FR3074509A1 - Element de couverture, abri et procede associe - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un élément de couverture (14) pour abri, en particulier pour abri de terrasse, comprenant un châssis (30), une pluralité de lames (32) montées mobiles par rapport au châssis (30), et un organe d'entraînement (34) des lames (32) pour entraîner le déplacement de chaque lame (32) relativement au châssis (30). Chaque lame (32) comprend une première demi-lame (50) montée pivotante autour d'un axe (65) de pivotement primaire relativement au châssis (30), et une deuxième demi-lame (52) articulée à la première demi-lame (50) de sorte à être mobile en rotation par rapport à la première demi-lame (50) autour d'un axe (68) de pivotement secondaire parallèle à l'axe de pivotement primaire (65).
Description
Elément de couverture, abri et procédé associé
La présente invention concerne un élément de couverture pour abri, en particulier pour abri de terrasse, du type comprenant un châssis, une pluralité de lames montées mobiles par rapport au châssis, et un organe d’entraînement des lames pour entraîner le déplacement de chaque lame relativement au châssis.
L’invention concerne également un abri, en particulier un abri pour terrasse, comprenant une structure de support fixée au sol et un élément de couverture du type précité, la structure de support maintenant l’élément de couverture à distance du sol.
L’invention concerne encore un procédé d’ouverture de l’élément de couverture.
De tels abris sont connus. Ils servent généralement à apporter une ombre modérée à la surface qu’ils couvrent. Ils servent parfois de support à des plantes grimpantes. On les appelle couramment pergolas.
De façon à pouvoir réguler l’ombre portée sur la surface couverte, il a été développé des pergolas dont les lames peuvent pivoter relativement au châssis entre une position couchée, dans laquelle les lames sont en contact les unes avec les autres, et une position redressée, dans laquelle les lames définissent des espaces découverts entre elles. Une telle pergola est par exemple décrite dans EP 1 103 670.
Cependant, l'ombre portée sur la surface couverte lorsque les lames sont en position redressée peut encore s'avérer excessive, en particulier en période hivernale.
Un objectif de l'invention est de permettre une pénétration maximale de la lumière à travers l'élément de couverture lorsque les lames sont dans leur position redressée.
A cet effet, l’invention a pour objet un élément de couverture du type précité, dans lequel chaque lame comprend une première demi-lame montée pivotante autour d’un axe de pivotement primaire relativement au châssis, et une deuxième demi-lame articulée à la première demi-lame de sorte à être mobile en rotation par rapport à la première demilame autour d’un axe de pivotement secondaire parallèle à l’axe de pivotement primaire.
Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, l’élément de couverture présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :
- l’axe de pivotement secondaire est mobile en translation par rapport au châssis ;
- l’organe d’entraînement comprend une poutre mobile en translation relativement au châssis, la deuxième demi-lame étant articulée à ladite poutre de sorte à être mobile en rotation par rapport à cette poutre autour d’un axe de pivotement tertiaire parallèle aux axes de pivotement primaire et secondaire ;
- la deuxième demi-lame comprend une face inférieure sensiblement plane, l’axe de pivotement tertiaire étant écarté d’un plan comprenant la face inférieure ;
- l’organe d’entraînement comprend un vérin motorisé monté entre la poutre et le châssis ;
- pour chaque lame, l’axe de pivotement primaire est fixe relativement au châssis ; la première demi-lame est solidaire du châssis en translation ;
- les première et deuxième demi-lames sont solidaires l’une de l’autre en translation ;
- les axes de pivotement primaires des différentes lames sont parallèles les uns aux autres ;
- le châssis comprend un épaulement pour le repos des première et deuxième demi-lames dans une configuration fermée de l’élément de couverture ; et
- la deuxième demi-lame comprend un deuxième bord transversal présentant, dans un plan perpendiculaire aux axes de pivotement primaire et secondaire, un profil complémentaire à un profil d’un premier bord transversal de la première demi-lame d’une autre lame adjacente.
L’invention a également pour objet un abri, en particulier pour terrasse, comprenant une structure de support fixée au sol et un élément de couverture tels que définis ci-dessus, la structure de support maintenant l’élément de couverture à distance du sol.
