FR3085975A1 - Bloc de construction pour recif artificiel - Google Patents

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Abstract

Bloc de construction de forme parallélépipédique rectangle (10) en un matériau de béton ou de ciment comportant deux parois longitudinales parallèles (12, 14) et deux parois transversales parallèles (16, 18) de sorte à former deux faces rectangulaires opposées (10B, 10D) et deux faces carrées opposées (10E, 10F) du bloc de construction, les deux faces rectangulaires opposées restantes (10A, 10C) étant formées par les seules épaisseurs des parois longitudinales et transversales et définissant ainsi un cadre vide, et au moins une paroi transversale intermédiaire (20) montée entre ces deux parois transversales parallèles, de sorte à définir avec les quatre parois qui l'entourent au moins deux cheminées verticales indépendantes (22, 24) s'ouvrant sur les deux faces rectangulaires opposées à cadre vide, les parois transversales comportant chacune une ouverture (16A, 18A, 20A) en forme d'arche débouchant sur une même face rectangulaire à cadre vide (10A) du bloc de construction et qui permet aux deux cheminées de communiquer entre elles et avec des cheminées des blocs de construction latéraux immédiatement adjacents et les parois longitudinales comportent chacune au moins deux ouvertures (12A, 12B ; 14A, 14B) en forme d'arche percées de part et d'autre d'une jonction à cette paroi transversale intermédiaire, débouchant sur la même face rectangulaire à cadre vide (10A) et qui permet aux deux cheminées de communiquer avec des cheminées des blocs de construction longitudinaux immédiatement adjacents.

Description

Domaine de l'invention
L'invention concerne un bloc de construction en béton ou ciment destiné à la réalisation de récifs artificiels en eaux peu profondes à profondes.
Art antérieur
Les premières constructions de récifs artificiels aux USA datent du milieu du XIX siècle et furent édifiées comme retardateur d'érosion ou brise-lames mais il semble qu'elles soient toutefois apparues au Japon dès le moyen âge pour favoriser la pêche. Il est connu en effet que de tels récifs artificiels favorisent la croissance des algues, des coquillages et donc des espèces marines qui s'en nourrissent et offrent des protections contre les prédateurs pour d'autres espèces qui peuvent en outre s'y reproduire. Aux USA, ces récifs étaient souvent réalisés au moyen de pneumatiques usagés (par exemple 2 millions de pneumatiques ont été immergés au large de Fort Lauderdale en Floride) ou de divers déchets industriels (carcasses de voitures) qui avaient l'avantage d'être peu coûteux et facilement disponibles. Aujourd'hui, de telles pratiques ne sont plus admises par la plupart des citoyens et en Europe seraient assimilées à la constitution de décharges marines sauvages.
Il s'est donc développé ces cinquante dernières années une industrie autour de la production de matériaux spécialement adaptés à la construction de récifs artificiels. Il s'agit essentiellement de structures maillées métalliques ou en béton précontraint de relativement grande taille pour éviter une dispersion par les courants marins, chaque structure maillée pouvant en effet occuper un volume allant jusqu'à 50 m3 même si un volume de l'ordre de 1 à 5 m3 est plutôt courant.
Ces structures présentent toutefois certains inconvénients. Du fait de leur poids conséquent, elles nécessitent le recours à des engins de manutention importants pour leur mise en place. Et leur grande dimension ne permet généralement pas la création de micro-habitats privilégiés par certaines espèces marines.
Objet et résumé de l’invention
L'invention a donc pour but de pallier ces inconvénients en proposant un bloc de construction spécialement conçu pour l'édification de récifs artificiels immergés dans des eaux plus ou moins profondes permettant le développement et la préservation de la faune aquatique. Elle vise également la réalisation de blocs de construction économiques et durables dont la manipulation soit particulièrement aisée en diminuant le temps de pose et en supprimant les pollutions engendrées habituellement par de telles manipulations.
