FR3093342A1 - Coulisse pour volet roulant ou équivalent - Google Patents

Abstract

Coulisse pour volet roulant ou équivalent. L’invention concerne une coulisse 1 pour volet roulant ou équivalent à lames articulées comportant un profilé muni d’un évidement rectiligne à section en « U » comportant un fond 3, une ouverture 9 et deux parois latérales 5 d’allure parallèle entre elles et sensiblement perpendiculaires au fond 3 délimitant une glissière 6 de guidage du tablier 2 dudit volet roulant. Cette coulisse est caractérisée en ce que les parois latérales 4, 5 de la glissière 6 sont munies de moyens de guidage des déplacements du tablier 2 se développant dans la direction de la profondeur des coulisses 1, lesdits moyens comportant des moyens d’absorption des vibrations du tablier 2 dans une direction d’allure perpendiculaire aux parois latérales 4, 5 et des moyens d’atténuation des bruits résultant desdits déplacements. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Coulisse pour volet roulant ou équivalent

La présente invention se situe dans le domaine des dispositifs d’occultation à tablier ou écran mobile, par exemple de type volet roulant, prévus pour obturer des ouvertures pratiquées dans des parois de bâtiments. Elle a notamment trait à un des composants principaux de ces dispositifs, les coulisses qui réalisent le guidage des déplacements verticaux des tabliers le long de baies équipées de fenêtres ou de portes. Plus précisément, lesdites coulissent contribuent au guidage latéral des lames composant un tablier de volet roulant, autant lors du déploiement et que du repliement de ce dernier. Par volet roulant, on entend bien entendu dans cette description les équivalents techniques incluant les volets de portes de garage, et les portes sectionnelles qui fonctionnent selon un principe très similaire. Parmi les équivalents techniques, on peut également citer les brise-soleils orientables présentant une lame plate orientable dont les extrémités latérales sont dotées d’ergots qui sont guidés dans des coulisses.

La fonction de la coulisse induit dans la plupart des cas l’existence un profilé muni d’un évidement rectiligne à section en « U » comportant un fond et deux parois latérales d’allure parallèle entre elles et sensiblement perpendiculaires au fond, délimitant de fait une glissière de guidage du tablier dudit volet.

Lors des opérations d’ouverture et de fermeture des volets, les extrémités des lames du tablier articulées entre elles glissent à l’intérieur des coulisses, ce qui nécessite évidemment l’existence d’un jeu fonctionnel autorisant un tel déplacement. Lorsque le volet est ouvert, rangé dans un caisson, les coulisses sont vides. A l’inverse, en position de fermeture au moins partielle, les coulisses sont occupées en conséquence, et des interactions entre les extrémités des lames et les parois des coulisses se produisent en de nombreuses situations.

C’est notamment le cas lorsque la surface offerte par le tablier au moins partiellement fermé est soumise à des variations de pression, par exemple sous l’effet du vent. Le tablier bouge alors transversalement, et heurte les parois latérales des glissières, générant des bruits secs qui peuvent être répétitifs et sont en tout état de cause désagréables à l’ouïe.

Le jeu transversal peut par ailleurs être la cause de bruits lors des déplacements usuels, c’est-à-dire lors des phases d’ouverture/fermeture normales des volets. Les bruits sont créés au niveau des coulisses latérales, les chocs et heurts qui les produisent générant des vibrations qui résultent notamment des débattements relatifs autorisés entre lames, débattements qui s’exercent en pratique par le jeu des contraintes générées dans le système mécanique constitué par l’ensemble tablier/coulisses au cours des déplacements relatifs qui les anime.

Les tabliers répercutent ces vibrations en amplifiant d’ailleurs au passage les bruits, le volume situé entre le tablier et la portion de baie occultée par le volet constituant à cet égard une caisse de résonnance. Ces vibrations se situent de fait dans des fréquences plutôt basses, lesquelles sont assez susceptibles d’être véhiculées par les murs, par les menuiseries équipant ouvertures dotées des volets, par les caissons de rangement des tabliers etc., dont l’impédance acoustique s’avère très généralement favorable à une telle transmission.

