FR3091477A1 - Brosse mascara à longueur ajustable - Google Patents

Abstract

Brosse mascara à longueur ajustable La présente demande se rapporte à applicateur de produit cosmétique, notamment pour l’application de mascara sur des cils, ledit applicateur comprenant un organe d’application relié à un organe de préhension par l’intermédiaire d’une tige principale, ledit organe d’application présentant une âme dont une première extrémité, dite proximale, est fixée à la tige principale et une deuxième extrémité, opposée, dite distale, est fixée à une tige secondaire mobile en translation par rapport à la tige principale, la première extrémité et la deuxième extrémité définissant ensemble un axe longitudinal de déformation, caractérisé en ce que l’âme de l’organe d’application comporte une pluralité de cellules élastiques (C) disposées en parallèle transversalement à l’axe longitudinal d’élongation, formant un niveau d'élasticité (N), et l’âme comportant une pluralité de niveaux d'élasticité( ... , N-1, N, N+1, ... ) superposés le long dudit axe longitudinal (X). Figure pour l’abrégé : Fig. 3

Description

Description

Titre de l'invention : Brosse mascara à longueur ajustable

[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif d’application d’un produit cosmétique sur les cils ou les sourcils, notamment un produit de maquillage ou de soin, par exemple du mascara, ainsi qu’aux dispositifs de conditionnement et d’application correspondants.

[0002] Par « produit cosmétique », on entend tout produit tel que défini dans le règlement (CE) N° 1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques. Ainsi, un produit cosmétique est généralement défini comme étant une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec des parties superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux et capillaire, ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles.

[0003] Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les cils. Il peut notamment s’agir d’une composition de maquillage des cils, d’une base de maquillage des cils (ou « base coat »), d’une composition à appliquer sur un mascara (ou « topcoat »), ou bien encore une composition de traitement cosmétique des cils.

[0004] Le produit est avantageusement non liquide, par exemple de consistance pâteuse, notamment de viscosité supérieure à 5 poises, mieux à 250 poises.

[0005] La mesure de la viscosité peut être effectuée à 1 atmosphère et à 25 °C, à l’aide d’un viscosimètre rotatif CONTRAVES TV équipé d’un mobile MS-r2, MS-r3, MS-r4 ou MS-r5 à la fréquence de 60 Hz, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la composition.

[0006] Le mascara est plus particulièrement destiné aux cils d’êtres humains, mais également aux faux-cils.

[0007] L’application de mascara vise en particulier à augmenter l’intensité du regard, notamment à travers une augmentation plus ou moins importante du volume des cils. Le principe consiste à déposer une quantité voulue de matière sur les cils de manière à obtenir cet effet volumateur.

[0008] Le produit cosmétique est appliqué au moyen d’un applicateur. On connaît de nombreux applicateurs de produit cosmétique destinés à permettre l’application dudit produit sur des fibres kératiniques, en particulier de mascara sur des cils.

[0009] De manière générale, un applicateur comprend un organe d’application relié à un organe de préhension par l’intermédiaire d’une tige réalisée dans un matériau thermoplastique rigide. Généralement la tige est rectiligne.

[0010] L’organe d’application définit une surface d’application et présente un corps principal ou âme, généralement allongé, pouvant porter des éléments d’application s’étendant en saillie depuis ladite âme. De préférence, les éléments d’application s’étendent selon une direction générale sensiblement normale à l’âme (en particulier radiale).

[0011] Lors de l’application, l’organe d’application est chargé en produit cosmétique et amené en contact avec les fibres afin de permettre la dépose du produit sur lesdites fibres. Les éléments d’application, espacés les uns des autres, forment des zones de réservoir de produit cosmétique. Ils permettent également de séparer/peigner les fibres kératiniques visées.

[0012] L’applicateur est généralement destiné à être utilisé avec un réservoir contenant le produit cosmétique à appliquer et dont un bord libre délimite une ouverture. L’organe d’application est introduit à travers l’ouverture à l’intérieur du réservoir où il se charge de produit cosmétique avant d’être extrait dudit réservoir pour procéder à l’application. Classiquement, l’organe de préhension sert également de capuchon apte à fermer le réservoir.

[0013] La longueur de l’organe d’application est naturellement adaptée à la longueur de la zone à maquiller. De manière standard, on connaît ainsi des organes d’applications présentant des longueurs de 26, 32 ou 42 mm.

