FR3075840A1 - Mecanisme de positionnement de deux banches en vis-a-vis - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un mécanisme de positionnement de deux banches (1, 2) en vis-à-vis comprenant au moins une paire d'éléments réalisée par au moins : - un élément mâle (3) comprenant une interface de fixation sur une banche (1) et une interface de coopération avec un élément femelle (4), - un élément femelle (4) comprenant une interface de fixation sur une banche (2) et une interface de coopération avec un élément mâle (3), chacun des éléments étant arrangé pour être monté sur une banche respective de sorte que l'interface de coopération de l'élément mâle (3) est coulissante au travers de l'interface de coopération de l'élément femelle (4) selon un axe sensiblement vertical et que les éléments, mâle (3) et femelle (4), soient bloqués en translation selon un plan horizontal lorsque leurs interfaces de coopération interagissent.

Description

DESCRIPTION

La présente invention se rapporte au domaine du positionnement de banches et plus particulièrement au domaine des mécanismes de positionnement et d’assemblage de banches permettant de s’affranchir d’un ordre de séparation de banches par levage.

Actuellement, lors du positionnement d’une paire de banches en vis-à-vis pour le coulage d’une paroi en béton, une première banche est posée au sol puis la seconde banche est approchée en face de la première banche par un appareil de levage et l’ajustement de sa position par rapport à la première banche est effectuée à force d’homme lorsque la seconde banche est rapprochée du sol par l’appareil de levage.

Toutefois, une telle installation de banches par paire positionnées en vis-à-vis devient rapidement fastidieuse pour les équipes au sol en charge de leurs positionnements. Même soulevée par un appareil de levage, la seconde banche présente une inertie importante qui complique sa manipulation. L’accumulation du nombre de banches à mettre en place devient alors rapidement fatigante.

Par ailleurs, le maintien de deux banches positionnées en vis-à-vis impose leurs stabilisations respectives par des étais associés à des moyens de lestage propres. La mise en place de ces moyens de lestage comporte cependant comme inconvénient de nécessiter un coût humain et du temps de travail supplémentaire à la seule pose de banches étayées.

La présente invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un mécanisme qui facilite l’installation de banches en vis-à-vis selon un positionnement optimisé et qui autorise également la séparation de ces banches de sorte que leurs levages ne soient pas conditionnées par l’ordre de leur mise en place, tout en réduisant le nombre de moyens de lestage nécessaires au maintien en position d’une paire de banches. L’invention se rapporte ainsi à un mécanisme de positionnement de deux banches en vis-à-vis caractérisé en ce que le mécanisme comprend au moins une paire d’éléments, cette paire d’éléments étant réalisée par au moins : - un élément mâle comprenant une interface de fixation sur une banche et une interface de coopération avec un élément femelle, - un élément femelle comprenant une interface de fixation sur une banche et une interface de coopération avec un élément mâle, chacun des éléments, mâle et femelle, étant arrangé pour être monté sur une banche respective et positionné en vis-à-vis de son homologue, de sorte que, d’une part, l’interface de coopération de l’élément mâle est coulissante au travers de l’interface de coopération de l’élément femelle selon un axe sensiblement vertical et que, d’autre part, les éléments, mâle et femelle, soient bloqués, d’une part, en translation selon un axe sensiblement perpendiculaire aux plans des hanches et, d’autre part, en translation suivant un axe sensiblement horizontal parallèle aux plans des hanches lorsque leurs interfaces de coopération interagissent. L’invention porte également sur une banche comportant au moins un élément mâle et/ou femelle d’un mécanisme de positionnement selon l’invention. L’invention a aussi pour objet un procédé d’installation de deux hanches par la mise en œuvre d’un mécanisme de positionnement selon l’invention, caractérisé en ce que, une première banche équipée d’au moins un élément mâle et/ou femelle du mécanisme de positionnement étant positionné sur le sol, le procédé comprend : - une étape de positionnement d’une seconde banche équipée d’au moins un élément mâle et/ou femelle complémentaire à celui de la première banche avec un déplacement vertical de la seconde banche lors de son approchement du sol, cette étape étant opérée conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle ou femelle, de la seconde banche contre l’élément complémentaire de la première banche, - une étape de pose au sol de la seconde banche simultanément à une étape de positionnement en vis-à-vis des interfaces de coopération de l’élément mâle avec les interfaces de coopération de l’élément femelle. L’invention porte aussi sur un procédé de séparation de deux hanches par la mise en œuvre d’un mécanisme selon l’invention, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de levage d’une première des deux hanches conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle ou femelle, de la banche levée contre l’élément homologue de la seconde banche, le choix de la première banche levée étant indépendant de l’ordre de pose des banches lors de leur installation. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - les figures la, lb, le et ld sont des représentations schématiques d’un exemple de construction d’un élément femelle d’un mécanisme selon l’invention selon différents angles de vue, - les figures 2a, 2b et 2c sont des représentations schématiques d’un exemple de construction d’un élément mâle d’un mécanisme selon l’invention selon différents angles de vue, la figure 2a illustrant le coulissement d’une entretoise intégrée à l’élément mâle, - les figures 3a, 3b, 3c, 3d et 3e sont des représentations schématiques de différentes étapes successives d’un exemple de cinématique du fonctionnement d’un mécanisme selon l’invention lors d’un assemblage et d’une séparation des éléments mâle et femelle du mécanisme, - les figures 4a, 4b, 4c, 4d et 4e sont des représentations schématiques de différentes étapes successives d’un exemple de cinématique du fonctionnement d’un mécanisme selon l’invention lors d’un positionnement et d’une séparation de banches portant des éléments mâle et femelle du mécanisme selon l’invention, - la figure 5 est une représentation schématique d’un exemple d’agencement de plusieurs éléments du mécanisme de positionnement de l’invention sur une même banche.