La solution qui semble s’imposer d’emblée pour, sinon supprimer, à tout le moins atténuer ces bruits et vibrations, semble être de diminuer la possibilité de mouvement transversal du tablier dans les coulisses. En pratique, comme il existe usuellement des joints qui séparent les parois latérales des glissières des lames du tablier, il suffirait alors d’augmenter l’épaisseur desdits joints, de manière à diminuer le jeu transversal et par conséquent les déplacements intempestifs dans cette direction.

En termes de fonctionnement de l’ensemble du volet roulant, le problème se déplace, et devient le suivant : l’épaisseur supplémentaire conférée auxdits joints est certes susceptible d’être efficace contre la propagation des bruits, mais elle a également pour effet de freiner les mouvements du tablier dans les glissières, ce qui peut s’avérer particulièrement gênant principalement à la descente du volet. Le fonctionnement normal du volet n’est plus assuré.

La solution purement mécanique consistant à jouer sur les dimensions transversales des glissières ou des joints qui les équipe n’étant pas satisfaisante, il faut tenter d’autre approches. C’est l’objectif principal de la présente invention, qui apporte d’abord une solution à la problématique générale de la génération de bruits et vibrations dans les volets roulants équipant des baies ou ouvertures de bâtiments munies de menuiseries traditionnelles. Secondairement, l’invention objet de la présente demande conduit à des améliorations notables, notamment en termes d’isolation, qui vont au-delà de la seule question de l’atténuation du bruit.

Dans le cadre d’une démarche inventive, il a été imaginé de ne pas nécessairement travailler uniquement dans la dimension transversale des coulisses, bien que cela reste un axe de réflexion et de développement, mais aussi d’explorer ce qui peut être fait, en réponse au problème posé, dans une perspective orientée vers d’autres directions dimensionnelles des coulisses, parfois en vue d’assurer secondairement d’autres fonctions.

Ainsi, l’invention, qui concerne comme mentionné auparavant une coulisse pour volet roulant ou équivalent à lames articulées comportant classiquement un profilé muni d’un évidement rectiligne à section en « U » comportant un fond, une ouverture et deux parois latérales d’allure parallèle entre elles et sensiblement perpendiculaires au fond délimitant une glissière de guidage du tablier dudit volet roulant, est telle que les parois latérales de la glissière sont munies de moyens de guidage des déplacements du tablier s’orientant dans la direction de la profondeur des coulisses, lesdits moyens comportant des moyens d’absorption des vibrations du tablier dans une direction d’allure perpendiculaire aux parois latérales et des moyens d’atténuation des bruits résultant desdits déplacements.

Les avantages qui découlent de la présente invention consistent, essentiellement, en ce qu’au travers d’un meilleur guidage et donc d’un maintien amélioré – qui est prépondérant dans la gestion des bruits – on aboutit à une meilleure qualité de confort sonore lors de l’utilisation de volets roulants classiques associés à des menuiseries implantées dans les ouvertures d’un bâtiment. La structure de l’invention permet en réalité la mise en œuvre d’une optimisation d’abord quantitative des contacts entre les lames et les coulisses. On aboutit à traiter une plus grande surface de tablier par des zones de contact potentiel avec les coulisses plus nombreuses, notamment dans la profondeur, c’est-à-dire en direction du fond. Cela améliore in fine le maintien global du tablier dans les coulisses de guidage, et cela diminue corollairement les possibilités d’excursions latérales du tablier, et donc les chocs et les vibrations.

En fait, selon une configuration propre à l’invention, les moyens de guidage comportent, sur au moins une des parois latérales entre l’ouverture et le fond de la glissière, au moins un relief présentant une souplesse élastique au moins dans une direction perpendiculaire aux parois latérales, de forme allongée dans la direction de l’axe longitudinal de la glissière et sur l’ensemble de sa longueur, dépassant dans le volume de la glissière, formant un renflement continu ou discontinu dans la direction de la longueur de la coulisse.

Il y a donc au moins une zone de contact sur chaque face, c’est-à-dire dans chaque paroi de la glissière, et ce sur la totalité ou la quasi-totalité de la longueur de la coulisse, permettant en pratique de mieux contrôler le positionnement relatif du tablier et de la coulisse, à chaque instant, en statique ou en dynamique. Les zones de contact peuvent d’ailleurs aussi être périodiques sur la longueur, comme on le verra dans la suite.

