FR3089502A1 - Emballage de type caisse américaine à fond automatique - Google Patents

Abstract

Emballage de type caisse américaine à fond automatique ou semi-automatique L'invention concerne un emballage (200) comprenant un élément de couvercle (211-214, 310-312) et un élément en matériau semi-rigide, comme le carton ou le carton ondulé, comprenant au moins trois parois (201-204) articulées les unes aux autres par des lignes de pliure (215-217) opposées entre elles, ces parois formant ceinture, et, pour chaque paroi parmi au moins trois de ces parois, un rabat inférieur (221-224) articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante (271-274) dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un (221, 223) desdits rabats inférieurs définissant une ligne oblique (263, 264) par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, destiné à être solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur,caractérisé en ce queau moins un rabat inférieur (221, 223) définit une prédécoupe (263, 264) séparant ledit rabat inférieur en une première partie de rabat destinée à être directement solidarisée à un rabat adjacent (222, 224) audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat destinée à être solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie. Figure pour l’abrégé : FIG 2

Description

Description

Titre de l'invention : Emballage de type caisse américaine à fond automatique

[0001] L’invention concerne un emballage comprenant un élément en un matériau semirigide, tel que le carton ou carton ondulé, avec une ceinture de parois articulées les unes par rapport aux autres et un fond automatique.

[0002] Un emballage de type caisse américaine comprend des parois articulées les unes aux autres par des lignes de pliure parallèles entre elles de sorte que ces parois forment une ceinture. A chaque paroi est articulée un rabat inférieur, et éventuellement un rabat supérieur. Les rabats inférieurs coopèrent entre eux ou sont fixés les uns aux autres, par exemple par collage ou au moyen de rubans adhésifs, de façon à former le fond de l’emballage.

[0003] Par ailleurs, on connaît aussi les caisses américaines à fond automatique, avantageuses en ce sens qu’elles peuvent être mises en volume relativement facilement.

[0004] Lors de la mise en volume de l’emballage, les rabats viennent automatiquement se placer de façon à former le fond, sans intervention manuelle dédiée. Classiquement, deux des quatre rabats, non adjacents, comportent des lignes de pliure obliques par rapport aux lignes de pliure articulant ces rabats aux parois attenantes. Préalablement au pré-assemblage, les rabats sont repliés contre les parois attenantes, et pour ces deux rabats, on replie un coin de ce rabat par rotation autour de la ligne de pliure correspondante. Du matériau adhésif est déposé, de sorte que les parois sont repliées (par rotation autour de deux lignes de pliure articulant les parois entre elles) et jonctionnées, les deux coins de rabats repliés viennent se solidariser à deux rabats adjacents respectifs.

[0005] Ainsi, lorsque la caisse est mise en volume, les rabats sont entraînés en mouvement et se dressent relativement aux parois. Deux des rabats définissent des chevauchements verrouillant le fond lorsque les rabats sont complètement déployés.

[0006] La demanderesse a souhaité concevoir un emballage conciliant rapidité de mise en volume et expérience utilisateur surprenante.

[0007] Il est proposé un emballage comprenant un élément de couvercle et un élément en matériau rigide ou semi-rigide, comme le carton ou le carton ondulé, comprenant

[0008] au moins trois, par exemple quatre ou davantage parois articulées les unes aux autres par des lignes de pliure opposées entre elles et formant ceinture,

[0009] pour chaque paroi parmi au moins trois de ces paroi(s), un rabat inférieur articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un desdits rabats inférieurs définit une ligne oblique par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, destiné à être solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur,

[0010] caractérisé en ce que

[0011] au moins un rabat inférieur définit une prédécoupe disposée et conformée de façon à séparer ledit rabat inférieur en une première partie de rabat destinée à être directement solidarisée à un rabat adjacent audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat destinée à être solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie.

[0012] Ainsi, si la prédécoupe est rompue, la deuxième partie de rabat n’est plus solidarisée au rabat adjacent.

