FR3079485A1 - Procede de nettoyage et/ou de degivrage, dispositif et joint d’etancheite correspondants - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de nettoyage et/ou dégivrage d'un panneau vitré mobile (1) pour véhicule automobile. Selon l'invention, le procédé comprend : - au moins une étape de distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile (1), et - au moins une étape d'actionnement du panneau vitré mobile (1), de sorte que le nettoyage et/ou le dégivrage est réalisé lors du mouvement du panneau vitré mobile (1). L'invention concerne aussi un dispositif (9) de nettoyage et/ou dégivrage permettant la mise en œuvre d'un tel procédé, et un joint d'étanchéité (7) lèche vitre associé.

Description

Procédé de nettoyage et/ou de dégivrage, dispositif et joint d’étanchéité correspondants
La présente invention se rapporte au domaine du nettoyage ou dégivrage de panneaux vitrés mobiles, par exemple de vitres latérales, d’un véhicule automobile. L’invention concerne un procédé de nettoyage et/ou dégivrage d’un tel panneau vitré mobile. Elle concerne également un dispositif configuré pour la mise en œuvre dudit procédé et un joint d’étanchéité associé.
La conduite automobile dans les meilleures conditions de sécurité nécessite pour le conducteur de disposer d’une visibilité optimisée et il est à cet effet nécessaire que les différents panneaux vitrés, aussi appelés vitres ou glaces du véhicule, soient les plus propres possibles.
Les véhicules automobiles sont couramment équipés de dispositifs de lavage et d’essuyage d’une vitre fixe du véhicule automobile, telle que le pare-brise, pour assurer un lavage et un essuyage de cette vitre, et éviter ainsi que la vision qu’a le conducteur de son environnement ne soit perturbée, par exemple par des salissures telles que des éclaboussures, des insectes, ou encore du givre ou de la glace sur cette vitre.
Un tel dispositif comprend généralement deux balais d’essuie-glace qui raclent la surface extérieure de la vitre, telle que le pare-brise, de manière à évacuer en dehors du champ de vision du conducteur l’eau et les salissures présentes sur cette surface.
De manière à faciliter la dissolution des salissures, et ainsi augmenter la qualité du nettoyage du pare-brise, un tel dispositif comporte de plus des gicleurs généralement positionnés au niveau du capot du véhicule ou sur les balais, voire encore au niveau du joint d’étanchéité, et sont alimentés en liquide lave-glace pour projeter ce dernier sur le pare-brise. Après projection du liquide sur le pare-brise, l’essuyage est activé.
On connaît par exemple du document FR2695356 un dispositif de lavage d’un panneau vitré, tel qu’un pare-brise d’un véhicule automobile, qui est balayé par des essuie-glaces, le dispositif de lavage comportant des gicleurs intégrés au joint d’étanchéité du pare-brise pour assurer la projection du liquide de lavage sur le pare-brise avant l’essuyage.
Une telle installation n’est pas adaptée pour le nettoyage d’une vitre mobile du véhicule automobile, notamment les vitres latérales, au niveau desquelles il n’est pas possible d’agencer des balais d’essuie-glace pour venir frotter contre la surface externe et évacuer le liquide et les salissures.
Par ailleurs, certains véhicules automobiles sont également équipés de systèmes de dégivrage. Un système de dégivrage comprend en général un dispositif de lavage et d’essuyage du type précité, et comprend en plus un réservoir de liquide de dégivrage. Dans le but de dégivrer la vitre par temps froid, les gicleurs sont alimentés en liquide de dégivrage. Après projection du liquide de dégivrage sur le pare-brise, l’essuyage est également activé.
Avec les solutions connues, sans l’essuyage du panneau vitré pour évacuer le liquide et les salissures ou le givre, le nettoyage ou le dégivrage n’est pas optimisé. Ainsi, pour éviter d’essuyer manuellement, les dispositifs connus nécessitent donc un dispositif d’essuyage comportant notamment des balais d’essuie-glaces.
Comme dit précédemment, une telle installation avec des balais d’essuieglace n’est pas adaptée pour une vitre mobile.
Pour le dégivrage d’un panneau vitré mobile de véhicule automobile, on connaît par exemple du document DE 102016006041, une solution intégrant un élément chauffant au niveau d’une garniture en contact avec le panneau vitré mobile. Cependant cette solution ne permet pas d’évacuer d’éventuels résidus restant collés sur le panneau vitré suite au dégivrage. De plus, cette solution n’est pas adaptée pour le nettoyage du panneau vitré mobile.
Il existe donc un besoin de trouver une solution alternative pour nettoyer et/ou dégivrer efficacement une vitre mobile, généralement latérale, de véhicule automobile.
L’invention vise à proposer une nouvelle conception d’un procédé de nettoyage et/ou dégivrage adapté pour un panneau vitré mobile, notamment recouvert au moins partiellement de givre et/ou de salissures, afin d’obtenir un nettoyage ou dégivrage efficace de ce panneau vitré mobile.
La présente invention a notamment pour but d’apporter une solution simple et efficace à au moins une partie de ces inconvénients de l’art antérieur.
À cet effet, l’invention a pour objet un procédé de nettoyage et/ou dégivrage d’un panneau vitré mobile pour véhicule automobile.
Selon l’invention, ledit procédé comprend :
au moins une étape de distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile, et au moins une étape d’actionnement du panneau vitré mobile, de sorte que le nettoyage et/ou le dégivrage est réalisé lors du mouvement du panneau vitré mobile.
On obtient ainsi de façon simple, un nettoyage et/ou dégivrage dynamique du panneau vitré mobile. C’est-à-dire que l’on exploite le mouvement du panneau vitré mobile pour assurer la distribution du fluide adéquat, par exemple du liquide lave-glace ou de dégivrage, sur le panneau vitré mobile, notamment grâce à des orifices ou gicleurs directement intégrés au joint d’étanchéité dans l’encadrement de la portière, et le frottement réalisé lors du mouvement du panneau vitré mobile se substituant à l’essuyage des balais d’essuie-glace des solutions de l’art antérieur.
