FR3068721B1 - Structure de veranda a toiture integree dans l'epaisseur du cheneau - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet une structure de véranda comprenant au moins une toiture 4, une panne sablière 3, un bandeau 5 et un support de toiture 6. Le support 6 est solidaire d'une face interne 32 de la panne sablière 3, et forme un appui pour une face inférieure 42 de la toiture 4, de sorte que ladite toiture 4 est au moins partiellement encastrée selon un axe vertical dans un espace intérieur délimité par au moins une face interne 32. Avantageusement, une face supérieure 41 est située partiellement sous un plan horizontal passant par un bord supérieur 50 du bandeau 5, de sorte que la toiture est occultée par le bandeau. Un débord 7 prolonge la face supérieure par-dessus et au-delà de la panne sablière 3, de manière à évacuer des eaux de pluie dans un chéneau 51. Une membrane 9 étanche couvre la face supérieure 41.

Description

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention est relative à une structure de bâtiment légère. Elle trouveau moins une application particulièrement avantageuse dans le domaine des vérandas.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Dans le domaine des vérandas, l’utilisation de profilés en aluminium permet deconcevoir des structures légères et solides.

En particulier, la faible épaisseur de ces profilés en aluminium permetd’augmenter significativement les possibilités d’intégration de différents éléments telsque des gouttières ou des coffres de volets roulants.

Un objectif associé à la conception de vérandas comprenant des profilés enaluminium peut être la recherche d’une architecture d’aspect minimaliste, privilégiantun rendu visuel sans lourdeurs ou éléments massifs.

Usuellement une véranda comprend des parois dont la partie supérieure estgénéralement pourvue d’une panne sablière sur laquelle repose une toiture. Cettepartie supérieure peut également recevoir une gouttière ou chéneau et éventuellementun coffre de volet roulant.

La partie visible en haut de la paroi depuis l’extérieur de la véranda est appeléebandeau. Le bandeau peut notamment comprendre la gouttière et le coffre de voletroulant. Il peut être mouluré à des fins décoratives ou au contraire épuré. Le bandeauparticipe donc à l’esthétique globale de la véranda et constitue en général une jonctionvisuelle entre la paroi et la toiture.

Plusieurs solutions ont été développées afin d’optimiser l’intégration des coffresde volets roulants et/ou des gouttières au niveau du bandeau.

Par exemple, le document FR 2796666 B1 divulgue une solution où le coffre devolet roulant est intégralement compris dans l’épaisseur de la paroi et fait office depanne sablière sur laquelle vient s’appuyer la toiture. Une gouttière peut égalementêtre montée sur une face externe de ce coffre.

Un inconvénient d’une telle solution est d’imposer des contraintes structuralesimportantes au niveau de la paroi. Par ailleurs, l’ensemble conserve un aspect massifaux yeux d’un observateur extérieur à la véranda.

Un objet de la présente invention est de pallier les inconvénients mentionnésci-dessus. Plus particulièrement, l’invention vise à proposer une structure de vérandaprésentant une intégration améliorée, notamment au niveau du bandeau.

RESUME DE L’INVENTION

Un premier aspect de l’invention concerne une structure de véranda comprenantau moins : une paroi verticale, une panne sablière présentant une face interne, unetoiture comprenant une face supérieure, une face inférieure et au moins un flanc latéralprésentant une épaisseur h selon un axe vertical z.

De façon avantageuse, ladite structure comprend en outre au moins un supportde toiture solidaire de la face interne de la panne sablière, et sur lequel prend appui laface inférieure de la toiture, ledit support étant positionné selon l’axe vertical z à unedistance dd’encastrement vertical de la toiture relativement à une extrémité supérieurede la panne sablière de sorte à obtenir un recouvrement vertical au moins partiel entrele flanc latéral de la toiture et la face interne de la panne sablière, en regard dudit flanclatéral.

Cette disposition permet notamment d’encastrer au moins une partie de la toituresous l’extrémité supérieure de la panne sablière. La toiture se trouve ainsi abaisséeverticalement dans un espace intérieur de la véranda délimité par la ou les facesinternes de la ou des pannes sablières. Une partie de l’épaisseur de la toiture est dèslors avantageusement masquée par la ou les pannes sablières pour un observateursitué à l’extérieur de la véranda. L’esthétique de la partie haute de la véranda se trouve dès lors nettementaméliorée. En particulier, l’encastrement de la toiture dans l’épaisseur du bandeauréduit significativement l’aspect massif d’une telle véranda. Pour une vérandaaluminium, la masse d’aluminium visible est ainsi considérablement minimisée.

De manière avantageuse, le bandeau présente un bord supérieur et la facesupérieure de la toiture est de préférence située sous un plan horizontal passant parledit bord supérieur, au moins au niveau d’un égout ou d’une partie basse de la toiture.De cette manière, la toiture est totalement occultée au moins au niveau de l’égout parle bandeau pour un observateur extérieur au niveau du sol notamment.

