FR3081309A1

FR3081309A1 - Dispositif de retournement pour une grille de barbecue

Info

Publication number: FR3081309A1
Application number: FR1854333A
Authority: FR
Inventors: Dominique Gellert
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-05-23
Filing date: 2018-05-23
Publication date: 2019-11-29

Abstract

L'invention concerne un dispositif de retournement pour retourner une grille munie de deux tiges de retournement (41) formant un axe de rotation pour la grille. Le dispositif de retournement comprend : - des moyens pour déplacer verticalement les tiges de retournement (41) ; - des moyens de retournement (8) pour retourner la grille lors du déplacement vers le haut et pour maintenir l'orientation de celle-ci lors de son déplacement vers le bas, lesdits moyens de retournement comprenant - une pluralité de cames de retournement (8), et - un suiveur de cames fixé à la grille et sur lequel sont logés pivotants une pluralité de doigts suiveurs (91), chaque doigt suiveur pouvant pivoter entre une position déployée et une position rabattue, au moins une came de retournement (8) se trouvant dans le chemin de déplacement d'au moins un doigt suiveur (91) en position déployée, et aucune came de retournement (8) se trouvant dans le chemin de déplacement des doigts suiveur (91) en position rabattue, de telle sorte que dans le sens de la montée des tiges de retournement (41), le ou les doigts suiveurs (91) qui entrent en contact avec les cames de retournement (8) situées dans leur chemin de déplacement restent en position déployée en provoquant la rotation du suiveur de cames tant qu'ils sont en contact avec ladite came de retournement, tandis que dans le sens de la descente, le ou les doigts qui entrent en contact avec les cames de retournement pivotent de la position déployée à la position rabattue, ne provoquant pas la rotation de la grille.

Description

L’invention concerne un dispositif de retournement pour retourner une grille, notamment une grille de barbecue.

Les barbecues existent en différentes tailles. Les barbecues familiaux sont généralement munis d’une grille simple sur laquelle sont posées quelques pièces à griller qui sont retournées une à une manuellement par le cuisinier. Il arrive aussi que les pièces à griller, notamment les poissons, soient coincées entre deux grilles et c’est l’ensemble qui est retourné. Cela ne pose pas de difficulté dans le cadre familial dans la mesure où le nombre de pièces est faible et que la grille chargée n’est pas lourde. Il existe aussi des barbecues plus importants pour les restaurants ou les clubs. Ces barbecues ont généralement deux grilles articulées entre lesquelles sont placées les nombreuses pièces à griller. Lorsqu’elles sont chargées, ces doubles grilles présentent un poids conséquent de sorte que leur maniement, en particulier au-dessus du foyer, n’est pas sans danger.

Des systèmes de retournement automatique à entraînement manuel ou motorisé ont été développés. On citera à titre d’exemple le document FR 2 655 255 A1 et le document WO 1996/034 549 A1.

Le document FR 2 655 255 A1 décrit un dispositif permettant de retourner la grille d’un barbecue en une manœuvre simple. Il est constitué d’un support muni de deux montants sur lesquels est articulé un vilebrequin constitué d’une manivelle, de deux bras, de deux pivots et d’une tige sur laquelle est articulée la grille. Il suffit à l’utilisateur de faire effectuer à la manivelle une rotation de % de tour pour faire se retourner la grille. Ce type de dispositif nécessite une force assez importante de la part de l’utilisateur malgré l’effet de levier dû à la manivelle.

Le barbecue du document WO 1996/034 549 A1 comporte une grille plate pouvant être à la fois mise en rotation et écartée ou rapprochée du foyer par un moteur. Un dispositif combiné de rotation et de levage est constitué d'un bras de levage et d'un bras pivotant motorisés reliés à la grille. Les points de pivotement du bras pivotant et du bras de levage sont espacés pour permettre un mouvement de rotation et de levage de la grille avec un mouvement simultané du bras de levage et du bras pivotant, ces derniers possédant des éléments de guidage qui sont en prise au moins sur une partie de la trajectoire du bras de levage et du bras pivotant pour permettre un guidage forcé du bras pivotant. Ce dispositif nécessite de nombreuses pièces, de sorte que son coût de fabrication est assez élevé. Le système de tringlerie risque de se bloquer. La grille étant fixée au dispositif de retournement par un goujon de chaque côté, son démontage est difficile et il n’est pas possible de l’enlever rapidement. Le moteur étant placé dans un boîtier en dessous du foyer, il n’est pas possible de le débrayer rapidement en cas de problème ou de coupure de courant. Enfin, il n’est pas possible de régler la hauteur de la grille en fonction de l’intensité du foyer ou du produit à griller, car la grille commence son mouvement de retournement dès qu’elle commence à s’éloigner du bac du foyer.

L’objectif de l’invention est donc d’améliorer les dispositifs connus pour proposer un dispositif qui soit à la fois robuste, économique et facilement démontable et remontable.

Le dispositif de retournement de l’invention se caractérise en ce qu’il comprend :

- une grille munie de part et d’autre de deux tiges de retournement alignées dans une direction X et placées dans un plan médian de la grille, lequel plan médian est perpendiculaire à un plan de la grille et divise la grille en deux parties de poids sensiblement identiques, les deux tiges de retournement formant un axe de rotation de direction X pour la grille ;

- des moyens de déplacement pour déplacer les tiges de retournement, et avec elles la grille, dans un mouvement de translation dans une direction Z différente de la direction X, de préférence perpendiculaire à la direction X, entre deux positions extrêmes, à savoir une position initiale et une position terminale, la grille étant logée par ses tiges de retournement dans des supports de grille des moyens de déplacement de sorte à pouvoir pivoter autour de l’axe de rotation ;

- des moyens de retournement pour retourner la grille lors du déplacement de ses tiges de retournement dans un premier sens de la direction Z et pour maintenir l’orientation de la grille lors du déplacement des tiges de retournement dans le deuxième sens de la direction Z, lesdits moyens de retournement comprenant

- une pluralité de cames de retournement immobiles mais réglables, placées à distance les unes des autres et placées à distance de la course de déplacement en translation des tiges de retournement et d’un même côté du plan défini par l’axe de rotation et la course de déplacement en translation des tiges de retournement dans la direction Z, et