Selon une ou plusieurs caractéristiques dudit procédé, prises seules ou en combinaison :
- l’étape d’actionnement du panneau vitré mobile comprend des phases de progression du panneau vitré mobile par paliers, alternant avec au moins une phase d’arrêt du panneau vitré mobile ;
- le panneau vitré mobile évolue selon un mouvement continu pendant l’étape d’actionnement ;
- l’étape d’actionnement comporte au moins une phase d’actionnement du panneau vitré mobile dans une première direction et au moins une phase d’actionnement du panneau vitré mobile dans une deuxième direction opposée à la première direction ;
- ledit procédé comprend un temps d’arrêt entre deux phases d’actionnement dans les directions opposées ;
- l’étape de distribution comprend une phase de projection dudit fluide sur ladite au moins une portion du panneau vitré mobile ;
- l’étape de distribution comprend une phase d’alimentation en fluide de nettoyage et/ou dégivrage d’une gouttière d’un joint d’étanchéité lèche-vitre dans l’encadrement pour le panneau vitré mobile d’une portière du véhicule automobile, ladite gouttière débouchant sur ladite au moins une portion du panneau vitré mobile ;
- ledit procédé comprend au moins une étape de raclage du panneau vitré mobile ;
- l’étape de raclage est réalisée lors du mouvement du panneau vitré mobile ;
- ledit procédé comprend une étape d’évacuation d’un excès dudit fluide ou d’un mélange dudit fluide avec des salissures et/ou du givre hors du véhicule automobile ;
- ledit procédé comprend au moins une étape de récupération d’un excès dudit fluide ou d’un mélange dudit fluide avec salissures et/ou du givre, et une étape de traitement de l’excès de fluide ou dudit mélange récupéré de manière à pourvoir le distribuer de nouveau pour le nettoyage et/ou dégivrage du panneau vitré mobile ;
- ledit procédé comprend au moins une étape de chauffage du panneau vitré mobile ;
- ledit procédé comprend au moins une étape de chauffage du fluide de nettoyage et/ou dégivrage ;
- ledit procédé comporte au moins un cycle de dégivrage suivi d’un cycle de nettoyage ;
- ledit procédé comporte au moins une étape de purge entre le cycle de dégivrage et le cycle de nettoyage.
L’invention a aussi pour objet un dispositif de nettoyage et/ou dégivrage d’un panneau vitré mobile pour véhicule automobile, configuré pour la mise en œuvre du procédé de nettoyage et/ou dégivrage tel que défini précédemment. Ledit dispositif comporte au moins un joint d’étanchéité lèche vitre configuré pour être agencé dans l’encadrement pour le panneau vitré mobile d’une portière du véhicule automobile, et comprenant une canalisation interne de distribution d’un fluide de nettoyage et/ou dégivrage débouchant sur une pluralité d’orifices, pour la distribution dudit fluide.
Selon une ou plusieurs caractéristiques dudit dispositif, prises seules ou en combinaison :
- ledit dispositif comporte au moins un réservoir de fluide de nettoyage et/ou dégivrage configuré pour être agencé dans la portière du véhicule automobile configurée pour être équipée du panneau vitré mobile à nettoyer et/ou dégivrer ;
- ledit dispositif comporte au moins un premier réservoir d’un premier fluide, tel que du liquide lave-glace et un deuxième réservoir d’un deuxième fluide, tel que du liquide de dégivrage ;
- ledit dispositif comporte un module d’alimentation en fluide de nettoyage et/ou de dégivrage et une connexion hydraulique entre ledit module d’alimentation et ledit joint d’étanchéité ;
- ledit dispositif comporte au moins une pompe permettant d’alimenter ledit joint d’étanchéité en fluide nettoyage et/ou dégivrage ;
- ledit dispositif comporte au moins une première pompe permettant d’alimenter ledit joint d’étanchéité en liquide lave-glace et au moins une deuxième pompe permettant d’alimenter ledit joint d’étanchéité en liquide de dégivrage ;
- ledit dispositif comporte au moins un moyen de contrôle de la position du panneau vitré mobile ;
- ladite au moins une pompe est configurée pour être activée uniquement lorsque le panneau vitré mobile est dans une position fermée ou semi-fermée ;
- ledit dispositif comporte un inhibiteur de l’activation de ladite au moins une pompe lorsque le panneau vitré mobile est dans une position ouverte.
L’invention a aussi pour objet un joint d’étanchéité lèche vitre d’un dispositif de nettoyage et/ou dégivrage tel que défini précédemment. Le joint d’étanchéité lèche vitre est adapté pour un panneau vitré de véhicule automobile, mobile par rapport audit joint. Selon l’invention, ledit joint comprend une canalisation interne de distribution d’un fluide de nettoyage et/ou dégivrage débouchant sur une pluralité d’orifices, pour la distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage.
Selon une ou plusieurs caractéristiques dudit joint, prises seules ou en combinaison :
- ledit joint comporte une rampe de distribution présentant la pluralité d’orifices ;
- ledit joint comporte une gouttière délimitée d’un côté par une lèvre dudit joint, configurée pour être disposée en contact avec le panneau vitré mobile ;
- ledit joint comporte au moins un élément chauffant, tel qu’une résistance électrique chauffante ;
- ledit joint comporte au moins une lèvre de raclage configurée pour être disposée en contact avec le panneau vitré mobile ;
- le corps du joint d’étanchéité présente une gorge formée entre les deux lèvres.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des figures annexées parmi lesquelles :
la figure 1 est une vue en perspective d’une portière de véhicule automobile équipée d’un panneau vitré mobile à nettoyer ou dégivrer, la figure 2 est une vue schématique montrant plus en détail le panneau vitré mobile et un joint d’étanchéité lécheur de vitre assemblés sur une feuillure intérieure de la portière, la figure 3 est une vue agrandie en section d’une portion du panneau vitré mobile et du joint d’étanchéité lécheur de vitre, la figure 4 est une vue en perspective du joint d’étanchéité et de la feuillure intérieure de la portière, la figure 5 représente de façon schématique et de côté le panneau vitré mobile présentant une gouttière inclinée, la figure 6 est un schéma bloc d’un procédé de nettoyage et/ou dégivrage selon un mode de réalisation de l’invention, et la figure 7 est un organigramme illustrant un cycle de dégivrage suivi d’un cycle de nettoyage du panneau vitré mobile des figures 1 à 3.
Sur ces figures, les éléments identiques ou similaires sont identifiés par les mêmes numéros de référence.
Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent uniquement à un mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations.
Dans la description, on peut indexer certains éléments, comme par exemple premier élément ou deuxième élément. Dans ce cas, il s’agit d’un simple indexage pour différencier et dénommer des éléments proches mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément par rapport à un autre et on peut aisément interchanger de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps.
En référence à la figure 1, l’invention concerne un procédé de nettoyage et/ou dégivrage d’un panneau vitré mobile 1 d’un véhicule automobile, tel qu’une vitre latérale. Le panneau vitré mobile 1 est destiné à être actionné par un moteur d’entrainement M (voir figure 7).
Le mouvement du panneau vitré mobile 1 est schématisé par la double flèche A sur la figure 2. Il s’agit dans l’exemple d’une vitre latérale d’un mouvement vertical de haut en bas et inversement, une fois montée sur le véhicule automobile. On entend dans ce cas par mouvement du panneau vitré mobile 1, un mouvement de montée ou de descente.
En se référant de nouveau à la figure 1, à l’assemblage, le panneau vitré mobile 1, tel qu’une vitre latérale, est reçu dans un encadrement 3, par exemple d’une portière 5 pour véhicule automobile, avec interposition d’un joint d’étanchéité 7, dit lèche vitre ou lécheur de vitre, lorsqu’il est adapté pour un panneau vitré mobile. Un tel joint d’étanchéité 7, dit lèche vitre, comporte une partie de fixation 70, mieux visible sur la figure 3, destinée à venir s’ancrer sur une feuillure intérieure 51 de la portière 5 et une partie d’étanchéité comportant au moins une lèvre 71, destinée à venir au contact du panneau vitré mobile 1. La lèvre 71 est plus précisément destinée à venir en contact avec une surface externe du panneau vitré mobile 1, c’est-à-dire destinée à être du côté extérieur au véhicule automobile.
