FR3080397A1 - Poignee pour une cloture agricole, ensemble et cloture agricole comportant cette poignee - Google Patents

Abstract

Cette poignée (16) pour une clôture agricole (2) comporte : • un corps de poignée (20), • une portion de connexion (40) placée à une première extrémité (28) du corps ; • un dispositif d'accrochage (22) comportant un crochet (30, 32) placé à une deuxième extrémité (28) pour accrocher la poignée (16) à un support d'accrochage (18). La poignée (16) comporte en outre un système électronique embarqué (24) comportant un dispositif de mesure de l'état d'accrochage de de la poignée et une unité de calcul électronique programmée pour déterminer automatiquement si la poignée est accrochée ou non et pour envoyer un message représentatif de l'état déterminé vers un récepteur au moyen d'un émetteur radiofréquence.

Description

Poignée pour une clôture agricole, ensemble et clôture agricole comportant cette poignée

La présente invention concerne une poignée pour une clôture agricole. L’invention concerne également un ensemble et une clôture comportant une telle poignée.

Les clôtures agricoles sont communément utilisées pour délimiter un ou plusieurs enclos sur une parcelle de terrain, à l’intérieur duquel sont parqués des animaux, tels que du bétail ou des chevaux, ou à l’intérieur duquel se trouvent des cultures végétales.

Les clôtures agricoles connues comportent généralement un ou plusieurs éléments de clôture, tel qu’un câble, ou un ruban, ou une corde, ou un filet, ou une bande, ou une grille, ou un fil barbelé, ou bien d’autres éléments équivalents. Les éléments de clôture sont accrochés à des poteaux plantés sur le terrain et forment un périmètre de l’enclos. Les éléments de clôture peuvent avantageusement être électrifiés.

Pour permettre aux animaux d’entrer ou de sortir de l’enclos, la clôture comporte une entrée formée grâce à un élément de clôture déplaçable tenant lieu de porte. Par exemple, une extrémité de l’élément de clôture est arrimée à un poteau, et l’extrémité opposée de l’élément de clôture est fixée à une poignée qui est adaptée pour être accrochée au poteau opposé ou, en alternance, décrochée du poteau. Lorsque l’entrée est fermée, l’élément de clôture s’étend entre les deux poteaux et forme un obstacle empêchant le passage des animaux. Pour ouvrir l’entrée, la poignée est décrochée pour écarter l’élément de clôture et ainsi former une ouverture dans la clôture.

Il est fréquent que l’entrée de la clôture reste ouverte alors qu’elle ne devrait pas l’être, par exemple parce qu’elle a été ouverte accidentellement, ou laissée ouverte par négligence, ou encore ouverte par malveillance. Les animaux risquent alors de s’échapper de l’enclos, ou des intrusions non autorisées peuvent se produire, ce qui n’est pas souhaitable.

En pratique, il n’est pas toujours possible d’assurer en permanence une surveillance des entrées de clôtures par une ou plusieurs personnes. En effet, les clôtures agricoles peuvent s’étendre sur des superficies très étendues, ou dans des endroits difficiles d’accès, voire éloignés de zones d’habitation humaine.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant de faciliter la surveillance de l’état d’ouverture et de fermeture d’une entrée d’une clôture agricole.

A cet effet, l’invention concerne une poignée pour une clôture agricole, comportant :

un corps de poignée, • une portion de connexion placée à une première extrémité du corps de poignée et destinée à être attachée à un élément de clôture de la clôture agricole formant une porte d’entrée ;

• un dispositif d’accrochage comportant un crochet placé à une deuxième extrémité du corps de poignée et destiné à accrocher la poignée à un support d’accrochage de la clôture agricole.

La poignée comporte en outre un système électronique embarqué comportant :

• un dispositif de mesure de l’état d’accrochage de de la poignée ;

• un émetteur radiofréquence ;

• une unité de calcul électronique, programmée pour déterminer automatiquement si la poignée est accrochée ou non, à partir d’une mesure effectuée par le dispositif de mesure, et pour envoyer un message représentatif de l’état déterminé vers un récepteur, cet envoi étant effectué au moyen de l’émetteur radiofréquence.

Grâce à l’invention, le système électronique embarqué permet de surveiller à distance et de façon autonome l’état d’ouverture ou de fermeture de l’entrée de la clôture.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, une telle poignée peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement admissible :

- La poignée est adaptée pour être utilisée avec une clôture agricole électrifiée, la portion de connexion étant ainsi adaptée pour être connectée électriquement avec un élément de clôture électriquement conducteur, la portion de connexion et le crochet étant réalisés en un matériau électriquement conducteur. La poignée comporte en outre une liaison électriquement conductrice disposée à l’intérieur du corps, cette liaison raccordant électriquement la portion de connexion à un premier crochet du dispositif d’accrochage. Le dispositif de mesure comporte un capteur installé à l’intérieur du corps et adapté pour détecter l’état d’alimentation électrique de la liaison électriquement conductrice.