La présente invention se rapporte à un mécanisme de positionnement de deux banches 1, 2 en vis-à-vis caractérisé en ce que le mécanisme comprend au moins une paire d’éléments, cette paire d’éléments étant réalisée par au moins : - un élément mâle 3 comprenant une interface de fixation 31 sur une banche 1 et une interface de coopération 32 avec un élément femelle 4, - un élément femelle 4 comprenant une interface de fixation 41 sur une banche 2 et une interface de coopération 42 avec un élément mâle 3, chacun des éléments, mâle 3 et femelle 4, étant arrangé pour être monté sur une banche respective et positionné en vis-à-vis de son homologue, de sorte que, d’une part, l’interface de coopération 32 de l’élément mâle 3 est coulissante au travers de l’interface de coopération 42 de l’élément femelle 4 selon un axe sensiblement vertical et que, d’autre part, les éléments, mâle 3 et femelle 4, soient bloqués, d’une part, en translation selon un axe sensiblement perpendiculaire aux plans des banches 1, 2 et, d’autre part, en translation suivant un axe sensiblement horizontal parallèle aux plans des banches 1, 2 lorsque leurs interfaces de coopération 32, 42 interagissent.

Aussi, l’assemblage des éléments, mâle 3 et femelle 4, du mécanisme de l’invention par leurs interfaces de coopération 31, 41 permet le positionnement optimisé des deux banches 1, 2 en vis-à-vis. Cet assemblage de deux banches 1, 2 en vis-à-vis par l’intermédiaire du mécanisme de positionnement de l’invention permet également d’obtenir le maintien en position des deux banches 1, 2 avec les seuls moyens de stabilisation de la première des banches posées au sol, c’est-à-dire les seuls étais et moyens de lestage de la première des banches 1, 2. Le mécanisme de positionnement de l’invention permet l’ancrage de la seconde des banches positionnée avec la première des deux banches 1, 2 posée au sol et maintenue en position par les moyens de stabilisation de cette première banche. Toutefois, la stabilisation de la seconde des banches 1, 2 est susceptible d’être complétée par des étais, voire également par des moyens de lestage propres à la seconde banche selon les préférences de l’utilisateur.

Cette construction particulière du mécanisme de positionnement de l’invention permet de réaliser une fixation de deux banches 1, 2 tout en autorisant une séparation de ces banches 1, 2 par le simple levage de l’une d’entre elles entraînant la translation selon un axe sensiblement vertical d’un des éléments du mécanisme de positionnement par rapport à l’autre élément.

Selon une particularité de construction qui n’est pas limitative de l’invention, les interfaces, d’une part, de fixation 31 sur une banche 1, 2 et, d’autre part, de coopération 32 avec l’élément homologue 2, 1 sont positionnées à des extrémités d’au moins un même élément, mâle 3 ou femelle 4, du mécanisme de positionnement.

