FR3081491A1

FR3081491A1 - Méthode et élément de construction pour la fabrication d’une fenêtre en saillie

Info

Publication number: FR3081491A1
Application number: FR1905551A
Authority: FR
Inventors: Bart De Paepe
Original assignee: Alu Log Nv
Current assignee: Alu Log Nv
Priority date: 2018-05-28
Filing date: 2019-05-27
Publication date: 2019-11-29
Anticipated expiration: 2039-05-27
Also published as: DE202019002273U1; BE1026352B1; FR3081491B1; NL2023199B1; DE202019002273U8; BE1025987B1; NL2023199A; BE1026352A1; LU101253B1

Abstract

Méthode et élément de construction pour la fabrication d’une fenêtre en saillie Dans un premier aspect, la présente invention se rapporte à un élément de construction pour la construction d’une fenêtre en saillie, lequel élément de construction comprend un cadre en tunnel entourant une espace interne et comprend des bouts ouverts, dans lequel le premier bout du cadre est un bout de fixation, configuré pour la fixation de l’élément de construction dans et/ou sur une ouverture de bâtiment, et dans lequel un deuxième bout du cadre est un bout de fenêtre, configuré pour la réception d’une fenêtre, l’élément de construction en outre comprenant un revêtement isolant entourant le cadre. En particulier, le cadre est fait d’une ou plusieurs structures en panneau en métal connectées, lesquelles structures en panneau entourent l’espace interne. Dans d’autres aspects, l’invention se rapporte également à une structure de façade prévue d’un tel élément de construction, et à une méthode pour l’installation d’une fenêtre en saillie.

Description

Titre de l'invention : Méthode et élément de construction pour la fabrication d’une fenêtre en saillie

Domaine technique [0001] L’invention se rapporte à des éléments de construction tels que des fenêtres oriel, des lucarnes et des fenêtres en saillie, sur des structures de façade qui sont prévues de tels éléments de construction, et également à des méthodes pour la fabrication de tels éléments de construction.

Etat de la technique [0002] Des éléments de construction tels que des fenêtres oriel, des lucarnes et des fenêtres en saillie sont appliqués comme extension de l’espace interne d’un bâtiment; typiquement, ils saillissent par rapport au reste de la structure de façade et/ou de toit.

[0003] En soi, des fenêtres oriel sont connues dans l’état de la technique. US 2006 042 178 Al décrit par exemple un cadre pour une fenêtre oriel. Le cadre est prévu de brides permettant un accouplement simple avec une ouverture de bâtiment.

[0004] US 5 400 557 A décrit également un élément de fenêtre oriel pouvant être attaché à la structure de façade d’un bâtiment. Les vitres de fenêtre sont entourées d’un cadre en bois.

[0005] Einalement, US 2005 246 978 Al décrit également comment une fenêtre oriel peut être serrée contre une structure de façade au moyen d’un câble de traction ascendant avec un crochet. Cependant, de tels câbles de traction, tout comme des étançons d'ailleurs, perturbent l’aspect sobre de la fenêtre oriel. En plus, la méthode d’installation est très complexe.

[0006] Un nombre de caractéristiques importantes de ces éléments de construction sont leur capacité portante, la mesure dans laquelle ils admettent la lumière, leur raccordement insonorisé, imperméable et étanche à l’air au reste de la structure de façade, leur capacité d’isolation et en particulier, l’absence de ponts thermiques, leur design léger et fin, leur aspect sobre et leur durabilité. En plus, il est avantageux qu’ils puissent être transportés et installés de manière simple. Un autre aspect important est qu’ils sont conçus et installés conformément à la réglementation applicable. Par exemple, à peu près tous les projets de construction et de rénovation en Flandres doivent être conformes à la « réglementation en matière de performance énergétique d’un bâtiment PEB » [0007] La présente invention a pour but d’offrir un élément de construction amélioré pour la construction d‘une fenêtre. De préférence, l’élément de construction a un aspect sobre et une grande capacité portante, et peut en particulier être installé de manière simple.

Résumé de l’invention [0008] A cet effet, l’invention prévoit un élément de construction selon la revendication 1. L’élément de construction comprend un cadre en tunnel avec deux bouts ouverts, lequel cadre est entouré d’un revêtement isolant. En particulier, le cadre est fait d’une ou plusieurs structures en panneau en métal interconnectées. Elles entourent l’espace interne de l’élément de construction. De préférence, le cadre comprend donc un cadre en panneau.

[0009] Comparé à un cadre fait de profiles creux et ouverts, l’épaisseur de paroi peut, dans le cas d’un cadre de structures en panneau essentiellement fermé, être pris beaucoup plus fine. En plus, des structures en panneau plates sont compatibles avec un dessin feuilleté de l’élément de construction, dans lequel le cadre en tunnel sert de couche structurelle et dans lequel le revêtement isolant en tunnel offre la couche d’isolation thermique. Au lieu de réduire l’épaisseur totale de la paroi de tunnel, un autre compromis peut également être fait, au profit de la capacité portante et/ou la valeur d’isolation de l’élément de construction.

[0010] Dans un autre mode de réalisation, lesdites structures en panneau sont reliées en tuyau, lequel tuyau entoure l’espace interne de l’élément de construction. La résistance globale à la flexion et la rigidité en flexion de l’élément de construction sont alors maximalisées, grâce à l’action de profil de la structure de tuyau. Optionnellement, une ou plusieurs structures en panneau sont également prévues d’une ou plusieurs nervures de renforcement.

[0011] Dans d’autres aspects, l’invention se rapporte aussi à une structure de façade selon la revendication 14 et à une méthode selon la revendication 15.

Description des figures [0012] [fig.lA] La figure IA est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0013] [fig.lB] La figure IB est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0014] [fig.lC] La figure IC est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0015] [fig.lD] La figure 1D est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0016] [fig.lE] La figure 1E est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0017] [fig.lE] La figure IL est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0018] [fig.lG] La figure IG est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0019] [fig.lH] La figure 1H est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0020] [fig-11] La figure II est une représentation schématique d’une cadre portante selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction.

[0021] [fig.2] La figure 2 illustre un aspect perspectif d’un bâtiment avec des structures de façade selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0022] [fig.3A] La figure 3A illustre une section latérale d’une structure de façade. Elle est en outre prévue d’un élément de construction selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0023] [fig.3B] La figure 3B illustre une section latérale d’une structure de façade. Elle est en outre prévue d’un élément de construction selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0024] [fig.3C] La figure 3C illustre une section latérale d’une structure de façade. Elle est en outre prévue d’un élément de construction selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0025] [fig.3D] La figure 3D illustre une section latérale d’une structure de façade. Elle est en outre prévue d’un élément de construction selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0026] [fig.4A] La figure 4A illustre une section frontale d’un élément de construction selon un mode de réalisation possible de l’invention.

[0027] [fig.4B] La figure 4B illustre une section frontale d’un élément de construction selon un mode de réalisation possibles de l’invention.

[0028] [fig.5A] La figure 5A illustre une section en détail d’un élément de construction avec cadre en tunnel, lequel cadre est fait d’un cadre de tuyau en métal (cadre ouvert).

[0029] [fig.5B] La figure 5B illustre une section en détail d’un élément de construction avec cadre en tunnel, lequel cadre est fait de structures en panneau en métal cannelées interconnectées selon un mode de réalisation de la présente invention (cadre fermé).

[0030] [fig.6A] La figure 6A illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0031] [fig.6B] La figure 6B illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0032] [fig.6C] La figure 6C illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0033] [fig.6D] La figure 6D illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0034] [fig.6E] La figure 6E illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0035] [fig.6F] La figure 6F illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0036] [fig.6G] La figure 6G illustre aussi une section schématique d’une structure de façade selon une mode de réalisation possible de l’invention.

