FR3095823A1 - Élément et ensemble d’éléments de construction, procédé de fabrication, moule, mur comportant un tel élément et construction immobilière - Google Patents
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Abstract
ÉLÉMENT ET ENSEMBLE D’ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION, PROCÉDÉ DE FABRICATION, MOULE, MUR COMPORTANT UN TEL ÉLÉMENT ET CONSTRUCTION IMMOBILIÈRE L’invention vise un élément de construction solide, qui comporte deux faces opposées planes, dites « primaires », une face, dite « secondaire », présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave complémentaire, et au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique, une face « tertiaire » présentant : au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires, au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique, et au moins une extrémité d’une ouverture traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité, chaque relief des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante. L’invention vise également un moule et un procédé de fabrication de l’élément de construction solide. L’invention vise également un ensemble, un mur et une construction immobilière comportant l’élément de construction solide. Figure pour l'abrégé : figure 13
Description
La présente invention vise un élément de construction, un ensemble d’éléments de construction, un procédé de fabrication d’un tel élément, un moule pour la fabrication d’un tel élément, un mur comportant un tel élément et une construction immobilière. Elle s’applique notamment aux systèmes constructifs en maçonnerie.
Les systèmes constructifs en maçonnerie se différencient selon plusieurs critères :
- la facilité de mise en œuvre qui dépend de caractéristiques telles que :
- le poids, qui influe sur la facilité de manutention de l’élément de maçonnerie ;
- le type d’assemblage, par exemple un empilement simple ou un emboitement, et le type de liant, par exemple du mortier au ciment ou à la chaux, qui modifient la durée de pose et donc le coût de la construction ;
- les propriétés physiques, comme la résistance thermique et la résistance mécanique par exemple,
- le coût de fabrication et,
- la facilité d’intervention des corps de métier du second œuvre, par exemple la plomberie ou l’électricité.
- la facilité de mise en œuvre qui dépend de caractéristiques telles que :
- le poids, qui influe sur la facilité de manutention de l’élément de maçonnerie ;
- le type d’assemblage, par exemple un empilement simple ou un emboitement, et le type de liant, par exemple du mortier au ciment ou à la chaux, qui modifient la durée de pose et donc le coût de la construction ;
- les propriétés physiques, comme la résistance thermique et la résistance mécanique par exemple,
- le coût de fabrication et,
- la facilité d’intervention des corps de métier du second œuvre, par exemple la plomberie ou l’électricité.
Dans des systèmes constructifs actuels, par exemple à parpaings de ciment, le poids de l’élément de construction ne permet pas une manutention aisée de l’élément. Aussi, les parpaings sont assemblés à l’aide d’un mortier au ciment, ce qui complique leur mise en œuvre et prend plus de temps pour effectuer la construction. De plus, la résistance thermique d’un mur standard en parpaings n’est pas assez élevée pour répondre aux exigences des normes.
Les éléments de construction actuellement connus ne permettent ainsi pas de répondre de manière optimisée aux contraintes citées précédemment.
La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.
À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un élément de construction solide, qui comporte :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, dite « secondaire », présentant au moins un relief convexe dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave complémentaire, et
- au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, une face « tertiaire » présentant :
- au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires,
- au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés, et
- au moins une extrémité d’une ouverture traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité,
chaque relief des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante.
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, dite « secondaire », présentant au moins un relief convexe dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave complémentaire, et
- au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, une face « tertiaire » présentant :
- au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires,
- au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés, et
- au moins une extrémité d’une ouverture traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité,
chaque relief des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante.
On rappelle ici qu’un relief est ce qui fait saillie sur une surface.
La géométrie de l’élément est telle que l’emboitement horizontal et vertical ainsi que la juxtaposition des éléments sont facilités, quel que soit le type d’appareillage choisi ce qui permet un gain de temps et une diminution des défauts de construction. Avec cette diminution des défauts de construction, les performances thermiques du bâtiment sont améliorées puisqu’on réduit le risque de ponts thermiques.
De plus, cette géométrie permet d’obtenir un système constructif autobloquant rendant la construction plus fiable dès sa mise en œuvre. Aussi, le montage est normalisé et rend les éléments interchangeables. Finalement, la mise en œuvre se fait par collage des briques et donc sans mortier ce qui a l’avantage de réduire les coûts de construction ainsi que la durée de montage.
La rainure disposée sur la face secondaire de l’élément de construction forme, en coopération avec une rainure symétrique disposée sur la face secondaire opposée d’un élément de construction accolé, une ouverture traversante.
De la même manière, la rainure disposée sur la face tertiaire de l’élément de construction forme, en coopération avec une rainure symétrique disposée sur la face tertiaire opposée d’un élément de construction superposé, une ouverture traversante.
La présence de rainures, permet :
- le passage d’éléments de second œuvre, par exemple des câbles téléphoniques, informatiques, électriques ou des canalisations de plomberie,
- le chaînage des éléments, c’est-à-dire leur ancrage par des armatures disposées dans les rainures, pour répondre à des exigences en matière de règlementation sismique plus strictes.
- le chaînage des éléments, c’est-à-dire leur ancrage par des armatures disposées dans les rainures, pour répondre à des exigences en matière de règlementation sismique plus strictes.
Le placement d’un élément de second œuvre ou d’une armature peut être réalisé après le placement d’un premier élément de construction, mais avant le placement du second élément de construction qui vient prendre en tenaille l’élément de second œuvre ou l’armature. Ces dispositions facilitent le placement d’éléments de second œuvre et d’armatures.
L’élément de construction comporte sur ses faces tertiaires au moins quatre reliefs et chaque relief des faces tertiaires fait partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante. Préférentiellement, l’ouverture est placée au centre de quatre reliefs voisins entre eux.
Grâce à ces dispositions, les ouvertures traversantes sont suffisamment nombreuses pour offrir de multiples options dans le placement des éléments de second œuvre ou d’armatures.