Selon une particularité de construction, le mécanisme de positionnement de deux hanches est caractérisé en ce que au moins un des éléments, mâle 3 et femelle 4, comprend une entretoise 5 positionnée entre, d’une part, l’interface de fixation sur la banche et, d’autre part, l’interface de coopération. La longueur de cette entretoise 5 permet de définir l’écartement entre les deux hanches 1, 2 réunies par le mécanisme de positionnement de l’invention

Selon une spécificité de construction, l’entretoise 5 est réalisée pour être réglable en longueur. Selon un exemple de réalisation, le réglage en longueur de l’entretoise 5 est formé par plusieurs éléments montés coulissant de façon télescopique les uns par rapport aux autres.

Selon la variante de réalisation, l’entretoise 5 est positionnée au niveau de l’élément mâle 3 ou de l’élément femelle 4. Cette entretoise 5 peut également être réalisée par deux demi-entretoises portées respectivement chacun des éléments mâle 3 et femelle 4.

Selon une spécificité de ces particularités de construction, l’entretoise 5 ou la semi-entretoise du mécanisme de positionnement est positionné entre l’interface de fixation 31, 41 sur une banche 1 et l’interface de coopération 32, 42 de l’élément qui la/les porte.

Selon une autre particularité complémentaire de construction du mécanisme de positionnement de l’invention, l’interface de coopération mâle 32 comprend une portion axiale 321 qui porte à son extrémité un moyen de retenu 322 de plus grande largeur que la portion axiale 321, le moyen de retenu 322 comprenant au moins une surface de contact 323 avec l’interface de coopération femelle 42, cette surface de contact 323 étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche 2 qui porte l’élément mâle 3. Selon cette construction particulière, la partie du moyen de retenu 322 qui dépasse en largeur de la portion axiale 321 réalise une structure qui porte la surface de contact 323. Le moyen de retenu 322 est arrangé dans l’interface de coopération mâle 32 de telle sorte que la surface de contact 323 et la portion axiale 321 sont positionnées sur une face identique du moyen de retenu 322. De façon non-limitative, la surface de contact 323 et la portion axiale 321 sont juxtaposées sur une même face du moyen de retenu 322. Cette construction permet alors de réaliser un élément mâle 3 dans lequel la portion axiale 321 est sensiblement disposée selon l’axe de réunion des deux hanches, c’est-à-dire selon un axe perpendiculaire au plan des hanches 1, 2 ou selon l’axe de l’entretoise 5. En étant disposée sur le même côté du moyen de retenu 322 que la portion axiale, la surface de contact 323 est alors une surface orientée en direction de la surface coffrante de la banche 1 qui porte l’élément mâle 3.

En coopérant avec l’élément femelle 4, le moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3 est inséré verticalement dans l’élément femelle 4 de façon à y être bloqué en translation dans un plan horizontal. Aussi, c’est au niveau du point formé par cette surface de contact 323 du moyen de retenu 322 que l’élément mâle 3 interagit avec l’élément femelle 4 pour est bloqué contre un écartement selon une translation horizontale selon un axe perpendiculaire au plan de la surface coffrante de la banche 1.

Par sa structure comportant une partie du moyen de retenu 322 qui dépasse en largeur de la portion axiale 321, l’interface de coopération mâle 32 réalise ainsi, dans un plan sensiblement horizontal, une structure fonctionnant comme une pièce d’accrochage latéral à la portion axiale 321 ou à l’axe de l’entretoise 5.

Selon une spécificité de construction de cette particularité, le mécanisme de positionnement de deux banches 1, 2 selon l’invention est caractérisé en ce que, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération 32 mâle 321 présente la forme d’une potence de sorte qu’une première barre de la potence correspond à la portion axiale 321 et la seconde barre de la potence correspond à au moins un moyen de retenu 322 portant une surface de contact 323. Cette construction particulière permet d’illustrer la pièce d’accrochage latérale de la portion axiale 321.

Selon une variante complémentaire de cette spécificité, l’interface de coopération 32 mâle 321 présente la forme d’une double-potence, par exemple symétrique, de sorte que, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération 32 présente une forme correspondant sensiblement à celle d’un « T ». Une telle construction permet alors d’obtenir un moyen de retenu 322 qui positionne des surfaces de contact 323 de chaque côté d’une même portion axiale 321.

