FR3083746A1 - Dispositif de chauffage electrique pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de chauffage électrique (1) configuré pour chauffer un flux d'air (FA) circulant dans un boîtier (2) d'installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule, le dispositif comprenant un cadre (3) ayant un axe (X) d'allongement et un élément chauffant (4) logé dans un logement (5) ménagé dans le cadre (3), le cadre (3) comprenant une première face (6) ajourée formant au moins une ouverture d'entrée (7) de flux d'air (FA) et une deuxième face (8) ajourée formant au moins une ouverture de sortie (9) de flux d'air (FA), caractérisé en ce que le cadre (3) comprend au moins un élément de coopération (10) complémentaire d'une paroi (11) du boîtier (2), l'élément de coopération (10) étant disposée sur l'une des faces (6, 8) du cadre et présentant un axe (Y) d'extension longitudinal sensiblement parallèle à l'axe (X) d'allongement du cadre (3). Application aux véhicules automobiles.

Description

Le domaine de la présente invention est celui des dispositifs de chauffage électrique pour véhicule automobiles. L'invention s'applique plus particulièrement aux installations de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation de véhicules automobiles comportant de tels dispositifs permettant de réchauffer un flux d’air traversant lesdites installations.

Les dispositifs de chauffage électrique comportent un cadre, dans lequel sont logés des éléments résistifs chauffants alimentés électriquement via une connectique appropriée en périphérie dudit cadre. Le cadre sert de support aux éléments chauffants et à la connectique électrique associée portée par une interface dédiée. 11 permet également au dispositif de chauffage électrique d’être fixé au sein de l’installation de ventilation, de chauffage et de climatisation du véhicule, connu sous la dénomination d’installation HVAC. Les éléments chauffants sont constitués d’ailettes métalliques captant et conduisant la chaleur générée par des pierres céramiques type éléments PTC, pour l’acronyme anglais « Positive Temperature Coefficient », pierres céramiques alimentées par le courant via des électrodes raccordées à la connectique électrique. Les éléments PTC et les ailettes restituent la chaleur générée au flux d’air circulant à leur contact : en sortie du dispositif de chauffage électrique en fonctionnement, le flux d’air est plus chaud qu’à son entrée.

Un tel dispositif de chauffage électrique peut être inclus au sein d’un boîtier de l’installation HVAC à l’intérieur duquel est ménagé un circuit de distribution d’air de manière à distribuer des sorties multiples dans l’habitacle. De façon particulière, le dispositif de chauffage électrique est situé en travers du circuit de distribution du flux d’air du boîtier de l’installation HVAC et en regard d’une ou plusieurs parois et cloisons de ce boîtier dédiés à une compartimentation du flux d’air en aval du dispositif de chauffage électrique.

La position précise des dispositifs de chauffage électrique par rapport aux parois et cloisons du boîtier de l’installation HVAC est importante pour que l’air chaud soit correctement dirigée dans l’un ou l’autre des conduits compartimentés par ces parois et cloisons. Notamment, il importe que les cloisons et parois ne soient pas trop éloignées de la face d’entrée d’air ou de la face de sortie d’air de ces dispositifs de chauffage électrique, faces agencées perpendiculairement au trajet du flux d’air, afin que l’air chaud sortant du dispositif de chauffage soit correctement guidé dans le conduit dans lequel l’air doit aller.

Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus en concevant un dispositif de chauffage électrique permettant à moindre coût une optimisation de son positionnement au sein du circuit de distribution d’air alimentant l’habitacle du véhicule, et permettant d’améliorer l’encombrement du boîtier d’installation HVAC tout en facilitant l’opération d’insertion du dispositif de chauffage électrique dans ledit boîtier, et en optimisant la distribution du flux d’air chaud vers les sorties d’air concernées.

L'invention a donc pour objet un dispositif de chauffage électrique configuré pour chauffer un flux d’air circulant dans un boîtier d’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule, le dispositif de chauffage électrique comprenant au moins un cadre ayant un axe d’allongement principal longitudinal et un élément chauffant logé dans un logement ménagé dans le cadre, le cadre comprenant une première face ajourée formant au moins une ouverture d’entrée de flux d’air et une deuxième face ajourée formant au moins une ouverture de sortie de flux d’air opposée à la première face, caractérisé en ce que le cadre comprend au moins un élément de coopération complémentaire d’une paroi du boîtier, l’élément de coopération étant disposé sur l’une des faces du cadre et présentant un axe d’extension longitudinal sensiblement parallèle à l’axe d’allongement principal longitudinal du cadre.

Le cadre sert de support à l’élément chauffant qui est installé dans le logement du cadre. Le logement est ouvert sur la première face pour former des ouvertures d’entrée de flux d’air et sur la deuxième face pour former des ouvertures de sortie de flux d’air de sorte à ce que le logement, et plus particulièrement l’élément chauffant qu’il contient, puissent être traversés par le flux d’air.

Selon l’invention, le cadre dispose d’un élément de coopération sur au moins l’une de ses faces. Cet élément de coopération, qui peut prendre la forme d’une rainure ou d’une nervure selon la forme complémentaire qui est formée en extrémité de la paroi du boîtier amenée en regard du cadre du dispositif de chauffage électrique, s’étend de sorte que sa plus grande dimension est parallèle à l’axe d’extension longitudinal. L’élément de coopération prend une forme rectiligne. Avantageusement, le cadre est obtenu par moulage d’un matériau synthétique.

Le dispositif de chauffage électrique est destiné à recevoir le flux d’air. Le flux d’air pénètre dans le logement via l’ouverture d’entrée de flux d’air. L’élément chauffant réchauffe thermiquement le flux d’air qui lèche sa surface en traversant le logement. Le flux d’air, réchauffé par ce contact, sort du logement en empruntant l’ouverture de sortie de flux d’air ménagée dans la face opposée du cadre.

L’élément de coopération est disposé sur la première face ou sur la deuxième face du cadre. Les faces du cadre sont dites ajourées en ce qu’elles comportent des montants, longitudinaux et/ou transversaux, espacés les uns des autres pour laisser passage à l’air, et l’élément de coopération est réalisé dans une paroi longitudinale de la face correspondante du cadre. De la sorte, l’élément de coopération est ménagé dans une zone que le flux d’air n’emprunte pas, l’air étant dévié de part et d’autre de la paroi portant l’élément de coopération.

Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, l’élément de coopération est formé par une rainure dimensionnée et configurée pour recevoir la tranche d’une paroi du boîtier de l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule. De manière alternative, l’élément de coopération peut être formé par une nervure dimensionnée et configurée pour pénétrer à l’intérieur d’une goulotte ménagée à l’extrémité libre de la paroi correspondante du boîtier de l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule.

La paroi du boîtier permet la division du flux d’air et la coopération de cette paroi avec l’élément de coopération du cadre, de telle sorte que l’extrémité libre de la paroi soit disposée dans le volume défini par le cadre ou bien de telle sorte qu’une nervure en saillie du cadre pénètre dans une goulotte formée dans la paroi, permet d’éviter les fuites et le passage d’air d’un conduit de circulation à l’autre. De la sorte, on optimise le fonctionnement et le rendement de l’installation HVAC en s’assurant que l’air chauffé circule intégralement dans le conduit de circulation desservant la zone de l’habitacle à traiter thermiquement.

L’élément de coopération peut être ménagé sur la première face du cadre. Ainsi, le flux d’air est compartimenté par la coopération entre l’élément de coopération et l’organe de coopération formée sur ou par la paroi du boîtier au préalable à son entrée dans le dispositif de chauffage électrique. Alternativement, l’élément de coopération est réalisé sur la deuxième face du cadre. Ainsi, le flux d’air est compartimenté par la coopération entre l’élément de coopération et la paroi du boîtier à sa sortie du dispositif de chauffage électrique.

Selon un aspect de l’invention, le cadre comporte un premier bord d’extrémité longitudinale et un deuxième bord d’extrémité longitudinale opposé au premier bord, la rainure comportant une première extrémité longitudinale munie d’une ouverture terminale et une deuxième extrémité longitudinale, le deuxième bord d’extrémité longitudinale du cadre coopérant avec une interface de connexion et l’ouverture terminale étant ménagée dans le premier bord d’extrémité longitudinale.

On comprend que c’est par ce premier bord d’extrémité longitudinale que le dispositif de chauffage électrique est présenté à son insertion dans cette installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, l’insertion se faisant selon l’axe d’allongement principal longitudinal du cadre. Lors de l’opération d’insertion, la rainure est engagée autour de l’extrémité libre de la paroi du boîtier via l’ouverture terminale ménagée dans le premier bord du cadre.

Le cadre glisse dans une niche formée dans l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, guidé par des bords délimitant l’ouverture formée par cette niche jusqu’à une position de mise en œuvre. Lors de ce glissement, les éléments mâle/femelle formés sur la paroi et le cadre coopèrent pour coulisser l’un par rapport à l’autre. Dans le cas où l’élément de coopération est formé par une rainure, l’extrémité libre de la paroi, qui se trouve en travers du passage du cadre, glisse à l’intérieur de la rainure. En fin d’insertion, le premier bord d’extrémité longitudinale a vocation à prendre appui contre une paroi de butée formée dans l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation dans laquelle est logé le dispositif de chauffage électrique, alors que l’élément de coopération formé sur le cadre et l’organe de coopération formé sur la paroi coopèrent sur toute leur longueur, relativement à la direction d’insertion.

Selon un aspect particulier de l’invention, un joint d’étanchéité en matériau élastique est rendu solidaire de l’élément de coopération. Plus particulièrement, lorsque cet élément de coopération est formé par une rainure, le joint peut tapisser la rainure. Avantageusement, le joint d’étanchéité est composé d’au moins un élastomère. Ce joint, qui assure l’étanchéité entre le cadre et la paroi du boîtier dans leur position de mise en œuvre, peut notamment être disposé dans la rainure lors d’une opération de surmoulage. Par tapisser, on entend que la rainure est couverte, en totalité ou en partie, du joint d’étanchéité de sorte à garantir un contact entre le joint et la paroi du boîtier sur une majeure partie de la longueur de la rainure. Très avantageusement, le joint, le cas échéant obtenu par surmoulage, est présent sur toute la longueur de la rainure.

Selon différentes caractéristiques, prises seules ou en combinaison, de l’invention lorsque l’élément de coopération formé sur le cadre est réalisé par une rainure, on pourra prévoir que :

- la rainure comprend un fond s’étendant entre la première face et la deuxième face du cadre. La rainure, réalisée dans un montant participant à former les faces ajourées du cadre, est disposée à l’intérieur du cadre, c’est-à-dire dans le volume interne du cadre défini par ces première et deuxième faces. La rainure est contenue dans ce volume. Ainsi, la rainure ne comporte pas de partie saillante par rapport aux faces du cadre qui pourraient interférer avec le boîtier de l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation.

- le fond de la rainure est bordé d’un premier côté et d’un deuxième côté, le premier côté et le deuxième côté de la rainure étant sensiblement perpendiculaires au fond. Le premier côté et le deuxième côté sont compris dans le volume interne du cadre délimité par ses faces.

- le fond de la rainure peut être plus proche de la première ou de la deuxième face ajourée du cadre. Tel que cela a pu être précisé précédemment, l’invention vise à éviter que l’air circulant dans un conduit spécifiquement ménagé à l’intérieur du boîtier de l’installation HVAC passe dans un autre conduit au moment du passage de l’air à travers le dispositif de chauffage électrique disposé en travers de ces conduits de circulation d’air, l’invention ménageant à cet effet une chicane par combinaison de formes d’une paroi et d’une rainure. Dans ce contexte, il convient que la paroi soit au moins en partie insérée dans la rainure pour former une telle chicane.

On comprend que la rainure est plus ou moins profonde en fonction de la position du fond de la rainure par rapport à la paroi qui la porte. Une rainure profonde, combinée à une configuration de paroi s’enfonçant profondément dans la rainure, garantit une plus grande interaction entre la rainure et la paroi du boîtier et une meilleure isolation d’un conduit à l’autre. Une rainure moins profonde limite les frottements entre la rainure et la paroi du boîtier.