Selon une possibilité, le bandeau comprend un chéneau, ledit chéneaucomprenant un fond, un premier bord intérieur et un deuxième bord extérieur tel que lepremier bord intérieur est solidaire de la face externe de la panne sablière ; la facesupérieure de la toiture comprend un débord s’étendant au moins en partie dans unplan en prolongement de ladite face supérieure, ledit débord se prolongeant au-dessuset au-delà de la face externe de la panne sablière au moins jusqu’au droit du fond duchéneau, de sorte qu’un écoulement d’eau de pluie depuis la toiture se déversedirectement dans le chéneau. L’évacuation des eaux de pluie est ainsi très efficace, tout en bénéficiant d’uneesthétique particulièrement harmonieuse.

En outre, la toiture peut avantageusement comprendre une membraned’étanchéité s’étendant sur sa face supérieure. De préférence, la membrane s’étendsur toute la face supérieure d’une pluralité de panneaux. De préférence, la membranes’étend sur toute la face supérieure de tous les panneaux. Outre une fonctiond’étanchéité optimisée de la membrane, cela contribue à un aspect esthétique épuré etune amélioration des performances acoustiques.

Cette membrane d’étanchéité peut être monobloc, réalisée sur mesure en usinepar exemple, et peut être assemblée sur chantier par collage sur la face supérieure dela toiture par exemple, afin d’éviter tout perçage pouvant compromettre l’étanchéité.

La membrane peut se prolonger sur le débord et épouser une formetridimensionnelle du débord guidant l’eau dans le chéneau. Cette conception permetde poser des toitures dites plates, dont l’inclinaison ne dépasse pas 5°. De préférenceune telle toiture plate peut présenter une pente de 2%.

Le débord et la membrane peuvent alors avantageusement coopérer pourévacuer les eaux de pluie par débordement.

Optionnellement, le bandeau peut comprendre un coffre pour volet roulant. Cecoffre est situé sous le chéneau, le fond du chéneau formant de préférence un capotsupérieur dudit coffre. Plus particulièrement, le coffre est avantageusement agencécontre la face externe de la panne sablière de sorte que l’épaisseur de la paroi selonun axe y horizontal et s’étendant de préférence perpendiculairement à un mur contrelequel est accolé la véranda, ne soit nullement contrainte par la présence éventuelle ducoffre.

La structure de véranda présente donc une modularité élevée sans contraintesstructurales importantes.

La structure de véranda selon l’invention présente ainsi un avantage esthétiqueparticulièrement notable, en occultant totalement la toiture dans l’épaisseur dubandeau, et des avantages en termes d’intégration pour une toiture plate notamment eten termes de modularité.

BREVE INTRODUCTION DES FIGURES D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtrontà la lecture de la description détaillée qui suit, et en regard des dessins annexésdonnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 montre une vue générale d’une véranda selon un mode deréalisation non limitatif de l’invention ; - la figure 2a montre une vue selon la coupe A-A de la structure de vérandatelle qu’illustrée en figure 1 ; - la figure 2b montre une vue selon la coupe B-B de la structure de vérandatelle qu’illustrée en figure 1 ; - la figure 3a montre une vue selon la coupe C-C de la structure de vérandatelle qu’illustrée en figure 1 ; - la figure 3b montre une vue selon la coupe D-D de la structure de vérandatelle qu’illustrée en figure 1 ; - la figure 4 montre une vue de dessus de la structure de véranda tellequ’illustrée en figure 1.

DESCRIPTION DETAILLEE L’invention peut comprendre en outre les caractéristiques optionnelles ci-aprèspouvant être utilisées en association ou alternativement : - la distance d d’encastrement vertical de la toiture est comprise entre :20 mm < d< h. - la distance cf d’encastrement vertical de la toiture est comprise entre : h - 10 mm < d< h au niveau d’un égout. - le bandeau comprend un chéneau. - le chéneau comprend un fond, un bord intérieur et un bord extérieur. - le bord intérieur du chéneau est solidaire de la face externe de la pannesablière. - le débord est relié au bord intérieur du chéneau par un joint souple, depréférence en soufflet, de manière à accommoder une éventuelle différenced’inclinaison entre le débord et le chéneau. - le débord s’étend au moins en partie dans un plan en prolongement de la facesupérieure de la toiture. - le bandeau comprend un profilé de réhausse, par exemple mouluré, fixé sur lebord extérieur du chéneau. - le bandeau comprend en outre un coffre pour volet roulant situé sous lechéneau, le fond du chéneau formant de préférence un capot supérieur dudit coffre. - le coffre est fixé au chéneau. - la toiture comprend au moins un panneau autoportant. - la face inférieure de la toiture est en appui sur un profilé d’étanchéité porté parle support de toiture, de sorte à assurer une liaison étanche entre la toiture et lesupport de toiture. - la toiture présente une inclinaison inférieure à 5° par rapport à un planhorizontal, de préférence sensiblement égale à 1,15° (2% de pente). - la face supérieure de la toiture comprend une cornière destinée à coopéreravec une façade de bâtiment notamment au niveau du faîtage et/ou d’une rive murale.

