FR3086607A1

FR3086607A1 - Dispositif de tablette escamotable pour siege de vehicule

Info

Publication number: FR3086607A1
Application number: FR1859140A
Authority: FR
Inventors: Mathieu CLUET; David Epaud; Farouk Bouzid
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2018-10-02
Filing date: 2018-10-02
Publication date: 2020-04-03
Anticipated expiration: 2038-10-02
Also published as: US11001172B2; US20200101873A1; CN211731132U; FR3086607B1

Abstract

Un dispositif de tablette escamotable (34) pour véhicule (100), notamment pour véhicule automobile, comprenant un bâti (36), au moins une tablette (42), un moteur électrique (50) fixé au bâti (36), une vis sans fin (52) entraînée en rotation par le moteur électrique (50), un coulisseau (56) monté sur la vis sans fin (52), le coulisseau (56) étant solidaire de la tablette (42) de manière que la rotation de la vis sans fin (52) provoque un déplacement en translation du coulisseau (56) le long de la vis sans fin (52), et par suite de la tablette (42) par rapport au bâti (36), sensiblement dans le plan de la tablette (42).

Description

DISPOSITIF DE TABLETTE ESCAMOTABLE POUR SIÈGE DE VÉHICULE

Domaine

La présente description est relative à un dispositif de tablette escamotable pour siège de véhicule, notamment pour siège de véhicule automobile, à un siège de véhicule comportant un tel dispositif de tablette escamotable et à un véhicule, en particulier un véhicule automobile comportant un tel siège de véhicule.

Exposé de l’art antérieur

Dans le domaine automobile, il est connu des sièges repliables de manière que le dossier puisse être utilisé comme accoudoir ou comme table par des occupants de sièges voisins.

H est également connu des sièges de véhicule présentant une tablette escamotable dans le dossier, la tablette escamotable étant destinée à être déployée lorsque le siège est dans une position telle que le dossier du siège est sensiblement horizontal, en regard de l’assise du siège. Dans ce cas, le déploiement de la tablette est manuel. La demande EPA-0 949 116 décrit un exemple d’un tel siège.

Résumé de la description

La présente description a pour but de présenter un dispositif de tablette escamotable pour siège de véhicule perfectionné par rapport aux dispositifs existant.

A cette fin, il est décrit un dispositif de tablette escamotable pour véhicule, notamment pour véhicule automobile, comprenant un bâti, au moins une tablette, un moteur électrique fixé au bâti, une vis sans fin entraînée en rotation par le moteur électrique, un coulisseau monté sur la vis sans fin, le coulisseau étant solidaire de la tablette de manière que la rotation de la vis sans fin provoque un déplacement en translation du coulisseau le long de la vis sans fin, et par suite de la tablette par rapport au bâti, sensiblement dans le plan de la tablette.

Ainsi, de manière avantageuse, le déploiement et/ou l’escamotage de la tablette peut être commandé électriquement. Une telle commande électrique permet une plus grande facilité d’utilisation de la tablette. Une telle commande électrique peut également être contrôlée par une grande variété de dispositifs, comme des interrupteurs, des boutons poussoirs, ou même à distance par des dispositifs électroniques, notamment du type smartphone, tablette tactile.

Dans des modes de réalisation particuliers, le dispositif de tablette escamotable présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

le bâti définit une fente rectiligne de guidage du coulisseau en translation ;

le bâti présente une fente de guidage d’un pion solidaire de la tablette, selon une trajectoire courbe ;

le dispositif de tablette escamotable comprend en outre une coque, de préférence sensiblement plane ;

la tablette est interposée entre le bâti et la coque ;

le dispositif de tablette escamotable comprend une deuxième tablette, les deux tablettes étant de préférence symétriques par rapport à un plan normal à un plan d’extension des deux tablettes ;

le dispositif de tablette escamotable comprend un deuxième moteur, une deuxième vis sans fin, un deuxième coulisseau et, le cas échéant un deuxième pion, solidaire de la deuxième tablette, le bâti définissant le cas échéant une deuxième fente rectiligne et/ou une deuxième fente courbe.