- la rainure comprend une largeur constante depuis l’ouverture terminale jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale. La largeur est mesurée dans une section transversale qui est effectuée dans un plan perpendiculaire à l’axe d’extension longitudinal de la rainure. La largeur de la section transversale est mesurée dans le plan de la section transversale, perpendiculairement à l’axe d’extension longitudinal de la rainure depuis le premier côté de la rainure jusqu’au deuxième côté de la rainure.

- la rainure comprend deux segments successifs parmi lesquels un premier segment, défini par une première largeur constante et s’étendant depuis la deuxième extrémité longitudinale, et un deuxième segment, le deuxième segment étant compris entre le premier segment et l’ouverture terminale, le deuxième segment étant défini par une deuxième largeur croissante en se rapprochant du premier bord d’extrémité longitudinale. La première largeur et la deuxième largeur sont mesurées respectivement dans une première section transversale et une deuxième section transversale. Ces dernières sont effectuées dans un plan perpendiculaire à l’axe d’extension longitudinal de la rainure. La première largeur est mesurée dans le plan de la première section transversale, au niveau du premier segment, perpendiculairement à l’axe d’extension longitudinal de la rainure depuis le premier côté de la rainure jusqu’au deuxième côté de la rainure. La deuxième largeur est mesurée dans le plan de la deuxième section transversale, au niveau du deuxième segment, perpendiculairement à l’axe d’extension longitudinal de la rainure depuis le premier côté de la rainure jusqu’au deuxième côté de la rainure.

- le deuxième segment a une deuxième largeur croissante depuis le premier segment vers l’ouverture terminale de la nervure. Le deuxième segment a ainsi une forme évasée alors que le premier segment a une forme droite. La forme évasée du deuxième segment forme une rampe d’accès facilitant l’engagement de la paroi du boîtier dans la rainure. La progression de la paroi glissant dans la rainure est ainsi facilitée. Le premier segment, plus étroit, limite le jeu de la paroi dans la rainure, garantissant son juste positionnement dans le boîtier et réduisant le passage du flux d’air d’un côté à l’autre de la rainure.

- la rainure est séparée en au moins un premier sillon et un deuxième sillon par au moins une nervure séparatrice s’étendant depuis le fond de la rainure, le premier sillon, le deuxième sillon et la nervure séparatrice s’étendant parallèlement à l’axe d’extension longitudinal de la rainure. La nervure séparatrice émane du fond de la rainure de façon sensiblement parallèle aux côtés de la rainure. La nervure séparatrice fait partie du cadre et constitue un ensemble monobloc avec le cadre. La nervure séparatrice n’est ainsi pas une pièce rapportée au cadre. Avantageusement, la nervure séparatrice s’étend depuis l’ouverture terminale jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale de la rainure.

- le premier sillon et le deuxième sillon sont destinés à recevoir la paroi du boîtier, et notamment à recevoir respectivement une saillie spécifique de cette paroi du boîtier. Le premier sillon et le deuxième sillon prennent une forme rectiligne. Avantageusement encore, le premier sillon et le deuxième sillon sont symétriques par rapport à la nervure séparatrice passant par l’axe d’extension longitudinal de la rainure.

Selon un aspect de l’invention, le cadre comporte au moins le logement, désigné comme un premier logement, un deuxième logement et une portion intermédiaire séparant le premier logement et le deuxième logement, l’élément de coopération étant porté par la portion intermédiaire. Le cadre comporte ainsi les logements dédiés à recevoir l’élément chauffant, et également la portion intermédiaire à vocation structurante, dépourvue d’élément chauffant. La portion intermédiaire relie les logements.

Le logement est ouvert pour pouvoir être traversé par le flux d’air. La portion intermédiaire peut présenter des orifices pour le passage du flux d’air de sorte à ne pas perturber la circulation du flux d’air.

Selon un aspect de l’invention, l’élément de coopération est agencé le long d’un des logements. On entend par « le long d’un des logements » le fait que l’élément de coopération prenne une position transversale par rapport aux logements de sorte à ne pas gêner le flux d’air. Avantageusement, l’élément de coopération prend une position transversale par rapport à la portion intermédiaire. Cette position transversale de l’élément de coopération n’obstrue ni le passage du flux d’air dans le logement ni le passage du flux d’air dans la portion intermédiaire lorsqu’elle est dotée d’orifices pour le passage du flux d’air.

L’invention concerne également un ensemble de distribution de flux d’air pour véhicule comprenant un dispositif de chauffage électrique tel que précédemment décrit et un boîtier d’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule ayant au moins une paroi configurée pour présenter à une extrémité libre un organe de coopération complémentaire coopérant avec l’élément de coopération formé sur le cadre du dispositif de chauffage électrique. L’ensemble de distribution est inclus dans l’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule. Par « coopérant avec » on entend que l’extrémité libre de l’élément mâle, qu’il soit formé par la paroi du boîtier ou par une nervure en saillie du cadre, est positionnée à l’intérieur de l’élément femelle, qu’il soit formé par la rainure dans le cadre ou une goulotte formée au voisinage de l’extrémité libre de la paroi du boîtier.

Dans le cas d’un élément femelle réalisée par une rainure dans le cadre, la coopération du cadre et de la paroi est telle que l’extrémité libre de la paroi s’étend dans la rainure, dans le volume défini par le cadre du dispositif de chauffage électrique. Plus particulièrement, la paroi et la rainure peuvent coopérer de sorte que le plan dans lequel s’étend principalement la paroi est perpendiculaire au plan défini par la face dans laquelle est réalisée la rainure.

La paroi du boîtier est avantageusement une cloison de compartimentation du flux d’air. La rainure coopérant avec cette paroi permet alors d’améliorer la compartimentation du flux d’air circulant dans le boîtier d’installation HVAC, en permettant de disposer au plus proche de la face d’entrée ou de sortie la paroi du boîtier. Avantageusement, la paroi du boîtier compartimente le flux d’air en un flux traversant le premier logement et un flux traversant le deuxième logement.