[0013] La prédécoupe peut être définie dans un rabat inférieur à coin articulé, ou bien encore dans un rabat inférieur adjacent, solidarisé ou destiné à être solidarisé à ce rabat inférieur à coin articulé. Ainsi, un utilisateur ouvre l’emballage en prenant le fond pour le couvercle et en rompant les prédécoupes de ce fond pour défaire la solidarisation entre rabats adjacents: la manipulation est plus agréable que s’il devait retirer du ruban adhésif ou mettre à jour des parties de carton ondulées collées les une aux autres lors de l’ouverture, et en outre il découvre alors le contenu de l’emballage par son profil le plus étendu, ce qui peut être relativement surprenant et agréable.

[0014] Par exemple, dans le cas d’un contenu pyramidal, l’opérateur dépose ce contenu en faisant reposer la plus large face de la pyramide sur le fond. Lorsque le client final accède au contenu, il peut avoir l’agréable sensation d’ouvrir l’emballage via les prédécoupes sans apercevoir aussitôt des parties collées et il voit en premier lieu cette plus large face dont il s’attendait à ce qu’elle soit cachée.

[0015] On peut relever que ce fond/couvercle peut être dénué de solidarisation au moyen d’adhésif, puisque la rupture des prédécoupes défait un verrouillage obtenu relativement simplement, ce qui peut être plus écologique et plus agréable pour l’utilisateur. L’emballage peut en outre être plus léger et plus facile à recycler que dans l’art antérieur.

[0016] Le nombre de parois peut être de trois, quatre, ou davantage, par exemple six ou huit parois.

[0017] Dans le cas d’un emballage à trois parois, toutes les parois sont articulées à un rabat inférieur respectif. Avantageusement, deux des trois rabats définissent une ligne oblique.

[0018] Dans le cas d’un emballage à quatre parois, trois, avantageusement quatre parois sont articulées à des rabats inférieurs.

[0019] Dans le cas d’un emballage à quatre parois, la ligne oblique peut avantageusement former un angle de 45°, plus ou moins 5°, avec la ligne de pliure articulant le rabat inférieur correspondant à la paroi attenante.

[0020] Dans le cas d’un emballage à N parois, la ligne oblique peut avantageusement former un angle égal ou proche à la moitié de l’angle la paroi correspondante et la paroi attenante (30° dans le cas d’un emballage à trois parois d’égales largeurs, 60° dans le cas d’un emballage à six parois d’égales largeurs).

[0021] Avantageusement, au moins un desdits rabats inférieurs peut définissant un moyen de verrouillage se mettant en place lorsque les rabats inférieurs sont dressés lors de la mise en volume, par exemple des chevauchements, un système de tenons-mortaise, ou autre.

[0022] L’élément de couvercle et l’élément en matériau rigide ou semi-rigide peuvent être d’une seule pièce, ou non. L’élément en matériau rigide ou semi-rigide peut par exemple comprendre des rabats supérieurs articulés aux parois et destinés à former couvercle.

[0023] Dans le cas d’un élément de couvercle rapporté, cet élément peut être en matériau rigide ou semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, ou non. Cet élément peut par exemple avoir la forme d’une coiffe, ou autre.

[0024] En outre, si lors du conditionnement l’opérateur a introduit un élément de protection du contenu entre le contenu et l’élément de couvercle, lors de l’ouverture, le client final peut découvrir le contenu reposant sur cet élément de protection, ce qui peut être agréable à l’œil.

[0025] Cet élément de protection peut par exemple comprendre une feuille de papier de soie, par exemple froissée de façon à occuper l’espace entre le contenu et le couvercle, auquel cas le client final découvre le contenu comme niché au cœur du papier de soie.

[0026] Dans un mode de réalisation, on peut prévoir un élément de protection entre le contenu et le couvercle et un élément de protection supplémentaire entre le fond et le contenu, distinct ou facilement séparable de l’élément de protection entre le contenu et le couvercle. Dans ce cas, à l’ouverture, le client final retire cet élément de protection supplémentaire avant de découvrir le contenu reposant sur l’élément de protection.

[0027] L’invention n’est pas limitée à un exemple particulier d’élément de protection ni d’élément de protection supplémentaire. On peut par exemple prévoir une feuille de papier, par exemple de papier kraft ou de soie, avantageusement par exemple froissée de façon à occuper l’espace entre le contenu et le couvercle (ou le cas échéant entre le fond et le contenu), un élément en mousse, éventuellement avec une forme adaptée au contenu, ou bien encore replié en U de façon à entourer partiellement le produit, du film à bulles, un élément en carton ondulé, des coussins d’air, ou autre.

