FR3087621A1 - Pendentif positionne au centre d'un piquet fer pour y faire circuler des curseurs ecarteur et releveur de fils de palissage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un pendentif s'accrochant sur le haut et à l'intérieur d'un piquet métallique pour soutenir des curseurs-écarteurs auto s tabilisables. Il est constitué d'une tige rectiligne (1) commençant par un anneau (2-11) pour s'accrocher sur le haut du piquet entrée dans la découpe d'un linguet (fig. : 2-4 ). Sur le corps du dispositif, on fait naviguer des curseurs (fig. 3-4) auto stabilisables (8-9) que l'on va remonter au fur et à mesure de la pousse de la vigne pour ensuite les réunir afin de comprimer la végétation. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture de la vigne palissée.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour faire naviguer des curseurs ayant une fonction d'écarteur et de releveur des fils de palissage de la vigne.

Le palissage de la vigne, ou d'autres plantes, consiste en la pose de deux fils dits de palissage soutenus par des piquets, généralement en fer profilé, pour maintenir et guider la végétation, contenu entre ces deux fils, dans son développement anarchique.

Actuellement, les viticulteurs installent sur les piquets des systèmes à deux bras pour supporter à chaque extrémité un des fils palisseurs en respectant un écartement pour maintenir les jeunes pousses entre ces fils. Lorsque le développement de la vigne est en phase terminale, on rassemble les deux fils palisseurs positionnés au bout des bras des écarteurs pour les clipser entre eux.

La plupart de ces écarteurs sont statiques parce qu'ils sont fixés par ancrage sur les linguets du fer ou bien ils ont une base qui comprime fermement le piquet. Ils manœuvrent les fils du bas vers le haut ce qui fait faire un éventail aux fils et de ce fait, ils n'arrivent pas à appréhender les sarments trop courts. De nombreux brevets ont décrit ces systèmes (WO 2009/106308) (FR2903570) (FR2762965). Ils ont tous de nombreuses défaillances et surtout celle de n'être jamais au bon endroit et d'avoir des bras trop long ou trop court au regard de pousse de la vigne. En années chaudes (pousse ^xapid.®) et en années froides et pluvieuses (pousse irrégulière) les défaillances, de ces systèmes, s'amplifies. Ces systèmes n'accompagnent pas la pousse des jeunes rameaux fructifères ce qui est un handicap majeur.

D'autres écarteurs sont proposés comme celui décrit suivant le brevet 14/025703 fait d'un ou deux rails 5 extérieurs au piquet ce qui est une avancée lorsque les piquets sont en bois mais employé sur des piquets en fer, la remontée des pièces retenant les fils palisseurs se heurtent aux linguets (petite aspérité pour faire reposer les fils palisseurs) et les 10 utilisateurs sont désorientés par la situation qu'ils rencontrent. De plus, ce système est très onéreux et sa mise en œuvre est lente. Dans les années difficiles (gelée et ou grêle) la rentabilité et le retour sur investissement ne sont pas toujours au rendez-vous.

D'autres procédés comme le brevet 2 906 965 propose une tige soutenant un fil palisseur prenant appuis sur le piquet tout entier pour se repositionner au fur et à mesure de la pousse du végétal. Ce système n'est pas assez rigoureux quant à son maintien sur 20 le piquet en laissant un flou dans l'accompagnement du fil palisseur. De plus, mettre deux dispositifs, côte à côte et en vis-à-vis, n'est pas possible vu l'ampleur du dispositif et les fils palisseurs ne pourront pas être réunir puisqu'ils sont à une 25 hauteur différente.

Les piquets « fer » employés, pour soutenir les fils de palissage, sont donc fait par profilage (feuille de fer que l'on plie pour donner de la résistance au piquet) en forme de « U » plus ou moins fermé. Sur 30 chaque côté opposé du « U », des petites découpes forment des crans appelés linguet. Ils sont en promontoire ou en découpe simple pour faire dans ces découpes, un des fils palisseurs.

reposer

Le dispositif selon l'invention vise à remédier à ces divers inconvénients en se servant de la partie haute de ces piquets qui ont, malgré leur diversité dans la taille ou leur forme, toujours le même départ avec une première découpe pour former le premier linguet au plus haut du piquet.

comporte en effet selon une première caractéristique un corps maintenu au centre du piquet fait d'une seule pièce commençant par un anneau de forme diverse mais de préférence triangulaire ou quadrilatère, non fermé, pour être enfilé par gi issement du dispositif dans le centre du piquet métallique. Lorsque l'anneau est triangulaire, le corps du dispositif glisse au centre et le long du piquet pour permettre à la pointe du triangle de glisser sur le côté extérieur du piquet pour la faire entrer, par pivotement de la tige sur elle-même, dans le premier trou en haut du piquet ayant été fait pour former un linguet. Lorsque la forme de l'anneau est quadrilatère, l'ensemble glisse au centre du piquet métallique et les deux plis de la forme géométrique entre en force dans les ouvertures de la formation des linguets pour stabiliser le dispositif.