Pour optimiser la ou les zones de contact, notamment dans une perspective de réduction de bruit, sachant en sus que cela conduit aussi à faciliter les déplacements, chaque relief peut comporter, au moins au niveau de son extrémité ou chant libre, une couche ou une portion déformable élastiquement, c’est-à-dire qui revient en position initiale après sollicitation.

Ainsi, par exemple, le relief peut être formé d’un profilé secondaire indépendant de la coulisse, relié à une paroi latérale par des moyens ressort tels qu’au repos, il est en contact avec les lames, ledit profilé étant doté de butées souples interposées entre ledit profilé et ladite paroi latérale. Le profilé secondaire est de préférence en légère pression sur le tablier, au repos, de sorte qu’en cas de variations de pression sur le tablier au cours du fonctionnement, l’effort soit réparti sur lui le plus uniformément possible. En pratique, ledit profilé secondaire peut être réalisé en PVC ou en matériau commercialisé sous la marque Téflon, et les butées souples peuvent par exemple être prévues en caoutchouc ou en matériau synthétique présentant des propriétés mécaniques équivalentes.

Par ailleurs, le relief peut comme mentionné être discontinu, par exemple selon un pas correspondant au pas des lames articulées, et comporter des portions protubérantes séparées par ledit pas et centrées sur les lames en position fermée du tablier. Dans cette hypothèse, qui s’applique plutôt du côté extérieur du volet, le jeu transversal est nul lorsque le volet est complètement fermé, et le maintien du volet est par conséquent optimal. Cette discontinuité peut être mise en œuvre du côté extérieur, mais également du côté intérieur du volet. Il est même possible d’envisager cette configuration des deux côtés simultanément, en décalant les protubérances extérieures d'un demi pas par rapport à celles qui se trouvent du côté intérieur. De cette façon les éléments protubérants de calage seront toujours en contact uniquement sur les zones les plus épaisse du tablier lorsque le volet est fermé. Le déplacement du tablier n’est pas perturbé pour autant, car le jeu entre lames varie entre 0 et 5 mm environ à mesure du déplacement du tablier et les lames ne se retrouvent dès lors quasiment jamais coincées entre les protubérances.

En pratique, et selon une conception préférentielle, au moins un relief peut comporter un agencement à joint. Différentes technologies de joints sont alors possibles. Ainsi, il peut s’agir d’un joint à membrane souple dont les bordures longitudinales sont fixées à des gorges parallèles à la coulisse. Cette membrane peut par exemple être réalisée en un matériau du type de celui qui est commercialisé sous la dénomination Téflon, qui présente des propriétés intéressantes en termes de glisse, et n’est donc pas susceptible de freiner ou bloquer les déplacements du tablier dans la coulisse. Des joncs peuvent équiper lesdites bordures longitudinales de la membrane.

L’invention pouvant également être équipée d’au moins un joint à brosse, qui présente l’avantage de ne pas entraver d’une quelconque manière les déplacements relatifs tablier/coulisse.

Dans la configuration selon laquelle au moins deux joints à brosse équipent au moins une des parois latérales, les brosses peuvent présenter au moins deux longueurs distinctes, dans une direction perpendiculaire aux parois latérales, la brosse la plus longue présentant une rigidité supérieure à celle de la brosse plus courte, et son extrémité ne laissant pas de jeu transversal aux lames. La longueur des poils des brosses confère en elle-même une souplesse qui ne freine pas le tablier dans son mouvement d'ouverture et de fermeture. En revanche, lorsque le tablier est immobile les poils durs, orientés strictement perpendiculairement, bloquent du fait de leur rigidité relative tout mouvement transversal du tablier (dû aux forces du vent par exemple). La brosse la plus longue est en pratique positionnée de manière à ne laisser aucun jeu transversal en statique. Mais sa flexibilité permet de conserver un jeu de fonctionnement en dynamique lors d'un déplacement du tablier dans les coulisses.

De manière générale, les joints utilisés dans une même glissière peuvent être de différents types, être disposés sur un même côté ou non, et présenter des géométries différentes, par exemple être plus ou moins larges, selon le contexte particulier propre à l’ensemble glissière/tablier.