Dans la suite de la description et des revendications, on entend par : - panne sablière : une pièce de charpente posée horizontalement, telle qu’unepoutre, servant de support à la toiture ou au système de couverture, éventuellementpar l’intermédiaire de chevrons. Dans le cas présent, la toiture intègre de préférencedes panneaux autoportants, ne requérant pas de chevrons. La panne sablière peuts'appuyer sur le haut d’une paroi ou la tête d’un mur. Cette poutre peut aussi reprendreune partie des charges de la couverture. Elle peut également être dénomméesimplement sablière. - paroi : cloison peu épaisse séparant dans le cas présent physiquement ouvirtuellement l’intérieur de la véranda de l’extérieur. La paroi peut être pleine oucomporter des ouvertures (portes, fenêtres). Elle peut éventuellement être constituéed’un simple châssis ou de poteaux. Elle peut permettre de soutenir la panne sablièrequi peut, en alternative ou en complément, reposer sur des poteaux sensiblementverticaux situés par exemple sous chacune de ses extrémités. - bandeau : la partie visible en haut de paroi ou de mur. Le bandeau s’étendprincipalement horizontalement et peut cerner la partie haute de la structure devéranda. Il peut regrouper des éléments fonctionnels (gouttière, coffre pour voletroulant) et des éléments décoratifs. L’aspect et l’esthétique de ce bandeau est un pointessentiel du rendu visuel global de la structure de véranda. - égout de toiture : la partie basse d’un versant de toiture, d'où ruisselle l'eau depluie récupérée éventuellement par un chéneau ou une gouttière. Dans ce cas, l'égoutsurplombe la gouttière. - faîtage : la partie haute de la toiture, par extension le sommet de la toiture.Dans la demande, le faîtage est de préférence contre une maçonnerie (mur, façade debâtiment). - rive murale : adossement latéral de la véranda contre une maçonnerie (mur,façade de bâtiment). - pignon : flanc latéral de la véranda. - chéneau : un conduit collectant les eaux pluviales à la base de la toiture pouren permettre l'évacuation vers un tuyau de descente ou une gargouille. Le chéneau estégalement nommé indifféremment gouttière dans la suite. - autoportant : qui doit sa stabilité à sa structure propre, qui supporte au moinssa propre charge sans se déformer.

Nous allons à présent décrire la présente invention au travers d’un mode deréalisation préféré mais non limitatif.

En référence à la figure 1, un premier mode de réalisation est une structure devéranda 1 destinée à être adossée à au moins un mur ou une façade de bâtiment 80,la structure 1 comprenant au moins une paroi 2, de préférence trois parois, unetoiture 4 et un bandeau 5.

La paroi 2 peut comprendre une structure rigide telle qu’un muret 21, unchâssis 22 et/ou des poteaux 23, des vitrages fixes 24 ou coulissants 25, ainsi que desouvertures battantes, coulissantes ou repliables.

Le muret 21 peut éventuellement s’étendre verticalement sur toute la hauteur dela paroi 2, et soutenir directement la toiture 4 (non illustré).

La toiture 4 est de préférence une toiture plate dont l’inclinaison par rapport à unplan horizontal n’excède pas 5 degrés. La pente de la toiture 4 est de préférencecomprise entre 0 et 9%, de préférence sensiblement égale à 2%.

La structure de véranda 1 peut également être adossée à deux façades 80 debâtiment par exemple (non illustrée). Dans ce cas, une première façade 80 se trouvede préférence au niveau du faîtage de la toiture 4, et une deuxième façade 80perpendiculaire à la première façade 80 par exemple flanque latéralement la vérandapour former une rive murale.

En référence aux figures 2a et 2b présentant deux coupes sur pignon A-A et B-Btelles que schématisées sur la figure 1, la toiture 4 est solidaire de la paroi 2 parl’intermédiaire d’une panne sablière 3 et d’un support de toiture 6.

Selon une possibilité, trois pannes sablières 3 surmontent trois parois 2 demanière à former un encadrement continu sur un périmètre de la véranda.

Avantageusement, au moins une, de préférence deux pannes sablières 3prennent appui contre le mur 80 de manière à fermer l’encadrement.

La panne sablière 3 peut être soutenue par un poteau 23 à chacune de sesextrémités.

La panne sablière peut de préférence former un prolongement de la paroi 2 auniveau de la partie supérieure de ladite paroi 2 selon l’axe vertical y.

