FR3076942A1

FR3076942A1 - Détermination de l’épaisseur des cheveux sans détérioration

Info

Publication number: FR3076942A1
Application number: FR1872496A
Authority: FR
Inventors: Georg Knübel; Lucile Bonnin; Andreas Kirch
Original assignee: Henkel AG and Co KGaA
Current assignee: Henkel AG and Co KGaA
Priority date: 2017-12-14
Filing date: 2018-12-07
Publication date: 2019-07-19
Anticipated expiration: 2038-12-07
Also published as: US10959665B2; DE102017222747A1; GB201820360D0; FR3076942B1; GB2570783B; GB2570783A; US20190183409A1

Abstract

Un dispositif (10) permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux est décrit. Le dispositif comprend une unité informatique (100) et un environnement utilisateur (110). L’unité informatique (100) comprend un processeur (102) et une mémoire locale (104), le processeur étant connecté à la mémoire locale de sorte que le processeur puisse lire et/ou écrire des données dans la mémoire locale. L’environnement utilisateur (110) sert d’unité d’entrée et/ou d’unité de sortie pour interagir avec un utilisateur. L’unité informatique (100) comprend en outre une interface d’entrée de données graphiques (106) destinée à recevoir des données graphiques d’un ensemble de cheveux constitué d’au moins un cheveu, l’interface d’entrée de données graphiques étant connectée au processeur, et une interface utilisateur (107) connectée à l’environnement utilisateur (110) et au processeur. L’unité informatique (100) est conçue pour traiter les données graphiques de l’ensemble de cheveux et pour ainsi générer un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux et envoyer l’histogramme à l’interface utilisateur.

Description

[0001] L’invention concerne un dispositif permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux, un procédé permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux et un produit programme informatique conçu pour être exécuté sur une unité informatique.

[0002] Connaître l’épaisseur des fibres capillaires à traiter peut être pertinent pour certains traitements cosmétiques et non thérapeutiques des poils humains, en particulier des cheveux. Dans le cadre de la présente description, on entend notamment par épaisseur des cheveux le diamètre d’un seul cheveu, en supposant qu’un seul cheveu ait une section transversale ronde ou circulaire, ce qui est sensiblement le cas.

[0003] Pour déterminer l’épaisseur des cheveux, l’on peut couper une touffe de cheveux d’une personne et l’analyser. Cela permet de déterminer l’épaisseur de chaque cheveu et d’indiquer, à l’aide de procédés statistiques, une distribution des valeurs de l’épaisseur des cheveux sur une plage de valeurs. Cependant, cette procédure nécessite qu’une certaine quantité de cheveux, c’est-à-dire un échantillon, soit prélevée et utilisée pour l’analyse. Dans certaines circonstances, l’analyse peut être effectuée à un endroit différent et prend, ne serait-ce que par le transport de l’échantillon de cheveux et le retour des résultats, un temps non négligeable avant que les résultats de l’analyse ne soient disponibles et qu’il soit possible de prendre une décision sur la suite du traitement.

[0004] En conséquence, il est souhaitable de proposer des approches conviviales et efficaces pour déterminer l’épaisseur du cheveu, qui fournissent le résultat en peu de temps et sans intervention invasive dans la chevelure d’une personne.

[0005] L’invention vise à décrire un dispositif et un procédé associé, qui permettent la détermination de l’épaisseur des cheveux en un temps bref, et ne nécessitent pas de détériorer la chevelure ou au moins de la couper en partie.

[0006] Ce but est atteint par les caractéristiques des -revendications indépendantes. Des développements supplémentaires de l’invention apparaîtront à la lecture des •revendications dépendantes et de la description ci-après.

[0007] Selon un aspect, un dispositif permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux est décrit. Le dispositif comporte une unité informatique et un environnement utilisateur. L’unité informatique comprend un processeur et une mémoire locale, le processeur étant connecté à la mémoire locale de sorte que le processeur puisse lire et/ou écrire des données dans la mémoire locale. L’environnement utilisateur sert d’unité d’entrée et/ou d’unité de sortie pour interagir avec un utilisateur. L’unité informatique comprend en outre une interface d’entrée de données graphiques destinée à recevoir des données graphiques d’un ensemble de cheveux constitué d’au moins un cheveu, l’interface d’entrée de données graphiques étant connectée au processeur, et une interface utilisateur connectée à l’environnement utilisateur et au processeur. L’unité informatique est conçue pour traiter les données graphiques de l’ensemble de cheveux et pour ainsi générer un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux et envoyer l’histogramme à l’interface utilisateur.

[0008] Le dispositif décrit dans les présentes permet une mesure non destructrice de l’épaisseur de fibres capillaires, en particulier de cheveux humains. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de couper les cheveux pour déterminer leur épaisseur. Le dispositif et le procédé ainsi mis en œuvre conviennent, par exemple, pour prouver l’efficacité de procédés d’épaississement des cheveux ou de tests mécaniques. L’épaississement des cheveux peut être effectué, par exemple, à l’aide d’un procédé de gonflement qui peut élargir la section transversale des cheveux, ou à l’aide de revêtements, par exemple de revêtements polymères. Des tests mécaniques peuvent être utilisés, par exemple, dans les colorations et en particulier dans les permanentes pour observer les processus de gonflement et de rétrécissement des cheveux. À l’aide du dispositif décrit et du procédé associé, il est possible d’observer de tels processus de gonflement et de rétrécissement de manière non invasive au moment de leur occurrence et sans retard important. Ces observations permettent de tirer des conclusions sur les effets des produits. Lesdites conclusions peuvent être rassemblées dans le dispositif et évaluées pour la modification et l’adaptation du produit.

[0009] Connaître l’épaisseur des cheveux d’une personne peut être important pour diverses opérations réalisées sur la chevelure. Elles peuvent notamment être de nature cosmétique, non thérapeutique. Par exemple, les agents de traitement et leur mode d’application choisis pour ne pas abîmer les cheveux peuvent dépendre de l’épaisseur des cheveux. Le dispositif décrit dans les présentes permet de déterminer facilement l’épaisseur des cheveux.

[0010] Le processeur peut contenir un circuit logique pouvant exécuter une pluralité de fonctions et être configuré selon les besoins pour exécuter une série de commandes. Cette série de commandes est généralement appelée programme ou logiciel. Le processeur peut être un circuit logique câblé ou un circuit logique programmable, comme par exemple un processeur programmable, tel qu’un microprocesseur ou un FPGA (Field Programmable Gâte Array, réseau de portes programmables in situ). Le processeur peut exécuter tout type de programme informatique, comme par exemple un programme informatique situé dans un code de programmation pour une machine virtuelle (environnement d’exécution limité, machine virtuelle), tel qu’un programme informatique Java.