Dans cette perspective d’usage de joints, le relief allongé se compose par exemple d’une gorge apte à loger une première partie ou base du joint selon une liaison à coulissement, ledit joint comportant une seconde partie dépassant vers l’intérieur du volume de la glissière.

La technologie de fabrication de la glissière peut avoir des conséquences sur l’implantation des joints. Ainsi, dans l’hypothèse où la coulisse est fabriquée en matériau plastique extrudé, par exemple en PVC, le joint peut alors être coextrudé dans ladite gorge. Dans ce cas aussi, compte tenu des contraintes et possibilités offertes par ces technologies, et notamment des profilés parfois complexes, pouvant comprendre plusieurs caissons extérieurs de rigidification, la gorge peut être prévue pour se développer à l’extérieur de la glissière et, dans ce cas, présenter une ouverture débouchant dans la paroi latérale de la glissière. Les gorges se situent alors dans lesdits caissons ou chambres entourant la glissière. De tels types de gorges ne sont pas, cependant, limités à l’usage des matériaux précités.

Parmi les matériaux qui sont préférentiellement sélectionnés pour la production de telles coulisses, on trouve en effet aussi l’aluminium, qui présente des propriétés mécaniques favorables autant pour la fabrication que pour l’utilisation de ce type de produit.

La gorge permettant l’assemblage du joint peut bien entendu et alternativement se développer à l’intérieur du volume de la glissière. Ce sera notamment plus préférentiellement le cas si la coulisse est fabriquée en aluminium.

Dans les configurations présentées, il est par ailleurs notable que les coulisses de l’invention ont des avantages, ou remplissent des fonctions, qui résultent de la structure mais n’étaient pas recherchées de prime abord. Ainsi, les coulisses munies des perfectionnements de l’invention présentent par exemple une étanchéité accrue, et offre une isolation thermique meilleure que dans les configurations antérieures.

D’autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera notamment facilitée en se référant aux figures jointes, pour lesquelles :

Fig. 1 est une représentation en vue perspective schématisée d’un ensemble de volet roulant faisant apparaître le caisson relié aux coulisses latérales, et le tablier du volet en position fermée ;

Fig. 2 est une vue en coupe d’une coulisse selon l’invention réalisée en matériau plastique extrudé ; et

Fig. 3 est une représentation similaire à la figure 2 précédente se rapportant à une coulisse fabriquée en aluminium ;

Fig. 4 illustre un exemple de coulisse munie de joints à brosses de longueurs différentes ;

Fig. 5 représente une possibilité de joint à membrane ;

Fig. 6 montre une possibilité de guidage avec un profilé secondaire relié élastiquement à une paroi de la coulisse ; et

Fig. 7 illustre une configuration comportant un joint à brosse discontinu.

Tel que cela ressort des figures ci-jointes, la présente invention concerne une coulisse 1 pour tablier 2 de volet roulant, rangé dans un caisson 22 lorsque le volet est en position d’ouverture. Ainsi, comme visible par exemple dans les figures 2 et 3, une telle coulisse 1 se présente sous forme d’un profilé en « U » comportant un fond 3 d’où s’étendent, sensiblement perpendiculairement, deux parois latérales 4, 5 délimitant une glissière 6 dont l’ouverture 9 permet le passage du tablier 2. Dans la glissière 6 sont susceptibles de venir s’engager les extrémités latérales des lames 20 composant le tablier 2 du volet roulant, en vue d’assurer le guidage de ces lames 20 pendant les phases de déploiement et de repliement dudit tablier 2, en d’autres termes de fermeture et d’ouverture du volet roulant.

En pratique, l’ensemble du volet roulant et en particulier les coulisses 1 sont rapportées extérieurement sur une menuiserie de type porte ou fenêtre (non représentée) installée dans une ouverture de bâtiment. Plus particulièrement, les coulisses 1 viennent par exemple se fixer sur la face externe d’un montant du cadre dormant de ladite menuiserie, aux abords d’une baie ménagée au niveau de cette dernière.