La panne sablière peut être formée d’au moins et de préférence d’exactementdeux profilés s’étendant dans des plans verticaux parallèles entre eux.

Le coefficient de conduction thermique des profilés, de préférence en aluminium,peut être supérieur à 160 W/m.K.

Les profilés peuvent être reliés entre eux par au moins une barrette, depréférence en polyamide, dont le coefficient de conduction thermique est inférieurà 0.35 W/m.K.

De préférence, l’au moins une barrette fait office de rupture de pont thermiqueentre les deux profilés.

La toiture 4 peut être de forme sensiblement parallélépipédique. Elle peutprésenter une face supérieure 41 et une face inférieure 42, et au moins un flanclatéral 43.

Le flanc latéral 43 peut être de préférence sensiblement orthogonal aux facesinférieure et supérieure 42, 41.

La toiture peut présenter de préférence quatre flancs latéraux 43.

Alternativement, pour d’autres formes de toiture 4, la toiture peut présenter unnombre différents de flancs latéraux (un flanc latéral pour une forme ronde parexemple, deux flancs latéraux pour une forme demi-ronde par exemple, ou plus dequatre flancs latéraux pour des formes polyédriques par exemple).

Dans la suite, « le » flanc latéral 43 s’entend par « ledit au moins un » flanclatéral 43.

La toiture 4 présente notamment une épaisseur h selon un axe vertical z.

En outre, la toiture 4 peut comprendre au moins un panneau 40 autoportant. Untel panneau 40 peut comprendre une enveloppe au moins partiellement rigide, enaluminium par exemple, de préférence au niveau des faces supérieures 41 etinférieures 42, et une âme en matériau isolant tel qu’une mousse polyuréthane (PU)par exemple.

Le panneau 40 peut également être de forme sensiblement parallélépipédique etprésente une épaisseur h’ selon l’axe vertical z comprise entre 50 mm et 250 mm, depréférence entre 55 mm et 167 mm.

Ce panneau 40 peut avantageusement comprendre des préformes sur deuxtranches ou flancs latéraux opposés de manière à pouvoir assembler plusieurspanneaux 40 entre eux.

Deux panneaux 40 peuvent ainsi être assemblés bord à bord par l’intermédiaired’au moins une clé de jonction. Un premier flanc latéral d’un premier panneau peutcomprendre une ou plusieurs rainures ou mortaises, de préférence deux, aptes àcoopérer avec une ou plusieurs clés de jonction, de préférence deux, sous forme deprofilés aluminium par exemple. Un deuxième flanc latéral d’un deuxième panneau enregard dudit premier flanc latéral peut également comprendre une ou plusieursrainures, de préférence deux, aptes à coopérer avec lesdites clés de jonction.

Un tel système d’assemblage par clé de jonction permet avantageusement derigidifier l’ensemble de la toiture 4.

Alternativement, différents types de jonction peuvent être envisagés entre lespanneaux autoportants. Le deuxième flanc latéral peut présenter une formecomprenant un ou plusieurs tenons complémentaire du premier flanc latéral parexemple. Des traverses orthogonales traversant de part en part les flancs latéraux despanneaux 40 peuvent également être envisagées.

Les flancs latéraux des panneaux 40 peuvent se confondre avec les flancslatéraux 43 de la toiture 4.

La toiture 4 peut comprendre au moins un puits de lumière. Le puits de lumièrepeut comprendre au moins un matériau transparent de sorte à laisser passer la lumièredepuis l’extérieur de la véranda jusqu’à l’intérieur de la véranda. Le puits de lumièrepeut être agencé au travers de l’épaisseur d’au moins un panneau autoportant 40.

La toiture 4 comprend en outre une membrane 9 étanche au niveau de la facesupérieure 41. Cette membrane 9 peut être avantageusement et de préférencemonobloc, de sorte à assurer une étanchéité parfaite au niveau de la facesupérieure 41 de la toiture 4.

En particulier, une telle membrane 9 peut être réalisée sur mesure en usine auxdimensions voulues avant une pose par collage sur site.

Alternativement, la membrane 9 peut comprendre plusieurs lais soudés ouraccordés entre eux.

La membrane 9 peut être en élastomère, de préférence en caoutchouc EPDM(éthylène-propylène-diène monomère) et présenter une épaisseur h” comprise entre1 mm et 5 mm, de préférence entre 1,5mm et 3 mm. L’épaisseur h de la toiture 4 peut dès lors être définie par : h = h’ + h”

La toiture 4, et de préférence la face inférieure 42 de la toiture 4, estavantageusement en appui sur au moins un support 6 de toiture.

La toiture 4 est de préférence uniquement en appui sur le support 6.

La figure 4 illustre en vue de dessus la coopération entre la toiture 4 et lessupports 6.

Lesdits supports 6 peuvent être assemblés de manière à former de préférenceun périmètre fermé dans l’espace intérieur de la véranda.