[0037] [fig.7] Finalement, la figure 7 illustre une section schématique de la structure de façade et d’un élément de construction, selon un autre mode de réalisation possible, également conformément à l’invention.

Description détaillée [0038] L’invention se rapporte à un élément de construction pour la construction d’une fenêtre en saillie, à une structure de façade prévue d’un tel élément de construction, et également à une méthode pour l’installation d’une fenêtre en saillie.

[0039] Sauf mention contraire, tous les termes utilisés dans la description de l'invention, y compris des termes techniques et scientifiques, sont utilisés dans le sens comme compris généralement par le spécialiste dans le domaine technique de l'invention. Pour un meilleur jugement de la description de l'invention, les termes suivants sont expliqués explicitement.

[0040] Un, une, le, la et les renvoient dans ce document tant au singulier qu'au pluriel sauf dans le cas le contexte suppose clairement différemment. Un segment veut, par exemple, dire un ou plus d'un segment.

[0041] Quand environ ou à peu près est utilisé dans ce document, une grandeur mesurable, un paramètre, une durée ou moment etcétéra veut dire des variations de +/-20% ou moins, de préférence +/-10% ou moins, plus de préférence +/-5% ou moins, encore plus de préférence +/-1% ou moins, et même encore plus de préférence +/-0,1% ou moins de la valeur citée, tant que de telles variations s'appliquent à la susdite invention. Cependant, la valeur de la grandeur avec laquelle le terme environ ou à peu près est utilisé, doit elle-même spécifiquement être exprimée.

[0042] Les termes comprendre, comprenant, composer de, composé de, prévu de, comporter, comportant, contenir, contenant sont des synonymes et sont des termes inclusifs ou ouverts indiquant la présence de ce qui suit, et ne pas excluant ou empêchant d'autre composants, caractéristiques, éléments, membres, phases, connus de ou décrits dans l'état de la technique.

[0043] Le terme élément de construction, tel qu'utilisé ici, renvoie à un élément dessiné pour des applications architecturales. Entre autres, la capacité portante et la valeur d’isolation sont adaptées conformément.

[0044] Une fenêtre en saillie est une partie en saillie d’une structure de façade. Il s’agit de préférence d’une fenêtre prévue de, ou au moins pouvant être prévue d’une vitre de fenêtre. La surface de cette vitre de fenêtre est alors substantiellement située devant l’autre face de façade. La fenêtre est donc en saillie par rapport au reste de la structure de façade. Dans ce sens, des fenêtres en saillie sont proches à des fenêtres oriel et des lucarnes. Des fenêtres en saillie peuvent être prévues dans des ouvertures de mur, dans des ouvertures de toit et dans des ouvertures de mur/toit, dans lequel nous renvoyons à la figure 2. Elles peuvent entre autres être appliquées au niveau de sol et à hauteur de balustrade. Optionnellement, une fenêtre en saillie s’étend verticalement sur plusieurs étages.

[0045] La citation d'intervalles numériques au moyen de points finaux comprend tous les entiers, les fractions et/ou les nombres réels entre les points finaux, y compris ces points finaux.

[0046] Dans un premier aspect, l’invention se rapporte à un élément de construction pour la construction d’une fenêtre en saillie, lequel élément de construction comprend un cadre en tunnel entourant une espace interne et comprend des bouts ouverts, dans lequel le premier bout du cadre est un bout de fixation, configuré pour la fixation de l’élément de construction dans et/ou sur une ouverture de bâtiment, et dans lequel un deuxième bout du cadre est un bout de fenêtre, configuré pour la réception d’une fenêtre, l’élément de construction en outre comprenant un revêtement isolant entourant le cadre. En particulier, le cadre est fait d’une ou plusieurs structures en panneau en métal interconnectées. Ces structures en panneau entourent alors au moins partiellement ladite espace interne du cadre/de l’élément de construction.

[0047] Selon un mode de réalisation possible, la ou les structures en panneau en métal sont éventuellement complétées d’autre parties de paroi, et elles forment ensemble le cadre. C’est-à-dire, elles relient lesdites structures en panneau en métal en un cadre en tunnel. De préférence, au moins une paroi de tunnel est formée d’une structure en panneau en métal. Dans le cas d’un cadre en tuyau avec une paroi inférieure, une paroi supérieure et deux parois latérales, il est par exemple possible qu’uniquement la paroi inférieure est formée d’une structure en panneau en métal. Alternativement, il s’agit uniquement de la paroi supérieure, uniquement d’une paroi latérale, de deux parois latérales, une paroi latérale et la paroi inférieure, une paroi latérale et la paroi supérieure, tant la paroi inférieure que la paroi supérieure, ou même toutes les parois sauf une (p.ex. une des parois latérales, la paroi inférieure ou la paroi supérieure).

[0048] Selon d’autres modes de réalisation possibles, tant la paroi inférieure, la paroi supérieure que les deux parois latérales sont faites de structures en panneau en métal. L’invention n’y est cependant pas du tout limitée. Les parois de tunnels restantes peuvent être réalisées dans d’autres matériaux en panneau, par exemple dans des matériaux en panneau transparents tels que des panneaux de plâtre. De préférence, le cadre est entouré, au moins à hauteur des structures en panneau en métal, d’un revêtement isolant (en vue de l’isolation thermique). Pour les parois de tunnel restantes, cela n’est pas nécessairement le cas.

[0049] De préférence, le cadre est la partie structurelle principale de l’élément de construction. Le cadre peut alors être attaché directement à la structure portante entourant une ouverture de bâtiment, au moyen du bout de fixation (aussi appelé: bout proximal). A partir de cette ouverture de bâtiment, le cadre s’étend alors selon une direction longitudinale, en tunnel jusqu’au bout de fenêtre (aussi appelé: bout distal). A partir de là, il peut soutenir une fenêtre. La cadre entoure alors une espace interne, entre les deux bouts ouverts. Dans l’état installé de l’élément de construction, cette espace interne forme une extension de l’espace interne du bâtiment.

[0050] Le bout de fixation est de préférence spécialement adapté pour la fixation dans et/ou sur une ouverture de bâtiment. Dans un mode de réalisation possible, il a une forme correspondante à la forme de l’ouverture de bâtiment. Cette forme peut par exemple est triangulaire, quadrangulaire, n-gulaire (n>4), circulaire ou ovale. L’invention n’y est pas du tout limitée.

[0051] Optionnellement, le cadre est prévu, au bout de fixation, de trous de fixation (e.g. pour la fixation au moyen d’ancres en béton) et/ou de brides de fixation. Alternativement, de tels moyens ne sont pas utilisés; par exemple, le cadre peut simplement être collé dans et/ou sur une ouverture de bâtiment. De préférence, le bout de fixation est attaché directement dans ou sur l’ouverture de bâtiment, dans lequel il y a un contact direct avec les bords de l’ouverture de bâtiment. Eventuellement, des moyens de garniture sont prévus entre les deux.

[0052] Le bout de fenêtre est configuré pour la réception d’une fenêtre. De préférence, le bout de fenêtre comprend au moins des moyens pour prévoir une ou plusieurs fenêtres ou vitres de fenêtre, par exemple un cadre de fenêtre ou des moyens pour la réception directe d’une vitre de fenêtre. Optionnellement, l’élément de construction est déjà de manière préfabriquée prévu d’un cadre de fenêtre avec une ou plusieurs fenêtres qui sont configurées comme fenêtre ouvrante, fenêtre à bascule, fenêtre à soufflet, fenêtre double ouvrante, fenêtre basculante, fenêtre basculante-coulissanté, fenêtre coulissante encastrée, fenêtre à guillotine, fenêtre rotocoulissanté, porte coulissante levante, fenêtre fixe ou toute autre combinaison. Ceci n’est cependant pas nécessairement le cas. De préférence, les vitres de fenêtre fragiles sont livrées séparément de l’élément de construction, et elles ne sont insérées dans le bout de fenêtre qu’après l’installation de l’élément de construction.