Selon un aspect de l’invention, la paroi du boîtier comprend une extrémité libre s’étendant dans la rainure selon l’axe d’extension longitudinal de la rainure. L’extrémité libre de la paroi est la partie de la paroi s’engageant dans la rainure avant d’y glisser lors de l’opération d’insertion du dispositif de chauffage électrique. C’est l’extrémité libre de la paroi qui coopère avec la rainure.

Elle s’y étend de sorte à être bordée par les côtés de la rainure.

Dans un exemple de réalisation, l’extrémité libre de la paroi s’emboîte dans la rainure de sorte que la paroi n’est pas en contact avec les bords et le fond de la rainure. Un jeu de montage permet un glissement facile de la rainure autour de l’extrémité libre de la paroi et ce jeu subsiste après l’assemblage entre l’extrémité libre de la paroi et la rainure. L’association de l’extrémité libre et de la rainure crée une chicane, contraignant le passage du flux d’air. Ainsi, la paroi s’étendant dans la rainure crée une séparation du flux d’air de part et d’autre de la paroi, sans toutefois être hermétique au flux d’air.

Dans un autre exemple de réalisation, l’extrémité libre de la paroi et la rainure sont au contact. L’extrémité libre de la paroi est emmanchée dans la rainure : le jeu entre l’extrémité libre et la rainure est faible, voire inexistant. Lors de l’opération d’insertion du dispositif de chauffage dans le boîtier, l’opération d’insertion est faite avec une force d’insertion maximale de 5θΝ à 7θΝ, du fait de l’étroite coopération de l’extrémité libre de la paroi et de la rainure. Le contact de la paroi et de la rainure est fait au niveau du fond, et/ou des côtés de la rainure. Avantageusement, le flux d’air est compartimenté par l’engagement de l’extrémité libre de la paroi dans la rainure de sorte à ne pouvoir passer d’un côté de la rainure à l’autre.

Selon un aspect de l’invention, la largeur de la rainure est sensiblement complémentaire à une largeur de l’extrémité libre de la paroi du boîtier. Dans un exemple de réalisation, la complémentarité est effective dans le premier segment de la rainure avec la première largeur de la rainure. Dès lors, un jeu est autorisé entre l’extrémité libre et la rainure au niveau du deuxième segment de la rainure, la largeur de l’extrémité libre de la paroi du boîtier étant inférieure à la deuxième largeur de la rainure.

Dans un exemple de réalisation, la rainure comporte une nervure séparatrice. Dès lors, l’extrémité libre de la paroi est configurée pour coopérer à la fois avec le premier sillon et le deuxième sillon. Pour ce faire, l’extrémité libre de la paroi comprend une première saillie destinée à s’insérer dans le premier sillon et une deuxième saillie destinée à s’insérer dans le deuxième sillon.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels

- la figure 1 est une vue générale, en perspective d’un ensemble de distribution de flux d’air pour véhicule comprenant un dispositif de chauffage électrique selon l’invention,

- la figure 2 est une vue générale, en perspective, du dispositif de chauffage électrique selon l’invention dans un premier mode de réalisation,

- la figure 3 est une vue générale, en perspective, d'un dispositif de chauffage électrique selon l’invention dans un deuxième mode de réalisation,

- la figure 4 est une vue en coupe du dispositif de chauffage électrique selon l’invention présenté en figure 2,

- les figures 5 et 6 sont des vues en coupe d’un dispositif de chauffage électrique selon l’invention dans des variantes de réalisation,

- les figures 7 et 8 sont des exemples de mise en œuvre des dispositifs de chauffage électriques selon l’invention présentés respectivement aux figures 4 et 5,

- la figure 9 est une mise en situation du dispositif de chauffage électrique selon l’invention présenté en figure 6.

faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou transversales se réfèrent à l'orientation du dispositif de chauffage électrique selon l’invention ou de son élément de coopération, par exemple une rainure, caractérisant l’invention. La direction longitudinale correspond à l’axe d’allongement principal longitudinal du cadre du dispositif de chauffage électrique dans lequel il s’étend, alors que les orientations transversales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal. Le terme longueur qualifie la plus grande dimension de l’objet considéré, par opposition à la largeur ou la hauteur.

De façon particulière, le flux d’air traversant le dispositif de chauffage électrique prend une orientation perpendiculaire à un plan principal du cadre incluant l’axe d’allongement principal longitudinal.

En se référant tout d’abord à la figure 1, on voit un ensemble 26 de distribution de flux d’air FA pour véhicule. Cet ensemble 26 comprend un boîtier 2 dans lequel est logé au moins un dispositif de chauffage électrique 1 selon l’invention. Le dispositif de chauffage électrique 1 comporte un cadre ici non visible et une interface de connexion 17 fixée en bout de ce cadre et destinée à être accessible lorsque le dispositif de chauffage électrique est positionné dans ίο l’ensemble 26 de distribution de flux d’air. L’ensemble 26 de distribution de flux d’air LA est destiné à une installation de ventilation, de cbauffage et/ou de climatisation de véhicule. 11 a vocation à être parcouru par un flux d’air LA intérieur au véhicule, représenté par des flèches, pour traiter thermiquement ce flux d’air et l’envoyer vers l’habitacle à une température appropriée pour des prestations de confort souhaitées par l’utilisateur.

Plus particulièrement, le boîtier 2 de l’ensemble 26 de distribution comprend un corps 3θ à vocation structurante, dont l’enveloppe externe comprend des entrées et des sorties d’air coopérant avec des conduits de distribution appropriés ici non représentés.

Le boîtier présente de la sorte une face d’entrée d’air de l’ensemble 26 de distribution, ici non visible du fait de l’angle de vue, et deux zones 100 de sortie de flux d’air LA. Dans l’exemple illustré, le boîtier est configuré pour former un ensemble six-zones, c’est-à-dire susceptible d’alimenter en air traité thermiquement six zones distinctes de l’habitacle par des raccordements de conduits appropriés. Des cloisons 28, 29 de compartimentation sont agencées dans ces zones de sortie de flux d’air pour diriger l’air dans le conduit approprié, les cloisons de compartimentation 28, 29 pouvant être associées, le cas échéant, à des volets de compartimentation.