Selon un autre aspect, il est également divulgué un siège de véhicule, notamment siège arrière de véhicule, comprenant une assise avec une armature d’assise, un dossier avec une armature de dossier, l’armature de dossier étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise autour d’un premier axe transversal entre au moins une position déployée permettant de recevoir un occupant du siège et une position repliée dans laquelle l’armature de dossier est rabattue en vis-à-vis de l’armature d’assise, siège comprenant en outre un dispositif de tablette escamotable tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, dont le bâti est fixé sur le dossier ou est formé par le dossier.

Le siège peut comprendre en outre de chaque côté du siège, une première et une deuxième bielles destinées à être fixées sur un support du siège de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe transversal respectif pour lever l’armature de dossier par rapport audit support du siège.

Le siège de véhicule peut encore comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

le siège de véhicule comporte de chaque côté un flasque, et un dispositif d’inclinaison de l’armature de dossier par rapport aux flasques, le dispositif d’inclinaison étant de préférence discontinu ;

de chaque côté dudit siège, les première et deuxième bielles sont fixées au flasque de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe transversal respectif ;

l’armature d’assise est fixée à une troisième bielle, de manière pivotante autour d’un axe transversal, la troisième bielle étant en outre destinée à être fixée sur le support du siège de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe transversal ;

le siège de véhicule comprend en outre un appui-tête, fixé à l’armature de dossier, l’appui-tête étant de préférence mobile par rapport à l’armature de dossier ;

le siège de véhicule comprend un verrou, de préférence fixé sur le flasque le cas échéant, adapté pour verrouiller la position du flasque par rapport à un support du siège de véhicule ;

le siège de véhicule comprend un actionneur pour régler la position angulaire de l’armature de dossier par rapport aux flasques ;

le siège de véhicule comprend un actionneur pour régler la position angulaire des première et deuxième bielles par rapport au support du siège ;

le siège de véhicule comprend un support de siège de véhicule sur lequel sont fixées les première, deuxième et troisième bielles, le cas échant, de manière pivotante autour d’un axe transversal respectif ;

le support de siège est ou comporte un rail d’une glissière destinée à être fixée au plancher d’un véhicule automobile.

Enfin, il est divulgué un véhicule automobile comprenant un châssis définissant un habitacle avec un plancher, deux sièges avant alignés selon une direction transversale, et trois sièges arrière alignés selon une direction transversale, le siège arrière central étant tel que décrit ci-avant, selon toutes ses combinaisons.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages du siège divulgué apparaîtront à la lecture de la description suivante d’un exemple de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints, sur lesquels :

- la figure 1 représente schématiquement, une vue de côté d’un ensemble de siège de véhicule dans une première position dite « déployée » ;

- la figure 2 est une vue de côté de l’ensemble de siège de la figure 1 dans une deuxième position dite de « rangement » ;

- la figure 3 représente une vue de côté de l’ensemble de siège des figures 1 et 2, dans une troisième position dite de « console » ;

- la figure 4 représente une vue en perspective du siège des figures 1 à 3, dans une position similaire à celle de la figure 3, où les tablettes sont déployées ;

- la figure 5 est une vue en perspective du dispositif de tablette escamotable du siège des figures 1 à 4 ;

- la figure 6 est une vue de face du dispositif de tablette escamotable de la figure 5 ;

- la figure 7 est une vue de la face du dispositif de tablette escamotable de la figure 5, opposée à la face illustrée à la figure 6 ;

- la figure 8 est une vue de face d’une pièce support (ou « bâti ») du dispositif de tablette escamotable de la figure 5 ;

- la figure 9 représente schématiquement en perspective, un agencement de cinq sièges d’un véhicule automobile, dans une position «déployée», le siège arrière central étant un siège tel qu’illustré aux figures 1 à 4 ;

- la figure 10 représente schématiquement en perspective l’agencement de la figure 9, dans lequel les deux sièges avant ont été pivotés par rapport à un axe sensiblement vertical respectif ;

- la figure 11 représente schématiquement en perspective l’agencement de la figure 10, dans lequel le siège arrière central a été rabattu dans sa position de « console » et avancé par rapport aux autres sièges arrière, de manière que le dossier du siège arrière central se trouve entre les deux sièges avant ; et

- la figure 12 représente schématiquement en perspective l’agencement de la figure 10, dans lequel les tablettes dans le dossier du siège arrière central, ont été déployées.