Dans des modes de réalisation, l’élément de construction objet de la présente invention comporte, le long d’au moins une face tertiaire, une rainure partant d’une ouverture traversante et atteignant au moins une face sur laquelle se trouvent des reliefs.
Dans des modes de réalisation, au moins un relief sur au moins une face secondaire s’étend d’un bord à l’autre de la face. Grâce à ces dispositions, la surface de cisaillement du relief est plus grande, ce qui permet de résister à des efforts de cisaillement plus élevés.
Dans des modes de réalisation, au moins un relief sur au moins une face secondaire est un tronc de cylindre. On rappelle qu’un cylindre est une surface dans l’espace défini par une droite, appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, appelée courbe directrice, et gardant une direction fixe. L’avantage de ces modes de réalisation est de faciliter la manutention tout en permettant d’avoir un élément plus solide.
Dans des modes de réalisation, au moins un relief sur au moins une face tertiaire n’atteint aucune des arêtes. Ces modes de réalisation permettent une mise en place et un empilement plus aisés.
Dans des modes de réalisation, au moins un relief présente une section trapézoïdale selon un plan parallèle à une face tertiaire.
Dans des modes de réalisation, l’élément de construction objet de la présente invention est constitué par pressage de terre crue dans un moule. Ces modes de réalisation ont une bonne inertie thermique. Ces modes de réalisation sont fabricables sur place, c’est-à-dire sur le chantier de construction d’un bâtiment. Aussi, l’assemblage des éléments par collage est possible ce qui permet d’avoir des joints fins par exemple. Finalement, le mur peut être construit avant la solidification de l’élément de construction ce qui permet d’obtenir une adhérence par solidification lors du séchage du mur.
Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un ensemble d’éléments de construction, qui comporte :
- au moins un élément de construction objet de la présente invention, dont les faces primaires sont les plus petites, et
- au moins un élément de construction objet de la présente invention, dont les faces secondaires sont les plus petites.
- au moins un élément de construction objet de la présente invention, dont les faces primaires sont les plus petites, et
- au moins un élément de construction objet de la présente invention, dont les faces secondaires sont les plus petites.
Ces variations dans la géométrie permettent de réaliser des appareillages semblables aux appareillages classiques, par exemple, en boutisse ou en panneresse.
Dans des modes de réalisation, l’ensemble d’éléments de construction objet de la présente invention comporte, au moins un élément de construction présentant :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face dite « secondaire », qui présente
- le relief complémentaire au relief d’au moins une face secondaire non plane d’au moins un autre élément de l’ensemble, dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », est plane,
- au moins une rainure, symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire et la face secondaire d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires et les autres extrémités des ouvertures traversantes et chaque relief des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante.
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face dite « secondaire », qui présente
- le relief complémentaire au relief d’au moins une face secondaire non plane d’au moins un autre élément de l’ensemble, dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », est plane,
- au moins une rainure, symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire et la face secondaire d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires et les autres extrémités des ouvertures traversantes et chaque relief des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante.
Ces modes de réalisation ont l’avantage de permettre la construction d’angles et d’embrasures de fenêtre, par exemple, en ayant un mur dont les finitions de parement conviennent. La construction est édifiée sans avoir à couper d’éléments et est donc plus performante thermiquement et il y a moins de pertes ce qui réduit le coût de construction.
Dans des modes de réalisation, l’ensemble d’éléments de construction objet de la présente invention comporte, en plus, au moins un élément présentant :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, dite « secondaire », qui présente :
- au moins un relief convexe dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave complémentaire, et
- au moins une rainure, symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire et la face secondaire non plane d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face « tertiaire » présentant :
au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente le relief complémentaire sur une portion de ladite face, l’autre portion étant plane, et
- au moins une extrémité d’une ouverture traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité.
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, dite « secondaire », qui présente :
- au moins un relief convexe dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave complémentaire, et
- au moins une rainure, symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire et la face secondaire non plane d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face « tertiaire » présentant :
au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente le relief complémentaire sur une portion de ladite face, l’autre portion étant plane, et
- au moins une extrémité d’une ouverture traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité.
Ces modes de réalisation ont l’avantage de permettre la construction d’ouvertures telles que des portes ou de fenêtres. Ces modes de réalisation peuvent servir de linteaux qui ne requièrent pas de finitions.
Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de fabrication d’éléments de construction qui comporte :
- une étape de moulage d’un matériau malléable mettant en œuvre un moule constitué d’une ou plusieurs parties formant conjointement :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, « secondaire », présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire, et au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires, au moins une face tertiaire présentant, au moins un relief traversant le volume du moule, chaque relief des faces tertiaires, faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief traversant le volume du moule, et au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés ; et
- une étape de solidification du matériau moulé.
- une étape de moulage d’un matériau malléable mettant en œuvre un moule constitué d’une ou plusieurs parties formant conjointement :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, « secondaire », présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire, et au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires, au moins une face tertiaire présentant, au moins un relief traversant le volume du moule, chaque relief des faces tertiaires, faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief traversant le volume du moule, et au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés ; et
- une étape de solidification du matériau moulé.
Ce procédé a l’avantage de permettre une production de pièces identiques et normalisées.
Selon un quatrième aspect, la présente invention vise un moule pour fabriquer des éléments de construction qui comporte une ou plusieurs parties qui forment conjointement :
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, « secondaire », présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire, et au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face « tertiaire » présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente le relief complémentaire, au moins une face tertiaire présentant, un relief traversant le volume du moule, chaque relief des faces tertiaires, faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief traversant le volume du moule, et au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés.