[0053] Le bout de fixation et le bout de fenêtre sont des bouts ouverts, dans le sens qu’ils sont prévus d’une ouverture. Près du bout de fixation, l’ouverture correspondante donne, dans l’état installé de l’élément de construction, accès à l’espace interne de l’élément de construction, à partir de et à travers de l’ouverture de bâtiment. Près du bout de fenêtre, l’ouverture correspondante est appropriée pour la réception d’une fenêtre. De préférence, les ouvertures s’étendent essentiellement à travers de la direction longitudinale du cadre. De préférence, l’ouverture couvre (ou les ouvertures couvrent) au bout de fixation au moins 75% de la surface transversale du bout de fixation, vu du côté de fixation de front. De préférence, l’ouverture couvre (ou les ouvertures couvrent) au bout de fenêtre au moins 75% de la surface transversale du bout de fixation, vu du côté de fenêtre de front.

[0054] L’invention n’est cependant pas limitée à des ouvertures s’étendant transversalement à la direction longitudinale du cadre en tunnel. Une alternative possible est par exemple montrée dans le mode de réalisation sur la Fig. 6C. L’invention n’est également pas limitée à des ouvertures plates, s’étendant dans un plan. En général, les ouvertures peuvent s’étendre selon une surface courbée ou angulaire. Un mode de réalisation possible est montré sur la Fig. 7.

[0055] De préférence, le cadre comprend essentiellement un métal, qui peut ici renvoyer à n’importe quel alliage. Typiquement, le cadre peut être fait d’acier, d’acier inoxydable ou d’aluminium; cela n’est cependant pas nécessairement le cas. En général, les métaux possèdent une rigidité, résistance à la traction et ténacité relativement hautes, ce qui les rend exceptionnellement appropriés pour la construction d’un cadre portant pour une fenêtre en saillie. Un désavantage important est que les métaux possèdent une conductivité thermique relativement haute. L’élément de construction comprend également un revêtement isolant entourant le cadre (en métal) au côté extérieur, entre lesdits bouts, pour y remédier. Le revêtement s’étend, pour ainsi dire, circonférentiellement autour du cadre, de près du bout de fixation jusqu’à près du bout de fenêtre. Le revêtement y constitue une isolation thermique en tunnel, enveloppant le cadre en tunnel.

[0056] Cette construction est entre autres très avantageuse pour l’application de l’élément de construction dans ou sur une ouverture de mur d’un mur traditionnel multicouches. De tels murs comprennent typiquement une couche portante et une couche d’isolation s’étendant à l’extérieur de la couche portante. Ainsi, le cadre peut, au moyen du bout de fixation, être attaché directement à la couche portante; il offre ainsi une saillie portante, à partir de la couche portante du mur. Le revêtement isolant, d’autre part, peut, près du bout de fixation du cadre, être rattaché à la couche d’isolation du mur; il offre ainsi une saillie isolante, à partir de cette couche d’isolation. L’isolation thermique est donc aussi en saillie sans interruption.

[0057] En particulier, le cadre est fait d’une ou plusieurs structures en panneau en métal connectées. De préférence, le cadre comprend donc un cadre en panneau. De préférence, les structures en panneau sont reliées (e.g. soudées ou pliées à partir d’une structure en panneau plus large), dans lequel le matériel n’est pas interrompu au niveau des liaisons. Cela n’est cependant pas nécessairement le cas; il est possible qu’elles soient reliées de manière mécanique (e.g. au moyen de tourillons et d’écrous, de rivets, de vis en métal) ou même de manière chimique (e.g. au moyen de colles de métal). L’invention n’est pas du tout limitée à ces techniques de liaison.

[0058] Comparé à un cadre ouvert de profils (profils en I, profils en T, profils en H, profils en L, profils en U, profils de fourreau, profils de tuyau,...), il est vrai qu’un cadre fermé de structures en panneau comprend, lors d’une comparaison des caractéristiques mécaniques, plus de matériel, mais il a déjà une épaisseur de paroi plus mince. En plus, des structures en panneau sont compatibles avec un dessin de couches d’un élément de construction, dans lequel le revêtement isolant renferme les structures en panneau du cadre. Le revêtement constitue alors une couche externe thermiquement isolante en tuyau autour du cadre également en tuyau, tel qu’a été décrit ci-dessus. De préférence, le revêtement isolant s’étend essentiellement parallèle auxdites structures en panneau qu’il revête. Un avantage important de l’utilisation de matériel en panneau est maintenant que 1’épaisseur de paroi en tunnel totale de l’élément de construction peut être prise plus mince, avec conservation de la rigidité et la valeur d’isolation. L’élément de construction obtient alors un aspect plus mince. Aussi, l’éclairage peut être maximisé; l’ouverture au bout de fenêtre peut en effet être choisie plus grande, pour une même circonférence externe de l’élément de construction.

[0059] Optionnellement, les structures en panneau sont prévues d’ouvertures; par exemple, elles sont prévues de perforations régulières. On peut alors toujours parler d’un cadre de structures en panneau essentiellement fermé. De préférence, cela n’est cependant pas le cas, étant donné qu’une épaisseur de panneau plus large doit alors être prise, de sorte que les caractéristiques mécaniques soient conservées. De préférence, l’élément de construction ne prévoit que des ouvertures de fenêtre au bout de fenêtre, transversalement à la direction longitudinale de l’élément de construction. Des ouvertures de fenêtre latérales causent en effet un affaiblissement du cadre.

[0060] Selon des modes de réalisation alternatifs, une ou plusieurs structures en panneau sont bien prévues d’ouvertures de fenêtre supplémentaires, qui sont appropriées pour la réception d’une propre vitre de fenêtre. Cette vitre de fenêtre est alors orientée latéralement, en bas ou en haut.

[0061] De préférence, les structures en panneau ont une épaisseur d’au moins 3 mm et au plus 40 mm, plus de préférence d’au moins 4 mm et d'au plus 35 mm, plus de préférence d’au plus 30 mm, plus de préférence d’au plus 25 mm, plus de préférence d’au plus 20 mm, plus de préférence d’au plus 15 mm, plus de préférence d’au plus 5 mm.

[0062] Inversement, la capacité portante et l’épaisseur en saillie maximale peuvent être augmentées, avec maintien de l’épaisseur de paroi en tunnel. On suit alors le même raisonnement que ci-dessus. Le présent élément de construction peut donc être réalisé de manière autoportante, dans lequel il n’est plus nécessaire de prévoir des câbles de traction et/ou des étançons pousseurs. De préférence, l’épaisseur en saillie, en état installé, s’élève à au moins 5 cm et au plus 300 cm, plus de préférence au plus 200 cm, plus de préférence au plus 100 cm, plus de préférence au moins 10 cm, par exemple environ 10 cm, 20 cm, 30 cm, 40 cm, 50 cm, 60 cm, 70 cm, 80 cm, 90 cm, 100 cm ou toutes valeurs entre ces valeurs. De préférence, la capacité portante, sur la surface de sol, s’élève à au moins 100 kg/m², plus de préférence au moins 200 kg/m², plus de préférence au moins 300 kg/m². Lors de l’installation de l’élément de construction au niveau horizontal, le sol peut alors s’étendre de manière ininterrompue jusqu’à l’espace interne de l’élément de construction. L’élément de construction constitue donc une extension complète de l’espace interne du bâtiment.

