FR2898244A1 - Lien de palissage pour plante sarmenteuse - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un lien de palissage d'une plante sarmenteuse sur un fil (2) de palissage adapté pour pouvoir supporter au moins une branche, dite canne (4), de ladite plante, ledit lien comprenant des moyens de maintien d'au moins une canne (4) dans une position prédéterminée le long du fil (2) de palissage, des moyens de montage dudit lien de palissage sur ledit fil (2) de palissage, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent au moins un logement (7) de réception d'une canne (4) dont les dimensions internes sont plus grandes que l'encombrement radial hors tout d'une canne (4) au cours de sa croissance.

Description

2898244 LIEN DE PALISSAGE POUR PLANTE SARMENTEUSE L'invention concerne un

lien de palissage pour plante sarmenteuse telle qu'une vigne, un arbre à kiwi, un rosier liane, etc.

Une plante sarmenteuse est une plante longue, flexible et grimpante qui nécessite pour sa croissance d'être palissée sur un support de palissage du type treillis, tonnelle, gazébo, pergola, etc., un tel support comprenant au moins un fil de palissage sur lequel la plante sarmenteuse peut venir en appui.

Il est nécessaire de lier les branches de telles plantes sarmenteuses aux fils de palissage, notamment pour des plantes sarmenteuses fructifères, tel l'arbre à kiwi, cultivées à des fins commerciales, de manière à améliorer la fructification et faciliter la récolte. En particulier, un arbre à kiwi dont les différentes branches, dites cannes dans tout le texte, sont régulièrement liées aux fils de palissage, peut ainsi présenter des cannes qui sont sensiblement parallèles les unes aux autres, ce qui évite l'entremêlement des cannes et donc optimise l'ensoleillement de chaque canne et facilite la récolte des kiwis. Dans des conditions optimales, un arbre à kiwi peut produire jusqu'à 23 tonnes de fruits par hectare. Il est donc particulièrement important de recourir à des liens de palissage efficaces qui doivent permettre de maintenir en position une canne le long du fil de palissage de manière notamment à faciliter les opérations de récolte. Il est connu de fixer les cannes d'une plante sarmenteuse, notamment d'un arbre à kiwi, sur un fil de palissage par des liens en polyéthylène, armés d'un fil de fer, qu'un opérateur peut passer autour d'une canne et du fil de palissage. Les extrémités libres du lien sont ensuite torsadées de manière à assurer le maintien de la canne sur le fil. Il est également connu, tel que décrit dans FR 2 731 583 ou EP 0 270 931, (le fixer les cannes d'une plante sarmenteuse, notamment d'un arbre à kiwi, sur un fil de palissage par des anneaux de palissage, constitués d'une courroie souple, notamment en matière synthétique, pouvant être cintrée et refermée sur elle-même pour former une ceinture à l'intérieur de laquelle un opérateur peut venir y positionner la canne et le fil de palissage.

La pose de tels liens est fastidieuse et éreintante. De surcroît, de tels liens n'assurent pas un bon maintien de la canne le long du fil de palissage, à moins de les fixer aux branches en exerçant un serrage important. Or, un tel serrage peut gêner l'accroissement naturel des branches de l'arbre, voire même les endommager. Il convient donc d'effectuer des contrôles réguliers du serrage de ces liens en vue notamment de les desserrer si nécessaire pour les adapter aux nouvelles dimensions des branches. Ces liens de palissage sont donc coûteux en termes de main-d'oeuvre et de productivité et sont donc mal adaptés aux vergers de grande envergure.

L'invention vise donc à proposer un lien de palissage pour plantes sarmenteuses, notamment pour arbres à kiwi, qui pallie ces inconvénients.

L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui permette le maintien d'une canne sur un fil de palissage sans risquer d'endommager la canne, à la pose ou au cours de la croissance ultérieure de la végétation.

L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui 20 puisse être posé sur une plante sarmenteuse quels que soient l'âge de cette plante et son stade de développement.

L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui puisse maintenir une canne le long du fil de palissage et empêcher son déplacement le long du fil de palissage.

25 L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui puisse être rapidement fixé à un fil de palissage par un opérateur seul sans outil.

L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui soit économique, robuste et résistant aux intempéries.

