FR3094307A1

FR3094307A1 - Assise de siège de véhicule avec un élément d’ancrage de ceinture de sécurité déplaçable

Info

Publication number: FR3094307A1
Application number: FR1903209A
Authority: FR
Inventors: Sémir HAMMADI; Philippe DUHAMEL; Franck HONORE; Matthieu Debray
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2019-03-27
Filing date: 2019-03-27
Publication date: 2020-10-02
Anticipated expiration: 2039-03-27
Also published as: FR3094307B1

Abstract

Siège (100) de véhicule comprenant : - une assise (1) présentant un bord avant (AV) et un bord arrière (AR), . deux éléments d’ancrage (2) de la partie sous-abdominale (31) d’une sangle (3) de ceinture de sécurité à une assise (1), disposés de part et d’autre de l’assise (1), - une sangle (3) de ceinture de sécurité comprenant une partie sous-abdominale (31), reliée à l’assise (1) par l’intermédiaire de chacun des deux éléments d’ancrage (2) - un dossier de siège (6) articulé pivotant à l’assise (1), caractérisé en ce que chacun des éléments d’ancrage (2) est monté mobile en coulissement par rapport à l’assise (1), par l’intermédiaire de moyens de guidage (4) en coulissement, configurés de sorte que chacun desdits éléments d’ancrage (2) est apte à coulisser le long de l’assise (10) entre le bord arrière (AR) et le bord avant (AV) de l’assise (10).

Description

Assise de siège de véhicule avec un élément d’ancrage de ceinture de sécurité déplaçable

La présente invention est relative à un siège de véhicule muni d’une assise et d’un dossier pivotant par rapport à l’assise, avec deux éléments d’ancrage d’une sangle de ceinture de sécurité, montés mobiles en coulissement sur l’assise.

Le domaine de l’invention est celui des sièges de véhicule, et notamment de véhicule automobile, sur lesquels des équipements de sécurité sont prévus, afin de garantir la sécurité de l’occupant du siège, et notamment une ceinture de sécurité à deux ou trois points d’ancrage.

De façon classique, dans le domaine des véhicules, il est bien connu de munir un siège d’une ceinture de sécurité afin de maintenir fermement un occupant du siège sur celui-ci en cas d’impact ou de freinage brusque du véhicule recevant le siège.

Une telle ceinture de sécurité comporte généralement une sangle configurée pour être relié audit siège au niveau d’une pluralité de points d’ancrage sur ledit siège par l’intermédiaire d’éléments d’ancrage solidaires du siège, de sorte à assurer le maintien de l’occupant sur le siège. Généralement, une fois la sangle de la ceinture reçue dans lesdits éléments d’ancrage, une partie de la sangle, dite partie sous-abdominale de la sangle, s’étendant entre deux éléments d’ancrage solidaires de l’assise du siège, et disposés de part et d’autre de ladite assise, vient appuyer à proximité du bassin de l’occupant du siège, tandis qu’une autre partie de la sangle, dite partie ventrale de la sangle, s’étendant entre un des éléments d’ancrage solidaires de l’assise du siège et un élément d’ancrage positionné en hauteur dans le véhicule, par exemple au niveau d’un montant de porte ou encore du dossier du siège, vient appuyer au niveau du tronc de l’occupant du siège.

Il est ainsi bien connu du domaine, des sièges comportant une assise de siège avec un ensemble d’assise comprenant un châssis d’assise et un châssis d’ancrage au véhicule, le châssis d’assise et le châssis d’ancrage étant reliés entre eux. Egalement, deux éléments d’ancrage de la partie sous-abdominale d’une sangle de ceinture de sécurité, sont prévus sur ledit ensemble d’assise, disposés de part et d’autre de l’ensemble d’assise.

Chacun de ces éléments d’ancrage est disposé sur l’ensemble d’assise à une position telle, que la partie sous-abdominale de la sangle d’une ceinture de sécurité, une fois reçue dans lesdits éléments d’ancrage, soit attachée à l’ensemble d’assise, au niveau de ces éléments d’ancrage, et de sorte à assurer le maintien de l’occupant du siège, dans une position normale d’utilisation du siège, en venant appuyer à proximité du bassin de l’occupant, et idéalement au niveau des os du bassin, lesquels peuvent encaisser des efforts importants, ce qui garantit un maintien optimal de l’occupant sur le siège, et notamment sur l’assise, en cas d’impact ou de freinage brusque du véhicule recevant le siège, et sans risquer de lui comprimer d’autres parties de son corps.

Une position normale d’utilisation du siège correspond à une position de l’occupant du siège, dans laquelle celui-ci a les cuisses et les fesses en appui sur le châssis d’assise, et le dos en appui contre le dossier du siège, ainsi qu’éventuellement l’arrière de la tête en appui contre l’appui-tête du siège, si le siège est muni d’un appui-tête, relié au dossier.

De façon bien connue également, le dossier du siège est monté pivotant par rapport à l’assise, selon un axe sensiblement transversal de l’assise, et l’inclinaison du dossier par rapport à l’assise peut être ajustée, notamment afin de permettre à l’occupant du siège de se trouver dans la position souhaitée, quelle que soit sa morphologie.

Cependant dans les sièges de l’état de la technique, selon l’inclinaison, du dossier par rapport à l’assise, il se peut que l’occupant du siège, dans une position normale d’utilisation, se retrouve positionné sur l’assise de telle sorte que ladite partie sous-abdominale de la sangle de ceinture, une fois reçue dans lesdits éléments d’ancrage, se retrouve positionnée à distance de son bassin et vienne par exemple appuyer sur la ceinture abdominale de l’occupant. Dans un tel cas de figure, la ceinture de sécurité ne peut plus assurer correctement son rôle de maintien de l’occupant sur l’assise en cas d’impact ou de freinage brusque du véhicule, et l’occupant du siège pourrait se retrouver avec les vertèbres, ou encore les viscères de sa cavité abdominale écrasés en cas d’impact ou de freinage brusque du véhicule recevant le siège.

