FR3092480A1 - Bijou pourvu d’un ornement maintenu sur un support par un élément de maintien et un moyen d’assemblage - Google Patents

Abstract

Bijou pourvu d’un ornement maintenu sur un support par un élément de maintien et un moyen d’assemblage Le présent exposé concerne un bijou qui comprend un support (3), un ornement (4) disposé sur le support (3) et un élément de maintien (2) de l’ornement (4) sur le support (3). Pour maintenir l’ornement (4), il est prévu que l’élément de maintien (2) recouvre l’ornement (4) et que l’élément de maintien (2) et le support (3) comprennent chacun une surface de réception de l’ornement (4). Le bijou comprend en outre un moyen d’assemblage (1) qui relie le support (3) à l’élément de maintien (2) et maintien la surface de réception de l’ornement (4) du support (3) en contact avec la surface de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 3

Description

Bijou pourvu d’un ornement maintenu sur un support par un élément de maintien et un moyen d’assemblage

Domaine de l'invention

Le présent exposé concerne le domaine des bijoux pourvus d'un ou plusieurs ornements tels que des pierres, perles ou bois sertis sur une monture.

Etat de la technique antérieure

En bijouterie joaillerie, le sertissage (ou mise en pierre) est une technique répandue pour fixer des ornements précieux sur une monture de bijou. Ces montures sont par exemple des bagues, des bracelets, des pendentifs ou tout autre monture analogue configurée pour supporter un ornement et être portée par une personne. Cette technique est réalisée par un sertisseur qui fixe l’ornement sur la monture. Pour fixer l’ornement de façon durable sur une monture en un matériau métallique, le sertisseur ne peut ni coller l’ornement sur la monture car le risque d'une perte de l’ornement collé est trop important, ni souder l’ornement sur la monture car les ornements résistent mal aux températures élevées des opérations de soudage. Pour maintenir l’ornement sur la monture, en évitant les inconvénients du soudage ou du collage, il existe actuellement plusieurs techniques qui permettent d’obtenir chacune un rendu visuel différent pour un même bijou.

Dans ce sens, une des techniques la plus répandue est la technique du serti clos (ou cloisonné). Cette technique est considérée comme une des techniques de sertissage les plus durables puisque l’ornement est maintenu sur toute sa circonférence. Comme illustré en , dans cette technique après avoir réalisé un perçage dans la monture 10 pour former une assise 7 d'un ornement 4, l’ornement 4 est placée dans cette assise puis du métal de la monture 10 est rabattu autour de l’ornement 4 pour le maintenir sur la monture 10.

Cette technique permet de maintenir de façon durable l’ornement serti à condition d'utiliser une quantité importante de métal pour recouvrir en grande partie l’ornement avec du métal rabattu de la monture, ce qui donne un aspect massif au bijou ainsi créé. Notamment, cette technique nécessite d'utiliser un métal malléable comme de l'or, du platine ou de l'argent pour pouvoir être rabattu. La ductilité de ces métaux peut induire à terme une déformation et des usures du bijou et par conséquent augmente le risque de perdre l’ornement.

Il existe donc un besoin de proposer une technique de fixation qui soit plus durable avec un risque moins élevé de perdre un ornement ou de l'endommager et utilisant un minimum de métal pour mettre au mieux en valeur le bijou.

Pour éviter de perdre un ornement d'un bijou, les documents de l’art antérieur GB432074 et FR2839247 proposent de ménager des gorges dans les ornements et d'insérer dans ces gorges des pattes ou des rails de la monture du bijou afin de maintenir les ornements.

Ces techniques de fixation n'apportent pas une solution satisfaisante car elles nécessitent d'endommager l’ornement pour permettre sa fixation à la monture du bijou.

D'autres techniques de fixation par frettage d’un ornement sur une monture pourraient également être envisagées. Toutefois, de telles techniques de fixation, d'une part, rendent plus complexe le montage du bijou car elles nécessitent un montage à force, et d'autres part, peuvent conduire à l'endommagement de l’ornement en raison des contraintes induites lors du montage à force.

Il existe donc un besoin de fournir un bijou qui soit facilement montable avec une structure lui permettant de limiter les dommages pouvant survenir sur l’ornement lors du montage.