Les flancs latéraux 43 de la toiture 4 sont avantageusement libres de tout contactavec les pannes sablières 3 et/ou les façades 80.

Avantageusement, la toiture 4 ne prend pas appui sur une extrémitésupérieure 33 de la sablière 3.

Le support 6 peut être fixé sur une face interne 32 de la panne sablière 3, desorte qu’une surface d’appui offerte à la toiture 4 par le support 6 soit située à unedistance d de l’extrémité supérieure 33 de ladite panne sablière 3.

La distance d peut être telle que : 20 mm < d< h.

Au niveau de l’égout de toiture en particulier, la distance d peut être compriseentre : h - 10 mm < d< h.

De manière avantageuse, la toiture 4 est donc au moins partiellement encastréeselon l’axe z, dans un espace délimité par les faces internes 32 des pannessablières 3.

La toiture 4 présente dès lors un recouvrement vertical entre son flanc latéral 43et la face interne 32 de la panne sablière 3 en regard dudit flanc latéral 43.

De préférence, le flanc latéral 43 n’est pas en contact avec la face interne 32.Une distance de calage de l’ordre de 10 à 20 mm entre le flanc 43 et la face interne 32peut avantageusement permettre une dilatation des panneaux 40 selon les axes xet/ou y.

Un joint tubulaire, également dénommé fond de joint, de diamètre sensiblementégal à 20 mm peut avantageusement être logé dans cet espace de calage de manièreà limiter les effets de condensation.

Le support de toiture 6 peut avoir une forme générale de cornière. Une premièreaile 61 dudit support 6 sur laquelle s’appuie la toiture 4 peut s’étendre depuis, et sensiblement perpendiculairement à, la face interne 32 de la panne sablière 3, sur unedistance comprise entre 40 mm et 100 mm. Une deuxième aile 62 du support 6solidaire de la face interne 32 peut présenter une hauteur selon un axe vertical zcomprise entre 40 mm et 100 mm.

Le support de toiture 6 peut être de préférence continu sous forme de profilé surtoute une longueur de la panne sablière 3. Alternativement, il peut être discontinu et/oune présenter qu’un nombre fini de points d’appui pour la toiture 4.

Les supports de toiture 6 latéraux, au niveau des pignons, s’étendantprincipalement selon un axe y, sont fixés sur les faces internes 32 des pannessablières 3 latérales correspondantes de manière à présenter l’inclinaison souhaitée dela toiture vis-à-vis d’un plan horizontal. La distance d varie dans ce cas entre unevaleur minimale pour une extrémité du support de toiture 6 latéral au niveau de lafaçade 80 du bâtiment et une valeur maximale pour une extrémité opposée duditsupport 6, au niveau de l’égout.

Les supports de toiture 6 peuvent également comprendre avantageusement desprofilés d’étanchéité 63, également dénommés profils d’étanchéité, en EPDM parexemple, de sorte à assurer une liaison étanche entre la toiture 4 et les supports detoiture 6.

Au moins un support de toiture 6 est solidaire d’au moins un mur de façade 80sur lequel est adossée la véranda.

La structure de véranda 1 comprend en outre le bandeau 5 combinant desfonctions techniques et esthétiques.

Le bandeau 5 notamment est configuré de sorte que la toiture 4 soitavantageusement masquée à la vue d’un observateur extérieur à la véranda situé auniveau du sol.

Le bandeau 5 présente notamment un bord supérieur 50 tel que la facesupérieure 41 de la toiture 4 est située sous un plan horizontal passant par ledit bordsupérieur 50. De manière avantageuse, la toiture 4 peut ainsi être totalement occultéepar le bandeau 5.

Le bandeau 5 comprend notamment un chéneau 51.

Ce chéneau 51 comprend au moins un fond 510, un bord intérieur 511 et un bordextérieur 512. Une largeur L du chéneau 51, définie par la distance entre les deuxbords intérieurs et extérieur 511, 512 peut être comprise entre 10 cm et 30 cm, depréférence entre 13 cm et 25 cm.

Le chéneau 51 est fixé de préférence par son bord intérieur 511 à la faceexterne 31 de la panne sablière 3.

Le chéneau 51 peut coopérer avec au moins une colonne de descente demanière à évacuer les eaux de pluie.

Par ailleurs, les panneaux 40 de toiture 4 étant au moins partiellementcirconscrits à l’espace intérieur de la véranda délimité par les faces internes 32 dessablières 3, un débord 7 est avantageusement fixé dans le prolongement de la facesupérieure 41 de la toiture 4 de manière à guider un écoulement d’eaux de pluie dansle chéneau 51.

Le débord 7 peut donc se prolonger depuis les panneaux 40 par-dessusl’extrémité supérieure 33 et au-delà de la face externe 31 de la panne sablière 3, aumoins jusqu’au droit du premier bord intérieur 511 du chéneau 51, de préférence audroit du fond 510 du chéneau 51.