L’invention a également pour objet un procédé d’ouverture d’un élément de couverture tel que défini ci-dessus, le procédé comprenant :
- la fourniture de l’élément de couverture, l’élément de couverture étant dans une configuration fermée,
- une rotation de la deuxième demi-lame autour de l’axe de pivotement secondaire selon un premier sens de rotation, la première demi-lame demeurant immobile relativement au châssis ; puis
- une rotation de la première demi-lame autour de l’axe de pivotement primaire selon le premier sens de rotation.
Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, le procédé présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :
- lors de la rotation de la première demi-lame, la deuxième demi-lame reste immobile par rapport à la première demi-lame ; et
- la deuxième demi-lame comprend une face inférieure sensiblement plane qui, lorsque l’élément de couverture est en configuration fermée, est sensiblement comprise dans un premier plan et, suite à la rotation de la première demi-lame autour de l’axe de pivotement primaire, ladite face inférieure est sensiblement comprise dans un deuxième plan formant un angle strictement supérieur à 90 degrés, de préférence compris entre 130 et 140 degrés, avec le premier plan, l’angle étant mesuré suivant le premier sens de rotation.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
la Figure 1 est une vue en perspective et en coupe d’une partie d’un abri selon l’invention, les lames étant dans une première position couchée, la Figure 2 est une vue similaire à celle de la Figure une deuxième position intermédiaire, la Figure 3 est une vue similaire à celle de la Figure une troisième position redressée, la Figure 4 est une vue similaire à celle de la Figure une quatrième position inversée, et les les les lames étant dans lames étant dans lames étant dans
- la Figure 5 est une vue détaillée d’une partie de la vue de la Figure 1.
Dans la suite, les termes d’orientation sont à entendre en référence au référentiel suivant, représenté sur les Figures, et dans lequel on distingue :
- une direction X longitudinale, allant de l’arrière vers l’avant,
- une direction Y transversale, perpendiculaire à la direction X et définissant avec elle un plan horizontal parallèle au sol, la direction Y allant de la droite vers la gauche, et
- une direction Z verticale, perpendiculaire au plan horizontal, et orientée du bas vers le haut.
L’abri 10, représenté sur la Figure 1, est un abri pour terrasse, en particulier une pergola. Il comprend de structure de support 12, fixée au sol (non représenté) de la terrasse, et un élément de couverture 14, maintenu à distance du sol par la structure de support 12.
La structure de support 12 comprend par exemple quatre montants 20 espacés horizontalement les uns des autres. Chaque montant 20 repose sur le sol, et est orienté sensiblement verticalement.
Par exemple, les quatre montants 20 sont disposés dans les coins d’un espace à abriter, comme par exemple une terrasse. L’espace forme par exemple un volume d’un parallélépipède rectangle présentant des sections rectangulaires. Dans cet exemple, un montant 20 est agencé à chaque bord vertical du parallélépipède.
En option, au moins une partie des montants 20 est intégrée à un mur, ledit mur intégrant alors également une partie de l’élément de couverture 14.
La structure de support 12 est par exemple en béton.
L’élément de couverture 14 comprend un châssis 30, des lames 32 et un organe d’entraînement 34.
Le châssis 30 comprend deux longerons 40 et deux traverses 42 reliant les longerons 40 l’un à l’autre.
Chaque longeron 40 est orienté sensiblement longitudinalement.
Les longerons 40 sont de préférence sensiblement à la même distance du sol et sont donc tous deux centrés sur un même plan médian sensiblement horizontal.
Chaque longeron 40 est de préférence en métal, par exemple en aluminium.
Chaque longeron 40 comprend une poutre longitudinale 43 allongée suivant la direction longitudinale X et une nervure 44 (Figure 2) faisant saillie transversalement depuis la poutre 43 vers le centre du châssis 30.
La poutre 43 définit un bord supérieur 45 du longeron 40.
La poutre 43 est en particulier formée d’une structure creuse comprenant deux tôles espacées transversalement l’une de l’autre et reliées entre elles par des âmes horizontales (non visibles sur les Figures).