Ces buts sont atteints par un bloc de construction de forme parallélépipédique rectangle en un matériau de béton ou de ciment, comportant d'une part deux parois longitudinales parallèles et deux parois transversales parallèles de sorte à former deux faces rectangulaires opposées et deux faces carrées opposées dudit bloc de construction, les deux faces rectangulaires opposées restantes étant formées par les seules épaisseurs desdites parois longitudinales et transversales et définissant ainsi un cadre vide, et d'autre part au moins une paroi transversale intermédiaire montée entre ces deux parois transversales parallèles, de sorte à définir avec les quatre parois qui l'entourent au moins deux cheminées verticales indépendantes s'ouvrant sur lesdites deux faces rectangulaires opposées à cadre vide, caractérisé en ce que lesdites parois transversales comportent chacune une ouverture en forme d'arche débouchant sur une même face rectangulaire à cadre vide du bloc de construction et qui permet aux deux cheminées de communiquer entre elles et avec des cheminées des blocs de construction latéraux immédiatement adjacents et en ce que lesdites parois longitudinales comportent chacune au moins deux ouvertures en forme d'arche percées de part et d'autre d'une jonction à ladite au moins une paroi transversale intermédiaire, débouchant sur ladite même face rectangulaire à cadre vide et qui permet aux deux cheminées de communiquer avec des cheminées des blocs de construction longitudinaux immédiatement adjacents.
La création d'ouvertures dans chacune des faces du bloc de construction assure un libre passage des courants marins comme des espèces aquatiques dans les trois dimensions. La forme en arche de ces ouvertures, de plus toutes ouvertes dans la même direction, permet le démoulage du bloc de construction de façon simple en une seule opération par des machines conventionnelles.
De préférence, ladite au moins une paroi transversale intermédiaire est parallèle auxdites deux parois transversales parallèles et lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois transversales sont alignées et de mêmes forme et dimension.
Avantageusement, lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois longitudinales sont de mêmes forme et dimension.
De préférence, lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois transversales et dans lesdites parois longitudinales sont de mêmes forme et dimension.
Avantageusement, lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans deux parois longitudinales opposées sont alignées.
Selon un mode de réalisation particulier, ladite au moins une paroi transversale intermédiaire peut être constituée par une cloison centrale ayant une ouverture en forme d'arche ou deux cloisons intermédiaires ayant chacune une ouverture en forme d'arche.
De préférence, le bloc de construction a les dimensions suivantes : longueur comprise entre 400 et 500 mm, largeur comprise entre 200 et 250 mm, épaisseur comprise entre 200 et 250 mm et lesdites parois transversales et longitudinales ont toutes une même épaisseur, typiquement comprise entre 20 et 30 mm.
Avantageusement, le matériau de béton ou de ciment formant le bloc de construction a un PH compris entre 8 et 8,4.
Brève description des dessins
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description faite ci-après, à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple d'un bloc de construction selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective d'un second exemple d'un bloc de construction selon l'invention,
- la figure 3 est une vue en perspective d'une partie d'un récif artificiel élevé avec des blocs de construction de la figure 1,
- la figure 4 est une vue de dessous de la partie de récif artificiel de la figure 3,
- la figure 5 est une vue de coté de la partie de récif artificiel de la figure 3, et
- la figure 6 illustre une partie de récif artificiel élevé avec des blocs de construction de la figure 2 déposés en vrac sur le sol marin.
Description détaillée de modes de réalisation
La figure 1 montre un premier exemple de réalisation d'un bloc de construction pour récif artificiel conforme à l'invention. Ce bloc 10 présente une forme parallélépipédique rectangle réalisée d'une seule pièce par moulage d'un matériau de béton ou de ciment. Les dimensions d'un tel bloc sont typiquement 500 mm x 250 mm x 250 mm, 500 mm x 200 mm x 200 mm, ou bien 400 mm x 200 mm x 200 mm, ou encore 400 mm x 250 mm x 200 mm, sans que ces valeurs soient bien entendu limitatives et, de par sa composition, il présente une masse typiquement inférieure à 20 Kg pour être aisément manipulable et un PH compris entre 8 et 8,4 correspondant au PH moyen de l'eau de mer.