La coulisse 1 de la figure 2, fabriquée en matériau synthétique de type PVC, prend la forme d’un profilé complexe dans lequel les parois latérales 4, 5 sont formées de caissons ou chambres creux(ses) entre lesquels se trouve la glissière 6. Les faces donnant sur la glissière 6 desdites parois latérales 4, 5 comportent des paires de gorges 7, 7’ en regard, permettant de loger une première partie de joints à brosse 8, en l’espèce une base solide dudit joint 8, dont une seconde partie en brosse dépasse dans le volume de la glissière 6, créant un relief qui s’étend en direction des lames 2 du tablier 2 lorsque le volet roulant est assemblé, c’est-à-dire lorsque le tablier 2 est présent dans l’ouverture 9 des glissières 6.

Dans la configuration représentée, le montage de la base des joints 8 dans les gorges 7, 7’ telles qu’elles sont figurées est à coulissement, permettant une insertion en effectuant un tel coulissement rectiligne de la base du joint 8 au moment du montage, lequel s’effectue bien entendu dans une direction axiale, en considérant l’’axe de la coulisse 1. Une variante non représentée, prenant avantage du mode de fabrication de telles coulisses en matériau plastique, est basée sur une fabrication par coextrusion, les joints 8 et le profilé de la coulisse 1 étant alors fabriqués simultanément en extrudant deux matériaux différents au moyen d’une même extrudeuse.

Deux paires de joints ont été représentés, mais il peut y en avoir plus, 3, voire 4 paires selon le dimensionnement de l’ensemble du volet roulant, le résultat recherché étant un meilleur maintien, lequel dépend des dimensions en jeu. Par ailleurs, les joints 8 représentés sont des joints à brosse, mais il est parfaitement possible de mettre d’autres types de joints.

D’autres matériaux sont bien entendu également utilisables, comme en témoigne la configuration faisant l’objet de la figure 3, qui montre une coulisse 1 en aluminium, dont la structure est par conséquent sensiblement différente de celle de la figure 2. Dans ce cas, il n’y a pas de structures périphériques creuses de rigidification comme dans la configuration de la figure 2, du fait des propriétés mécaniques de l’aluminium qui ne l’impose pas.

Les gorges 7, 7’ dépassent, dans cette configuration, dans le volume de la glissière 6, et les joints 8 prévus sont également, dans la version représentée, des joints à brosse. D’autres matériaux sont également possibles, dans la mesure où leurs caractéristiques notamment mécaniques ou liées à la fonction d’isolation sont adaptées à l’usage des volets roulants, selon la présente invention.

La configuration de la figure 4 comporte, sur la face latérale 4, un unique joint à brosse 8 et, sur la face latérale opposée 5, un joint à brosse 8 symétrique et formant la paire avec le précédent, et un second joint à brosse 8’ dont la brosse est beaucoup plus longue. Dans ce cas, les poils de ce second joint à brosse 8’ sont bien plus rigides ou durs que les poils des brosses des joints 8, avec une fonction qui s’exerce de manière un peu différente : la longueur implique une flexibilité telle que les déplacements des lames 20 ne sont pas obérés par la brosse longue. En statique, en revanche, c’est-à-dire lorsque le tablier 2 est immobile, les poils plus rigides restent bien perpendiculaires à la paroi 5 et bloquent tout déplacement transversal dudit tablier 2. En substance, le jeu transversal du tablier 2 est inhibé, alors que ses déplacements dans une direction orthogonale sont possibles.

De nombreuses configurations sont alors possibles, notamment pour faciliter le montage du joint à brosse 8’ muni de la brosse la plus longue. Ainsi, le joint à brosse 8’ peut être discontinu et composé de multiples brosses individualisées (non représentées) de type pinceau, distinctes les unes des autres et solidarisées au profilé par exemple par un cylindre fileté dans lequel la brosse est fixée axialement, qui est vissable dans des orifices pratiqués dans le profilé dans une paroi latérale 4, 5 ou dans une paroi parallèle à celle-ci. Le cylindre fileté peut être muni d’une tête à six pans du côté opposé à la brosse pinceau, en vue de son serrage/desserrage dans les orifices filetés du profilé.

Alternativement, le cylindre fileté peut être remplacé par une configuration à plot ou téton conique creux à l’intérieur duquel une telle brosse en pinceau est fixée, également axialement, et dont les bordures opposées au sommet du cône sont prévus pour se fixer dans un orifice circulaire par exemple pratiqué dans la paroi latérale 5, 6 d’un profilé en aluminium. Ces tétons coniques dépassent dans ce cas périodiquement du profilé, tout au long de sa longueur.