- un suiveur de cames fixé à la première tige de retournement et sur lequel sont logés pivotants une pluralité de doigts suiveurs, chaque doigt suiveur pouvant pivoter autour d’un axe de rotation sensiblement parallèle à la direction X entre une position déployée et une position rabattue, tous les doigts suiveurs ayant le même sens de pivotement pour passer de la position déployée à la position rabattue, au moins une came de retournement se trouvant dans le chemin de déplacement dans un sens ou l’autre de la direction Z d’au moins un doigt suiveur en position déployée quel que soit l’angle de rotation de la grille autour de l’axe de rotation, et aucune came de retournement se trouvant dans le chemin de déplacement des doigts suiveur en position rabattue quel que soit l’angle de rotation de la grille autour de l’axe de rotation, des moyens de maintien étant prévus pour que chaque doigt suiveur, à l’approche d’une came de retournement, soit en position déployée, de telle sorte que dans le premier sens de déplacement dans la direction Z des tiges de retournement, le ou les doigts suiveurs qui entrent en contact avec les cames de retournement situées dans leur chemin de déplacement restent en position déployée en provoquant la rotation du suiveur de cames et donc de la grille tant qu’ils sont en contact avec ladite came de retournement, tandis que dans le deuxième sens de déplacement dans la direction Z, le ou les doigts qui entrent en contact avec les cames de retournement situées dans leur chemin pivotent de la position déployée à la position rabattue, ne provoquant pas la rotation de la grille.

Avec le dispositif de retournement de l’invention, il est possible avec un jeu de doigts suiveurs solidaires de la grille et un jeu de cames de retournement immobiles, de faire se retourner la grille dans un sens de déplacement de la grille et de la maintenir en position retournée dans l’autre sens de déplacement.

Les moyens de déplacement peuvent être placés sur deux montants, de préférence parallèles à la direction Z, placés de part et d’autre de la grille, et les cames de retournement peuvent être constituées par des branches placées à distance les unes des autres sur un premier montant (3).

Chaque doigt suiveur du suiveur de cames peut être logé dans un élément en U s’étendant au-delà de l’axe de rotation vers l’extrémité libre du doigt en position déployée, de sorte qu’en position déployée le doigt est en appui contre le fond de l’élément en U formant butée, tandis qu’en position rabattue il n’est pas en appui contre le fond de l’élément en U. Ainsi, le doigt suiveur ne peut pas dépasser la position déployée, bloqué par le fond de l’élément en U, tandis qu’en position rabattue, le doigt quitte le fond de l’élément en U et son extrémité libre peut même saillir hors de l’élément en U par la fente opposée au fond.

Les moyens de maintien qui forcent les doigts suiveurs en position déployée au moins à l’approche d’une came de retournement peuvent être constitués par un ressort. La constante du ressort est choisie de telle sorte qu’elle soit suffisante pour maintenir le doigt en position déployée même contre l’effet de la gravité sur le doigt, mais que le doigt cède facilement dans le deuxième sens de déplacement dans la direction Z pour ne pas déséquilibrer la grille retournée. On pourrait également prévoir, dans le cas où la gravité pousse naturellement les doigts dans la position déployée, de concevoir ceux-ci pour qu’ils retombent naturellement dans la position déployée avant l’approche de chaque came de retournement.

Le retournement de la grille peut se faire lors du mouvement d’éloignement de la grille du foyer ou leur du mouvement de rapprochement. Ainsi, vu dans l’axe de rotation de la grille depuis la grille en direction du suiveur de cames, les doigts suiveurs peuvent pivoter en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames peuvent être placées sur la droite de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement ; ou les doigts suiveurs peuvent pivoter en sens horaire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames peuvent être placées sur la gauche de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement ;

de sorte que la grille se retourne lors du déplacement dans le sens position initiale à position terminale et qu’elle conserve son orientation lors du déplacement dans le sens position terminale à position initiale. Ou alors, les doigts suiveurs peuvent pivoter en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames peuvent être placées sur la gauche de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement ; ou les doigts suiveurs peuvent pivoter en sens horaire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames peuvent être placées sur la droite de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement ;

de sorte que la grille conserve son orientation lors du déplacement dans le sens position initiale à position terminale et qu’elle se retourne lors du déplacement dans le sens position terminale à position initiale.

Afin de permettre un réglage de la distance entre le foyer et la grille sans pour autant provoquer la rotation de la grille, il est préférable que la première came de retournement soit placée dans le chemin des doigts suiveurs lors d’un déplacement des tiges de retournement en direction Z dans le sens position initiale vers position terminale de telle sorte que le premier doigt suiveur n’entre en contact avec la première came de retournement qu’après que les tiges de retournement ont atteint une première position intermédiaire écartée de la position initiale. Il est donc possible de déplacer la grille entre la position initiale et la position intermédiaire sans que les doigts suiveurs et les cames n’aient commencé à coopérer.

Par ailleurs, il est possible que la grille atteigne sa position de retournement avant que les tiges de retournement aient atteint la position terminale. Autrement dit, la hauteur de la course possible des tiges de retournement doit être égale ou supérieure à la course nécessaire au retournement. Il n’est donc pas nécessaire de prévoir un ajustement précis de ce point. De même, on pourrait prévoir que les supports de grille, libérés des tiges de retournement, puissent se déplacer au-delà de la position initiale.

Les moyens de déplacement peuvent comprendre une ou plusieurs chaînes entraînées par au moins un moteur, les supports de grille étant fixés sur des segments de chaînes se faisant face et circulant dans le même sens de la direction Z, les supports de grilles comprenant de préférence des gouttières en arc de cercle dans lesquelles sont logées les tiges de retournement qui elles-mêmes sont de préférence de section transversale ronde.

Pour que le dispositif de retournement fonctionne correctement, il est préférable que la grille chargée de pièces à griller soit bien équilibrée par rapport à l’axe de rotation. Il peut cependant arriver que cet équilibre ne soit pas totalement atteint. Pour cela, il est préférable de prévoir des moyens anti-déséquilibre pour forcer la grille à conserver son orientation lors du déplacement des tiges de retournement dans le deuxième sens de la direction Z. Ces moyens anti-déséquilibre peuvent comprendre des moyens anti-retour conçus pour forcer la grille à ne pivoter autour de l’axe de rotation que dans le sens imposé par la coopération des cames de retournement et les doigts suiveurs. Les moyens anti-retour peuvent comprendre par exemple un pignon anti-retour coopérant avec un cliquet anti-retour. Ainsi, même si la grille chargée est légèrement déséquilibrée, la grille ne pourra pas revenir en arrière après la fin du pivotement.