Description détaillée

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. À fin de concision, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension du mode de réalisation décrit sont représentés sur les figures et sont décrits de manière détaillée dans la suite.

Dans la description qui suit, lorsque l’on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes « avant », « arrière », « haut », « bas », « gauche », « droite », etc., ou relative, tels que les termes « dessus », « dessous », « supérieure », «inférieur», etc., ou à des qualificatifs d’orientation, tels que «horizontale», « vertical », etc., il est fait référence, sauf précision contraire, à l’orientation des figures ou d’un siège dans sa position normale d’utilisation.

La figure 1 représente de façon schématique un ensemble de siège de véhicule automobile 10 comprenant un siège de véhicule automobile 12 monté sur un mécanisme à glissières 13 permettant de fixer le dispositif de siège de véhicule 12 sur le plancher 11 d’un véhicule automobile. Le plancher 11 est par exemple formé par le châssis du véhicule automobile. Le siège de véhicule automobile 12 est ici un siège arrière.

Dans la suite, la direction longitudinale X s’entend de la direction longitudinale du siège 12. La direction longitudinale du siège 12 est considérée être la même que la direction longitudinale du véhicule automobile dans lequel le siège 12 est monté. Cette direction longitudinale X correspond à la direction normale d’avancement du véhicule. La direction transversale Y est la direction transversale du siège 12. La direction transversale du siège 12 correspond ainsi à la direction transversale ou latérale du véhicule automobile. Cette direction transversale correspond à une direction perpendiculaire à la direction normale d’avancement du véhicule. Enfin, la direction verticale Z est une direction verticale du siège 12, perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale.

Le siège 12 comporte une assise 14, avec une armature d’assise 15, et un dossier 16, avec une armature dossier 17. L’armature de dossier 17 est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise 15 autour d’un premier axe transversal Al, parallèle à la direction Y.

Dans la suite, on décrit un côté du siège automobile 12, étant entendu que les deux côtés du siège 12 sont sensiblement identiques.

L’armature de dossier 17 est également montée pivotante autour d’un deuxième axe transversal A2 par rapport à un flasque 18. En l’espèce, un mécanisme d’articulation est interposé entre le flasque 18 et l’armature de dossier 17. Le mécanisme d’articulation 20 est par exemple un mécanisme discontinu, c'est-à-dire qu’il est adapté à régler la position angulaire de l’armature de dossier 17 par rapport au flasque 18 dans un nombre fini de positions, discrètes. Le mécanisme d’articulation 20 peut avantageusement présenter un mode « débrayé » pour rabattre l’armature de dossier 17, par exemple dans la position représentée à la figure 2, par opposition au mode «embrayé » dans lequel le mécanisme d’articulation permet le réglage de l'inclinaison de l’armature de dossier 17. De préférence, le mécanisme d’articulation 20 est à commande électrique. Ainsi, le réglage de l’inclinaison de l’armature de dossier 17 est réalisé au moyen de boutons de commande du mécanisme d’articulation 20. Pour ce faire, le mécanisme d’articulation 20 peut par exemple comporter un moteur d’entrainement. Le moteur d’entrainement peut alors être commandé au moyen des boutons de commande. Alternativement, le mécanisme d’articulation 20 peut notamment être un système du type « crochet-câble », comprenant une came et présentant une plage de réglage angulaire dans laquelle le mécanisme d’articulation n’est pas bloquant (position débrayée), et une autre plage de réglage, distincte de la première, dans laquelle le mécanisme d’articulation peut être bloqué (position embrayée). Par exemple, le mécanisme d’articulation doit être déverrouillé pour pouvoir régler sa position angulaire, le réglage étant réalisé en maintenant le mécanisme d’articulation déverrouillé. Puis, une fois la position angulaire satisfaisante atteinte, on verrouille à nouveau le mécanisme d’articulation 20.

Dans l’exemple illustré, le flasque 18 est relié à un support 21 du siège, au moyen de première et deuxième bielles 22, 24. Chaque bielle 22, 24 est montée pivotante au voisinage d’une première extrémité sur le flasque 18 autour d’un troisième et d’un quatrième axe transversal A3, A4 respectif. Chaque bielle 22, 24 est également montée pivotante, au voisinage de sa deuxième extrémité, sur le support 21, autour d’un cinquième et d’un sixième axe transversal A5, A6 respectif.