L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui 30 soit réutilisable au fil des saisons sur la même plante ou sur une autre plante. L'invention vise aussi à proposer un lien de palissage qui puisse être monté sur des fils de palissage de diamètres différents.

Pour ce faire, l'invention concerne un lien de palissage d'une plante sarmenteuse sur un fil de palissage adapté pour pouvoir supporter au moins une branche, dite canne, de ladite plante, ledit lien comprenant : - des moyens de maintien d'au moins une canne dans une position prédéterminée le long du fil de palissage,

- des moyens de montage dudit lien de palissage sur ledit fil de palissage,

caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent au moins un logement de réception d'une canne dont les dimensions internes sont plus grandes que l'encombrement radial hors tout d'une canne au cours de sa croissance.

Un lien de palissage selon l'invention permet donc d'une part de lier une canne à un fil de palissage et d'autre part de maintenir cette canne sur le fil sans risquer de l'endommager au cours de sa croissance, les dimensions internes du logement de réception étant plus grandes que l'encombrement radial hors tout d'une canne au cours de sa croissance, c'est-à-dire, plus grandes que les plus grandes dimensions de la canne mesurées sans que rien ne dépasse, quelle que soit la maturité de la canne.

Avantageusement et selon l'invention, au moins un logement de réception comprend au moins deux butées non parallèles agencées en regard l'une de l'autre et présentant entre elles un écartement maximal supérieur au diamètre maximal que peut présenter une section droite transversale d'une canne au cours de sa croissance.

Un lien de palissage selon l'invention permet donc de lier une canne à un fil de palissage et de la maintenir, sans changer de lien, quel que le diamètre de la section droite transversale de cette canne. Ainsi, un lien de palissage selon l'invention permet de maintenir une canne à un fil de palissage quel que soit son âge, c'est-à-dire quel que soit le stade de son accroissement radial. Un lien de palissage selon l'invention permet donc de maintenir une canne jeune ou une canne âgée à un fil de palissage.

De plus, cette canne n'est pas susceptible d'être endommagée par contact entre son écorce et le lien de palissage. Un lien de palissage selon l'invention permet donc de maintenir une canne sur un fil de palissage tout en conservant l'intégrité de la canne au cours de sa croissance. Les deux butées permettent de garantir que la canne logée entre ces dernières est bien maintenue en position sur le fil de palissage, en limitant notamment les déplacements de la canne en translation le long du fil.

Avantageusement et selon l'invention, au moins un logement de réception est évasé de manière à ce que lesdites butées de ce logement de réception non parallèles présentant entre elles un écartement maximal supérieur au diamètre maximal que peut présenter une section droite transversale d'une canne au cours de sa croissance, puissent recevoir entre elles, une canne quelle que soit sa maturité.

Un logement évasé permet d'attacher une canne à un fil de palissage quelle que soit sa maturité, c'est-à-dire, notamment, quel que soit le diamètre de sa section droite transversale. Un lien de palissage selon l'invention comprenant un logement évasé, c'est-à-dire, un logement qui va en s'élargissant, permet d'attacher au lien de palissage toutes cannes, y compris les cannes de gros calibres. En particulier, il n'est plus nécessaire, avec un lien de palissage selon l'invention, de procéder à l'attache de la canne lorsque celle-ci est jeune, c'est-à-dire, lorsque le diamètre de sa section droite transversale est petit. La forme évasée du logement de réception permet d'attacher la canne à tout moment.

Le logement évasé de réception d'une canne comprend deux butées non parallèles agencées en regard l'une de l'autre de manière à ce que l'écartement maximal entre elles, c'est-à-dire l'écartement au niveau de la partie évasée du logement de réception, soit supérieur au diamètre maximal que peut atteindre une canne au cours de sa croissance, ce qui permet de garantir que l'écorce de cette canne n'est, à aucun moment, susceptible d'être endommagée par le lien de palissage. Une canne d'un arbre à kiwi présente au cours d'une saison un accroissement de plus de 33 % du diamètre de sa section droite transversale. Un lien de palissage selon l'invention permet de conserver au cours d'une saison, l'attache de la canne sur le fil de palissage, sans nécessiter néanmoins un remplacement du lien ou un ajustage du serrage du lien autour de la canne. Dès lors, un lien selon l'invention peut être posé une fois pour toutes. Il peut néanmoins également être remplacé si nécessaire sans endommager la canne, la partie évasée du logement de réception permettant l'extraction de la canne du logement et le remplacement du lien.