Afin de permettre d’orienter le flux d’air à l’intérieur du boîtier 2 de l’ensemble 26 de distribution de flux d’air LA pour que celui-ci soit correctement dirigé vers la zone de sortie souhaitée, le corps 3θ du boîtier comprend dans son volume interne une ou plusieurs parois 11, visible(s) notamment sur les figures 7 à 9> qui induisent un découpage du flux d’air LA, au moins l’une de ces parois étant disposée dans le contexte de l’invention au plus proche du dispositif de chauffage électrique.

Ce boîtier 2 comporte une niche 31 dans laquelle est logé le dispositif de cbauffage électrique 1 selon l’invention. La niche 31 présente une ouverture sur l’une des faces du boîtier par laquelle le dispositif de chauffage électrique 1 selon l’invention est inséré dans le boîtier 2 lors d’une opération d’insertion orientée selon un axe d’insertion correspondant à un axe X d’allongement principal longitudinal du dispositif de chauffage électrique 1, et selon un sens d’insertion représentée une flèche 33· L’opération d’insertion est guidée par la présence des bords délimitant l’ouverture définie par la niche, ces bords guidant entre eux le cadre du dispositif de chauffage électrique.

Tel que cela sera décrit ci-après, l’extrémité libre d’une paroi s’étend en travers de la niche sur le passage du radiateur électrique, en présentant une forme et une dimension apte à permettre la coopération au niveau d’une extrémité libre avec un élément de coopération, par n

exemple une rainure, formé dans l’épaisseur du dispositif de chauffage électrique. La coopération d’éléments mâle et femelle portés respectivement par l’extrémité libre de la paroi et par le cadre permet d’empêcher des fuites d’air non souhaitées le long des faces du dispositif électrique de chauffage.

Par ailleurs, la présence de cette paroi en saillie de la structure du boîtier pour s’étendre en travers de la niche et du chemin d’insertion du cadre du dispositif de chauffage électrique participe au détrompage du montage du dispositif dans la niche, et participe lorsque le dispositif est inséré dans le bon sens, à guider le dispositif tout au long de son insertion.

Dans ce qui va suivre, l’élément de coopération formé sur le cadre pour coopérer avec un organe de coopération complémentaire formé au voisinage de l’extrémité libre de la paroi va être décrit avec un élément mâle formé par l’extrémité libre de la paroi et un élément femelle formée par une rainure dans l’épaisseur du cadre. Bien entendu, il convient de comprendre que l’on pourrait, sans sortir du contexte de l’invention, inverser les éléments mâles et femelles et former l’élément mâle sur le cadre par l’intermédiaire d’une nervure faisant saillie d’une des faces ajourées du cadre et dimensionnée pour être reçue dans une goulotte solidaire de la paroi du boîtier.

Les figures 2 et 3 montrent le dispositif de chauffage électrique 1 selon l’invention isolé du boîtier 2. Le dispositif de chauffage électrique 1 associe un cadre 3 à des éléments chauffants 4. La description détaillée est commune aux modes de réalisation des figures 2 et 3· Tel que cela va être décrit ci-après, les deux modes de réalisation présentés se différencient par la forme de leur rainure 10 formant un exemple d’élément de coopération telle qu’il vient d’être évoqué.

Le cadre 3 s’étend dans un plan A principal du cadre 3 comprenant l’axe X d’allongement principal longitudinal. Le cadre 3 comprend dans le mode de réalisation illustré un premier logement 5 et un deuxième logement 24 séparés d’une portion intermédiaire 25· La rainure 10 précédemment évoquée et destinée à s’engager avec une paroi du boîtier 2 est ici réalisée sur une face du cadre, au niveau de la portion intermédiaire. Le premier logement 5 et le deuxième logement 24 logent les éléments chauffants 4· Le premier logement 5, le deuxième logement 24 et les éléments chauffants 4 s’étendant principalement parallèlement à l’axe X d’allongement principal longitudinal du cadre.

Le cadre 3 comprenant une première face 6 ajourée. La première face 6 comporte des ouvertures d’entrée 7 de flux d’air LA laissant apparaître les éléments chauffants 4· Les ouvertures d’entrée 7 d’air sont séparées par des nervures de rigid iff cation 34 transversales aux logements 5, 24· Le cadre 3 comprend également une deuxième face 8 ajourée opposée à la première face 6, cette deuxième face 8 ajourée comportant des ouvertures de sortie 9 de flux d’air FA non visibles, car cachés du fait de l’angle de vue sous les éléments chauffants 5·

La portion intermédiaire 25 du cadre 3 comprend dans l’exemple illustré des orifices 35 de passage de flux d’air FA. Ainsi, le flux d’air FA, lorsqu’il traverse le dispositif de chauffage électrique 1, peut passer au travers du premier logement 5 et/ou au travers du deuxième logement 24 via successivement les ouvertures d’entrée 7 de flux d’air FA et les ouvertures de sortie 9 de flux d’air FA, mais il peut aussi passer au travers de la portion intermédiaire 25 via les orifices de passage de flux d’air FA.

Le cadre 3 comprend la rainure 10 destinée à recevoir la paroi du boîtier 2. La rainure 10 est ici creusée sur la première face 6 du cadre 3· Elle présente un axe Y d’extension longitudinal sensiblement parallèle à l’axe X d’allongement principal longitudinal du cadre 3· De façon particulière, la rainure 10 est disposée dans un montant longitudinal agencé entre le deuxième logement 24 et la portion intermédiaire 25· La rainure 10 est ainsi placée entre les ouvertures d’entrée 7 de flux d’air FA de la première face 6 et les orifices 35 de passage de flux d’air FA de la portion intermédiaire 25, de sorte que la rainure 10 est disposée dans une zone qui n’entrave pas le passage du flux d’air FA de la première face 6 à la seconde face 8 du cadre 3·

Le cadre 3 comporte un premier bord d’extrémité longitudinal 12 et un deuxième bord d’extrémité longitudinal 13 opposé au premier bord 12. Une interface de connexion 17 est fixée sur le cadre au niveau du deuxième bord d’extrémité longitudinal 13, l’interface de connexion ici électrique permettant de mettre en chauffe les éléments chauffants 4 et de contrôler cette chauffe.