- Le dispositif d’accrochage comporte un deuxième crochet électriquement conducteur et le dispositif de mesure comporte un deuxième capteur installé à l’intérieur du corps et adapté pour détecter l’état d’alimentation électrique du deuxième crochet.

- Le capteur est un capteur de potentiel électrique.

- Le dispositif de mesure est adapté pour mesurer la traction mécanique exercée sur la portion de connexion ou sur au moins un crochet du dispositif d’accrochage, la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul à partir de la valeur de traction mécanique mesurée.

- Le dispositif de mesure comporte un capteur de position et/ou d’orientation et/ou un capteur à effet Hall, la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul à partir de l’information mesurée par ledit capteur.

- Le dispositif d’accrochage ou la portion de connexion est adapté pour rompre ou pour se détacher du corps de poignée lorsqu’il subit une traction mécanique qui dépasse une valeur prédéfinie.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un ensemble pour une clôture agricole, cet ensemble comportant une poignée de clôture et un support d’accrochage destiné à être fixé au sein d’une clôture agricole, notamment sur un poteau de la clôture, cet ensemble étant caractérisé en ce que la poignée est telle que décrite précédemment.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, cet ensemble poignée peut incorporer la caractéristique suivante : le support d’accrochage comporte un premier bras et un deuxième bras élastiquement déformables s’étendant depuis une base destinée à être fixée au sein de la clôture, notamment sur un poteau de la clôture, les premier et deuxième bras définissant ensemble une ouverture centrale circulaire destinée à recevoir un crochet du dispositif d’accrochage.

Selon un autre aspect, l’invention concerne une clôture agricole délimitant un enclos pour le parcage d’animaux et comportant :

des premiers éléments de clôture fixés à des poteaux et délimitant un pourtour de l’enclos ;

une entrée délimitée par des poteaux d’entrée et comportant un deuxième élément de clôture formant une porte d’entrée déplaçable ;

une poignée fixée au deuxième élément de clôture et comportant un système d’accrochage ;

un support d’accrochage fixé sur un des poteaux d’entrée et destiné à recevoir le système d’accrochage de la poignée ;

la clôture étant caractérisée en ce que la poignée et le support d’accrochage sont selon l’ensemble tel que décrit auparavant.

Selon encore un autre aspect, l’invention concerne un système comprenant une clôture agricole tel que décrit précédemment La clôture est électrifiée et délimite un premier enclos comportant une première poignée et un deuxième enclos comportant une deuxième poignée, les poignées étant telles que décrites précédemment. Les éléments de clôture des deux enclos sont alimentés électriquement par une même source d’alimentation, les éléments de clôture des premier et deuxième enclos étant connectés entre eux par un point commun ou par un élément de clôture commun. Le système comporte une unité de contrôle programmée pour détecter une rupture d’un élément conducteur à partir de l’état d’alimentation électrique mesuré par les dispositifs de mesure des poignées en fonction de la topologie de la clôture.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’une poignée donné uniquement à titre d’exemple et fait en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique d’une clôture agricole selon l’invention ;

- la figure 2 est une représentation schématique d’une poignée selon l’invention appartenant à la clôture agricole de la figure 1 ;

- la figure 3 est un diagramme fonctionnel simplifié d’un système électronique embarqué de la poignée de la figure 2 ;

- la figure 4 est une représentation schématique partielle et en vue éclatée d’un mode de réalisation particulier d’un support d’accrochage appartenant à la clôture agricole de la figure 1 pour accrocher la poignée de la figure 2 ;

- la figure 5 est une représentation schématique d’une clôture agricole selon un autre mode de réalisation de l’invention.

La figure 1 représente une clôture agricole 2 délimitant un enclos 4 pour parquer des animaux, tels que du bétail ou des chevaux. La clôture 2 est par exemple installée en extérieur sur une parcelle de terrain.

La clôture 2 comporte des éléments de clôture 6 fixés à des poteaux 8, par exemple tendus entre des poteaux 8. Les poteaux 8 sont fixés au sol du terrain, par exemple plantés dans le sol. Les éléments de clôture 6 délimitent un pourtour de l’enclos 4 et forment une barrière qui empêche le passage des animaux. Par exemple, les éléments de clôture 6 sont, selon les cas, des câbles, ou des rubans, ou des bandes, ou des filets, ou des grillages, ou des fils barbelés.

Dans l’exemple illustré, la clôture 2 est une clôture électrifiée. Les éléments de clôture 6 sont alors électriquement conducteurs. Par exemple, il s’agit de câbles électriques métalliques. Une source d’alimentation électrique 9, telle qu’un générateur d’impulsions, est alors raccordée aux éléments de clôture 6 et fournit une tension électrique, par exemple sous forme d’impulsions électriques, de manière à porter les éléments de clôture 6 à un potentiel électrique différent de celui de la terre. De façon connue, les éléments de clôture 6 sont électriquement connectés en série entre eux. En variante, la clôture 2 n’est pas prévue pour être électrifiée. La source 9 est dans ce cas omise.