Selon une autre alternative encore, ces tétons peuvent être remplacés par des brosses allongées régulièrement espacées, de longueur atteignant quelques centimètres, nécessitant de pratiquer dans au moins une paroi latérale un orifice allongé correspondant, de type fente, pour le passage de la brosse. Le support de celle-ci peut alors être vissé en dehors de la glissière, sur la face extérieure de la paroi latérale.

C’est d’ailleurs un point commun entre les solutions qui viennent d’être évoquées : l’installation, c’est-à-dire le montage et la fixation du joint brosse, peut s’effectuer de l’extérieur de la coulisse.

En référence à la figure 5, le joint 18 est en l’espèce basé sur une membrane souple, par exemple en PVC ou en matériau de type Téflon (marque commerciale) dont les bordures longitudinales comportent des joncs 17 qui viennent coulisser dans les gorges 7, 7’. Il est à noter qu’il peut n’y avoir qu’un seul côté équipé d’un tel joint 18.

La figure 6 illustre une alternative à un joint, utilisée sur l’une des parois latérales 4, 5 de la glissière 6. En l’occurrence, un profilé 10 secondaire exerce une légère pression sur les lames 20 du tablier 2, sollicité en cela par une liaison ressort 11 dudit profilé 10 à la paroi 5. Sur la paroi opposée 4, un joint à brosse 8 est logé dans sa gorge 7, comme dans les solutions précédentes. Si une contrainte externe s’applique sur le tablier 2, y exerçant une pression, l’effort subséquent se répartit uniformément sur ce profilé 10, et non sur une seule lame 20. Des plots 19 par exemple en caoutchouc servent de butée lorsqu’a lieu un déplacement transversal du tablier 2, le contact final en butée s’en trouvant amorti.

La configuration apparaissant à la figure 7 a trait à une solution à joint 8 interrompu ou discontinu, telle qu’évoquée auparavant. Le joint à brosse 8 apparaissant au niveau de la paroi latérale 4 est continu, alors que son homologue 8’ de la paroi opposée 5 est discontinu, ce qui se traduit par l’existence de portions protubérantes 8’, en réalité des portions de brosse 8’ disposées régulièrement dans la longueur de la glissière 6 selon un pas p. Ce pas est le même que celui des lames 20, et il correspond en d’autres termes à leur largeur. Lorsque la tablier 2 est fermé, notamment, comme représenté sur la partie droite de la figure 7, le jeu transversal est nul, et le volet est bien maintenu dans la coulisse 6. Lors du déplacement du tablier 2, le jeu j entre 2 lames varie en pratique de 0 à 5 mm, et les lames 20 n’ont donc naturellement pas tendance à se retrouver coincées.

De fait, le positionnement des portions de brosses 8’ est tel qu’elles s’appliquent à l’endroit où le jeu transversal résiduel entre la lame et la paroi latérale 4, 5 est minimum. Dans la représentation de la figure 7, il s’agit du milieu de chaque lame 20 bombée, et la pression qu’elles exercent à cet endroit repousse par conséquent les zones d’articulation entre lames 20 contre la paroi latérale 5, 4 opposée. Dans une configuration alternative, on pourrait prévoir des portions de brosses 8’ placées selon la même périodicité, mais sur l’autre paroi latérale et décalées de sorte qu’elles s’appliquent aux zones d’articulation, qui représentent dans cette hypothèse le niveau le plus protubérant, mais sur l’autre face du tablier du volet.

Selon encore une autre variante présentant une forme périodique, cette fois non discontinue, la brosse peut présenter une courbe qui épouse la forme intérieure du tablier du volet roulant. Dans cette hypothèse, les brosses utilisées peuvent être légèrement plus souples, et les fonctions « occultation » et « étanchéité » sont alors particulièrement bien remplies au niveau des coulisses. L’aspect réduction de bruit est également très correctement assuré avec cette configuration.