[0028] L’élément de protection supplémentaire peut par exemple être plat, en U, ou autre. Il peut par exemple s’agir d’un carré de mousse, d’une feuille rectangulaire de cardon ondulé, ou autre.

[0029] Avantageusement, l’emballage peut comprendre au moins un élément de feuille, fixé à l’élément en matériau rigide ou semi-rigide préalablement au pré-assemblage, à un emplacement tel que lors de la mise en volume et du conditionnement, cet au moins un élément de feuille soit situé au moins en partie entre un contenu reposant (directement ou non) sur le fond et l’élément de couvercle.

[0030] Cet élément de feuille peut avantageusement être imprimé, ou non.

[0031] Par exemple, l’élément de feuille peut être fixé à au moins une paroi et/ou à au moins un rabat inférieur.

[0032] Par exemple, une feuille de papier kraft, éventuellement repliée, peut être collée sur les parois ou les rabats inférieurs, l’emballage étant transporté à plat avec cette feuille de papier kraft, et lors de la mise en volume, l’opérateur froisse cette feuille au-dessus du contenu pour le protéger.

[0033] Dans un mode de réalisation avantageux, cet élément de feuille comprend au moins un élément de feuille autoscellante.

[0034] Par « feuille autoscellante », on entend une feuille, avantageusement de matériau recyclable avec le carton, par exemple en papier, recouverte de composition autoscellante sur une face seulement.

[0035] Par « composition autoscellante », on entend une composition telle que lorsque cette composition recouvre une feuille de papier, elle crée une adhésion avec une autre couche de cette même composition recouvrant une feuille de papier, mais non avec du carton ou du papier laissé brut.

[0036] Avantageusement, cet au moins un élément de feuille autoscellante peut être solidarisé à au moins un rabat inférieur, avantageusement au moins deux rabats inférieurs. Le contenu peut ainsi être maintenu plaqué contre le fond au moyen de cette ou ces feuilles autoscellante(s), ce qui peut selon la nature du contenu permettre de faire l’économie d’un élément de protection supplémentaire entre le contenu et le fond.

[0037] Cet au moins un élément de feuille autoscellante peut avoir sa face recouverte de composition autoscellante en regard de l’élément en carton ou carton ondulé. Ceci peut permettre de replier les rabats inférieurs contre les parois lors du pré-assemblage sans entrainer d’adhésion via la composition autoscellante.

[0038] L’emballage peut être dénué d’élément de feuille autoscellante solidarisé par sa face non recouverte de composition autoscellante à au moins un rabat inférieur, et qui viendrait se solidariser avec elle-même si ce rabat inférieur était replié contre la paroi attenante.

[0039] Ledit au moins un élément de feuille autoscellante peut notamment être solidarisé à deux rabats, avantageusement non adjacents, avantageusement à trois rabats et avantageusement aux quatre rabats. Par exemple, dans le cas d’une solidarisation aux quatre rabats inférieurs, ledit au moins un élément de feuille autoscellante peut comprendre un élément de feuille autoscellante solidarisé à un seul rabat inférieur à l’extrémité de la ceinture de parois, et un autre élément de feuille autoscellante, plus large, solidarisé aux trois autres rabats inférieurs.

[0040] La solidarisation dudit au moins un élément de feuille autoscellante à au moins un rabat inférieur permet d’assurer un calage relativement satisfaisant, car le contenu de l’emballage peut être relativement entouré par la ou les feuilles autoscellante(s).

[0041] En outre, lors du conditionnement, on peut prévoir postérieurement à la dépose du contenu dans l’emballage d’amener une extrémité d’un élément de feuille autoscellante, dite première extrémité, de façon à recouvrir ce contenu, puis de replier une deuxième extrémité d’élément de feuille autoscellante de sorte que lorsque cette deuxième extrémité est ensuite appliquée sur la première extrémité, ces deux extrémités entrent en contact l’une avec l’autre via leurs couches de composition autoscellante, entraînant une adhésion. Ainsi, vu de coupe ce ne sont pas deux, mais trois épaisseurs qui recouvrent le contenu, permettant de mieux le protéger.