Pour répondre à ce besoin, des techniques de fixation utilisant une résine coulée autour d’un ornement afin de le fixer à une monture pourraient être utilisées. Toutefois, ces techniques créent une couche d’enrobage autour de l’ornement qui une fois durcie est difficilement dissociable de l’ornement. Outre cet inconvénient majeur pour le démontage et donc pour la réparabilité du bijou, l’utilisation de résines ne donne également pas satisfaction en termes de rendu visuel puisque les résines en vieillissant tendent souvent à jaunir. Par conséquent, il existe également un besoin de proposer un bijou qui soit facilement démontable pour être réparé en cas d’endommagement et qui soit apte à conserver son éclat dans la durée.

La demanderesse s’est donc fixée comme objectif de proposer une structure de bijou capable de répondre aux besoins susmentionnés.

Présentation de l'invention

Pour parvenir à cet objectif, le présent exposé propose un bijou comprenant un support, un ornement disposé sur le support et un élément de maintien de l’ornement sur le support qui recouvre l’ornement, l’élément de maintien et le support comprenant chacun une surface de réception de l’ornement, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen d’assemblage qui relie le support à l’élément de maintien et maintien la surface de réception de l’ornement du support en contact avec la surface de réception de l’ornement de l’élément de maintien.

Le moyen d’assemblage relie le support de la monture à l'ornement, ce qui rend le bijou facilement montable/démontable par assemblage/désassemblage du support, de l'élément de maintien et du moyen d’assemblage entre eux. De plus, ce moyen d’assemblage maintien durablement l'ornement en prenant l’ornement en sandwich entre la surface de réception de l’ornement de l'élément de maintien et la surface de réception de l’ornement du support, préservant ainsi l’ornement de tout dommage.

Le présent exposé propose également un bijou comprenant en outre l’un quelconque des modes de réalisation énoncés ci-dessous pris seul ou en combinaison avec un autre des modes de réalisation.

L’élément de maintien et le support peuvent comprendre chacun une surface de réception du moyen d’assemblage opposée à leur surface de réception de l’ornement respective.

La surface de réception du moyen d’assemblage de l’élément de maintien et la surface de réception du moyen d’assemblage du support reçoivent dans ce cas chacune une partie respective du moyen d’assemblage pour favoriser ainsi le maintien en position du support vis-à-vis de l’élément de maintien.

Le moyen d’assemblage peut entourer le support et l’élément de maintien.

En entourant à la fois le support et l’élément de maintien le moyen d’assemblage renforce la liaison établie entre le support et l’élément de maintien et empêche les glissements relatifs entre la surface de réception de l’ornement du support et la surface de réception de l’ornement de l’élément de maintien, ce qui permet de limiter les usures pouvant survenir entre le support et l’élément de maintien.

Le support et l’élément de maintien peuvent en outre comprendre chacun une plaque.

L’utilisation de plaque permet de faciliter la fabrication du support et de l’élément de maintien.

L’élément de maintien peut recouvrir intégralement l’ornement.

Plus particulièrement, l’élément de maintien recouvre intégralement une première partie d’extrémité de l’ornement et l’entoure au niveau de cette première partie d’extrémité, renforçant ainsi le maintien de l’ornement sur le support via l’élément de maintien.

L’ornement peut être noyé dans l’élément de maintien et le support.

Par noyé, on comprend que selon la direction longitudinale de l’ornement définie entre la première partie d’extrémité de l’ornement et une deuxième partie d’extrémité opposée de l’ornement, le support et l’élément de maintien entourent chacun l’ornement et sont en contact mutuel sans qu’un jeu ne soit ménagé dans la direction longitudinale entre la surface de réception de l’ornement de l’élément de maintien et la surface de réception de l’ornement du support.

La surface de réception de l’ornement du support et la surface de réception de l’ornement de l’élément de maintien peuvent comprendre chacune un siège de réception de l’ornement.

Chacun des sièges définit une surface d’assise pour une de la première ou de la deuxième partie d’extrémité de l’ornement.

Chaque siège de réception de l’ornement peut être tronconique.

En étant tronconique, le siège permet un centrage de l’ornement.

La première et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement peuvent former une zone de jonction en V, la première partie d’extrémité pouvant être logée dans le siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien et la deuxième partie d’extrémité pouvant être logée dans le siège de réception de l’ornement du support.