[0063] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, lesdites structures en panneau sont reliées jusqu’à un tuyau. Le tuyau renferme alors l’espace interne du cadre. En section, le tuyau peut comprendre tout profil, par exemple un profil carré, un profil rectangulaire, un profil polygonal régulier ou irrégulier, un profil ovale, un profil circulaire, un profil en étoile et d'autres. Optionnellement, le tuyau se rétrécit, à partir du bout de fixation jusqu’au bout de fenêtre. Optionnellement, le tuyau s’élargit, à partir du bout de fixation jusqu’au bout de fenêtre. Dans un mode de réalisation possible non-limitatif, l’élément de construction comprend une structure en panneau courbée qui est soudée en un tuyau global avec profil circulaire. Le tuyau est alors revêtu à l’extérieur au moyen d’un revêtement isolant. Des modes de réalisation nonlimitatifs de cadres tubulaires qui se rétrécissent et/ou s’élargissent sont montrés sur la Eig. 6A-G.

[0064] Des profils, il est généralement connu que, pour une même quantité de matériel par mètre courant, la résistance à la flexion et la rigidité en flexion sont beaucoup plus élevées que dans le cas de pièces massives. Autant de matériel que possible a en effet été enlevé à l’extérieur. Bien plus qu’un cadre ouvert avec une pluralité de profils assemblés, la présente invention offre maintenant un cadre essentiellement fermé de structures en panneau. Ces structures en panneau sont reliées en un seul tuyau global, dans lequel elles constituent un profil global en tuyau. L’espace interne du profil en tuyau correspond alors à l’espace interne du cadre. Pour ce profil global en tuyau, ce même mécanisme vaut en plus, dans lequel la résistance de flexion et la rigidité en flexion de l’élément de construction sont maximisées. Par exemple, un triple vitrage relativement lourd peut alors sans problèmes être appliqué près du bout de fenêtre. Un autre avantage est que le tuyau fermé garantit une cohésion structurelle de l’élément de construction. Les structures en panneau fermées peuvent également faire fonction de barrière supplémentaire d’humidité et d’air.

[0065] Selon un mode de réalisation alternatif, tel qu’a été décrit ci-dessus, les structures en panneau en métal ne sont pas mutuellement reliées jusqu’à un cadre fermé en tuyau, mais elles sont complétées d’autres parties de paroi en tunnel (optionnellement en d’autres matériaux). Par exemple, une ou plusieurs structures en panneau en métal sont complétées de vitres, pour la formation d’un cadre en tunnel.

[0066] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, ledit tuyau s’étend avec un profil essentiellement invariant. Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, le cadre comprend un profil rectangulaire. De tels cadres peuvent facilement être produits. Dans un mode de réalisation possible non-limitatif, l’élément de construction comprend quatre structures en panneau plates (i.e. un panneau inférieur, un panneau supérieur, un panneau latéral gauche et un panneau latéral droit) qui sont soudées jusqu’à un tuyau à profil rectangulaire. Le tuyau est alors revêtu à l’extérieur au moyen d’un revêtement isolant. Dans un tel dessin, la rigidité de flexion pour une contrainte descendante sera principalement déterminée par le panneau latéral gauche et droit.

[0067] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, les structures en panneau sont prévues d’une ou plusieurs nervures de renforcement. De préférence, il s’agit de nervures en métal s’étendant principalement de manière perpendiculaire à la structure en panneau, et reliés aux structures en panneau tel qu’a été décrit ci-dessus. Une structure en panneau prévue d’une telle nervure de renforcement, possédera localement une plus large rigidité en flexion et une résistance de flexion. Une situation comparable se manifeste dans un profil en T, qui peut être vu comme une pièce plate prévue d’une nervure de renforcement. Plus de préférence, les nervures de renforcement sont reliées intégralement avec la structure en panneau; par exemple, il s’agit de nervures soudées et/ou de bords repliés. Optionnellement, une ou plusieurs nervures sont renfermées par un profil en T (une nervure de renforcement latérale), un profil en L (une nervure de renforcement transversal) ou un profil en U (deux nervures de renforcement transversales) qui sont soudés de manière appropriée contre et le long du cadre.

[0068] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, le revêtement isolant s’étend sur et le long desdites nervures de renforcement. Dans le cas où deux ou plusieurs nervures de renforcement ont été prévues à la même structure en panneau, le revêtement isolant s’étend de préférence sur et entre ces nervures de renforcement. Comme il a été décrit ci-dessus, il est avantageux que le revêtement soit prévu à l’extérieur autour du cadre. De préférence, les nervures s’étendent dans ce revêtement isolant, donc le long de l’extérieur des structures en panneau. Comme il a été écrit dans la description des figures 5A et 5B, une structure en panneau thermiquement conductrice avec des nervures de renforcement, entre/le long de laquelle et sur laquelle le matériel d’isolation s’étend, fera bien au niveau de l’isolation thermique. En particulier, le matériel d’isolation entre/le long des nervures y contribuera également largement. Cela permet de maximiser la valeur d’isolation avec une épaisseur de paroi en tunnel limitée.

[0069] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, les nervures de renforcement comprennent au moins une nervure longitudinale. De telles nervures longitudinales s’étendent principalement selon la direction longitudinale de l’élément de construction. Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, les nervures de renforcement comprennent au moins une nervure transversale. De telles nervures transversales s’étendent principalement selon une direction transversalement à la direction longitudinale. Une structure en panneau qui est prévue d’un côté longitudinal/ transversal, aura une plus grande rigidité en flexion près de cette nervure de renforcement. Bien entendu, alternativement ou en outre, une ou plusieurs nervures de renforcement peuvent également être prévues s’étendant de manière oblique et/ou courbée.

[0070] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, les nervures de renforcement comprennent au moins une nervure circonférentielle. Une nervure circonférentielle comprend une ou plusieurs nervures transversales qui sont rattachées et s’étendent le long de la circonférence totale en tunnel. De préférence, une nervure transversale est prévue près du bout de fenêtre. Plus de préférence, ladite nervure transversale est prévu au panneau inférieur. Plus de préférence, ladite nervure transversale est entouré par une nervure circonférentielle prévue près du bout de fenêtre. Par conséquent, le bout de fenêtre est capable de soutenir des fenêtres relativement lourdes avec un vitrage multicouches, même avec l’utilisation de structures en panneau avec une paroi relativement mince, parce qu’elles sont renforcées localement au moyen de nervures de renforcement.

[0071] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, le revêtement isolant comprend un premier et un deuxième revêtement. Le premier revêtement s’étend de préférence le long d’éventuelles nervures de renforcement, dans le sens qu’il avoisine le long d’au moins une partie de la circonférence ces nervures. Dans le cas où plusieurs nervures ont été prévues à la même structure en panneau, le premier revêtement s’étend de préférence entre ces nervures. Le deuxième revêtement s’étend de préférence sur le premier revêtement et les nervures de renforcement. Cela permet une fabrication simple, dans lequel il n’est pas nécessaire de construire les nervures à partir du matériel d’isolation. Optionnellement, le deuxième revêtement comprend un matériel isolant dur tel que le bois ou une mousse dure.

[0072] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, le bout de fixation comprend une languette de fixation et/ou une bride de fixation. Celles-ci permettent un arrangement et fixation simple de l’élément de construction dans et/ou sur l’ouverture de bâtiment. La bride de fixation peut être une bride circonférentielle. La languette de fixation peut être une languette circonférentielle. Cependant, alternativement, à uniquement certains endroits le long de la circonférence du bout de fixation, des brides de fixation locales et/ou des languettes peuvent être prévues.

[0073] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, au moins une des structures en panneau au bout de fixation termine sur une languette de fixation. La languette de fixation s’étend alors selon la direction longitudinale, dans le prolongement des structures en panneau correspondantes. Cela permet une production simple.