Un actionneur peut avantageusement être prévu pour régler la position angulaire des bielles 22, 24 par rapport au support 21 du siège. Par exemple, un vérin, notamment un vérin électrique, peut être prévu entre le support 21 du siège et l’une des bielles 22, 24. Dans ce cas, le vérin est avantageusement monté libre en rotation autour d’axes transversaux à chacune de ses extrémités, par rapport au support 21, d’une part, et à la bielle 22, 24, d’autre part.

Ici, une troisième bielle 26 relie l’armature d’assise 15 et le support 21. Cette troisième bielle 26 est montée libre en rotation autour d’un septième axe transversal A7 par rapport à l’armature d’assise 15 au voisinage d’une première extrémité. Au voisinage de sa deuxième extrémité, la troisième bielle 26 est ici montée libre en rotation par rapport au support 21, autour d’un huitième axe transversal A8.

Par ailleurs, le siège 12 comporte un appui-tête 28 avec une armature d’appui-tête 30. L’armature d’appui-tête 30 est montée sur l’armature de dossier 17. Par exemple, l’armature d’appui-tête 30 peut être déplacée par rapport à l’armature de dossier 17, notamment en translation, pour régler la hauteur de l’appui-tête 28.

Enfin, dans l’exemple illustré, le support 21 du siège forme un rail, en l’occurrence le rail mobile, du mécanisme à glissières 13, le support 21 étant reçu dans un rail 32, en l’occurrence le rail fixe, du mécanisme à glissières 13, fixé au plancher 11. Ainsi, le mécanisme à glissières 13 permet de régler la position longitudinale du siège 12 dans le véhicule.

Comme illustré aux figures 1 à 3, l’ensemble de siège 10 qui vient d’être décrit peut notamment prendre trois positions distinctes, correspondant à trois utilisations différentes.

Dans une première position, dite «déployée », illustrée à la figure 1, le siège 12 est dans une position permettant de recevoir un occupant du siège 12. Dans cette position, l’armature de dossier 17 et l’armature d’assise 15 forme un angle sensiblement égal à 90° voire supérieur à 90°. Par exemple, l’angle entre l’armature de dossier 17 et l’armature d’assise 15 est supérieur ou égal à 80°, de préférence supérieur ou égal à 85° et/ou inférieur ou égal à 120°, de préférence inférieur ou égal à 115°.

Dans cette position déployée, les première et deuxième bielles 22, 24 sont dans une position basse. Les première et deuxième bielles 22, 24 peuvent alors former un angle sensiblement nul, par exemple inférieur à 5°, avec le support 21 du siège 12.

Au contraire, la troisième bielle 26 est dans une position remontée, l’angle entre la troisième bielle 26 et le support 21 du siège étant ici sensiblement égal à 90°. Par exemple, l’angle entre la troisième bielle 26 et le support 21 du siège est supérieur ou égal à 60°, de préférence supérieur ou égal à 70° et/ou inférieur ou égal à 130°, de préférence inférieur ou égal à 110°. Ainsi, l’armature d’assise 15 est dans une position haute, c'est-à-dire à distance du support 21 du siège. Surtout, Γarmature d’assise 15 est alors à distance du plancher 11 du véhicule automobile, de sorte que le siège 10 est dans une position permettant à un occupant de s’y asseoir de manière confortable.

Cette position est maintenue par exemple en bloquant l’actionneur de réglage de la position angulaire des première et deuxième bielles 22, 24 dans sa position correspondante (notamment dans sa longueur correspondante).

Alternativement ou au surplus, cette position « déployée » est maintenue en bloquant la position du flasque 18 sur le support 21, le rail 32 du mécanisme à glissières 13 ou le plancher 11 du véhicule automobile, au moyen d’un verrou 33. Le verrou 33 peut également coopérer avec une barre solidaire du support 21, du rail 32 ou du plancher 11.

Dans cette position, l’inclinaison de l’armature de dossier 15 peut être réglée au moyen du mécanisme d’articulation 20. Ainsi, il y a en fait de nombreuses positions déployées.