Les différentes configurations proposées et mentionnées peuvent en pratique facilement se combiner en appliquant des solutions distinctes sur les deux parois latérales 4, 5 ou sur une même paroi, dans la profondeur, ou en regroupant certaines caractéristiques en modifiant leur géométrie (par exemple, augmentation de l’épaisseur d’un joint à brosse pour remplacer deux joints adjacents etc..). Le choix de la configuration finale dépend du contexte d’utilisation. Ainsi, il est à noter que les combinaisons possibles, nombreuses, permettent de résoudre de manière différenciée et avec une certaine finesse d’ajustement des problématiques différentes, liées à des contextes spécifiques, sachant que dans la plupart des cas, les différents types de brosses présentés ou mentionnés ont une fonction différente.

En substance, bien que l’invention ait été décrite en relation avec des formes de réalisation particulières, il est bien entendu qu’elle n’y est nullement limitée et qu’on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s’éloigner du cadre et de l’esprit de l’invention.

Claims (12)

1. Coulisse 1 pour volet roulant ou équivalent à lames articulées comportant un profilé muni d’un évidement rectiligne à section en « U » comportant un fond 3, une ouverture 9 et deux parois latérales 5 d’allure parallèle entre elles et sensiblement perpendiculaires au fond 3 délimitant une glissière 6 de guidage du tablier 2 dudit volet roulant, caractérisée en ce que les parois latérales 4, 5 de la glissière 6 sont munies de moyens de guidage des déplacements du tablier 2 se développant dans la direction de la profondeur des coulisses 1, lesdits moyens comportant des moyens d’absorption des vibrations du tablier 2 dans une direction d’allure perpendiculaire aux parois latérales 4, 5 et des moyens d’atténuation des bruits résultant desdits déplacements.
2. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les moyens de guidage comportent, sur au moins une des parois latérales 4, 5 entre l’ouverture 9 et le fond 3 de la glissière 6, au moins un relief 8, 8’, 10, 18 présentant une souplesse élastique au moins dans une direction perpendiculaire aux parois latérales 4, 5, de forme allongée dans la direction de l’axe longitudinal de la glissière 6 et sur l’ensemble de sa longueur, dépassant dans le volume de la glissière 6, formant un renflement continu ou discontinu dans la direction de la longueur.
3. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication 2, caractérisée en ce que le relief est formé d’un profilé secondaire 10 indépendant de la coulisse 6, relié à une paroi latérale 4, 5 par des moyens ressort 11 tels qu’au repos, il est en contact avec les lames 20, ledit profilé 10 étant doté de butées souples 19 interposées entre ledit profilé 10 et ladite paroi latérale 4, 5.
4. Coulisse 1 pour volet roulant selon l’une des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que le relief 8’ est discontinu selon un pas p correspondant au pas p des lames 20 articulées, et comporte des portions protubérantes séparées par ledit pas p et centrées sur les lames 20 en position fermée du tablier 2.
5. Coulisse 1 pour volet roulant selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce qu’au moins un relief comporte un agencement à joint 8.
6. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’au moins un joint 18 est à membrane souple dont les bordures longitudinales 17 sont fixées à des gorges parallèles à la coulisse 6.
7. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication 5, caractérisée en ce qu’au moins un joint 8 est un joint à brosse.
8. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’au moins deux joints à brosse 8, 8’ équipent au moins une des parois latérales 4, 5, les brosses 8, 8’ présentant au moins deux longueurs distinctes, dans une direction perpendiculaire aux parois latérales 4, 5, la brosse 8’ la plus longue présentant une rigidité supérieure à celle de la brosse 8 plus courte, et son extrémité ne laissant pas de jeu transversal aux lames 20.
9. Coulisse pour volet roulant selon l’une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que le relief allongé se compose d’une gorge 7, 7’ apte à loger une première partie ou base du joint 8, ledit joint 8 comportant une seconde partie dépassant vers l’intérieur du volume de la glissière 6.
10. Coulisse 1 pour volet roulant selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la coulisse 1 est fabriquée en matériau plastique extrudé, et en ce que le joint 8 est coextrudé dans ladite gorge 7, 7’.
11. Coulisse 1 pour volet roulant selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la coulisse 1 est en PVC.
12. Coulisse 1 pour volet roulant selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la coulisse 1 est fabriquée en aluminium.