Un logement de réception selon l'invention peut présenter différentes formes. Un logement de réception selon l'invention comprend deux butées destinées à recevoir entre elles une canne. Ces butées permettent notamment de contraindre le déplacement de la canne en translation le long du fil de palissage, par exemple dû à une bourrasque de vent, tout en autorisant l'accroissement radial de la canne résultant de sa croissance normale.

Ces butées peuvent être planes, arrondies, ou présenter des formes complexes.

Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, chaque logement de réception d'une canne présente une forme générale de V.

Les deux branches du V sont destinées à recevoir entre elles, une canne. L'écartement maximal entre les deux branches est supérieur au diamètre maximal que peut atteindre une canne au cours d'une saison de manière à permettre sa croissance sans risquer d'endommager l'écorce de la canne. Le logement est positionné de telle sorte que l'extrémité évasée du logement est en regard du fil de palissage, la pointe du V étant à l'opposé du fil de palissage par rapport à la canne. La canne est ainsi d'une part bloquée en translation le long du fil de palissage et, d'autre part bloquée perpendiculairement au fil par le rétrécissement du logement de réception, empêchant ainsi un décrochage de la canne, par exemple dû à des intempéries.

En variante, chaque logement de réception d'une canne peut présenter une forme générale de V tronqué.

Le logement de réception est alors conçu de manière à ce que l'écartement minimal entre les parois est inférieur au diamètre minimal que peut présenter une canne au cours d'une saison. Un tel logement de réception permet ainsi d'empêcher le délogement d'une canne par un déplacement perpendiculaire au fil, y compris d'une canne jeune de petit calibre.

Un logement de réception d'un lien selon l'invention peut présenter tout volume et tout type d'épaisseur.

Néanmoins, avantageusement, un lien selon l'invention est filiforme, notamment formé d'un fil rigide plié et/ou tordu et/ou moulé de façon à former chaque logement de réception.

Un lien filiforme peut être fabriqué de manière économique et peut présenter un poids et un volume compatibles avec la pose sur un fil de palissage.

Les butées d'un logement de réception d'un lien filiforme selon l'invention sont constituées de deux portions filiformes en regard l'une de l'autre et présentant entre eux un angle a tel que l'écartement maximal entre les deux portions filiformes est supérieur au diamètre maximal de la section droite transversale d'une canne au cours de son développement.

Un lien filiforme selon l'invention peut être réalisé en tout matériau compatible avec une culture de fruits destinés à la consommation. Un lien selon l'invention peut être en matériau métallique ou en matière synthétique.

Avantageusement, un lien selon l'invention est formé d'un matériau à mémoire de forme, c'est-à-dire qui retrouve une forme initiale prédéterminée après déformation. Un lien filiforme selon l'invention est particulièrement avantageux, notamment pour être transporté sur un verger et monté sur un fil de palissage, notamment par un homme seul.

Les moyens de montage d'un lien de palissage selon l'invention peuvent être de tout type. Ils peuvent par exemple comprendre un ou plusieurs clips adaptés pour venir s'emboîter sur le fil de palissage, une ou plusieurs pinces adaptées pour venir serrer le fil de palissage, etc.

Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, les moyens de montage du lien sur le fil comprennent : - une tige adaptée pour pouvoir être entortillée par ledit fil de palissage de manière à être tenue par ce dernier. - au moins un crochet adapté pour être accroché audit fil de palissage.

Des moyens de montage selon l'invention comprenant au moins un crochet et une tige adaptée pour pouvoir être entortillée par le fil de palissage empêchent tout déplacement du lien de palissage le long du fil de palissage. En effet, un fil entortillé autour d'une tige empêche mécaniquement le déplacement de la tige le long de ce fil. Le crochet coopère avec la tige pour assurer le montage du lien sur le fil. Un tour d'entortillement du fil de palissage autour de la tige permet de maintenir le lien sur le fil de palissage. Un nombre de tours plus important renforce le maintien du lien sur le fil. En pratique, un opérateur vient positionner une canne dans un logement de réception, puis saisit la tige et la fait tourner au moins une fois autour du fil de manière à ce que ce dernier vienne s'entortiller autour de la tige, puis positionne le crochet sur le fil de palissage.