Pour améliorer le centrage, de part et d’autre de cette zone de jonction en V, dans la direction longitudinale de l’ornement, la première partie d’extrémité de l’ornement peut présenter une première forme conique et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement peut présenter une deuxième forme conique opposée, la première forme conique venant coopérer avec le siège de la surface de réception de l’élément de maintien et la deuxième forme conique venant coopérer avec le siège de la surface de réception du support.

La première partie d’extrémité de l’ornement peut être insérée par complémentarité de forme dans le siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement peut être insérée par complémentarité de forme dans le siège de réception de l’ornement du support.

Par cette complémentarité de forme, on comprend que la première partie d’extrémité de l’ornement vient s’insérer sans jeu dans le siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement vient s’insérer sans jeu dans le siège de réception de l’ornement du support, ce qui limite les usures à l’interface entre la première partie d’extrémité de l’ornement et le siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien, ainsi qu’à l’interface entre la deuxième partie d’extrémité de l’ornement et le siège de réception de l’ornement du support.

La première partie d’extrémité de l’ornement, la deuxième partie d’extrémité de l’ornement, le siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien et le siège de réception de l’ornement du support peuvent comprendre chacun une pluralité de facettes.

Les facettes de la première partie d’extrémité de l’ornement sont montées en regard des facettes du siège de réception de l’ornement de l’élément de maintien et les facettes de la deuxième partie d’extrémité de l’ornement sont montées en regard des facettes du siège de réception de l’ornement du support, ce qui permet de favoriser un blocage en rotation de l’ornement autour de sa direction longitudinale.

L’élément de maintien et/ou le support peut comprendre un matériau transparent disposé en regard de l’ornement.

Le matériau transparent peut être du quartz, du saphir, du verre ou du plastique.

Le matériau transparent est choisi pour permettre une visualisation de l’ornement par un observateur à travers l’élément de maintien et/ou à travers le support.

Le matériau transparent peut présenter un indice de réfraction qui est sensiblement égal à l’indice de réfraction de l’ornement. Ceci permet d’améliorer l’observation de l’ornement à travers le matériau transparent.

Selon le présent exposé il peut également être prévu que le bijou comprenne une monture afin de faciliter le port du bijou et de préférence, cette monture est fixée au support.

L’invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l’invention donnés à titre d’exemples non limitatifs. Cette description fait référence aux pages de figures annexées, sur lesquelles :

La représente selon vue en perspective un bijou selon l’état de la technique antérieur.

La représente selon une vue en perspective un bijou conforme au présent exposé.

La représente selon une vue en perspective éclatée du bijou conforme au présent exposé représenté en .

Les figures 4, 5 et 6 représentent selon une vue en coupe, respectivement, un premier, un deuxième et un troisième mode de réalisation d’un bijou conforme au présent exposé.

Les et 8 représentent respectivement, en vue de dessus et en vue de profil une bague dans un siège de laquelle est monté un bijou conforme au présent exposé.

Les figures 9 et 10 représente respectivement, en vue de face et de profil un collier qui maintien un bijou conforme au présent exposé.

Description détaillée d'exemples de réalisation

Un bijou conforme au présent exposé est illustré en figures 2 et 3. Ce bijou comprend un support 3, un ornement 4 disposé sur le support 3 et un élément de maintien 2 de l’ornement 4 sur le support 3 qui recouvre l’ornement 4. Pour assembler le support 3 à l’élément de maintien 2 un moyen d’assemblage 1 relie le support 3 à l’élément de maintien 2. Lors de cet assemblage, l’ornement 4 est disposé entre une surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et une surface de réception de l’ornement 4 du support 3. L’ornement 4 est ainsi pris en sandwich entre le support 3 et l’élément de maintien 2 et est maintenu en position grâce au moyen d’assemblage 1 qui maintien en contact la surface de réception de l’ornement 4 du moyen de maintien 2 et la surface de réception de l’ornement 4 du support 3.