- deux faces opposées planes, dites « primaires »,
- une face, « secondaire », présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire, et au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face « tertiaire » présentant au moins un relief dont la face opposée, elle aussi dite « tertiaire », présente le relief complémentaire, au moins une face tertiaire présentant, un relief traversant le volume du moule, chaque relief des faces tertiaires, faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief traversant le volume du moule, et au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés.
Selon un cinquième aspect, la présente invention vise un mur qui comporte au moins un élément de construction objet de la présente invention. Les avantages d’un tel mur sont, outre la création d’un éventuel soubassement, le temps de pose est très court, car les éléments sont autobloquants, juxtaposables et empilables. D’autant plus que la mise en œuvre se fait par collage. Aussi, le mur peut être porteur ou non.
Dans certains modes de réalisation, le montage du mur met en œuvre, sur les deux faces d’une même rangée, une alternance :
- d’un élément dit « longitudinal », dont les faces primaires sont les plus petites,
- et d’un élément dont les faces secondaires sont les plus petites, dit « transversal », qu’on met en place avec :
- au moins une face primaire alignée avec au moins une face primaire d’un élément longitudinal sur la même face du mur, et
- l’autre face primaire appuyée sur au moins une face primaire d’un élément longitudinal sur l’autre face du mur.
- d’un élément dit « longitudinal », dont les faces primaires sont les plus petites,
- et d’un élément dont les faces secondaires sont les plus petites, dit « transversal », qu’on met en place avec :
- au moins une face primaire alignée avec au moins une face primaire d’un élément longitudinal sur la même face du mur, et
- l’autre face primaire appuyée sur au moins une face primaire d’un élément longitudinal sur l’autre face du mur.
Ce procédé de montage à l’avantage de créer des cavités verticales dans le mur permettant de faire passer des éléments de second œuvre important comme des tuyaux de descente d’eau par exemple.
Selon un sixième aspect, la présente invention vise une construction immobilière qui comporte au moins un mur objet de la présente invention. L’avantage d’une telle construction est que chaque mur objet de la présente invention construit permet une économie du temps et du coût de construction.
Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce moule, de ce mur et de cette construction immobilière étant identiques à ceux du procédé de fabrication objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.
D’autres avantages, buts et caractéristiques de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier de l’élément de construction, un ensemble d’éléments de construction, un procédé de fabrication d’un tel élément, un moule pour la fabrication d’un tel élément, un mur comportant un tel élément et une construction immobilière, en regard des dessins annexés, dans lesquels :
On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l’échelle.
On définit, pour la suite du document, les faces dites « primaires » comme étant deux faces opposées et planes.
On définit, pour la suite du document, les faces dites « secondaires » comme étant :
- deux faces opposées comportant des reliefs complémentaires, ou
- une face secondaire plane et une face opposée à la face secondaire plane comportant des reliefs complémentaires au relief d’une face secondaire non plane d’au moins un autre élément de construction.
- deux faces opposées comportant des reliefs complémentaires, ou
- une face secondaire plane et une face opposée à la face secondaire plane comportant des reliefs complémentaires au relief d’une face secondaire non plane d’au moins un autre élément de construction.
Au moins une face secondaire non plane comporte au moins une rainure, dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle à la face secondaire, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés.
On définit, pour la suite du document, les faces dites « tertiaire » comme étant deux faces opposées comportant des reliefs complémentaires et comportant au moins une extrémité d’une ouverture traversante. Au moins une face tertiaire comporte au moins une rainure, dont la face tertiaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle à la face tertiaire, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés.
On définit, pour la suite du document, les éléments dits « longitudinaux », dont les faces primaires sont les plus petites, et les éléments dits « transversaux », dont les faces secondaires sont les plus petites.
On observe sur la figure 1, une perspective vue de dessus d’un mode de réalisation d’un élément 100 dont les faces primaires, 105 et 145, secondaires, 110 et 150, et tertiaires, 125 et 155, sont perpendiculaires entre elles et forment un parallélépipède rectangle. La face secondaire 110 comporte au moins un relief convexe 115 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face 110. La face 150 comporte au moins un relief concave 120 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face. Les reliefs 115 et 120 sont alignés, complémentaires et emboitables. Dans des variantes possibles, il existe plusieurs reliefs 115 sur la face 110 qui assurent une meilleure liaison entre deux éléments. Le nombre de reliefs 115 sur la face 110 doit être égal au nombre de reliefs 120 sur la face 150. Les faces secondaires 110 et 150 comportent au moins une rainure 170, superposables avec une rainure d’un élément de construction accolé de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple. La rainure 170, préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire est centrée sur la face 110 et s’étend d’un bord à l’autre de la face. La rainure 170 est perpendiculaire aux faces tertiaires.
La face tertiaire 125 comporte au moins : une rainure 140, au moins quatre reliefs 130 et au moins une ouverture traversante pour chaque groupe formé par quatre reliefs 130rainure.
Les ouvertures traversantes 135, 136 et 137 sont préférentiellement perpendiculaires à la face tertiaire 125 et se situent préférentiellement le long d’une ligne centrale de la face tertiaire 125. Les ouvertures traversantes sont réparties à intervalles réguliers sur la face 125. Les reliefs 130 sont préférentiellement de forme tronconique convexe et n’atteignent préférentiellement aucune des arrêtes de la face. Les reliefs 130 se situent par exemple de part et d’autre de la rainure 140 et sont, par exemple, répartis à intervalles réguliers sur la face 125. Dans des variantes, le nombre de reliefs est pair afin de faciliter le montage, on peut par exemple avoir huit reliefs afin de multiplier le nombre de combinaisons possibles entre les éléments objets de la présente invention. Le diamètre de la base des éléments 130 est par exemple légèrement inférieur à celui de la base des éléments 220 sur la figure 2 afin de faciliter l’assemblage. Les reliefs 130 et 220 sont alignés, complémentaires et emboitables. Il existe un nombre égal de reliefs 130 sur la face 125 et de reliefs 220 sur la face 155. La rainure 140 préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire est centrée sur la face 125 et s’étend d’un bord à l’autre de la face. La rainure 140 passe par l’ouverture 135 et est perpendiculaire aux faces secondaires. On trouve une autre rainure 140 sur la face tertiaire 155. Les deux rainures sont superposables de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple.