Les moyens anti-déséquilibre peuvent également comprendre des moyens de fin de retournement pour empêcher la grille de pivoter au-delà de la position atteinte à la fin du retournement. Ces moyens de fin de retournement comprennent par exemple un pignon de fin de retournement coopérant avec un cliquet de fin de retournement, des moyens étant prévus pour écarter le cliquet de fin de retournement du pignon de fin de retournement lors du déplacement de translation des tiges de retournement dans le premier sens de la direction Z au moins quand les doigts suiveurs coopèrent avec les cames de retournement. Ainsi, tant qu’a lieu le retournement, le cliquet de fin de retournement est écarté de son pignon et ne gêne pas le retournement. Par contre, une fois le retournement achevé, le cliquet de fin de retournement vient s’engrener sur son pignon, empêchant le retournement de continuer, par exemple sous l’effet du déséquilibre de la grille.

Le dispositif de retournement peut n’être muni que de moyens anti-retour ou de moyens de fin de retournement. Il est cependant préférable de le munir de ces deux moyens. Dans ce cas, l’orientation du pignon anti-retour est opposée à celle du pignon de fin de retournement.

Le dispositif de retournement peut être utilisé aussi bien pour une grille utilisée horizontalement que pour une grille utilisée verticalement. Généralement, les directions X et Z sont perpendiculaires. La direction Z est verticale si la grille est utilisée horizontalement audessus d’un foyer et horizontale si la grille est utilisée verticalement devant un foyer vertical. La direction X de l’axe de rotation de la grille est généralement horizontale. Si la grille est utilisée verticalement, la direction X peut également être verticale.

L’invention est décrite plus en détail ci-dessous à l’aide de figures schématiques qui montrent :

Figure 1 : Une vue en perspective d’un barbecue muni du dispositif de retournement de l’invention ;

Figure 2 : Une vue d’un montant du barbecue muni des cames de retournement et monté sur une traverse ;

Figure 3 : Une vue de l’arbre de retournement muni d’un suiveur de cames à quatre doigts suiveurs ;

Figure 4 : Une vue montrant la coopération d’un doigt suiveur avec une came de retournement lors de la montée de la grille ;

Figure 5 : Une vue montrant la coopération d’un doigt suiveur avec une came de retournement lors de la descente de la grille ;

Figure 6 : Une vue montrant le support de grille sur une chaîne ;

Figure 7 : Une vue montrant une manivelle d’actionnement manuel ;

Figure 8 : Une vue agrandie partielle du suiveur de cames où seul un doigt est représenté;

Figure 9 : Une vue d’ensemble d’un système anti-déséquilibre ;

Figures 10 : Une représentation du fonctionnement du système anti-déséquilibre lors de la montée de la grille ;

Figures 11 : Une représentation du fonctionnement du système anti-déséquilibre lors de la descente de la grille ;

Figure 12 : Une vue de face d’une variante du système anti-déséquilibre ;

Figures 13 : Une représentation du fonctionnement du dispositif de retournement lors de la montée de la grille (a-e) puis de la descente de la grille (f-j) ; et

Figure 14 : Une représentation schématique de l’entraînement par chaînes, à l’exemple du mouvement de descente de la grille.

On définit un repère x, y, z. On définit une direction X et une direction Z parallèles à l’axe x et l’axe z respectivement.

Le barbecue de l’invention se compose essentiellement

- d’un bac pour le foyer (1),

- d’une grille double (2) utilisée dans le plan défini par les directions X et Y,

- de deux montants (3) parallèles à la direction Z,

- de moyens de déplacement pour écarter et rapprocher la grille (2) du foyer (1) le long des montants (3) dans un mouvement de déplacement en translation parallèle à l’axe Z, et

- de moyens de retournement.

Dans l’exemple présenté ici, les directions X et Y sont horizontales et la direction Z est verticale. L’homme du métier comprendra que l’une des directions X ou Y pourrait être verticale et la direction Z être horizontale.

La grille double (2) est constituée de deux grilles de préférence rectangulaires et identiques. Les deux grilles sont de préférence articulées l’une sur l’autre de sorte à pouvoir être ouvertes et fermées. Des moyens de fermeture sont prévus pour maintenir les deux grilles fermées après que les pièces à griller ont été placées entre les deux grilles, tels que des crochets.

La grille double (2) est munie de deux tiges de retournement (41) alignées dans la direction X (horizontale ici) et placées de part et d’autre de la grille. Ces tiges de retournement sont situées dans un plan médian perpendiculaire au plan de la grille double (donc vertical ici) et divisant ladite grille double (2) en deux parties sensiblement de même poids. Si la grille est rectangulaire, le plan médian coupe par exemple les deux petits côtés du rectangle en leur milieu. Si la grille est ovale, il passe de préférence par le grand axe (axe focal s’il s’agit d’une forme elliptique). Si la grille est ronde, il passe par un diamètre. Ces deux tiges de retournement (41) forment un axe de rotation (A) pour la grille. Elles peuvent être fixées directement à l’une des deux grilles, par exemple par soudage. Elles peuvent également être constituées par les deux extrémités d’un arbre de retournement (4) destiné à être fixé sur la grille double (2) par des moyens de fixation appropriés. L’arbre de retournement (4) est plus long que la grille double (2) de sorte que ces deux extrémités formant les tiges de retournement (41) saillent de part et d’autre de la grille double. Les moyens de fixation peuvent être constitués par exemple d’une ou plusieurs tiges filetées (42) fixées à l’arbre de retournement et destinées à traverser la grille double (2) dans le plan médian, et d’autant d’écrous papillon (43). Les tiges de retournement (41), et de préférence tout l’arbre de retournement (4), sont de section transversale circulaire.

La grille double (2) est placée dans le barbecue en posant ses tiges de retournement (41) dans des supports de grille (5) comprenant chacun une gouttière (51) orientée en direction X et dont la surface support est en arc de cercle d’un rayon égal ou supérieur au rayon des tiges de retournement (41). On pourrait également remplacer la gouttière par exemple par un roulement à billes.