Problème technique

L’objectif de l’invention est donc de pallier aux inconvénients des dispositifs de l’art antérieur en proposant un siège de véhicule à la sécurité améliorée pour l’occupant, en position normale d’utilisation du siège, et notamment quelle que soit l’inclinaison du dossier par rapport à l’assise du siège.

Un autre objectif de la présente invention est de proposer une telle assise de conception simple et à faible coût de revient.

Il est proposé un siège de véhicule, comprenant :
une assise, avec :
. un ensemble d’assise avec un bord avant et un bord arrière comprenant un châssis d’assise et un châssis d’ancrage au véhicule, reliés entre eux,
. deux éléments d’ancrage de la partie sous-abdominale d’une sangle de ceinture de sécurité à un ensemble d’assise, disposés de part et d’autre de l’ensemble d’assise,
- une sangle de ceinture de sécurité comprenant une partie sous-abdominale, reliée à l’assise par l’intermédiaire de chacun des deux éléments d’ancrage de l’assise,
- un dossier de siège articulé pivotant selon un axe sensiblement transversal de l’assise, à l’assise, au niveau du bord arrière de l’ensemble d’assise.

Selon l’invention, chacun des éléments d’ancrage est monté mobile en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise, par l’intermédiaire de moyens de guidage en coulissement, les moyens de guidage en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise étant configurés de sorte que chacun desdits éléments d’ancrage est apte à coulisser le long dudit ensemble d’assise entre le bord arrière et le bord avant de l’ensemble d’assise.

Selon des caractéristiques optionnelles de l’invention, prises seules ou en combinaison :
- le siège comporte également des moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise en fonction de la modification de l’inclinaison i du dossier par rapport à l’assise, les moyens d’actionnement étant configurés de sorte que le pivotement du dossier par rapport à l’assise vers l’arrière du siège entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise vers l’avant du siège,
- lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que le pivotement du dossier par rapport à l’assise vers l’avant du siège entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise vers l’arrière du siège,
- lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que la modification de l’inclinaison i du dossier par rapport à l’assise entraîne automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise, simultanément à la modification de l’inclinaison du dossier par rapport à l’assise,
- chacun desdits éléments d’ancrage est monté mobile en translation par rapport à l’ensemble d’assise selon un axe sensiblement longitudinal de l’assise,
- l’assise comprend en outre, pour chacun des éléments d’ancrage un moyen d’entraînement configuré pour entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage par rapport à l’ensemble d’assise et faire varier la position de l’élément d’ancrage le long des moyens de guidage en coulissement,
- ledit siège comporte en outre un moyen de mesure configuré pour déterminer l’inclinaison du dossier par rapport à l’assise, relié à chacun desdits moyens d’entraînement,
- au moins un moyen d’entraînement comporte un moteur électrique avec un arbre d’entraînement, une vis sans fin étant fixée rigidement à l’arbre d’entraînement du moteur, ledit élément d’ancrage étant relié à un écrou, et ledit écrou étant configuré pour engrener avec la vis sans fin du moteur électrique afin d’entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage par rapport à l’ensemble d’assise,
- au moins un moyen d’entraînement comporte une cartouche recevant en coulissement un piston relié audit audit élément d’ancrage et dans laquelle le moyen de commande comporte un générateur de gaz, relié à ladite cartouche, configuré de sorte à assurer le remplissage de ladite cartouche afin d’exercer une pression sur le piston pour entraîner son déplacement dans ladite cartouche,
- les moyens de guidage en coulissement d’au moins un élément d’ancrage par rapport à l’ensemble d’assise comportent un premier moyen de guidage relié à l’élément d’ancrage et un deuxième moyen de guidage relié à l’ensemble d’assise, le premier moyen de guidage coopérant avec le deuxième moyen de guidage pour assurer le guidage en coulissement de l’élément d’ancrage par rapport à l’ensemble d’assise,
- le deuxième moyen de guidage est fixé sur le châssis d’assise de l’ensemble d’assise,
- le deuxième moyen de guidage est fixé sur le châssis d’ancrage de l’ensemble d’assise,
- le premier moyen de guidage comporte un doigt de guidage et le deuxième moyen de guidage comporte une rainure, ledit doigt de guidage et ladite rainure étant configurés de telle sorte que le doigt de guidage coulisse dans ladite rainure,
- le doigt de guidage est relié audit élément d’ancrage.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

montre une vue en perspective d’un siège de véhicule avec une assise selon un mode de réalisation conforme à l’invention,

Fig. 2

montre une vue de détail en perspective de l’assise du siège de la figure 1,

Fig. 3

montre une vue de gauche du siège de la figure 1,

Fig. 4

montre une vue de gauche rapprochée de l’assise du siège de la figure 1,

Fig. 5

montre une vue similaire à la figure 4, dans laquelle une partie de l’élément d’ancrage à droite de l’assise a été ôté,

Fig. 6

montre une vue de dos rapprochée du siège de la figure 1,

Fig. 7

montre une vue de droite du siège de la figure 1,

Fig. 8

montre une vue rapprochée de droite de l’assise du siège de la figure 1,

Fig. 9

montre une vue en perspective rapprochée de la gauche de l’assise du siège de la figure 1.

Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

Dans l’ensemble de la présente demande, les directions de l’espace sont définies comme suit :
- l’axe longitudinal AL de l’assise 1, représenté par exemple aux figures 1, 3 et 4 correspond à la direction de déplacement du siège recevant l’assise 1 selon l’invention, lorsque celui-ci est monté coulissant par rapport au plancher du véhicule le recevant, par l’intermédiaire d’au moins une glissière, de sorte à assurer son réglage en position par rapport au plancher du véhicule,
- l’axe transversal AT, représenté par exemple aux figures 1 et 6, correspond à l’axe de pivotement entre l’assise et le dossier du siège selon l’invention, ledit dossier étant monté pivotant par rapport à ladite assise, par l’intermédiaire d’un axe de pivotement, de sorte à permettre un réglage de l’inclinaison du dossier par rapport à l’assise.

Dans l’ensemble de la présente demande, on entend par axe sensiblement longitudinal de l’assise 1, que cet axe est sensiblement parallèle à l’axe longitudinal AL de l’assise 1 défini ci-dessus, ou qu’il n’est pas incliné d’un angle supérieur à 30° par rapport à cet axe longitudinal AL de l’assise 1 défini ci-dessus.

De même, on entend par axe sensiblement transversal de l’assise 1, que cet axe est sensiblement parallèle à l’axe transversal AT de l’assise 1 défini ci-dessus, ou qu’il n’est pas incliné d’un angle supérieur à 30° par rapport à cet axe transversal AT de l’assise 1 défini ci-dessus.

On entend également par avant du siège 100 de véhicule, la partie du véhicule, destiné à recevoir ledit siège 100, vers laquelle regarde un occupant du siège 100 en position normale d’utilisation, tandis qu’on entend par arrière du siège 100 de véhicule, la partie du véhicule, destiné à recevoir ledit siège 100, opposée à celle vers laquelle regarde un occupant du siège 100 en position normale d’utilisation.

L’invention concerne un siège 100 de véhicule, comprenant :
- une assise 1, avec :
. un ensemble d’assise 10, présentant un bord avant AV et un bord arrière AR, comprenant un châssis d’assise 11 et un châssis d’ancrage 12 au véhicule, reliés entre eux,
. deux éléments d’ancrage 2 de la partie sous-abdominale 31 d’une sangle 3 de ceinture de sécurité à l’ensemble d’assise 10, disposés de part et d’autre de l’ensemble d’assise 10,
- une sangle 3 de ceinture de sécurité comprenant une partie sous-abdominale 31, reliée à l’assise 1 par l’intermédiaire de chacun des deux éléments d’ancrage 2,
- un dossier de siège 6 articulé pivotant selon un axe A6 sensiblement transversal de l’assise 1, à l’assise 1, au niveau du bord arrière AR de l’ensemble d’assise 10.

Selon l’invention, chacun des éléments d’ancrage 2 est monté mobile en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise 10, par l’intermédiaire de moyens de guidage 4 en coulissement,

Selon l’invention, les moyens de guidage 4 en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise 10 sont configurés de sorte que ledit au moins un élément d’ancrage 2 est apte à coulisser le long dudit ensemble d’assise 10 entre le bord arrière AR et le bord avant AV de l’ensemble d’assise 10.

Ainsi, grâce à l’invention, chacun des éléments d’ancrage 2 de la partie sous-abdominale 31 d’une sangle 3 de ceinture de sécurité peut être coulissé le long de l’ensemble d’assise 10, afin que ladite partie sous-abdominale 31 de la sangle 3, une fois reçue dans ledit élément d’ancrage 2, vienne appuyer au niveau du bassin de l’occupant du siège, dans une position normale d’utilisation, et notamment au niveau des os de son bassin, quelle que soit la position de l’occupant du siège 100, et notamment de son bassin sur l’assise 1.

La sécurité de l’occupant du siège 100 est ainsi améliorée par rapport aux assises de siège de l’état de la technique, et notamment ceux dans lesquels lesdits moyens d’ancrage 2 sont fixes par rapport à l’ensemble d’assise, la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de la ceinture de sécurité, une fois reçue dans lesdits moyens d’ancrage 2, pouvant se retrouver à distance du bassin, lorsque la position du bassin de l’occupant du siège 100, dans une position normale d’utilisation du siège, varie, suite à la modification de l’inclinaison du dossier du siège par rapport à l’assise.

Comme visible sur les exemples de réalisation des figures 1 à 9, un premier élément d’ancrage 2, situé à droite de l’assise 1, soit à droite de l’occupant du siège 100, dans une position normale d’utilisation, peut comporter un cliquet de réception 21, configuré pour recevoir et assurer le maintien d’une attache de fixation de la ceinture de sécurité 3, disposée au niveau d’une extrémité de la sangle 31 de la ceinture de sécurité 3. De façon bien connue, ledit cliquet de réception 21 peut être prévu pour être actionné par l’intermédiaire d’un bouton poussoir, afin d’assurer la libération de l’attache de fixation de la ceinture de sécurité 3. Le deuxième élément d’ancrage 2, situé à gauche de l’assise 1, soit à gauche de l’occupant du siège 100, peut quant à lui comporter une boucle 22 au travers de laquelle va s’étendre ladite sangle 31, en étant apte à coulisser au travers de ladite boucle 22, afin d’assurer son guidage, et le réglage de la longueur de ladite partie sous-abdominale 31 de la sangle 3.

Comme visible sur l’exemple de réalisation de la figure 1, les éléments d’ancrage 2 peuvent être prévus disposés de part et d’autre de l’ensemble d’assise 10, de sorte à se retrouver sensiblement face à face selon un axe transversal AT de l’assise 1.