[0074] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, l’élément de construction comprend au moins une bride de fixation et aussi une ou plusieurs nervures de renforcement, avec les susdits avantages. Ces nervures de renforcement peuvent comprendre une nervure finale.

[0075] Dans un mode de réalisation supplémentaire ou alternatif, l’élément de construction comprend également un revêtement intérieur et/ou un revêtement extérieur. Ceci n’est cependant pas nécessairement le cas. Dans un mode de réalisation possible, le revêtement intérieur comprend une plaque de gyproc. Dans un mode de réalisation possible, le revêtement extérieur comprend du matériel en panneau aluminium, de la feuille EPDM et/ou du bois. Les revêtements intérieur et extérieur peuvent déjà être prévus de manière préfabriquée, ce qui simplifie l’installation et la finition. De préférence, l’élément de construction est un élément de construction préfabriqué. Optionnellement, l’élément de construction comprend également une structure de toit (séparée) pour améliorer l’acoustique.

[0076] Dans un deuxième aspect, l’invention se rapporte à une structure de façade, laquelle structure de façade est prévue d’un élément de construction selon le premier aspect de l’invention. Les mêmes caractéristiques peuvent alors être répétées, et les mêmes exemples peuvent alors être donnés. La structure de façade peut bien sûr renvoyer à une façade de devant, une façade postérieure qu’une façade latérale et à toute autre façade.

[0077] Dans un troisième aspect, l’invention se rapporte à une méthode pour l’installation d’une fenêtre en saillie, la méthode comprenant l’attachement d’un élément de construction selon le premier aspect de l’invention, dans et/ou sur une ouverture de bâtiment. Les mêmes caractéristiques peuvent alors être répétées, et les mêmes avantages peuvent être donnés.

[0078] Dans un mode de réalisation possible, l’élément de construction est installé de l’extérieur dans ou sur une ouverture de gros œuvre, dans lequel le bout de fixation est essentiellement congruent avec cette ouverture de gros œuvre. L’élément de construction est alors autoportant, à partir de la couche portante du mur, indépendamment du reste de la façade. Cela permet de faire installer l’élément de construction préfabriqué par une seule partie. En particulier, il n’est pas nécessaire qu’une pluralité de parties (e.g. entrepreneur de gros œuvre, installateur de fenêtres, menuisier et revêteur de façade) correspondent leurs travaux. Le désavantage est que la plupart des dessins de l’état de la technique ne permettent pas l’installation d’une fenêtre en saillie, au moment que le reste de la structure de façade n’est pas encore terminée complètement.

[0079] Dans la suite, l’invention sera décrite au moyen d’exemples non-limitatifs qui illustrent l’invention, et qui n’ont pas pour but ou ne peuvent pas être interprétés comme une limitation de l’étendue de l’invention.

[0080] Les figures 1A-I sont des représentations schématiques de cadres 2 selon des modes de réalisation possibles de l’élément de construction 1. Chacun des cadres montrés 2 est fait d’un panneau inférieur en métal 4, un panneau supérieur en métal 5 et des panneaux latéraux gauche 6 et droit 6’ en métal. Lesdits panneaux/lesdites structures en panneau 4, 5, 6, 6’ sont intégralement reliés. Par exemple, les panneaux séparés sont soudés, et/ou ils sont repliés dans des angles droits à partir d’une structure de panneau plus large. En tout cas, les structures de panneau en métal mutuellement reliées 4, 5, 6, 6’ forment un cadre 2 en tunnel à profil rectangulaire. Ils sont pour ainsi dire reliés en un tuyau, s’étendant en tunnel à partir du bout de fixation 7 jusqu’à un bout de fenêtre ouvert 8. Les structures en panneau 4, 5, 6, 6’ entourent alors de manière circonférentielle l’espace interne 25 du cadre 2.

[0081] Le bout de fenêtre 8 d’une part est configuré pour la réception d’une fenêtre 18 ou d’une vitre de fenêtre 17 qui est en saillie par rapport au reste de la structure de façade 20. Parce que la structure en panneau 4, 5, 6, 6’ forme un profil rectangulaire, elle offre une large capacité portante à l’élément de construction 1, à partir de l’ouverture de bâtiment 9.

[0082] Le bout de fixation 8 d’autre part est configuré pour la fixation de l’élément de construction correspondant 1, dans et/ou sur une ouverture de bâtiment 9, pour la formation d’une fenêtre en saillie 14 telle qu’a été montré ci-dessous. A cet effet, les bouts de fixation 7 sont par exemple prévus de trous de fixation 10 (e.g. pour la fixation par des moyens de fixation 13 tels que des ancres en béton). Quelques-uns des bouts de fixation 7 prévoient également une languette de fixation 11, pour la fixation de l’élément de construction 1 dans une ouverture de bâtiment 9. Alternativement ou en plus, une bride de fixation latérale 12 peut également être prévue, pour la fixation sur une ouverture de bâtiment 9. Dans des modes de réalisation des figures IA, 1D et IG, les structures en panneau 4, 5, 6, 6’ au bout de fixation terminent sur une languette de fixation 11; de telles languettes de fixation 11 peuvent cependant également être prévues à d’autres hauteurs, par exemple transversalement sur une éventuelle bride de fixation 12 (voir par exemple la figure 3D). Sur les figures IB, 1E et 1H, en revanche, le bout de fixation 7 est plutôt prévu d’une bride de fixation transversale 12. Finalement, tant la languette de fixation 11 que la bride de fixation 12 peuvent être combinées, dans les modes de réalisation selon les figures IC, 1F et II. Dans les modes de réalisation montrés, les languettes de fixation 11 sont des languettes circonférentielles et les brides de fixation 12 sont des brides circonférentielles; elles s’étendent le long de toute la circonférence de l’élément de construction 1. Cependant, alternativement ou en plus, une ou plusieurs languettes 11 et/ou brides 12 de fixation locale peuvent être prévues, par exemple uniquement près des quatre angles de l’élément de construction 1.

[0083] L’élément de construction 1 selon la présente invention peut être attaché dans toute ouverture de bâtiment 9. Il peut s’agir d’une ouverture de mur 9, dans laquelle par exemple, un cadre 2 selon une des figures 1A-C est installé. Lorsqu’il s’agit d’une ouverture de toit oblique 9’, alternativement, un cadre selon une des figures 1G-I peut être utilisé. Des éléments de construction 1 avec un cadre 2 selon une des figures 1D, 1E ou 1F est principalement appropriés pour l’installation dans une ouverture de bâtiment s’étendant partiellement à travers un mur, ou partiellement à travers une construction de toit, également appelées des ouvertures de mur-toit.

[0084] Optionnellement, la structure en panneau 4, 5, 6, 6’ comprend également une ou plusieurs nervures de renforcement 16 telles que des nervures longitudinales, des nervures transversales, des nervures circonférentielles, ou tout autre combinaison. Ceux-ci n’ont cependant pas été montrés sur les figures 1A-I.

[0085] La figure 2 illustre un aspect perspectif d’un bâtiment 19 avec des structures de façade 20 selon un mode de réalisation possible de l’invention. Le bâtiment comprend tant des fenêtres en saillie 14, 14’, 14 que des fenêtres traditionnelles 15. Lesdites fenêtres en saillie 14, 14’, 14 peuvent en plus être prévues dans des ouvertures de mur 9, dans des ouvertures de toit 9’ et dans des ouvertures de mur/toit 9 ».