[0042] Bien sûr, si les quatre rabats inférieurs sont solidarisés à un élément de feuille autoscellante, le nombre de feuilles recouvrant le contenu sera plus élevé encore.

[0043] Lorsque l’emballage est à l’état de flan ou à plat, cet au moins un élément de feuille autoscellante peut s’étendre au-delà du ou des rabat(s) au(x)quel(s) il est solidarisé, et recouvrir une partie au moins du ou des paroi(s) attenante(s) au(x) rabat(s) au(x)quel(s) il est solidarisé. Avantageusement, pour chaque rabat inférieur solidarisé à cet au moins un élément de feuille autoscellante, cet au moins un élément de feuille autoscellante peut atteindre le bord opposé à la ligne de pliure articulant cette paroi à ce rabat inférieur.

[0044] Lorsque l’élément en carton comporte en outre des rabats supérieurs opposés aux rabats inférieurs, cet au moins un élément de feuille autoscellante peut recouvrir une partie au moins du ou des rabat(s) supérieur(s) correspondant au(x) rabat(s) au(x)quel(s) il est solidarisé (lorsque l’emballage est à plat).

[0045] Avantageusement, au moins un élément de feuille peut définir des découpes dressées par rapport aux lignes de pliure articulant les parois et les rabats inférieurs, ces découpes débouchant sur le bord de la feuille le plus distant des solidarisations aux rabats inférieurs, et définissant des bandes d’extrémité de feuille autoscellante. La manipulation lors du conditionnement peut ainsi être facilitée.

[0046] Dans un mode de réalisation, on peut prévoir un seul élément de feuille solidarisé à au moins deux rabats, avec sa face autoscellante orientée du côté du flan. Ceci peut être avantageux, notamment par rapport aux emballages à deux feuilles autoscellantes de l’art antérieur, en ce sens que l’emballage est alors relativement simple à obtenir.

[0047] Alternativement, on peut prévoir au moins deux éléments de feuille autoscellante, chacun de ces éléments étant solidarisé à au moins un rabat inférieur. Par exemple, dans le cas d’un emballage à quatre parois, on peut prévoir deux éléments de feuille solidarisés chacun à un seul rabat inférieur, ou bien encore à deux rabats inférieurs adjacents. Alternativement, on peut prévoir trois éléments de feuille, deux d’entre eux étant solidarisés à un seul rabat inférieur respectif, et le dernier élément de feuille étant solidarisé à un ou deux rabats inférieurs.

[0048] On pourrait aussi prévoir qu’un rabat inférieur soit solidarisé à plusieurs éléments de feuille, notamment si ces éléments de feuille sont relativement étroits.

[0049] Un rabat inférieur peut définir plus d’une prédécoupe, notamment deux prédécoupes parallèles et définissant une bande à saisir et retirer, ce qui peut faciliter la manipulation utilisateur.

[0050] Au moins une ligne oblique peut être une ligne de pliure, une prédécoupe, ou autre.

[0051] Au moins une prédécoupe décrite ci-dessus, par exemple toutes les prédécoupes, peut être définie dans un rabat inférieur définissant une ligne oblique, ou non.

[0052] Avantageusement, au moins deux rabats inférieurs peuvent définir au moins deux prédécoupes respectives.

[0053] Par exemple, au moins une prédécoupe peut être confondue avec, ou proche de la ligne oblique du rabat inférieur correspondant.

[0054] Dans le cas d’une prédécoupe non confondue avec la ligne oblique, on peut par exemple prévoir que la prédécoupe soit parallèle à cette ligne oblique, par exemple à moins de 10 ou 5 centimètres de cette ligne oblique.

[0055] Alternativement, on peut prévoir que la prédécoupe et la ligne oblique ne soient pas parallèles. La prédécoupe et la ligne oblique peuvent n’avoir aucun point d’intersection sur le rabat correspondant, ou au contraire se croiser, par exemple à une extrémité commune.