Pour empêcher un mouvement relatif entre la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la surface de réception de l’ornement 4 du support 3, il est prévu que le moyen d’assemblage 1 présente une forme en U, la forme de U présentant une branche principale, une première branche d’extrémité à une première extrémité de la branche principale et une deuxième branche d’extrémité à une deuxième extrémité de la branche principale opposée à la première extrémité de la branche principale. Comme représenté en Figures 4 à 6, la branche principale relie entre eux le support 3 et l’élément de maintien 2, la première branche d’extrémité est en contact avec une surface de réception du moyen d’assemblage 1 de l’élément de maintien 2 et la deuxième branche est en contact avec une surface de réception du moyen d’assemblage 1 du support 3. Sur ces figures on observe également que la surface de réception du moyen d’assemblage 1 de l’élément de maintien 2 est opposée à la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la surface de réception du moyen d’assemblage 1 du support 3 est opposée à la surface de réception de l’ornement 4 du support 3. Dans cette configuration, la première branche d’extrémité forme une première butée qui empêche un mouvement relatif entre la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la surface de réception de l’ornement 4 du support 3 dans une première direction et la deuxième branche d’extrémité forme une deuxième butée qui empêche un mouvement relatif entre la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la surface de réception de l’ornement 4 du support 3 dans une deuxième direction opposée à la première direction.

Tel qu’illustré en , le moyen d’assemblage 1 présente une forme annulaire qui entoure le support 3 et l’élément de maintien 2. Le support 3 et l’élément de maintien 2 sont chacun une plaque taillée et polie en forme de disque à l’aide d’outils de joaillerie connus, et l’ornement est maintenu entre ces plaques. Toutefois, tel qu’illustré en figures 7, 8 et 9, 10, le moyen d’assemblage 1 peut présenter une autre forme qu’une forme annulaire pour entourer et assurer la liaison entre l’élément de maintien 2 et le support 3. Également, en référence aux figures 7, 8 et 9, 10, l’élément de maintien 2 et le support 3 peuvent présenter d’autres formes que des plaques, on observe en ce sens que sur ces figures ceux-ci sont des blocs taillés qui sont montés dans une monture 10 pourvue d’une assise pour les recevoir.

L’ornement 4 s’étend selon une direction longitudinale et présente dans cette direction longitudinale une première partie d’extrémité et une deuxième partie d’extrémité opposée. Dans un premier et un deuxième mode de réalisation respectivement illustrés en figures 4 et 5, l’élément de maintien 2 recouvre en partie la première partie d’extrémité de l’ornement 4, tandis que dans un troisième mode de réalisation illustré en , l’élément de maintien 2 recouvre intégralement la première partie d’extrémité de l’ornement 4. Le troisième mode de réalisation est préférentiel pour préserver l’ornement 4 de l’usure et le maintenir efficacement.

Dans ce troisième mode de réalisation, pour préserver et maintenir au mieux l’ornement 4, il est notamment prévu que l’ornement 4 soit noyé dans l’élément de maintien 2 et le support 3. Dans ce sens, le long de la direction longitudinale de l’ornement 4, le support 3 et l’élément de maintient 2 entourent l’ornement 4 et aucun jeu n’est prévu entre la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la surface de réception de l’ornement 4 du support 3 qui sont maintenues en contact.

En outre, Pour améliorer le maintien de l’ornement 4 entre l’élément de maintien 2 et le support 3, la surface de réception de l’ornement 4 du support 3 comprend un siège 3a de réception de l’ornement et la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 comprend également un siège 2a de réception de l’ornement 4. Ces sièges viennent chacun en contact avec l’ornement 4 et fournissent une assise pour l’ornement 4. Les sièges 2a et 3a sont avantageusement disposés au droit l’un de l’autre. Le siège 2a débouche sur la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et le siège 3a débouche sur la surface de réception de l’ornement 4 du support 3. Tel qu’illustré en , le siège 2a débouche aussi sur la surface de réception du moyen d’assemblage 1 de l’élément de maintien 2 de sorte à laisser libre la première partie d’extrémité de l’ornement 4. De façon analogue, il pourrait être prévu que le siège 3a débouche sur la surface de réception du moyen d’assemblage 1 du support 3 de sorte à laisser libre la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4.

Ces siège 2a, 3a de réception de l’ornement 4 sont chacun tronconiques et configurés pour recevoir et centrer une partie tronconique respective de l’ornement 4. Le siège 2a est configuré pour recevoir la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et le siège 3a est configuré pour recevoir la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4.

Pour recevoir et assoir l’ornement dans les sièges 2a et 3a, la première partie d’extrémité et la deuxième partie d’extrémité opposée de l’ornement 4 partagent le corps de l’ornement 4 en deux selon la direction longitudinale de l’ornement 4 et forment à leur interface une zone de jonction en V. La première partie d’extrémité de l’ornement 4 est logée dans le siège 2a de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 est logée dans le siège de réception de l’ornement 4 du support 3.