Le procédé de nettoyage et/ou dégivrage du panneau vitré mobile 1 décrit plus en détail par la suite, est mis en œuvre par un dispositif 9 de nettoyage et/ou dégivrage.
Dispositif de nettoyage et/ou le dégivrage
L’invention concerne en particulier un tel dispositif 9 de nettoyage et/ou dégivrage permettant le nettoyage et/ou le dégivrage du panneau vitré mobile 1. Le dispositif 9 peut être au moins en partie agencé dans la portière 5 visible sur la figure 1.
En se référant plus particulièrement aux figures 2 et 3, le dispositif 9 comporte notamment un ou plusieurs moyens 11 permettant de distribuer un fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile 1.
En particulier, le dispositif 9 peut comporter un moyen de projection 11 du fluide en direction d’au moins une partie du panneau vitré mobile 1.
En variante, le moyen de projection 11 du fluide peut être configuré pour distribuer le fluide dans une gouttière 13 prévue à cet effet dans laquelle peut baigner une portion du panneau vitré mobile 1 sur laquelle débouche la gouttière 13.
Selon le mode de réalisation décrit, le dispositif 9 comporte le joint d’étanchéité 7 lèche vitre configuré pour être agencé dans l’encadrement 3 de la portière 5. En particulier, le joint d’étanchéité 7 intègre la fonction de distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage, c’est-à-dire qu’il comporte le ou les moyens de distribution du fluide 11.
Pour ce faire, comme cela est mieux visible sur la figure 3, le joint d’étanchéité 7 comprend une canalisation interne 15 de distribution du fluide. Plusieurs orifices 17, notamment au moins une série d’orifices 17, sont ménagés sur le joint d’étanchéité 7. Il peut s’agir notamment de buses ou gicleurs 17. Les orifices 17 communiquent avec la canalisation interne 15, autrement dit la canalisation interne 15 débouche sur les orifices 17.
Plus précisément, le joint d’étanchéité 7 comporte une rampe de distribution 19 présentant la pluralité d’orifices 17. Les orifices 17 sont alignés le long de la rampe de distribution 19. La rampe de distribution 19 est par exemple formée sur un bord d’extrémité du joint d’étanchéité 7.
Le bord d’extrémité peut être plus ou moins incliné par rapport au plan du panneau vitré mobile 1, selon la portion au niveau de laquelle le fluide de nettoyage et/ou dégivrage doit être projeté ou si le fluide doit être projeté dans la gouttière 13. Les orifices 17 sont, ici, situés tout le long de la rampe de distribution 19. Les orifices 17 sont disposés de manière à projeter du fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile 1. La projection du fluide sur le panneau vitré mobile 1 est schématisée par les flèches B sur la figure 3. En variante, les orifices 17 sont disposés de manière à projeter du fluide de nettoyage et/ou dégivrage dans la gouttière 13.
Pour cette alternative, le bord d’extrémité sur lequel la rampe de distribution 19 est formée peut être plus incliné en direction de la gouttière 13 pour l’alimenter.
Selon le mode de réalisation particulier mieux visible sur la figure 3, le joint d’étanchéité 7 comporte également la gouttière 13. La gouttière 13 est délimitée d’un côté par la lèvre 71 du joint d’étanchéité 7. De l’autre côté, la gouttière 13 est délimitée par la rampe de distribution 19. La gouttière 13 est configurée pour être alimentée par le fluide de nettoyage et/ou dégivrage, formant ainsi un bain de fluide de nettoyage et/ou dégivrage. Ce bain peut également comprendre de l’eau issue du dégel du panneau vitré mobile 1, c'est-à-dire suite à un cycle de dégivrage détaillé par la suite. Dans l’exemple schématique de la figure 5, la gouttière 13 est inclinée. Plus précisément, la gouttière 13 est inclinée par rapport au plan général défini par le panneau vitré mobile 1 à l’état monté dans la portière 5.
Une portion du panneau vitré mobile 1 baigne dans le fluide de nettoyage et/ou dégivrage, mélangé éventuellement à de l’eau présent dans la gouttière 13. Autrement dit, la portion du panneau vitré mobile 1 est en contact avec le bain de fluide de nettoyage et/ou dégivrage, mélangé éventuellement à de l’eau. Ceci permet de répartir le fluide présent dans la gouttière 13 sur cette portion du panneau vitré mobile 1.
Le joint d’étanchéité 7 peut comporter de plus au moins une lèvre de raclage 73 configurée pour venir en contact avec le panneau vitré mobile 1. La lèvre de raclage 73 est destinée à être agencée le plus à l’intérieur de la portière 5 à l’assemblage sur le véhicule automobile. La lèvre de raclage 73 forme une lèvre inférieure en référence à la disposition des éléments sur les figures 3 à 5. Une gorge 75 est par exemple formée entre les deux lèvres 71, 73. Cette lèvre de raclage 73 supplémentaire permet d’éliminer l’humidité éventuelle qui resterait à la suite du passage de la première lèvre 71 du joint d’étanchéité 7 sur le panneau vitré mobile lors de son déplacement par rapport au joint d’étanchéité 7.
Le joint d’étanchéité 7 peut être assemblé dans la portière 5 par l’intermédiaire de connecteurs 20, 20’ ou d’embouts, notamment un premier connecteur 20 et un deuxième connecteur 20’ (voir figures 2 à 4) de part et d’autre du joint d’étanchéité 7, pour la connexion électrique et hydraulique.
Le joint d’étanchéité 7 comporte en outre avantageusement au moins un orifice d’évacuation 21a, 21b permettant de diriger le surplus de fluide éventuellement mélangé à des salissures ou du givre vers l’extérieur du véhicule automobile. Selon une variante non représentée, on peut envisager de diriger un tel surplus de fluide et/ou mélange vers un module de traitement avant réutilisation pour projection sur le panneau vitré mobile 1 ou dans la gouttière 13. Ces orifices d’évacuation 21a, 21b sont prévus au niveau d’un des connecteurs, par exemple le premier connecteur 20.
Dans l’exemple de la figure 4, au moins un orifice d’évacuation 21a permet d’évacuer le surplus de fluide présent dans la gouttière 13 et est relié à cet effet à une canalisation 22a débouchant par exemple sur l’extérieur du véhicule automobile. On peut prévoir une inclinaison de la gouttière 13 pour faciliter l’évacuation. Dans cet exemple également, au moins un, ici deux, orifices d’évacuation 21b permettent d’évacuer le mélange de fluide et d’éventuelles salissures ou de givre, raclé par la deuxième lèvre 73 du joint d’étanchéité 7.