Avantageusement et selon l'invention, ladite tige desdits moyens de montage comprend au moins une portion non rectiligne de manière à faciliter la tenue de ladite tige par le fil de palissage résultant de l'entortillement de ce dernier autour de ladite tige.

Une tige présentant au moins une portion non rectiligne, c'est-à-dire qui n'est pas susceptible d'être parallèle au fil de palissage permet de créer des points de contact entre le fil et la tige, ce qui contribue à renforcer les zones de frottement entre le lien de palissage et le fil, et concourt donc à assurer un bon maintien du lien palissage sur le fil de palissage.

Avantageusement, un lien de palissage selon l'invention est 25 fait d'une seule pièce filiforme.

Un lien de palissage dont une unique pièce forme les logements de réception, les crochets et la tige, facilite le montage d'un tel lien sur un fil de palissage, diminue les risques de pertes de pièces et concourt à la simplicité de la fabrication d'un tel lien, par exemple par un fil rigide plié et/ou

30 tordu et/ou moulé formant chaque logement de réception, la tige centrale et les crochets.

Avantageusement, et selon l'invention, pour chaque logement de réception, une butée est contiguë à un crochet des moyens de montage et l'autre butée est contiguë de ladite tige des moyens de montage, de manière à ce qu'une fois le lien monté sur le fil de palissage, chaque logement de réception soit fermé par ledit fil de palissage agencé entre le crochet et la tige des moyens de montage.

Un crochet selon l'invention est adapté pour accrocher le lien au fil de palissage. Un logement selon l'invention permet de maintenir une canne en position sur le fil tout en autorisant l'accroissement de son diamètre. Un lien de palissage selon l'invention formé d'une seule pièce, et dont chaque logement de réception est entouré de la tige centrale et d'un crochet, permet un montage de ce lien sur un fil de palissage qui interdise tout décrochement d'une canne du logement de réception. En particulier, une fois le lien monté sur le fil de palissage, le fil de palissage ferme le logement de réception de telle sorte que la canne est entièrement encerclée d'une part par les butées et d'autre part par le fil de palissage. Le logement de réception forme une boucle qui est fermé par le fil de palissage, une fois le lien monté sur le fil de palissage. Dès lors, une canne maintenue par un lien selon l'invention ne peut être naturellement délogée du logement de réception sans l'intervention d'un opérateur. Ainsi, une canne chargée de fruits est maintenue par le lien de palissage et n'est pas susceptible d'être délogée du lien de palissage sans une intervention extérieure manuelle.

Un crochet selon l'invention présente avantageusement une courbure orientée de telle sorte que l'extrémité du crochet s'éloigne du logement de réception. Ainsi, un crochet selon l'invention a deux fonctions, une fonction de montage d'un lien de palissage selon l'invention sur un fil de palissage et une fonction de conservation de l'intégrité d'une canne lors de l'attache d'une canne à un fil de palissage par un lien de palissage selon l'invention. En effet, un crochet selon l'invention est non seulement adapté pour s'accrocher à un fil de palissage, mais il permet également de garantir que lors de l'attache d'une canne à un fil de palissage, l'extrémité du lien de palissage ne vienne pas s'encastrer dans cette canne, ce qui conserve son intégrité.

Un logement de réception selon l'invention est donc agencé entre la tige et un crochet. La tige permet notamment de maintenir le lien de palissage sur le fil de palissage en combinaison avec le crochet. Un logement de réception agencé entre la tige et le crochet est donc maintenu sur le fil de palissage sans pouvoir subir un déplacement le long de ce dernier. Un tel agencement est donc particulièrement efficace.

Un lien de palissage selon l'invention peut comprendre plusieurs logements de réception d'une canne de telle sorte qu'un lien de palissage selon l'invention peut permettre le maintien de plusieurs cannes. Ceci permet notamment à un opérateur d'attacher deux cannes à un fil de palissage avec un seul lien de palissage selon l'invention.

Avantageusement et selon l'invention, les moyens d'attache comprennent deux logements de réception de manière à permettre le maintien de deux cannes distinctes sur ledit fil de palissage.