La rainure 10 s’étend du premier bord d’extrémité longitudinal 12 au deuxième bord d’extrémité longitudinal 13 du cadre 3 selon son propre axe Y d’extension longitudinal parallèle à l’axe X d’allongement principal longitudinal du cadre 3, et elle comporte une première extrémité longitudinale 14 correspondant au premier bord d’extrémité longitudinal 12 et une deuxième extrémité longitudinale 16 correspondant au deuxième bord d’extrémité longitudinal 13· La rainure 10 est débouchante au niveau du premier bord d’extrémité longitudinal 12, avec une première extrémité longitudinale 14 qui forme une ouverture terminale 15 ménagée dans ce premier bord d’extrémité longitudinal 12. C’est par cette ouverture terminale 15 que la paroi du boîtier 2 s’engage dans la rainure 10 lors de l’insertion du dispositif de chauffage électrique 1 dans la niche 31.

La rainure 10 présente une forme en U ouverte sur la première face 6 du cadre 3, avec un fond 18, un premier côté 39 et un deuxième côté 4θ· Le fond 18 s’étend entre la première face 6 ajourée et la deuxième face 8 ajourée du cadre 3, tout comme le premier côté 39 et le deuxième côté 4θ> de sorte que la rainure 10 est intégralement comprise dans l’épaisseur du cadre et ne comporte pas de partie saillante par rapport à la première face 6 ou à la deuxième face 8 du cadre 3·

Dans le premier mode de réalisation présenté en figure 2, la rainure 10 est caractérisée par une section transversale 36 dont la largeur LO est constante depuis la première extrémité longitudinale 14 et l’ouverture terminale 15 jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale 16. Ainsi, la rainure 10 est droite sur toute sa longueur. La section transversale 36 est identique au voisinage de la première extrémité longitudinale 14 et au voisinage de la deuxième extrémité longitudinale 16. La largeur LO est mesurée transversalement depuis le premier côté 39 de la rainure 10 vers le deuxième côté 40 de la rainure 10.

Dans le deuxième mode de réalisation illustré en figure 3, la rainure 10 comprend un premier segment 19 définie par une première section transversale 37 de première largeur L1 constante et un deuxième segment 20 défini par une deuxième section transversale 38 évasée ayant une deuxième largeur L2 croissante au fur et à mesure du rapprochement de la première extrémité longitudinale 14· Le premier segment 19 s’étend depuis la deuxième extrémité longitudinale 16 jusqu’au deuxième segment 20. Le deuxième segment 20 s’étend depuis le premier segment 19 jusqu’à l’ouverture terminale 15 de la rainure 10.

La première largeur L1 et la deuxième largeur L2 sont mesurées transversalement depuis le premier côté 39 de la rainure 10 vers le deuxième côté 40 de la rainure 10.

On comprend que l’évasement de la deuxième section transversale 38 débouchant sur l’ouverture terminale permet de former une rampe facilitant l’opération d’insertion de la paroi du boîtier à l’intérieur de la rainure lors de l’assemblage du dispositif de chauffage électrique dans le boîtier 2.

Les figures 4, 5 et 6 illustrent une coupe du cadre 3 réalisée selon l’une ou l’autre des sections transversales 36, 37, 38 référencées sur les figures 2 et 3 précédemment décrites. Pour faciliter la lecture de ces figures, les logements 5, 24 du cadre 3 sont dépourvus de leurs éléments chauffants 4 et seule une partie du cadre 3 est présentée.

Les figures 4, 5 et 6 rendent plus particulièrement visibles le fond 18 de la rainure 10, bordé par le premier côté 39 et le deuxième côté 4θ· Ces figures permettent également d’illustrer le positionnement de la rainure 10 entre la portion intermédiaire 25 et le deuxième logement 24, et le positionnement de la portion intermédiaire 25 entre le premier logement 5 et la rainure 10. La portion intermédiaire 25 correspond ici à une partie fine et médiane du cadre 3, localisée dans le plan A principal de ce cadre 3·

La rainure 10 peut être creusée dans des configurations différentes, détaillées dans les figures 4, 5 et 6. Elle présente un plan de symétrie correspondant à un plan B médian de la rainure 10 passant par l’axe Y d’extension longitudinal de la rainure 10. Le plan médian B est perpendiculaire au plan A principal du cadre 3· De façon particulière, la rainure 10 de la figure 5 peut comporter un joint d’étanchéité 101 disposé le long du fond 18, tel que cela est visible sur la figure 5, et/ou contre au moins l’un des côtés 39, 4θ de la rainure 10.

Les figures 4 et 6 montrent des modes de réalisation dans lesquels la rainure est dite profonde, c’est-à-dire que le fond 18 de la rainure 10 est plus proche de la deuxième face 8 ajourée du cadre 3 que de la première face 6 ajourée du cadre 3· La figure 5 montre à contrario un mode de réalisation dans lequel la rainure est dite peu profonde, c’est-à-dire que le fond 18 de la rainure 10 est plus proche de la première face 6 ajourée du cadre 3 que de la deuxième face 8 ajourée du cadre 3·

Les figures 4 et 6 montrent des modes de réalisation où le premier côté 39 et le deuxième côté 4θ de la rainure 10 sont éloignés d’une longueur L0 plus importante que dans le mode de réalisation de la figure 5· Ainsi, les figures 4 et 6 montrent une rainure 10 large, et la figure 5 une rainure 10 étroite. 11 convient de noter que dans les cas illustrés, les rainures profondes sont également des rainures larges, tandis que la rainure peu profonde est une rainure étroite.

Par ailleurs, la figure 6 montre un mode de réalisation dans lequel la rainure 10 est pourvue d’une nervure séparatrice 23 qui s’étend depuis le fond 18 de la rainure 10 en séparant au sein de la rainure un premier sillon 21 et un deuxième sillon 22. Le premier sillon 21 est agencé entre le premier côté 39 et la nervure séparatrice 23 tandis que deuxième sillon 22 est agencé entre le deuxième côté 4θ et cette nervure séparatrice 23· Le premier sillon 21 et le deuxième sillon 22 s’étendent parallèlement au plan B médian de la rainure 10, et la nervure séparatrice 23 s’étend ici dans le plan B médian de la rainure 10.