Selon une autre spécificité de construction compatible avec la spécificité précédente, l’interface de coopération 32 mâle 3 comprend une portion axiale 321 qui porte à son extrémité un moyen de retenu 322 formé par une structure sensiblement plan disposée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche 1 qui porte l’élément mâle 3. Selon cette construction, le moyen de retenu 322 est une structure plane, par exemple une plaque, qui est positionnée et/ou fixée à l’extrémité de la portion axiale 321 de l’interface de coopération 32. La portion axiale 321 est alors disposée perpendiculairement au plan de la structure plane 322 de sorte que, lorsque la structure plane 322 est bloquée dans l’élément femelle 4, la translation de l’élément mâle 3 selon l’axe de la portion axiale 321 se trouve empêchée. L’écartement de l’élément mâle 3 par rapport à l’élément femelle 4 est alors impossible dans un plan horizontal, c’est-à-dire notamment selon un axe perpendiculaire au plan des surfaces coffrantes des banches 1, 2.

Selon une autre particularité complémentaire de construction, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération 42 femelle 4 présente la forme d’au moins un crochet qui comprend une première extrémité 421 fixée à la banche 2 et une seconde extrémité 422 libre qui porte une surface de contact 423 avec l’interface de coopération 32 mâle 3, cette surface de contact 423 étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4.

Il convient de noter que la fixation de l’extrémité 421 de l’interface de coopération 42 femelle 4 à la banche 2 est susceptible d’être réalisée selon différentes variantes de construction.

Selon une première de ces variantes, la fixation est réalisée directement à la banche 2 de sorte que l’extrémité 421 de l’interface de coopération 42 se confond avec l’interface de fixation 41 de la pièce femelle 4.

Selon une seconde de ces variantes, la fixation est réalisée indirectement à la banche 2, c’est-à-dire par l’intermédiaire de l’interface de fixation 41 de la pièce femelle 4. L’interface de fixation 41 et l’extrémité 421 de l’interface de coopération 42 sont des parties structurellement différentes ou espacées entre elles.

Selon une troisième de ces variantes, la fixation est réalisée indirectement à la banche 2, c’est-à-dire par l’intermédiaire de l’interface de fixation 41 et d’une entretoise 5 ou d’une semi-entretoise. L’interface de coopération 42 femelle 4 présente la forme d’un crochet de sorte que, dans un plan horizontal, cette forme particulière réalise une concavité qui forme un logement 425 apte à recevoir une partie de l’interface de coopération 32 de l’élément mâle 3. Selon un arrangement préféré lors de la coopération de l’élément mâle 3 avec l’élément femelle 4, le logement réalisé par la concavité de la forme en crochet de l’interface de coopération 42 femelle 4 interagit avec la partie du moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3 qui dépasse en largeur de la portion axiale 321.

De même, l’extrémité 422 de l’interface de coopération 42 porte une surface de contact 423 orientée en direction de la surface coffrante de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4. Lorsque l’interface de coopération 42 femelle 4 coopère avec l’interface de coopération 32 mâle 3, cette orientation particulière de la surface de contact 423 de l’élément femelle 4 permet d’être positionnée en vis-à-vis avec la surface de contact 323 de l’élément mâle 3. La surface de contact 323 portée par le moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3 est alors positionnée dans la concavité du crochet de l’interface de coopération 42 pour être en vis-à-vis de la surface de contact 423 de l’élément femelle 4.

Ainsi, selon une particularité complémentaire de construction, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération 42 femelle 4 présente une forme comprenant : - un logement 425 apte à recevoir au moins une portion du moyen de retenu 322 d’une interface de coopération 32 mâle 3, - au moins un moyen de retenu formé par une lèvre 424 positionnée au niveau d’un bord de la structure formant le logement 425, la lèvre 424 portant au moins une surface de contact 423 avec la surface de contact 323 mâle 3, la surface de contact 423 étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4.

Il convient de noter que, dans un plan horizontal, la lèvre 424 qui porte la surface de contact 423 est préférentiellement positionnée au niveau ou à proximité de l’extrémité 422 de l’interface de coopération 42. De façon alternative ou complémentaire, cette lèvre 424 participe à la réalisation d’une partie de la concavité formée pour la réalisation d’un logement 425 au niveau de l’interface de coopération 42 femelle 4. De façon préférentielle, la lèvre 424 participe à la concavité au niveau d’une extrémité du logement 425 de l’interface de coopération 42 femelle 4.