La nervure 44 s’étend sur sensiblement toute la longueur de la poutre 43. Elle définit un épaulement 46 sensiblement horizontal, orienté vers le haut, pour le repos des lames 32.
Chaque traverse 42 est disposée à une extrémité longitudinale des longerons 40.
Chaque traverse 42 est orientée sensiblement transversalement, perpendiculairement aux longerons 40.
De préférence, les traverses 42 sont sensiblement à la même distance du sol et sont donc toutes deux centrées sur un même plan médian sensiblement horizontal. Ce plan est de préférence confondu avec le plan horizontal médian des longerons 40.
Chaque traverse 42 comprend une poutre transversale 47.
La poutre 47 est en particulier formée d’une structure creuse comprenant deux tôles 48 espacées transversalement l’une de l’autre et reliées entre elles par des âmes horizontales 49.
Les lames 32 sont montées entre les longerons 40 et les traverses 42. Elles sont disposées successivement les unes aux autres suivant la direction longitudinale X.
Chaque lame 32 est de préférence en métal, par exemple en aluminium. En variante, elle est en plastique.
Chaque lame 32 comprend une première demi-lame 50 et une deuxième demilame 52. Lesdites demi-lames 50, 52 sont disposées successivement l’une à l’autre suivant la direction longitudinale X.
La première demi-lame 50 comprend deux bords longitudinaux 54 faisant chacun face à un longeron 40, ainsi qu’un premier bord transversal 56 et un deuxième bord transversal 58 reliant les bords longitudinaux 54 l’un à l’autre. La première demi-lame 50 comprend également une plaque centrale 59 s’étendant depuis un bord longitudinal 54 jusqu’au bord longitudinal 54 opposé, et depuis le premier bord transversal 56 jusqu’au deuxième bord transversal 58. Cette plaque centrale 59 définit une face inférieure (non représentée), sensiblement plane, orientée vers le sol lorsque la première demi-lame 50 est en appui contre l’épaulement 46.
La deuxième demi-lame 52 comprend deux bords longitudinaux 70, ainsi qu’un premier bord transversal 72 et un deuxième bord transversal 74 reliant les bords longitudinaux 70 l’un à l’autre. La deuxième demi-lame 52 comprend également une plaque centrale 75 s’étendant depuis un bord longitudinal 70 jusqu’au bord longitudinal 70 opposé, et depuis le premier bord transversal 72 jusqu’au deuxième bord transversal 74. Cette plaque centrale 75 définit une face inférieure (non représentée), sensiblement plane, orientée vers le sol lorsque la deuxième demi-lame 52 est en appui contre l’épaulement 46.
Le deuxième bord transversal 74 est conformé de sorte à emboîter le premier bord transversal 56 de la première demi-lame 50 d’une autre lame 32 adjacente à la lame 32 à laquelle appartient la deuxième demi-lame 52. Le deuxième bord transversal 74 présente ainsi, dans un plan perpendiculaire à la direction transversale Y, un profil complémentaire au profil du premier bord transversal 56 de la première demi-lame 50 de ladite autre lame 32 adjacente.
La première demi-lame 50 est articulée au châssis 30 le long de son premier bord transversal 56 de sorte à être mobile en rotation autour d’un axe 65 de pivotement primaire, ledit axe 65 étant fixe relativement au châssis 30 et la première demi-lame 50 étant solidaire du châssis 30 en translation.
L’axe de pivotement primaire 65 est en particulier parallèle à l’axe de pivotement primaire 65 de chaque autre lame 32. Il est typiquement transversal.
Les axes de pivotement primaires 65 des différentes lames 32 sont en particulier tous compris sensiblement dans un même plan qui est de préférence sensiblement horizontal. Ces axes 65 sont espacés deux à deux d’une distance sensiblement égale à la somme de la distance entre les premier et deuxième bords transversaux 56, 58 de la première demi-lame 50 avec la distance entre les premier et deuxième bords transversaux 72, 74 de la deuxième demi-lame 52. Ainsi, lorsque les demi-lames 50, 52 d’une lame 32 sont toutes les deux en appui contre l’épaulement 46, ladite lame 32 est sensiblement jointive avec une autre lame 32 adjacente.
