FR3074767A1 - Siege a support lombaire et vehicule comportant un tel siege - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un siège (4) comportant un dossier (16) et une assise (14), le dossier (16) comportant au moins un module inférieur articulé en partie supérieure à rotation relativement à un module supérieur fixe, autour d'un axe de pivotement sensiblement parallèle à l'assise (14) et perpendiculaire à une direction de déplacement de l'assise (14), et comportant des moyens de liaison reliant une partie inférieure du module inférieur à l'assise (14) et configurés de manière à ce que le déplacement de l'assise (14) en translation entre une première position dans laquelle le bord avant (44) de l'assise (14) est rapproché du dossier (16) et une seconde position dans laquelle le bord avant (44) est éloigné du dossier (16), ou inversement, entraîne un déplacement de la partie inférieure du module inférieur dans le même sens que le déplacement de l'assise (14).

Description

SIEGE A SUPPORT LOMBAIRE ET VEHICULE COMPORTANT UN TEL SIEGE

DOMAINE [001] La présente invention concerne un siège, et plus précisément un siège inclinable pour véhicule de transport tel qu’un véhicule ferroviaire.

[002] Classiquement les sièges de véhicules ferroviaires comprennent une assise sensiblement horizontale et un dossier sensiblement vertical, s’étendant depuis une partie arrière de l’assise.

[003] Les sièges peuvent comporter une, deux ou trois places pour accueillir les voyageurs.

[004] Lors de longs trajets, les occupants des sièges cherchent à adopter la meilleure position possible, notamment dans le but de ne pas ressentir de douleurs au dos postérieurement au voyage.

[005] Pour répondre à ce besoin, il est connu que les sièges soient pourvus de dispositifs lombaires notamment.

[006] Le document EP 1 676 745 propose un siège dont le dossier est pourvu d’un dispositif de support lombaires qui est actionnable par l’occupant du siège afin de déformer partiellement et localement le dossier du siège de sorte à créer une bosse au niveau des lombaires de l’occupant.

[007] Ainsi, lorsque l’occupant appuie son dos contre le dossier, il adopte une position favorisant le repos de son dos, ce qui évite notamment les maux de dos durant ou postérieurs au voyage.

[008] Pour que l’occupant puisse adopter une position encore plus confortable, certains sièges présentent une assise réglable en profondeur, c’est-à-dire dont le bord avant peut être écarté ou rapproché du dossier. Autrement dit, le siège peut adopter une position dite assise dans laquelle le bord avant de l’assise est rapproché du dossier, et une position dite de repos dans laquelle le bord avant de l’assise est écarté du dossier.

[009] Si la position de repos paraît confortable pour l’occupant elle peut présenter certains inconvénients pour la posture, notamment parce que le dos de l’occupant, et plus précisément ses lombaires ne sont pas en appui contre le dossier.

[010] Une solution pour remédier à ce problème est de pourvoir le siège dont l’assise est mobile d’un dispositif de support lombaire de l’art antérieur, tel que précédemment décrit.

[011] Toutefois, un tel siège n’est pas totalement convaincant pour les occupants.

[012] En effet, pour adopter la meilleure position possible, les occupants passant de la position assise à la position de repos devraient se relever et se repositionner dans le siège de sorte que leurs lombaires soient positionnées contre la bosse du dossier créée par le dispositif de support lombaire. En réalité, les occupants ne se repositionnent pas ou presque pas une fois installés. Ce fait est d’autant plus vérifiable lorsque le réglage de l’assise est réalisé automatiquement, en appuyant sur un bouton par exemple.

[013] De plus, la bosse créée sur le dossier par le dispositif de support lombaire conserve sa position malgré le déplacement de l’assise. Ainsi, il est difficile pour l’occupant de trouver une position qui lui permette à la fois que ses lombaires soient soutenus et que son confort soit optimal.

[014] L’invention a notamment pour but d’apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème.