Selon une particularité de construction de l’interface de coopération 42 de l’élément femelle 4, l’interface de coopération 42 présente une construction réalisant une structure double, par exemple sensiblement symétrique, de sorte que, dans un plan horizontal, l’interface de coopération 42 présente la forme d’un double crochet où les crochets se font face. Cet arrangement positionne ainsi en vis-à-vis les concavités des crochets respectifs de cette structure en double crochet. Les crochets de cette structure double sont positionnés, l’un par rapport à l’autre, de façon à présenter un espacement 426 entre les crochets au niveau des extrémités 422 les plus éloignées de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4. L’interface de coopération 42 femelle 4 présente ainsi, dans un plan horizontal, la forme d’un logement 425 réalisée par la double concavité des crochets positionnés en vis-à-vis et réunis par une jonction au niveau de leur extrémité 421 la plus proche de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4 tout en laissant une ouverture formée par l’espacement 426 entre les crochets au niveau des extrémités 422 les plus éloignées de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4.

Il convient de noter que la largeur de l’espacement 426 entre les crochets est adaptée pour être, d’une part, supérieure à la largeur de la portion axiale 321 et/ou de l’entretoise 5 de l’élément mâle 3 et, d’autre part, inférieure à la largeur du moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3. De même, la largeur intérieure entre les concavités des crochets positionnés en vis-à-vis es supérieure à la largeur du moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3. Ces dimensions permettent la construction d’un arrangement qui autorise le positionnement de la partie de l’interface de coopération 32 mâle réalisée par le moyen de retenu 322 dans l’interface de coopération 42 femelle 4 de sorte que ce moyen de retenu 322 mâle soit bloqué en translation dans un plan horizontal par les différentes parois du logement 425 réalisé par les concavités des formes de crochet de l’interface de coopération 42 femelle 4. De plus, l’espacement 426 entre les crochets permet une ouverture pour le passage des éléments qui réalisent la jonction entre le moyen de retenu 322 mâle et la banche 1 qui porte l’élément mâle 3. Ces éléments qui participent à cette jonction, notamment la portion axiale 321 et/ou de l’entretoise 5 de l’élément mâle 3, sont ainsi également bloqués en translation dans le plan horizontal avec le moyen de retenu 322 mâle.

Selon une autre particularité de construction complémentaire ou alternative de l’interface de coopération 42 femelle 4, cette interface de coopération 42 est réalisée sous la forme d’une structure comprenant une rainure 426 orientée de façon sensiblement verticale et comprenant un moyen de retenu formé par une lèvre 424 et positionné le long d’au moins une portion du bord de la rainure 426. Selon une construction préférentielle, cet arrangement particulier de l’interface de coopération 42 femelle 4 correspond, selon un développement sensiblement tridimensionnel, à une interface de coopération 42 femelle 4 qui présente, dans un plan horizontal, la forme d’un logement 425 réalisée par la double concavité des crochets positionnés en vis-à-vis et réunis par une jonction au niveau de leur extrémité 421 la plus proche de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4 et qui comprend une ouverture formée par un espacement 426 entre les crochets au niveau des extrémités 422 les plus éloignées de la banche 2 qui porte l’élément femelle 4.

Selon des caractéristiques complémentaires, les extrémités, supérieure et inférieure, de l’interface de coopération 42 femelle 4 comprend des ouvertures 427, 428 de dimension adaptées pour recevoir le moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3. Ces ouvertures 427, 428 au niveau de chaque extrémités de l’interface de coopération 42 femelle 4 permet une insertion de l’interface de coopération 32 mâle 3 dans l’interface de coopération 42 femelle 4 qui est susceptible d’être opérée par le dessus ou par le dessous de l’interface de coopération 42 femelle 4.

Selon des caractéristiques supplémentaires, la largeur de la rainure 426 est adaptée pour être supérieure à la largeur de la portion axiale 321 de l’élément mâle 3 et inférieure à la largeur du moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3. Ces dimensions permettent la construction d’un arrangement qui bloque toute translation dans un plan horizontal de la partie de l’interface de coopération 32 mâle réalisée par le moyen de retenu 322 dans l’interface de coopération 42 femelle 4, tout en autorisant une translation verticale de l’interface de coopération 32 mâle 3, de sorte que la portion axiale 321 et/ou l’entretoise 5 de l’élément mâle 3 puissent coulisser verticalement avec l’interface de coopération 32 mâle 3 au travers de la rainure 426 verticale.