La liaison de la première demi-lame 50 au châssis 30 est typiquement formée par une liaison pivot ayant pour axe l’axe de pivotement primaire 65.
A cet effet, la première demi-lame 50 définit le long de son premier bord transversal 56 un tube transversal 64 dans lequel est reçu un arbre transversal 66 solidaire du châssis 30.
Dans l’exemple représenté, l’arbre transversal 66 est discontinu selon la direction transversale Y et s’étend uniquement sur une partie du premier bord transversal 56. Il est en particulier formé de deux doigts 67 (un seul d’entre eux étant représenté sur les Figures) allongés chacun suivant la direction transversale Y et espacés transversalement l’un de l’autre en étant sensiblement coaxiaux l’un à l’autre, chaque doigt 67 comprenant un premier tronçon logé dans le tube transversal 64 et un deuxième tronçon reçu dans une cavité respective formée dans l’un des longerons 40.
En variante, l’arbre transversal 66 est continu d’un bord longitudinal 54 à l’autre.
La première demi-lame 50 est également articulée à la deuxième demi-lame 52 le long de son deuxième bord transversal 58 de sorte à être mobile en rotation autour d’un axe de pivotement secondaire 68 parallèle à l’axe de pivotement primaire 65 et fixe relativement à la première demi-lame 50, lesdites demi-lames 50, 52 étant solidaires l’une de l’autre en translation.
L’axe secondaire 68 est notamment mobile en translation par rapport au châssis 30.
En référence à la Figure 5, la liaison de la première demi-lame 50 à la deuxième demi-lame 52 est typiquement formée par une liaison pivot 90 ayant pour axe l’axe de pivotement secondaire 68. Cette liaison pivot 90 est en particulier formée à l’interface entre les première et deuxième demi-lames 50, 52, le long du deuxième bord transversal 58 de la première demi-lame 50 et du premier bord transversal 72 de la deuxième demilame 52.
Ladite liaison pivot 90 comprend ici un gond 91 solidaire de la première demi-lame 50, et une charnière 92 solidaire de la deuxième demi-lame 52 et dans laquelle est reçu le gond 91.
Le gond 91 est en particulier formé par une nervure 93 faisant saillie depuis la plaque centrale 59, à l’opposé de la face inférieure, ladite nervure 93 présentant un corps 94 terminé par une tête cylindrique 95 d’axe transversal.
La charnière 92 est formée par une partie recourbée de la deuxième demi-lame 52, ladite partie recourbée définissant un tube d’axe transversal et ouvert sur sa tranche de manière à ménager un passage 96 pour le corps 94 de la nervure 93, ledit passage 96 ayant une largeur inférieure au diamètre de la tête 95. La partie recourbée présente une extrémité 97 de raccordement à la plaque 75 et une extrémité libre 98 opposée, lesdites extrémités 97, 98 définissant deux bords opposés du passage et formant des butées pour la nervure.
L’organe d’entraînement 34 comprend deux poutres 80 (une seule étant représentée sur les Figures) et un vérin motorisé 82. En variante, l’organe d’entraînement une seule poutre 80, ou deux vérins motorisés 82.
Chaque poutre 80 est mobile en translation relativement au châssis 30. Elle est juxtaposée à un longeron 40 respectif du châssis 30 et sensiblement parallèle à l’épaulement 46 de ce longeron 40.
La deuxième demi-lame 52 de chaque lame 32 est solidaire de chaque poutre 80 en translation. En outre, la deuxième demi-lame 52 de chaque lame 32 est articulée à chaque poutre 80 de sorte à être mobile en rotation par rapport à cette poutre 80 autour d’un axe de pivotement tertiaire 84.
La liaison de la deuxième demi-lame 52 à la poutre 80 est typiquement formée par une liaison pivot ayant pour axe l’axe de pivotement tertiaire 84.
L’axe de pivotement tertiaire 84 est distinct des axes pivotement primaire 65 et secondaire 68. Il est en outre parallèle aux axes de pivotement primaire 65 et secondaire 68. Il est enfin écarté d’un plan comprenant la face inférieure de la deuxième demi-lame 52.