Les moyens de déplacement (5, 6, 7) sont prévus pour déplacer les tiges de retournement (41), et avec elles la grille, dans un mouvement de translation dans la direction Z le long des montants (3). Les tiges de retournement (41) se déplacent entre deux positions extrêmes, à savoir une position initiale, à proximité ou en contact du bac de foyer, et une position terminale, écartée du bac de foyer. La grille est logée par ses tiges de retournement (41) dans des supports de grille (5) fixés aux moyens de déplacement de sorte à pouvoir pivoter autour de l’axe de rotation (A). Les moyens d’entraînement sont conçus pour que le déplacement des deux supports de grille (41) se fasse de telle sorte que les tiges de retournement (41) restent parallèles à la direction X (horizontale). Dans l’exemple présenté ici, chaque support de grille (5) est fixé à une chaîne d’entraînement (6) reliée à un moteur (7). Le moteur est de préférence fixé à l’un des montants (3) ou à une traverse (31) reliant les deux montants (3). Un boîtier de commande (71) permet de commander le moteur. Ce boîtier de commande peut être fixé sur l’un des montants (3). Lorsque le moteur est mis en marche, il entraîne les deux chaînes dans un même mouvement de telle sorte que les supports (5) montent ou descendent de façon synchrone et à la même vitesse. Si les supports de grille (5) sont munis de gouttières (51), ils peuvent passer au-delà de la position correspondant à la position initiale des tiges de retournement (41) et passer en dessous du bord supérieur du bac de foyer (1) en quittant les tiges de retournement (41). Dans ce cas, lors du déplacement vers le haut, les gouttières viennent saisir les tiges de retournement (41) lorsqu’ils atteignent leur hauteur et commencent alors à écarter la grille du foyer. Le fait que les supports de grille puissent se déplacer au-delà de la position la plus basse de la grille et au-delà de la position retournée de la grille a pour avantage qu’il n’est pas nécessaire d’ajuster exactement la longueur de la course de déplacement de ces supports de grille à la longueur de la course nécessaire au retournement.

Des moyens de retournement sont prévus afin de retourner la grille lors du déplacement de ses tiges de retournement (41) dans un premier sens de la direction Z et pour maintenir l’orientation de la grille lors du déplacement des tiges de retournement (41) dans le deuxième sens de la direction Z. Dans l’exemple présenté ici, le premier sens de déplacement dans la direction Z est le mouvement de déplacement vers le haut, tandis que le deuxième sens de déplacement dans la direction Z est le mouvement de déplacement vers le bas.

Les moyens de retournement sont constitués d’une part d’une pluralité de cames de retournement (8) et d’autre part d’un suiveur de cames (9). Dans l’exemple présenté ici, il y a trois cames de retournement (8a, 8b, 8c) placées sur l’un des montants (3), de préférence le montant ne portant pas le moteur (7). Chaque came de retournement (8) est constituée d’un doigt en L ayant une première branche (81) et une deuxième branche (82) de préférence perpendiculaire à la première. Chaque came de retournement (8a, 8b, 8c) est fixée au montant (3) par l’extrémité de sa première branche (81) de telle sorte que les deux branches (81, 82) soient placées dans un plan horizontal. L’extrémité des deuxièmes branches (82) est dirigée vers le montant (3) opposé. Les cames de retournement sont toutes placées à distance de la course de déplacement en translation des tiges de retournement (41) dans la direction Z, d’un même côté du plan défini par l’axe de rotation (A) et la course de déplacement en translation des tiges de retournement (41) dans la direction Z. Les cames de retournement (8a, 8b, 8c) sont de préférence placées à équidistance les unes des autres. La position en hauteur de chaque came de retournement est réglable.

Le suiveur de cames (9) est fixé à la tige de retournement (41) située du côté des cames de retournement (8). Il est constitué dans le présent exemple par quatre doigts suiveurs (91) articulés chacun sur un profilé en U (92). Les profilés en U sont reliés ensemble de sorte à former une croix, l’ouverture de chaque profilé en U étant orientée vers le fond du profilé en U précédent. Chaque doigt suiveur (91) peut pivoter autour d’un axe (93) sensiblement parallèle à la direction X entre une position déployée dans laquelle il est en appui contre le fond de son profilé en U et saille presque radialement par rapport à la tige de retournement (41), et une position rabattue dans laquelle il s’écarte du fond du profilé en U.

Tous les doigts suiveurs ont le même sens de pivotement pour passer de la position déployée à la position rabattue.

On comprend que l’axe de rotation (93) des doigts n’est pas nécessairement parallèle à la direction X. Il peut être légèrement incliné par rapport à celle-ci, voir même s’en éloigner sensiblement. Il doit seulement ne pas être perpendiculaire à la direction X, ni parallèle à la direction Z.

Chaque doigt suiveur (91) est forcé en position déployée par un ressort (94). Dans l’exemple présent, chaque ressort est monté sur une baguette (95) fixée par une première extrémité au doigt suiveur (91) correspondant (par exemple par soudure). L’extrémité libre de la baguette (95) passe dans un perçage (96) réalisé à l’extrémité d’une charnière (97) articulée sur le profilé en U (92) correspondant à distance de l’axe de pivotement (93) du doigt suiveur (91). Ainsi, dans la position rabattue, le ressort (94) est compressé entre le doigt suiveur (91) qui s’est écarté du profilé en U (92) et l’extrémité de la charnière articulée (97), la charnière a pivoté vers la tige de retournement (41) et l’extrémité libre de la baguette (95) dépasse du perçage (96).

Le suiveur de cames (9) peut être fixé à poste, par exemple soudé, sur l’une des tiges de retournement (41) de la grille double, ou l’une des extrémités de l’arbre de retournement (4). Il peut également être démontable.

Les doigts suiveurs (91) en position déployée ou les profilés en U (92) sont de préférence placés de telle sorte que deux soient parallèles au plan de la grille double (2) et deux soient perpendiculaires à celui-ci. Il faut noter que le système fonctionnerait également dans n’importe quelle autre position.