[0014] On connaît toutefois des organes d’application dits ajustables dont la forme, et en particulier la longueur, peut être modifiée et adaptée par l’utilisatrice. Les documents US3998235, US4446880, US20122012131 et US2017172285 décrivent de tels organes d’application à longueur ajustable.

[0015] De manière générale et connue en soit, de tels applicateurs comprennent une tige principale creuse à l’intérieur de laquelle est disposée une tige secondaire mobile en translation selon une direction sensiblement longitudinale de la tige principale. L’organe d’application se présente sous la forme d’un manchon dont une première extrémité est fixée solidaire d’une extrémité de la tige principale et une deuxième extrémité opposée est fixée solidaire d’une extrémité de la tige secondaire mobile.

[0016] Ainsi, en rétractant ou déployant la tige secondaire par rapport à l’extrémité correspondante de la tige principale, le manchon formant organe d’application se contracte ou s’étire, variant ainsi de longueur. L’organe de préhension intègre un système permettant d’ajuster ainsi la longueur de déploiement de la tige secondaire par rapport à la tige principale. Pour une description générale plus précise des mécanismes, on pourra se reporter aux documents précités inclus par référence.

[0017] Afin de rendre l’organe d’application aisément compressible et étirable, ce dernier est généralement réalisé dans un matériau thermoplastique élastomère. Par matériaux thermoplastiques élastomères on entend de manière générale les polymères ou mélange de polymères qui présentent, à la température de service, des propriétés similaires à celles du caoutchouc vulcanisé. Ces propriétés disparaissent à la température de mise en œuvre, rendant possible une mise en œuvre ultérieure, mais réapparaissent lorsque le matériau revient à la température de service (cf. norme ISO 18064:2014). Pour des informations générales sur les matériaux thermoplastiques élastomères, on pourra notamment se référer au guide des Techniques de l’ingénieur, Traité Plastiques et Composites, AM 3 400 par Michel Biron publié le 10 juillet 2000. Le matériau thermoplastique utilisé peut être, par exemple, du SEBS (Styrène-Ethylène / ButylèneStyrène), un silicone, du butyle, de l’EPDM (Ethylène Propylène Diène Monomère), un nitrile, un élastomère thermoplastique (TPE), un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle, mais aussi une polyoléfine telle que du polyéthylène (PE) ou polypropylène (PP), du PVC, du PS, du PET, du POM, du PA ou du PMMA. On peut notamment utiliser les matériaux connus commercialement sous les marques Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, cette liste n’étant pas limitative.

[0018] Par ailleurs, l’organe d’application est également généralement réalisé sous la forme d’un soufflet présentant une alternance de crêtes et de creux selon une direction longitudinale dudit l’organe d’application correspondant à sa direction d’étirage / compression. Les crêtes peuvent éventuellement porter des éléments d’application tels que des dents ou picots ou peuvent constituer elles-mêmes lesdits éléments d’application, les creux constituants des réservoirs de produits cosmétiques.

[0019] Ce type d’organe d’application à structure soufflet présentant des ondulations longitudinales n’est pas optimum pour plusieurs raisons et il existe un besoin pour une structure d’organe d’application permettant une application optimisée.

[0020] Tout d’abord, lors d’un mouvement de raccourcissement ou d’élongation de l’organe d’application, la distance radiale des creux et crêtes par rapport à l’axe longitudinal central dudit organe d’application peut varier de manière importante. Une telle variation de distance radiale entre plusieurs configurations aura un impact sur le résultat maquillage. Par ailleurs, le changement de distance radiale aura également un impact important sur l’intensité de l’essorage de l’organe d’application lorsqu’il sera extrait du réservoir après chargement et passera à travers un organe d’essorage dont la force d’essuyage est fortement dépendante du diamètre de l’organe d’application par rapport à la section de passage à travers l’essoreur.

[0021] On pourra également noter que dans le cas d’une structure en soufflet, le volume disponible entre deux crêtes varie également fortement entre la configuration comprimée et une configuration étirée. Il s’ensuit que la quantité de mascara prélevée peut varier également de manière très importante entre les différentes configurations, ce qui n’est pas nécessairement souhaitable.

[0022] On connaît également des structures étirables / rétractables de type ressort comme illustrées dans le document US3998235. Une telle configuration permet de résoudre le problème de variation de la distance radiale des éléments d’application. Cependant, une telle configuration présente une surface disponible à l’implantation d’éléments d’application en saillie relativement faible. En particulier, en configuration étirée, la densité d’éléments d’application en saillie peut devenir particulièrement faible et irrégulière le long de l’axe longitudinal.