La clôture 2 comporte une entrée 10 délimitée par des poteaux d’entrée 12, ici au nombre de deux. L’entrée 10 comporte un élément de clôture dédié 14 qui tient lieu de porte d’entrée de l’enclos 4. La clôture 2 comporte en outre une poignée 16 fixée à l’élément 14 et un support d’accrochage 18 fixé sur la clôture 2, de préférence sur l’un des poteaux d’entrée 12. La poignée 16 est adaptée pour être accrochée sur le support d’accrochage 18 de manière à ce que l’élément 14 ferme l’ouverture 10.

L’élément 14 est sélectivement déplaçable par rapport aux poteaux 12 de manière à ouvrir ou fermer la clôture 2. De préférence, dans le cas d’une clôture 2 électrifiée, l’élément 14, lorsqu’il est en position fermée, assure une continuité électrique avec les éléments de clôture 6 par l’intermédaire de la poignée 16 et du support d’accrochage 18.

Dans ce qui suit, l’élément 6 directement raccordé au support d’accrochage 18 est dit être placé « en amont >> de la poignée 16 et l’élément 14 est dit être placé « en aval >> de la poignée 16.

En pratique, l’élément 14 peut être de même nature que les éléments de clôture 6. Dans l’exemple illustré, l’élément 14 est un unique câble métallique, et les éléments 6 sont formés d’un ou de plusieurs câbles métalliques.

On comprend ici que les éléments de clôture 6 s’étendent depuis l’un des poteaux d’entrée 12 jusqu’à l’autre poteau d’entrée 12 tout au long du pourtour de l’enclos 4, et que l’élément 14 assure ici la continuité entre les deux poteaux d’entrée 12 lorsqu’il est en position fermée.

En pratique, la continuité électrique n’est pas nécessairement assurée de cette manière. Selon une alternative, un conducteur électrique dédié est connecté en parallèle avec l’élément 14 entre les extrémités des éléments 6 auxquelles l’élément 14 est connecté. Par exemple, le conducteur électrique dédié est un câble électrique au moins partiellement enterré dans le terrain. Le conducteur électrique dédié joue le rôle de raccordement direct ou de « bypass >>. Ainsi, la continuité électrique est assurée quelque soit l’état de l’élément 14.

Comme illustré sur la figure 2, la poignée 16 comprend un corps de poignée 20, un dispositif d’accrochage 22 et un système électronique embarqué 24 logé dans le corps de poignée 20.

Le corps de poignée 20 comporte ici une partie centrale 26 de forme cylindrique, de préférence creux ou comportant un logement interne. Les extrémités 28 du corps de poignée sont ici pourvues de bords en forme de plaque circulaire. La partie centrale 26 forme une zone de préhension permettant à la poignée 16 d’être prise en main par un utilisateur. Par exemple, le corps 20 est réalisé en un matériau électriquement isolant, de préférence en matière plastique.

Le dispositif d’accrochage 22 comporte au moins un crochet placé à une extrémité du corps 20. Dans cet exemple, le dispositif d’accrochage 22 comporte deux crochets, notés 30 et 32, ayant ici une forme identique ou similaire l’un avec l’autre. Chaque crochet 30 et 32 comporte ici une base ancrée à l’extrémité du corps 20. En variante, le dispositif 22 ne comporte qu’un seul crochet 30 et le crochet 32 est omis.

Le dispositif d’accrochage 22 est destiné à accrocher la poignée 16 sur le support d’accrochage 18. On comprend donc que le support 18 comporte des éléments de réception destinés à recevoir les crochets 30, 32.

Dans l’exemple illustré, le support d’accrochage 18 comporte des anneaux 34 et 36, chacun adapté pour recevoir un des crochets 30 et 32, qui sont montés sur une base 38 montée sur le poteau d’entrée 12. En variante, le support d’accrochage 18 peut être réalisé différemment. Par exemple, les anneaux 34 et 36 sont remplacés par un anneau unique.

La poignée 16 comporte également une portion de connexion 40 disposée à l’extrémité opposée du corps 20. L’élément de clôture 14 est attaché à la poignée 16 grâce à la portion de connexion 40. Dans l’exemple illustré, le câble métallique formant l’élément 14 est attaché par une de ses extrémités 42 sur la portion de connexion 40, qui présente ici une forme de vis à œillet. D’autres formes sont possibles en fonction de la nature et la forme de l’élément de clôture 14.