Les doigts suiveurs (91) et les branches (81, 82) des cames de retournement sont dimensionnés de telle sorte

- d’une part que les deuxièmes branches (82) des cames de retournement se trouvent, lors du déplacement en translation des tiges de retournement (41) en direction Z, dans le chemin de déplacement d’au moins un des doigts suiveurs (91) en position déployée et ce quel que soit l’angle de rotation de la grille double (2) et du suiveur de came (9) ; et

- d’autre part qu’aucune des cames de retournement (8) ne se trouve dans le chemin de déplacement des doigts en position rabattue.

Le fonctionnement du dispositif de retournement de l’invention est détaillé ci-après.

Les pièces à griller sont réparties de façon équilibrée sur l’une des grilles puis la deuxième grille est placée dessus et fixée à la première par des moyens de fermeture.

Si la grille double (2) n’est pas munie de tiges de retournement (41) propres, un arbre de retournement (4) est placé sur la grille (2) en faisant passer ses tiges filetées (42) dans des ouvertures de la grille et en vissant sur les extrémités saillantes des écrous papillon (43). La tige de retournement (4) et ses tiges filetées sont placées dans un plan médian de la grille, perpendiculaire au plan de la grille et divisant celle-ci en deux parties de même poids.

Si le suiveur de cames (9) est démontable, il faut le fixer sur l’une des tiges de retournement (41). À l’état monté, les cames de retournement (8a, 8b, 8c) se trouvent dans le chemin d’au moins un doigt suiveur (91) situé du côté correspondant du plan défini par l’axe de rotation (A) et la course de déplacement des tiges de retournement (41) dans la direction Z. On voit sur la figure 12a, 12c et 12e que dans les positions représentées, les cames ne sont dans le chemin que d’un doigt suiveur. Des figures 12b et 12 d, on comprend que dans les positions juste avant celle représentée où le doigt quitte le contact avec la came, les cames étaient dans le chemin de déplacement de deux doigts suiveurs consécutifs.

Les supports de grille (5) sont déplacés en position basse.

La grille double (2) munie de ses tiges de retournement (41) et du suiveur de cames (9) est ensuite placée horizontalement dans le barbecue de telle sorte que le suiveur de cames (9) soit placé du côté du montant portant les cames (8). Si les supports de grille (5) sont suffisamment hauts, les tiges de retournement (41) sont placées dans les gouttières (51) placées en position basse. Dans le cas contraire, la grille est posée sur les bords supérieurs du bac de foyer (1). Lors de la mise en marche du moteur, les gouttières (51) des supports de grille (5) remontent et viennent saisir les tiges de retournement (41).

Lorsque la grille doit être retournée, le moteur (7) est mis en marche de sorte que les chaînes (6) fassent monter le long des montants (3) les supports de grille (5) dans le premier sens de la direction Z et, avec eux, les tiges de retournement (41) de la grille (2) et le suiveur de cames (9). Les quatre doigts suiveurs (91) sont tous en position déployée, repoussés contre le fond de leur profilé en U respectif par leur ressort (94). Lorsque le premier doigt suiveur (91a) entre en contact avec la première came de retournement (8a) (cf. figure 12a), le doigt suiveur (91a), en appui dans le fond du profilé en U (92), ne peut pas céder. Il reste en position déployée. Les tiges de retournement (41) continuant à monter, elles forcent le premier doigt suiveur (91a) à glisser contre la première came (8a) en faisant pivoter le suiveur de cames (9) et, avec lui, la tige de retournement (41a) et la grille (2). Arrive un moment où le premier doigt suiveur (91a) a trop pivoté et quitte le contact de la première came (cf. figure 12b). Si le deuxième doigt suiveur (91b) n’est pas déjà en contact avec la deuxième came (8b), le mouvement de rotation est suspendu tandis que le mouvement de translation vers le haut se poursuit. Lorsque le deuxième doigt suiveur (91b) entre en contact avec la deuxième came (8b), il glisse à son tour sur la deuxième came (8b) provoquant la poursuite de la rotation (figure 12c) jusqu’à ce qu’il quitte la deuxième came (8b) (cf. figure 12d). Si le troisième doigt suiveur (91c) n’est pas encore en contact avec la troisième came (8c), le mouvement de rotation est à nouveau suspendu tandis que le mouvement de translation vers le haut se poursuit jusqu’à ce que le troisième doigt suiveur (91c) entre en contact avec la troisième came (8c) et provoque la poursuite de la rotation. Le mouvement de translation vers le haut est arrêté dès que la grille a fait un demi-tour (cf. figure 12e). Cette position peut être détectée par un capteur de fin de course (72). Dans cette position, la face chaude de la grille qui était initialement dirigée vers le foyer se trouve maintenant au-dessus et la face froide en dessous. Cette position peut être la position terminale. Dans la pratique, il est plus simple de prévoir que les moyens de déplacement déplacent les supports de grille (5) et avec eux les tiges de retournement (41) au-delà de cette position de retournement en prévoyant un capteur qui arrête le mouvement de translation vers le haut quand le retournement est achevé et sans atteindre la position extrême. Il n’est alors pas nécessaire d’ajuster exactement la distance de déplacement des supports de grille à la longueur de la course de déplacement des tiges de retournement jusqu’à la position de retournement.

Arrivé au point de retournement, il ne reste qu’à faire redescendre la grille en mettant le moteur (7) en marche arrière. Lorsque la grille descend, le troisième doigt suiveur (91c), en position déployée, quitte le contact avec la troisième came (8c). Le mouvement de translation vers le bas se produit sans rotation. Quand le troisième doigt suiveur (91c) entre en contact avec la deuxième came (8b), il n’est pas retenu par le profilé en U (92) et peut se rabattre en glissant contre la deuxième came (8b). Dans ce mouvement de rabat, il comprime le ressort (94) et fait pivoter la charnière (97) vers le profilé en U du quatrième doigt suiveur (91 d). La grille continue à descendre sans pivoter. Au moment de quitter la deuxième came, le troisième doigt suiveur (91c) a atteint sa position rabattue. Il quitte alors la deuxième came (8b) et retourne dans sa position déployée sous l’effet du ressort (94). En poursuivant le mouvement de translation vers le bas, le troisième doigt suiveur (91c) entre en contact avec la première came (8a). Là encore, il cède et comprime le ressort (94) en faisant pivoter la charnière (97). Il atteint sa position rabattue au moment de quitter le contact avec la première came (8a) et retourne dans sa position déployée. Le mouvement de descente peut être interrompu ou alors se poursuivre pour rapprocher encore la grille du foyer, voir la mettre en appui contre le bord supérieur du bac. La position la plus basse prévue correspond à la position initiale. Elle peut être détectée par un capteur de fin de course (73) fournissant au boîtier de commande le signal nécessaire.