On observe sur la figure 2, une perspective vue de dessous d’un mode de réalisation d’un élément 20 dont les faces primaires, 205 et 230, secondaires, 210 et 235, et tertiaires, 215 et 240, sont perpendiculaires entre elles et forment un parallélépipède rectangle.
La face secondaire 210 comporte au moins un relief concave 120 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face 210.
La face secondaire 235 comporte au moins un relief convexe 115 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face. Les reliefs 115 et 120 sont alignés, complémentaires et emboitables. Dans des variantes possibles, il existe plusieurs reliefs 120 sur la face 210 qui assurent une meilleure liaison entre deux éléments. Le nombre de reliefs 120 sur la face 210 doit être égal au nombre de reliefs 115 sur la face 235. La face secondaire 210 comporte au moins deux rainures, chacune superposable avec une rainure d’un élément de construction accolé de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple. Les rainures 270, préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire sont réparties sur la face 210 au quart et aux trois quarts de la longueur de la face et s’étendent d’un bord à l’autre de la face. Les rainures 270 sont perpendiculaires aux faces tertiaires 215 et 240.
La face tertiaire 215 comporte au moins : une ouverture traversante 135, au moins quatre reliefs 220 et au moins deux rainures 225. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement perpendiculaires à la face 215. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement centrées sur la face et réparties à intervalles réguliers. Les reliefs 220 sont préférentiellement de forme tronconique concave et n’atteignent préférentiellement aucune des arrêtes de la face. Les reliefs 220 se situent par exemple de part et d’autre des rainures 225 et sont par exemple répartis à intervalle régulier sur la face 215. Dans des variantes, le nombre de reliefs est pair afin de faciliter le montage, on peut par exemple avoir huit reliefs afin de multiplier le nombre de combinaisons possibles entre les éléments objets de la présente invention. Les reliefs 130 et 220 sont alignés, complémentaires et emboitables. Il existe un nombre égal de reliefs 130 sur la face 240 et de reliefs 220 sur la face 215. Les rainures 225 ont préférentiellement la forme d’un demi-cylindre circulaire, sont réparties équitablement sur la face 215 et s’étendent d’un bord à l’autre de la face. On trouve deux autres rainures 225 sur la face tertiaire 240. Les rainures sont préférentiellement superposables avec la rainure d’un autre élément de construction, de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple. Les rainures 225, de la forme d’un demi-cylindre à courbe directrice circulaire, passent par les ouvertures 135 et sont perpendiculaires aux faces secondaires.
On observe sur la figure 3, une perspective vue de dessus d’un mode de réalisation d’un élément 30 dont les faces primaires, 305 et 325, secondaires, 310 et 330, et tertiaires, 315 et 335, sont perpendiculaires entre elles et forment un parallélépipède rectangle.
La face secondaire 310 comporte au moins un relief convexe 115 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face 310. La face secondaire 330 est plane. Le relief 115 de la face 310 doit pouvoir être aligné, complémentaire et emboitable avec des reliefs 120 d’autres éléments de construction objet de la présente invention. Dans des variantes possibles, il existe plusieurs reliefs 115 sur la face 310 qui assurent une meilleure liaison entre deux éléments. La face secondaire 310 comporte une rainure 370, superposables avec une rainure d’un élément de construction accolé, de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple. La rainure 370, préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire est centrée sur la face 310 et s’étend d’un bord à l’autre de la face. La rainure 370 est perpendiculaire aux faces tertiaires 315 et 335.
La face tertiaire 315 comporte : deux ouvertures traversantes 135, au moins deux reliefs 130 et au moins une rainure 320. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement perpendiculaires à la face 315. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement régulièrement réparties sur une ligne centrale de la face 315. Les reliefs 130 sont préférentiellement de forme tronconique convexe et n’atteignent préférentiellement aucune des arrêtes de la face. Les reliefs 130 se situent par exemple de part et d’autre de la rainure 320 et sont par exemple répartis à intervalles réguliers sur la face 315. Dans des variantes, le nombre de reliefs est pair afin de faciliter le montage, on peut par exemple avoir six reliefs afin de multiplier le nombre de combinaisons possibles entre les éléments objets de la présente invention. Les reliefs 130 et 220 sont alignés, complémentaires et emboitables. Il existe un nombre égal de reliefs 130 sur la face 315 et de reliefs 220 sur la face 335. La rainure 320 préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire est préférentiellement centrée sur la face 315 et s’étend de l’ouverture 135 à la face 310. On trouve au moins une autre rainure 320 sur la face tertiaire 335. Les rainures 320 sont préférentiellement superposables de façon à pouvoir faire passer des ancrages ou des câblages par exemple.
On observe sur la figure 4, une perspective vue de dessous d’un mode de réalisation d’un élément 40 identique à l’élément 30 excepté :
- le relief sur la face secondaire 410 qui est concave de type 120 et non convexe de type 115, et
- les reliefs sur la face tertiaire 415 qui sont concaves de type 220 et non convexes de type 130.
- le relief sur la face secondaire 410 qui est concave de type 120 et non convexe de type 115, et
- les reliefs sur la face tertiaire 415 qui sont concaves de type 220 et non convexes de type 130.
Les autres caractéristiques des faces primaires 405 et 425, des faces tertiaires, 415 et 435, et des faces secondaires, 410 et 430, étant similaires à celle des faces correspondantes décrites en figure 3, elles ne sont pas rappelées ici. De même, les caractéristiques des rainures 420 et 470 étant similaires aux caractéristiques des rainures décrites en figure 3, elles ne sont pas rappelées ici.