A cet effet, l’organe d’entraînement 34 comprend, pour chaque lame 32 et chaque poutre 80, un connecteur 79 connectant la deuxième demi-lame 52 à une poutre 80 respective.
Ce connecteur 79 est adapté pour que le plan orthogonal à la face inférieure de la deuxième demi-lame 52 et passant par l’axe tertiaire 84 coupe le deuxième bord transversal 74.
Dans l’exemple des figures, le connecteur 79 est une plaque sensiblement en forme de triangle.
Comme visible dans les Figures, le vérin motorisé 82 est monté entre l’une des poutres 80 et le châssis 30. Il est configuré pour déplacer la poutre 80 en translation par rapport au châssis 30.
Le vérin motorisé 82 comprend par exemple un moteur électrique.
Le vérin motorisé 82 est solidaire de la poutre 80 en translation et mobile en rotation par rapport à la poutre 80 autour d’un axe quaternaire 86. Il est typiquement lié à la poutre 80 par une liaison pivot ayant pour axe l’axe de pivotement quaternaire 86.
L’axe quaternaire 86 est distinct des axes de pivotement primaire 65, secondaire 68 et tertiaire 84 et est parallèle à ces axes 65, 68, 84.
Le vérin motorisé 82 est également solidaire du châssis 30 en translation et mobile en rotation par rapport au châssis 30 autour d’un axe quinquénaire 88. Il est typiquement lié au châssis 30 par une liaison pivot ayant pour axe l’axe de pivotement quinquénaire 88.
L’axe quinquénaire 88 est distinct des axes de pivotement primaire 65, secondaire 68, tertiaire 84 et quaternaire 86 et est parallèle à ces axes 65, 68, 84, 86.
Pour des raisons de visibilité, certaines références de l’élément de couverture 14 sont uniquement représentées sur la Figure 1. Ces références sont de manière analogue à comprendre pour l’élément de couverture 14 représenté sur les Figures 2 à 5.
Sur la Figure 1, également pour des raisons de visibilité, certaines références sont représentés uniquement pour une lame 32 ou demi-lame 50, 52. Elles sont également, de manière analogue, valables pour les autres lames 32 ou demi-lames 50, 52.
Un procédé d’ouverture de l’élément de couverture 14 va à présent être décrit, en référence aux Figure 1 à 4.
Sur la Figure 1, l’élément de couverture 14 est représenté dans une première configuration. Dans cette première configuration, les lames 32 sont dans une position couchée. Les faces inférieures des demi-lames 50, 52 de chaque lame 32 reposent alors sur l’épaulement 46 et s’étendent sensiblement dans un même plan horizontal, formant ensemble une surface de couverture sensiblement continue.
Une première étape comprend la transition de l’élément de couverture 14 entre la configuration représentée sur la Figure 1 et la configuration représentée sur la Figure 2.
Au cours de cette première étape, le vérin motorisée 82 se rétracte et de ce fait entraîne les poutres 80 en translation par rapport au châssis 30, à l’écart de l’épaulement 46.
La deuxième demi-lame 52 pivote alors autour de l’axe de pivotement tertiaire 84 relativement aux poutres 80 et autour de l’axe de pivotement secondaire 68 par rapport au châssis 30.
Pendant la première étape, l’axe de pivotement secondaire 68 reste immobile relativement au châssis 30, de même que la première demi-lame 50.
L’axe de pivotement tertiaire 84 se déplace alors en translation par rapport au châssis 30, en suivant un arc de cercle centré sur l’axe de pivotement secondaire 68.
La deuxième demi-lame 52 tourne autour de l’axe de pivotement secondaire 68 selon un premier sens de rotation. Le premier sens de rotation est, dans l’exemple des Figures, une rotation dans le sens horaire dans un plan perpendiculaire à la direction transversale Y. Par exemple, la deuxième demi-lame 52 tourne autour de l’axe de pivotement secondaire 68 d’un angle compris entre 30 et 60 degrés, de préférence d’un angle sensiblement égal à 45 degrés.