La première came de retournement (8a) est de préférence placée de telle sorte qu’il soit possible d’ajuster la hauteur de la grille double (2) lors de la cuisson sans pour autant provoquer une rotation de la grille. La grille peut ainsi être plus ou moins éloignée du foyer sans que cela provoque la rotation de la grille.

La force du ressort (94) est choisie de telle sorte qu’elle soit suffisante pour maintenir le doigt suiveur (91) en position déployée contre l’effet de son propre poids, tout en étant négligeable par rapport à l’inertie de la grille chargée de pièces à griller pour ne pas provoquer un début de retournement lors de la descente de la grille.

Dans l’exemple présenté ici, la grille se retourne lors du mouvement d’éloignement du foyer. Vus dans l’axe de rotation (A) de la grille depuis la grille en direction du suiveur de cames (9), les doigts suiveurs (91) pivotent en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames de retournement sont placées sur la droite de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41). Pour obtenir un retournement de la grille lors du mouvement de montée, il aurait également été possible de placer les cames de retournement sur la gauche du plan défini par l’axe de rotation (A) de la grille et la direction Z et de faire pivoter les doigts suiveurs en direction horaire.

Il serait également possible que le retournement se fasse durant le mouvement de rapprochement du foyer. Dans ce cas, vu dans l’axe de rotation (A) de la grille depuis la grille en direction du suiveur de cames (9), les doigts suiveurs (91) pivotent en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames de retournement sont placées sur la gauche de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41). Il aurait également été possible de placer les cames de retournement sur la droite du plan défini par l’axe de rotation (A) de la grille et la direction Z et de faire pivoter les doigts suiveurs en direction horaire.

Afin que la grille ne se retourne pas toute seule lors du mouvement de descente en cas de répartition déséquilibrée des pièces à griller dans la grille double (2), il est possible de prévoir un système anti-déséquilibre. Ce système anti-déséquilibre est constitué d’un pignon cranté anti-retour (101) coopérant avec un cliquet anti-retour (103) et d’un pignon cranté de fin de retournement (102) coopérant avec un cliquet de fin de retournement (104). Les pignons crantés (101, 102) sont orientés de façon opposée (l’un est monté à droite, l’autre à gauche). Le pignon cranté anti-retour (101) est orienté pour permettre le mouvement de rotation dans le sens du retournement imposé par la coopération du pignon anti-retour (101) et du cliquet antiretour (103) et empêcher un retournement dans l’autre sens. Le pignon cranté de fin de retournement (102) est orienté pour empêcher la poursuite du mouvement de rotation lors de la descente de la grille. Les pignons sont fixés à la tige de retournement (41) de sorte qu’ils pivotent en même temps que celle-ci, tandis que les cliquets sont fixés au montant vertical (3). Le cliquet anti-retour (103) pivote autour d’un axe de rotation (105) et est toujours en contact avec son pignon (101). Le cliquet de fin de retournement (104), par contre, est écarté de son pignon (102) lors du mouvement de retournement et mis en contact le reste du temps. Pour cela, le cliquet de fin de retournement (104) est guidé d’une part par son pignon (102) qui l’écarte au passage de chaque cran, et d’autre part par un suiveur de came (107) auquel il est articulé par sa deuxième extrémité opposée à la première extrémité coopérant avec le pignon (104). Le cliquet de fin de retournement (104) pivote autour d’un axe de rotation (106) placé entre la première et la deuxième extrémité. Le suiveur de came (107) est muni d’une butée (107a) et d’un galet (107b). Lors du mouvement de montée et de descente de la grille, le galet (107b) coopère avec une came d’écartement (108) placée par exemple sur l’un des montants (3). Tant que la grille n’a pas commencé son mouvement de retournement, le galet (107b) n’est pas en contact avec la came d’écartement (108). Sous l’effet de son propre poids, le cliquet de fin de retournement (104) se met en position engrenée sur son pignon (102), maintenant le suiveur de came (107) dans une position intermédiaire (cf. figure 10a). Plutôt que deux pignons crantés orientés en sens inverse, il est également possible de prévoir une seule roue dentée d’engrenage dans laquelle s’engrènent les deux cliquets (cf. figure 12).

Quand la grille monte, le galet en position intermédiaire entre en contact avec la came d’écartement (108) et se déplace vers la tige de retournement (41) dans une position de poussée. La butée (107b) du suiveur de came (107) étant en appui contre la deuxième extrémité du cliquet de fin de retournement (104), elle provoque le pivotement du cliquet et son désengrènement (cf. figure 10b). À la fin du retournement de la grille (2), le galet quitte la came d’écartement (108) et retourne dans la position intermédiaire sous l’effet du poids du cliquet de fin de retournement (104) qui revient en position engrenée (fig. 10c).

Quand la grille retourne vers le foyer, le galet entre à nouveau en contact avec la came d’écartement, mais dans le sens contraire de sorte qu’il est relevé dans une position haute, et la butée (107b) perd le contact avec le cliquet de fin de retournement (104). Sous l’effet de son poids, celui-ci reste donc engrené sur son pignon (102). Quand la grille est proche de son point le plus bas, le galet quitte la came d’écartement et reprend sa position intermédiaire (fig. 10a). Durant toute la descente, le cliquet de fin de retournement était en position engrenée empêchant la grille déséquilibrée de poursuivre son mouvement de retournement.

En cas de panne de courant, ou pour remplacer l’entraînement par moteur, il est possible d’actionner les chaînes (6) à l’aide d’une manivelle (61). On pourra prévoir dans l’un des montants au moins une série d’alésages dans lesquels pourra pénétrer une goupille pour bloquer la chaîne correspondante quand la grille a atteint la hauteur souhaitée pour la cuisson.