[0086] Les figures 3A-D illustrent des sections latérales des structures de façade 20, prévues d’un élément de construction 1 selon un mode de réalisation possible de l’invention. Chaque fois, l’élément de construction 1 est installé dans et/ou sur une ouverture de mur plate 9, dans lequel il constitue une fenêtre en saillie 14 à partir de cette ouverture de mur 9; éventuellement, les éléments de construction 1 comprennent un cadre 2 correspondant à la figure IA, IB et IC. Bien entendu, l’homme du métier peut adapter les éléments de construction 1 montrés pour application dans une ouverture de toit 9’ ou une ouverture de mur-toit 9. Par exemple, des cadres selon une des figures ID, 1E, 1F, respectivement 1F, 1H, II sont alors utilisés.

[0087] Par exemple, la figure 3A montre une section latérale d’une structure de façade 20 qui est prévue d’un élément de construction 1 selon un mode de réalisation possible. La structure de façade 20 comprend un mur multicouche 21 avec une couche auto portante 22 (e.g. une cavité interne), une couche d’isolation 23 et un revêtement de façade 24 (e.g. une cavité externe). Par exemple, le revêtement de façade 24 est réalisé comme de la maçonnerie. Optionnellement, une cavité d’air est également prévue entre le revêtement de façade 24 et la couche d’isolation 23. En tout cas, le cadre 2 de l’élément de construction est essentiellement fait de structures en panneau 4, 5, 6, 6’; dans la section montrée selon la figure 3A, seul le panneau inférieur 4 et le panneau supérieur 5 sont visibles. Cependant, plus particulièrement, les panneaux latéraux gauche 6 et droit 6’ contribuent largement à la rigidité en flexion de l’élément de construction 1, lors d’une charge dans la direction descendante.

[0088] Au bout de fixation 7, le cadre 2 termine sur une bride de fixation 12. Celle-ci est arrangée de l’extérieur sur une ouverture de mur 9, contre la couche portante 22 du mur 21. Par les moyens de fixation 13, à travers des trous de fixation correspondants 10, la bride de fixation 12 est attachée à la couche portante 22. L’élément de construction 1 (tout de même que le cadre 2) constitue alors un passage en tunnel 25, à partir du bout de fixation ouvert 7 jusqu’au bout de fenêtre ouvert 8, où l’espace interne 25 est fermée au moyen d’une fenêtre 18 avec des vitres 17. L’espace interne 25 de l’élément de construction 1 constitue alors clairement une extension de l’espace interne 27. Elle est en saillie par rapport au reste de la structure de façade 20; en particulier, il est renvoyé dans ce contexte à la soi-disant épaisseur en saillie 26, qui est typiquement quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres. Dans l’état installé de l’élément de construction 1, l’épaisseur en saillie 26 peut être définie comme la distance entre la surface extérieure du revêtement de façade 24 et la surface extérieure de la vitre 17.

[0089] Pour l’isolation thermique, le cadre 2 est entouré circonférentiellement d’un revêtement isolant 3. Le dessin est tel que le revêtement isolant 3 serre contre la couche d’isolation 23 du mur 21, et qu’il s’étend à partir de la couche d’isolation 23 le long du cadre 2 jusqu’à la fenêtre en soi également isolante thermiquement, avec vitre 17; optionnellement, il s’agit d’un double ou triple vitrage 17. La fenêtre, d’autre part, est par exemple faite de PVC ou d’aluminium thermiquement ininterrompu, tel que connu par l’homme du métier. Tout comme l’espace interne 27 est en saillie jusqu’à la fenêtre en saillie 14, par l’espace interne 25 de l’élément de construction 1, (a) l’isolation thermique est également en saillie à partir de l’isolation de mur 23, et par le revêtement isolant 3 de l’élément de construction 11 jusqu’à la fenêtre 18 avec vitre 17, et (b) la construction portante est en saillie à partir de la couche portante 22 du mur 21, et par la cadre 2 jusqu’à la fenêtre 18. Une telle structure multicouche fait que l’élément de construction 1 possède une grande capacité portante ainsi qu’une capacité isolante thermique.

[0090] Finalement, le bout de fenêtre 8 est également prévu d’une nervure de renforcement

16, de préférence d’une nervure circonférentielle. Cela permet un meilleur ancrage du cadre de fenêtre 18, par exemple par collage. En plus, cela augmente la rigidité en flexion du matériel en panneau, en particulier du panneau inférieur 4, près du cadre de fenêtre 18. Cela est important lors du support de vitrage multicouche relativement lourd. Le revêtement d’isolation 3 s’étend alors à partir, sur et le long de ces nervures de renforcement 16. En plus, l’espace interne 27 et le côté intérieur de l’élément de construction 1 sont finis par une couche de plâtre ininterrompue 28. Celle-ci n’est appliquée qu’après l’installation de l’élément de construction 1. Le long du côté externe, l’élément de construction 10 est prévu optionnellement d’un revêtement externe imperméable et étanche à l’air 30. Il s’agit par exemple de matériel de panneau en aluminium, ou d’une feuille EPDM. Optionnellement, on prévoit également d’autres moyens de garniture 31, tels qu’un joint d’étanchéité 31’ et/ou une feuille d’étanchéité 31 (e.g. une feuille EPDM). Dans le mode de réalisation montré, le revêtement externe 30 s’étend dans la direction gauche presque jusqu’à contre la bride de fixation 12. Cependant, si le revêtement externe 30 comprend du matériel en panneau en aluminium, cela n’est optionnellement pas le cas, de sorte que des ponts thermiques puissent être évités. Par exemple, le revêtement externe 30 s’étend alors dans la direction gauche jusqu’à exactement au-delà du revêtement de façade 24, tel qu’est le cas sur la figure 3B.

[0091] Vu du côté de fenêtre transversal, le revêtement externe 30 couvre le cadre de fenêtre 19 essentiellement complètement. Cela contribue à l’imperméabilité et à l’étanchéité, et à l’aspect sobre de l’élément de construction 1.

[0092] La structure du cadre 2 permet de supporter l’élément de construction 1 de manière autonome à partir de la couche portante 22 du mur 21. Cela permet une application simple desdites feuilles d’étanchéité 31. En particulier, l’élément de construction 1 peut déjà être installé dans la phase du gros œuvre, bien avant l’application de la couche d’isolation 23 et du revêtement de façade 24.

[0093] La figure 3B illustre une structure de façade 20 avec l’élément de construction 1, selon un autre mode de réalisation. Ici, l’ouverture de mur 9 est renforcée au moyen d’un poutre ou d’un cadre de renforcement 32, e.g. en acier ou en béton renforcé. Ainsi, il est garanti que la couche portante 22 du mur 21 est suffisamment forte pour soutenir l’élément de construction 1. Près du bout de fixation 7, le cadre 2 prévoit tant une languette de fixation 11 qu’une bride de fixation 12, avec laquelle l’élément de construction 1 est attaché au cadre de renforcement 32. Aussi, le panneau inférieur 4 est prévu d’une pluralité de nervures transversales 16; la nervure transversale 16’ du bout de fenêtre est entouré par une nervure de renforcement 16’ avec essentiellement la même fonction que sur la figure 3A. Le revêtement isolant 3 comprend une première couche de revêtement 3’ s’étendant le long de et/ou entre les nervures de renforcement

16, 16’, et une deuxième couche de revêtement 3 s’étendant sur la première couche de revêtement 3’ et sur les nervures de renforcement 16, 16’, et qui les couvre. Cette structure spécifique fait que l’élément de construction 1 a une paroi mince et qu’il est fort et thermiquement isolant. Optionnellement, la deuxième couche de revêtement 3 comprend un matériel relativement dur tel qu’une planche en bois ou un panneau en mousse dure, de sorte que cette couche contribue également à la solidité de l’élément de construction 1. Eventuellement, les différentes couches sont reliées (e.g. par la colle et/ou des vis), ce qui augmente encore la solidité.