Lorsque la clôture 2 est une clôture électrifiée, le support d’accrochage 18 est avantageusement électriquement raccordé à l’élément de clôture 6 qui est connecté au poteau 12. Par exemple, les parties du support 18 formant des zones de réception des crochets 30 et 32 sont réalisés dans un matériau électriquement conducteur et peuvent être, selon les applications, raccordées à un ou à plusieurs des éléments de clôture 6. En outre, la portion de connexion 40 et le crochet 30 sont avantageusement raccordés électriquement entre eux, par exemple grâce à une liaison électriquement conductrice disposée à l’intérieur du corps 20. Ainsi, selon les cas, la continuité électrique de la clôture 2 peut être assurée lorsque l’élément 14 est fermé et que la poignée 16 est accrochée sur le support d’accrochage 18. En d’autres termes, les éléments de clôture 6 et l’élément 14 sont alors mis sous tension par la source 9.

Selon un autre exemple, le support d’accrochage 18 est agencé pour que, lorsque la poignée 16 est accrochée, seul le crochet 32 soit raccordé à l’élément 6 amont auquel le support d’accrochage 18 est connecté, le crochet 30 étant isolé de cet élément 6. Par exemple, l’anneau 36 est raccordé à cet élément 6 et l’anneau 34 ne l’est pas. Par exemple, l’anneau 34 reste flottant.

Selon une variante optionnelle, le dispositif d’accrochage 22 ou la portion de connexion 40 est adapté pour rompre ou pour se détacher du corps 20 lorsqu’il subit une traction mécanique qui dépasse une valeur prédéfinie.

La figure 3 représente un exemple du système électronique 24 embarqué, qui comporte une unité de calcul électronique 50 programmable, une mémoire informatique 52, un émetteur radio 54 et un dispositif 56 pour mesurer l’état d’accrochage de la poignée 16 sur le support d’accrochage 18. Dans cet exemple, l’unité 50 est un microcontrôleur programmable. La mémoire 52 est une mémoire non-volatile qui contient des instructions exécutables permettant d’assuré le fonctionnement du système 24 lorsqu’elles sont exécutées par l’unité 50. La mémoire 52 peut être intégrée à l’unité 50 dans certains cas. L’unité 50 est connectée à l’émetteur 54 et au dispositif 56 par une liaison d’échange de données.

L’émetteur 54 inclut une antenne radio et est adapté pour envoyer des messages radiofréquence vers un récepteur 58 qui peut être connecté avec un terminal client 60. De préférence, l’émetteur 54 utilise une technologie de communication radiofréquence à longue portée et à bas débit de type Sigfox® ou de type LoRa® ou de type ZigBee® ou tout autre technologie équivalente. En variante, la liaison avec le récepteur 58 peut être différente, par exemple assurée par une technologie de communication radiofréquence à courte portée, notamment de type Bluetooth®. En pratique, l’émetteur 54 fait partie d’un système d’émission-réception apte à recevoir des messages radiofréquence.

Par exemple, le terminal 60 est un ordinateur ou un dispositif de communication mobile de type tablette numérique ou téléphone portable. Les échanges de données entre le récepteur 58 et le terminal 60 peuvent être assurées directement ou au travers d’un réseau de communication tel que le réseau internet et/ou un réseau de téléphonie mobile, non illustré. Les données échangées entre le récepteur 58 et le terminal 60 peuvent transiter par un serveur informatique intermédiaire, par exemple au sein d’un environnement de type informatique en nuage, dans lequel les données reçues par le récepteur 58 depuis l’émetteur 54 peuvent être stockées et/ou traitées automatiquement.

L’unité 50 est notamment programmée pour déterminer automatiquement si la poignée 16 est accrochée ou décrochée à partir d’une mesure effectuée par le dispositif de mesure. Cela permet de déterminer l’état fermé/ouvert de l’entrée 10. L’unité 50 est en outre programmée pour envoyer, vers le récepteur distant 58, un message représentatif de l’état déterminé, cet envoi étant effectué au moyen de l’émetteur radiofréquence 54.

De préférence, l’envoi est réalisé immédiatement dès qu’un changement de l’état changement d’état accroché/décroché de la poignée 16 est détecté. Avantageusement, un envoi d’un tel message est en outre réalisé de façon périodique, avec une périodicité prédéfinie, même lorsque l’état accroché/décroché de la poignée 16 n’a pas changé. Par exemple, la périodicité prédéfinie est inférieure ou égale à 24h, de préférence comprise entre 30 minutes et 12 heures, mais d’autres valeurs sont possibles selon les cas de figure.

Cela permet de surveiller à distance et de façon autonome l’état d’ouverture ou de fermeture de l’entrée 10 de la clôture 2.

Le terminal 60 peut être pourvu d’une application logicielle permettant de présenter les informations reçues depuis la poignée 16 sous une forme graphique, par exemple en indiquant sur un plan ou un fond de carte géographique l’emplacement et l’état de chaque entrée 10, et d’afficher une alerte en cas d’anomalie, par exemple lorsqu’une entrée 10 reste ouverte trop longtemps ou est ouverte alors qu’elle n’aurait pas dû l’être. Des notifications d’anomalie peuvent être également envoyées au terminal 60 sous la forme d’un courriel ou d’un message de type SMS.