Comme visible par exemple sur l’exemple de réalisation de la figure 1, le châssis d’ancrage 12 peut être configuré de sorte à assurer l’ancrage de l’assise 1 au plancher du véhicule. Eventuellement, dans le cas d’une assise réglable en position par rapport au plancher du véhicule, le châssis d’ancrage 12 peut être monté sur une ou plusieurs glissières, configurées de sorte à autoriser le coulissement de l’assise 1 par rapport au plancher du véhicule, selon un axe longitudinal AL de l’assise 1.

Egalement, le châssis d’assise 11 peut être articulé pivotant par rapport au châssis d’ancrage 12, notamment selon un axe sensiblement transversal de l’assise 1, afin de pouvoir régler la position du châssis d’assise 11 par rapport au châssis d’ancrage 12.

Un tel siège 100 de véhicule peut notamment être un siège de véhicule automobile, mais pourrait également être un siège d’aéronef, de véhicule ferroviaire ou encore de navire.

Selon un mode de réalisation, le siège 100 comporte également des moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 en fonction de la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, les moyens d’actionnement étant configurés de sorte que le pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 vers l’arrière du siège 100 entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise 10 vers l’avant du siège 100.

Comme visible sur l’exemple de réalisation de la figure 1, l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 peut être définie comme l’inclinaison entre un plan P6 du dossier 6 au niveau duquel repose le dos de l’occupant du siège 100, dans une position normale d’utilisation, et un plan P11 du châssis d’assise, au niveau duquel reposent les jambes de l’occupant du siège 100, dans une position normale d’utilisation.

Selon les constatations de l’inventeur, la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100, par pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 vers l’arrière du siège 100, c’est-à-dire selon le sens S6 autour de l’axe A6, représenté par exemple sur l’exemple de réalisation de la figure 1, entraîne le déplacement de la position du bassin de l’occupant du siège 100, en position normale d’utilisation, vers l’avant du siège 100, notamment vers le bord avant AV de l’ensemble d’assise 10.

De ce fait, et afin d’obtenir une position de la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de ceinture de sécurité assurant un maintien, avec une sécurité améliorée, de l’occupant du siège 100, en appuyant au niveau du bassin de l’occupant du siège 100, en position normale d’utilisation, il s’avère particulièrement avantageux de déplacer la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de ceinture de sécurité, et donc les éléments d’ancrage 2, vers l’avant du siège 100, c’est-à-dire selon le sens S2 représenté par exemple sur l’exemple de réalisation de la figure 1.

Alternativement, et sans sortir du cadre de la présente invention, l’ajustement de la position des éléments d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 pourrait être mise en œuvre manuellement par l’occupant du siège 100, après réglage de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1.

Selon un mode de réalisation, lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que le pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 vers l’avant du siège 100 entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise 10 vers l’arrière du siège 100.

De la même manière que décrit ci-dessus, selon les constations de l’inventeur, la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100, par pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 vers l’avant du siège 100, c’est-à-dire selon le sens S6’ autour de l’axe A6, représenté par exemple sur l’exemple de réalisation de la figure 1, entraîne déplacement de la position du bassin de l’occupant du siège 100, en position normale d’utilisation, vers l’arrière du siège 100, notamment vers le bord arrière AR de l’ensemble d’assise 10.

De ce fait, et afin d’obtenir une position de la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de ceinture de sécurité assurant un maintien, avec une sécurité améliorée, de l’occupant du siège 100, en appuyant au niveau du bassin de l’occupant du siège 100, en position normale d’utilisation, il s’avère particulièrement avantageux de déplacer la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de ceinture de sécurité, et donc les éléments d’ancrage 2, vers l’arrière du siège 100, c’est-à-dire selon le sens S2’ représenté par exemple sur l’exemple de réalisation de la figure 1.

Avantageusement, les moyens d’actionnement de chacun desdits éléments d’ancrage 2 peuvent être configurés de sorte à assurer un coulissement synchronisé de chacun desdits éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, et notamment sur une distance égale, et notamment de façon simultanée.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 entraîne automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, simultanément à la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1.

Ainsi, grâce à cette disposition avantageuse de l’invention, on s’assure que les éléments d’ancrage 2 sont en permanence, et notamment en cas de choc ou de freinage brusque du véhicule recevant le siège 100 selon l’invention, positionnés sur l’ensemble d’assise 10 de telle sorte que la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de ceinture de sécurité, une fois reçue dans lesdits éléments d’ancrage 2, assure un maintien, à la sécurité améliorée, de l’occupant du siège 100 sur le siège 100, en venant appuyer sur son bassin, en position normale d’utilisation.

A cet effet, les moyens d’actionnement d’au moins un élément d’ancrage peuvent comprendre une pluralité de bielles articulées entre elles, l’extrémité d’une des bielles étant articulée au dossier 6 et l’extrémité d’une autre bielle étant articulée à l’un des éléments d’ancrage 2, de sorte que la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100, entraîne mécaniquement le coulissement simultané de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10, par l’intermédiaire desdits moyens de guidage 4.

Selon un mode de réalisation alternatif de l’invention, lesdits moyens d’actionnement peuvent être configurés de sorte à entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, non-simultanément à la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1.

Par exemple, lesdits moyens d’actionnement peuvent être configurés de sorte à entraîner le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, uniquement lorsque l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 dépasse une certaine valeur seuil, fixée.

Ladite valeur seuil peut être une valeur absolue, c’est-à-dire fixe au cours du temps, et indépendante de la valeur de l’inclinaison i préalablement au pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100, par exemple comprise entre 90° et 150°, de préférence entre 100° et 120°.