En outre, à fin de sécurité, la position angulaire de la troisième bielle 26 peut être bloquée dans sa position angulaire correspondante, au moyen de tout dispositif de blocage accessible à l’homme de l’art. Notamment, un loquet de blocage peut être prévu.

L’articulation 20 peut être bloquée dans la position de la figure L Dans cette position déployée de la figure 1, le dos de l’armature de dossier 17 peut s’étendre selon une direction B.

La figure 2 illustre une position « de rangement » du siège 12.

Dans cette position de rangement, visant à augmenter l’espace du coffre, par exemple, la position des première et deuxième bielles 22, 24 est inchangée. Cependant, la position angulaire de l’armature de dossier 17 a été modifiée, de manière que l’armature de dossier 17 soit rabattue, en l’espèce dans une position sensiblement horizontale, et se place en vis-à-vis de l’armature d’assise 15. Pour atteindre cette position de l’armature de dossier 17, on est par exemple passé dans la position débrayée du mécanisme d’articulation 20 et on a rabattu l’armature de dossier 17. Ainsi, de manière préférée, le mécanisme d’articulation 20 est de préférence libre, de sorte que le dossier 16 est a priori mobile par rapport à l’assise 14.

Dans l’exemple illustré, le dos de l’armature de dossier 17 s’étend selon une direction Bl formant avec l’axe B, correspondant à la position déployée, un angle βΐ compris par exemple entre 100 et 105°, avantageusement entre 101 et 104°.

Le rabattage de l’armature de dossier 17 s’accompagne d’un déplacement de l’armature d’assise 15 et de la troisième bielle 26. Dans la position de rangement, en effet, la troisième bielle 26 est plus inclinée par rapport au support 21 que dans la position déployée. En d’autres termes, l’angle entre la troisième bielle 26 et le support 21 est plus grand dans la position de rangement que dans la position déployée. On rapproche ainsi l’armature d’assise 15 du support 21 et/ou du plancher 11. H est alors possible de maintenir la position du siège en bloquant la position angulaire de la troisième bielle 26 par rapport au support 21. Là encore, tout système de blocage accessible à l’homme de l’art peut être mis en œuvre, notamment un loquet de blocage.

Dans cette position de rangement, le verrou 33 est de préférence toujours dans sa position de verrouillage de la flasque 18 par rapport au support 21.

Enfin, dans la position dite de console, illustrée à la figure 3, les première et deuxième bielles 22, 24 sont pivotées par rapport à leurs positions correspondant aux positions déployée et de rangement du siège, décrites précédemment, pour soulever le flasque 18 par rapport au support 21 du siège et donc le plancher 11. Pour ce faire, les première et deuxième bielles 22, 24, le support 21 et le flasque 18 peuvent par exemple former sensiblement un parallélogramme déformable. La levée du flasque 18 par rapport au support 21 est ainsi commandée par Γactionneur de réglage de la position angulaire des première et deuxième bielles 22, 24. Dans cette position de console, l’armature de dossier 17 est toujours sensiblement en vis-à-vis de l’armature d’assise 15.

Pour passer dans la position de console, le verrou 33 est préalablement déverrouillé.

Pour maintenir en position l’armature de dossier 17, le mécanisme d’articulation 20 est dans une position de blocage angulaire de l’armature de dossier 17 par rapport au flasque 18. Par exemple, cette position d’armature de dossier 17 correspond à celle dans laquelle le dos de l’armature de dossier 17 est sensiblement horizontal. Par sensiblement horizontal, on entend ici formant un angle de plus ou moins 10° par rapport à la direction horizontale. Ainsi, dans cette position, l’armature de dossier 17 peut avantageusement être mise en œuvre en tant que console, de table ou d’accoudoir, notamment, pour des occupants de sièges de véhicule voisins du siège 12.

Dans cette position dite de console, la position angulaire de la troisième bielle 26 par rapport au support 21 peut également être bloquée. Tout dispositif de blocage en position angulaire de la troisième bielle 26 par rapport au support 21, accessible à l’homme de l’art peut être envisagé. Notamment un loquet de blocage peut être mis en œuvre.