[0056] La prédécoupe peut être au moins en partie rectiligne, notamment lorsqu’elle est confondue avec la ligne oblique, ou courbe.

[0057] Dans un mode de réalisation alternatif, au moins une ligne de prédécoupe peut être définie dans un rabat adjacent à un rabat définissant une ligne oblique délimitant un coin articulé. La ligne de prédécoupe sépare alors ce rabat adjacent en une première partie qui reste solidarisée au rabat définissant une ligne oblique et une deuxième partie.

[0058] Dans un mode de réalisation avantageux, au moins un rabat inférieur définissant une ligne de prédécoupe définit en outre une ouverture de type pastille en contact avec cette prédécoupe. L’utilisateur peut introduire un doigt via cette ouverture, ce qui peut faciliter la rupture de la ligne de prédécoupe.

[0059] Dans un mode de réalisation avantageux, la feuille autoscellante peut être imprimée sur sa surface non recouverte de composition autoscellante. Ceci peut être particulièrement intéressant, car alors ces impressions sont vues par l’utilisateur lorsqu’il accède au contenu via le fond.

[0060] L’emballage décrit ci-dessus peut être complètement déployé à plat, jonctionné et pré-assemblé à plat, mis en volume, conditionné, ou bien encore ouvert via les prédécoupes.

[0061] En particulier, il est proposé un flan pour un emballage avec un élément de couvercle, ce flan étant réalisé en un matériau semi-rigide, comme le carton ou le carton ondulé, et comprenant :

[0062] - au moins trois parois articulées les unes aux autres par des lignes de pliure opposées entre elles, et,

[0063] - pour chaque paroi parmi au moins trois paroi(s), un rabat inférieur articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un desdits rabats inférieurs définissant

[0064] une ligne oblique par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, destiné à être solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur,

[0065] caractérisé en ce que

[0066] au moins un rabat inférieur définit une prédécoupe disposée et conformée de façon à séparer ledit rabat inférieur en une première partie de rabat destinée à être directement solidarisée à un rabat adjacent audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat destinée à être solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie..

[0067] La prédécoupe peut être définie dans un rabat inférieur définissant une ligne oblique, voire être confondue avec cette ligne oblique, ou bien dans un rabat adjacent.

[0068] Il est en outre proposé un emballage jonctionné et pré-assemblé comprenant

[0069] - au moins trois parois articulées les unes aux autres par des lignes de pliure opposées entre elles et formant une ceinture fermée, et,

[0070] - pour chaque paroi parmi au moins trois paroi(s), un rabat inférieur articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un desdits rabats inférieurs définissant une ligne oblique par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur,

[0071] caractérisé en ce que

[0072] au moins un rabat inférieur définit une prédécoupe disposée et conformée de façon à séparer ledit rabat inférieur en une première partie de rabat directement solidarisée à un rabat adjacent audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie.

[0073] L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels :

[0074] [fig.lA] représente un exemple d’emballage avec une feuille autoscellante, préalablement au pré-assemblage, selon un mode de réalisation de l’invention.

[0075] [fig.lB] est une vue de coupe illustrant très schématiquement un procédé de conditionnement de cet emballage selon un mode de réalisation de l’invention.

[0076] [fig.lC] est une vue de coupe illustrant très schématiquement un procédé de conditionnement de cet emballage selon un mode de réalisation de l’invention.

[0077] [fig.2] est une vue en perspective de cet emballage selon un mode de réalisation de l’invention lorsqu’ouvert par l’utilisateur.

[0078] En référence aux figures, on prévoit une feuille de carton ondulé, et une feuille autoscellante référencée 290 sur la figure IA.

[0079] Cette feuille autoscellante comprend une feuille de papier recouverte sur une face seulement de composition autoscellante.

[0080] La composition autoscellante pourra par exemple comprendre du caoutchouc naturel, ou bien encore d’un mélange tel que décrit dans le document WO 2000/049102.

[0081] Le papier de l’élément de feuille autoscellante peut avantageusement être obtenu par recyclage de papier et/ou de carton.