Le débord 7 peut être un profilé aluminium avantageusement de faible épaisseurprésentant un profilé de retombée, également dénommé profil de retombée,sensiblement vertical au-dessus du chéneau 51. Un tel profilé de retombée peut êtreobtenu simplement par pliage par exemple.

La largeur totale du débord 7 peut être comprise entre 120 mm et 280 mm.

En particulier, le débord 7 peut s’étendre depuis un plan vertical en prolongementde la face interne 32 de la sablière 3 jusqu’au profilé de retombé à l’aplomb duchéneau sur une largeur comprise entre 80 et 200 mm.

Le débord 7 peut recouvrir solidairement le panneau 40 au niveau de la facesupérieure 42 de la toiture sur une largeur comprise entre 30 et 60 mm.

Le débord 7 peut également comprendre au moins une ailette de calage sur uneface inférieure du débord, ladite ailette pouvant venir s’appuyer contre le flanclatéral 43 par exemple afin de positionner précisément le débord 7 au niveau d’unpourtour de la toiture 4.

Un joint souple 751 peut avantageusement relier le débord 7, de préférence auniveau du profil de retombée, au bord intérieur 511 du chéneau 51 ou à la faceexterne 31 de la panne sablière 3.

Le joint 751 peut être configuré pour accommoder une différence de niveau entrele débord 7 de la toiture 4 et le chéneau 51, selon l’inclinaison de la toiture 4. Il peutpar exemple présenter une forme en soufflet.

Avantageusement, ce joint 751 peut être emboîté dans des rainures respectivesdu profilé de retombée et du bord intérieur de chéneau.

Ce joint 751 peut être en EPDM par exemple.

Par construction et tel que décrit précédemment, la distance d est maximale enbas de pente au niveau de l’égout de toiture tel qu’illustré à la figure 3b. Pour éviterque le débord 7 soit en contact direct avec l’extrémité supérieure 33 de la pannesablière 3 dans le cas où d est sensiblement égale à la valeur maximale, un jointcompensateur 330 en EPDM par exemple peut être ajouté au niveau de laditeextrémité supérieure 33.

Avantageusement, la membrane 9 peut se prolonger de manière à recouvrir ledébord 7 de la face supérieure 41, et le profilé de retombée. La structure de véranda 1peut ainsi présenter une étanchéité continue entre la face supérieure 41 prolongée parle débord 7 et le profilé de retombée, et le joint 751 fixé au chéneau 51 ou à la faceexterne 31 de la panne sablière 3.

Le bandeau 5 peut également comprendre un profilé de réhausse 52 solidaire dubord extérieur 512 du chéneau 51. Ce profilé de réhausse 52 peut prolonger en partieverticalement le bord extérieur 512. Côté extérieur, il peut être stylisé afin de contribuer à l’esthétique de la structurede véranda 1.

Optionnellement le bandeau 5 peut également comprendre un coffre 53 pourvolet roulant. Ce coffre 53 peut avantageusement être fixé sous le chéneau 51, dansun prolongement du bord extérieur 512 et/ou du profilé de réhausse 52. Le fond 510 duchéneau 51 peut notamment constituer un capot supérieur pour ledit coffre 53. Lalargeur du coffre 53 peut être sensiblement égale à la largeur L du chéneau 51.

En référence à la figure 3a, une cornière de maintien 8 au niveau du faîtage detoiture 4 peut avantageusement faire jonction entre la face supérieure 41 de la toiture 4et la façade 80 du bâtiment. La cornière de maintien 8 peut présenter des dimensionstransverses comprises entre 40 mm et 100 mm.

De préférence, le flanc latéral 43 de la toiture 4 n’est pas en contact de lafaçade 80. Une distance de calage de l’ordre de 10 à 20 mm entre le flanc 43 et lafaçade 80 peut avantageusement permettre une dilatation des panneaux 40 selonl’axe y, et une adaptation aux irrégularités du mur 80 par exemple.

Un joint tubulaire ou fond de joint d’un diamètre de l’ordre de 30 mm peutégalement être logé dans cet espace de calage.

Avantageusement, la membrane 9 peut se prolonger de manière à recouvrir lacornière 8. La membrane 9 peut ainsi être relevée contre la façade 80, sur une hauteur comprise entre 40 mm et 150 mm afin d’assurer une bonne étanchéité au niveau dufaîtage. L’ensemble de la cornière 8 et d’une partie de la membrane 9 recouvrant lacornière 8 et relevée contre la façade 80 peut former un raccord d’étanchéité entre latoiture 4 et la façade de bâtiment 80.

Une lame 81 et une casquette 82 peuvent également compléter la structure devéranda 1 au niveau du faîtage.

La lame 81 peut notamment permettre un maintien mécanique de la membrane 9contre la cornière 8 et/ou contre la façade 80.