Les cadres 3 représentés dans les figures 4 et 5 sont respectivement mis en situation dans le boîtier 2 de l’ensemble 26 de distribution de flux d’air LA dans les figures 7 et 8. Sont visibles en coupe une partie du corps 3θ du boîtier 2 et plus particulièrement une paroi 11 solidaire de ce corps du boîtier et disposé en amont ou en aval, ici en amont, du dispositif de chauffage électrique pour participer au découpage du flux d’air à l’intérieur de l’ensemble 26 de distribution de flux d’air. La figure 9 représente une mise en situation d’un cadre 3 ayant une rainure 10 à nervure séparatrice 23 telle que présentée en figure 6. Le cadre 3 est, dans la figure 9, représenté en intégralité dans un partie de l’ensemble 26 de distribution de flux d’air FA afin d’illustrer la coopération entre les différentes parties du cadre 3 et les différentes parties du boîtier 2, et notamment une paroi 11 solidaire du corps du boîtier pour participer au découpage du flux d’air.

Dans chacune des figures 7 à 9> la rainure 10 est configurée pour coopérer avec la paroi 11. Plus particulièrement, la partie de la paroi 11 coopérant avec la rainure 10 est une extrémité libre 27 de cette paroi 11 qui s’étend dans la rainure 10 parallèlement au plan B médian de la rainure 10. La coopération de la paroi 11 et de la rainure 10 compartimente les flux d’air de chaque côté de ce couple paroi/rainure, la chicane formée par l’insertion de la paroi dans la rainure plus ou moins profonde empêchant, ou à tout le moins compliquant, le passage d’air d’un conduit de circulation à l’autre, les flux d’air FA circulant dans ces conduits étant signifié par les flèches sur les figures 7 à 9·

Dans l’exemple illustré, les flux d’air FA sont compartimentés et parcourent indépendamment les uns des autres les logements 5> 24 depuis la première face 6 du cadre 3 porteuse de la rainure 10, vers la deuxième face 8 du cadre 3· La paroi 11 avec laquelle coopère la rainure est ainsi disposé en amont du dispositif de chauffage électrique par rapport au sens de circulation du flux d’air.

La figure 7 montre l’extrémité libre 27 de la paroi 11 emmanchée dans la rainure 10. L’extrémité libre 27 est au contact du fond 18 de la rainure 10 par l’intermédiaire du joint d’étanchéité 101, du premier côté 39 et du deuxième côté 40 de sorte à étancbéifier le contact entre la rainure 10 et l’extrémité libre 27 et s’assurer que l’air ne peut passer entre la paroi et le fond de la rainure, étant entendu qu’il est nécessaire de prévoir une rainure légèrement plus profonde que nécessaire pour éviter des problèmes à l’insertion du dispositif de chauffage électrique dans la niche du boîtier. La rainure 10 est ici peu profonde, de sorte que la zone de recouvrement, c’est-à-dire la profondeur d’engagement de la paroi dans la rainure, est minime. Le cloisonnement entre le flux d’air FA circulant au travers du premier logement 5 et le flux d’air FA circulant au travers du deuxième logement 24 est permis par l’étroite coopération entre l’extrémité libre 27 du boîtier 2 et la rainure 10, et notamment par une largeur de la rainure qui correspond sensiblement à la dimension équivalente de la paroi, dimension ajustée de par la présence du joint d’étanchéité 101, légèrement écrasé comparé au volume qu’il occupe en l’absence de l’extrémité libre 27 comme illustré en figure 5· La proximité de ces deux éléments et le joint d’étanchéité 101 empêchent le passage du flux d’air FA du premier côté de la rainure 10 au deuxième côté de la rainure 10.

La figure 8 présente une coopération différente entre l’extrémité libre 27 de la paroi 11 et la rainure dans laquelle elle est engagée. Notamment, l’extrémité libre 27 s’étend à distance du fond de la rainure 10, et à distance du premier côté 39 et du deuxième côté 4θ· L’insertion du dispositif de chauffage électrique dans l’ensemble 26 de distribution de flux d’air est ainsi rendue plus facile par le glissement possible de la rainure 10 autour de l’extrémité libre de la paroi 11. L’espace résiduel entre la paroi 11 et la rainure prend la forme d’une chicane. La rainure 10 étant profonde et la zone de recouvrement de la paroi et de la rainure étant plus grande que celle illustrée sur la figure 7, la chicane est telle que le flux d’air LA circulant au travers du premier logement 5 et le flux d’air LA circulant au travers du deuxième logement 24 restent cloisonnés de part et d’autre de la paroi 11, chaque flux d’air s’engageant difficilement dans la chicane.

La figure 9 montre le cadre 3 dans son intégralité selon la section transversale 36 dans un autre mode de réalisation. Comme décrit précédemment, la rainure 10 réalisée sur une face du cadre 3 comporte une nervure séparatrice 23 séparant la rainure en un premier sillon 21 et un deuxième sillon 22. L’extrémité libre 27 de la paroi 11 interagissant avec la rainure du cadre 3 est composée d’une première saillie 41 engagée dans le premier sillon 21 de la rainure 10 et d’une deuxième saillie 42 engagée dans le deuxième sillon 22 de la rainure 10. Le premier sillon 21 et le deuxième sillon 22 sont dits profonds et la zone de recouvrement de chaque saillie de la paroi avec le sillon correspondant étant de l’ordre de celle illustrée sur la figure 8, les chicanes formées par la coopération des sillons et des saillies participent à empêcher le passage d’air d’un conduit de circulation à l’autre, chaque conduit de circulation étant associé à un logement et/ou un élément chauffant tel que décrit précédemment. Dans l’exemple illustré sans que cela soit limitatif, le premier sillon 21 et le deuxième sillon 22 d’une part, et la première saillie et la deuxième saillie d’autre part, sont symétriques par rapport au plan médian B de la rainure 10.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 9 diffère par ailleurs de ce qui précède en ce que la rainure 10 est disposée de manière centrée dans la portion intermédiaire 25 du cadre 3· Le cadre 3 dispose du premier logement 5, du deuxième logement 24 et d’un troisième logement 43, ces trois logements disposés successivement transversalement étant traversés par le flux d’air LA depuis la première face 6 vers la deuxième face 8 du cadre 3, et le premier logement 5 et le deuxième logement 24 étant séparés par la portion intermédiaire 25·