[0082] On commence par solidariser cette feuille autoscellante 290 à la feuille de carton ondulé, à cinq emplacements : quatre 301-304 de ces emplacements correspondent aux futurs rabats 221-224 et ont les mêmes dimensions et formes que ces futurs rabats, et le dernier emplacement 305 a la forme d’une bande parallèle aux futures lignes de pliure 281-284 et située au-delà des futures parois 211-214. Sur la figure 1, les chutes du carton n’étant pas représentées à des fins de lisibilité, on a représenté cet emplacement 305 par des pointillés.

[0083] Dans cet exemple, l’emplacement 305 s’étend au-dessus des futures parois 203, 204 seulement, l’espace au-dessus des futures parois 201-202 (et une partie de l’espace audessus de la paroi 303) étant consacré à un dispositif de verrouillage 310, 311, 312.

[0084] Alternativement, on pourrait prévoir une bande de solidarisation aussi longue de la future ceinture de parois 201-204 ou que la feuille 290, située en deçà du flan en carton. En particulier, on pourrait utiliser la marge technique de la feuille de carton (en général de l’ordre de 10 ou 20 millimètres) pour réaliser cette solidarisation.

[0085] Grace à ces solidarisations de part et d’autres des futures parois, lorsqu’on procède au découpage, la feuille autoscellante 290 est bien maintenue relativement à la feuille de carton ondulé.

[0086] On peut préalablement au découpage procéder à une impression de la feuille autoscellante maintenue.

[0087] Lors de la découpe, la feuille autoscellante subit au moins certains des découpages imposés à la feuille de carton ondulé, éventuellement tous si elle la recouvre.

[0088] En outre, la feuille autoscellante subit au moins certains des découpages imposés à la feuille de carton ondulé.

[0089] La feuille de carton ondulée est découpée et rainée de façon à délimiter une ceinture de quatre parois 201-204 articulées entre elles par des lignes de pliure 215-217 parallèles entre elles.

[0090] Ces lignes de pliure 215-217 sont sensiblement parallèles à deux bords 218-219 de la feuille autoscellante 290.

[0091] Une paroi d’extrémité 201définit un bord libre 228, tandis qu’à l’autre paroi d’extrémité 204 est articulée une patte de jonction 205. Cette patte 205 est destinée à être solidarisée par collage à la paroi 201 afin de refermer la ceinture lors du préassemblage.

[0092] Dans cet exemple, la feuille autoscellante 290 recouvre la totalité des parois 202-204, et environ 50% de la largeur de la paroi d’extrémité 201. Ainsi, on s’assure de ce que la patte de jonction 205 est collée directement à la paroi 201, et non à la feuille autoscellante 290.

[0093] Alternativement, la feuille autoscellante 290 peut atteindre et éventuellement dépasser le l’emplacement du bord 228 : la feuille autoscellante subit alors toutes les découpes imposées au carton.

[0094] Sur cette figure IA, les chutes de la feuille de carton ondulé ne sont pas représentées. En revanche, on a laissé représentées les chutes de la feuille autoscellante 290 afin de faciliter la visualisation de son positionnement relativement aux futures découpes.

[0095] Le découpage est mené de façon à délimiter en outre quatre rabats inférieurs 221-224 et quatre rabats supérieurs 211-214.

[0096] Lors de ces découpes, on vient aussi découper la feuille autoscellante 290.

[0097] Au niveau des rabats inférieurs, la feuille autoscellante a exactement la même forme que ces rabats, ce qui facilitera la mise en volume du fond de l’emballage puisqu’aucun n’élément de feuille ne vient entraver le mouvement.

[0098] Au niveau des rabats supérieurs 211-214, la feuille autoscellante a la même forme que les rabats 212-214 et que la partie droite du rabat 211. En particulier, des découpes 291, 293, crées lors du découpage de la feuille de carton ondulé, viennent définir des bandes d’extrémité de la feuille autoscellante, dont deux 297, 298 sont référencées sur la figure IA.

[0099] On relèvera qu’utiliser une seule feuille autoscellante permet de réaliser cet emballage de façon relativement simple puisqu’il n’y a qu’une feuille à positionner et maintenir en place. Mais bien entendu, on pourrait alternativement utiliser plusieurs feuilles, par exemples quatre feuilles s’étendant chacune entre un rabat inférieur respectif et le rabat supérieur correspondant.