La tige est agencée entre les deux logements de réception et un crochet est contigu de chacune des butées extérieures de chaque logement de telle sorte qu'un lien selon l'invention peut être particulièrement bien attaché au fil de palissage et maintenir deux cannes en position le long d'un fil de palissage.

Un lien comprenant deux logements est rapide à installer, les cannes étant en général distantes l'une de l'autre de 20 à 60 cm.

Les deux logements peuvent être espacés l'un de l'autre de 10 à 100 cm, selon le type de plante sarmenteuse.

Néanmoins, avantageusement et selon l'invention, les deux logements de réception sont espacés l'un de l'autre de 15 à 60 cm.

Ces distances correspondent aux distances courantes d'espacement entre deux cannes d'un arbre à kiwi et sont compatibles avec la manoeuvre que peut effectuer un opérateur seul.

Avantageusement et selon l'invention, pour chaque logement de réception, l'écartement maximal entre les butées est supérieur ou égal à 18 mm de manière à ce qu'une canne de calibre de 18 mm puisse être logée dans chaque logement de réception.

Une canne d'un arbre à kiwi varie en général de 10 mm à 18 mm selon son stade de croissance. Aussi, un lien selon l'invention dont chaque logement présente un écartement maximal entre les parois de plus de 18 mm, notamment de 20 mm, permet de maintenir en place toute les cannes d'un arbre à kiwi, sans laisser un jeu latéral important.

L'invention concerne en outre un lien de palissage pour plante palissée caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui présente à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention, en référence aux dessins annexés ; sur ces dessins :

- la figure 1 est une vue schématique d'une plante palissée sur un support de palissage dont les branches sont maintenues sur des fils de palissage par des liens de palissage selon un mode de réalisation de l'invention,

- la figure 2 est une vue schématique d'un lien de palissage selon un mode de réalisation de l'invention monté sur un fil de palissage et maintenant deux branches d'une plante palissée sur ce fil de palissage,

- la figure 3a est une vue schématique d'un lien de palissage selon un mode de réalisation de l'invention maintenant une canne jeune d'une plante palissée présentant un petit diamètre,

- la figure 3b est une vue schématique du lien de palissage

de la figure 3b dont la canne maintenue a crû et présente son diamètre maximal,

- la figure 4a est une vue schématique d'un lien de palissage selon un autre mode de réalisation de l'invention,

- la figure 4b est une vue schématique d'un lien de palissage selon un autre mode de réalisation de l'invention,

- la figure 5 est une vue schématique d'un lien de palissage

selon un mode de réalisation de l'invention monté sur un fil de palissage et 30 maintenant deux branches d'une plante palissée sur ce fil de palissage selon un

montage différent du montage de la figure 2.

La figure 1 présente un treillis de palissage comprenant deux poteaux 1 verticaux espacés l'un de l'autre, par exemple, de 5 à 6 mètres, et entre lesquels sont tendus des fils 2 de palissage horizontaux. Une plante 3, par exemple, un arbre à kiwi, est palissée sur ce treillis de palissage. Cette plante 3 comprend une pluralité de branches, dites cannes 4, qui viennent en appui sur les fils 2 de palissage. Une même canne 4 peut venir en appui sur un ou plusieurs fils 2 de palissage. Ces cannes 4 sont attachées aux fils 2 de palissage par des liens 5 de palissage selon un mode de réalisation de l'invention.