En se référant de nouveau à la figure 3, le joint d’étanchéité 7 peut comporter en outre un élément chauffant 23, tel qu’une résistance électrique chauffante. Cet élément chauffant 23 est par exemple monté au niveau de la lèvre 71 du joint d’étanchéité 7 destinée à venir en contact avec le panneau vitré mobile 1. Ceci est plus particulièrement avantageux pour une opération de dégivrage du panneau vitré mobile 1, en contact avec le joint d’étanchéité 7. L’élément chauffant 23, lorsqu’il est alimenté, permet d’éviter l’apparition de buée et coopère activement au dégivrage en permettant de faire fondre le givre présent sur la portion du panneau vitré mobile 1 à proximité du joint d’étanchéité 7. On prévoit à cet effet une connexion électrique 24, schématisée par un bloc sur la figure 2, pour alimenter l’élément chauffant 23. La connexion électrique 24 peut être prévue au niveau d’un des connecteurs, par exemple le deuxième connecteur 20’. Dans ce cas, les deux connecteurs 20 et 20’ peuvent être indépendants.
Le dispositif 9 peut comporter en outre un module d’alimentation en fluide de nettoyage et/ou de dégivrage et une connexion hydraulique entre le module d’alimentation et le joint d’étanchéité 7.
Ce module d’alimentation peut comporter le ou les réservoirs présents dans le véhicule ou être relié à ces réservoirs, prévus par exemple pour le nettoyage ou le dégivrage du pare-brise. Il s’agit notamment du réservoir de liquide lave-glace pour nettoyer le pare-brise. En variante ou en complément, il peut s’agir d’un réservoir de liquide de dégivrage configuré pour circuler en lieu et place du liquide lave-glace dans le but de dégivrer le pare-brise par temps froid. Le dispositif 9 partage alors le ou les réservoirs prévus pour le nettoyage et/ou le dégivrage du pare-brise.
Le joint d’étanchéité 7, plus précisément sa canalisation interne 15, est alimenté en fluide par exemple en liquide lave-glace ou en liquide de dégivrage, par l’intermédiaire d’un dispositif de pompage, éventuellement d’une ou plusieurs électrovannes, et d’un système de canalisation formant la connexion hydraulique, reliant chaque réservoir au joint d’étanchéité 7.
Le dispositif de pompage comporte une seule pompe ou plusieurs pompes destinée(s) à faire circuler du premier fluide et/ou du deuxième fluide dans le système de canalisation jusqu’à éjection par les orifices 17 du joint d’étanchéité 7. La ou les pompes du dispositif de pompage sont configurées pour être activées uniquement lorsque le panneau vitré mobile 1 est dans une position fermée ou semifermée, c’est-à-dire suffisamment fermée pour que le fluide projeté en direction du panneau vitré mobile 1 ou dans la gouttière 13 n’arrose pas le passager du véhicule automobile.
Le dispositif de pompage comprend par exemple, de façon non limitative, deux pompes indépendantes reliées respectivement à un réservoir distinct. Une première pompe peut être associée à un premier réservoir d’un premier fluide, tel que du liquide lave-glace, dans le véhicule automobile et être destinée à faire circuler ce premier fluide jusqu’au joint d’étanchéité 7. La deuxième pompe peut être associée à un deuxième réservoir d’un deuxième fluide, tel que du liquide de dégivrage, et être destinée à faire circuler ce deuxième fluide jusqu’au joint d’étanchéité 7. On peut envisager uniquement la première pompe, ou en alternative uniquement la deuxième pompe sans première pompe. La dénomination « première » pompe et « deuxième » pompe est un simple indexage pour différencier et dénommer les deux pompes différentes. Cette indexation n’implique pas une priorité ou une dépendance d’une pompe par rapport à l’autre. On peut aisément interchanger de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps.
Avantageusement, pour éviter une connexion hydraulique trop longue ou complexe et réduire le temps de circulation du ou des fluides jusqu’au joint d’étanchéité 7, le dispositif 9 peut intégrer son ou ses propres réservoirs 25 de fluide de nettoyage et/ou dégivrage, comme schématisé sur la figure 5. Le ou les réservoirs 25 sont destinés à être agencés à proximité du panneau vitré mobile 1 à nettoyer ou dégivrer. Le ou les réservoirs 25 peuvent être configurés pour être agencés dans la portière 5 du véhicule automobile équipée du panneau vitré mobile
1.
Avantageusement, le dispositif 9 comprend un premier réservoir 25 contenant un premier fluide, tel qu’un liquide de lavage ou liquide lave-glace, et un deuxième réservoir 25 comprenant un deuxième fluide, tel qu’un liquide de dégivrage. On peut envisager uniquement le premier réservoir, ou en alternative uniquement le deuxième réservoir sans qu’il y ait de premier réservoir. L’indexation « premier » ou « deuxième » réservoir permet uniquement de les différencier sans impliquer de priorité ni de dépendance de l’un par rapport à l’autre.
Le ou chaque réservoir 25 peut être reçu dans un logement prévu à cet effet dans la portière 5 de véhicule et permettant notamment sa manipulation ou extraction. Il est dans ce cas amovible et interchangeable. Il peut, ainsi, être mis en place, extrait puis remplacé par un autre réservoir 25 de manière répétée par l’utilisateur en fonction de ses besoins et autant de fois que nécessaire. La forme du réservoir 25 est adaptée à la forme du logement prévu pour le recevoir.
Les deux réservoirs 25 peuvent posséder ou être reliés chacun à une pompe emmenant l’un ou l’autre des fluides jusqu’au joint d’étanchéité 7, par les orifices 17 ou gicleurs duquel ils sont projetés. En référence à la figure 7, on peut prévoir une première pompe PI ou pompe de lavage, permettant d’amener le fluide de nettoyage tel que du liquide lave-glace jusqu’au joint d’étanchéité 7, et une deuxième pompe P2 ou pompe de dégivrage, permettant d’amener le fluide de dégivrage tel que du liquide de dégivrage jusqu’au joint d’étanchéité 7. En particulier, lorsque l’on veut distribuer du liquide de dégivrage on désactive la pompe de lavage PI et on active la pompe de dégivrage P2. A l’inverse, lorsque l’on veut distribuer du liquide lave-glace on désactive la pompe de dégivrage P2 et on active la pompe de lavage PI. Comme dit précédemment, on peut prévoir uniquement la pompe de lavage PI ou en alternative uniquement la pompe de dégivrage P2. L’indexation P2 ou PI n’implique pas une priorité ou une dépendance d’une pompe par rapport à l’autre.
Selon une variante on peut prévoir d’activer successivement par exemple la pompe de dégivrage P2 puis la pompe de lavage PI, ceci notamment si le fluide de dégivrage est hygroscope.
Selon une autre variante, en particulier si le fluide de dégivrage n'est pas hygroscope, la pompe de lavage PI peut être optionnelle, et dans ce cas il n’est pas nécessaire d’activer la pompe de lavage PI à la suite de la pompe de dégivrage P2.