[0011] La mémoire locale peut être une mémoire volatile ou permanente, et en particulier une mémoire lisible et/ou réinscriptible. Les données graphiques peuvent être stockées dans la mémoire locale et lues en vue du traitement. Les données graphiques traitées peuvent être stockées sous une forme modifiée dans la mémoire locale, par exemple pour d’autres étapes de traitement.

[0012] L’environnement utilisateur est un dispositif permettant d’interagir avec un utilisateur humain à l’aide d’au moins une unité d’entrée (clavier, souris, microphone, écran tactile) et/ou d’au moins une unité de sortie (unité d’affichage, écran, hautparleur). Par exemple, l’environnement utilisateur peut être un écran tactile et l’utilisateur humain peut interagir directement avec le contenu affiché en touchant une zone particulière de l’écran.

[0013] L’interface d’entrée de données graphiques permet de lire des données graphiques, par exemple dans une mémoire de données graphiques ou directement à partir d’une unité d’acquisition d’images. Il est concevable qu’une mémoire de données graphiques comportant une pluralité de données graphiques (images individuelles d’ensembles de cheveux d’une ou plusieurs personnes) soit fournie et connectée à l’interface d’entrée de données graphiques. Les données graphiques sont ensuite lues et un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux est généré pour chaque image individuelle. De plus, il est concevable que l’unité informatique lise des métadonnées (données d’identification d’une image afin d’identifier le sujet de l’image, la date d’enregistrement, etc.) à partir des images individuelles et affiche au moins une partie de ces métadonnées dans l’histogramme associé. Celles-ci permettent d’attribuer plusieurs images individuelles à une même personne et de combiner les valeurs de ces images dans un seul histogramme. Par exemple, il peut y avoir plusieurs images de différentes régions de la chevelure d’une personne et il peut être souhaitable d’afficher les informations de toutes ces images dans un seul histogramme pour obtenir une vue d’ensemble de l’état général de la chevelure du sujet.

[0014] On entend par ensemble de cheveux, tel que mentionné dans le contexte de la présente description, une prise de vue d’un ou plusieurs cheveux individuels. La position et l’orientation des cheveux ne sont pas nécessairement pertinentes. Par exemple, les cheveux peuvent être pris sur fond clair ou généralement sur un fond de couleur différente de la couleur des cheveux. Les cheveux blonds peuvent être pris sur fond sombre, et les cheveux foncés, sur fond clair. Pour cela, les cheveux peuvent être disposés contre ou sur un élément plat et reposer sur la surface de cet élément plat. Les différents cheveux sont de préférence répartis sur cette surface de manière à ce que des cheveux puissent être identifiés individuellement dans les données graphiques.

[0015] Il est concevable que les cheveux reposant sur ladite surface soient appuyés contre elle au moyen d’un élément plat transparent afin de garantir que l’espacement entre les différents cheveux soit uniforme par rapport à un groupe optique d’une unité d’acquisition d’images qui génère les données graphiques. Cette démarche permet de réduire ou d’éviter les distorsions dans la prise de vue, ce qui augmente finalement la précision des valeurs déterminées de l’épaisseur de cheveux.

[0016] L’épaisseur des cheveux peut être spécifiée en pixels ou en une autre unité de longueur quelconque (par exemple en unités métriques), dans la mesure où l’échelle de la prise de vue est connue. L’échelle de la prise de vue peut être l’affectation d’un pixel à l’unité de longueur souhaitée. L’épaisseur des cheveux correspond alors à un diamètre d’un seul cheveu, c’est-à-dire la largeur d’un cheveu perpendiculairement à la direction longitudinale dans une prise de vue bidimensionnelle d’un ensemble de cheveux.

[0017] Certains cheveux humains ont généralement un diamètre allant de 50 à 100 pm. La prise de vue de l’ensemble de cheveux peut, par exemple, avoir une échelle ou une résolution de 5 pm par pixel. Dans la plage de valeurs indiquée ci-dessus pour le diamètre, cette résolution correspond à une précision de 5 % à 10 % par rapport au diamètre du cheveu.

[0018] L’interface utilisateur envoie des signaux à l’environnement utilisateur, qui convertit ces signaux en informations utilisables par un opérateur humain, telles que des signaux audio ou vidéo, en particulier des signaux d’image statique. L’interface utilisateur reçoit également les entrées d’un opérateur humain et les transmet au processeur.

[0019] L’environnement utilisateur peut, par exemple, inclure les données graphiques sousjacentes à l’analyse et, simultanément ou ultérieurement, l’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux.

[0020] L’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux indique quelle valeur apparaît et à quelle fréquence. La fréquence peut être une fréquence relative, qui fait référence au nombre total de valeurs de l’épaisseur des cheveux déterminées au total.

[0021] En d’autres termes, le dispositif décrit dans les présentes permet d’utiliser des procédés d’analyse d’images pour déterminer l’épaisseur des cheveux. Le dispositif nécessite uniquement comme donnée d’entrée une image des cheveux d’une personne avec un grossissement ou une résolution suffisant(e). Cette image peut être créée, par exemple, avec un microscope numérique.

[0022] Le procédé d’analyse d’images utilisé peut être, par exemple, le procédé DiameterJ (https://imagej.net/DiameterJ).

[0023] Selon un mode de réalisation, l’unité informatique est conçue pour recevoir une image en niveaux de gris via l’interface d’entrée de données graphiques et pour convertir l’image en niveaux de gris en une image binaire avant que l’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux ne soit généré.

[0024] Une image binaire occupe exactement, pour chaque pixel, un état sur un total de deux états possibles. Par exemple, chaque pixel peut être blanc ou noir. Cela présente l’avantage que l’état des pixels individuels peut être facilement identifié et que les pixels peuvent être clairement distingués les uns des autres.

[0025] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique est conçue pour indiquer les valeurs de l’épaisseur des cheveux en pixels dans l’histogramme.

[0026] Plusieurs valeurs d’épaisseur peuvent être déterminées pour un seul cheveu. Il est concevable, par exemple, qu’un seul cheveu soit divisé en plusieurs sections longitudinales et que, pour chaque section longitudinale, l’épaisseur soit déterminée et indiquée. Même si on suppose qu’un cheveu a une épaisseur sensiblement égale sur sa longueur (la pointe ou une partie d’extrémité d’un cheveu peut avoir une épaisseur inférieure à celle des autres sections longitudinales), cette approche peut augmenter le nombre de mesures pour réduire l’influence des erreurs de mesure ou des erreurs d’image.

[0027] Si le diamètre d’un seul cheveu est indiqué en pixels, cette spécification concerne le nombre de pixels entre un premier bord du cheveu et le bord opposé dudit cheveu. À cette fin, l’unité informatique peut placer une ligne perpendiculaire en un point du bord du cheveu et déterminer le nombre de pixels traversés par cette ligne perpendiculaire avant qu’elle ne franchisse le bord opposé.