Ladite valeur seuil peut également être définie comme une valeur relative, c’est-à-dire variable et dépendante de la valeur de l’inclinaison i, préalablement au pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100, et correspondant à une variation de ladite inclinaison i lors du pivotement du dossier 6 par rapport à l’assise 1 du siège 100. Ladite variation de l’inclinaison i au cours de l’étape définissant ladite valeur seuil peut par exemple être comprise entre 0° et 60°, de préférence entre 10° et 30°.

Selon un autre exemple, lesdits moyens d’actionnement peuvent être configurés de sorte à entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, suite à la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, mais uniquement après qu’un choc ou un freinage brusque du véhicule recevant le siège 100 selon l’invention ait été détecté.

Ainsi, on peut minimiser les déplacements des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, par exemple afin de limiter la consommation d’énergie des moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 en fonction de la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, tout en garantissant la sécurité de l’occupant du siège 100 en cas d’impact ou de freinage brusque.

A cet effet, les moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 en fonction de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1 doit être configuré de sorte à entraîner un coulissement rapide de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10.

Un moyen de détection d’un impact ou d’un freinage brusque du véhicule recevant le siège 100 selon l’invention peut être prévu, relié auxdits moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de l’élément d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 en fonction de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 10.

Selon un mode de réalisation, chacun desdits éléments d’ancrage 2 est monté mobile en translation par rapport à l’ensemble d’assise 1 selon un axe A2 sensiblement longitudinal de l’assise 1.

Ainsi, comme visible par exemple sur les exemples de réalisation des figures 1 et 2, chacun desdits éléments d’ancrage 2 est prévu pour coulisser sensiblement suivant la direction des moyens de guidage 4, correspondant sensiblement à la direction des cuisses de l’occupant du siège 100, en position normale d’utilisation sur l’assise. Cela permet d’ajuster la position la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 de la ceinture de sécurité, dans une position normale d’utilisation, afin de s’assurer que chacun desdits éléments d’ancrage 2 soit positionné de sorte que la partie sous-abdominale 31 d’une sangle 3 de ceinture de sécurité, une fois reçue dans chacun desdits éléments d’ancrage 2, vienne appuyer au niveau du bassin sur l’occupant de l’assise 1, afin d’améliorer sa sécurité.

Comme expliqué ci-dessus, le changement d’inclinaison du dossier 6 par rapport à l’assise 1 a bien souvent pour conséquence de modifier la position la partie sous-abdominale 31 d’une sangle 3 de ceinture de sécurité par rapport au bassin de l’occupant du siège 100, et notamment, selon les constations de l’inventeur, selon un axe A2 sensiblement longitudinal de l’assise 1.

Selon un mode de réalisation, l’assise 1 comprend en outre, pour chacun des éléments d’ancrage, un moyen d’entraînement 5 configuré pour entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 et faire varier la position du moyen d’ancrage 2 le long des moyens de guidage 4 en coulissement.

Le moyen d’entraînement 5 peut comprendre un actionneur électrique, tel qu’un moteur électrique ou un vérin électrique, ou encore un actionneur pneumatique ou hydraulique.

Ainsi, l’entraînement de chacun desdits éléments d’ancrage 2 le long des moyens de guidage 4 en coulissement peut se faire de façon automatisée, sans nécessiter un effort humain, par exemple de l’occupant du siège 100. De plus, grâce à l’emploi d’un tel moyen d’entraînement 5, le positionnement du moyen d’ancrage 2 sur l’assise 10 s’avère particulièrement fiable et précis, le moyen d’entraînement 5 pouvant être actionné afin de positionner ledit élément d’ancrage 2 dans une position précise, afin que la partie sous-abdominale d’une sangle 31 de ceinture de sécurité 3, une fois reçue dans chacun desdits éléments d’ancrage 2, vienne appuyer au niveau du bassin sur l’occupant du siège 100, afin de garantir un maintien sécurisé de l’occupant sur le siège 100.

A cet effet, il peut également être prévu, au moins pour un des éléments d’ancrage 2, un capteur de position, configuré de sorte à renseigner la position de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10, et plus particulièrement la position de l’élément d’ancrage 2 par rapport aux moyens de guidage 4 en coulissement, ledit capteur pouvant être relié audit moyen d’entraînement 5, afin de piloter de façon précise le coulissement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10.

Chaque moyen d’entraînement 5 peut avantageusement être configuré de sorte à entraîner le coulissement de chacun desdits éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 entre le bord arrière AR et le bord avant AV, selon un seul sens de déplacement, et en particulier le sens S2 défini ci-dessus, vers l’avant du siège 100, ou alternativement selon deux sens de déplacement opposés, et en particulier le sens S2 et le sens S2’, définis ci-dessus, vers l’avant et vers l’arrière du siège 100.

Le moyen d’entraînement 5 du premier élément d’ancrage 2 peut être identique au moyen d’entraînement 5 du deuxième élément d’ancrage 2. Il peut alternativement être prévu un moyen d’entraînement 5 unique, commun aux deux éléments d’ancrage 2, un système de synchronisation pouvant être prévu afin de synchroniser le déplacement des deux éléments d’ancrage 2.

Selon un mode de réalisation, ledit siège 100 comporte en outre un moyen de mesure configuré pour déterminer l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, relié à chacun desdits moyens d’entraînement 5.

Ainsi, le coulissement de chacun desdits éléments d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 peut être entraîné, par l’intermédiaire de chacun des moyens d’entraînement 5, en fonction de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, détectée par ledit moyen de mesure, afin d’assurer l’entraînement automatiquement du coulissement de chacun des éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10 en fonction de la modification de l’inclinaison i du dossier 6 par rapport à l’assise 1, tel que décrit ci-dessus.