Selon une autre particularité de construction complémentaire, l’interface de coopération 42 de l’élément femelle 4 comprend au moins un arrangement de guidage 429 de forme sensiblement conique au niveau de sa portion supérieure et/ou de sa portion inférieure. Cet arrangement est préférentiellement réalisé au niveau des ouvertures supérieure 427 et/ou inférieure 428 de façon à présenter une forme conique dont la pointe est orientée en direction de l’interface de coopération 42 femelle 4. Cette construction participe à la réalisation d’ouvertures, supérieure 427 et/ou inférieure 428, évasées qui facilitent une insertion de l’interface de coopération 32 mâle 3 dans l’interface de coopération 42 femelle 4, que cette insertion soit opérée par le dessus ou par le dessous de l’interface de coopération 42 femelle 4.

Selon une autre particularité de construction complémentaire, le moyen de retenu 322 de l’interface de coopération 32 mâle 3 comprend, au niveau de sa portion supérieure et/ou de sa portion inférieure, au moins une pente 3221 de façon à réaliser au moins un arrangement de forme sensiblement triangulaire. Cette forme triangulaire comprend alors une extrémité en pointe orientée vers l’extrémité supérieure et/ou inférieure du moyen de retenu 322. Une telle forme permet de faciliter l’insertion du moyen de retenu 322 de l’interface de coopération 32 mâle 3 au niveau d’une des ouvertures, supérieure 427 et/ou inférieure 428, de l’interface de coopération 42 femelle 4. L’invention porte également sur une banche 1, 2 comportant au moins un élément mâle 3 et/ou femelle 4 d’un mécanisme de positionnement selon l’invention.

Il convient de noter que les éléments, mâle 3 et femelle 4, du mécanisme de positionnement de l’invention sont montés et fixés sur une banche 1, 2 de sorte qu’ils puissent coopérer avec des éléments, mâle 3 et femelle 4, complémentaire d’une banche 2, 1 positionnée en vis-à-vis. Ce montage et cette fixation sur la banche est réalisé de telle sorte que lorsque les banches 2, 1 sont positionnées en vis-à-vis, le moyen de retenu 322 de l’élément mâle 3 fixé sur une première banche 1 soit positionné de niveau avec l’interface de coopération 42 de l’élément femelle 4 fixé sur une seconde banche 2. De façon préférentielle et complémentaire, une surface de contact 323 de l’élément mâle 3 fixé sur une première banche 1 est positionné en vis-à-vis ou en contact avec une surface de contact 423 de l’élément femelle 4 fixé sur une seconde banche 2.

Selon une particularité de construction, la banche 1, 2 comprend un seul élément mâle 3 ou femelle 4 positionné de façon à être apte à coopérer avec un élément complémentaire 3, 4 porté par une seconde banche 2, 1.

Selon une construction préférée, la banche 1, 2 comprend une paire d’éléments, mâle 3 et femelle 4, positionnés sur la banche 1, 2 de façon à être apte à coopérer avec une paire d’éléments, mâle 3 et femelle 4, positionnés de façon similaire sur une seconde banche 2, 1. Selon cette construction, l’élément mâle 3 de la première banche 1 coopère avec l’élément femelle 4 de la seconde banche 2 tandis que l’élément femelle 4 de la première banche 1 coopère avec l’élément mâle 3 de la seconde banche 2. Un tel arrangement présente comme avantage de ne pas rendre les banches associées à un unique élément mâle 3 ou femelle 4 et donc de ne pouvoir être assemblée qu’avec une banche associé à un élément mâle 3 ou femelle 4 complémentaire. Au contraire, cet arrangement permet de rendre toute les banches susceptibles d’être assemblées en vis-à-vis.