On observe sur la figure 5, une perspective vue de dessus d’un mode de réalisation d’un élément 50 identique à l’élément 20, mais dont :
- une face secondaire 530 est plane,
- les rainures 520 s’étendent des ouvertures traversantes 135 à la face secondaire non plane 510 et
- seule la face secondaire 510 comporte des rainures 570.
- une face secondaire 530 est plane,
- les rainures 520 s’étendent des ouvertures traversantes 135 à la face secondaire non plane 510 et
- seule la face secondaire 510 comporte des rainures 570.
Les autres caractéristiques des faces primaires, 505 et 525, des faces secondaires 510 et 530, des faces tertiaires 515 et 535 étant similaires aux caractéristiques de faces décrites en figure 2 elles ne sont pas rappelées ici.
On observe sur la figure 6, une perspective vue de dessous d’un mode de réalisation d’un élément 60 identique à l’élément 50 excepté que :
- le relief sur la face secondaire 610 non plane est concave, de type 120, et non convexe de type 115,
- les reliefs sur la face tertiaire 615 sont concaves, de type 220.
- le relief sur la face secondaire 610 non plane est concave, de type 120, et non convexe de type 115,
- les reliefs sur la face tertiaire 615 sont concaves, de type 220.
Les autres caractéristiques relatives aux faces primaires 605 et 625, aux faces secondaires 610 et 630, aux faces tertiaires 615 et 635 et aux rainures 670 et 620 étant similaires à celles décrites précédemment elles ne sont pas rappelées ici.
On observe que les éléments 30, 40, 50 et 60 ont trois faces planes.
Les éléments 100, 20, 30, 40, 50 et 60 forment un ensemble d’éléments de construction suffisant pour construire des murs sans avoir de pertes ni de découpes.
On observe sur la figure 7, une perspective vue de dessus d’un mode de réalisation d’un élément 70 identique à l’élément 30 excepté la face secondaire 710 non plane qui comporte un relief 115 de type convexe et un relief 120 de type concave. L’alternance d’un relief concave avec un relief convexe présente l’avantage de permettre un grand nombre d’assemblages avec un nombre d’éléments plus restreint, et donc un nombre de moules plus restreint.
Les autres caractéristiques des faces primaires 705 et 725, des faces secondaires 710 et 730, des faces tertiaires 715 et 735 et des rainures 770 et 720 étant similaires à celle décrite précédemment elles ne sont pas rappelées ici.
On observe qu’en appliquant le principe d’alternance d’un relief concave avec un relief convexe sur les faces secondaires non planes des éléments 100, 20 et 50, on peut construire un mur avec seulement ces quatre éléments.
On observe sur la figure 8, une perspective vue de dessous d’un mode de réalisation d’un élément 80 dont les faces primaires, 805 et 825, secondaires, 810 et 830, et tertiaires, 815 et 835, sont perpendiculaires entre elles et forment un parallélépipède rectangle.
La face secondaire 810 comporte au moins un relief concave 120 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face 810. La face 830 comporte au moins un relief convexe 115 qui a, par exemple, la forme d’un demi-cercle étendu d’un bord à l’autre de la face. Les reliefs 115 et 120 sont alignés, complémentaires et emboitables. Dans des variantes possibles, il existe plusieurs reliefs 120 sur la face 810 qui assurent une meilleure liaison entre deux éléments. Le nombre de reliefs 120 sur la face 210 doit être égal au nombre de reliefs 115 sur la face 830.
La face secondaire 810 comporte une rainure, superposable avec une rainure d’un élément de construction accolé de façon à pouvoir faire passer des éléments de second œuvre ou des armatures, par exemple. La rainure 870, préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire, s’étend d’un bord à l’autre de la face 810. La rainure 870 est perpendiculaire aux faces tertiaires 815 et 835. Préférentiellement, une rainure similaire est présente sur la face secondaire 830.
La face tertiaire 815 comporte au moins : une ouverture traversante 135, au moins quatre reliefs 220 et au moins deux rainures 820. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement perpendiculaires à la face 815. Les ouvertures traversantes 135 sont préférentiellement centrées sur la face, situées aux extrémités et réparties équitablement. Les reliefs 220 sont préférentiellement de forme tronconique concave et n’atteignent préférentiellement aucune des arrêtes de la face. Les reliefs 220 se situent par exemple de part et d’autre des rainures 225 et sont par exemple répartis à intervalle régulier sur les extrémités de la face 815. Dans des variantes, le nombre de reliefs est pair afin de faciliter le montage, on peut par exemple avoir huit reliefs afin de multiplier le nombre de combinaisons possibles entre les éléments objets de la présente invention. Les reliefs 130 et 220 sont alignés, complémentaires et emboitables. Il existe un nombre supérieur de reliefs 130 sur la face 835 que de reliefs 220 sur la face 815. On trouve une portion centrale plane sur la face 815. Cette portion permet à cet élément d’être utilisé comme linteau. On note qu’un autre mode de réalisation peut avoir plus de reliefs 130 sur une face tertiaire que de reliefs 220 sur l’autre face tertiaire. Ce mode de réalisation particulier peut servir d’appui de fenêtre. Les rainures 820 préférentiellement de la forme d’un demi-cylindre circulaire sont réparties équitablement sur la face 815 et s’étendent d’une ouverture traversante à un bord de la face. On trouve une autre rainure 840 sur la face tertiaire 835. Les rainures sont préférentiellement superposables avec celles d’autres éléments objets de la présente invention de façon à pouvoir faire passer des chaînages ou des câblages par exemple. La rainure 840 de la forme d’un demi-cylindre à courbe directrice circulaire passe par les ouvertures 135 et est perpendiculaire aux faces secondaires.
Plus généralement :
- le relief 115 est un tronc de cylindre convexe s’étendant d’un bord à l’autre de la face secondaire, la forme de la courbe génératrice peut être différente de celle choisie ici,
- le relief 120 est un tronc de cylindre concave s’étendant d’un bord à l’autre de la face secondaire, la forme de la courbe génératrice peut être différente de celle choisie ici, mais doit être complémentaire à celle du relief 115.