La figure 2 présente un lien 5 de palissage selon un mode de réalisation de l'invention. Selon ce mode de réalisation, le lien 5 de palissage est un lien filiforme métallique d'une seule pièce, par exemple réalisé à partir d'un fil rigide plié et/ou tordu et/ou moulé. Ce lien 5 de palissage présente une tige 6 centrale adaptée pour être placée par un opérateur sur un fil 2 de palissage en faisant en sorte que ce fil 2 de palissage soit entortillé autour de cette tige 6 centrale. Cet entortillement du fil 2 de palissage autour du lien 5 de palissage est réalisé par un opérateur qui fait tourner le lien 5 de palissage autour du fil 2 de palissage. De part et d'autre de la tige 6 centrale, le lien 2 de palissage comprend deux logements 7 de réception d'une canne 4 en appui sur le fil 2 de palissage. Chaque logement 7 de réception comprend deux butées 8, 9 adaptées pour recevoir entre elles une canne 4 de manière à la maintenir sur le fil 2 de palissage. Une première butée 8 est adjacente à une extrémité du lien 5 de palissage qui présente une courbure orientée de telle sorte qu'elle s'éloigne du logement 7 de réception adjacent. Cette extrémité courbe forme un crochet 10 adapté pour être accroché au fil 2 de palissage. Chaque logement 7 de réception comprend en outre une seconde butée 9 adjacente à la tige 6 centrale. Un lien 5 de palissage selon le mode de réalisation de la figure 2 comprend à ces deux extrémités latérales, des portions courbes adaptées pour former des crochets 10. Chacune de ces extrémités est constituée d'une portion courbe qui s'éloigne du logement 7 de réception qui lui est adjacent. Un crochet 10 ainsi formé est donc adapté d'une part pour coopérer au montage d'un lien 5 de palissage selon l'invention sur un fil 2 de palissage et d'autre part pour conserver l'intégrité d'une canne 4 lors de l'attache de cette canne 4 à un fil 2 de palissage par la forme arrondie de la courbure qui empêche un encastrement d'une extrémité du lien dans la canne 4. Cette extrémité courbe formant un crochet 10 peut être ou non accrochée à un fil de palissage. La figure 2 présente un montage dans lequel les extrémités courbes formant les crochets 10 sont accrochées au fil 2 de palissage. La figure 5 présente un montage dans lequel les extrémités courbes formant les crochets 10 ne sont pas accrochées au fil 2 de palissage, ce qui permet de réduire le temps d'attache d'un lien de palissage sur un fil de palissage. Selon ce mode de montage, seule la fonction de conservation de l'intégrité de la canne 4 de la partie courbe formant le crochet 10 est utilisée.

Chaque logement 7 de réception présente une forme générale de V, dont les deux branches du V sont formées par les deux butées 8, 9. L'écart maximal entre ces deux butées est supérieur au diamètre maximal que peut atteindre la section droite transversale d'une canne 4 de manière à éviter la détérioration de cette canne par le lien 5 de palissage lors de sa croissance. De plus, cet écartement permet d'attacher une canne de tout âge, c'est-à-dire quelles que soient ses dimensions radiales. Pour un arbre à kiwi, pour lequel un lien 5 de palissage selon l'invention est particulièrement adapté, le diamètre d'une canne 4 peut varier généralement de 10 mm à 18 mm. Aussi, un tel lien 5 de palissage présente avantageusement un écart maximal entre les butées de l'ordre de 20 à 30 mm. De cette manière, une canne 4 de diamètre de 18 mm peut être entièrement logée dans le logement 7 de réception sans déborder du logement 7 de réception. Un logement présentant une forme générale en V est par exemple conçu de telle sorte que l'angle a entre les deux butées soit de l'ordre de 15 à 90 degrés.