Selon un mode de réalisation, au moins un moyen d’entraînement 5 comporte un moteur électrique 52 avec un arbre d’entraînement, une vis sans fin étant fixée rigidement à l’arbre d’entraînement du moteur, ledit au moins un élément d’ancrage 2 étant relié à un écrou 53, et ledit écrou 53 étant configuré pour engrener avec la vis sans fin du moteur électrique 52 afin d’entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10.

L’emploi d’un moteur électrique 52 comme moyen d’entraînement 5 présente l’avantage d’avoir un moyen d’entraînement 5 rapide, précis et fiable, et aisément pilotable pour obtenir le positionnement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 souhaité.

Dans un tel mode de réalisation, il peut être prévu un moyen de commande électronique relié audit moteur électrique 52, afin de piloter ledit moteur électrique 52, et donc l’entraînement du coulissement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10.

Comme visible plus particulièrement sur les exemples de réalisation des figures 1 à 5, l’écrou 53 peut être relié audit élément d’ancrage 2 par l’intermédiaire d’une pièce de liaison 54, solidaire de l’élément d’ancrage 2. Une telle pièce de liaison peut par exemple comporter une portion rigide, en métal ou en plastique, et notamment au niveau dudit écrou 53. En complément, ou alternativement, ladite pièce de liaison 54 peut également comporter une portion souple S54, par exemple sous la forme d’un câble rigide ou semi-rigide, et notamment à proximité de l’élément d’ancrage 2.

Une telle portion souple S54 peut venir en appui sur un organe de guidage (non représenté), de forme sensiblement cylindrique, solidaire de l’ensemble d’assise 10, ladite portion souple S54 venant s’enrouler, au moins partiellement autour dudit organe de guidage. Selon sa position sur ledit ensemble d’assise 10, ledit organe de guidage peut mettre en tension ladite portion souple S54, et notamment vers l’arrière et vers le bas de l’assise, c’est-à-dire vers l’arrière de l’occupant de l’assise 1 et depuis le châssis d’assise 11 vers le châssis d’ancrage 12, afin de renforcer la fixation de l’élément d’ancrage 2 à l’ensemble d’assise 10, et notamment en cas d’impact ou de freinage brusque, au cours desquels, l’ensemble d’assise subit un effort important vers l’avant et vers le haut, c’est-à-dire vers l’avant de l’occupant de l’assise 1 et depuis le châssis d’ancrage 12 vers le châssis d’assise 11.

Avantageusement, ledit organe de guidage peut être prévu mobile en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise 10, par l’intermédiaire de moyens de guidage en coulissement, et notamment selon un axe sensiblement longitudinal, sensiblement parallèle audit axe A2, afin d’être positionné en permanence de façon optimale par rapport au moyen d’ancrage 2, et notamment par rapport à la liaison souple S54, solidaire du moyen d’ancrage 2, quelle que soit la position dudit moyen d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10. Un moyen d’entraînement, identique ou indépendant dudit moyen d’entraînement 5 peut également être prévu afin d’entraîner le coulissement dudit organe de guidage par rapport à l’ensemble d’assise 10.

Selon un mode de réalisation, au moins un moyen d’entraînement 5 comporte une cartouche 55 recevant en coulissement un piston relié audit au moins un élément d’ancrage 2, ledit moyen d’entraînement 5 comportant également un générateur de gaz, relié à ladite cartouche 55, configuré de sorte à assurer le remplissage de ladite cartouche 55 afin d’exercer une pression sur le piston pour entraîner son déplacement dans ladite cartouche.

L’emploi d’un tel moyen d’entraînement 5 avec une cartouche 55 et un piston permet d’obtenir un entraînement rapide du coulissement du moyen d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 pour assurer son positionnement.

Un tel moyen d’entraînement 5 peut être avantageusement employé dans un mode de réalisation de l’invention, dans lequel on souhaite entraîner le coulissement de chacun desdits éléments d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, lors d’un choc ou d’un freinage brusque du véhicule recevant le siège 100 selon l’invention.

Comme visible plus particulièrement sur les exemples de réalisation des figures 7 à 9, ledit piston peut être relié audit élément d’ancrage 2 par l’intermédiaire d’une liaison souple 56, par exemple un câble rigide ou semi-rigide. Cette liaison souple 56 peut reliée directement audit élément d’ancrage 2, ou encore à une extrémité E3 de la sangle 3 de ceinture de sécurité, notamment dans le cas où ledit élément d’ancrage 2 est une boucle 22, au travers de laquelle coulisse la partie sous-abdominale 31 de la sangle 3, comme décrit ci-dessus. Cela permet avantageusement de conserver une légère souplesse de ladite partie sous-abdominale 31 de la sangle 3, une fois reçue dans ledit élément d’ancrage 2, afin que celle-ci demeure adaptée aux dimensions de l’occupant de l’assise 10, lors du déplacement de l’élément d’ancrage 2 le long de l’ensemble d’assise 10, et également afin de limiter l’effort d’appui de ladite partie sous-abdominale 31 de la sangle 3 sur l’occupant, une fois reçue dans ledit élément d’ancrage 2.

Egalement, un organe de guidage 57, solidaire de l’ensemble d’assise 10, peut être prévu, de sorte que ladite liaison souple 56 vienne s’enrouler, au moins partiellement autour dudit organe de guidage 57. Ledit organe de guidage 57 peut par exemple comporter une poulie montée rotative autour d’un axe sensiblement transversal de l’assise 1.