[0028] Pour augmenter la précision de la mesure, l’on peut exclure, dans cette approche, les cheveux ou sections longitudinales de cheveux orientés en oblique, car, sinon, il se peut que la ligne perpendiculaire coupe un nombre considérablement plus important de pixels en raison de leur disposition également oblique, avant de rencontrer le bord opposé. Cette considération s’applique à une structure matricielle d’images comportant des lignes horizontales et des colonnes verticales de pixels.

[0029] Le nombre de mesures associées à chaque valeur mesurée de l’épaisseur des cheveux est reporté dans l’histogramme (par exemple, à une échelle avec une distribution de 5 pm, cela donne 50 pm, 55 pm, 60 pm ... 100 pm). Il en résulte alors la fréquence relative de chaque valeur de l’épaisseur des cheveux.

[0030] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique est conçue pour déterminer une échelle de l’ensemble de cheveux dans une unité de longueur prédéfinissable et pour convertir les valeurs de l’épaisseur des cheveux en l’unité de longueur prédéfinissable et pour l’indiquer dans l’histogramme.

[0031] Par exemple, l’échelle peut être déterminée en insérant un élément (également appelé élément de référence) de dimensions connues (longueur et/ou largeur) dans l’ensemble de cheveux avant d’effectuer la prise de vue de l’ensemble de cheveux. L’élément peut être, par exemple, en forme de tige.

[0032] Par exemple, l’ensemble de cheveux peut être placé sur un élément plat avec une surface claire pour la prise de vue. Sur cette surface, une barre sombre de largeur connue peut être représentée. Cette barre peut servir d’élément de référence.

[0033] Pour reconnaître l’élément de référence, un utilisateur peut le marquer dans la prise de vue de l’ensemble de cheveux au moyen de l’interface utilisateur. En variante ou en complément, l’élément de référence peut avoir un motif pouvant être identifié et analysé visuellement, afin d’être automatiquement reconnu par l’unité informatique. Ce motif pourrait être, par exemple, une pluralité de zones claires à intervalles réguliers le long d’une direction longitudinale de l’élément de référence. Lesdites zones claires peuvent en outre avoir la même forme pour faciliter la reconnaissance automatique de l’élément de référence. Elles peuvent avoir une forme asymétrique afin de pouvoir reconnaître une position ou une orientation de l’élément de référence. Celui-ci peut présenter des sections longitudinales de différentes largeurs. Il est également concevable que la largeur de l’élément de référence puisse être déduite de la distance des zones claires le long de l’élément de référence. Par exemple, la distance des zones claires peut être un multiple entier de la largeur de l’élément de référence.

[0034] Il convient de noter que les zones claires de l’élément de référence sont mentionnées ci-dessus à titre d’exemple et que la largeur de l’élément de référence peut en principe être déduite d’un motif clair-foncé de l’élément de référence.

[0035] Ce dernier permet également de déterminer si la prise de vue de l’ensemble de cheveux est déformée visuellement. Ensuite, cette distorsion peut également être compensée au moyen des dimensions connues de l’élément de référence.

[0036] Il est concevable que deux éléments de référence soient utilisés pour la prise de vue d’un ensemble de cheveux, l’un placé horizontalement, l’autre verticalement, pour détecter les distorsions dans les deux sens et pour pouvoir les compenser.

[0037] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique est conçue pour émettre les données graphiques de l’ensemble de cheveux sur l’environnement utilisateur, l’environnement utilisateur étant conçu pour recevoir une entrée qui identifie une zone de l’ensemble de cheveux et pour transmettre cette entrée à l’unité informatique, l’unité informatique étant en outre conçue pour limiter l’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux à la zone marquée dans l’entrée.

[0038] Cela permet d’inclure différentes zones de l’ensemble de cheveux dans l’analyse de l’épaisseur des cheveux. Par exemple, la prise de vue de l’ensemble de cheveux peut couvrir une certaine section longitudinale de cheveux individuels ou même toute la longueur des cheveux individuels. Dans ce mode de réalisation, il est possible d’analyser séparément différentes zones de la prise de vue. Par exemple, les extrémités des cheveux peuvent être analysées séparément d’une partie centrale mais aussi, sé7 parément d’une partie des cheveux se trouvant près du cuir chevelu.

[0039] Bien entendu, il est également envisageable de créer et d’évaluer diverses prises de vue de différentes régions du cheveu afin d’obtenir des informations sur l’épaisseur des cheveux dans différentes zones.

[0040] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique est conçue pour déterminer, sur la base de l’histogramme de l’épaisseur des cheveux, des agents de traitement et/ou des instructions d’application d’agents de traitement des cheveux et pour les envoyer à l’environnement utilisateur.

[0041] Sur la base de l’épaisseur de cheveux déterminée, des agents de traitement et/ou des instructions d’application de ces agents de traitement ou, de manière générale, des instructions d’application d’agents de traitement des cheveux peuvent être déterminés et communiqués à un utilisateur par le biais de l’environnement utilisateur, par exemple en étant affichés ou lus oralement. Certains agents de traitement peuvent être moins recommandés pour certaines valeurs d’épaisseur des cheveux. De même, l’application des agents de traitement peut dépendre des valeurs de l’épaisseur des cheveux.

[0042] Si l’épaisseur des cheveux tombe en dessous d’une certaine valeur, il peut être avantageux de communiquer à l’utilisateur des agents de traitement et/ou des instructions d’application pour augmenter l’épaisseur des cheveux. Les agents de traitement servant à augmenter l’épaisseur des cheveux peuvent avantageusement comprendre des ingrédients choisis dans le groupe constitué de composés de xanthine, composés de vitamine B3, composés de panthénol et leurs mélanges. Le composé de xanthine est avantageusement choisi parmi la caféine xanthine, la 1-méthyl-xanthine, la théophylline, la théobromine et leurs mélanges. Le composé de vitamine B3 est de préférence choisi parmi le niacinamide et ses sels, l’acide nicotinique et ses sels, l’alcool nicotinylique et ses sels, les esters de l’acide nicotinique, les aminoacides nicotinyliques, les esters nicotinyliques des acides carboxyliques, le N-oxyde d’acide nicotinique, le N-oxyde de niacinamide et leurs mélanges. Le composé de panthénol est avantageusement choisi parmi le D-panthénol, le DL-panthénol, le triacétate de panthényle, la panthétine, la pantothéine, le panthényléthyléther et leurs mélanges.

[0043] Il est concevable qu’un questionnaire soit présenté à l’utilisateur via l’environnement utilisateur afin de demander à l’utilisateur d’autres informations pertinentes en plus des informations capturées visuellement concernant les cheveux. Ces informations supplémentaires peuvent concerner les soins et traitements antérieurs des cheveux, mais également l’âge, le sexe, l’appartenance ethnique, le mode de vie et les habitudes alimentaires. Ces informations supplémentaires peuvent également être prises en compte dans la détermination d’un agent de traitement approprié et/ou des instructions d’application en plus de l’histogramme de l’épaisseur des cheveux.