A titre d’exemple non limitatif, le système 24 se présente sous la forme d’une carte électronique incluant un circuit imprimé sur lequel sont montés les constituants du système 24. La carte électronique est logée au sein d’une cavité intérieure du corps 20.

Dans l’exemple illustré, le dispositif de mesure 56 comporte un capteur 62 installé à l’intérieur du corps 20 et adapté pour détecter lorsque la liaison électriquement conductrice est alimentée, par exemple en détectant ou en mesurant le potentiel électrique auquel est portée la liaison électriquement conductrice. En d’autres termes, le capteur 62 détecte l’état d’alimentation électrique de la liaison conductrice.

Par exemple, le capteur 62 est un capteur sans contact, par exemple de type capacitif ou d’un autre type. De préférence, le capteur 62 n’a pas de contact électrique avec la terre.

A titre d’exemple, le capteur 62 comporte ici une antenne destinée à être placée à distance et en regard de la liaison électriquement conductrice. L’antenne détecte le rayonnement électromagnétique généré par les variations de potentiel électrique de la liaison électriquement conductrice causées par les impulsions électriques générées par la source 9. Le capteur 62 comporte un étage d’amplification et d’adaptation électrique qui génère, à partir du rayonnement électromagnétique capté par l’antenne, un signal de mesure ensuite fourni à l’unité 50. En variante, dans certains cas, le capteur 62 est relié électriquement à la liaison électriquement conductrice.

Dans le cas où le dispositif d’accrochage 22 comporte les deux crochets 30 et 32, alors le dispositif 56 peut avantageusement comporter un capteur additionnel 64 installé à l’intérieur du corps 20 et adapté pour mesurer le potentiel électrique du deuxième crochet 32. De préférence, le capteur 62 est associé à la portion de connexion 40 pour détecter la présence ou l’absence de tension électrique en aval de la poignée 16, et le capteur additionnel 64 est associé au dispositif d’accrochage 22 pour détecter la présence ou l’absence de tension en amont de la poignée 16 et donc de participer à l’identification et à la localisation d’un défaut tel qu’une rupture ou une déconnexion d’un des éléments 6. Le capteur 64 est avantageusement du même type que le capteur 62. En variante, le capteur additionnel 64 peut être omis. A titre d’exemple, le capteur 62 permet de détecter l’état d’alimentation en amont de la poignée 16, tandis que le capteur 64 permet de détecter l’état d’alimentation en aval de la poignée 16, dans le cas où le raccordement amont de la poignée 16 est réalisé par le crochet 36 et où le crochet 34 est flottant. D’autres configurations sont possibles.

Lorsque la poignée 16 est accrochée et que la clôture 2 est alimentée par la source 9, les éléments de clôture 6 et 14 sont portés au même potentiel électrique appliqué par la source 9. Les capteurs 62 et 64 détectent la présence d’une tension électrique. Lorsque la poignée 16 est décrochée, au moins l’un des crochets 30 et 32 n’est plus porté au potentiel électrique appliqué par la source 9. Le capteur correspondant 62 ou 64 détecte le changement de potentiel électrique qui en résulte. Notamment, dans le cas où aucun raccordement direct n’est utilisé, la continuité électrique n’est plus assurée. Dans cet exemple, le deuxième crochet 32 n’est mis sous tension qu’indirectement, grâce au retour de tension obtenu grâce à la connexion électrique entre le premier crochet 30 et le deuxième crochet 32 lorsqu’ils sont tous deux mis en contact avec le support d’accrochage 18.

Selon d’autres modes de réalisation, le dispositif de détection 56 est réalisé différemment et les capteurs 62 et 64 sont omis. Dans un premier exemple, le dispositif de mesure 56 est adapté pour mesurer la traction mécanique exercée sur la portion de connexion 40 ou sur au moins un crochet 30, 32 du dispositif d’accrochage 22, la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul 50 à partir de la valeur de traction mécanique mesurée.

Selon un deuxième exemple, le dispositif de mesure 56 comporte un capteur de position et/ou d’orientation et/ou un capteur à effet Hall, la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul 50 à partir de l’information mesurée par ledit capteur. Par exemple, dans le cas où un capteur à effet Hall est utilisé, alors un aimant est de préférence fixé sur le dispositif d’accrochage 18.

Avantageusement, la poignée 20 comporte également une réserve d’énergie électrique 66, de type batterie ou pile électrique ou supercondensateur, pour alimenter électriquement le système 24. La réserve d’énergie 66 est logée à l’intérieur du corps 20 et peut optionnellement être montée sur la carte électronique du système 24. La réserve d’énergie 66 peut avantageuement être rechargée, par exemple au moyen d’un dispositif de récupération d’énergie. L’alimentation du système 24 depuis la réserve d’énergie 66 se fait ici par l’intermédiaire d’un circuit d’alimentation 68 comportant des moyens de régulation et/ou de conversion de puissance.