RESUME DE L’INVENTION [015] L’ invention concerne tout d’abord un siège comportant un dossier et une assise, le dossier comportant au moins un module inférieur articulé en partie supérieure à rotation relativement à un module supérieur fixe, autour d’un axe de pivotement sensiblement parallèle à l’assise et perpendiculaire à une direction de déplacement de l’assise, et comportant des moyens de liaison reliant une partie inférieure du module inférieur à l’assise et configurés de manière à ce que le déplacement de l’assise déplaçable en translation entre une première position dans laquelle le bord avant de l’assise est rapproché du module supérieur du dossier et une seconde position dans laquelle le bord avant est éloigné du module supérieur du dossier, ou inversement, entraîne un déplacement de la partie inférieure du module inférieur dans le même sens que le déplacement de l’assise.

[016] La mobilité du module inférieur du dossier par rapport au module supérieur et suivant le déplacement de l’assise permet qu’indépendamment de la position de l’assise, les lombaires de l’occupant soient toujours supportées. Les maux de dos postérieurs au voyage sont ainsi évités ou, à tout le moins, limités.

[017] Par ailleurs, les moyens de liaison entre le module inférieur du dossier et l’assise assurent que, dès le début du déplacement de l’assise, le module inférieur du dossier se déplace pour suivre le dos de l’occupant et assurer le soutien lombaire.

[018] Les moyens de liaison peuvent comprendre une première surface portée par la partie inférieure du module inférieur et une seconde surface portée par l’assise, la première surface étant en contact permanent avec la seconde surface.

[019] De tels moyens de liaison diminuent le risque de mauvais guidage du module inférieur du dossier, et assurent un support lombaire permanent au cours du déplacement de l’assise.

[020] En outre, de tels moyens de liaison assurent une meilleure répartition du poids du dos de l’occupant sur le dossier et l’assise, ce qui minimise l’usure et augmente la durée de vie du siège.

[021] Par ailleurs, les moyens de liaison peuvent former une came et un suiveur de came.

[022] La première surface et la seconde surface sont complémentaires l’une de l’autre. Plus spécifiquement, la première surface peut être concave ou convexe et la seconde surface peut être convexe ou concave, respectivement.

[023] Dans une réalisation particulière, la première surface est concave et la seconde surface est convexe.

[024] La coopération entre une surface concave et une surface convexe permet un guidage précis du module inférieur du dossier, tout en assurant un bon transfert du poids du dos de l’occupant sur l’assise.

[025] Dans une réalisation particulière de l’invention, les moyens de liaison comprennent au moins un premier doigt porté par l’assise ou le module inférieur et engagé en translation dans une rainure du module inférieur ou de l’assise, respectivement, la rainure étant de préférence sensiblement perpendiculaire à la direction de translation de l’assise.

[026] Egalement, le siège peut comprendre un châssis comportant au moins une gorge dans laquelle un second doigt de l’assise est apte à se déplacer en translation.

[027] Le module inférieur peut être apte à pivoter autour de son axe de pivotement d’un angle a, tel que 0°<a<45°.

[028] L’assise est montée à coulissement sur une poutre montée sensiblement perpendiculairement à un montant vertical sur lequel le module supérieur est fixé.

[029] L’assise est ainsi complètement indépendante du dossier, ce qui favorise la rapidité et la simplicité des opérations de maintenance notamment.

[030] L’assise peut être montée à coulissement sur la poutre par une liaison glissière.

[031] La liaison glissière peut être pilotée par un actionneur ou être commandée manuellement par exemple.

[032] La liaison glissière peut être pourvue de moyens de réglage pour définir des positions intermédiaires entre la première position et la seconde position de l’assise.

[033] L’invention concerne également un véhicule ferroviaire comprenant un siège tel que précédemment décrit.

[034] L’ invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention, apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES la figure 1 est une vue de détail d’un véhicule ferroviaire comprenant un siège selon l’invention ;

la figure 2 est une vue en coupe, de côté, du siège dans une première configuration ;

la figure 3 est une vue en coupe, de côté, du siège dans une seconde position ;

la figure 4 est une vue de côté du siège, comprenant un médaillon de détail à échelle agrandie montrant un premier moyen d’articulation du dossier ;

la figure 5 est une vue de côté du siège, comprenant un médaillon de détail à échelle agrandie montrant un second moyen d’articulation du dossier ;

la figure 6 est une vue schématique en perspective d’un ensemble de deux sièges pour véhicule ferroviaire selon une autre réalisation de l’invention ;

les figures 7, 8 et 9 sont des vues schématiques en perspective depuis l’arrière d’un siège de la figure 6.