[0044] Le dispositif décrit dans les présentes permet de déterminer facilement des agents de traitement et/ou des instructions d’application adaptés à la chevelure d’une personne et de les afficher à un utilisateur.

[0045] Les informations sur les agents de traitement et/ou les instructions d’application peuvent être stockées dans la mémoire locale et déterminées par l’unité informatique en fonction de l’épaisseur des cheveux ou de l’histogramme de l’épaisseur des cheveux d’une personne. À cet effet, le processeur utilise les informations relatives à l’épaisseur des cheveux pour lire, dans la mémoire locale, les agents de traitement et/ou les instructions d’application, qui sont associés à l’épaisseur de cheveux déterminée ou qui y sont adaptés.

[0046] Bien entendu, il est également possible que les informations concernant les agents de traitement et/ou leurs instructions d’application soient au moins partiellement mises à disposition dans une mémoire distante. Cette mémoire distante peut faire partie d’un serveur ou d’un groupe de serveurs accessibles via un réseau de communication public ou privé. Ce serveur ou groupe de serveurs peuvent également être appelés unité informatique externe et sont décrits ci-dessous.

[0047] Dans un mode de réalisation, l’interface utilisateur est conçue pour recevoir, après avoir communiqué les caractéristiques d’un agent de traitement, une entrée d’un utilisateur et pour initier une action concernant l’agent de traitement communiqué sur la base de cette entrée.

[0048] L’action peut porter, par exemple, sur le fait que l’utilisateur se voit proposer l’achat d’un agent de traitement et que l’utilisateur peut initier l’achat au moyen d’une entrée. Outre l’achat d’agents de traitement, des informations complémentaires sur l’achat peuvent également être proposées à l’utilisateur. Ces informations complémentaires peuvent concerner des instructions de traitement et d’application plus détaillées. Par exemple, l’interface utilisateur reçoit une entrée indiquant que l’utilisateur souhaite acheter l’agent de traitement, stocke la demande et/ou transmet la demande à une société de commerce qui vend l’agent de traitement. Le programme informatique demande à l’utilisateur de saisir ses données personnelles (adresse, coordonnées bancaires, préférence de livraison, etc.) à l’aide de l’unité d’entrée. En variante, l’utilisateur peut se voir communiquer l’adresse par exemple d’une boutique, d’une pharmacie, etc. à proximité de chez lui, où il peut acheter l’agent de traitement indiqué.

[0049] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique et l’environnement utilisateur sont disposés dans un boîtier commun.

[0050] L’unité informatique et l’environnement utilisateur peuvent faire partie d’un ordinateur, par exemple. L’ordinateur peut être un dispositif utilisateur portable, par exemple un smartphone, une phablette, un ordinateur-tablette ou un ordinateur portable.

[0051] Selon un autre mode de réalisation, l’unité informatique comporte une interface de transmission de données, l’interface de transmission de données étant conçue pour échanger des données avec une unité informatique externe via une liaison de transmission ou généralement un réseau de données.

[0052] Cela peut servir à ce que l’unité informatique transmette complètement ou partiellement les données graphiques de l’ensemble de cheveux à l’unité informatique externe, de sorte que les données graphiques soient analysées par l’unité informatique externe. Cela peut être avantageux si l’analyse des données graphiques nécessite une puissance informatique élevée, que l’unité informatique (locale) ne peut pas fournir.

[0053] Par exemple, les données graphiques de l’ensemble de cheveux peuvent être transmises à l’unité informatique externe immédiatement après leur réception par l’unité informatique (locale). Cependant, il est également concevable que seules les données graphiques pertinentes pour une analyse soient transmises à l’unité informatique externe, par exemple après qu’un utilisateur ait sélectionné ou déterminé, sur l’environnement utilisateur, une plage de données graphiques pour l’analyse.

[0054] L’unité informatique externe peut être géographiquement distante du dispositif permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux (également : unité informatique locale). L’unité informatique locale peut être connectée, à l’unité informatique externe via le réseau de données, c’est-à-dire se trouver dans une relation de communication avec celle-ci. L’unité informatique externe peut être un seul ordinateur ou processeur ou un réseau d’ordinateurs ou de processeurs. Dans un réseau d’ordinateurs ou de processeurs, la charge informatique peut être répartie entre les différents composants du réseau sous différents aspects.

[0055] En plus de la puissance informatique, ce réseau d’ordinateurs peut également fournir des capacités de stockage aux utilisateurs et conserver les données partagées ou marquées par les utilisateurs. Il est ainsi possible de réduire l’espace requis dans l’unité informatique locale. Il est également plus facile pour l’utilisateur de remplacer l’unité informatique locale car aucune donnée ou presque n’est stockée localement. Le réseau d’ordinateurs peut être configuré comme un groupe de serveurs en réseau maillé.

[0056] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une unité d’acquisition d’images telle que décrite dans les présentes. L’unité d’acquisition d’images est conçue pour réaliser une prise de vue d’un ensemble de cheveux. En outre, l’unité d’acquisition d’images est couplée à l’interface d’entrée de données graphiques pour transmettre la prise de vue de l’ensemble de cheveux au processeur.

[0057] L’interface d’entrée de données graphiques peut permettre une communication sans fil ou câblée entre l’unité informatique et l’unité d’acquisition d’images. Par exemple, l’unité d’acquisition d’images peut être couplée à l’unité informatique via une interface dite USB (universal serial bus) ou via un protocole de communication sans fil du groupe IEEE 802.11 (WiEi, LAN sans fil) ou IEEE 802.15 (wireless personal area network, réseaux locaux).

[0058] De même, dans un autre exemple de connexion de l’unité d’acquisition d’images à l’unité informatique, il est possible d’utiliser des protocoles qui fonctionnent conformément aux principes des réseaux maillés (mesh network). Par exemple, le protocole Thread basé sur IPv6 peut être utilisé pour la transmission de données et pour la connexion de l’unité d’acquisition d’images à l’unité informatique. Le protocole Thread sert notamment à connecter des périphériques automatisés ou semiautomatisés les uns aux autres.

[0059] Dans un exemple, l’unité d’acquisition d’images peut être enfichée structurellement dans l’unité informatique ou, inversement, l’unité informatique peut être enfichée dans l’unité d’acquisition d’images ou y être reliée. Cela signifie que l’unité d’acquisition d’images est fixée mécaniquement à l’unité informatique ou à un boîtier de l’unité informatique, ou inversement. Par exemple, ceci peut être réalisé au moyen d’une connexion réversible avec montage sans outil. En position enfichée, l’unité d’acquisition d’images peut être maintenue à l’unité informatique par un raccordement amovible par adhérence ou complémentarité de forme. Les interfaces entre l’unité d’acquisition d’images et l’unité informatique peuvent être disposées de telle sorte qu’en position enfichée, une connexion électrique entre l’unité d’acquisition d’images et l’unité informatique soit automatiquement établie. En variante, l’unité informatique et l’unité d’acquisition d’images peuvent être structurellement séparées l’une de l’autre, une connexion de données telle que décrite ci-dessus étant établie entre les deux. L’unité d’acquisition d’images peut comprendre, par exemple, une fixation de microscope pour smartphones, par exemple le Scrona pPeek.