[0094] Finalement, l’élément de construction 1 dans le présent mode de réalisation est également prévu d’un propre revêtement interne 29; il s’agit par exemple d’un panneau en gyproc. De préférence, un tel revêtement interne 29 est déjà présent préfabriqué. Après l’installation de l’élément de construction 1, la couche de plâtre 28 de l’espace interne 27 peut être appliquée jusqu’à contre ce revêtement interne 29. Le vitrage 17 est de préférence livré séparément de l’élément de construction 1. Cependant, en vue d’une installation simple, le châssis de fenêtre 18’ peut déjà être prévu dans l’élément de construction préfabriqué 1.

[0095] La figure 3C illustre encore une section latérale d’un élément de construction 1 dans une structure de façade 20, selon un mode de réalisation possible. Ici, l’élément de construction 1 est prévu sur le niveau horizontal 33, dans lequel il est attaché à une élévation 34 à partir du sol portant 35 proprement dit au moyen d’une languette de fixation 11. Optionnellement, l’élément de construction 1 est déjà de manière préfabriquée prévu d’un revêtement interne 29, i.e. le long des parois latérales et de la paroi supérieure. De préférence, la paroi inférieure est alors laissée libre, de sorte que le sol 36 peut continuer de manière ininterrompue jusqu’à l’élément de construction 1. L’élément de construction 1 offre alors une vraie extension de l’espace interne 27. Au milieu, le cadre 2 est optionnellement encore prévu d’une nervure circonférentielle 16 en tant que renforcement. Au bout de fenêtre 8, le cadre 2 termine en outre sur une nervure circonférentielle 16’, laquelle nervure circonférentielle comprend quatre nervures finales formant une bride finale. Contre cela, un matériel dur mais isolant (e.g. du bois ou une mousse dure) peut être attaché au moyen de vis et/ou de la colle. Ainsi, le châssis 18 peut être entouré latéralement, à l’intérieur de ce matériel dur.

[0096] La figure 3D illustre encore un autre mode de réalisation d’une structure de façade 20, dans lequel le sol 36 continue de nouveau jusqu’à l’espace interne 25 formée par l’élément de construction 1. Ici, le châssis 2 n’est pas prévu de nervures transversales 16 ou de nervures circonférentielles 16 pour renforcement. Optionnellement, une ou plusieurs nervures longitudinales ont bien été prévues, qui ne sont pas montrées (à cause de ne pas dans le plan de la section montrée). En bas, le bout de fixation 7 est prévu d’une languette de fixation 11; celle-ci ne s’étend cependant pas dans le pro18 longement du panneau inférieur 4.

[0097] Les figures 4A-B illustrent des sections frontales des éléments de construction 1 selon des modes de réalisation possible de l’invention. L’élément de construction 1 selon la figure 4A comprend un cadre en tunnel 2 avec un panneau inférieur 4, un panneau supérieur 5, un panneau latéral gauche 6 et un panneau latéral droit 6’. A l’extérieur, le cadre 2 est également prévu de nervures de renforcement 16, qui s’étendent le long des bords angulaires et transversalement le long le panneau inférieur

4. Par exemple, les différents panneaux 4, 5, 6, 6’ et les nervures de renforcement 16 sont soudées. Au niveau des nervures longitudinales 16, le cadre 2 est renforcé localement. Les nervures longitudinales 16 offrent en effet une grande rigidité en flexion au cadre 2, comme il est le cas pour la jambe verticale d’un profil en T. Entre, le long des et sur les nervures de renforcement, un revêtement isolant 3 est également prévu, recouvrant le cadre 2 circonférentiellement, entre ses extrémités 7, 8. Le revêtement isolant 3 comprend une première couche de revêtement 3’ s’étendant le long de et entre les nervures de renforcement 16, et une deuxième couche de revêtement 3 s’étendant sur la première couche de revêtement 3’ et sur les nervures de renforcement 16, et qui les couvre. L’élément de construction 1 comprend également une garniture intérieure 29 et une garniture extérieure 30, par exemple tel qu’a été décrit ci-dessus. L’élément de construction 1 selon la figure 4B, en revanche, ne comprend pas de nervures de renforcement 16 dans le plan de la section montrée. Le revêtement isolant 3 est fait en une couche ici.

[0098] Bien entendu, des structures mixtes des figures 3 et 4 peuvent être appliquées, dans lequel on utilise des combinaisons d’une ou plusieurs nervures longitudinales, des nervures latérales et/ou des nervures circonférentielles.

[0099] Les figures 5A et 5B illustrent des sections en détail d’un élément de construction 1 avec un cadre en tunnel 2, lequel cadre 2 est respectivement fait d’un cadre de tuyaux en métal 37 (cadre ouvert), et de structures en panneau en métal cannelées interconnectées 4/16 (cadre fermé). Dans les deux modes de réalisation, l’espace interne 25 de l’élément de construction 1 est dessus de la section montrée; là, une garniture intérieure 29 est prévue. En plus, les deux cadres 2 sont revêtus directement avec un revêtement isolant 3. Une première couche de revêtement 3’ s’étend à partir de, entre et le long des tuyaux/nervures de renforcement 37/16. Une deuxième couche de revêtement 3 recouvre tant cette première couche de revêtement 3’ que les tuyaux/ nervures de renforcement 37/16 intermédiaires. La deuxième couche de revêtement 3 à son tour est recouvert par une garniture extérieure 30.

[0100] Un désavantage important du cadre des tuyaux 37 selon la figure 5A est que cela n'offre pas de soutien sur toute la surface intérieure de l’élément de construction 1. Si la garniture intérieure 29 n’est pas suffisamment robuste (e.g. panneau en gyproc), celle-ci peut être enfoncée simplement entre les tuyaux 7. Un autre désavantage est que les tuyaux 37 offrent une surface de transfert de chaleur relativement grande tant à l’intérieur (dessus) qu’à l’extérieur (dessous). Entre ces deux, deux parois de tuyau transversales s’étendent en plus qui transportent bien cette chaleur entre les deux surfaces. Il n’est pas évident d’isoler les tuyaux 37 thermiquement à l’intérieur. Tout cela comporte un grand risque de ponts thermiques, au niveau des profils de tuyaux 37. La résistance thermique des pièces intermédiaires de la première couche de revêtement 3’ est en effet considérablement vaincue, de sorte que principalement la deuxième couche de revêtement 3 est responsable de l’isolation thermique. Cette deuxième couche de revêtement 3 devrait alors être plus épaisse. Un autre désavantage est qu’un cadre de tuyau ouvert n’offre pas de barrière imperméable et étanche à l’air, en cas d’éventuel défaut de la garniture extérieure 30.

[0101] La structure en panneau cannelée 4/16, en revanche, offre du soutien au niveau de toute la surface intérieure de l’élément de construction 1. En plus, les nervures de renforcement 16 élargissent la rigidité en flexion de la structure en panneau 4, selon le même principe que pour une jambe verticale d’un profil en T. Les structures selon la figure 5A et 5B ont dès lors, avec une même épaisseur, à peu près la même rigidité. Cependant, la structure en panneau cannelée 4/16 prévoit des surfaces de transfert de chaleur beaucoup plus petites (même plutôt des bords de transfert de chaleur) à l’extérieur (dessous). Par conséquent, la chaleur aura beaucoup plus de difficultés à être transférée sur les nervures de renforcement, à travers la deuxième couche de revêtement 3. La première couche de revêtement 3’ contribue donc toujours considérablement à toute la résistance thermique de l’élément de construction 1. Par conséquent, il y a un risque fortement réduit de l’apparition de ponts thermiques, pour à peu près la même épaisseur et la même rigidité. Aussi, la valeur d’isolation est donc plus élevée avec l’utilisation d’une structure en panneau cannelée 4/16. L’homme du métier est bien en mesure de décider sur l’épaisseur de paroi, la rigidité et la valeur d’isolation thermique de l’élément de construction 1.