Des six faces 10A, 10B, 10C, 10D, 10E, 10F de ce bloc parallélépipédique rectangle quatre sont pleines, au moins en partie (voir plus avant), deux faces rectangulaires opposées 10B, 10D et les deux faces carrées opposées 10E, 10F, les deux autres faces rectangulaires 10A, 10C étant réduite à un cadre vide, de l'épaisseur des parois formant ces faces pleines comme il sera vu plus avant.
Les quatre faces 10B, 10D, 10E, 10F du bloc de construction 10 sont formées par la jonction de deux parois longitudinales parallèles 12, 14 et deux parois transversales parallèles 16, 18. Une troisième paroi transversale intermédiaire 20, de préférence parallèle aux deux premières, est montée entre ces deux parois transversales en position centrale à égale distance de chacune d'elles, de sorte à définir avec les quatre parois qui l'entourent deux cheminées verticales indépendantes 22, 24 s'ouvrant sur les deux faces rectangulaires à cadre vide opposées 10A, 10C.
Les trois parois transversales 16, 18, 20 ne sont pas totalement pleines car elles comportent chacune une ouverture 16A, 18A, 20A en forme d'arche débouchant sur une même face rectangulaire à cadre vide 10A du bloc de construction et qui permet aux deux cheminées de communiquer entre elles et avec les cheminées des blocs de construction latéraux immédiatement adjacents (droit et gauche sur la figure). Les ouvertures de ces trois parois transversales sont avantageusement alignées et de mêmes forme et dimension.
De même, les deux parois longitudinales 12, 14 ne sont pas entièrement pleines car elle comporte chacune deux ouvertures 12A, 12B ; 14A, 14B en forme d'arche percées de part et d'autre de la jonction à la paroi transversale centrale 20, débouchant sur la même face rectangulaire à cadre vide 10A et qui permet aux deux cheminées de communiquer avec les cheminées des blocs de construction longitudinaux immédiatement adjacents (avant et arrière sur la figure). De préférence, les ouvertures d'une même paroi longitudinale 12A, 12B ; 14A, 14B ou en opposition 12A, 14A ; 12B, 14B sont de mêmes forme et dimension et par exemple distinctes de celles 16A, 18A, 20A des parois transversales.
Les parois longitudinales 12, 14 et transversales 16, 18 ont une même épaisseur, typiquement comprise entre 20 et 30 mm, de sorte que les faces rectangulaires opposées 10A, 10C sont réduites à un cadre rectangulaire vide dont la bordure interrompue par les six ouvertures de ces quatre parois a cette même épaisseur et qui comporte en outre une cloison centrale de même épaisseur également interrompue par l'ouverture centrale 20A correspondant à la paroi transversale centrale 20.
La figure 2 montre un second exemple de réalisation d'un bloc de construction pour récif artificiel conforme à l'invention. Ce bloc 30 présente une forme parallélépipédique rectangle de mêmes dimensions et réalisée également d'une seule pièce par moulage d'un matériau de béton ou de ciment.
Des six faces 30A, 30B, 30C, 30D, 30E, 30F de ce bloc parallélépipédique rectangle quatre sont pleines, au moins en partie (voir plus avant), deux faces rectangulaires opposées 30B, 30D et les deux faces carrées opposées 30E, 30F, les deux autres faces rectangulaires 30A, 30C étant réduites à un cadre vide, de l'épaisseur des parois formant ces faces pleines comme il sera vu plus avant.
Les quatre faces 30B, 30D, 30E, 30F du bloc de construction 10 sont formées par la jonction de deux parois longitudinales parallèles 32, 34 et deux parois transversales parallèles 36, 38. Toutefois, à la différence de l'exemple de réalisation précédent, ce n'est pas une mais deux parois, des troisième 40 et quatrième 42 parois transversales intermédiaires, de préférence également parallèles aux deux premières, qui sont montées entre les deux parois transversales en laissant entre elles une égale distance, de sorte à définir avec les quatre parois qui les entourent trois cheminées verticales indépendantes 44, 46, 48 s'ouvrant sur les deux faces rectangulaires à cadre vide opposées 30A, 30C.