[0060] L’unité informatique peut exécuter une application (ou un programme) qui reçoit ou interroge des données provenant de l’unité d’acquisition d’images. Les données obtenues ou interrogées sont exploitées dans l’application pour déterminer une ou plusieurs valeurs de sortie, c’est-à-dire pour afficher des données graphiques d’un ensemble de cheveux et/ou pour déterminer et afficher un histogramme associé. Les données sont traitées et/ou évaluées par l’application conformément aux approches décrites dans les présentes.

[0061] Pour exécuter l’application, des processeurs (et un ou plusieurs modules de mémoire) de l’unité informatique peuvent être utilisés. Cependant, l’unité informatique peut également être conçue pour extemaliser des étapes de calcul pour l’exécution de l’application. Par exemple, l’application peut transmettre les données reçues ou interrogées par l’unité d’acquisition d’images à une unité informatique externe. Avant que les données ne soient transmises à l’unité informatique externe, elles peuvent être soumises à un prétraitement.

[0062] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une surface de référence, la surface de référence étant couplée au moyen d’un élément de retenue à l’unité d’acquisition d’images et étant conçue pour qu’un ensemble de cheveux y soit déposé.

[0063] De préférence, la surface de référence est mobile par rapport à l’unité d’acquisition d’images pour ajuster une distance entre la surface de référence et l’unité d’acquisition d’images. À cet effet, l’élément de retenue peut comporter une articulation ou un autre élément de réglage.

[0064] La surface de référence correspond à la surface de référence déjà décrite ci-dessus. Un élément de référence peut être représenté sur la surface de référence pour déterminer une échelle dans l’image capturée. Il est concevable qu’une barre verticale et/ ou une barre horizontale ayant une largeur et/ou une longueur prédéfinie soit représentée sur la surface de référence. Si une prise de vue d’un ensemble de cheveux est réalisée, il peut être utile que les éléments de référence ne soient pas recouverts par les cheveux.

[0065] Selon un autre aspect, il est proposé une utilisation d’un dispositif permettant de déterminer une épaisseur de cheveux, tel que décrit dans les présentes.

[0066] Selon un autre aspect, un procédé permettant de déterminer une épaisseur de cheveux au moyen d’une unité informatique est décrit. Le procédé comprend les étapes suivantes consistant à : lire une prise de vue d’un ensemble de cheveux ; fournir la prise de vue à l’unité informatique ; convertir la prise de vue en image binaire ; déterminer des valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire ; générer un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux ; envoyer l’histogramme à un environnement utilisateur.

[0067] Le procédé correspond sensiblement aux fonctions du dispositif décrit dans les présentes. Par conséquent, les explications données ci-avant et ci-après concernant le dispositif s’appliquent également au procédé.

[0068] Selon un autre mode de réalisation, le procédé comprend en outre l’étape consistant à : transmettre la prise de vue à une unité informatique externe, les étapes de conversion de la prise de vue en image binaire et de détermination des valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire étant exécutées au moins partiellement par l’unité informatique externe et les résultats de ces étapes étant retransmis à l’unité informatique.

[0069] Selon un autre mode de réalisation, le procédé comprend en outre l’étape consistant à : déterminer un agent de traitement et/ou des instructions d’application d’agents de traitement sur la base de Phistogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux, et communiquer l’agent de traitement et/ou les instructions d’application.

[0070] Selon un autre mode de réalisation, les valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire sont déterminées en pixels et/ou dans une unité de longueur prédéfi12 nis sable.

[0071] Selon un autre aspect, il est décrit un produit programme informatique conçu pour faire exécuter à un processeur d’une unité informatique les étapes du procédé décrit dans les présentes lorsque le produit programme informatique est exécuté sur le processeur.

[0072] Des exemples de réalisation de l’invention sont illustrés sur les figures et expliqués plus en détail ci-après. Dans ces exemples :

[0073] [fig-1] Figure 1 Représentation schématique d’un dispositif permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux selon un mode de réalisation ;

[0074] [fig.2] Figure 2 Image en niveaux de gris d’un ensemble de cheveux ;

[0075] [fig.3] Figure 3 Image binaire de l’image en niveaux de gris de la figure 2 ;

[0076] [fig.4] Figure 4 Exemple d’histogramme de l’épaisseur des cheveux ;

[0077] [fig.5] Figure 5 Représentation schématique d’un produit programme informatique selon un mode de réalisation ;

[0078] [fig.6] Figure 6 Représentation schématique d’un procédé selon un autre mode de réalisation ;

[0079] [fig.7] Figure 7 Exemple de prise de vue d’un cheveu dans une matrice de pixels d’un dispositif selon un mode de réalisation.

[0080] Dans la description détaillée ci-dessous, il est fait référence aux dessins annexés, qui font partie de la présente demande de brevet et sur lesquels sont représentés à titre d’illustration des modes de réalisation particuliers dans lesquels l’invention peut être mise en œuvre. Il est entendu que d’autres modes de réalisation peuvent être utilisés et que des modifications structurelles, fonctionnelles ou logiques peuvent être apportées sans sortir du champ de protection de la présente invention. À cet égard, les termes d’orientation spatiale tels que « en haut », « en bas », « devant », « derrière », « avant », « arrière », etc. sont utilisés en référence à l’orientation de la ou des figures décrites. Du fait que les composants des modes de réalisation peuvent être positionnés dans un certain nombre d’orientations différentes, la terminologie relative à l’orientation spatiale est illustrative et nullement limitative. Il est entendu que les caractéristiques des divers modes de réalisation illustratifs décrits dans les présentes peuvent être combinées les unes aux autres, sauf indication spécifique contraire. La description détaillée suivante ne doit donc pas être interprétée dans un sens limitatif, et la portée de la protection de la présente invention est définie par les revendications annexées ainsi que leurs équivalents.

[0081] La figure 1 représente un dispositif 10 permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux. Le dispositif 10 comporte une unité informatique 101 et un environnement utilisateur 110. L’unité informatique 100 et l’environnement utilisateur 110 peuvent être disposés dans un boîtier commun 90. Le dispositif 10 peut éventuellement comprendre une unité d’acquisition d’images 120 et une surface de référence 125, qui est couplée à l’unité d’acquisition d’images 120 au moyen d’un élément de retenue 123.

[0082] L’unité informatique 100 est conçue pour déterminer l’épaisseur des cheveux représentés à partir de données graphiques d’un ensemble de cheveux. Les données graphiques sont fournies par l’unité d’acquisition d’images 120. En variante, les données graphiques peuvent également être lues dans une mémoire de données graphiques.