[0100] En outre, la découpe et/ou le rainage est (sont) mené(e)(s) de façon à définir dans les rabats inférieurs 211, 213, des lignes obliques 263, 264 entre deux bords libres, de façon à délimiter un coin articulé.

[0101] Ces lignes obliques 263, 264 forment un angle de 45° avec les lignes de pliure 271, 273.

[0102] Dans ce mode de réalisation, les lignes obliques ne sont pas des lignes de pliure classiques, mais des prédécoupes 263, 264.

[0103] En outre, la découpe est menée de façon à définir dans les rabats inférieurs 211, 213, des chevauchements 265, 266, à définir à une extrémité du rabat 222 un tenon 295 et à définir au niveau de la ligne de pliure 274 une mortaise 296 de dimensions adaptées à celle du tenon 295.

[0104] Enfin, si les rabats supérieurs 211, 213, 214 ont un bord supérieur, parallèle aux lignes de pliure 271-274, libre, le rabat supérieur 212 s’étend au-delà de ces bords supérieurs, sur une hauteur égale à la largeur des parois 211, 213. Ce rabat supérieur 212 est articulé par une ligne de pliure parallèle à la ligne de pliure 272 à un volet de verrouillage central 310, et par des lignes de pliure dans le prolongement des découpes 291, 292, à des volets de verrouillage latéraux 311, 312.

[0105] On relèvera aussi que les rabats inférieurs 222, 224 ont un bord oblique et définissent des lignes de pliure 275, 276 articulant ce bord oblique au reste du rabat. Ceci permet de faciliter la mise en place ultérieure du fond automatique.

[0106] Les découpes, les lignes de pliure et les prédécoupes peuvent être obtenues au moyen d’une machine de découpe du type connu de l’art antérieur. L’emballage peut ainsi être réalisé avec une ligne de fabrication classique.

[0107] On procède ensuite au pré-assemblage de cet emballage.

[0108] On commence par replier les rabats inférieurs 221-224 contre les parois correspondantes 201-204, par rotation autour des lignes de pliure 271-274.

[0109] Puis on replie les coins 261, 262 sur les rabats correspondants 221, 223, par rotation autour des lignes obliques 263, 264.

[0110] Puis on enduit de colle la face visible des coins 261, 262 (cette face étant in fine celle visible sur la figure IA), ainsi qu’une partie de la paroi 201 (visible sur la figure IA).

[0111] On replie ensuite la paroi 204 contre la paroi 203, par rotation autour de la ligne de pliure 217. Ce faisant, le coin 262 adhère alors à une partie du rabat inférieur 224.

[0112] Puis on replie la paroi 201 sur la paroi 202, par rotation autour de la ligne de pliure 215. Ceci amène cette paroi 201 à se solidariser avec la patte de jonction 205, et en outre le coin 261 adhère alors au rabat 222.

[0113] L’emballage pré-assemblé peut ainsi être stocké et livré à plat.

[0114] On peut prévoir une mise en volume seulement lors du conditionnement.

[0115] L’opérateur met en volume cet emballage comme une caisse américaine à fond automatique classique. Lors de la mise en volume, les rabats inférieurs sont entraînés en mouvement, se dressent et se verrouillent de façon à former le fond de l’emballage. Les rabats 221, 223 se verrouillent de par leurs chevauchements, et le rabat 222 se verrouille via le tenon 295 et la mortaise 296.

[0116] L’opérateur dépose un contenu 250 sur le fond, puis, comme illustré sur la figure IB, saisit et dépose une première extrémité 298 sur ce contenu.

[0117] L’opérateur replie ensuite la deuxième extrémité 297 et la dépose par sa face recouverte de composition autoscellante sur la première extrémité 298. Il y a alors adhésion du fait du contact entre les deux couches autoscellantes.

[0118] Dans un mode de réalisation alternatif et non représenté, l’emballage pourrait être dénué de feuille autoscellante et l’opérateur pourrait après voir introduit un contenu sur le fond introduire une sache gonflable, refermer le couvercle et gonfler la sache jusqu’à ce que le contenu soit bien calé.

[0119] Alternativement encore, l’opérateur pourrait utiliser des éléments de protection du type carrés de mousse.