Afin de ranger le barbecue, celui-ci peut être démontable. Par exemple, les deux montants (3) peuvent être montés sur une traverse (31). Le bac de foyer (1) est placé sur la traverse. Le moteur peut être fixé sur une barre pouvant être montée sur une extrémité de la traverse (31) ou sur un montant (3). De même, le boîtier de commande du moteur (7) peut être monté de façon amovible sur l’un des montants (3). Les montants (3) peuvent être munis de roulettes pour permettre de déplacer aisément le barbecue à l’état monté.

Pour l’entraînement par chaîne, on peut prévoir une chaîne par montant (3), une chaîne de transmission croisée entre les montants et une chaîne entre le moteur et le premier montant. Les chaînes des montants sont tendues entre un pignon haut et un pignon bas. Un tronçon de la chaîne circule sur la face extérieure du montant dirigée vers le montant opposé. C’est sur ce tronçon qu’est fixé le support de grille (5). L’autre tronçon de la chaîne circule de préférence à l’intérieur du montant. La chaîne croisée est tendue entre un premier pignon monté sur le même axe que le pignon inférieur du premier montant et un deuxième pignon monté sur le même axe que le pignon inférieur du deuxième montant. La chaîne de monteur est tendue entre un pignon entraîné par le moteur et un pignon monté sur le même axe que le pignon inférieur du premier montant. La figure 14 montre schématiquement le système de transmission par chaînes. On notera que les pignons situés en haut des montants verticaux (3) n’ont pas besoin d’être dentés.

L’exemple de réalisation présenté ici n’a qu’un caractère d’exemple. De nombreuses modifications peuvent y être apportées. On citera notamment les variantes suivantes :

- Le retournement de la grille se fait à la descente plutôt qu’à la montée, comme cela a été évoqué précédemment.

- Le retournement de la grille se fait selon un mouvement de translation horizontale lorsque la position de cuisson est verticale.

- Il n’y a que trois doigts suiveurs, ou au contraire plus que quatre doigts suiveurs.

- Il n’y a que deux cames ou au contraire plus que trois cames de retournement.

- Les doigts suiveurs ou les profilés en U ne sont pas parallèles ou perpendiculaires à la grille, mais disposés selon un angle quelconque.

- Les cames de retournement sont espacées de sorte soit (i) que la came suivante entre en contact avec le doigt suiveur suivant avant que le doigt suiveur actuellement en contact ait quitté le contact avec sa came de retournement, (ii) la came suivante entre en contact avec le doigt suiveur suivant au moment où le doigt suiveur actuellement en contact quitte le contact avec sa came de retournement, ou (iii) la came suivante entre en contact avec le doigt suiveur suivant après que le doigt suiveur actuellement en contact a quitté le contact avec sa came de retournement.

- Le retournement se fait non pas sur 180°, mais sur un diviseur de 360°. On pourrait par exemple prévoir une grille non pas plate, mais à trois faces devant tourner de 120° à chaque fois.

- Les cames de retournement (8a, 8b, 8c) sont dirigées vers l’extérieur et le suiveur de came (9) est placé dans un prolongement de la tige de retournement (41) saillant à l’extérieur du montant (3).

- Les chaînes sont remplacées par tout autre dispositif de transmission. Notamment, les chaînes sont remplacées par des courroies.

Liste des références :

Bac de foyer

Grille double

Montants verticaux

Traverse

Arbre de retournement

Tiges de retournement

Tiges filetées de fixation de la grille

Écrous papillon

Supports de grille

Gouttière

Chaîne d’entraînement

Manivelle

Moteur

Boîtier de commande

Capteur de fin de course haute

Capteur de fin de course basse

Cames de retournement

8a Première came de retournement

8b Deuxième came de retournement

8c Troisième came de retournement

Première branche du doigt de came

Deuxième branche du doigt de came

Suiveur de cames

Doigts suiveurs a Premier doigt suiveur b Deuxième doigt suiveur

91c Troisième doigt suiveur

Profilés en U

Axe de pivotement du doigt suiveur

Ressort

Baguette

Perçage

Charnière articulée

Système anti-déséquilibre

101 Pignon anti-retour de retournement

102 Pignon de fin de retournement

103 Cliquet anti-retour

104 Cliquet de fin de retournement

105 Axe de rotation du cliquet anti-retour

106 Axe de rotation du cliquet de fin de retournement

107 Suiveur de came

107a Butée

107b Galet

108 Came

Direction X :	Direction parallèle à l’axe de rotation de la grille
Direction Y :	Direction de décalage des cames de retournement
Direction Z :	Direction de déplacement en translation de l’axe de rotation de la grille lors du retournement

Claims

Revendications

1. Dispositif de retournement pour retourner une grille (2), caractérisé en ce qu’il comprend :

- une grille (2) munie de part et d’autre de deux tiges de retournement (41) alignées dans une direction X et placées dans un plan médian de la grille, lequel plan médian est perpendiculaire à un plan de la grille et divise la grille en deux parties de poids sensiblement identiques, les deux tiges de retournement (41) formant un axe de rotation (A) de direction X pour la grille ;

- des moyens de déplacement (5, 6, 7) pour déplacer les tiges de retournement (41), et avec elles la grille, dans un mouvement de translation dans une direction Z différente de la direction X, de préférence perpendiculaire à la direction X, entre deux positions extrêmes, à savoir une position initiale et une position terminale, la grille étant logée par ses tiges de retournement (41) dans des supports de grille (5) des moyens de déplacement de sorte à pouvoir pivoter autour de l’axe de rotation (A) ;

- des moyens de retournement (8, 9) pour retourner la grille (2) lors du déplacement de ses tiges de retournement (41) dans un premier sens de la direction Z et pour maintenir l’orientation de la grille lors du déplacement des tiges de retournement (41) dans le deuxième sens de la direction Z, lesdits moyens de retournement comprenant

- une pluralité de cames de retournement (8a, 8b, 8c) immobiles mais réglables, placées à distance les unes des autres et placées à distance de la course de déplacement en translation des tiges de retournement (41), d’un même côté du plan défini par l’axe de rotation (A) et la course de déplacement en translation des tiges de retournement (41) dans la direction Z, et