Dans la position illustré à la figure 3, à titre d’exemple, l’angle entre la direction B2 du dos de l’armature de dossier 17 et la direction B de ce même dos de l’armature de dossier 17, dans la position déployée, forme un angle β2, qui peut par exemple être supérieur ou égal à 100°, de préférence supérieur ou égal à 107° et/ou inférieur ou égal à 115°, de préférence inférieur ou égal à 110°. L’angle β2 est ici sensiblement égal à 108°, plus précisément égal à 108,75°.

En outre, comme cela est plus particulièrement visible à la figure 4, le siège 12 est muni, sur son dossier 16, d’un dispositif 34 de tablette escamotable, dont les tablettes 42 sont déployées sur la figure 4.

Ce dispositif de tablette escamotable 34 est décrit plus en détails ci-après, en regard des figures 5 à 8.

Le dispositif de tablette escamotable 34 comporte tout d’abord un bâti 36, fixe par rapport au dossier 16 du siège 12. Selon une variante non illustré, le bâti 36 est formé par l’armature de dossier 17. Le bâti 36 est notamment illustré à la figure 8, où l’on peut voir que le bâti 36 a une forme sensiblement en T. Le bâti 36 est sensiblement plan. Le bâti 36 présente une première paire de fentes 38a, 38b rectilignes, s’étendant sur sensiblement toute la longueur du bâti 36. Le bâti 36 présente par ailleurs une deuxième paire de fentes 40a, 40b courbes. Les fentes 40a, 40b comporte une première portion, à proximité des fentes rectilignes 38a, 38b, qui s’étend sensiblement parallèlement aux fentes 38a, 38b, et une deuxième portion qui s’éloigne progressivement des fentes rectilignes 38a, 38b, vers l’extérieur du bâti 36. Les fentes 40a, 40b s’étendent ainsi depuis une première extrémité au voisinage de laquelle elles sont sensiblement parallèles, vers une deuxième extrémité au voisinage de laquelle elles divergent.

Le dispositif de tablette escamotable 34 comporte encore deux tablettes 42 escamotables. Ces tablettes escamotables 42 présentent ici une forme sensiblement rectangulaire, avec des angles arrondis. Chaque tablette 42 présente en outre deux ouvertures 44, 46 traversantes : une première ouverture 44 est disposée au voisinage d’un angle de la tablette 42 ; et une deuxième ouverture 46 est disposée à distance de l’angle où la première ouverture 44 est réalisée, et, de préférence, à une distance du bord 47 de la tablette 44, supérieure à la distance entre la première ouverture 44 et le bord 47 de la tablette 42.

Le dispositif de tablette escamotable 34 comprend encore un dispositif de commande 48 de l’escamotage et du déploiement de chaque tablette 42, indépendamment l’une de l’autre. Le dispositif de commande 48 est ici électrique. Le dispositif de commande 48 est notamment visible sur les figures 5 et 6.

On décrit dans la suite la partie du dispositif de commande 48 permettant le déploiement ou l’escamotage d’une tablette 42. Pour commander le déploiement ou l’escamotage des deux tablettes 42, indépendamment l’une de l’autre, le dispositif de commande 48 peut ainsi comporter les moyens décrits ci-après, en double, comme cela est représenté sur les figures 5 et 6, notamment.

Le dispositif de commande 48 comporte tout d’abord un moteur électrique 50, par exemple fixé au bâti 36. Ce moteur électrique 50 entraîne en rotation une vis sans fin 52, en l’espèce par l’intermédiaire d’un dispositif de réduction 54. La vis sans fin 52 est disposée en vis-à-vis d’une des deux fentes rectilignes 38a, 38b du bâti 36.

Sur la vis sans fin 52 est fixé un coulisseau 56 de manière que la rotation de la vis sans fin 52 provoque une translation du coulisseau 56 relativement à la vis sans fin. Par exemple, le coulisseau 56 comporte un logement de réception d’un écrou monté sur la vis sans fin 52. Le coulisseau 56 peut par exemple être empêché de pivoter autour de l’axe de rotation de la vis sans fin 52 en étant reçu dans l’une des fentes rectilignes 38a, 38b. Dans ce cas, les bords de la fente rectiligne 38a, 38b bloquent la rotation du coulisseau 56, qui se déplace par suite en translation dans la fente rectiligne 38a, 38b, qui le reçoit. Le coulisseau 56 est ainsi guidé en translation par la fente rectiligne 38a, 38b.