Le cadre 3 est disposé dans la niche 31 du boîtier 2 de l’ensemble 26 de distribution de flux d’air LA, la niche 31 étant disposée dans le corps 3θ du boîtier 2. La position correcte du cadre dans cette niche du boîtier est notamment obtenue par coopération de forme entre les faces du cadre 3 et des première 281 et deuxième 282 nervures disposées dans le fond de la niche et dans une fente desquelles la première extrémité longitudinale du cadre vient s’emboîter. Ces première et deuxième nervures peuvent notamment s’étendre depuis une assise 45 de la niche 31, tel qu’illustré sur la figure 9· La paroi 11 comportant la première saillie 41 et la deuxième saillie 42 destinés à interagir avec la rainure 10 du cadre 3 émane ici également de l’assise 45 de la niche 31·

La paroi 11 portant la première saillie 41 et la deuxième saillie 42 s’étend notamment sur toute la longueur du cadre 3 de sorte à compartimenter le flux d’air FA. Le flux d’air FA traversant le premier logement 5 et le deuxième logement 24 se distingue ainsi du flux d’air FA traversant le deuxième logement 24 et le troisième logement 43· Cette séparation est permise en entrant dans le cadre 3 par la coopération de la rainure 10 du cadre 3 avec le premier sillon 21 et le deuxième sillon 22.

On comprend à la lecture de ce qui précède que la présente invention propose un dispositif de chauffage électrique configuré pour chauffer un flux d’air circulant dans un boîtier d’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule. Ce dispositif de chauffage électrique est avantageusement positionné dans ledit boîtier dans les différents modes de réalisation de l’invention, grâce à la coopération entre l’élément de coopération, dans l’exemple illustré une rainure, réalisé sur le cadre du dispositif de chauffage électrique et l’organe de coopération formé par ou sur une des parois du boîtier.

L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme du dispositif de chauffage électrique peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où le dispositif de chauffage électrique, in fine, remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de chauffage électrique (1) configuré pour chauffer un flux d’air (FA) circulant dans un boîtier (2) d’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule, le dispositif de chauffage électrique (1) comprenant au moins un cadre (3) ayant un axe (X) d’allongement principal longitudinal et un élément chauffant (4) logé dans un logement (5) ménagé dans le cadre (3), le cadre (3) comprenant une première face (6) ajourée formant au moins une ouverture d’entrée (7) de flux d’air (FA) et une deuxième face (8) ajourée formant au moins une ouverture de sortie (9) de flux d’air (FA) opposée à la première face (6), caractérisé en ce que le cadre (3) comprend au moins un élément de coopération (lO) complémentaire d’une paroi (11) du boîtier (2), l’élément de coopération (lO) étant disposée sur l’une des faces (6, 8) du cadre (3) et présentant un axe (Y) d’extension longitudinal sensiblement parallèle à l’axe (X) d’allongement principal longitudinal du cadre (3).
2. 2. Dispositif de chauffage électrique (1) selon la revendication 1, dans lequel le cadre (3) comporte un premier bord d’extrémité longitudinale (12) et un deuxième bord d’extrémité longitudinale (13) opposé au premier bord (12), l’élément de coopération (lO) s’étendant sur l’une des faces (6, 8) du cadre (3) depuis une interface de connexion (17), disposé au voisinage du deuxième bord d’extrémité longitudinale (13), jusqu’au premier bord d’extrémité longitudinale (12).
3. 3. Dispositif de chauffage électrique (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’élément de coopération est formée par une rainure (lO).
4. 4. Dispositif de chauffage électrique (1) selon les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la rainure (lO) comporte une première extrémité longitudinale (14) munie d’une ouverture terminale (15) et une deuxième extrémité longitudinale (16), l’ouverture terminale (15) étant ménagée dans le premier bord d’extrémité longitudinale (12).
5. 5. Dispositif de chauffage électrique (1) selon l’une quelconque des revendications 3 ou 4, dans lequel la rainure (lO) comprend un fond (18) s’étendant entre la première face (6) et la deuxième face (8) du cadre (3).
6. 6. Dispositif de chauffage électrique (1) selon la revendication précédente, dans lequel le fond (18) de la rainure (lO) est plus proche de la deuxième face (8) ajourée du cadre (3) que de la première face (6) du cadre (3).
7. 7. Dispositif de chauffage électrique (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 6, dans lequel la rainure (lO) est séparée en au moins un premier sillon (21) et un deuxième sillon (22) par au moins une nervure séparatrice (23) s’étendant depuis le fond (18) de la rainure (10), le premier sillon (21), le deuxième sillon (22) et la nervure séparatrice (23) s’étendant parallèlement à l’axe (Y) d’extension longitudinal de la rainure (lO).
8. 8. Dispositif de chauffage électrique (1) selon l’une quelconque des revendications

   5 précédentes, dans lequel le cadre (3) comporte au moins le logement (5), désigné comme un premier logement (5), un deuxième logement (24) et une portion intermédiaire (25) séparant le premier logement (5) et le deuxième logement (24), l’élément de coopération (lO) étant portée par la portion intermédiaire (25)·
9. 9. Dispositif de chauffage électrique (1) selon la revendication précédente, dans lequel 10 l’élément de coopération (lO) est agencée le long d’un des logements (5, 24)·
10. 10. Ensemble (26) de distribution de flux d’air (FA) pour véhicule comprenant un dispositif de chauffage électrique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes et un boîtier (2) d’installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule ayant au moins une paroi (11) configurée pour présenter à une extrémité libre un organe de coopération
11. 15 complémentaire de l’élément de coopération (lO) formé sur le cadre du dispositif de chauffage électrique (1).