Par ailleurs, le dispositif 9 peut également communiquer avec un moyen de commande (non représenté) permettant d’activer un cycle de nettoyage Cn et/ou dégivrage Cd du panneau vitré mobile 1. Les cycles de nettoyage Cn et de dégivrage Cd peuvent être activés indépendamment. Les cycles de nettoyage Cn et de dégivrage Cd peuvent aussi être activés successivement. A titre d’exemple, comme schématisé sur la figure 7, un premier cycle de dégivrage Cd peut être activé, et en particulier, dans le cas où le liquide de dégivrage serait hygroscope, et donc trop gras, un deuxième cycle cette fois de nettoyage Cn, peut être enclenché à la suite pour nettoyer le panneau vitré mobile 1 dégivré. Bien entendu cet exemple n’est pas limitatif et un cycle de dégivrage Cd peut être enclenché sans être suivi d’un cycle de nettoyage Cn.
Le moyen de commande (non représenté) est apte à commander le moteur d’entrainement M du panneau vitré mobile 1, et l’activation de la ou des pompes PI, P2, qui peuvent notamment être commandées de manière indépendante. La rotation du moteur d’entrainement M et les pompes PI, P2 peuvent être contrôlées par une modulation de la largeur d’impulsion de leur signal de commande.
Enfin, le moyen de commande (non représenté) peut également être apte à commander l’élément chauffant 23 (figure 3).
Le dispositif 9 peut comporter en outre au moins un moyen de contrôle de la position du panneau vitré mobile 1. A titre d’exemple particulier non limitatif, la position du panneau vitré mobile 1, au moins la position basse pb (voir figure 7) complètement fermée et la position haute pa complètement ouverte peuvent être déterminées à partir de la position angulaire du moteur d’entrainement M.
Comme dit précédemment, pour ne pas que le fluide de nettoyage et/ou dégivrage, notamment du liquide, ne bascule dans l’habitacle du véhicule automobile, la ou les pompes PI, P2 sont activées lorsque le panneau vitré mobile 1 est dans une position fermée ou semi-fermée. A cet effet, le dispositif 9 comporte un inhibiteur de l’activation de la pompe PI ou P2, lorsque le panneau vitré mobile 1 est dans une position ouverte. A titre d’exemple particulier non limitatif, l’électronique du moteur couplée au moyen de commande de la ou des pompes PI, P2 permet d’inhiber les fonctions des pompes PI, P2 tant que la position angulaire du moteur d’entrainement M n’indique pas que le panneau vitré mobile 1 est dans une position complètement fermée.
Le procédé de nettoyage et/ou dégivrage selon l’invention est avantageusement mis en œuvre par un dispositif 9 tel que décrit précédemment.
Le fonctionnement du dispositif 9 (figures 1 à 5) est décrit ci-après en relation avec des étapes du procédé de nettoyage et/ou dégivrage, telles qu’elles apparaissent dans l’organigramme de la figure 6 ou le diagramme de la figure 7.
Procédé de nettoyage et/ou dégivrage
Le procédé de nettoyage et/ou dégivrage du panneau vitré mobile 1 comprend :
au moins une étape de distribution E10 de fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile 1, et au moins une étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1, de sorte que le nettoyage et/ou le dégivrage est réalisé lors du mouvement du panneau vitré mobile 1.
Afin d’éviter qu’un passager dans le véhicule automobile ne soit arrosé par du fluide, il convient de commencer un tel procédé lorsque le panneau vitré mobile 1 est dans une position fermée ou dans une position haute pa. En particulier, on peut prévoir une étape préliminaire E0 de vérification de la position du panneau vitré mobile 1.
Selon une première variante, l’étape de distribution E10 comprend au moins une phase de projection du fluide en direction du panneau vitré mobile 1.
Selon une deuxième variante, l’étape de distribution E10 comprend au moins une phase de projection du fluide de nettoyage et/ou dégivrage dans la gouttière 13 du joint d’étanchéité 7, de manière à l’alimenter et former une nappe de fluide destiné à être en contact avec le panneau vitré mobile 1.
L’étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1 peut comprendre des phases de progression du panneau vitré mobile 1 par paliers, alternant avec au moins une phase d’arrêt du panneau vitré mobile 1. A titre d’exemple non limitatif, on peut prévoir entre une et cinq phases d’arrêt entre les phases de progression du panneau vitré mobile 1, notamment en fonction de la couche de givre ou de la température extérieure, lorsqu’il s’agit d’un cycle de dégivrage Cd.
En alternative lors de l’étape d’actionnement E20, le panneau vitré mobile 1 évolue selon un mouvement continu.
L’étape d’actionnement E20 peut comporter au moins une phase d’actionnement E21 du panneau vitré mobile 1 dans une première direction et au moins une phase d’actionnement E22 du panneau vitré mobile 1 dans une deuxième direction opposée à la première direction. Un temps d’arrêt ts est avantageusement prévu entre deux phases d’actionnement E21 et E22 dans les directions opposées.
Selon une alternative non représentée, le procédé peut comprendre en amont un cycle d’amorçage des pompes PI, P2.
La figure 7 représente de façon schématique, un exemple de réalisation non limitatif du procédé avec un cycle de dégivrage Cd suivi d’un cycle de nettoyage Cn, notamment si le fluide utilisé pour le dégivrage laisse un film gras sur le panneau vitré mobile 1. Bien entendu, les cycles de dégivrage Cd et de lavage Cn peuvent être mis en œuvre indépendamment, et notamment le cycle de dégivrage Cd n’est pas forcément suivi d’un cycle de nettoyage Cn.
Pour faciliter la lecture des étapes sur l’organigramme de la figure 6, les flèches concernant le cycle de dégivrage Cd sont en traits pleins et les flèches concernant le cycle de nettoyage Cn sont en traits discontinus.
Le procédé avec un cycle de dégivrage Cd suivi d’un cycle de nettoyage Cn, est illustré par un graphe sur la figure 7 dans lequel sont représentés, en abscisse le temps t, et en ordonnées :
la largeur d’impulsion du moteur d’entrainement M du panneau vitré mobile 1, entre zéro lorsque le moteur d’entrainement M est éteint ou sur OFF et un lorsque le moteur d’entrainement M est activé ou sur ON, la largeur d’impulsion du signal de commande de la première pompe PI ou pompe de lavage pour alimenter le joint d’étanchéité 7 en liquide de lavage, entre zéro lorsque la première pompe PI est désactivée et un lorsque la première pompe PI est activée, la largeur d’impulsion de la deuxième pompe P2 ou pompe de dégivrage pour alimenter le joint d’étanchéité 7 en liquide de dégivrage, entre zéro lorsque la deuxième pompe P2 est désactivée et un lorsque la deuxième pompe P2 est activée, et le signal analogique de la position du panneau vitré mobile 1 entre une première position pa qui correspond à une position haute ou position fermée du panneau vitré mobile 1 et une deuxième position pb qui correspond à une position basse ou position ouverte du panneau vitré mobile 1.
Comme on le constate sur cette figure, avant de projeter un fluide de dégivrage (durant le cycle de dégivrage Cd) ou un fluide de nettoyage (durant le cycle de nettoyage Cn), le panneau vitré mobile 1 doit être fermé complètement ou au moins en partie, c’est-à-dire suffisamment fermé pour ne pas asperger de fluide le passager dans le véhicule automobile.
De plus, les pompes de lavage PI et de dégivrage P2 ne sont pas activées en même temps.