Il convient de noter que les éléments, mâle 3 et femelle 4, du mécanisme de positionnement de l’invention peuvent être montés sur toute partie de la banche 1, 2 positionnée en périphérie de la surface de coffrage. De façon préférée, ces éléments, mâle 3 et femelle 4, sont montés sur la face supérieure de la banche 1, 2. Cette position permet un assemblage des éléments, mâle 3 et femelle 4, du mécanisme de l’invention qui ne limite pas la pose de banches supplémentaires latéralement. Toutefois, ces éléments, mâle 3 et femelle 4, sont susceptibles d’être montés alternativement au niveau des faces latérales d’une banche 1, 2. L’invention porte également sur un procédé d’installation de deux banches 1, 2 par la mise en œuvre d’un mécanisme de positionnement selon l’invention, caractérisé en ce que, une première banche 1 équipée d’au moins un élément mâle 3 et/ou femelle 4 du mécanisme de positionnement étant positionnée sur le sol, le procédé comprend : - une étape de positionnement d’une seconde banche 2 équipée d’au moins un élément mâle 3 et/ou femelle 4 complémentaire à celui de la première banche 1 avec un déplacement vertical de la seconde banche 2 lors de son approchement du sol, cette étape étant opérée conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle 3 ou femelle 4, de la seconde banche contre l’élément complémentaire de la première banche 1, - une étape de pose au sol de la seconde banche 2 simultanément à une étape de positionnement en vis-à-vis des interfaces de coopération de l’élément mâle 3 avec les interfaces de coopération de l’élément femelle 4.