Comme dans l'exemple de réalisation précédent, chacune des quatre parois transversales 36, 38, 40, 42 comporte une ouverture 36A, 38A, 40A, 42A en forme d'arche débouchant sur une même face rectangulaire à cadre vide 30A et qui permet aux trois cheminées de communiquer entre elles et avec les cheminées des blocs de construction latéraux immédiatement adjacents (droit et gauche sur la figure). Toutes ces ouvertures sont avantageusement alignées et de mêmes forme et dimension.
De même, les deux parois longitudinales 32, 34 comportent chacune trois ouvertures 32A, 32B, 32C ; 34A, 34B, 34C en forme d'arche régulièrement réparties sur ces parois et débouchant sur la même face rectangulaire à cadre vide 30A, et qui permet aux trois cheminées de communiquer avec les cheminées des blocs de construction longitudinaux immédiatement adjacents (devant et derrière sur la figure). De préférence, les ouvertures d'une même paroi 32A, 32B, 32C ; 34A, 34B, 34C ou en opposition 32A, 34A ; 32B, 34B ; 32C, 34C sont de mêmes forme et dimension. Dans cette configuration à trois cheminées, toutes les ouvertures des parois transversales ou longitudinales sont de préférence de mêmes forme et dimension.
Comme précédemment, toutes les parois longitudinales 32, 34 et transversales 36, 38 ont une même épaisseur, typiquement de 30 mm, de sorte que les faces rectangulaires opposées 30A, 30C sont réduites à un cadre rectangulaire vide dont la bordure interrompue par les huit ouvertures de ces quatre parois a cette même épaisseur et qui comporte en outre deux cloisons intermédiaires de même épaisseur également interrompue par les deux ouvertures 40A, 42A correspondant aux parois transversales intermédiaires 40, 42.
Les figures 3 à 5 montrent un exemple d'une construction élevée avec des blocs de construction selon l'invention dans laquelle les blocs sont montés côte à côte, parallèlement ou perpendiculairement, les uns au-dessus des autres, la bordure et la cloison centrale d'une face rectangulaire à cadre vide (par exemple 10A ou 30A) d'un bloc donné servant de support au bloc immédiatement en dessus par l'intermédiaire de la face rectangulaire opposée à cadre vide (dans ce cas 10C ou 30C) du bloc supérieur. On remarquera tout d'abord qu'une telle disposition des blocs, qu'ils soient posés les uns sur les autres parallèlement ou perpendiculairement, entraîne un alignement vertical au moins partiel des différentes cheminées (voir la figure 4) et un alignement horizontal des ouvertures des parois transversales (voir la figure 5) qui vont permettre une circulation de la faune aquatique selon trois axes de références perpendiculaires. En effet, il est connu que certaines espèces aquatiques (c'est notamment le cas de certains crustacés) refusent d'intégrer des espaces fermés ne comportant qu'un seul accès et cette interconnexion en trois dimensions est donc particulièrement intéressante pour favoriser le développement et la préservation de ces espèces.
On notera que si dans la construction illustrée les blocs ont été posés les uns sur les autres sur la même face et donc présentent tous des ouvertures dont les arches sont orientées dans la même direction, il est bien entendu possible de retourner certains blocs en positionnant les arches dans la direction opposée, de sorte à créer des ouvertures de plus grandes dimensions (et en l'espèce de forme sensiblement ovale) plus favorable au développement de certaines espèces aquatiques.
On notera également que la durabilité d'une telle construction peut être accrue en utilisant des agrégats de recyclage ou des retours béton (provenant par exemple de déconstruction).
En outre, contrairement aux constructions traditionnelles ou la pose des blocs est effectuée avec du mortier (un mélange de sable, ciment et eau), la rectification des différentes faces permet si nécessaire un montage par des colles sans solvant ni plastifiant, effectué bien entendu hors site humide, ce qui évite notamment la production de poussières. Toutefois, un montage au moyen de liens de type corde ou fil d'acier est aussi possible compte tenu de la présence des ouvertures sur toutes les faces.