DESCRIPTION DETAILLEE [035] On a représenté, sur la figure 1, un détail d’un véhicule ferroviaire 2 comprenant un siège 4.

[036] Dans la suite de la description, les directions verticale, axiale et transverse s’entendent selon la disposition générale du siège 4 et telles que :

- la direction axiale correspond à une direction s’étendant entre l’arrière du siège et l’avant du siège 4 ;

- la direction transverse correspond à une direction s’étendant entre le côté droit et le côté gauche du siège 4, et

- la direction verticale correspond à une direction s’étendant entre l’assise et le sommet du dossier du siège 4, les directions verticale, axiale et transverse étant perpendiculaires deux à deux et formant, ensemble, un trièdre direct.

[037] Le véhicule 2 comprend un plancher 6 sensiblement transversal, deux parois latérales 8 sensiblement verticales, en vis-à-vis l’une de l’autre (une seule paroi latérale 8 étant illustrée sur la figure 1) et deux parois d’extrémité 10 sensiblement verticales et perpendiculaires aux parois latérales 8 (une seule paroi d’extrémité 10 étant illustrée sur la figure 1). Le plancher 6, les deux parois latérales 8 et les parois d’extrémité 10 forment un espace dans lequel sont montés les sièges 4 (un seul siège 4 étant illustré sur la figure 1) accueillant les passagers du véhicule 2.

[038] Les figures 2 à 5 représentent, de manière isolée, un siège 4 du véhicule 1.

[039] Le siège 4 comprend une armature 12 sur laquelle sont montés une assise 14 et un dossier 16.

[040] Plus particulièrement, l’armature 12 comporte une paire de montants 18 sensiblement verticaux s’étendant axialement, reliés l’un à l’autre par une poutre centrale 20, et par une paroi de fond 22. La poutre centrale fait partie intégrante d’un châssis porté par le plancher 6 du véhicule.

[041] La poutre centrale 20 qui s’étend transversalement et sensiblement axialement est située dans une partie inférieure de l’armature et présente une surface inférieure 24 tournée vers le plancher 6 du véhicule 2 et une surface supérieure 26 opposée tournée vers une extrémité supérieure des montants 18.

[042] La paroi de fond 22 s’étend transversalement et sensiblement verticalement depuis la poutre 20 jusqu’à l’extrémité supérieure des montants 18.

[043] En outre, les montants 18 de l’armature 12 peuvent chacun comprendre un rebord 28 formant un accoudoir, qui s’étend sensiblement verticalement, entre la poutre 20 et l’extrémité supérieure des montants 18.

[044] Les montants 18, la poutre centrale 20 et la paroi de fond 22 définissent un logement dans lequel sont situés, au moins en partie, l’assise 14 et le dossier 16.

[045] Le dossier 16 comporte au moins un module inférieur 30 mobile et un module supérieur 32 fixe par rapport à l’armature 12. Chacun des modules 30, 32 s’étend transversalement entre les montants 18 de l’armature 12 et présente une surface avant 34 destinée à recevoir le dos d’un passager.

[046] Le module supérieur 32 est divisé en deux sous-modules fixes par rapport à l’armature 12, un premier sous-module 32a étant positionné à l’extrémité supérieure des montants 18 et un second sous-module 32b étant positionné entre le premier sous-module 32a et le module inférieur 30 du dossier 16.

[047] Le premier sous-module 32a peut comprendre un coussin 36 formant un appui-tête.

[048] Le module inférieur 30 peut comprendre une surface inférieure 38 de forme cylindrique concave, de section ronde, et dont l’axe du cylindre s’étend transversalement. La forme peut être autre que concave, pourvu qu’elle corresponde à la contre-forme du module 42.

[049] Le module inférieur 30 est en outre mobile en rotation par rapport au module supérieur 32 autour d’un axe de pivotement sensiblement axial, c’est-à-dire sensiblement parallèle à un déplacement de l’assise 14 comme il sera expliqué ci-après.