[0120] Une fois le conditionnement terminé, l’emballage est ensuite utilisé retourné. L’élément en carton ondulé pourra être imprimé sur ses faces extérieures de sorte que les intervenants Γ utilisent spontanément retourné.

[0121] A l’ouverture, le client final défait le fond en introduisant un doigt dans des ouvertures de type pastilles référencées 313, 314 sur la figure IA et 2, et déchire les prédécoupes obliques 263, 264. Ce faisant, il défait le verrouillage assuré par les encoches 265, 266, et peut alors relever les rabats 221-224 les uns après les autres.

[0122] Comme illustré sur la figure 2, il peut alors découvrir le contenu 250 niché au milieu de la feuille autoscellante repliée.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Emballage (200) comprenant un élément de couvercle (211-214, 310-312) et un élément en matériau semi-rigide, comme le carton ou le carton ondulé, comprenant au moins trois parois (201-204) articulées les unes aux autres par des lignes de pliure (215-217) opposées entre elles, ces parois formant ceinture, et, pour chaque paroi parmi au moins trois de ces parois, un rabat inférieur (221-224) articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante (271-274) dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un (221, 223) desdits rabats inférieurs définissant une ligne oblique (263, 264) par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, destiné à être solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur,, caractérisé en ce que au moins un rabat inférieur (221, 223) définit une prédécoupe (263, 264) séparant ledit rabat inférieur en une première partie de rabat destinée à être directement solidarisée à un rabat adjacent (222, 224) audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat destinée à être solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie. [Revendication 2] Emballage selon la revendication 1, dans lequel au moins une prédécoupe est définie dans un rebat inférieur (221, 223) définissant une ligne oblique. [Revendication 3] Emballage selon la revendication 2, dans lequel au moins une ligne oblique (263, 264) est confondue avec une prédécoupe respective. [Revendication 4] Emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant en outre au moins un élément de feuille (290), fixé à l’élément en matériau rigide ou semi-rigide préalablement au pré-assemblage, à un emplacement tel que lors de la mise en volume et du conditionnement, cet au moins un élément de feuille soit situé au moins en partie entre un contenu (250) reposant sur le fond et l’élément de couvercle. [Revendication 5] Emballage selon la revendication 4, dans lequel ledit au moins un élément de feuille (290) est recouvert de composition autoscellante sur une face seulement. [Revendication 6] Emballage selon la revendication 5, dans lequel ledit au moins un

   élément de feuille (290) est fixé à l’élément en matériau rigide ou semirigide de sorte que sa face recouverte de composition autoscellante soit en regard dudit élément en matériau rigide ou semi-rigide. [Revendication 7] Emballage selon la revendication 4, 5 ou 6, dans lequel ledit au moins un élément de feuille (290) est solidarisé à au moins un rabat inférieur (221-224). [Revendication 8] Emballage selon l’une quelconque des revendications 4 à 7, dans lequel au moins un élément de feuille est imprimé. [Revendication 9] Emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel au moins un rabat inférieur définissant une ligne de prédécoupe (263, 264) définit en outre une ouverture de type pastille (313, 314) en contact avec cette prédécoupe. [Revendication 10] Emballage jonctionné et pré-assemblé comprenant au moins trois parois articulées les unes aux autres par des lignes de pliure opposées entre elles et formant une ceinture fermée, et pour chaque paroi parmi au moins trois paroi(s), un rabat inférieur articulé à cette paroi par une ligne de pliure correspondante dressée par rapport aux lignes de pliure articulant les parois entre elles, au moins un desdits rabats inférieurs définissant une ligne oblique par rapport à la ligne de pliure articulant ce rabat inférieur à la paroi attenante et s’étendant entre deux bords libres de ce rabat inférieur, de façon à définir un coin articulé, solidarisé, par exemple par collage, à un autre rabat inférieur, caractérisé en ce que au moins un rabat inférieur définit une prédécoupe disposée et conformée de façon à séparer ledit rabat inférieur en une première partie de rabat directement solidarisée à un rabat adjacent audit rabat inférieur, et une deuxième partie de rabat solidarisée à ce rabat adjacent via la première partie.

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