Ainsi, au début du cycle de dégivrage Cd, le panneau vitré mobile 1 est en position haute pa. Le moteur d’entrainement M est à l’arrêt.
Le cycle de dégivrage Cd comprend au moins une étape de distribution E10 (en se référant également à la figure 6), qui comprend une phase d’activation EU de la pompe de dégivrage P2 pendant une durée d’activation tal et une phase de propagation E12 du fluide, ici du liquide de dégivrage, sur une durée de propagation tpi, pendant laquelle par exemple on projette le liquide de dégivrage en direction du panneau vitré mobile 1 ou on alimente la gouttière 13. Au bout de la durée de propagation tpi, on stoppe la délivrance du liquide de dégivrage.
A titre d’exemple non limitatif, la durée d’activation tal de la pompe de dégivrage P2 est inférieure à quatre secondes, de préférence de l’ordre de deux secondes. La durée de propagation tpi est inférieure à dix secondes, de préférence de l’ordre de quatre secondes.
Ensuite, le cycle de dégivrage Cd comprend au moins une étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1. Pour cela, lors d’une phase E21 on alimente le moteur d’entrainement M pour descendre le panneau vitré mobile 1. Le mouvement du panneau vitré mobile 1, ici une descente, se fait sur durée tml, par exemple comprise entre une à cinq secondes, de préférence de l’ordre de trois secondes. La durée du mouvement tml du panneau vitré mobile 1 peut être définie en fonction de la couche de givre sur la surface externe du panneau vitré mobile 1 ou de la température extérieure.
Le panneau vitré mobile 1 peut rester dans la position basse pb, et le moteur d’entrainement M est à l’arrêt pendant une durée d’arrêt ou de stop ts de l’ordre d’une seconde.
Dans l’exemple illustré, le panneau vitré mobile 1 se déplace en continu jusqu’à la position basse pb ou position complètement ouverte. Bien entendu, en variante cette descente du panneau vitré mobile 1 peut se faire par paliers avec un temps d’arrêt entre les paliers.
Ensuite, lors d’une phase E22, on alimente de nouveau le moteur d’entrainement M et on remonte le panneau vitré mobile 1. Le mouvement du panneau vitré mobile 1, ici une montée, se fait sur durée tm2, qui peut être égale à la durée de descente tml, par exemple entre une à cinq secondes, de préférence de l’ordre de trois secondes. A la fin de l’étape E22, le panneau vitré mobile 1 est donc en position haute pa. Le moteur d’entrainement M est à l’arrêt.
Avantageusement, cette première séquence d’étapes EU à E22, permet une première imprégnation du liquide de dégivrage sur le panneau vitré mobile 1. On attaque ainsi le givre avec un volume important de liquide de dégivrage sur une courte durée.
Par ailleurs, le procédé peut comporter au moins une étape de raclage du panneau vitré mobile 1. Cette étape de raclage est mise en œuvre lors des différentes étapes d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1, en montée (E22) ou en descente (E21).
L’étape de raclage est réalisée notamment grâce à la lèvre de raclage 73 du joint d’étanchéité 7. La lèvre de raclage 73 vient racler le fluide ou le mélange de fluide et d’éventuelles salissures ou de givre, par exemple de givre fondu, présent sur la surface externe du panneau vitré mobile 1.
Le procédé peut comporter en outre une étape d’évacuation E30 de l’excès de fluide, ici du liquide de dégivrage, présent dans la gouttière 13, ou du mélange de liquide de dégivrage avec des salissures et/ou du givre raclé grâce au joint d’étanchéité 7, hors du véhicule automobile.
Selon une alternative, le procédé peut comprendre au moins une étape de récupération de l’excès de fluide ou du mélange du fluide avec salissures et/ou du givre, suivi d’au moins une étape de traitement du fluide ou mélange récupéré, de manière à pourvoir le distribuer de nouveau sur au moins une portion du panneau vitré mobile 1.
Il a été constaté particulièrement avantageux de répéter encore au moins une fois cette séquence d’étapes E10, E20, voire E30, notamment avec au moins certaines durées différentes, pour améliorer le dégivrage.
Le cycle de dégivrage Cd comprend donc de nouveau au moins une étape de distribution E10 avec une phase d’activation EU de la pompe de dégivrage P2 pendant une durée d’activation ta2 et une phase de propagation E12 du liquide de dégivrage, sur une durée de propagation tp2. Avantageusement, lorsque cette séquence est répétée, le temps d’activation ta2 de la pompe de dégivrage P2 dure moins longtemps, on envoie moins de volume de liquide de dégivrage, et le temps de propagation tp2 du liquide de dégivrage dure plus longtemps que la première fois où cette séquence est réalisée. A titre d’exemple non limitatif, la durée d’activation ta2 de la pompe de dégivrage P2 est inférieure à une seconde, de préférence de l’ordre de 0,7 secondes. La durée de propagation tp2 est supérieure à dix secondes, de préférence de l’ordre de quarante secondes. A titre d’exemple non limitatif, le volume de liquide de dégivrage utilisé pendant le cycle de dégivrage Cd peut être inférieur à 50mL, notamment de l’ordre de 40mL, et une plus grande partie, par exemple 30mL, est projetée lors de la première séquence « d’attaque ».
Ensuite, comme précédemment, le cycle de dégivrage Cd comprend au moins une étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1 avec une phase d’alimentation du moteur d’entrainement M pour la descente du panneau vitré mobile sur une durée tm3, par exemple entre une à cinq secondes, de préférence de l’ordre de trois secondes, et peut rester dans la position basse pb pendant une durée d’arrêt ou de stop ts du moteur d’entrainement M de l’ordre d’une seconde, cette descente peut se faire de manière continue ou en variante par paliers avec un temps d’arrêt entre les paliers. Puis, lors d’une phase E22, on alimente de nouveau le moteur d’entrainement M pour remonter le panneau vitré mobile 1 pendant une durée tm4, qui peut être égale à la durée de descente tm3, par exemple de l’ordre de trois secondes.
A la fin du cycle de dégivrage Cd, le panneau vitré mobile 1 est donc en position haute pa.
Bien entendu, dans le cas d’une opération de dégivrage, la température extérieure peut être froide, et en particulier pour le choix des durées de propagation, il faut donc un compromis, pour avoir suffisamment de temps pour que le liquide de dégivrage fasse effet et pas trop longtemps afin d’éviter que le liquide de dégivrage ne gèle sur le panneau vitré mobile 1.
Comme précédemment, une étape de raclage est mise en œuvre lors des différentes étapes d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1, en montée (E22) ou en descente (E21).
L’excès de liquide de dégivrage présent dans la gouttière 13, ou le mélange de liquide de dégivrage avec des salissures et/ou du givre raclé grâce au joint d’étanchéité 7, peut être évacué à l’étape E30 hors du véhicule ou récupéré pour être traité.
Par ailleurs, en particulier durant le cycle de dégivrage Cd décrit ci-dessus, le procédé peut comprendre une ou plusieurs étapes de chauffage d’au moins une portion du panneau vitré mobile 1. Ceci peut être réalisé notamment grâce à l’élément chauffant 23 tel qu’une résistance électrique chauffante ménagée dans le joint d’étanchéité 7, de manière à chauffer la portion du panneau vitré mobile 1 à proximité du joint d’étanchéité 7.