[0083] L’élément de retenue 123 peut être conçu pour ajuster une distance entre l’unité d’acquisition d’images 120 et la surface de référence 125 de telle sorte qu’un ensemble de cheveux reposant sur la surface de référence 125 puisse être capturé visuellement.

[0084] L’unité informatique 100 comprend : un processeur 102, une mémoire locale 104, une interface d’entrée de données graphiques 106, une interface utilisateur 107 et une interface de transmission de données 108. L’interface d’entrée de données graphiques 106 sert à établir une connexion entre l’unité informatique 100 et l’unité d’acquisition d’images 120, afin que des données graphiques puissent être transmises de l’unité d’acquisition d’images 120 à l’unité informatique 100. En particulier, les données graphiques sont transmises au processeur 102 et le processeur 102 est conçu pour exécuter des procédés d’analyse d’image afin d’extraire les informations demandées à partir des données graphiques.

[0085] Le processeur 102 peut accéder à la mémoire locale 104 pour stocker les résultats des procédés d’analyse d’image et/ou lire des informations dans la mémoire locale.

[0086] Le processeur 102 peut envoyer les données graphiques à l’environnement utilisateur 110 via l’interface utilisateur 107 et les présenter visuellement à un opérateur humain utilisant le dispositif 10. L’environnement utilisateur 110 comporte des unités de sortie et des unités d’entrée pour permettre l’interaction avec l’opérateur. Celui-ci peut effectuer une sélection dans les données graphiques présentées ou effectuer d’autres saisies pour contrôler ou influencer les procédés d’analyse d’image exécutés par le processeur 102.

[0087] Le processeur 102 peut être connecté à une unité informatique externe 130 via l’interface de transmission de données 108 et une liaison de transmission correspondante 135. L’unité informatique externe 130 peut faire partie d’un réseau 140 ou peut être accessible via le réseau 140. Le réseau 140 peut être un réseau de données longue distance privé ou public. La liaison de transmission 135 peut servir à échanger des données entre l’unité informatique 100 et l’unité informatique externe 130. Par exemple, il est possible de faire exécuter au moins partiellement les procédés d’analyse d’image évoqués par l’unité informatique externe 130 et de transmettre les résultats à l’unité informatique 100.

[0088] Les connexions de données 109, 119, 135 sortant de l’unité informatique 100 vers l’environnement utilisateur 110, l’unité d’acquisition d’images 120 et l’unité informatique externe 130 peuvent être conçues sans fil ou avec fil ou sous la forme d’une combinaison de sections sans fil ou câblées.

[0089] Les connexions de données 109, 119, 135 peuvent permettre une transmission de données unidirectionnelle ou bidirectionnelle entre les unités connectées. Ainsi, l’unité d’acquisition d’images 120 fournit des données graphiques concernant l’ensemble de cheveux capturé à l’unité informatique 100, tandis que l’unité informatique 100 peut fournir des commandes à l’unité d’acquisition d’images 120, ces commandes spécifiant le fonctionnement de l’unité d’acquisition d’images 120. Dans le cas d’une connexion de données unidirectionnelle 119, qui n’autorise que la transmission de données de l’unité d’acquisition d’images 120 à l’unité informatique 100, des paramètres de commande peuvent être prédéfinis au niveau de l’unité d’acquisition d’images 120 via des éléments d’entrée (boutons, commutateurs, molettes, etc., non représentés). L’unité d’acquisition d’images 120 comporte éventuellement des éléments d’affichage (non représentés) qui indiquent un statut de l’unité d’acquisition d’images ou les paramètres de commande définis. En variante, l’unité d’acquisition d’images 120 peut également transmettre les paramètres de commande définis à l’unité informatique 100 où ils peuvent être affichés de manière sélective.

[0090] L’unité informatique 100 comprend un processeur 102 et une mémoire locale 104. L’unité informatique 100 reçoit des signaux relatifs aux caractéristiques de l’ensemble de cheveux examiné et, sur la base de ces caractéristiques, détermine une recommandation concernant un traitement non thérapeutique de l’ensemble de cheveux. Le traitement non thérapeutique peut inclure des recommandations sur les agents de traitement et/ou des instructions de traitement ou des instructions d’application pour la surface examinée. Les instructions de traitement et les instructions d’application sont utilisées dans le cadre de la présente description en tant que synonymes et font référence à des indications pour le traitement non thérapeutique de l’ensemble de cheveux affiché dans les données graphiques en utilisant des agents de traitement sélectionnés ou même sans l’utilisation d’agents de traitement. Les instructions de traitement peuvent notamment contenir l’application d’un agent de traitement, ou bien des actions que l’utilisateur doit effectuer ou cesser d’effectuer. Ainsi, les instructions de traitement peuvent contenir, par exemple, une indication du comportement souhaité ou non souhaité après l’application d’un agent de traitement. Afin de déterminer le traitement non thérapeutique à recommander, les caractéristiques enregistrées de l’ensemble de cheveux examiné peuvent être comparées aux domaines d’application, aux effets et aux instructions d’application des agents de traitement et/ou aux instructions de traitement. Des informations sur les agents de traitement et/ou les ins15 tructions de traitement peuvent être stockées dans la mémoire locale 104.

[0091] La mémoire locale 104 peut se trouver à l’extérieur de l’unité informatique 100 et spatialement séparée de celle-ci. L’unité informatique 100 peut accéder à la mémoire locale 104 via une connexion de données et récupérer des informations sur les agents de traitement et/ou instructions de traitement qui y sont stockées. Ces informations récupérées sont comparées par l’unité informatique 100 aux caractéristiques enregistrées de l’ensemble de cheveux examiné afin de déterminer des recommandations appropriées pour le traitement non thérapeutique de l’ensemble de cheveux examiné. En d’autres termes, cela signifie que la mémoire locale 104 est interrogée en utilisant les caractéristiques déterminées de l’ensemble de cheveux. Un grand nombre d’informations stockées peuvent d’abord être récupérées dans la mémoire locale afin de les filtrer ensuite en utilisant les caractéristiques déterminées de l’ensemble de cheveux et éventuellement des objectifs de traitement par pertinence des agents de traitement et/ou des instructions de traitement. À cette fin, les données de la mémoire locale peuvent être chargées dans une mémoire vive volatile de l’unité informatique 100. En variante, les caractéristiques déterminées de l’ensemble de cheveux peuvent déjà être utilisées lors de la récupération des informations dans la mémoire locale afin de ne récupérer que les informations pertinentes dans la mémoire locale. Aux fins de la présente description, ces deux variantes peuvent être considérées comme équivalentes dans leur effet. L’expression « caractéristiques de l’ensemble de cheveux » doit être comprise en particulier comme l’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux.