Cette rotation est poursuivie jusqu’à ce que le corps 94 de la nervure 93 arrive en butée contre la charnière 92. L’élément de couverture 14 est alors dans une configuration intermédiaire, représentée sur la Figure 2, dans laquelle la deuxième demi-lame 52 est disposée autour de l’axe de pivotement secondaire 68 sensiblement à 45 degrés par rapport à la position de la Figure 1. La première demi-lame 50 est dans la même position que celle de la Figure 1.
Une deuxième étape comprend la transition de l’élément de couverture 14 entre la configuration représentée sur la Figure 2 et une configuration ouverte représentée sur la Figure 3.
Lors de cette deuxième étape, le vérin motorisé 82 continue de se rétracter et écarte davantage les poutres 80 de l’épaulement 46.
La liaison pivot 90 entre les première et deuxième demi-lames 50, 52 étant en butée, la deuxième demi-lame 52 ne peut pas poursuivre son pivotement autour de l’axe de pivotement secondaire 68. Du coup, entraînée à l’écart de l’épaulement 46 par l’organe d’entraînement 34, elle entraîne avec elle la première demi-lame 50.
La première demi-lame 50 pivote ainsi autour de l’axe de pivotement primaire 65 selon le premier sens de rotation, l’axe de pivotement primaire 65 restant immobile par rapport au châssis 30. La deuxième demi-lame 52 suit également un mouvement de rotation relativement au châssis 30 autour de l’axe de pivotement primaire 65.
Ce mouvement est poursuivi jusqu’à ce que l’élément de couverture 14 atteigne la configuration ouverte représentée sur la Figure 3. Dans cette configuration, la face inférieure de la deuxième demi-lame 52 s’étend dans un plan sensiblement vertical et la face inférieure de la première demi-lame 50 s’étend dans un plan incliné formant un angle sensiblement égal à 45 degrés avec un plan horizontal.
Une troisième étape comprend la transition de l’élément de couverture 14 entre la configuration ouverte représentée sur la Figure 3 et une configuration de nettoyage représentée sur la Figure 4.
Au cours de cette troisième étape, le vérin 82 finit de se rétracter, entraînant avec lui le déplacement des poutres 80 en translation. Les mouvements de rotation des première et deuxième demi-lames 50, 52 autour de l’axe de pivotement primaire 65 selon le premier sens de rotation se poursuivent, la liaison pivot 90 restant en butée.
Lors de la troisième étape, les premières et deuxièmes demi-lames 50, 52 tournent d’un angle compris entre 30 et 60 degrés autour l’axe de pivotement primaire 65, de préférence d’un angle sensiblement égal à 45 degrés selon le premier sens de rotation.
Au cours de cette troisième étape, chaque poutre 80 passe par une position d’altitude maximale (non représentée) selon la direction verticale Z, dans laquelle la poutre 80 affleure le bord supérieur 45 du longeron 40 auquel elle est juxtaposée.
Optionnellement, en fin de déplacement, la deuxième demi-lame 52 pivote légèrement autour de l’axe de pivotement secondaire 68 selon un deuxième sens de rotation opposé au premier sens.
Sur la Figure 4, l’élément de couverture 14 est représenté dans la configuration de nettoyage.
Dans cette configuration, la face inférieure de chaque deuxième demi-lame 52 est comprise dans un plan incliné formant un angle strictement supérieur à 90 degrés, de préférence compris entre 130 et 140 degrés avec un plan horizontal. Dans l’exemple de la Figure 4, le plan incliné forme un angle sensiblement égal à 135 degrés avec le plan horizontal. Cet angle est mesuré selon le premier sens de rotation.
Un procédé de fermeture de l’élément de couverture 14 va à présent être décrit, en référence aux Figure 1 à 4.
Le procédé de fermeture commence par exemple à partir de la configuration de nettoyage représentée sur la Figure 4.
Une première étape comprend la transition de l’élément de couverture 14 entre la configuration représentée sur la Figure 4 et la configuration représentée sur la Figure 3.
Au cours de cette première étape, le vérin 82 se déploie, entraînant le déplacement de la poutre 80. La deuxième demi-lame 52 appuie sur la première demilame 50, ce qui amorce le pivotement de cette dernière autour de l’axe de pivotement primaire 65, selon un deuxième sens de rotation inverse par rapport au premier sens.