La casquette 82 peut avantageusement protéger le raccord d’étanchéité contreles intempéries et déporter un ruissellement d’eaux de pluie de manière à améliorerl’étanchéité au niveau du faîtage.

Un autre aspect de l’invention concerne un procédé de montage d’une structurede véranda 1 telle que décrite ci-dessus.

La véranda présente une dimension en profondeur p selon l’axe y, une hauteurde paroi 2 (au niveau du bas de la sablière 3) Hparoi, une hauteur de sablière 3 Hsab|ière,et une pente de toiture 4 dénommée pente. Le support 6 présente une épaisseurselon z ESUppOrt.

Le procédé de montage comprend au moins les étapes suivantes : - Positionner vis-à-vis du mur de façade 80 et fixer l’ensemble des parois 2,châssis 22, poteaux 23, sablières 3 et chéneaux 51. - Fixer horizontalement le support 6 sur le mur de façade, chacune de sesextrémités étant en butée contre les sablières 3 des parois 2 latérales. Le support 6 est fixéà une hauteur Hfa;tage telle que . Hfa;tage = HparOj + Hsabiière d ESUppOrt + (p X tan pente)exprimée en mm. - Fixer horizontalement le support 6 sur la face interne 32 de la sablière 3 situéeà l’avant de la véranda, chacune des extrémités du support étant en butée contre lessablières 3 latérales. Le support 6 est fixé à une hauteur Hfront telle que :Hfront = Hparoi Hsabiière d ESUppQrt exprimée en mm. - Fixer les supports 6 latéralement sur les faces internes 32 des sablières 3latérales, chacune de leurs extrémités étant en butée contre les supports déjà mis enplace sur le mur et à l’avant de la véranda. Les supports 6 latéraux présentent de cettemanière une pente égale à la pente de toiture. - Déposer l’une des sablières 3 latérales de manière à pouvoir glisser lespanneaux 40 autoportants. - Mettre en place le premier panneau 40 en prévoyant environ 15 mm de calagevis-à-vis des faces internes 32 des pannes sablières 3. - Assembler les clés de jonction inférieure et supérieure dans les rainuragesprévus dans la tranche du panneau 40. - Fixer au moins la clé de jonction inférieure au niveau de ses extrémités, cotémur et côté opposé sur la sablière 3 à l’avant de la véranda, par des équerres defixation par exemple. - Mettre en place les autres panneaux 40 par glissement, jusqu’au dernier, enles assemblant respectivement entre eux par des clés de jonction. - Replacer la sablière 3 latérale et le bandeau 5 correspondant. - Placer un fond de joint dans l’espace intercalaire de calage entre les flancslatéraux 43 de la toiture 4 et les faces internes 32 et le mur 80. - Mettre en place et fixer la cornière de maintien 8 au niveau du faîtage pourassurer la jonction entre le mur 80 et la face supérieure 41 de la toiture 4. La cornièredéborde de 115 mm environ de part et d’autre de la toiture 4 de manière à pouvoir fixerultérieurement le débord 7. - Clipper le joint compensateur 330 au niveau de l’extrémité supérieure de lasablière 3 à l’avant de la véranda, et sur 10 cm environ sur les extrémités supérieuresdes sablières 3 latérales à partir de la sablière 3 avant. - Clipper un bord du joint 751 sur le débord 7. - Clipper un bord opposé audit bord du joint sur le bord intérieur 511 duchéneau 51. - Positionner le débord 7 en prolongement de la face supérieure 41 de latoiture 4 en calant l’ailette de calage du débord 7 contre les flancs latéraux 43 de latoiture 4. - Fixer le débord 7 sur la cornière de maintien 8. - Fixer le débord 7 sur la face supérieure 41 de la toiture, par des rivets parexemple. - Positionner et coller la membrane d’étanchéité 9 de manière à couvrir la facesupérieure 41 de la toiture 4, le débord 7 et la cornière de maintien 8. L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décritsmais s’étend à tous modes de réalisation entrant dans la portée des revendications.

REFERENCES 1. Structure de véranda 2. Paroi 21. Muret 22. Châssis 23. Poteaux 24. Vitrage fixe 25. Vitrage coulissant 3. Panne sablière 31. Face externe 32. Face interne 33. Extrémité supérieure 330. Joint compensateur 4. Toiture 40. Panneau 41. Face supérieure 42. Face inférieure 43. Flanc latéral de toiture 5. Bandeau 50. Bord supérieur 51. Chéneau 510. Fond 511. Bord intérieur 512. Bord extérieur 52. Profilé de réhausse 53. Coffre 6. Support de toiture 61. Première aile 62. Deuxième aile 63. Profilé d’étanchéité 7. Débord 751. Joint souple 8. Cornière 80. Façade 81. Lame 82. Casquette 9. Membrane