La figure 4 représente un mode alternatif et optionnel de réalisation du support d’accrochage 18, qui porte la référence « 18’>>. Le support d’accrochage 18’ est avantageusement utilisé dans une clôture 2 électrifiée, mais en variante il peut être utilisée dans une clôture non-électrifiée.

Dans cet exemple, le support d’accrochage 18’ comporte un corps 70 formé de deux moitiés inférieure et supérieure, destinées à être solidarisées l’une avec l’autre, et présentant des formes complémentaires, de préférence étant analogues ou identiques l’une avec l’autre. Pour simplifier la figure 4, seule la moitié inférieure du corps 70 est illustrée, mais la description qui en est faite est transposable à la moitié supérieure du corps 70 et, plus généralement, à tout le support d’accrochage 18’. Le corps 70 est électriquement isolant et est réalisé de préférence en matière plastique.

Le support d’accrochage 18’ comporte une base 72 destinée à être fixée au sein de la clôture 2, notamment sur un poteau 12, ainsi qu’un premier bras 74 et un deuxième bras 76 tous deux élastiquement déformables et définissant ensemble une ouverture centrale 78 circulaire destinée à recevoir au moins un crochet 30 et 32 et, de préférence, à recevoir les deux crochets 30 et 32. On comprend que chaque bras 74 et 76 du support 18’ est formé par l’association de portions de bras correspondantes appartenant aux moitiés supérieure et inférieure du corps 70. Les bras 74 et 76 sont coplanaires et présentent chacun une forme recourbée en arc de cercle. Les extrémités distales des bras 74 et 76 se font face et sont séparées l’une de l’autre par un espacement 78.

Le corps 70 comporte des gorges 82, qui sont ménagées sur les faces des moitiés du corps 70 en regard l’une avec l’autre et venant en contact l’une avec l’autre lorsque les moitiés de corps 70 sont assemblées. Les gorges s’étendent au moins le long des bras 74 et 76. Avantageusement, les moitiés de corps 70 comprennent chacune des éléments de fixation 84 de formes complémentaires, par exemple des plots et des cavités formant un assemblage de type tenon-mortaise.

Le support 18’ comporte également des connecteurs électriques 90, ici au nombre de deux, par exemple réalisés en acier inoxydable, destinés à être en partie reçus dans les gorges 82. Pour simplifier la figure 4, seul un des connecteurs 90 est illustré. Chaque connecteur 90 comporte une portion recourbée 92 et une portion principale 94 dont la forme épouse celle de la cavité 82 ménagée le long du bras 74 ou 76 correspondant. Chaque portion recourbée 92 est adaptée pour être connectée électriquement à un élément de clôture 6. Par exemple, selon les cas d’utilisation, les deux portions 92 sont raccordées à un même élément 6, ou bien à deux éléments 6 différents, ou bien seule l’une des portions 92 est raccordée à un élément 6. Lorsque le corps 70 est assemblé, les portions principales 94 sont en partie exposées vers l’extérieur du corps 70 au niveau de l’ouverture centrale 80.

Lorsque la poignée 16 est accrochée au support d’accrochage 18’, les crochets 30 et 32 sont reçus dans l’ouverture centrale 80 et exercent une déformation sur les bras 74 et 76, respectivement, du fait que la poignée 16 est soumise à une traction mécanique exercée par l’élément 14. Par exemple, lorsque l’élément 14 ferme l’entrée 10, il est mécaniquement tendu entre les deux poteaux d’entrée 12. Ce faisant, sous l’effet de cette traction mécanique, les crochets 30 et 32 viennent en contact direct avec les portions principales 94 exposées au niveau de l’ouverture centrale 80, assurant ainsi une connexion électrique. Lorsque la poignée 16 est décrochée, les bras 74 et 76 retrouvent leur forme initiale.

Lorsque la poignée 16 est posée de sorte que les crochets 30, 32 rentrent dans l’ouverture centrale 80, mais que la poignée 16 n’est pas accrochée à l’élément 14, alors la force exercée par la poignée 16 sur les bras 74 et 76 n’est pas suffisante pour créer un contact électrique avec les connecteurs 90.

Ainsi, le support d’accrochage 18’ facilite la détection de l’état de la poignée 16 lorsqu’il est associé à la poignée 16 dans une clôture 2 électrifiée.

De façon avantageuse, dans le cas d’une clôture 2 électrifiée, les poignées 16 peuvent également être utilisées pour détecter et localiser une éventuelle rupture d’un élément 6 conducteur.