[0023] Il existe donc un besoin pour une structure d’organe d’application étirable/compressible permettant de disposer d’une surface d’implantation importante tout en résolvant les problématiques mentionnées ci-dessus.

[0024] Pour ce faire, la présente demande propose un applicateur de produit cosmétique, en particulier sur des fibres kératiniques, et notamment pour l’application de mascara sur des cils, ledit applicateur comprenant un organe d’application relié à un organe de préhension par l’intermédiaire d’une tige principale, ledit organe d’application présentant une âme dont une première extrémité, dite proximale, est fixée à la tige principale et une deuxième extrémité, opposée, dite distale, est fixée à une tige secondaire mobile en translation par rapport à la tige principale, la première extrémité et la deuxième extrémité définissant ensemble un axe longitudinal de déformation. Par « axe de déformation », on entend l’axe d’élongation et/ou de raccourcissement.

[0025] Conformément à l’invention, l’âme de l’organe d’application comporte une pluralité de cellules élastiques disposées en parallèle transversalement à l’axe longitudinal de déformation, formant un niveau d'élasticité, et ledit organe élastique comportant une pluralité de niveaux d'élasticité (.. , N-l, N, N+l,... ) superposés le long dudit axe longitudinal (X).

[0026] Plus précisément, l’organe d’application est réalisé à partir d’un ressort similaire à celui décrit dans les documents FR2956649A1 et WO2018126397, ressort notamment utilisé pour actionner une pompe. Il est en effet apparu de manière surprenante qu’un tel ressort pouvait être utilisé pour réaliser un applicateur allongeable/rétractable.

[0027] Bien que les documents précités visent un ressort cylindrique, une telle configuration peut également être utilisée pour un organe d’application sensiblement plan, notamment pour la réalisation d’un peigne ou d’une brosse plane allongeable/rétractable. Bien évidemment, l’organe d’application peut conserver une structure cylindrique de manière à réaliser une brosse de maquillage et en particulier une brosse mascara de révolution, les cellules élastiques étant alors disposées autour de l’axe de déformation.

[0028] Ainsi, en utilisant une telle structure pour réaliser l’âme de l’organe d’application, on dispose d’une surface d’implantation de picots et autres éléments d’application bien plus importante. Par ailleurs, l’écartement radial par rapport à l’axe de déformation ne varie pas selon la longueur de l’organe d’application. La charge de l’applicateur en produit cosmétique reste également optimisée.

[0029] Préférentiellement, le niveau d'élasticité (N) comporte une bande transversale ondulée supérieure à ondulations multiples et une bande transversale ondulée inférieure à ondulations multiples, disposées l'une par rapport à l'autre de telle sorte que lesdites bandes transversales ondulées supérieure et inférieure sont en contact en plusieurs points de contact (P) répartis le long des bandes transversales, une cellule élastique (C) étant définie entre deux points de contact (P) adjacents dudit niveau d'élasticité (N). Par « supérieure » et « inférieure » en entend le positionnement selon l’axe de déformation depuis l’extrémité proximale (bas) vers l’extrémité distale (haut).

[0030] Selon un mode particulier de réalisation, la bande transversale ondulée supérieure d'un niveau d'élasticité (N) forme la bande transversale ondulée inférieure du niveau d'élasticité disposé directement au-dessus (N+l), et la bande transversale ondulée inférieure dudit niveau d'élasticité (N) forme la bande transversale ondulée supérieure du niveau d'élasticité disposé directement en-dessous (N-l).

[0031] Selon un mode de réalisation préféré, lequel les points de contact d'un niveau d'élasticité (N) sont décalés par rapport aux points de contact des niveaux d'élasticité directement au-dessus (N+l) et directement en-dessous (N-l), un point de contact du niveau d'élasticité (N) étant en particulier disposé au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement au-dessus (N+l) et au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement en-dessous (N-l).

[0032] De manière préférentielle, les bandes transversales ondulées présentent des ondulations linéaires. Plus précisément, les cellules d’élasticité présentent une forme en losange déformable. Le ressort comprend ainsi généralement d’un ensemble de parallélogrammes déformables.

[0033] Préférentiellement, une surface intérieure de l’âme, c’est-à-dire opposée à une surface d’application portant les éventuels éléments d’application et destinée à entrer en contact avec la surface corporelle à maquiller, est en contact glissant, de préférence étance, avec une surface externe correspondante de la tige secondaire. Cela limite la possibilité pour le produit mascara de venir notamment encrasser la tige secondaire. Idéalement, la tige secondaire sera également en contact glissant étanche avec la tige principale.