Le dispositif se prolonge par une partie rectiligne plus ou moins grande suivant la taille du piquet. En général, il est d'une longueur correspondant à la hauteur à laquelle on veut développer et maintenir les jeunes pousses de la vigne.

Il est en fil de fer de diamètre à s'adapter à la puissance du développement de la végétation. Il est en fil zingué, galvanisé, en fil d'acier inox simple ou de qualité ressort à travailler.

Le dispositif ainsi ancré dans le cœur du piquet va permettre de faire naviguer des curseurs autostabilisables (réalisé en partie à partir du document 14/02313) qui vont soutenir les fils palisseurs placés à l'extrémité de ces bras. Ils sont faits en fil d'acier lisse, en ayant une phase ressort ou en tout entier en ressort. A l'autre extrémité, le bras possède un enroulement légèrement plus grand que la tige centrale pour pouvoir y coulisser. Chaque curseur possède un bras autonome d'une grandeur à éloigner les fils de palissage entre eux. Les curseurs sont employés par deux et ils ont la possibilité de tourner sur eux même pour rassembler la végétation pour la comprimer.

La tige du dispositif permet de faire descendre les curseurs au plus près du fil lieur (retenu des sarments nouvellement taillés) pour appréhender, dès leur naissance, les jeunes tiges fructifères en remontant et en accompagnant les fils palisseurs au fur et à mesure de la pousse des jeunes brins très fragiles à ce moment-là.

Les curseurs sont « auto stabilisables » (arrêt à un certain endroit) en les faisant basculer contre la tige du dispositif par le poids des fils au bout des bras ou par la pression d'un ressort reliant la tige du dispositif au bras du curseur. Un curseur peut être non stabilisable (ampleur de la retenue sur la tige) et peut être mis sur un curseur stabilisable. Les curseurs peuvent être empilés le long de la tige formant le dispositif pour soutenir un nombre plus ou moins important de fil de palissage ou bien même remonter les deux fils palisseurs dans la même opération.

Afin d'empêcher une sortie intempestive, du bas du dispositif du piquet, on fixera sur celui-ci un clip ou un enroulement métallique ou on fera, simplement, un pliage de la fin de la tige centrale qui peut être aussi quadrilatère pour que le bas du dispositif s'appuie sur la terminaison du pliage en « u » du piquet ou bien avoir la tige très grande pour qu'elle se plante dans la terre.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

La figure n°l est une vue de face représentant une variante du dispositif à suspendre à l'intérieur d'un piquet

La figure n°2 représente une variante du dispositif suspendu par une boucle triangulaire passée dans un linguet d'un piquet métallique.

La figure n°3 est une vue de face représentant une variante du dispositif soutenant des curseurs écarteurs et releveurs des fil de palissage glissant le long du corps du dispositif.

La figure n°4 est une vue de face représentant une variante et en partie (haut et bas du piquet) du dispositif terminé avec un anneau quadrilatère et un triangulaire non fermé reposant dans le centre de la découpe de linguets en promontoire.

En référence à ces dessins, il comporte un corps (1) rectiligne fait d'une seule pièce en fil métallique travaillé pour former un anneau triangulaire (2) afin d'être enfilé dans le trou (13), laissé à la fabrication du premier linguet (14) , sur le haut du piquet (3) qui va le soutenir. Les curseurs (15) auto stabilisables (fig. : 3 — 4) sont arrêtés sur le fil du corps (1) par le poids du fil palisseur (5-8) soutenu dans une boucle (6) ou être stoppé (9) par la force d'un ressort (7) agissant sur le bras (4) du curseur pour le mettre en biais afin de réaliser son agrippage sur la tige. Dans la figure 4, la boucle est quadrilatère (11) en haut et en bas triangulaire. Elles sont non fermées (16) pour s'adapter à l'importance des piquets (3). Elle est enfilée dans les trous (13) ayant formé les linguets (14) pour

être maintenue.	Pour redescendre les	curseurs	, il
suffit de	les	mettre à	1'horizontal	pour	les
décompresser	de	la tige (1).
Il va de soi	que	la présente	invention	ne	doit	pas

être considérée comme limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais en couvre, au contraire, toutes les variantes dans le palissage de la vigne installée sur des piquets possédant des ouvertures (trou ou découpe).