Avantageusement, ledit organe de guidage 57 peut être prévu mobile en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise 10, par l’intermédiaire de moyens de guidage en coulissement, et notamment selon un axe sensiblement longitudinal, parallèle audit axe A2, afin d’être positionné en permanence de façon optimale par rapport au moyen d’ancrage 2, et notamment par rapport à la liaison souple 56, quelle que soit la position dudit moyen d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10. Un moyen d’entraînement, identique ou indépendant dudit moyen d’entraînement 5 peut également être prévu afin d’entraîner le coulissement dudit organe de guidage 57 par rapport à l’ensemble d’assise 10.

Selon un mode de réalisation, les moyens de guidage 4 en coulissement d’au moins un élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10 comportent un premier moyen de guidage 41 relié à l’élément d’ancrage 2 et un deuxième moyen de guidage 42 relié à l’ensemble d’assise 10, le premier moyen de guidage 41 coopérant avec le deuxième moyen de guidage 42 pour assurer le guidage en coulissement de l’élément d’ancrage 2 par rapport à l’ensemble d’assise 10.

Selon un mode de réalisation, le deuxième moyen de guidage 42 est fixé sur le châssis d’assise 11 de l’ensemble d’assise 10.

Selon un mode de réalisation, le deuxième moyen de guidage 42 est fixé sur le châssis d’ancrage 12 de l’ensemble d’assise 10.

Selon un mode de réalisation, le premier moyen de guidage 41 comporte un doigt de guidage 41D et le deuxième moyen de guidage 42 comporte une rainure 42R, ledit doigt de guidage 41D et ladite rainure 42R étant configurés de telle sorte que le doigt de guidage 41D coulisse dans ladite rainure 42R.

Selon un mode de réalisation, ledit doigt de guidage 41D est relié audit élément d’ancrage 2.

Comme visible sur les exemples de réalisation des figures 2 à 6, ledit doigt de guidage 41D peut par exemple être reçu sur une platine de fixation 41P, solidarisée audit élément d’ancrage 2.

Afin de faciliter la maintenance des moyens de guidage 4, ledit doigt de guidage 41D peut être fixé de façon démontable sur ladite platine de fixation 41P, par exemple par l’intermédiaire d’une vis de fixation 41V.

Alternativement, comme visible sur les exemples de réalisation des figures 7 à 9, le doigt de guidage 41D peut être reçu directement sur ledit élément d’ancrage 2.

Afin de conférer une résistance suffisante audit doigt de guidage 41D, lequel peut subir des efforts importants, par exemple en cas d’impact ou de freinage brusque, celui-ci peut être avantageusement réalisé en métal, par exemple en acier.

Egalement, comme visible sur les exemples de réalisation des figures 2 à 9, ladite rainure 42R, par exemple de forme oblongue, peut être ménagée sur une pièce de fixation 42F, reçue sur ledit ensemble d’assise 10. Afin de faciliter la maintenance des moyens de guidage 4, ladite pièce de fixation 42F peut être fixée de façon démontable sur l’ensemble d’assise 10, par exemple par l’intermédiaire de vis de fixation 42V.

Ladite rainure 42 R peut être fixée sur le châssis d’assise 11 ou sur le châssis d’ancrage 12 de l’ensemble d’assise 10.

Afin de conférer une résistance suffisante à ladite pièce de fixation 42F, la rainure 42R pouvant subir des efforts importants, par exemple en cas d’impact ou de freinage brusque, celle-ci peut être avantageusement réalisé en métal, par exemple en acier.

Egalement, afin d’empêcher le déplacement fortuit du doigt de guidage 41D dans la rainure 42R, quand ce déplacement n’est pas souhaité, il peut être prévu un élément de blocage (non représenté), positionné dans ladite rainure 42R, et configuré de sorte à assurer l’arrêt en translation du doigt de guidage 41D dans ladite rainure 42R, lorsque le coulissement de l’élément d’ancrage 2 ‘est pas souhaité. Avantageusement, cet élément de blocage peut être configuré comme un élément fusible, configuré pour se briser, afin de ne plus assurer l’arrêt en translation du doigt de guidage 41D dans la rainure 42R, lorsqu’il subit un effort dépassant un seuil déterminé, et notamment un effort correspondant à un impact ou un freinage brusque, au cours duquel le doigt de guidage 41D doit être apte à coulisser dans ladite rainure 42R.

Naturellement, d’autres modes de réalisation auraient pu être envisagés par l’Homme du métier sans pour autant sortir du cadre de l’invention définie par les revendications ci-après.

1. Assise
AL. Axe longitudinal
AT. Axe transversal
10. Ensemble d’assise
AR. Bord arrière
AV. Bord avant
11. Châssis d’assise
P10. Plan
12. Châssis d’ancrage
2. Elément d’ancrage
A2. Axe sensiblement longitudinal
S2, S2’. Sens
21. Cliquet de réception
22. Boucle
3. Sangle de ceinture de sécurité
E3. Extrémité
31. Partie sous-abdominale
4. Moyens de guidage en coulissement
41. Premier moyen de guidage
41D. Doigt de guidage
41P. Platine de fixation
41V. Vis de fixation
42. Deuxième moyen de guidage
42R. Rainure
42F. Pièce de fixation
42V. Vis de fixation
5. Moyen d’entraînement
52. Moteur électrique
53. Ecrou
54. Pièce de liaison
S54. Portion souple
55. Cartouche
56. Liaison souple
57. Organe de guidage
6. Dossier
A6. Axe sensiblement transversal
S6, S6’. Sens
P6. Plan
i. inclinaison
100. Siège