[0034] Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, l’âme forme un manchon, les bandes transversales étant des anneaux.

[0035] De manière avantageuse, l’âme porte un ensemble d’éléments d’application en saillie, du type picots ou dents, s’étendant de préférence selon une direction sensiblement normale à l’âme. Préférentiellement, au moins une partie des éléments d’application en saillie sont situés sur au moins une partie des points de contacts des bandes transversales ondulées.

[0036] L’âme est préférentiellement réalisée dans un matériau thermoplastique, en particulier un matériau thermoplastique élastomère. L’organe d’application pourra notamment être réalisé d’une seule pièce par injection-moulage.

[0037] Classiquement, l’organe de préhension comprend un élément de commande du déplacement de la tige secondaire par rapport à la tige principale, cet élément de commande étant préférentiellement mobile en translation. Il pourra avantageusement s’agir d’un doigtier coulissant à crans, l’utilisateur pouvant aisément déplacer le doigtier avec un seul doigt tout en utilisant l’applicateur. En effet, les éléments de commande rotatifs tels que décrit dans le document US2012012131A1 nécessite les deux mains de l’utilisateur pour tourner l’élément de commande.

[0038] La présente demande se rapporte également à un ensemble de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique, notamment un mascara, comprenant, d’une part, un applicateur selon l’invention, et d’autre part, un récipient destiné à contenir ledit produit cosmétique et dont un bord libre délimite une ouverture, ladite ouverture étant préférentiellement équipée d’un dispositif d’essorage, l’applicateur étant mobile entre une configuration de prélèvement dans laquelle l’organe d’application est situé à l’intérieur du récipient et est apte à être chargé en produit cosmétique et une configuration d’application dans laquelle l’organe d’application est extrait du récipient et apte à être mis en contact avec la surface corporelle à maquiller.

[0039] Avantageusement, l’applicateur comprend un organe de préhension formant également un bouchon apte à fermer de manière amovible le récipient, l’organe d’application étant situé à l’intérieur du réservoir lorsque le bouchon est en position de fermeture

[0040] L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui suit accompagnée d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : [fig.l] est une représentation schématique d’un applicateur selon l’invention comprenant un organe d’application en configuration allongée,

[fig-2] est une représentation schématique de l’applicateur de la figure 1, dont l’organe d’application est en configuration raccourcie, [fig-3] est une vue agrandie de la structure de l’organe d’application des figures 1 et 2. [0041] Comme représenté sur les figures 1 et 2, un applicateur 1 selon l’invention comprenant un organe de préhension 10 et un organe d’application 20 relié par l’intermédiaire d’une tige principale 30 réalisée en matériau thermoplastique. La tige principale 30 est rectiligne.

[0042] Cet applicateur 1 est destiné à être notamment utilisé dans un ensemble de conditionnement et d’application avec un récipient destiné à contenir le produit cosmétique à appliquer, par exemple un mascara. Classiquement, le récipient possède un bord supérieur libre formant un col délimitant une ouverture. Un dispositif d’essorage est disposé à l’intérieur du col.

[0043] L’organe de préhension 10 forme un bouchon apte à fermer de manière amovible le récipient, l’organe d’application 20 étant situé à l’intérieur du réservoir lorsque le bouchon est en position de fermeture. Pour ce faire, l’organe de préhension 10 présente un taraudage intérieur apte à coopérer avec un filetage externe du col.

[0044] La tige principale 30 est rectiligne et creuse. La tige principale 30 abrite une tige secondaire montée mobile en translation à l’intérieur de la tige principale 30 et apte à venir en saillie de ladite tige principale 30 à une extrémité ouverte de cette dernière avec une longueur plus ou moins importante selon son coulissement.

[0045] L’allongement ou la rétractation de la tige secondaire à l’intérieur de la tige principale 30, se fait au moyen d’un élément de commande 11 de l’organe de préhension 10. La commande s’effectue par translation selon une direction sensiblement longitudinale de la tige principale 30 de l’élément de commande 11 se présentant sous la forme d’un doigtier coulissant. L’élément de commande 11 peut être maintenu dans différentes positions correspondant à différentes positions d’allongement de la tige secondaire à l’extérieur de la tige principale 30 à l’aide de crans de blocage.