[050] L’articulation 40 entre le module supérieur 32, plus précisément entre le sous-module 32b, et le module inférieur 30 est réalisée en partie supérieure du module inférieur 30 comme illustré aux figures 4 et 5.

[051] Selon un premier mode de réalisation illustré à la figure 4, l’articulation 40 peut être réalisée par une bande 40a de matière souple, par exemple une bande de tissus ou de cuir, qui relie la partie supérieure du module inférieur 30 et la partie inférieure du module supérieur 32. Plus précisément, la bande 40a de matière est appliquée sur la surface avant 34 du module inférieur 30 et du module supérieur 32.

[052] Selon un second mode de réalisation illustré à la figure 5, l’articulation 40 est réalisée par une charnière 40b située entre la partie inférieure du module supérieur 32 et la partie supérieure du module inférieure 30. Une première partie de la charnière 40b est solidaire du module inférieur 30 et une seconde partie de la charnière 40b est solidaire du module supérieur 32. [053] Selon un autre mode de réalisation, il peut ne pas y avoir de liaison entre le module 32 et le module 30, si ce dernier est lié au module 42 et reste en contact avec le module 32, par exemple par un axe de rotation transverse positionné sensiblement dans la partie haute du module 30.

[054] Le module inférieur 30 peut ainsi pivoter d’un angle a, tel que 0°<a<45°, par rapport au module supérieur 32, plus précisément par rapport au sous-module 32b.

[055] L’assise 14 comporte un bord arrière 42 depuis lequel s’étend le dossier 16, un bord avant 44 opposé, une surface supérieure 46 sur laquelle l’occupant s’assoit, et une surface inférieure 48 sensiblement plane qui vient en regard de la surface supérieure 26 de la poutre 20. La surface peut être autre que plane, pourvu qu’elle corresponde à la contre-forme de la surface 26.

[056] La surface supérieure 46 de l’assise présente une première portion 46a de surface et une seconde portion 46b de surface.

[057] La première portion 46a de surface, située dans une partie arrière de l’assise 14, peut présenter une forme circulaire convexe, de rayon constant, et dont l’axe du cylindre s’étend transversalement.

[058] Avantageusement, le rayon de la première portion 46a de surface est identique au rayon de la section de la surface inférieure 38 du module inférieur 30. En variante, le rayon de la section de la première portion 46a de surface pourrait présenter un rayon supérieur à celui de la section de la surface inférieure 38 du module inférieur 30.

[059] Selon un mode de réalisation non représenté sur les figures, la surface inférieure 38 du module inférieur 30 et la première portion de surface 46a de l’assise 14 pourraient toutes deux présenter une forme sensiblement plane. A tout le moins, les deux formes se correspondent pour assurer un bon contact de finition du siège.

[060] La seconde portion 46b de surface, s’étend depuis la première portion 46a de surface jusqu’au bord avant 44 et peut présenter une forme sensiblement plane ou légèrement bombée, c’est-à-dire arrondie convexe ou correspondant à la contre-forme 46a.

[061] La jonction entre les deux portions 46a, 46b de surface forme sensiblement un V lorsque vue de côté en coupe. Avantageusement, les deux branches du V forment ensemble un grand angle, c’est-à-dire un angle supérieur à 90°, et de préférence supérieur à 120°.

[062] L’assise 14 est montée à coulissement sur l’armature 12 par au moins une glissière 50, entre une première position (figure 2) dans laquelle le bord avant 44 de l’assise 14 est rapproché du dossier 16 et une seconde position (figures 3, 4 et 5) dans laquelle le bord avant 44 de l’assise 14 est éloigné du dossier 16.

[063] Ladite glissière 50 peut comprendre un premier rail solidaire de la poutre 20 de l’armature 12 et un second rail solidaire de l’assise 16. La glissière 50 est, dans l’exemple illustré, pilotée par un actionneur 52, par exemple un moteur, qui est logé dans l’assise 14 (figures 4 et 5).

[064] En variante, la glissière 50 peut être commandée manuellement par une poignée située sous l’assise 14 et accessible à l’occupant par le bord avant 44 de l’assise 14 par exemple.

[065] La glissière 50 comprend en outre des moyens de réglage pour définir des positions intermédiaires entre la première position et la seconde position de l’assise 14.