Selon une particularité de construction, préalablement au positionnement de la seconde banche 2, la première banche 1 positionnée sur le sol est maintenue en position par différents moyens de stabilisation tels que des étais et/ou des moyens de lestage. Lors du positionnement de la seconde banche 2, celle-ci s’assemble avec la première banche 1 par l’intermédiaire du mécanisme de positionnement de l’invention de sorte que, par cet assemblage, la seconde banche 2 est maintenue en position par la première banche 1 associée à ses différents moyens de stabilisation. Selon les préférences des utilisateurs, la stabilisation de la seconde banche 2 est également susceptible d’être complétée par des étais, voire également par des moyens de lestage qui lui sont propres. L’invention porte aussi sur un procédé de séparation de deux hanches 1, 2 par la mise en œuvre d’un mécanisme selon l’invention, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de levage d’une première des deux hanches 1, 2 conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle 3 ou femelle 4, de la banche levée 1, 2 contre l’élément homologue de la seconde banche, le choix de la première banche levée étant indépendant de l’ordre de pose des hanches 1, 2 lors de leur installation. Lors de la séparation des hanches 1, 2 au cours du décoffrage de la paroi de béton nouvellement coulée, les moyens de lestage des hanches 1,2 ont été retirés, seuls les étais sont encore fixés aux hanches respectives, de sorte que l’opération de levage d’une première des deux hanches 1, 2 ne se trouve pas entravée par ces moyens de lestage. La seconde des deux hanches 1, 2 qui reste posée au sol reste alors stabilisé, d’une part, par ses étais et, d’autre part, par la paroi de béton nouvellement coulée.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Mécanisme de positionnement de deux banches (1, 2) en vis-à-vis caractérisé en ce que le mécanisme comprend au moins une paire d’éléments, cette paire d’éléments étant réalisée par au moins : - un élément mâle (3) comprenant une interface de fixation (31) sur une banche (1) et une interface de coopération (32) avec un élément femelle (4), - un élément femelle (4) comprenant une interface de fixation (41) sur une banche (2) et une interface de coopération (42) avec un élément mâle (3), chacun des éléments, mâle (3) et femelle (4), étant arrangé pour être monté sur une banche respective et positionné en vis-à-vis de son homologue, de sorte que, d’une part, l’interface de coopération (32) de l’élément mâle (3) est coulissante au travers de l’interface de coopération (42) de l’élément femelle (4) selon un axe sensiblement vertical et que, d’autre part, les éléments, mâle (3) et femelle (4), soient bloqués, d’une part, en translation selon un axe sensiblement perpendiculaire aux plans des banches (1, 2) et, d’autre part, en translation suivant un axe sensiblement horizontal parallèle aux plans des banches (1,2) lorsque leurs interfaces de coopération (32), (42) interagissent.
2. 2. Mécanisme de positionnement de deux banches (1,2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins un des éléments, mâle (3) et femelle (4), comprend une entretoise (5) positionnée entre, d’une part, l’interface de fixation sur la banche et, d’autre part, l’interface de coopération.
3. 3. Mécanisme de positionnement de deux banches (1, 2) selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’interface de coopération mâle (32) comprend une portion axiale (321) qui porte à son extrémité un moyen de retenu (322) de plus grande largeur que la portion axiale (321), le moyen de retenu (322) comprenant au moins une surface de contact (323) avec l’interface de coopération femelle (42), cette surface de contact (323) étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche (2) qui porte l’élément mâle (3).
4. 4. Mécanisme de positionnement de deux banches (1,2) selon la revendication 3, caractérisé en ce que, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération (32) mâle (321) présente la forme d’une potence de sorte qu’une première barre de la potence correspond à la portion axiale (321) et la seconde barre de la potence correspond à au moins un moyen de retenu (322) portant une surface de contact (323).
5. 5. Mécanisme de positionnement de deux hanches (1, 2) selon une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que l’interface de coopération (32) mâle (3) comprend une portion axiale (321) qui porte à son extrémité un moyen de retenu (322) formé par une structure sensiblement plan disposée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche (1) qui porte l’élément mâle (3).
6. 6. Mécanisme de positionnement de deux hanches (1, 2) selon une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le moyen de retenu (322) de l’interface de coopération (32) mâle (3) comprend, au niveau de sa portion supérieure et/ou de sa portion inférieure, au moins une pente (3221) de façon à réaliser au moins un arrangement de forme sensiblement triangulaire.
7. 7. Mécanisme de positionnement de deux hanches (1, 2) selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération (42) femelle (4) présente la forme d’au moins un crochet qui comprend une première extrémité (421) fixée à la banche (2) et une seconde extrémité (422) libre qui porte une surface de contact (423) avec l’interface de coopération (32) mâle (3), cette surface de contact (423) étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche (2) qui porte l’élément femelle (4).
8. 8. Mécanisme de positionnement de deux hanches (1,2) selon au moins la revendication 3, caractérisé en ce que, dans un plan sensiblement horizontal, l’interface de coopération (42) femelle (4) présente une forme comprenant : - un logement (425) apte à recevoir au moins une portion du moyen de retenu (322) d’une interface de coopération (32) mâle (3), - au moins un moyen de retenu formé par une lèvre (424) positionnée au niveau d’un bord de la structure formant le logement (425), la lèvre (424) portant au moins une surface de contact (423) avec la surface de contact (323) mâle (3), la surface de contact (423) étant positionnée dans un plan sensiblement parallèle à la surface coffrante de la banche (2) qui porte l’élément femelle (4).
9. 9. Mécanisme de positionnement de deux banches (1, 2) selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’interface de coopération (42) femelle (4), cette interface de coopération (42) est réalisée sous la forme d’une structure comprenant une rainure (426) orientée de façon sensiblement verticale et comprenant un moyen de retenu formé par une lèvre (424) et positionné le long d’au moins une portion du bord de la rainure (426).
10. 10. Mécanisme de positionnement de deux banches (1,2) selon une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l’interface de coopération (42) de l’élément femelle (4) comprend au moins un arrangement de guidage (429) de forme sensiblement conique au niveau de sa portion supérieure et/ou de sa portion inférieure.
11. 11. Banche comportant au moins un élément mâle et/ou femelle d’un mécanisme de positionnement selon une des revendications 1 à 10.
12. 12. Procédé d’installation de deux banches (1, 2) par la mise en œuvre d’un mécanisme de positionnement selon une des revendications 3 à 10, caractérisé en ce que, une première banche (1) équipée d’au moins un élément mâle (3) et/ou femelle (4) du mécanisme de positionnement étant positionnée sur le sol, le procédé comprend : - une étape de positionnement d’une seconde banche (2) équipée d’au moins un élément mâle (3) et/ou femelle (4) complémentaire à celui de la première banche (1) avec un déplacement vertical de la seconde banche (2) lors de son approchement du sol, cette étape étant opérée conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle (3) ou femelle (4), de la seconde banche contre l’élément complémentaire de la première banche (D, - une étape de pose au sol de la seconde banche (2) simultanément à une étape de positionnement en vis-à-vis des interfaces de coopération de l’élément mâle (3) avec les interfaces de coopération de l’élément femelle (4).
13. 13. Procédé de séparation de deux banches (1,2) par la mise en œuvre d’un mécanisme selon une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de levage d’une première des deux banches (1, 2) conjointement à une étape de translation verticale de l’élément, mâle (3) ou femelle (4), de la banche levée (1, 2) contre l’élément homologue de la seconde banche, le choix de la première banche levée étant indépendant de l’ordre de pose des banches (1, 2) lors de leur installation.