En particulier, l’activation du chauffage peut se faire en variante de la descente du panneau vitré mobile 1 par paliers, afin d'éviter de laisser trop longtemps le panneau vitré mobile 1 dans la position basse pb, c'est-à-dire ouverte.
Le procédé peut comprendre au moins une étape de chauffage du fluide de dégivrage.
On prévoit avantageusement, un cycle de purge C’ entre le cycle de dégivrage Cd et le cycle de nettoyage Cn. Le système de canalisation et notamment la canalisation interne 15 du joint d’étanchéité 7, est purgé de son liquide de dégivrage, par une mise en fonctionnement de la pompe de lavage PI suivant la mise en fonctionnement de la pompe de dégivrage P2 (voir flèche en pointillés sur la figure 6). Durant ce cycle de purge C’, la pompe de dégivrage P2 est activée pendant une durée d’activation ta3, et au bout du temps ta3, la pompe de lavage PI est activée pendant une durée d’activation ta4. Les durées d’activation ta3 et ta4 peuvent être sensiblement égales, par exemple inférieure à une seconde, de préférence de l’ordre de 0,4 secondes. Pendant ce cycle de purge C’, le panneau vitré mobile 1 peut rester dans la position fermée ou position haute pa. Le fluide résiduel dans le système de canalisation est projeté sur le panneau vitré mobile 1 pendant une durée de propagation tp3-4.
L’excès de fluide ou de mélange de fluide présent dans la gouttière 13 peut être évacué à l’étape E30 hors du véhicule ou éventuellement récupéré pour être traité.
En ce qui concerne le cycle de nettoyage Cn, ou cycle de lavage ou encore de rinçage lorsqu’il est mis en œuvre après le cycle de dégivrage Cd, il débute de façon similaire avec le panneau vitré mobile 1 en position fermée ou position haute pa. Le moteur d’entrainement M est à l’arrêt. Le cycle de nettoyage Cn comprend au moins une étape de distribution E10, qui comprend une phase d’activation Ε1Γ de la pompe de lavage PI pendant une durée d’activation ta5 et une phase de propagation E12’ du fluide, ici du liquide lave-glace, sur une durée de propagation tp5, pendant laquelle par exemple on projette le liquide lave-glace en direction du panneau vitré mobile 1 ou on alimente la gouttière 13.
À titre d’exemple non limitatif, la durée d’activation ta5 de la pompe de lavage PI est inférieure à une seconde, de préférence de l’ordre de 0,7 secondes. La durée de propagation tp5 est par exemple comprise entre dix et quarante secondes.
Ensuite, le cycle de nettoyage Cn comprend au moins une étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1. Pour cela, lors d’une phase E21 on alimente le moteur d’entrainement M pour descendre le panneau vitré mobile 1 sur durée tm5, par exemple de l’ordre de trois secondes. Le panneau vitré mobile 1 peut rester dans la position basse pb pendant que le moteur d’entrainement M est à l’arrêt sur une durée d’arrêt ou de stop ts de l’ordre d’une seconde.
Comme pour le cycle de dégivrage Cd, dans l’exemple de la figure 7, le panneau vitré mobile 1 se déplace en continu jusqu’à la position basse pb ou position complètement ouverte. Bien entendu, en variante cette descente du panneau vitré mobile 1 peut se faire par paliers avec un temps d’arrêt entre les paliers.
Ensuite, lors d’une phase E22, on alimente de nouveau le moteur d’entrainement M et on remonte le panneau vitré mobile 1 sur une durée tm6, qui peut être égale à la durée de descente tm5, par exemple de l’ordre de trois secondes. A la fin de l’étape E22, le panneau vitré mobile 1 est donc en position haute pa. Le moteur d’entrainement M est à l’arrêt.
Au moins une étape de raclage du panneau vitré mobile 1 peut être mise en œuvre durant le cycle de nettoyage Cn, lors des différentes étapes d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1, en montée (E22) ou en descente (E21), grâce à la lèvre de raclage 73 du joint d’étanchéité 7 qui vient racler le liquide lave-glace ou le mélange de liquide lave-glace et d’éventuelles salissures sur la surface externe du panneau vitré mobile 1.
L’excès de liquide lave-glace présent dans la gouttière 13, ou le mélange de liquide lave-glace avec des salissures raclé grâce au joint d’étanchéité 7, peut être évacué à l’étape E30 hors du véhicule ou récupéré pour être traité.
Il a été constaté particulièrement avantageux de répéter encore au moins une fois cette séquence d’étapes Ε1Γ à E22, voire E30, pour améliorer le nettoyage ou le rinçage après dégivrage.
Le cycle de nettoyage Cn peut donc comprendre de nouveau au moins une étape de distribution E10 avec une phase d’activation Ε1Γ de la pompe de lavage
PI pendant une durée d’activation ta6 et une phase de propagation E12 du liquide de dégivrage, sur une durée de propagation tp6. Les durées d’activation ta6 et de propagation tp6 peuvent être du même ordre que les durées d’activation ta5 et de propagation tp5 de la précédente séquence d’étapes Ε1Γ à E12’ du cycle de nettoyage Cn.
Ensuite, comme précédemment, le cycle de nettoyage Cn comprend au moins une étape d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1 avec une phase d’alimentation du moteur d’entrainement M pour descendre le panneau vitré mobile sur une durée tm7, une durée d’arrêt ou de stop ts du moteur d’entrainement M, puis une phase E22 d’alimentation du moteur d’entrainement M pour remonter le panneau vitré mobile 1 pendant une durée tm8. Les durées de mouvement tm7 et tm8 du panneau vitré mobile 1 peuvent être du même ordre que les durées de mouvement tm5 et tm6 de la précédente séquence d’étapes E21 et E22 du cycle de nettoyage Cn.
Lors des différentes étapes d’actionnement E20 du panneau vitré mobile 1, en montée (E22) ou en descente (E21), la lèvre de raclage 73 du joint d’étanchéité 7 peut racler le liquide lave-glace ou le mélange de liquide lave-glace et d’éventuelles salissures sur la surface externe du panneau vitré mobile 1.
L’excès de liquide lave-glace présent dans la gouttière 13, ou le mélange de liquide lave-glace avec des salissures raclé grâce au joint d’étanchéité 7, peut être évacué à l’étape E30 hors du véhicule ou récupéré pour être traité.
Par ailleurs, durant le cycle de nettoyage Cn décrit ci-dessus, le procédé peut comprendre une ou plusieurs étapes de chauffage d’au moins une portion du panneau vitré mobile 1. Ceci peut être réalisé notamment grâce à l’élément chauffant 23 tel qu’une résistance électrique chauffante ménagée dans le joint d’étanchéité 7, de manière à chauffer la portion du panneau vitré mobile 1 à proximité du joint d’étanchéité 7.
Le procédé peut comprendre au moins une étape de chauffage du fluide de nettoyage.