Le siège 2a de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et la première partie d’extrémité de l’ornement 4 sont maintenus en contact. Pour ce faire, la première partie d’extrémité de l’ornement 4 est insérée par complémentarité de forme dans le siège 2a de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2. Ainsi, la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et le siège 2a présentent une forme complémentaire et son maintenus en contact via le moyen d’assemblage 1 qui empêche un mouvement relatif entre l’élément de maintien 2 et le support 3. De façon analogue, le siège 3a de réception de l’ornement 4 de l’élément du support 3 et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 sont maintenus en contact. Pour ce faire, la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 est insérée par complémentarité de forme dans le siège 3a de réception de l’ornement 4 du support 3a. Ainsi, la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 et le siège 3a présentent une forme complémentaire afin que la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 soit insérée par complémentarité de forme dans le siège 3a de réception de l’ornement 4 du support 3. Dans cette configuration, via le moyen d’assemblage 1 qui empêche un mouvement relatif entre l’élément de maintien 2 et le support 3, d’une part, le siège 2a et la première partie d’extrémité de l’ornement 4 sont maintenus en contact, et d’autre part, le siège 3a et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 sont maintenus en contact.

Comme illustré en , la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et le siège 2a de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 comprennent chacun une pluralité de facettes. Ces facettes sont formées par usinage de la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et du siège 2a et sont usinées pour être disposées en regard les unes des autres de sorte que lorsque la première partie d’extrémité de l’ornement 4 est inséré dans le siège 2a, les facettes de la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et les facettes du siège 2a puissent être disposées en contact par complémentarité de forme. De façon analogue, la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 et le siège 3a de réception de l’ornement 4 du support 3 comprennent chacun une pluralité de facettes. Ces facettes sont formées par usinage de la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 et du siège 2a et sont usinées pour être disposées en regard les unes des autres de sorte que lorsque la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 est insérée dans le siège 3a, les facettes de la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4 et les facettes du siège 3a puissent être en contact par complémentarité de forme. De préférence, l’usinage des facettes est réalisé par découpe au laser afin d’obtenir au mieux une complémentarité de forme pour les facettes disposées en regard les unes des autres. Toutefois, l’usinage des facettes pourrait être également réalisé par d’autres méthodes de polissage ou de découpage de joaillerie artisanale.

Afin d’améliorer l’observation de l’ornement 4 à travers l’élément de maintien 2 et/ou à travers le support 3, dans un mode de réalisation préférentiel, l’élément de maintien 2 et/ou le support 3 comprend un matériau transparent disposé en regard de l’ornement 4. Ce matériau transparent est disposé pour être en contact avec la première partie d’extrémité de l’ornement 4 et/ou en contact avec la deuxième partie d’extrémité de l’ornement 4. Pour favoriser l’observation de l’ornement, le matériau transparent débouche sur la surface de réception du moyen d’assemblage 1 de l’élément de maintien 2. Il peut également être prévu que le matériau transparent débouche sur la surface de réception du moyen d’assemblage 1 du support 3. En outre, dans les modes de réalisation des figures 4 à 6 où l’ornement 4 est noyé en partie ou intégralement sur toute son étendue longitudinale dans l’élément de maintien 2 et le support 3, l’élément de maintien 2 et le support 3 sont réalisés en un matériau transparent. Toutefois, dans d’autres modes de réalisation, il pourrait être prévu que l’élément de maintien 2 et le support comprennent chacun un matériau opaque et un matériau transparent, le matériau transparent étant disposé en contact avec l’ornement 4 et traversant l’élément de maintien 2 et le support 3 entre d’une part, la surface de réception du moyen d’assemblage 1 de l’élément de maintien 2 et d’autre part, la surface de réception du moyen de maintien 1 du support 3. On comprend qu’en traversant l’élément de maintien 2 et le support 3, le matériau transparent débouche également sur la surface de réception de l’ornement 4 de l’élément de maintien 2 et sur la surface de réception de l’ornement 4 du support 3.

Ce matériau transparent peut être du quartz, du saphir, du verre ou du plastique ou tout autre matériau transparent permettant de visualiser l’ornement 4 à travers l’élément de maintien 2 et/ou le support 3.