Par exemple, plusieurs enclos 4 attenants sont formés par une même clôture 2 électrifiée par une même source 9. Deux enclos 4 attenants partagent un segment d’élément 6 ou au moins un point commun connectant électriquement leurs éléments 6. Chaque enclos 4 comporte au moins une poignée 16. Chaque poignée 16 comporte les crochets 30 et 32 et les capteurs 62 et 64. Une rupture d’un élément 6 intermédiaire causant une perte locale d’alimentation électrique peut être détectée, voire localisée, en comparant l’état mesuré par les différentes poignées 16, en fonction de la topologie de la clôture 2.

Avantageusement, l’information sur la détection, et le cas échéant sur la localisation, est transmise au terminal 60 de façon analogue à celle précédemment décrite en référence au changement d’état d’ouverture, de façon immédiate ou périodique. En particulier, cette information peut être affichée sous forme graphique sur le terminal 60, par exemple sur le fond de carte géographique.

La comparaison peut être réalisée automatiquement au moyen d’une unité électronique de contrôle, par exemple implémentée par le terminal 60 ou par le serveur informatique intermédiaire. A titre d’exemple, l’unité de contrôle inclut des règles d’association, par exemple une structure de données, telle qu’une matrice ou une table, dans laquelle, pour chaque combinaison possible des états de détection du dispositif 56 de chaque poignée 16 (par exemple mesure d’un état alimenté ou non alimenté par chacun des capteurs 62 et 64), est associée une référence désignant un ou plusieurs segments de clôture correspondants susceptibles d’être coupés. Ainsi, on comprend que l’unité de contrôle programmée pour détecter une rupture d’un élément conducteur 6 à partir de l’état d’alimentation électrique mesuré par les dispositifs de mesure 56 des poignées en fonction de la topologie de la clôture.

A titre d’exemple illustratif, la figure 5 illustre une clôture 2’ similaire à la clôture mais dans laquelle un premier enclos 4A comporte une première poignée 16A et un deuxième enclos 4B comporte une deuxième poignée 16B. Le deuxième enclos 4B partage un point commun 100 avec le premier enclos 4A, les deux enclos étant alimentés par la même source 9 à laquelle ils sont raccordés par un point de raccordement 102. Les éléments 6 forment des segments de clôture qui raccordent entre eux les poignées et points décrits ci-dessus.

Dans cet exemple, l’enclos 4B est connecté indirectement à la source 9 par l’intermédiaire du point commun 100. Le point de raccordement 102 est en amont de la poignée 16A. Le point commun 100 est en aval de la poignée 16A, et se trouve à la fois en amont et en aval de la poignée 16B. Les anneaux 34 associés aux deux poignées 16A et 16B sont flottants. Pour chaque poignée 16A et 16B, le capteur 62 permet de détecter l’état d’alimentation en aval et le capteur 64 permet de détecter l’état d’alimentation en amont de ladite poignée.

Dans un premier cas, un premier segment 104 de clôture est coupé entre la poignée 16A et le point commun 100 (c’est-à-dire en aval de la poignée 16A), coupant ainsi la liaison électrique en aval de la poignée. Dans ce cas, le dispositif 56 de la poignée 16A détecte une perte d’alimentation en aval et un maintien de l’alimentation en amont, tandis que le dispositif 56 de la poignée 16B détecte un maintien de l’alimentation à la fois en amont et en aval, puisque le point commun 100 est toujours relié au point d’alimentation 102 par les autres éléments 6 du premier enclos 4A.

Dans un deuxième cas alternatif, un deuxième segment 106 reliant le côté aval de la poignée 16B avec le point commun 100 est coupé. Dans ce cas, le dispositif 56 de la poignée 16B détecte une perte d’alimentation en aval et un maintien de l’alimentation en amont, tandis que le dispositif 56 de la poignée 16A détecte un maintien de l’alimentation à la fois en amont et en aval.

L’exemple illustré ci-dessus est donné à titre non-limitatif et on comprend qu’il peut être généralisé à d’autres topologies de clôtures 2’, dans lesquelles le nombre et 5 l’emplacement des poignées 16 et des enclos 4 ainsi que l’interconnexion des enclos 4 entre eux peuvent être différents. Selon des variantes, au niveau de chaque support d’accrochage 18, les crochets 34 et 36 peuvent être connectés à un même élément 6 en amont, ou connectés à des éléments 6 différents qui délimitent des portions d’enclos.

Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être 10 combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. - Poignée (16) pour une clôture agricole (2), comportant :

   • un corps de poignée (20), • une portion de connexion (40) placée à une première extrémité (28) du corps de poignée (20) et destinée à être attachée à un élément de clôture (14) de la clôture agricole (2) formant une porte d’entrée ;

   • un dispositif d’accrochage (22) comportant un crochet (30, 32) placé à une deuxième extrémité (28) du corps de poignée (20) et destiné à accrocher la poignée (16) à un support d’accrochage (18 ; 18’) de la clôture agricole (2) ;

   la poignée (16) étant caractérisée en ce qu’elle comporte en outre un système électronique embarqué (24) comportant :

   • un dispositif de mesure (56) de l’état d’accrochage de de la poignée ;