A la suite, on peut prévoir un nombre prédéfini de séquences d’actionnement aller-retour du panneau vitré mobile 1, par exemple trois fois. La durée tm’ de descente ou de montée est par exemple choisie pour que la durée de l’ensemble de ces dernières séquences soit inférieure à vingt secondes, par exemple de l’ordre de dix secondes. Durant ces dernières séquences d’actionnement, la pompe de lavage PI n’est pas activée.
Lors de ces dernières séquences, la lèvre de raclage 73 du joint d’étanchéité 7 peut encore racler la surface externe du panneau vitré mobile 1 pour faciliter l’évacuation de liquide lave-glace résiduel ou d’humidité.
De façon optionnelle, on peut prévoir un temps de pause t’, inférieur à quinze secondes, par exemple de l’ordre de dix secondes entre les séquences El 1’ à E22 ou E30, avec activation de la pompe de lavage PI, et les dernières séquences E20 uniquement d’actionnement du panneau vitré mobile 1 sans activation de la pompe de lavage PL Ceci serait en particulier avantageux dans le cas où il y a un risque de reformation du givre ou un dépôt d'impuretés dur le panneau vitré mobile 1.
Pendant un tel cycle de nettoyage, le volume de liquide lave-glace utilisé suffisant pour nettoyer l’ensemble du panneau vitré mobile 1, peut être inférieur à 50mL, notamment de l’ordre de 20mL à 30mL.
Bien entendu, l’ordre d’au moins certaines étapes du procédé tel que décrit précédemment peut être inversé sans sortir du cadre de l’invention.
Ainsi, c’est grâce au contact du panneau vitré mobile 1 avec la nappe ou le bain de fluide de nettoyage ou de dégivrage formé juste après la distribution dans la gouttière 13, ou grâce à la projection du fluide de nettoyage ou de dégivrage sur le panneau vitré mobile 1, combiné avec le déplacement de ce dernier que l’on réalise un nettoyage et/ou le dégivrage efficace du panneau vitré mobile 1.
Notamment dans le cas d’utilisation d’un liquide de dégivrage laissant un film gras sur la surface du panneau vitré mobile 1, la succession d’un cycle de dégivrage Cd et d’un cycle de nettoyage Cn permet de garantir le rinçage et ainsi la propreté du panneau vitré mobile 1.
En outre, les temps d’actionnement du panneau vitré mobile 1 sont choisis suffisamment courts pour ne pas laisser ce dernier en position ouverte trop longtemps par temps froid, tout en optimisant le volume de fluide nécessaire pour nettoyer ou dégivrer.
Par ailleurs, la combinaison de la fonction de distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage grâce aux orifices 17 et avantageusement la gouttière 13, et de la fonction de chauffage grâce à l’agencement de l’élément chauffant 23 dans le joint d’étanchéité 7 lécheur de vitre, permet d’optimiser le dégivrage du panneau 5 vitré mobile 1. Ceci contribue également à ne pas laisser le panneau vitré mobile 1 en position ouverte trop longtemps par temps froid.
Enfin, la forme particulière du joint d’étanchéité 7 avec les deux lèvres 71, 73 dont une lèvre 73 inférieure pour le raclage, permet de garantir un effet d’essuyage pour racler l’excès de fluide, de façon à optimiser le nettoyage et/ou dégivrage du 10 panneau vitré mobile 1.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de nettoyage et/ou dégivrage d’un panneau vitré mobile (1) pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comprend :
    - au moins une étape de distribution (E10) de fluide de nettoyage et/ou dégivrage sur au moins une portion du panneau vitré mobile (1), et
    - au moins une étape d’actionnement (E20) du panneau vitré mobile (1), de sorte que le nettoyage et/ou le dégivrage est réalisé lors du mouvement du panneau vitré mobile (1).
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l’étape d’actionnement (E20) du panneau vitré mobile (1) comprend des phases de progression du panneau vitré mobile (1) par paliers, alternant avec au moins une phase d’arrêt du panneau vitré mobile (1).
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel le panneau vitré mobile (1) évolue selon un mouvement continu pendant l’étape d’actionnement (E20).
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape d’actionnement (E20) comporte au moins une phase d’actionnement (E21) du panneau vitré mobile (1) dans une première direction et au moins une phase d’actionnement (E22) du panneau vitré mobile (1) dans une deuxième direction opposée à la première direction.
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape de distribution (E10) comprend une phase de projection dudit fluide sur ladite au moins une portion du panneau vitré mobile.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape de distribution (E10) comprend une phase d’alimentation en fluide de nettoyage et/ou dégivrage d’une gouttière (13) d’un joint d’étanchéité (7) lèche-vitre dans l’encadrement (3) pour le panneau vitré mobile (1) d’une portière (5) du véhicule automobile, ladite gouttière (13) débouchant sur ladite au moins une portion du panneau vitré mobile (1).
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins une étape de raclage du panneau vitré mobile (1).
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une étape d’évacuation d’un excès dudit fluide ou d’un mélange dudit fluide avec des salissures et/ou du givre hors du véhicule automobile.
  9. 9. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins une étape de chauffage du panneau vitré mobile (1).
  10. 10. Dispositif (9) de nettoyage et/ou dégivrage d’un panneau vitré mobile (1) pour véhicule automobile, configuré pour la mise en œuvre du procédé de nettoyage et/ou dégivrage selon l’une quelconque des revendications précédentes, et comportant au moins un joint d’étanchéité (7) lèche vitre configuré pour être agencé dans l’encadrement (3) pour le panneau vitré mobile (1) d’une portière (5) du véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit joint d’étanchéité (7) comprend une canalisation interne (15) de distribution d’un fluide de nettoyage et/ou dégivrage débouchant sur une pluralité d’orifices (17), pour la distribution dudit fluide.
  11. 11. Dispositif (9) selon la revendication précédente, comportant au moins un réservoir (25) de fluide de nettoyage et/ou dégivrage configuré pour être agencé dans la portière (5) du véhicule automobile configurée pour être équipée du panneau vitré mobile (1) à nettoyer et/ou dégivrer.
  12. 12. Joint d’étanchéité (7) lèche vitre d’un dispositif (9) de nettoyage et/ou dégivrage selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11 pour un panneau vitré (1) de véhicule automobile, mobile par rapport audit joint (7), ledit joint (7) comprenant une canalisation interne (15) de distribution d’un fluide de nettoyage et/ou dégivrage débouchant sur une pluralité d’orifices (17), pour la distribution de fluide de nettoyage et/ou dégivrage.
  13. 13. Joint (7) selon la revendication précédente, comportant une gouttière (13) délimitée d’un côté par une lèvre (71) dudit joint (7), configurée pour être disposée en contact avec le panneau vitré mobile.
  14. 14. Joint (7) selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13, comportant au moins un élément chauffant (23), tel qu’une résistance électrique chauffante.
  15. 15. Joint (7) selon l’une quelconque des revendications 12 à 14, comportant au moins une lèvre de raclage (73) configurée pour être disposée en contact avec le panneau vitré mobile (1).
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