L'angle a est directement lié à la longueur des butées 8, 9 nécessaires pour que l'écart maximal entre les butées soit supérieur au diamètre maximal que peut atteindre une canne 4. Or, pour un cercle de diamètre donné, le triangle de périmètre minimal dans lequel ce cercle peut être inscrit est un triangle équilatéral. Ainsi, pour une canne de diamètre donné, le logement en V optimal, en terme de quantité de matière utilisée, est un logement en V dont l'angle au sommet est de 60 degrés. Néanmoins, selon d'autres modes de réalisation, cet angle au sommet peut prendre une autre valeur sans modifier la qualité du maintien de la canne et la conservation de l'intégrité de la canne au cours de la croissance de cette dernière. Selon un autre mode de réalisation, la pointe du V est arrondie. Un lien 5 de palissage selon le mode de réalisation des figures présente deux logements 7 de réception d'une canne espacés l'un de l'autre de 40 cm. La tige 6 centrale présente ainsi une longueur de l'ordre de 40 cm. Bien entendu, selon d'autres modes de réalisation, la distance séparant les deux logements de réception peut être différente. La figure 3a présente une vue schématique d'un logement 7 d'un lien de palissage selon un mode de réalisation de l'invention. Ce logement 7 maintient sur le fil 2 de palissage une canne 4 dont le diamètre de sa section droite transversale est inférieur au diamètre maximal que peut atteindre sa section droite transversale. 15 La figure 3b présente une vue schématique du même logement 7 dont le diamètre de la section droite transversale de la canne 4 maintenue a crû pour atteindre sa valeur maximale. La forme évasée du logement 7 et l'écartement prévu entre les butées 8, 9 permettent à cette canne 4 d'être logée dans ce logement 7 de réception sans subir de détérioration. 20 La figure 4a est une vue schématique d'un lien de palissage selon un autre mode de réalisation dans lequel les logements 7 de réception d'une canne ont une forme générale en V tronqué. La figure 4b est une vue schématique d'un lien de palissage selon un autre mode de réalisation dans lequel les logements 7 de réception d'une 25canne ont une forme générale d'une coquille Saint Jacques. Cette forme est néanmoins moins avantageuse car elle n'est pas évasée et ne permet donc pas, pour certains diamètres de cannes, de retirer les cannes du logement sans détérioration des cannes. Néanmoins, cette forme peut être utilisée pour les cannes de faibles diamètres, et est particulièrement destinée aux liens appelés à 30 demeurer pendant la durée de vie de la canne sur le fil de palissage. En effet, lorsque la canne aura atteint un diamètre supérieur à l'écartement à la base de la 10 coquille, elle sera définitivement bloquée dans le lien, mais pourra poursuivre sa croissance du fait de la partie élargie supérieure de la coquille.

Un lien 5 de palissage selon un mode de réalisation de l'invention comprend en outre une tige 6 centrale comprenant au moins une portion 11 non rectiligne de telle sorte qu'une fois le lien 5 de palissage monté sur un fil 2 de palissage, cette portion 11 non rectiligne est non colinéaire au fil 2 de palissage et forme ainsi une zone de contact entre la tige et le fil qui empêche la rotation de la tige autour du fil, ce qui assure un bon montage du lien 5 de palissage sur le fil 2 de palissage.

Un lien 5 de palissage selon l'invention est monté par un opérateur seul. Différents procédés de montage peuvent être utilisés.

Par exemple, dans un premier temps, l'opérateur engage un crochet 10 dans le fil 2 de palissage et place une canne 4 dans le logement 7 de réception agencé à coté du crochet 10 engagé dans le fil 2 de palissage.

Dans un deuxième temps, l'opérateur saisit la tige 5 centrale et la fait tourner au moins une fois autour du fil 2 de palissage de manière à ce que le fil 2 de palissage vienne entortiller la tige 5 centrale. De préférence, la portion non rectiligne de la tige centrale présente une forme générale en V de telle sorte que le fil 2 de palissage est maintenu entre les deux branches définissant ce V.

Dans un troisième temps, l'opérateur place une seconde canne 4, adjacente à la première, en général distante de la première canne de la longueur de la tige 5 centrale, et engage le second crochet 10 dans le fil de palissage.

Un lien 5 de palissage peut ainsi être rapidement et facilement monté sur un fil 2 de palissage par un opérateur seul et sans outil. Un unique lien 5 de palissage permet d'attacher deux cannes d'un arbre, notamment d'un arbre à kiwi, et permet d'éviter tout déplacement d'une canne en translation le long du fil de palissage sans provoquer de détérioration des cannes au cours de leur croissance.

La pose d'un lien de palissage selon l'invention peut également être effectuée en positionnant dans un premier temps une canne 4 dans un logement 7, en faisant tourner, dans un deuxième temps, la tige autour du fil pour assurer l'entortillement du fil autour de la tige, en positionnant, dans un troisième temps, la seconde canne dans le second logement, et en engageant, pour finir, les deux crochets au fil de palissage.

La pose d'un lien de palissage selon l'invention peut également être effectuée sans engager les crochets 10 sur le fil 2 de palissage. L'entortillement du fil 2 de palissage autour de la tige 5 et le positionnement d'au moins une canne 4 dans un logement 7 de réception étant suffisant pour assurer le montage du lien et le maintien des cannes sur le fil de palissage. Ce procédé de montage est plus rapide que les procédés précédents, mais confère une attache moins efficace, mais suffisante dans la plupart des situations.