[0092] L’environnement utilisateur 110 peut comprendre une unité d’entrée et une unité de sortie (non représentée). L’unité d’entrée permet à un utilisateur de spécifier des paramètres pour le fonctionnement et la configuration de l’unité informatique 100, de l’unité d’acquisition d’images 120 et/ou de l’environnement utilisateur 110. L’unité d’entrée peut enregistrer des informations via différentes interfaces : un clavier, une souris, un écran tactile ou un microphone (ladite commande vocale). Il est concevable d’utiliser n’importe quelle interface par laquelle un utilisateur humain peut communiquer avec une unité informatique et entrer ou soumettre des données. L’unité de sortie peut être un écran ou une autre unité d’affichage qui fournit des informations visuelles à un utilisateur. De plus, l’unité de sortie peut avoir un haut-parleur par lequel des informations acoustiques peuvent être émises. Des informations visuelles peuvent être émises sur une unité de sortie tactile afin que l’unité de sortie permette également à un utilisateur d’effectuer des entrées.

[0093] Dans un exemple, l’unité informatique 100 est conçue pour interroger les informations d’un utilisateur et pour tenir compte en plus de ces informations lors de l’interrogation de la mémoire locale 104 afin d’obtenir de la mémoire locale 104 les caractéristiques d’agents de traitement pour un traitement non thérapeutique de l’ensemble de cheveux conformément aux informations interrogées.

[0094] Les informations interrogées peuvent être acquises au moyen d’un questionnaire prédéfini, dans lequel une déclaration de l’utilisateur reçoit une pondération plus ou moins élevée ou est sélectionnée parmi plusieurs réponses possibles. Le questionnaire prédéfini peut notamment porter sur l’âge, le sexe, l’appartenance ethnique, les habitudes et les contraintes exceptionnelles de l’utilisateur, telles que les habitudes alimentaires, la durée et la qualité du sommeil, la quantité de boissons consommées, le type de boissons, la consommation d’autres produits (tels que la nicotine ou l’alcool), les activités professionnelles et les activités de loisir (beaucoup de temps en dehors des bâtiments, quel que soit le temps, séjour en montagne, fréquentation d’un solarium). De plus, les informations interrogées peuvent se rapporter à une propriété souhaitée ou à obtenir de l’ensemble de cheveux ou des cheveux de l’utilisateur.

[0095] La figure 2 représente une image en niveaux de gris fortement agrandie 200 d’un ensemble de cheveux de la chevelure d’un être humain. Une pluralité de cheveux individuels 205 sont représentés ici. L’échelle 210 de cette prise de vue est également indiquée. À partir de cette prise de vue, il est possible de déterminer l’épaisseur de chaque cheveu. Il est concevable que plusieurs valeurs d’épaisseur soient déterminées pour un seul cheveu, ces valeurs se rapportant à différentes sections longitudinales du cheveu.

[0096] En plus des cheveux individuels 205, un élément de référence 215 est représenté. L’élément de référence 215 a des dimensions connues, de sorte que l’échelle de l’image peut être déterminée à partir de celles-ci. L’utilisation de l’élément de référence 215 est facultative. L’échelle peut également être déterminée autrement.

[0097] À partir de l’image en niveaux de gris de la figure 2, une image binaire est générée dans laquelle un état parmi deux états possibles au total est affecté à chacune des images. Une image binaire de ce type est représentée à la figure 3.

[0098] L’image binaire est composée d’une pluralité de pixels (représentée et expliquée en détails en référence à la figure 7). À partir de la valeur de chaque pixel et du nombre de pixels adjacents de même valeur, l’épaisseur d’un cheveu peut être déterminée à un emplacement spécifique. À cette fin, il peut être nécessaire de recourir à des méthodes d’analyse d’image plus poussées pour déterminer la direction longitudinale d’un cheveu et pour déterminer l’épaisseur transversalement ou perpendiculairement à la direction longitudinale du cheveu.

[0099] La figure 4 représente un histogramme 400. Cet histogramme montre la fréquence ou la présence d’une valeur spécifique d’épaisseur des cheveux. Dans l’exemple de la figure 4, le nombre de pixels est utilisé comme valeur pour l’épaisseur des cheveux. Si la résolution de la prise de vue (pixel/unité de longueur) est connue, il est possible de déduire l’épaisseur à partir du nombre de pixels.

[0100] Par exemple, la résolution d’une telle prise de vue peut être de 5 pm par pixel. L’histogramme de la figure 4 révèle une forte accumulation des valeurs pour l’épaisseur des cheveux dans le cinquième inférieur de l’échelle de valeurs entre 0 et 255 pixels et une diminution marquée de l’occurrence des valeurs à un peu plus de la moitié de l’échelle de valeurs.

[0101] La figure 5 représente un produit programme informatique 500. Le produit programme informatique 500 est conçu pour faire exécuter au processeur 102 de l’unité informatique 100 les fonctions ou les étapes de procédé décrites dans les présentes.

[0102] La figure 6 est une représentation schématique d’un procédé 600 permettant de déterminer une épaisseur de cheveux à l’aide d’une unité informatique. Le procédé comprend les étapes suivantes consistant à : lire (610) une prise de vue d’un ensemble de cheveux ; fournir (620) la prise de vue à l’unité informatique ; convertir (630) la prise de vue en image binaire ; déterminer (640) des valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire ; générer (650) un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux ; et envoyer (660) l’histogramme à un environnement utilisateur.

[0103] Le procédé 600 et ses étapes correspondent sensiblement aux fonctions décrites par rapport au dispositif 10. Nous renvoyons ici à la description du dispositif.

[0104] Le procédé peut également comporter d’autres étapes, qui sont conçues de manière analogue aux fonctions du dispositif 10.

[0105] La figure 7 est une représentation schématique d’une image 700 comprenant un cheveu 710 fortement agrandi. L’image 700 consiste en une matrice de pixels 720 comportant des pixels individuels 725. Les pixels 725 ont la même taille et sont disposés en lignes et en colonnes.

[0106] Le cheveu 710 part initialement d’en haut à gauche en direction du bas à droite, puis est tordu de sorte à être orienté à peu près verticalement vers le bas à environ la moitié de la hauteur de la matrice de pixels 720. Un axe central 712 du cheveu 710 est tracé en pointillés.

[0107] Pour déterminer l’épaisseur du cheveu 710, le nombre de pixels situés entre le bord gauche et le bord droit du cheveu 710 peut être déterminé. Par exemple, une ligne peut être placée à cette fin à différentes positions dans l’image, cette ligne coupant l’axe central 712 perpendiculairement. Il est alors possible de déterminer le nombre de pixels traversés par la ligne du bord gauche au bord droit. À la figure 7, ceci est effectué à titre d’exemple à deux positions et les lignes 714 et 716 sont tracées et les pixels traversés par ces lignes sont hachurés.