   • un émetteur radiofréquence (54) ;

   • une unité de calcul électronique (50), programmée pour déterminer automatiquement si la poignée est accrochée ou non, à partir d’une mesure effectuée par le dispositif de mesure, et pour envoyer un message représentatif de l’état déterminé vers un récepteur (58), cet envoi étant effectué au moyen de l’émetteur radiofréquence.
2. 2. - Poignée selon la revendication 1, caractérisée en ce que la poignée (16) est adaptée pour être utilisée avec une clôture agricole (2) électrifiée, la portion de connexion (40) étant ainsi adaptée pour être connectée électriquement avec un élément de clôture (14) électriquement conducteur, la portion de connexion (40) et le crochet (30) étant réalisés en un matériau électriquement conducteur, en ce que la poignée (16) comporte en outre une liaison électriquement conductrice disposée à l’intérieur du corps (20), cette liaison raccordant électriquement la portion de connexion (40) à un premier crochet (30) du dispositif d’accrochage (22), et en ce que le dispositif de mesure (56) comporte un capteur (62) installé à l’intérieur du corps (20) et adapté pour détecter l’état d’alimentation électrique de la liaison électriquement conductrice.
3. 3. - Poignée selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif d’accrochage (22) comporte un deuxième crochet (32) électriquement conducteur, et en ce que le dispositif de mesure (56) comporte un deuxième capteur (64) installé à l’intérieur du corps (20) et adapté pour détecter l’état d’alimentation électrique du deuxième crochet (32).
4. 4. - Poignée selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le capteur (62, 64) est un capteur de potentiel électrique .
5. 5. -Poignée selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de mesure (56) est adapté pour mesurer la traction mécanique exercée sur la portion de connexion (40) ou sur au moins un crochet (30, 32) du dispositif d’accrochage (22), la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul (50) à partir de la valeur de traction mécanique mesurée.
6. 6. - Poignée selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de mesure (56) comporte un capteur de position et/ou d’orientation et/ou un capteur à effet Hall, la détection de l’état d’accrochage de la poignée étant effectuée par l’unité de calcul (50) à partir de l’information mesurée par ledit capteur.
7. 7. - Poignée selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif d’accrochage (22) ou la portion de connexion (40) est adapté pour rompre ou pour se détacher du corps de poignée (20) lorsqu’il subit une traction mécanique qui dépasse une valeur prédéfinie.
8. 8. - Ensemble pour une clôture agricole, cet ensemble comportant une poignée de clôture (16) et un support d’accrochage (18 ; 18’) destiné à être fixé au sein d’une clôture agricole (2), notamment sur un poteau (12) de la clôture (2), cet ensemble étant caractérisé en ce que la poignée (16) est selon l’une quelconque des revendications précédentes.
9. 9. - Ensemble selon la revendication 8, caractérisée en ce que le support d’accrochage (18’) comporte un premier bras (74) et un deuxième bras (76) élastiquement déformables s’étendant depuis une base (72) destinée à être fixée au sein de la clôture (2), notamment sur un poteau (12) de la clôture (2), les premier et deuxième bras définissant ensemble une ouverture centrale (78) circulaire destinée à recevoir un crochet (30, 32) du dispositif d’accrochage (22).
10. 10. -Clôture agricole (2) délimitant un enclos (4) pour le parcage d’animaux et comportant :

    - des premiers éléments de clôture (6) fixés à des poteaux (8) et délimitant un pourtour de l’enclos (4) ;

    - une entrée (10) délimitée par des poteaux d’entrée (12) et comportant un deuxième élément de clôture (14) formant une porte d’entrée déplaçable ;

    - une poignée (16) fixée au deuxième élément de clôture (14) et comportant un système d’accrochage (22) ;

    - un support d’accrochage (18 ; 18’) fixé sur un des poteaux d’entrée (12) et destiné à recevoir le système d’accrochage (22) de la poignée (16) ;

    la clôture étant caractérisée en ce que la poignée et le support d’accrochage sont selon l’ensemble de la revendication 8 ou 9.
11. 11. -Système comprenant une clôture agricole (2’) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la clôture est électrifiée et délimite un premier enclos (4A) comportant une première poignée (16A) et un deuxième enclos (4B) comportant une deuxième poignée (16B) ;

    en ce que les poignées (16A, 16B) sont selon la revendication 2 ;

    en ce que les éléments de clôture (6) des deux enclos sont alimentés électriquement par une même source d’alimentation (9), les éléments de clôture (6) des premier et deuxième enclos étant connectés entre eux par un point commun (100) ou par un élément de clôture (6) commun ;

    et en ce que le système comporte une unité de contrôle programmée pour détecter une rupture d’un élément conducteur (6) à partir de l’état d’alimentation électrique mesuré par les dispositifs de mesure (56) des poignées (16A, 16B) en fonction de la topologie de la clôture.