[0046] Conformément à la présente demande, l’organe d’application 20 présente une âme 21 formant un manchon, dont une première extrémité 22, dite proximale, est fixée à la tige principale 30, et une deuxième extrémité 23 opposée, dite distale, est fixée à la tige secondaire 31 mobile en translation par rapport à la tige principale 30. La première extrémité 22et la deuxième extrémité 23 définissent ensemble un axe longitudinal de déformation selon lequel l’organe d’application 20 est apte à s’allonger ou se raccourcir en fonction du déplacement de la tige secondaire par rapport à la tige principale 30.

[0047] En particulier, la première extrémité 22, proximale, est fixée à l’extrémité de la tige principale 30 opposée à l’organe de préhension. La deuxième extrémité 23, distale, est fixée à une extrémité libre de la tige secondaire 31.

[0048] Les dimensions de la tige principale 30, de la tige secondaire 31 et du manchon formant l’âme 21 de l’organe d’application 20 sont déterminées de manière à assurer un contact glissant étanche entre ces éléments de manière à éviter au maximum tout encrassement des pièces coulissantes les unes par rapport aux autres.

[0049] Comme exposé précédemment, l’âme 21 de l’organe d’application 20 a généralement la structure de l’élément élastique décrit pour une pompe dans le document FR2956649A1 dont la description est intégrée par référence.

[0050] Plus précisément, l’âme 21 est réalisée par injection moulage d’un matériau thermoplastique élastomère tel que le SEBS ou l’Hytrel® et comporte une comporte une pluralité de cellules élastiques (C) disposées en parallèle autour de l’axe longitudinal de déformation (X). Les cellules élastiques forment une niveau d’élasticité (N), l’âme 21 comportant une pluralité de niveaux d'élasticité(... , N-l, N, N+l,... ) superposés le long dudit axe longitudinal de déformation (X).

[0051] Chaque niveau d’élasticité (N) comporte un anneau ondulé supérieur 25 à ondulations multiples et un anneau ondulé inférieur 26 à ondulations multiples, disposés l'une par rapport à l'autre de telle sorte que lesdits anneaux ondulés supérieur et inférieur 25, 26 sont en contact en plusieurs points de contact (P) autour de l’axe longitudinal de déformation (X), une cellule élastique (C) étant définie entre deux points de contact (P) adjacents dudit niveau d'élasticité (N).

[0052] Par ailleurs, les anneaux ondulés supérieurs 25 d'un niveau d'élasticité (N) forment les anneaux ondulés inférieur 26 du niveau d'élasticité disposé directement au-dessus (N+l), et réciproquement.

[0053] Les points de contact (P) sont décalés par rapport aux points de contact des niveaux d'élasticité directement au-dessus (N+l) et directement en-dessous (N-l), un point de contact du niveau d'élasticité (N) étant en particulier disposé au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement au-dessus (N+l) et au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement en-dessous (N-l).

[0054] Ainsi les cellules d’élasticité sont des ouvertures en losange disposées globalement en quinconce le long et autour de l’axe longitudinal de déformation, les cellules formant des parallélogrammes déformables permettant la compressibilité et/ou l’élongation de l’âme 21 et par voie de conséquence de l’organe d’application.

[0055] De manière additionnelles, l’organe d’application 20 comprend un ensemble d’éléments d’application 28 s’étendant radialement depuis l’âme. Les éléments d’application 28 additionnels se présentent notamment sous la forme de picots ou dents, de forme effilées, sensiblement coniques. Préférentiellement, les éléments d’applications 28 additionnels sont intégralement moulés avec l’âme 23. Comme représentés, les éléments d’application 28 additionnels sont situés sur les points de contacts (P) des anneaux ondulés.

[0056] L’allongement ou la rétractation de l’organe d’application 20 est commandé par un élément de commande 11 appartenant à l’organe de préhension. En l’espèce, l’élément de commande 11 se présente sous la forme d’un doigtier latéral apte à coulisser selon une direction longitudinale de l’organe de préhension et de la tige principal 30. L’élément de commande 11 présente une surface texturée formant grip.

[0057] L’utilisatrice modifie la longueur en utilisant un doigt, notamment son pouce, pour déplacer l’élément de commande 11. Lorsque l’utilisatrice remonte l’élément de commande 60 et l’éloigne de la tige principale, la tige secondaire se déplace en translation à l’intérieur de ladite tige principale dans le même sens, ce qui raccourcit la distance entre l’extrémité de la tige principale et l’extrémité de la tige secondaire et la contraction de l’organe d’application. Inversement, lorsque l’utilisateur pousse sur l’élément de commande 11 pour le déplacer vers la tige principale, la tige secondaire se déplace en translation dans le même sens et sort encore plus de la tige principale. L’extrémité de la tige principale et l’extrémité de la tige secondaire s’éloigne, ce qui allonge l’organe d’application. L’élément de commande 11, et la tige secondaire, peuvent être bloqué en position par un système de crans. Plusieurs positions, et notamment une pluralité de positions intermédiaires peuvent être prévues.