Pour favoriser l’observation de l’ornement, il est également avantageux de choisir un matériau transparent qui présente un indice de réfraction qui est sensiblement égal à l’indice de réfraction de l’ornement 4. Par sensiblement égal on entend que l’indice de réfraction de l’ornement 4 présente une valeur qui n’est pas écartée de plus de 20% de la valeur de l’indice de réfraction du matériau transparent. De préférence, l’indice de réfraction de l’ornement présente une valeur qui n’est pas écartée de plus de 10% de la valeur de l’indice de réfraction du matériau transparent. Ceci permet de favoriser l’observation de l’ornement 4 à travers le matériau transparent en rendant le matériau transparent le plus invisible possible à l’œil de l’observateur. En particulier, avoir des indices de réfraction proches entre le matériau transparent et l’ornement 4 est particulièrement important pour le rendu visuel du bijou lorsque l’ornement 4 est noyé dans le matériau transparent.

En outre, comme illustré en figures 7 et 8, le bijou comprend préférentiellement une monture 10 fixée au support 3. Cette monture est également fixée à l’élément de maintien 2 et au moyen d’assemblage 1 qui sont chacun reliés au support 3. Comme illustré sur ces figures, cette monture 10 est une bague qui présente une assise 7 dans laquelle est montée le support 3.

Comme illustré en figures 9 et 10, cette monture 10 peut se présenter sous d’autres forme comme un collier qui est fixé au support 3 par un premier maillon 11a fixé à une première extrémité du support 3 et par un deuxième maillon 11b fixé à une deuxième extrémité du support 3, la première et la deuxième extrémité du support 3 étant opposées selon la direction longitudinale du support 3 qui s’étend perpendiculairement à la direction longitudinale de l’ornement 4.

On comprend que sans sortir du cadre de l’invention un bijou conforme au présent exposé pourrait également être monté sur d’autres montures comme par exemple un bracelet ou un pendentif ou toute monture analogue sans pour autant sortir du cadre du présent exposé.

Bien que le présent exposé ait été décrit en se référant à des modes de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces modes de réalisation sans sortir de la portée générale du présent exposé telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

Claims (9)

1. Bijou comprenant un support (3), un ornement (4) disposé sur le support (3), un élément de maintien (2) de l’ornement (4) sur le support (3) qui recouvre l’ornement (4) et un moyen d’assemblage (1) qui relie le support (3) à l’élément de maintien (2), dans lequel l’élément de maintien (2) et le support (3) comprennent chacun une surface de réception de l’ornement (4), et dans lequel le moyen d’assemblage (1) maintien la surface de réception de l’ornement (4) du support (3) en contact avec la surface de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2), caractérisé en ce que l’élément de maintien (2) et le support (3) comprennent chacun une surface de réception du moyen d’assemblage (1) opposée à leur surface de réception de l’ornement (4) respective.
2. Bijou selon la revendication 1, dans lequel le moyen d’assemblage (1) entoure le support (3).
3. Bijou selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel la surface de réception de l’ornement (4) du support (3) et la surface de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2) comprennent chacune un siège (2a, 3a) de réception de l’ornement (4).
4. Bijou selon la revendication 3, dans lequel l’ornement (4) comprend une première et une deuxième partie d’extrémité opposées, la première et la deuxième partie d’extrémité formant une zone de jonction en V, la première partie d’extrémité étant logée dans le siège (2a) de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2) et la deuxième partie d’extrémité étant logée dans le siège de réception de l’ornement (4) du support (3).
5. Bijou selon la revendication 4, dans lequel la première partie d’extrémité de l’ornement (4) est insérée par complémentarité de forme dans le siège (2a) de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2) et la deuxième partie d’extrémité de l’ornement (4) est insérée par complémentarité de forme dans le siège (3a) de réception de l’ornement (4) du support (3).
6. Bijou selon la revendication 4 ou 5, dans lequel la première partie d’extrémité de l’ornement (4), la deuxième partie d’extrémité de l’ornement (4), le siège (2a) de réception de l’ornement (4) de l’élément de maintien (2) et le siège (3a) de réception de l’ornement (4) du support (3) comprennent chacun une pluralité de facettes.
7. Bijou selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l’élément de maintien (2) et/ou le support (3) comprend un matériau transparent disposé en regard de l’ornement (4).
8. Bijou selon la revendication 7, dans lequel le matériau transparent est du quartz, du saphir, du verre ou du plastique.
9. Bijou selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant une monture fixée au support (3).