Le dispositif est fabriqué pour répondre à tous les encépagements et à des charges diverses suivant le feuillage ce qui ne nous donne pas la possibilité de fournir des côtes fiables et de donner le diamètre de la tige du corps.

Dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la culture de la vigne employant des fils palisseurs.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif, installé en permanence sur chaque piquet (3) constituant un rang de la vigne fabriqué en fer par profilage en forme de « U » plus ou moins fermé, caractérisé en ce qu'il comporte un corps (1), 5 fait d'une tige unique, permettant à des curseurs porteurs de fil de palissage de s'y déplacer, fait en fil métallique rectiligne d'un certain diamètre pour respecter la charge à suspendre, zingué, galvanisé en inox de qualité ressort ou non, et possède à une 10 extrémité (2) une boucle, qui dépasse la tige en la croisant, de forme triangulaire non. fermée terminée par une pointe enfilée dans une des ouvertures (13) (perforations) faites dans le corps du piquet (3) pour former un trou ou pour effectuer une découpe 15 en promontoire appelée « linguet » (14) .
2. 2 — tige unique de circulation de curseur(s) selon la revendication 1 caractérisée en ce que la partie supérieure et la partie inférieure de la tige se termine en un quadrilatère (11) non fermé (16) pour

   20 que les côtés du quadrilatère s'introduisent dans les ouvertures (13) faites pour former un linguet (14) afin de maintenir la tige au centre du piquet rendant le dispositif plus approprié au maintien des branches fructifères de la vigne taillée (en guyot acqué, en 25 taille chablis, etc.) avec plusieurs fils de liage (accrochage du sarment nouvellement taillé) ce qui entrave la navigation des curseurs.
3. 3 - tige unique de circulation de curseur (s) selon la revendication 1 et 2 caractérisée en ce que le

   - 8 dispositif à boucle triangulaire est installé dans là perforation la plus haute faite dans le piquet (3), pour que le dispositif se retrouve pendant et parallèle au piquet favorisant la circulation, le long de son corps (1) , de curseurs (8-9-15) auto stabilisables qui vont supporter, à une extrémité, un fil de palissage (5) et à l'autre extrémité s'accrocher à la tige (1) constituant le dispositif par un enroulement (10), légèrement plus grand que le diamètre de la tige pour que Le curseur se retrouve en biais, par rapport à la tige, sous le poids du fil palisseur (5) soutenu dans une boucle (6) faite au bout du bras (4) pour arrêter la circulation du curseur à un endroit donné sous la pression de l'enroulement (10) du curseur sur la tige (1) ou que le curseur est stoppé par la force d'un ressort (7) agissant sur le bras (4) d'un côté et sur La tige (1) de l'autre et en mettant les bras des curseurs horizontales ont décompresse la tige pour monter ou de descendre librement les fils palisseurs (5) courant, de chaque côté et le long d'une route de vigne.

   3 - tige unique de circulation de curseur (s) selon la revendication 1 caractérisée en ce que la tige (1) constituant le dispositif à boucle triangulaire doit être bien parallèle à l'intérieur ou à l'extérieur du piquet et pour cela elle est enfilée, dans le bas du piquet avant son entrée dans le sol, dans un anneau (non représenté) plus ou moins éloignée du piquet tout en s'y appuyant par crochetage empêchant tout débattements de la tige.
4. 4 - tige unique de circulation de curseur selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que chaque curseur est autonome en rotation sur lui-même avec comme axe la tige (1) du dispositif et en navigation du haut vers le bas ou inversement et il est fait d'un simple fil travaillé, 5 en inox de préférence, d'un diamètre à supporter un certain poids, pour manœuvrer qu'un seul fil palisseur à la fois.
5. 5 - tige unique de circulation de curseurs selon l'une quelconque des revendications precedentes 10 caractérisée en ce que chaque curseur qui va naviguer le long de cette tige, s'enroule sur la tige unique pour servir d^faxe de rotation à un ou plusieurs curseurs empilés pour supporter les fils palisseurs de chaque côté du rang de la vigne mais les 15 curseurs, par leur forme, servent aussi à stoker les fils de palissage sous le fils de liage ou en les entre-mèlant, tout en gardant leur rotation sur euxmêmes, afin de faire remonter deux curseurs en même temps donc manœuvrer deux fils de palissage en n'en 20 ayant qu'un seul dans la main.

   β - tige unique de circulation de curseur (s) selon la revendication 1 caractérisée en ce que la tige (1) constituant le dispositif à boucle triangulaire soit positionné, dans sa partie la plus haute, au fond 25 du « U » pour que les curseurs remontant soient comprimés contre les bords du « Ù » pour pincer la végétation.