Claims

Siège (100) de véhicule comprenant :
- une assise (1), avec :
. un ensemble d’assise (10), présentant un bord avant (AV) et un bord arrière (AR), comprenant un châssis d’assise (11) et un châssis d’ancrage (12) au véhicule, reliés entre eux,
. deux éléments d’ancrage (2) de la partie sous-abdominale (31) d’une sangle (3) de ceinture de sécurité à un ensemble d’assise (10), disposés de part et d’autre de l’ensemble d’assise (10),
- une sangle (3) de ceinture de sécurité comprenant une partie sous-abdominale (31), reliée à l’assise (1) par l’intermédiaire de chacun des deux éléments d’ancrage (2)
- un dossier de siège (6) articulé pivotant selon un axe (A6) sensiblement transversal de l’assise (1), à l’assise (1), au niveau du bord arrière (AR) de l’ensemble d’assise (10),
caractérisé en ce que chacun des éléments d’ancrage (2) est monté mobile en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise (10), par l’intermédiaire de moyens de guidage (4) en coulissement, les moyens de guidage (4) en coulissement par rapport à l’ensemble d’assise (10) étant configurés de sorte que chacun desdits éléments d’ancrage (2) est apte à coulisser le long dudit ensemble d’assise (10) entre le bord arrière (AR) et le bord avant (AV) de l’ensemble d’assise (10).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 1, dans lequel le siège (100) comporte également des moyens d’actionnement configurés pour entraîner automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage (2) le long de l’ensemble d’assise (10) en fonction de la modification de l’inclinaison i du dossier (6) par rapport à l’assise (1), les moyens d’actionnement étant configurés de sorte que le pivotement du dossier (6) par rapport à l’assise (1) vers l’arrière du siège (100) entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise (10) vers l’avant du siège (100).
Siège (100) selon la revendication 2, dans lequel lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que le pivotement du dossier (6) par rapport à l’assise (1) vers l’avant du siège (100) entraîne le déplacement des éléments d’ancrage le long de l’ensemble d’assise (10) vers l’arrière du siège (100).
Siège de véhicule (100) selon la revendication 2 ou 3, dans lequel lesdits moyens d’actionnement sont configurés de sorte que la modification de l’inclinaison i du dossier (6) par rapport à l’assise (1) entraîne automatiquement le coulissement de chacun des éléments d’ancrage (2) le long de l’ensemble d’assise (10), simultanément à la modification de l’inclinaison i du dossier (6) par rapport à l’assise (1).
Siège de véhicule (100) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel chacun desdits éléments d’ancrage (2) est monté mobile en translation par rapport à l’ensemble d’assise (10) selon un axe (A2) sensiblement longitudinal de l’assise (1).
Siège de véhicule (100) selon l’une des revendications 1 à 5, comprenant en outre, pour chacun des éléments d’ancrage (2), un moyen d’entraînement (5) configuré pour entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage (2) par rapport à l’ensemble d’assise (10) et faire varier la position de l’élément d’ancrage (2) le long des moyens de guidage (4) en coulissement.
Siège (100) selon la revendication 6, prise en combinaison avec l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel ledit siège (100) comporte en outre un moyen de mesure configuré pour déterminer l’inclinaison i du dossier (6) par rapport à l’assise (1), relié à chacun desdits moyens d’entraînement (5).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 6 ou 7, dans lequel au moins un moyen d’entraînement (5) comporte un moteur électrique (52) avec un arbre d’entraînement, une vis sans fin étant fixée rigidement à l’arbre d’entraînement du moteur, ledit élément d’ancrage (2), entraîné par ledit moyen d’entraînement (5), étant relié à un écrou (53), et ledit écrou (53) étant configuré pour engrener avec la vis sans fin du moteur électrique (52) afin d’entraîner le déplacement de l’élément d’ancrage (2) par rapport à l’ensemble d’assise (10).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 6 ou 7, dans laquelle au moins un moyen d’entraînement (5) comporte une cartouche (55) recevant en coulissement un piston relié audit élément d’ancrage (2), entraîné par ledit moyen d’entraînement (5), ledit moyen d’entraînement (5) comportant également un générateur de gaz, relié à ladite cartouche (55), configuré de sorte à assurer le remplissage de ladite cartouche (55) afin d’exercer une pression sur le piston pour entraîner son déplacement dans ladite cartouche (55).
Siège (100) de véhicule selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel les moyens de guidage (4) en coulissement d’au moins un élément d’ancrage (2) par rapport à l’ensemble d’assise (10) comportent un premier moyen de guidage (41) relié à l’élément d’ancrage (2) et un deuxième moyen de guidage (42) relié à l’ensemble d’assise (10), le premier moyen de guidage (41) coopérant avec le deuxième moyen de guidage (42) pour assurer le guidage en coulissement de l’élément d’ancrage (2) par rapport à l’ensemble d’assise (10).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 10, dans lequel le deuxième moyen de guidage (42) est fixé sur le châssis d’assise (11) de l’ensemble d’assise (10).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 10, dans lequel le deuxième moyen de guidage (42) est fixé sur le châssis d’ancrage (12) de l’ensemble d’assise (10).
Siège (100) dé véhicule selon l’une des revendications 10 à 12, dans lequel le premier moyen de guidage (41) comporte un doigt de guidage (41D) et le deuxième moyen de guidage (42) comporte une rainure (42R), ledit doigt de guidage (41D) et ladite rainure (42R) étant configurés de telle sorte que le doigt de guidage (41D) coulisse dans ladite rainure (42R).
Siège (100) de véhicule selon la revendication 13, dans lequel le doigt de guidage (41D) est relié audit élément d’ancrage (2).