[066] Dans une première position de l’assise 14, correspondant à la position assise du siège 4 représentée à la figure 4, la surface inférieure 38 du module inférieur 30 du dossier 16 repose intégralement contre la première portion de surface 46a de l’assise 14.

[067] Dans une deuxième position de l’assise 14, correspondant à la position de repos du siège 4 représentée à la figure 4, la surface inférieure 38 du module inférieur 30 du dossier 16 repose partiellement contre la première portion de surface 46a de l’assise 14.

[068] En fonctionnement, lorsque l’occupant déplace l’assise 14 de la première position à la seconde position, le bord arrière 42 et le bord avant 44 de l’assise 14 s’écartent de la paroi de fond 22 de l’armature 12 et du dossier 16, respectivement.

[069] Lors de ce déplacement, la surface inférieure 38 du module inférieur 30 du dossier 16 suit la première portion de surface 46a de l’assise 14 par coopération de forme.

[070] La convexité de la première portion de surface 46a de l’assise 14 fait pivoter le module inférieur 30 du dossier 16 dans le même sens que le déplacement de l’assise 14, de sorte que la surface inférieure 38 du module inférieur 30 soit dirigée vers le module supérieur 32 du dossier 16.

[071] Les lombaires de l’occupant sont ainsi soutenues par le module inférieur 30 du dossier 16 lorsque le siège 4 est dans sa position de repos.

[072] Lorsque l’occupant déplace l’assise 14 de la seconde position à la première position, le bord arrière 42 et le bord avant 44 de l’assise 14 se rapprochent de la paroi de fond 22 de l’armature 12 et du dossier 16 respectivement.

[073] Lors de ce déplacement, la surface inférieure 38 du module inférieur 30 du dossier 16 suit la première portion de surface 46a de l’assise 14 par coopération de forme.

[074] La convexité de la première portion de surface 46a de l’assise 14 fait pivoter le module inférieur 30 du dossier 16 dans le même sens que le déplacement de l’assise 14, de sorte que la surface inférieure 38 du module inférieur 30 soit dirigée vers le module supérieur 32 du dossier 16.

[075] Les lombaires de l’occupant sont alors toujours soutenues par le module inférieur 30 du dossier 16 lorsque le siège 4 est dans sa position assise.

[076] Dans une autre réalisation d’un siège 54 représentée aux figures 6 à 9, le mouvement de déplacement de l’assise 14 entre la première position et la seconde position est réalisé à l’aide de moyens de liaison de l’assise 14 à la partie inférieure du module inférieur 30 qui sont différents de ceux décrits précédemment.

[077] La figure 6 représente un ensemble de deux sièges 54 selon cette réalisation qui sont juxtaposés l’un à côté de l’autre et qui comprennent chacun les moyens de liaison ci-après décrits. Sur cette figure, l’assise 46 comprend un élément de coussin 46a recouvrant un élément de structure 46b de l’assise 46. De même, le dossier 12 comprend des éléments de coussin 12a recouvrant des éléments de structure du dossier. Bien que non représentés et non spécifiquement décrits en relation avec la réalisation précédente, ces éléments de structure de l’assise et du dossier peuvent également être présents.

[078] La figure 7 représente un siège 54 isolément dans lequel les éléments de coussin de l’assise 14 et du dossier 12 et plus particulièrement du module inférieur 30 du dossier 12 ont été retirés pour mieux représenter et décrire les moyens de liaison de l’assise 14 et du module inférieur 30 du dossier 12. [079] L’ élément de structure 30a du module inférieur 30 du dossier 12 comprend au moins une rainure 56 formée dans une patte 58 d’extrémité inférieure dudit module inférieur 30 et débouchant vers le bas. En pratique, l’élément de structure 30a comprend deux pattes 58 en vis à vis et comprenant chacune une rainure 56 tel que précité. Ces rainures 56 sont sensiblement rectilignes et orientées sensiblement perpendiculairement à la direction de translation de l’assise 14. On comprend toutefois que les rainures 56 pourraient avoir une forme différente et une orientation différente pour autant que l’effet technique de déplacement du module inférieur lors d’une translation de l’assise 14 puisse être obtenu.