Le coulisseau 56 est par ailleurs reçu dans la première ouverture 44 d’une des deux tablettes 42. La tablette 42 est libre en rotation par rapport au coulisseau 56, dans le plan de la tablette 42.

Enfin, un pion 58 est fixé à la tablette 42, libre en rotation par rapport à la tablette 42. Le pion 58 est par ailleurs reçu dans une fente 40a, 40b, le pion 58 pouvant pivoter dans la fente 40a, 40b.

Selon l’exemple illustré, le dispositif de tablette escamotable 34 comporte encore une coque 60. La coque 60 a essentiellement une fonction esthétique. Cette coque 60 peut être sensiblement plane pour permettre l’utilisation du dossier 16 du siège 12 comme une table. Les tablettes 42 s’étendent de préférence entre le bâti 36 et la coque 60.

Le fonctionnement du dispositif de tablette escamotable 34 est décrit ci-après. Le moteur électrique 50 provoque la rotation de la vis sans fin 52. Cette rotation de la vis sans fin 52 entraîne la translation du coulisseau 56 le long de la vis sans fin 52. La translation du coulisseau 56 induit un mouvement de l’angle de la tablette 42 au voisinage de laquelle est réalisée la première ouverture 44. La distance entre les deux ouvertures 44, 46 dans la tablette 42 étant fixe, le mouvement de l’angle de la tablette 42 provoque également un déplacement de la tablette 42 comprenant une translation le long de la vis sans fin 52 et une rotation autour de la première ouverture 44. La forme de la fente 40a, 40b permet alors de guider la tablette entre une position déployée, visible sur la figure 4, et une position escamotée correspondant aux figures 1 à 3. H est à noter ici que le déplacement des tablettes 42 est réalisé sensiblement dans le plan de ces tablettes 42. Pour ce faire, notamment, les tablettes 42 peuvent être guidées dans leurs mouvements entre le bâti 36 et la coque 60. Ainsi, Le dispositif de tablettes escamotables 34 est particulièrement compact. Le dispositif de tablette escamotable 34 peut notamment être reçu en tout ou partie entre deux montants de l’armature de dossier 17.

Les figures 9 à 12 illustrent un exemple de mise en œuvre de l’ensemble de siège 10 des figures 1 à 4.

La figure 9 illustre ainsi schématiquement un véhicule automobile 100, comprenant deux sièges avant 102, 104 alignés selon une direction transversale, et trois sièges arrière 12, 106, 108, dont le siège central est un siège 12 d’un ensemble de siège 10, tel que décrit précédemment. Les sièges arrière 12, 106, 108 sont décalés dans la direction longitudinale X, par rapport aux sièges avant 102, 104.

Selon l’exemple illustré, les tablettes 42 du siège 12 sont utilisables par des occupants des sièges avant 102, 104. Pour ce faire, comme illustré à la figure 10, on fait pivoter les sièges avant 102, 104 autour d’un axe sensiblement vertical respectif A102, A104, de manière que les deux sièges avant 102, 104 soit orientés selon des directions convergentes, de préférence sans se faire face, comme illustré à la figure 10. On libère ainsi de l’espace entre les deux sièges avant 102, 104, espace qui permet le passage du siège arrière central 12 entre les deux sièges avant 102, 104 ou, à tout le moins, du dossier 16 dudit siège arrière central 12. Le siège arrière central 12 est alors dans une position où le dossier est rabattu, notamment dans la position de console du siège 12. Le cas échéant, la position longitudinale du siège arrière central 12 par rapport aux sièges avant 102, 104 peut être ajustée par translation d’au moins un parmi les sièges avant 102, 104 et ledit siège arrière central 12.

En outre, les sièges avant 102, 104 peuvent être dans une position dans laquelle leur dossier est incliné par rapport à leur assise, par exemple d’un angle supérieur à l’angle d’inclinaison du dossier dans une position de conduite, angle supérieur correspondant à une position de repos des occupants des sièges avant 102, 104.

Le dossier 16 du siège arrière central 12 peut alors être mis en œuvre comme table par les occupants des sièges avant 102, 104.