- un suiveur de cames (9) fixé à la première tige de retournement (41) et sur lequel sont logés pivotants une pluralité de doigts suiveurs (91a, 91b, 91c, 91 d), chaque doigt suiveur pouvant pivoter autour d’un axe de rotation (93) sensiblement parallèle à la direction X entre une position déployée et une position rabattue, tous les doigts suiveurs ayant le même sens de pivotement pour passer de la position déployée à la position rabattue, au moins une came de retournement (8a, 8b, 8c) se trouvant dans le chemin de déplacement dans un sens ou l’autre de la direction Z d’au moins un doigt suiveur (91a, 91b, 91c, 91 d) en position déployée quel que soit l’angle de rotation de la grille (2) autour de l’axe de rotation (A), et aucune came de retournement (8a, 8b, 8c) se trouvant dans le chemin de déplacement des doigts suiveurs (91a, 91b, 91c, 91 d) en position rabattue quel que soit l’angle de rotation de la grille (2) autour de l’axe de rotation (A), des moyens de maintien étant prévus pour que chaque doigt suiveur (91a, 91b, 91c, 91 d), à l’approche d’une came de retournement, soit en position déployée, de telle sorte que dans le premier sens de déplacement dans la direction Z des tiges de retournement (41), le ou les doigts suiveurs qui entrent en contact avec les cames de retournement situées dans leur chemin de déplacement restent en position déployée en provoquant la rotation du suiveur de cames (9) et donc de la grille tant qu’ils sont en contact avec ladite came de retournement, tandis que dans le deuxième sens de déplacement dans la direction Z, le ou les doigts qui entrent en contact avec les cames de retournement situées dans leur chemin pivotent de la position déployée à la position rabattue, ne provoquant pas la rotation de la grille (2).
2. Dispositif de retournement d’une grille selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement sont placés sur deux montants (3), de préférence parallèles à la direction Z, placés de part et d’autre de la grille (2), et en ce que les cames de retournement (8) sont constituées par des branches (82) placées à distance les unes des autres sur un premier montant (3).
3. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque doigt suiveur (91) du suiveur de cames (9) est logé dans un élément en U (92) s’étendant au-delà de l’axe de rotation (93) vers l’extrémité libre du doigt en position déployée, de sorte qu’en position déployée le doigt est en appui contre le fond de l’élément en U formant butée, tandis qu’en position rabattue il n’est pas en appui contre le fond de l’élément en U.
4. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque doigt suiveur (91) du suiveur de cames (9) est logé dans un élément en U (92) s’étendant au-delà de l’axe de rotation (93) vers la direction prise par le doigt en position déployée, de sorte qu’en position déployée le doigt est en appui contre le fond de l’élément en U formant butée, tandis qu’en position rabattue il n’est pas en appui contre le fond de l’élément en U.
5. Dispositif de retournement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de maintien sont constitués par un ressort (94).
6. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, vu dans l’axe de rotation (A) de la grille depuis la grille en direction du suiveur de cames (9), les doigts suiveurs (91) pivotent en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames sont placées sur la droite de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41) ; ou les doigts suiveurs (91) pivotent en sens horaire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames sont placées sur la gauche de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41) ;

de sorte que la grille se retourne lors du déplacement dans le sens position initiale à position terminale et qu’elle conserve son orientation lors du déplacement dans le sens position terminale à position initiale.
7. Dispositif de retournement selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, vu dans l’axe de rotation (A) de la grille depuis la grille en direction du suiveur de cames (9), les doigts suiveurs (91) pivotent en sens antihoraire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames sont placées sur la gauche de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41) ; ou les doigts suiveurs (91) pivotent en sens horaire pour passer de la position déployée à la position rabattue et les cames sont placées sur la droite de la course de déplacement en translation dans la direction Z des tiges de retournement (41) ;

de sorte que la grille conserve son orientation lors du déplacement dans le sens position initiale à position terminale et qu’elle se retourne lors du déplacement dans le sens position terminale à position initiale.
8. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que

- la première came de retournement (8a) est placée dans le chemin des doigts suiveurs (91) lors d’un déplacement des tiges de retournement (41) en direction Z dans le sens position initiale vers position terminale de telle sorte que le premier doigt suiveur (91a) n’entre en contact avec la première came de retournement (8a) qu’après que les tiges de retournement (41) ont atteint une première position intermédiaire écartée de la position initiale, et/ou en ce que

- la grille atteint sa position de retournement avant que les tiges de retournement (41) aient atteint la position terminale.
9. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent une ou plusieurs chaînes (6) entraînées par au moins un moteur (7), les supports de grille (5) étant fixés sur des segments de chaînes se faisant face et circulant dans le même sens de la direction Z, les supports de grilles (5) comprenant de préférence des gouttières (51) en arc de cercle dans lesquelles sont logées les tiges de retournement (41) elles-mêmes de préférence de section transversale ronde.
10. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les tiges de retournement (41) sont placées à l’extrémité d’un arbre de retournement (4) distinct de la grille sur laquelle il peut être fixé par des moyens de fixation de sorte que ses deux extrémités formant les tiges de retournement (41) saillent de part et d’autre de la grille.
11. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des moyens anti-déséquilibre sont prévus pour forcer la grille à conserver son orientation lors du déplacement des tiges de retournement (41) dans le deuxième sens de la direction Z.
12. Dispositif de retournement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens anti-déséquilibre comprennent

- des moyens anti-retour conçus pour forcer la grille à ne pivoter autour de l’axe de rotation (A) que dans le sens imposé par la coopération des cames de retournement (8) et les doigts suiveurs (91), les moyens anti-retour comprenant de préférence un pignon antiretour (101) coopérant avec un cliquet anti-retour (103) ; et/ou

- des moyens de fin de retournement pour empêcher la grille de pivoter au-delà de la position atteinte à la fin du retournement, les moyens de fin de retournement comprenant de préférence un pignon de fin de retournement (102) coopérant avec un cliquet de fin de retournement (104), des moyens étant prévus pour écarter le cliquet de fin de retournement (104) du pignon de fin de retournement (102) lors du déplacement de translation des tiges de retournement (41) dans le premier sens de la direction Z au moins quand les doigts suiveurs (91) coopèrent avec les cames de retournement (8) ;

- l’orientation du pignon anti-retour (101) et du pignon de fin de retournement (102), lorsque les deux sont présents, étant opposée.
13. Dispositif de retournement selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la direction X est horizontale, et/ou en ce que la direction Z est perpendiculaire à la direction X et/ou en ce que la direction Z est horizontale ou verticale.