[080] Les moyens de liaison de l’élément de structure 46a de l’assise 14 à l’élément de structure 30a du module inférieur 30 du dossier 12 comprennent au moins un premier doigt 60, ici deux premiers doigts 60 formés à l’extrémité arrière de l’élément de structure 46a de l’assise 14 et portant chacun un organe de roulement 62 engagé dans une rainure 56 de l’élément de structure 30a du module inférieur 30 du dossier 12. Bien que cela ne soit pas représenté sur les figures, on comprend que les doigts pourraient être formés sur l’élément de structure 30a du module inférieur 30 du dossier 12 et les rainures pourraient être formées sur l’élément de structure 46a de l’assise 14.

[081] Egalement, comme cela est visible en figure 9 plus particulièrement, chaque premier doigt 60 est associé à un second doigt 64 porté par l’élément de structure 46a de l’assise 14, chaque second doigt 64 portant un organe de roulement 66 engagé dans une gorge 68 du châssis 70 du siège 54.

[082] De préférence, chaque premier doigt 60 est associé à deux seconds doigts 64 de l’élément de structure 46a de l’assise 14, ces deux seconds doigts 64 étant espacés l’un de l’autre selon la direction avant-arrière afin de réaliser un guidage optimal à déplacement de l’assise en translation. On comprend que lorsque l’élément de structure 46a de l’assise 14 comprend une rainure et que le premier doigt est porté par l’élément de structure 30a du module inférieur 30 du dossier 12, alors chaque rainure est associée à au moins un second doigt.

[083] Dans les réalisations décrites précédemment, les organes de roulement peuvent être remplacés par des organes de coulissement ou bien par tout autre organe assurant un guidage en translation tel que décrit.

Claims (10)

1. Siège (4) comportant un dossier (16) et une assise (14), le dossier (16) comportant au moins un module inférieur (30) articulé en partie supérieure à rotation relativement à un module supérieur (32) fixe, autour d’un axe de pivotement sensiblement parallèle à l’assise (14) et perpendiculaire à une direction de déplacement de l’assise (14), et comportant des moyens de liaison reliant une partie inférieure du module inférieur (30) à l’assise (14) et configurés de manière à ce que le déplacement de l’assise (14) en translation entre une première position dans laquelle le bord avant (44) de l’assise (14) est rapproché du module supérieur du dossier (16) et une seconde position dans laquelle le bord avant (44) est éloigné du module supérieur du dossier (16), ou inversement, entraîne un déplacement delà partie inférieure du module inférieur (30) dans le même sens que le déplacement de l’assise (14).

2. Siège (4) selon la revendication 1, dans lequel les moyens de liaison comprennent une première surface portée par la partie inférieure du module inférieur (30) et une seconde surface portée par l’assise (14), la première surface étant en contact permanent avec la seconde surface.

3. Siège (4) selon la revendication 2, dans lequel la première surface et la seconde surface sont complémentaires l’une de l’autre.

4. Siège selon la revendication 2 ou 3, dans lequel la première surface est concave ou convexe et la seconde surface est convexe ou concave, respectivement.

5. Siège selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les moyens de liaison comprennent au moins un premier doigt (60) porté par l’assise (14) ou le module inférieur (30) et engagé en translation dans une rainure du module inférieur (30) ou de l’assise (14), respectivement, la rainure étant de préférence sensiblement perpendiculaire à la direction de translation de l’assise.

6. Siège selon la revendication 4, comprenant un châssis (70) comportant au moins une gorge (68) dans laquelle un second doigt (64) de l’assise (14) est apte à se déplacer en translation.

7. Siège (4) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel le

5 module inférieur (30) est apte à pivoter autour de son axe de pivotement d’un angle a, tel que 0°<cté45°.

8. Siège (4) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel l’assise (14) est montée à coulissement sur une poutre (20) montée sensiblement perpendiculairement à un montant (18) vertical sur lequel

10 le module supérieur (32) est fixé.

9. Siège (4) selon la revendication 7, dans lequel l’assise (14) est montée à coulissement sur la poutre (20) par une liaison glissière (50).

10. Véhicule ferroviaire (2) comprenant un siège (4) selon l’une des revendications 1 à 9.