Lors de cette première étape, les premières et deuxièmes demi-lames 50, 52 tournent d’un angle compris entre 30 et 60 degrés autour l’axe de pivotement primaire 65, de préférence d’un angle sensiblement égal à 45 degrés selon le deuxième sens de rotation.
Une deuxième étape comprend la transition de l’élément de couverture 14 entre la configuration représentée sur la Figure 3 et la configuration intermédiaire représentée sur la Figure 2.
Lors de cette deuxième étape, le vérin motorisée 82 continue de se déployer, déplaçant davantage la poutre 80.
La première demi-lame 50 poursuit alors son pivotement autour de l’axe de pivotement primaire 65 selon le deuxième sens de rotation. Ce pivotement est accompagné par la deuxième demi-lame 52, qui suit elle aussi un mouvement de rotation relativement au châssis 30 autour de l’axe de pivotement primaire 65.
Ce mouvement est poursuivi jusqu’à ce que la face inférieure de la première demilame 50 de chaque lame 32 repose sur l’épaulement 46, comme représenté sur la Figure
2.
Lors d’une troisième étape, correspondant à la transition entre les Figure 2 et 1, le vérin motorisée 82 finit de se déployer, entraînant la poutre 80 en translation par rapport au châssis 30, en direction de l’épaulement 46.
La première demi-lame 50, qui est alors en appui contre l’épaulement 46, ne peut plus pivoter autour de l’axe primaire 65, et reste donc immobile par rapport au châssis 30. La deuxième demi-lame 52 pivote quant à elle autour de l’axe de pivotement secondaire 68 par rapport au châssis 30, selon le deuxième sens de rotation.
Cette rotation est poursuivie jusqu’à ce que la face inférieure de la deuxième demilame 52 de chaque lame 32 repose sur l’épaulement 46. Chaque lame 32 est alors dans la position couchée, et l’élément de couverture 14 est dans une configuration fermée.
Grâce à l’invention décrite ci-dessus, il est possible d’augmenter l’ensoleillement de la surface abritée en réduisant le nombre de lames 32 par rapport aux pergolas conventionnelles. En effet, dans les pergolas conventionnelles, l’espace inter-lames est contraint par la hauteur du châssis, cet espace ne pouvant pas être supérieur à ladite hauteur pour que le pivotement des lames puisse rester possible, les lames ne devant pas dépasser du châssis lorsqu’elles sont redressées. Or, la hauteur du châssis est le plus souvent elle-même limitée par des contraintes d’encombrement.
L’invention affranchit de ces contraintes puisque, lorsque les lames 32 sont redressées, elles sont en partie pliées sur elles-mêmes et présentent donc un encombrement moindre que lorsqu’elles sont couchées.
Par ailleurs, l’invention permet une bonne étanchéité contre les précipitations telles que la pluie ou la neige lorsque l’élément de couverture 14 est dans sa configuration fermée grâce à la complémentarité des bords transversaux 54, 74 des différentes lames 32. L’invention permet même une protection contre les précipitations en même temps qu’un ensoleillement modéré de la surface couverte lorsque l’élément de couverture 14 est dans sa configuration intermédiaire.
Enfin, l’invention permet un nettoyage facile des surfaces supérieures des lames 32 grâce à la possibilité, pour les lames 32, de pivoter au-delà de leur position redressée jusque dans la position inversée représentée à la Figure 4.
Claims (14)
- REVENDICATIONS1, - Elément de couverture (14) pour abri, en particulier pour abri de terrasse, comprenant un châssis (30), une pluralité de lames (32) montées mobiles par rapport au châssis (30), et un organe d’entraînement (34) des lames (32) pour entraîner le déplacement de chaque lame (32) relativement au châssis (30), caractérisé en ce que chaque lame (32) comprend une première demi-lame (50) montée pivotante autour d’un axe (65) de pivotement primaire relativement au châssis (30), et une deuxième demi-lame (52) articulée à la première demi-lame (50) de sorte à être mobile en rotation par rapport à la première demi-lame (50) autour d’un axe (68) de pivotement secondaire parallèle à l’axe de pivotement primaire (65).