Claims (4)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure de véranda (1) comprenant au moins : une paroi (2) verticale, unepanne sablière (3) présentant une face interne (32), une toiture (4) comprenant uneface supérieure (41) et une face inférieure (42), ladite toiture (4) comprenant en outreau moins un flanc latéral (43) présentant une épaisseur h selon un axe vertical z, laditestructure (1) étant caractérisée en ce qu’elle comprend en outre : - au moins un support (6) de toiture (4) solidaire de la face interne (32) de lapanne sablière (3) et sur lequel prend appui la face inférieure (42) de latoiture (6), ledit support étant positionné selon l’axe vertical z à unedistance d d’encastrement vertical de la toiture (4) relativement à uneextrémité supérieure (33) de la panne sablière (3) de sorte à obtenir unrecouvrement vertical au moins partiel entre le flanc latéral (43) de la toiture (4) et la face interne (32) de la panne sablière (3), - un bandeau (5) bordant une face externe (31) de la panne sablière (3) etsolidaire de la panne sablière (3) et présentant un bord supérieur (50), leditbandeau (5) étant configuré de sorte que la face supérieure (41) de latoiture (4) est située, au moins au niveau d’un égout ou d’une partie bassede la toiture, sous un plan horizontal passant par ledit bord supérieur (50),de sorte que la toiture (4) est au moins partiellement occultée par lebandeau (5).
2. 2. Structure de véranda (1) selon la revendication précédente, dans laquellela distance d d’encastrement vertical de la toiture (4) est comprise entre : 20 mm < d <h, et dans laquelle la distance d d’encastrement vertical de la toiture (4) est compriseentre : h - 10 mm < d < h au niveau d’un égout de toiture. 3. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, comprenant un bandeau (5) et dans laquelle le bandeau (5) comprend unchéneau (51), ledit chéneau (51) comprenant un fond (510), un premier bord intérieur(511) et un deuxième bord extérieur (512), les premier (511) et deuxième (512) bordss’étendant depuis le fond (510) et au-dessus du fond (4510) de manière à former unegouttière. 4. Structure de véranda (1) selon la revendication précédente, dans laquellele premier bord intérieur (511) est solidaire de la face externe (31) de la panne sablière (3).
3. 5. Structure de véranda (1) selon l’une des revendications 3 ou 4, danslaquelle la face supérieure (41) de la toiture (4) comprend un débord (7) se prolongeant au-dessus et au-delà de la face externe (31) de la panne sablière (3) au moinsjusqu’au droit du fond (510) du chéneau (51).
4. 6. Structure de véranda (1) selon la revendication précédente, dans laquellele débord (7) s’étend au moins en partie dans un plan en prolongement de la facesupérieure (41) de la toiture (4). 7. Structure de véranda (1) selon l’une des revendications 5 ou 6, danslaquelle le débord (7) est relié au bord intérieur (511) du chéneau (51) par un jointsouple (751), de préférence en soufflet, de manière à accommoder une éventuelledifférence d’inclinaison entre le débord (7) et le chéneau (51). 8. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 7,dans laquelle le bandeau (5) comprend en outre un profilé de réhausse (52), parexemple mouluré, fixé sur le deuxième bord extérieur (512) du chéneau (51). 9. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 8,dans laquelle le bandeau (5) comprend en outre un coffre (53) pour volet roulant situésous le chéneau (51), le fond (510) du chéneau (51) formant de préférence un capotsupérieur dudit coffre (53). 10. Structure de véranda (1) selon la revendication précédente, dans laquellele coffre (53) est fixé au chéneau (51). 11. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, dans laquelle la toiture (4) comprend au moins un panneau autoportant(40). 12. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, dans laquelle la face inférieure (42) de la toiture (4) est en appui sur unprofilé d’étanchéité (63) porté par le support (6) de toiture (4), de sorte à assurer uneliaison étanche entre la toiture (4) et le support (6). 13. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, dans laquelle la toiture (4) présente une inclinaison inférieure à 5° parrapport à un plan horizontal, de préférence sensiblement égale à 1,15° (2% de pente). 14. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, dans laquelle la face supérieure (41 ) de la toiture (4) comprend en outreau moins une cornière (8) destinée à coopérer avec une façade de bâtiment (80). 15. Structure de véranda (1) selon l’une quelconque des revendicationsprécédentes, dans laquelle la toiture (4) comprend en outre une membrane (9)d’étanchéité s’étendant au moins sur sa face supérieure (41). 16. Structure de véranda (1) selon la revendication précédente, dans laquellela membrane (9) d’étanchéité est monobloc. 17. Structure de véranda (1) selon l’une des revendications 15 ou 16, danslaquelle la toiture (4) comprend une pluralité de panneaux autoportants (40) et danslaquelle la membrane (9) recouvre entièrement certains et de préférence tous lespanneaux autoportants (40) de ladite pluralité de panneaux autoportants (40).