[0108] La ligne 714 coupe six pixels et s’étend en oblique par rapport aux lignes de la matrice de pixels 720. En revanche, la ligne 716 coupe cinq pixels et s’étend à peu près horizontalement, c’est-à-dire parallèlement aux lignes de la matrice de pixels 720. On peut voir sur cette illustration que l’orientation d’un seul cheveu 710 dans la matrice de pixels peut avoir une influence sur la précision de la mesure. Cela peut aussi être appelé imprécision de quantification et est dû au fait que dans une image binaire, un pixel ne peut avoir qu’un seul état. En raison de ces effets, il peut être judicieux d’utiliser pour déterminer l’épaisseur des cheveux les sections longitudinales d’un seul cheveu, qui s’étendent sensiblement verticalement ou horizontalement dans la matrice de pixels 720 ou qui ne dépassent pas une ouverture prédéfinissable d’un angle entre l’axe central 712 et une ligne ou une colonne de la matrice de pixels 720, par exemple 10° à 15°. L’épaisseur d’un cheveu doit être comprise comme la largeur perpendiculaire à l’axe central 712 ou à la direction longitudinale d’un cheveu.

Liste des signes de référence [0109] 10 Dispositif permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux [0110] 90 Boîtier [OUI] 100 Unité informatique [0112] 102 Processeur [0113] 104 Mémoire locale [0114] 106 Interface d’entrée de données graphiques [0115] 107 Interface utilis ateur [0116] 108 Interface de transmission de données [0117] 109 Connexion de données [0118] 110 Environnement utilisateur, unité d’entrée et de sortie [0119] 119 Connexion de données [0120] 120 Unité d’acquisition d’images [0121] 123 Élément de retenue [0122] 125 Surface de référence [0123] 130 Unité informatique externe [0124] 135 Liaison de transmission [0125] 140 Réseau [0126] 200 Image en niveaux de gris [0127] 205 Cheveu individuel [0128] 210 Échelle [0129] 215 Élément de référence [0130] 220 Image binaire [0131] 400 Histogramme [0132] 500 Produit programme informatique [0133] 600 Procédé [0134] 610-650 Étapes de procédé [0135] 700 Image [0136] 710 Cheveu [0137] 712 Axe central [0138] 714, 716 Diamètre [0139] 720 Matrice de pixels [0140] 725 Pixel

Claims

Dispositif (10) permettant de déterminer l’épaisseur des cheveux, le dispositif comprenant :

une unité informatique (100) ayant un processeur (102) et une mémoire locale (104), le processeur étant connecté à la mémoire locale de sorte que le processeur puisse lire et/ou écrire des données dans la mémoire locale ;

un environnement utilisateur (110), servant d’unité d’entrée et/ou d’unité de sortie pour interagir avec un utilisateur ;

l’unité informatique (100) comportant :

une interface d’entrée de données graphiques (106) destinée à recevoir des données graphiques d’un ensemble de cheveux constitué d’au moins un cheveu, l’interface d’entrée de données graphiques étant connectée au processeur ;

une interface utilisateur (107) connectée à l’environnement utilisateur (110) et au processeur ;

l’unité informatique (100) étant conçue :

pour traiter les données graphiques de l’ensemble de cheveux et pour ainsi générer un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux et envoyer l’histogramme à l’interface utilisateur.

Dispositif (10) selon la revendication 1, dans lequel l’unité informatique (100) est conçue pour recevoir une image en niveaux de gris via l’interface d’entrée de données graphiques (106) et pour convertir l’image en niveaux de gris en une image binaire avant que l’histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux ne soit généré.

Dispositif (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’unité informatique (100) est conçue pour indiquer en pixels les valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’histogramme.

Dispositif (10) selon la revendication 3, dans lequel l’unité informatique (100) est conçue pour déterminer une échelle de l’ensemble de cheveux dans une unité de longueur prédéfinissable et pour convertir les valeurs de l’épaisseur des cheveux en l’unité de longueur prédéfinissable et pour les indiquer dans l’histogramme.

Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité informatique est conçue pour émettre les données [Revendication 6] [Revendication 7] [Revendication 8] [Revendication 9] [Revendication 10] [Revendication 11] graphiques de l’ensemble de cheveux sur l’environnement utilisateur (110);

dans lequel l’environnement utilisateur (110) est conçu pour recevoir une entrée qui identifie une zone de l’ensemble de cheveux et pour transmettre cette entrée à l’unité informatique ;

dans lequel l’unité informatique est conçue pour limiter l’histogramme des valeurs de l’épaisseur de cheveux se trouvant dans l’ensemble de cheveux à la zone marquée dans l’entrée.

Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité informatique (100) est conçue pour déterminer, sur la base de l’histogramme de l’épaisseur des cheveux, des agents de traitement et/ ou des instructions d’application d’agents de traitement des cheveux et pour les envoyer à l’environnement utilisateur (110).

Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité informatique (100) et l’environnement utilisateur (110) sont disposés dans un boîtier commun (90).

Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité informatique (100) comporte une interface de transmission de données (108) ;

l’interface de transmission de données (108) étant conçue pour échanger des données avec une unité informatique externe (130) via une liaison de transmission (135).

Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre :

une unité d’acquisition d’images (120), qui est conçue pour réaliser une prise de vue d’un ensemble de cheveux ;

l’unité d’acquisition d’images (120) étant couplée à l’interface d’entrée de données graphiques (106) pour transmettre la prise de vue de l’ensemble de cheveux au processeur (102).

Dispositif (10) selon la revendication 9, comprenant en outre une surface de référence (125) ;

la surface de référence (125) étant couplée à l’unité d’acquisition d’images (120) au moyen d’un élément de retenue (123) ;

la surface de référence (125) étant conçue pour qu’un ensemble de cheveux y soit déposé.

Procédé permettant de déterminer une épaisseur de cheveux au moyen d’une unité informatique, le procédé comprenant les étapes : lire (610) une prise de vue d’un ensemble de cheveux ;

[Revendication 12] [Revendication 13] [Revendication 14] [Revendication 15] fournir (620) la prise de vue à l’unité informatique ; convertir (630) la prise de vue en image binaire ; déterminer (640) des valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire ;

générer (650) un histogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux ; envoyer (660) l’histogramme à un environnement utilisateur.

Procédé selon la revendication 11, comprenant en outre l’étape : transmettre la prise de vue à une unité informatique externe ;

les étapes de conversion de la prise de vue en image binaire et de détermination des valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire étant exécutées au moins partiellement par l’unité informatique externe et les résultats de ces étapes étant retransmis à l’unité informatique. Procédé selon la revendication 11 ou 12, comprenant en outre l’étape : déterminer un agent de traitement et/ou des instructions d’application d’agents de traitement sur la base de Phistogramme des valeurs de l’épaisseur des cheveux ; et communiquer l’agent de traitement et/ou les instructions d’application. Procédé selon l’une quelconque des revendications 11 à 13, dans lequel les valeurs de l’épaisseur des cheveux dans l’image binaire sont déterminées en pixels et/ou dans une unité de longueur prédéfinissable. Produit programme informatique (500), conçu pour faire exécuter à un processeur d’une unité informatique les étapes du procédé selon l’une des revendications 11 à 14 lorsque le produit programme informatique est exécuté sur le processeur.