- Les faces secondaires peuvent comporter simultanément un relief convexe et un relief concave,
- le nombre de reliefs 115 peut être différent de celui choisi dans la figure 1,
- le nombre de reliefs 120 doit être égal au nombre de reliefs 115,
- la forme de l’ouverture traversante 135 peut être différente de celle choisie ici,
- il peut y avoir plusieurs ouvertures traversantes 135 sur une même brique,
- la forme de la rainure 140 peut être différente de celle représentée ici,
- le nombre de rainures 140 peut être différent de celui choisi ici,
- les rainures 140 et les ouvertures traversantes 135 sont configurées pour accueillir des gaines d’un diamètre d’environ 25 mm,
- la forme et le nombre de reliefs 130 peut être différent de celui choisi ici, il peut notamment être concave et non convexe, et
- la forme et le nombre de reliefs 220 peut être différent de celui choisi ici, il peut notamment être concave et non convexe.
- le relief 115 est un tronc de cylindre convexe s’étendant d’un bord à l’autre de la face secondaire, la forme de la courbe génératrice peut être différente de celle choisie ici,
- le relief 120 est un tronc de cylindre concave s’étendant d’un bord à l’autre de la face secondaire, la forme de la courbe génératrice peut être différente de celle choisie ici, mais doit être complémentaire à celle du relief 115.
- Les faces secondaires peuvent comporter simultanément un relief convexe et un relief concave,
- le nombre de reliefs 115 peut être différent de celui choisi dans la figure 1,
- le nombre de reliefs 120 doit être égal au nombre de reliefs 115,
- la forme de l’ouverture traversante 135 peut être différente de celle choisie ici,
- il peut y avoir plusieurs ouvertures traversantes 135 sur une même brique,
- la forme de la rainure 140 peut être différente de celle représentée ici,
- le nombre de rainures 140 peut être différent de celui choisi ici,
- les rainures 140 et les ouvertures traversantes 135 sont configurées pour accueillir des gaines d’un diamètre d’environ 25 mm,
- la forme et le nombre de reliefs 130 peut être différent de celui choisi ici, il peut notamment être concave et non convexe, et
- la forme et le nombre de reliefs 220 peut être différent de celui choisi ici, il peut notamment être concave et non convexe.
Les éléments 100, 20, 30, 40, 50, 60, 70 et 80 sont des éléments emboitables, superposables, autocentrés et juxtaposables. La taille des éléments 100, 20, 30, 40, 50, 60 et 70 est préférentiellement similaire à celle de briques, mais elle peut être modifiée pour correspondre à celle de jouets, par exemple. La taille des éléments 80 peut correspondre à celle de linteaux standardisés.
Les éléments 100, 20, 30, 40, 50, 60 et 70 sont préférentiellement des éléments en terre crue moulés à la presse selon le procédé 90 décrit en figure 9 comportant deux étapes :
- une étape 91 de moulage d’un matériau malléable, et
- une étape 92 de solidification du matériau moulé.
- une étape 91 de moulage d’un matériau malléable, et
- une étape 92 de solidification du matériau moulé.
L’élément 80 est préférentiellement un élément en béton armé teinté de la même couleur que les éléments 100, 20, 30, 40, 50, 60 et 70 en terre crue.
Les arêtes des faces planes des éléments 100, 20, 30, 40, 50, 60, 70 et 80 sont préférentiellement chanfreinées afin d’éviter la casse de ces arêtes lors de la sortie du moule et de la pose. Ces chanfreins ne sont pas représentés sur les figures 1 à 8.
L’élément 100 dont les faces secondaires sont les plus petites est un élément transversal. L’élément 20 dont les faces primaires sont les plus petites et un élément longitudinal.
On observe sur la figure 10, un mode de réalisation d’un moule 1000 en deux parties qui conjointes permettent de réaliser l’élément 100. Les reliefs traversants 1045 sont par exemple des tiges lisses montées dans le moule.
Le moule 1100 comporte deux parties qui forment conjointement : deux faces primaires opposées 1005 et 1010 planes, deux faces secondaires 1015 et 1025 et deux faces tertiaires 1040 et 1050.
La face secondaire 1015 présente deux reliefs 1020 et la face secondaire opposée 1025, présente les reliefs complémentaires 1030, et au moins une rainure 1070, dont la face secondaire opposée présente une rainure 1070 symétrique par rapport à un plan parallèle à la face secondaire, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés.
La face tertiaire 1035 présente au moins un relief 1040 dont la face tertiaire opposée 1050 présente le relief complémentaire 1055. Au moins une face tertiaire présente un relief 1045 traversant le volume du moule et au moins une rainure 1041 dont la face tertiaire opposée présente une rainure 1042 symétrique par rapport à un plan parallèle à la face tertiaire, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés.
On observe sur la figure 11, un appareillage d’un mur 1100 utilisant les éléments 100, 20, 30, et 60. Sur chaque face de chaque rangée du mur, on met en place une alternance d’éléments 100 et 20. Sur une face du mur, la face primaire 105 d’un élément 100 est alignée à la face primaire 205 de l’élément 20 juxtaposé à l’élément 100. L’autre face primaire 230 de l’élément 20 concerné est appuyée par exemple au centre de la face primaire 145 d’un autre élément 100 sur l’autre face du mur. On alterne, d’une rangée à l’autre, les couples d’éléments 30 et 60 et les couples d’éléments 60 et 30, respectivement, pour terminer le mur de façon à obtenir des bords droits. Cette disposition permet de créer des cavités verticales 1105 à l’intérieur du mur, ce qui permet par exemple de faire passer des gaines ou d’ajouter des armatures antisismiques. De plus, on peut constater la mise en œuvre d’un élément 80 comme linteau de fenêtre par exemple. On peut aussi voir un exemple d’utilisation des rainures comme support d’un chaînage 1110 et 1111.