[0058] Bien évidemment, d’autres systèmes de commande, notamment tels que ceux décrits dans les documents cités, sont envisageables.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Applicateur (1) de produit cosmétique, en particulier sur des fibres kératiniques, et notamment pour l’application de mascara sur des cils, ledit applicateur comprenant un organe d’application (20) relié à un organe de préhension (10) par l’intermédiaire d’une tige principale (30), ledit organe d’application présentant une âme (21) dont une première extrémité (22), dite proximale, est fixée à la tige principale et une deuxième extrémité (23), opposée, dite distale, est fixée à une tige secondaire mobile en translation par rapport à la tige principale, la première extrémité et la deuxième extrémité définissant ensemble un axe longitudinal de déformation (X), caractérisé en ce que l’âme de l’organe d’application comporte une pluralité de cellules élastiques (C) disposées en parallèle transversalement à l’axe longitudinal de déformation, formant un niveau d'élasticité (N), et l’âme comportant une pluralité de niveaux d'élasticité(... , N-l, N, N+l,... ) superposés le long dudit axe longitudinal (X). [Revendication 2] Applicateur (1) selon la revendication 1, dans lequel un niveau d'élasticité (N) comporte une bande transversale ondulée supérieure (25) à ondulations multiples et une bande transversale ondulée inférieure (26) à ondulations multiples, disposées l'une par rapport à l'autre de telle sorte que lesdites bandes transversales ondulées supérieure et inférieure sont en contact en plusieurs points de contact (P) répartis le long des bandes transversales, une cellule élastique (C) étant définie entre deux points de contact (P) adjacents dudit niveau d'élasticité (N). [Revendication 3] Applicateur (1) selon la revendication 2 dans lequel la bande transversale ondulée supérieure (25) d'un niveau d'élasticité (N) forme la bande transversale ondulée inférieure (26) du niveau d'élasticité disposé directement au-dessus (N+l), et la bande transversale ondulée inférieure dudit niveau d'élasticité (N) forme la bande transversale ondulée supérieure du niveau d'élasticité disposé directement en-dessous (N-l). [Revendication 4] Applicateur (1) selon la revendication 3, dans lequel les points de contact (P) d'un niveau d'élasticité (N) sont décalés par rapport aux points de contact des niveaux d'élasticité directement au-dessus (N+l) et directement en-dessous (N-l), un point de contact du niveau d'élasticité (N) étant en particulier disposé au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement au-dessus (N+l) et au milieu de deux points de contact du niveau d'élasticité directement en-dessous (N-l).

   [Revendication 5] Applicateur (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les bandes transversales ondulées (25, 26) présentent des ondulations linéaires. [Revendication 6] Applicateur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que Pâme (21) forme un manchon, les bandes transversales (25, 26) étant des anneaux. [Revendication 7] Applicateur (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’âme (21) porte un ensemble d’éléments d’application (28) en saillie, du type picots ou dents, s’étendant de préférence selon une direction sensiblement normale à l’âme. [Revendication 8] Applicateur (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu’au moins une partie des éléments d’application (28) en saillie sont situés sur au moins une partie des points de contacts (P) des bandes transversales ondulées (25, 26). [Revendication 9] Applicateur (1) de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le manchon (21) est réalisé dans un matériau thermoplastique, en particulier un matériau thermoplastique élastomère. [Revendication 10] Applicateur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’organe de préhension (10) comprend un élément de commande (11) du déplacement de la tige secondaire par rapport à la tige principale (30), cet élément de commande étant préférentiellement mobile en translation. [Revendication 11] Ensemble de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique (P), notamment un mascara, comprenant, d’une part, un applicateur (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, et d’autre part, un récipient destiné à contenir ledit produit cosmétique et dont un bord libre délimite une ouverture, ladite ouverture étant préférentiellement équipée d’un dispositif d’essorage. [Revendication 12] Ensemble de conditionnement et d’application selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’applicateur (1) comprend un organe de préhension (10) formant également un bouchon apte à fermer de manière amovible le récipient, un organe d’application (20) étant situé à l’intérieur du réservoir lorsque le bouchon est en position de fermeture

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