La figure 6 montre un autre exemple de réalisation dans lequel des blocs de construction selon l'invention sont déposés en vrac et qui, du fait des ouvertures pratiquées sur chacune des six faces de ces blocs, se bloquent les uns les autres de façon à former un amas favorisant une colonisation rapide des espèces marines. Toutefois, pour maintenir une population d'espèces marines substantielle, de tels amas doivent de préférence présenter un volume compris entre 400 m3 et 5000 m3 et 5 typiquement entre 800 m3 et 1000 m3 avec une hauteur ne dépassant pas 5 m et typiquement comprise entre 1 m et 4 m.
On notera que si la construction de récifs artificiels concerne majoritairement les eaux des mers, de tels récifs peuvent aussi être mis en place en rivière ou en estuaire. Dans ces deux cas, il conviendra 10 d'adapter le PH du matériau de béton ou de ciment à ces deux situations, c'est à dire de prévoir un PH supérieur à 8,4 pour les rivières et un PH inférieur à 8 pour les estuaires.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Bloc de construction de forme parallélépipédique rectangle (10, 30) en un matériau de béton ou de ciment comportant d'une part deux parois longitudinales parallèles (12, 14) et deux parois transversales parallèles (16, 18) de sorte à former deux faces rectangulaires opposées (10B, 10D ; 30A, 30D) et deux faces carrées opposées (10E, 10F ; 30E, 30F) dudit bloc de construction, les deux faces rectangulaires opposées restantes (10A, 10C ; 30A, 30C) étant formées par les seules épaisseurs desdites parois longitudinales et transversales et définissant ainsi un cadre vide, et d'autre part au moins une paroi transversale intermédiaire (20 ; 40, 42) montée entre ces deux parois transversales parallèles, de sorte à définir avec les quatre parois qui l'entourent au moins deux cheminées verticales indépendantes (22, 24 ; 44, 46, 48) s'ouvrant sur lesdites deux faces rectangulaires opposées à cadre vide, caractérisé en ce que lesdites parois transversales comportent chacune une ouverture (16A, 18A, 20A ; 36A, 38A, 40A, 42A) en forme d'arche débouchant sur une même face rectangulaire à cadre vide (10A ; 30A) du bloc de construction et qui permet aux deux cheminées de communiquer entre elles et avec des cheminées des blocs de construction latéraux immédiatement adjacents et en ce que lesdites parois longitudinales comportent chacune au moins deux ouvertures (12A, 12B ; 14A, 14B ; 32A, 32B, 32C ; 34A, 34B, 34C) en forme d'arche percées de part et d'autre d'une jonction à ladite au moins une paroi transversale intermédiaire, débouchant sur ladite même face rectangulaire à cadre vide (10A ;30A) et qui permet aux deux cheminées de communiquer avec des cheminées des blocs de construction longitudinaux immédiatement adjacents.
  2. 2. Bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite au moins une paroi transversale intermédiaire est parallèle auxdites deux parois transversales parallèles et lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois transversales sont alignées et de mêmes forme et dimension.
  3. 3. Bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois longitudinales sont de mêmes forme et dimension.
  4. 4. Bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans lesdites parois transversales et dans lesdites parois longitudinales sont de mêmes forme et dimension.
  5. 5. Bloc de construction selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites ouvertures en forme d'arche pratiquées dans deux parois longitudinales opposées sont alignées.
  6. 6. Bloc de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite au moins une paroi transversale intermédiaire est constituée par une cloison centrale ayant une ouverture en forme d'arche.
  7. 7. Bloc de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite au moins une paroi transversale intermédiaire est constituée par deux cloisons intermédiaires ayant chacune une ouverture en forme d'arche.
  8. 8. Bloc de construction selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il a les dimensions suivantes : longueur comprise entre 400 et 500 mm, largeur comprise entre 200 et 250 mm, épaisseur comprise entre 200 et 250 mm et présente une masse inférieure à 20 Kg.
  9. 9. Bloc de construction selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdites parois transversales et longitudinales ont toutes une même épaisseur, typiquement comprise entre 20 et 30 mm.
  10. 10. Bloc de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le matériau de béton ou de ciment a un PH compris en 8 et 8,4.
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