L'invention ne se limite pas uniquement aux modes de réalisation décrits. En particulier, un lien de palissage selon l'invention peut comprendre une pluralité de logements de réception d'une canne en appui sur un fil de palissage. Par ailleurs, la tige 5 centrale peut comprendre une forme variée, notamment une forme vrillée ou spiralée de manière à renforcer le maintien du lien sur le fil de palissage par entortillement du fil sur la tige.

Un lien de palissage selon l'invention est particulièrement adapté au maintien des cannes d'un arbre à kiwi sur un support de palissage de manière à optimiser l'ensoleillement des différentes cannes, à limiter l'entremêlement des cannes et à faciliter la récolte des kiwis.

Néanmoins, un lien de palissage selon l'invention peut également être utilisé pour l'attache et le maintien d'autres plantes sarmenteuses, grimpantes, tel que la vigne, le rosier liane, le jasmin, etc.

La fabrication d'un lien de palissage selon l'invention étant économique et la pose d'un tel lien étant rapide et pérenne, il est particulièrement avantageux de recourir à des liens selon l'invention pour équiper des plantations en vue d'un usage commercial.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1/- Lien de palissage d'une plante (3) sarmenteuse sur un fil (2) de palissage adapté pour pouvoir supporter au moins une branche, dite canne (4), de ladite plante, ledit lien comprenant : - des moyens de maintien d'au moins une canne (4) dans une position prédéterminée le long du fil (2) de palissage, - des moyens de montage dudit lien de palissage sur ledit fil (2) de palissage, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent au moins un logement (7) de réception d'une canne (4) dont les dimensions internes sont plus grandes que l'encombrement radial hors tout d'une canne (4) au cours de sa croissance.

2/- Lien de palissage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un logement (7) de réception comprend au moins deux butées (8, 9) non parallèles agencées en regard l'une de l'autre et présentant entre elles un écartement maximal supérieur au diamètre maximal que peut présenter une section droite transversale d'une canne (4) au cours de sa croissance.

3/- Lien de palissage selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'au moins un logement (7) de réception est évasé de manière à ce que lesdites butées (8, 9) de ce logement (7) de réception non parallèles présentant entre elles un écartement maximal supérieur au diamètre maximal que peut présenter une section droite transversale d'une canne (4) au cours de sa croissance, puissent recevoir entre elles, une canne (4) quelle que soit sa maturité.

4/- Lien de palissage selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque logement (7) de réception d'une canne (4) présente une forme générale en V.

5/- Lien de palissage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est filiforme.

6/- Lien de palissage selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de montage du lien sur le fil comprennent : 30- une tige (5) adaptée pour pouvoir être entortillée par ledit (2) fil de palissage de manière à être tenue par ce dernier. - au moins un crochet (10) adapté pour être accroché audit fil (2) de palissage.

7/- Lien de palissage selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est fait d'une seule pièce filiforme.

8/- Lien de palissage selon les revendications 2, 6 et 7 prises ensemble, caractérisé en ce pour chaque logement (7) de réception, une butée (8) est contiguë à un crochet (10) des moyens de montage et en ce que l'autre butée (9) est contiguë de ladite tige (5) des moyens de montage, de manière à ce qu'une fois le lien monté sur le fil de palissage, chaque logement (7) de réception soit fermé par ledit fil (2) de palissage agencé entre le crochet (10) et la tige (5) des moyens de montage.

9/- Lien de palissage selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite tige (5) desdits moyens de montage comprend au moins une portion (11) non rectiligne de manière à faciliter la tenue de ladite tige (6) par le fil (2) de palissage par entortillement de ce dernier autour de ladite tige (5).

10/- Lien de palissage selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent deux logements (7) de réception de manière à permettre le maintien de deux cannes (4) distinctes sur ledit fil (2) de palissage.

11/- Lien de palissage selon la revendication 10, caractérisé en ce que les deux logements (7) de réception sont espacés l'un de l'autre de 15 à 60 cm.

12/- Lien de palissage selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que pour chaque logement (7) de réception, l'écartement maximal entre les butées (8, 9) est supérieur ou égal à 18 mm de manière à ce qu'une canne (4) de calibre de 18 mm puisse être logée dans chaque logement (7) de réception.30