Les murs, objet de la présente invention, peuvent être de :
- simple épaisseur, tel des cloisons par exemple
- double épaisseur, tels des murs de refend par exemple, ou
- triple épaisseur, tels des murs porteurs par exemple.
- simple épaisseur, tel des cloisons par exemple
- double épaisseur, tels des murs de refend par exemple, ou
- triple épaisseur, tels des murs porteurs par exemple.
Pour déterminer le nombre d’éléments de construction nécessaires à la construction d’un mur, on utilise un logiciel dont le fonctionnement n’est pas détaillé ici. Ce logiciel prend en compte la taille des éléments, le type d’appareillage que l’on souhaite et les dimensions du mur. L’appareillage d’un mur objet de la présente invention peut être différent de celui présenté en figure 11.
Lors du montage du mur, le maçon qui pose les éléments doit arrondir les angles des ouvertures pour permettre le passage de gaines particulièrement rigides. D’autre part, le passage de ces gaines est préférentiellement effectué dès la pose de la première rangée d’éléments de construction.
On observe sur la figure 12 une construction immobilière 1200 réalisée avec des murs 1100 donc le principe de construction est détaillé en figure 11.
On observe sur la figure 13 une perspective en vue de dessus d’un mode de réalisation d’un élément de construction 3000 qui est une variante de l’élément de construction 100 illustré en figure 1. les faces primaires, 3105 et 3145, secondaires, 3110 et 3150, et tertiaires, 3125 et 3155, sont perpendiculaires entre elles et forment un parallélépipède rectangle.
L’élément 3000 diffère de l’élément 100 en ce que la face secondaire 3110 comporte au moins un relief convexe 3115 dont la section selon un plan parallèle à la face tertiaire 3125 a une forme d’un trapèze. La face secondaire 3150 comporte au moins un relief concave 3120 de forme complémentaire. Les reliefs 3115 et 3120 sont alignés, complémentaires et emboitables.
L’élément 3000 diffère encore de l’élément 100 en ce que les arêtes des faces primaires planes 3105 et 3145 sont chanfreinées afin d’éviter la casse de ces arêtes lors de la sortie du moule et de la pose.
L’élément 3000 diffère encore de l’élément 100 en ce qu’il comporte sur chacune de ses faces secondaires 3150 et 3115 un relief convexe et un relief concave. En ce qui concerne la présence d’un relief convexe et d’un relief concave, l’élément 3000 est similaire à l’élément 70, décrit en figure 7.
Les ouvertures traversantes 3135, 3136 et 3137, les rainures, 3140 et 3170, et les reliefs 3130 sont identiques à celles décrites en figure 1.
On observe sur les figures 14 à 18, des vues en perspectives des modes de réalisation des éléments de construction 4000, 5000, 6000, 7000 et 8000 qui sont des variantes des éléments de construction illustrés en figures 2 à 7. Ces éléments de construction diffèrent des éléments décrits en figures 2 à 7 en ce que les arêtes des faces primaires planes sont chanfreinées et en ce qu’ils comportent sur chacune de leurs faces secondaires non planes un relief convexe et un relief concave.
Claims (15)
- Élément de construction solide (100, 3000), caractérisé en ce qu’il comporte :
- deux faces opposées planes (105 et 145, 3105 et 3145), dites « primaires »,
- une face (110, 3110), dite « secondaire », présentant au moins un relief convexe (115, 3115) dont la face opposée (150, 3150), elle aussi dite « secondaire°», présente le relief concave (120, 3120) complémentaire, et
- au moins une rainure (170, 270, 370, 470, 570, 670, 770, 870, 3170), dont la face secondaire opposée présente une rainure symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés,
- une face (125, 3125) « tertiaire » présentant :
- au moins quatre reliefs (130, 3130) dont la face opposée (155, 3155), elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs (220) complémentaires,
- au moins une rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820, 3140), dont la face tertiaire opposée présente une rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820, 3140) symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés, et
- au moins une extrémité d’une ouverture (135, 3135) traversante, dont la face opposée présente l’autre extrémité,
chaque relief (130, 3130, 220) des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante. - Élément de construction (100, 3000) selon la revendication 1, dans lequel chaque dite rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820, 3140) est reliée à une ouverture traversante de telle manière qu’une gaine courant dans une rainure de la face tertiaire peut se poursuivre dans une ouverture traversante.
- Élément de construction (100, 3000) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel chaque rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820, 3140) est configurée pour recevoir une gaine d’un diamètre d’environ 25 millimètres.
- Élément de construction (100, 3000) selon l’une des revendications 1 à 3, dont au moins un relief (115, 3115) sur au moins au moins une face secondaire (110, 3110) s’étend d’un bord à l’autre de la face.
- Élément de construction (100, 3000) selon l’une des revendications 1 à 4, dont au moins un relief (115, 3115) présente une section trapézoïdale selon un plan parallèle à une face tertiaire.
- Élément de construction (100, 3000) selon l’une des revendications 1 à 5, dont au moins un relief (130, 3130) sur au moins au moins une face tertiaire (125, 3125) n’atteint aucune des arêtes.
- Élément de construction (100, 3000) selon l’une des revendications 1 à 6, qui est constitué par pressage de terre crue dans un moule (1000).