[0102] Les figures 6A-G illustrent aussi un nombre de sections schématiques de structures de façade 20 selon des modes de réalisation possibles de l’invention. Il peut s’agir tant de sections horizontales que de sections verticales.

[0103] Chaque fois, la structure de façade 20 est prévue d’un élément de construction 1. L’élément de construction 1 comprend un cadre en tunnel 2 entourant une espace interne 25. Le cadre 2 comprend un bout de fixation 7 et un bout de fenêtre 8. Le bout de fixation 7 est approprié pour l’installation de l’élément de construction 1 dans et/ou sur une ouverture de bâtiment 9 dans un mur 21. Le bout de fenêtre 7 prévoit des moyens pour la réception d’une vitre 17.

[0104] Dans la Fig. 6A, le cadre s’élargit de manière symétrique, à partir du bout de fixation jusqu’au bout de fenêtre 8. Dans la Fig. 6B, le cadre se rétrécit de manière symétrique, à partir du bout de fixation 7 jusqu’au bout de fenêtre 8. Dans la Fig. 6C, en revanche, le cadre 2 s’étend avec une section constante, mais sous un angle avec le mur 21. Ea direction longitudinale du cadre 2 forme donc un angle avec la surface du mur 21. Le bout de fixation 7 et le bout de fenêtre 8 sont parallèles avec le mur 21; ils ne sont plus transversaux sur la direction longitudinale de l’élément de construction 1. Dans la Fig. 6D, le cadre 2 s’élargit, mais ne plus de manière symétrique. La partie de paroi montrée à gauche s’étend perpendiculairement au mur 21, pendant que la partie de paroi montrée à droite s’étend de manière oblique par rapport au mur 21, dans lequel elle élargit l’espace interne 25 de l’élément de construction 1. Dans la Fig. 6E, le cadre 2 se rétrécit de manière asymétrique, similaire à la situation sur la Fig. 1D. La Fig. 1F montre un cadre 2 s’étendant toujours en tunnel, entre deux bouts 7, 8 ouverts. Une paroi du cadre 2 a une indentation vers l’intérieur. La Fig. IG montre également un cadre 2 s’étendant en tunnel, à partir du bout de fixation 7 jusqu’au bout de fenêtre 8. Le bout de fenêtre ouvert 8 prévoit une structure supplémentaire qui est formée vers l’intérieur. Par exemple, cette dernière structure est formée au moyen de trois vitres séparées 17, 17’, 17.

[0105] Finalement, la figure 7 illustre une section schématique de la structure de façade 20 et d’un élément de construction 1, selon un autre mode de réalisation possible, également conformément à la présente invention.

[0106] Il peut s’agir tant d’une section horizontale que d’une section verticale. L’élément de construction 1 comprend un cadre en tunnel 2 entourant une espace interne 25. Le cadre 2 s’élargit entre un bout de fixation 7 (pour l’installation de l’élément de construction 1 dans une ouverture de bâtiment 9) et un bout de fenêtre 8 (pour la réception de deux vitres 17, 17 »). Contrairement aux modes de réalisation selon les Fig. 3A-D, les bouts 7, 8 ne s’étendent pas essentiellement dans un plan ici. Le bout de fixation 7 est plutôt réalisé vers l’intérieur selon un angle, pendant que le bout de fenêtre 8 est en saillie de manière angulaire. Un tel élément de construction 1 est par exemple installé au niveau d’un angle dans un bâtiment 19. Optionnellement, le bout de fenêtre 8 est approprié pour la réception de deux vitres séparées 17, 17’. L’élément de construction 1 montré 1 permet de monter une fenêtre en saillie à l’angle d’un bâtiment.

[0107] Les éléments énumérés sur les figures sont :

1. Elément de construction

2. Cadre

3. Revêtement

4. Panneau inférieur

5. Panneau supérieur

6. Panneau latéral

7. Bout de fixation

8. Bout de fenêtre

9. Ouverture de bâtiment

10. Trou de fixation

11. Languette de fixation

12. Bride de fixation

13. Moyen de fixation

14. Lenêtre en saillie

15. Lenêtre traditionnelle

16. Nervure de renforcement

17. Vitre

18. Lenêtre

19. Bâtiment

20. Structure de façade

21. Mur

22. Couche portante

23. Couche d’isolation

24. Revêtement de façade

25. Espace interne

26. Epaisseur en saillie

27. Espace intérieure

28. Couche de plâtre

29. Garniture intérieure

30. Garniture extérieure

31. Moyens de garniture

32. Cadre de renforcement

33. Niveau horizontal

34. Élévation

35. Sol portant

36. Sol

37. Tuyau [0108] Il est supposé que la présente invention ne soit pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus et que quelques adaptations ou modifications peuvent être ajoutées aux exemples et figures décrits sans revaloriser les revendications ajoutées.

Claims

Revendications [Revendication 1] Un élément de construction 1 pour la formation d’une fenêtre en saillie 14, lequel élément de construction 1 comprend un cadre en forme de tunnel 2 comprenant une espace interne 25 et des bouts ouverts 7, 8, dans lequel le premier bout 7 du cadre 2 est un bout de fixation 7, configuré pour l’installation de l’élément de construction 1 dans et/ou sur une ouverture de bâtiment 9, et dans lequel un deuxième bout 8 du cadre 2 est un bout de fenêtre 8, configuré pour la réception d’une vitre 18, l’élément de construction 1 en outre comprenant un revêtement isolant 3, couvrant le cadre 2, caractérisé en ce que le cadre 2 comprend une ou plusieurs structures en panneau métallique interconnectées. [Revendication 2] L’élément de construction 1 selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites structures en panneau 4, 5, 6, 6’ sont reliées en un tuyau. [Revendication 3] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes 1 et 2, caractérisé en ce que le cadre 2 comprend un profil rectangulaire. [Revendication 4] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes 1 à 3, caractérisé en ce que les structures en panneau 4, 5, 6, 6’ sont prévues d’une ou plusieurs nervures de renforcement 16. [Revendication 5] L’élément de construction 1 selon la revendication 4, caractérisé en ce que le revêtement isolant 3 s’étend sur et le long desdites nervures de renforcement 16. [Revendication 6] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes 4 et 5, caractérisé en ce que les nervures de renforcement 16 comprennent au moins une nervure longitudinale. [Revendication 7] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes 4 à 6, caractérisé en ce que les nervures e renforcement 16 comprennent au moins une nervure circonférentielle. [Revendication 8] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes 4 à 7, caractérisé en ce que le revêtement isolant 3 comprend une première 3’ et une deuxième 3 couche de revêtement. [Revendication 9] L’élément de construction 1 selon la revendication 8, caractérisé en ce que la première couche de revêtement 3’ s’étend le long des nervures de renforcement 16, et que la deuxième couche de revêtement 3 s’étend sur les nervures de renforcement 16. [Revendication 10] L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bout de fixation 7 comprend une bride de fixation 12.

[Revendication 11] [Revendication 12] [Revendication 13] [Revendication 14] [Revendication 15]

L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bout de fixation 7 comprend une languette de fixation 11.

L’élément de construction 1 selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite structure en panneau 4, 5, 6, 6’ termine au bout de fixation 7 sur une languette de fixation 11.

L’élément de construction 1 selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une garniture intérieure 29 et/ ou une garniture extérieure 30.

Une structure de façade 20, laquelle structure de façade est prévue d’un élément de construction 1 selon une des revendications 1 à 13.

Une méthode pour l’installation d’une fenêtre en saillie 14, la méthode comprenant l’attachement d’un élément de construction 1 selon une des revendications 1 à 13, dans et/ou sur une ouverture de bâtiment 9.