- 2, - Elément de couverture (14) selon la revendication 1, dans lequel l’axe de pivotement secondaire (68) est mobile en translation par rapport au châssis (30).
- 3, - Elément de couverture (14) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’organe d’entraînement (34) comprend une poutre (80) mobile en translation relativement au châssis (30), la deuxième demi-lame (52) étant articulée à ladite poutre (80) de sorte à être mobile en rotation par rapport à cette poutre (80) autour d’un axe (84) de pivotement tertiaire parallèle aux axes de pivotement primaire et secondaire (65, 68).
- 4, - Elément de couverture (14) selon la revendication 3, dans lequel la deuxième demi-lame (52) comprend une face inférieure sensiblement plane, l’axe de pivotement tertiaire (84) étant écarté d’un plan comprenant la face inférieure.
- 5, - Elément de couverture (14) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel l’organe d’entraînement (34) comprend un vérin motorisé monté entre la poutre (80) et le châssis (30).
- 6, - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, pour chaque lame (32), l’axe de pivotement primaire (65) est fixe relativement au châssis (30).
- 7, - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première demi-lame (50) est solidaire du châssis (30) en translation.
- 8. - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les première et deuxième demi-lames (50, 52) sont solidaires l’une de l’autre en translation.
- 9. - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les axes de pivotement primaires (65) des différentes lames (32) sont parallèles les uns aux autres.
- 10. - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le châssis (30) comprend un épaulement (46) pour le repos des première et deuxième demi-lames (50, 52) dans une configuration fermée de l’élément de couverture (14).
- 11. - Elément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième demi-lame (52) comprend un deuxième bord transversal (74) présentant, dans un plan perpendiculaire aux axes de pivotement primaire (65) et secondaire (68), un profil complémentaire à un profil d’un premier bord transversal (56) de la première demi-lame (50) d’une autre lame (32) adjacente.
- 12. - Abri, en particulier pour terrasse, comprenant une structure de support (12) fixée au sol et un élément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, la structure de support (12) maintenant l’élément de couverture (14) à distance du sol.
- 13. - Procédé d’ouverture d’un élément de couverture (14) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, le procédé comprenant :- la fourniture de l’élément de couverture (14), l’élément de couverture (14) étant dans une configuration fermée,- une rotation de la deuxième demi-lame (52) autour de l’axe de pivotement secondaire (68) selon un premier sens de rotation, la première demi-lame (50) demeurant immobile relativement au châssis (30) ; puis- une rotation de la première demi-lame (50) autour de l’axe de pivotement primaire (65) selon le premier sens de rotation.
- 14,- Procédé d’ouverture selon la revendication 13, dans lequel, lors de la rotation de la première demi-lame (50), la deuxième demi-lame (52) reste immobile par rapport à la première demi-lame (50).5 15.- Procédé d’ouverture selon la revendication 13 ou 14, dans lequel la deuxième demi-lame (52) comprend une face inférieure sensiblement plane qui, lorsque l’élément de couverture (14) est en configuration fermée, est sensiblement comprise dans un premier plan et, suite à la rotation de la première demi-lame (50) autour de l’axe de pivotement primaire (65), ladite face inférieure est sensiblement comprise dans un 10 deuxième plan formant un angle strictement supérieur à 90 degrés, de préférence compris entre 130 et 140 degrés, avec le premier plan, l’angle étant mesuré suivant le premier sens de rotation.
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|---|---|---|---|---|
| US196572A (en) * | 1877-10-30 | Improvement in shutters | ||
| EP1103670A1 (fr) * | 1999-11-24 | 2001-05-30 | Cospico, Aebe | Une pergola pouvant s'ouvrir et se fermer |
-
2017
- 2017-12-01 FR FR1761553A patent/FR3074509B1/fr not_active Expired - Fee Related
Patent Citations (2)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| US196572A (en) * | 1877-10-30 | Improvement in shutters | ||
| EP1103670A1 (fr) * | 1999-11-24 | 2001-05-30 | Cospico, Aebe | Une pergola pouvant s'ouvrir et se fermer |
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