- Ensemble d’éléments de construction, qui comporte :
- au moins un élément de construction (20, 4000), selon l’une des revendications 1 à 7, dont les faces primaires sont les plus petites, et
- au moins un élément de construction (100, 3000), selon l’une des revendications 1 à 7, dont les faces secondaires sont les plus petites. - Ensemble d’éléments de construction selon la revendication 8, qui comporte en plus au moins un élément de construction (30, 70, 8000) présentant :
- deux faces (310 et 330) opposées planes, dites « primaires »,
- une face (315) dite « secondaire », qui présente
- le relief complémentaire (115) au relief (120) d’au moins une face secondaire non plane (150) d’au moins un autre élément (100) de l’ensemble, dont la face opposée (330), elle aussi dite « secondaire », est plane, et
- au moins une rainure (170), symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire (315) et la face secondaire non plane d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face (315) « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs (130) dont la face opposée (335), elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires (220) et les autres extrémités des ouvertures traversantes et chaque relief (130, 3130, 220) des faces tertiaires faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’une ouverture traversante. - Ensemble d’éléments de construction selon l’une des revendications 8 ou 9, qui comporte au moins un élément (80) présentant :
- deux faces opposées (805 et 825) planes, dites « primaires »,
- une face (830), dite « secondaire », qui présente
- au moins un relief convexe (115) dont la face opposée (810), elle aussi dite « secondaire », présente le relief concave (120) complémentaire,
- au moins une rainure (810), symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre la face secondaire (830) et la face secondaire d’un autre élément de l’ensemble, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés, et
- une face (835) « tertiaire » présentant :
- au moins un relief (130) dont la face opposée (815), elle aussi dite « tertiaire°», présente le relief complémentaire (220) sur une portion de ladite face, l’autre portion étant plane, et
- au moins une extrémité d’une ouverture traversante (135), dont la face opposée présente l’autre extrémité. - Procédé de fabrication (90) d’éléments de construction, caractérisé en ce qu’il comporte :
- une étape (91) de moulage d’un matériau malléable mettant en œuvre un moule (1000) constitué d’une ou plusieurs parties formant conjointement :
- deux faces opposées (1005 et 1010) planes, dites « primaires »,
- une face (1015), « secondaire », présentant au moins un relief (1020) dont la face opposée (1025), elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire (1030), et au moins une rainure (1070), dont la face secondaire opposée présente une rainure (1070) symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face (1035) « tertiaire » présentant au moins quatre reliefs (1040) dont la face opposée (1050), elle aussi dite « tertiaire », présente les reliefs complémentaires (1055), au moins une face tertiaire présentant, au moins un relief (1045) traversant le volume du moule, chaque relief (1040, 1055) des faces tertiaires (1035, 1050), faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief (1045) traversant le volume du moule, et au moins une rainure (1041), dont la face tertiaire opposée présente une rainure (1042) symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés ; et
- une étape (92) de solidification du matériau moulé. - Un moule (1000) pour fabriquer des éléments de construction (100) caractérisé en ce qu’il comporte une ou plusieurs parties qui forment conjointement :
- deux faces opposées (1005 et 1010) planes, dites « primaires »,
- une face (1015), « secondaire », présentant au moins un relief (1020) dont la face opposée (1025), elle aussi dite « secondaire », présente le relief complémentaire (1030), et au moins une rainure (1070), dont la face secondaire opposée présente une rainure (1070) symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces secondaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces secondaires de deux éléments de construction accolés et
- une face (1035) « tertiaire » présentant au moins un relief (1040) dont la face opposée (1050), elle aussi dite « tertiaire », présente le relief complémentaire (1055), au moins une face tertiaire présentant, un relief (1045) traversant le volume du moule, chaque relief (1040, 1055) des faces tertiaires (1035, 1050), faisant partie d’au moins un groupe de quatre reliefs disposés autour d’un relief (1045) traversant le volume du moule, et au moins une rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820), dont la face tertiaire opposée présente une rainure (140, 320, 420, 520, 620, 720, 820) symétrique par rapport à un plan parallèle médian entre les faces tertiaires, de telle manière qu’une gaine peut partiellement être positionnée entre deux faces tertiaires de deux éléments de construction superposés.
- Mur (1100), caractérisé en ce qu’il comporte au moins un élément de construction (100) selon l’une des revendications de 1 à 7.
- Mur (1100), selon la revendication 13, dont le montage est caractérisé en ce qu’il met en œuvre, sur les deux faces d’une même rangée, une alternance :
- d’un élément (20) dit « longitudinal », dont les faces primaires sont les plus petites,
- et d’un élément (100) dont les faces secondaires sont les plus petites, dit « transversal », qu’on met en place avec :
- au moins une face primaire (105) alignée avec au moins une face primaire (205) d’un élément longitudinal sur la même face du mur et,
- l’autre face primaire (145) appuyée sur au moins une face primaire (230) d’un élément longitudinal sur l’autre face du mur. - Construction immobilière (1200), caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un mur (1100) selon l’une des revendications 13 ou 14.
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Cited By (1)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| US20210388609A1 (en) * | 2018-11-08 | 2021-12-16 | The Regents Of The University Of Michigan | Modular construction of load-bearing structures from reusable load-bearing elements |
Citations (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| EP1094166A2 (fr) * | 1999-10-22 | 2001-04-25 | Jesus Gonzalez Bardavio | Brique de construction améliorée |
| DE202008012399U1 (de) * | 2008-09-17 | 2010-02-11 | Kronimus Ag | Mauerstein aus Beton sowie Mauersteinsystem |
| FR3014461A1 (fr) * | 2013-12-10 | 2015-06-12 | Olivier Rivals | Element et ensemble d'elements de construction, procede de fabrication, moule, mur comportant un tel element et construction immobiliere |
-
2019
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Patent Citations (3)
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|---|---|---|---|---|
| EP1094166A2 (fr) * | 1999-10-22 | 2001-04-25 | Jesus Gonzalez Bardavio | Brique de construction améliorée |
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| FR3014461A1 (fr) * | 2013-12-10 | 2015-06-12 | Olivier Rivals | Element et ensemble d'elements de construction, procede de fabrication, moule, mur comportant un tel element et construction immobiliere |
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|---|---|---|---|---|
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|---|---|
| FR3095823B1 (fr) | 2021-05-28 |
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