Ici, en outre, le siège arrière central 12 étant muni d’un dispositif de tablette escamotable 34, les tablettes 42 peuvent alors être déployées, comme cela est illustré à la figure 12. Les tablettes 42 se déploient alors devant les sièges avant 102, 104. Les tablettes 42 sont alors utilisables par les occupants des sièges avant 102, 104.

En variante, cependant, les tablettes du siège arrière central 12 peuvent être utilisées par les occupants des sièges arrière 104, 106. Pour ce faire, par exemple, le siège arrière central 12 n’est pas déplacé longitudinalement en direction des sièges avant 102, 104. Dans ce cas, le dossier 16 du siège arrière central 12 peut s’étendre en tout ou partir derrière les sièges avant 102, 104.

L’exemple d’ensemble de siège de véhicule décrit précédemment est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l’homme de l’art.

Notamment, le support du siège peut prendre de nombreuses formes. Ainsi, selon un exemple particulier, le support du siège est formé par le plancher de l’habitacle du véhicule automobile équipé du siège.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de tablette escamotable (34) pour véhicule (100), notamment pour véhicule automobile, comprenant un bâti (36), au moins une tablette (42), un moteur électrique (50) fixé au bâti (36), une vis sans fin (52) entraînée en rotation par le moteur électrique (50), un coulisseau (56) monté sur la vis sans fin (52), le coulisseau (56) étant solidaire de la tablette (42) de manière que la rotation de la vis sans fin (52) provoque un déplacement en translation du coulisseau (56) le long de la vis sans fin (52), et par suite de la tablette (42) par rapport au bâti (36), sensiblement dans le plan de la tablette (42).
2. Dispositif de tablette escamotable selon la revendication 1, dans lequel le bâti (36) définit une fente rectiligne (38a ; 38b) de guidage du coulisseau (56) en translation.
3. Dispositif de tablette escamotable selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le bâti (36) présente une fente de guidage (40a ; 40b) d’un pion (58) solidaire de la tablette (42), selon une trajectoire courbe.
4. Dispositif de tablette escamotable selon Tune des revendications 1 à 3, comprenant en outre une coque (60), de préférence sensiblement plane.
5. Dispositif de tablette escamotable selon la revendication 4, dans lequel la tablette (42) est interposée entre le bâti (36) et la coque (60).
6. Dispositif de tablette escamotable selon Tune quelconque des revendications précédentes, comprenant une deuxième tablette (42), les deux tablettes (42) étant de préférence symétriques par rapport à un plan normal à un plan d’extension des deux tablettes (42).
7. Dispositif de tablette escamotable selon la revendication 6, comprenant un deuxième moteur (50), une deuxième vis sans fin (52), un deuxième coulisseau (56) et, le cas échéant un deuxième pion (58), solidaire de la deuxième tablette (42), le bâti (36) définissant le cas échéant une deuxième fente rectiligne (38a ; 38b) et/ou une deuxième fente courbe (40a ; 40b).
8. Siège (12) de véhicule, notamment siège arrière de véhicule, comprenant une assise (14) avec une armature d’assise (15), un dossier (16) avec une armature de dossier (17), l’armature de dossier (17) étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (15) autour d’un premier axe transversal (Al) entre au moins une position déployée permettant de recevoir un occupant du siège (12) et une position repliée dans laquelle l’armature de dossier (17) est rabattue en vis-à-vis de l’armature d’assise (15), siège comprenant en outre un dispositif de tablette escamotable selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont le bâti est fixé sur le dossier (17) ou est formé par le dossier (17).
9. Siège (12) selon la revendication 8, comprenant en outre de chaque côté du siège (12), une première (22) et une deuxième (24) bielles destinées à être fixées sur un support du siège (21) de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe transversal (A5 ; A6) respectif pour lever l’armature de dossier (17) par rapport audit support du siège (21).
10. Véhicule automobile comprenant un châssis définissant un habitacle avec un plancher (11), deux sièges avant (102, 104) alignés selon une direction transversale, et trois sièges arrière (12 ; 106 ; 108) alignés selon une direction transversale, le siège arrière central (12) étant selon l’une des revendications 8 ou 9.