FR3072552A1 - Joint d'etancheite pour autocuiseur a fenetre d'extrusion et autocuiseur equipe d'un tel joint - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un joint d'étanchéité (1) destiné à être interposé entre les cuve (3) et couvercle (4) d'un autocuiseur, ledit joint d'étanchéité (1) comprenant un talon (1 A) qui présente une hauteur maximale (H1), ainsi qu'au moins une première lèvre (1 B) qui s'étend à partir dudit talon (1A) vers l'intérieur du joint d'étanchéité (1), ce dernier étant caractérisé en ce que ledit talon (1A) présente au moins des première et deuxième faces (12, 13) inclinées s'étendant, en convergeant l'une vers l'autre en direction de l'extérieur du joint d'étanchéité (1), entre un bord intérieur (12A) et un bord extérieur (12B, 13B) séparés d'une hauteur (H2, H3) supérieure ou égale à 10% de ladite hauteur maximale (H1). Joints d'étanchéité pour autocuiseur.
Description
JOINT D’ETANCHEITE POUR AUTOCUISEUR A FENETRE D’EXTRUSION ET AUTOCUISEUR EQUIPE D’UN TEL JOINT
La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de cuisson d’aliments sous pression dans une atmosphère chargée en vapeur, de préférence à usage domestique, et en particulier aux appareils de type cuiseur-vapeur ou autocuiseur qui sont équipés d'un joint d’étanchéité mis en place entre leur cuve et leur couvercle pour assurer, en fonctionnement, l’étanchéité entre l’intérieur et l’extérieur de l’appareil et autoriser ainsi la montée en pression de l’appareil.
La présente invention concerne plus particulièrement un joint d’étanchéité annulaire souple destiné à équiper un appareil de cuisson d’aliments sous pression comprenant au moins une cuve et un couvercle conçus pour être associés afin de former une enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité s’étendant selon un plan moyen horizontal et étant destiné à être interposé entre lesdits cuve et couvercle pour permettre la montée en pression de ladite enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité comprenant d’une part un talon annulaire périphérique qui présente une hauteur maximale mesurée selon une direction verticale perpendiculaire audit plan moyen horizontal, ainsi qu’au moins une première lèvre qui s'étend à partir dudit talon vers l’intérieur du joint d’étanchéité.
La présente invention concerne également un appareil de cuisson sous pression équipé d’un tel joint.
Il est déjà connu d’avoir recours à des joints d’étanchéité, par exemple en matériaux élastomères, qui sont interposés et compressés entre la cuve et le couvercle des autocuiseurs pour assurer, en particulier grâce à leur souplesse et leur aptitude à la compression, l’étanchéité de l’appareil en fonctionnement.
Il est également connu d’utiliser de tels joints en tant que dispositifs de sécurité additionnels autorisant la chute de pression au sein de l’appareil par fuite de vapeur hors de l’enceinte de cuisson.
il s’avère en effet que les dispositifs de sécurité classiques et spécifiquement dédiés équipant habituellement les appareils de cuisson sous pression, comme par exemple les soupapes de sécurité, peuvent être défectueux pour de multiples raisons (vieillissement, encrassement, défaut d'entretien suffisant, colmatage, blocage, obstruction par des aliments ou autre dysfonctionnement accidentel...). Dans de telles situations, l’enceinte de cuisson peut être amenée à monter en pression en cours de fonctionnement sans que les dispositifs classiques de sécurité puissent jouer leur rôle en permettant la dépressurisation automatique de l’appareil dès qu’un incident de ce type se produit. Dans de tels cas, il est alors déjà connu d’utiliser le joint d’étanchéité de l’appareil de cuisson sous pression en tant que moyen de sécurité additionnel en utilisant les propriétés de déformation naturelle du joint sous l'effet de la surpression régnant dans l’enceinte, laquelle surpression va déplacer le joint hors sa position d’étanchéité pour permettre un échappement de vapeur conduisant à la dépressurisation de l'enceinte.
Parmi les appareils de cuisson sous pression qui utilisent un tel mécanisme de fuite de vapeur localisée par déplacement du joint pour assurer une fonction sécuritaire additionnelle, on connaît des systèmes mettant en oeuvre une déformation radiale du joint à travers une fenêtre ménagée dans le bord tombant du couvercle. On connaît ainsi plus précisément un autocuiseur à baïonnette équipé d'un joint qui comporte un talon à partir duquel s'étendent une lèvre supérieure en contact étanche avec le couvercle et une lèvre inférieure en contact étanche avec le bord supérieur de la cuve, le talon étant quant à lui disposé en regard du bord tombant du couvercle. Cet appareil comprend également une fenêtre ménagée localement à travers le bord tombant du couvercle. En cas de surpression anormale, le talon du joint va subir localement un déplacement radial vers l'extérieur à travers la fenêtre, ce qui va entraîner localement le déplacement radial vers l'extérieur de la lèvre inférieure jusqu'à ce que cette dernière ne soit plus localement en contact étanche avec le bord supérieur de la cuve. Cette rupture localisée du contact étanche entre la cuve et la lèvre inférieure entraîne une mise en communication de l'intérieur de l'enceinte avec l'extérieur, qui permet la dépressurisation de l'enceinte de cuisson.
Un tel dispositif de sécurité additionnelle à fenêtre d’extrusion latérale donne globalement satisfaction, puisqu'il permet d'assurer l'évacuation de l'excès de pression.
II n’en présente pas moins des inconvénients sérieux.
Ainsi, un premier inconvénient concerne l’absence de maîtrise systématique du déplacement localisé radial centrifuge du joint à travers la fenêtre ménagée dans le bord tombant du couvercle. La résolution de ce problème est particulièrement complexe, dans la mesure où elle dépend en particulier de la géométrie et du positionnement de la fenêtre, eux-mêmes contraints par les exigences de tenue mécanique du couvercle (qui empêchent de dimensionner et positionner de façon totalement libre la fenêtre). En particulier, il a été constaté en pratique qu'il existe un risque significatif de coincement, susceptible d'empêcher le joint de s'extruder normalement à travers la fenêtre. Dans un tel cas, la fonction de sécurité additionnelle n'est pas opérante et la pression pourra continuer à monter.
Les objets assignés à la présente invention visent par conséquent à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d'aliments sous pression qui assure de façon particulièrement fiable une excellente sécurité de fonctionnement en cas de surpression accidentelle, tout en étant de conception simple, aisément industrialisable et à coût de fabrication maîtrisé.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d'aliments sous pression de construction extrêmement simple et robuste.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d'aliments sous pression dont la conception permet de bénéficier d'une fonction de sécurité additionnelle optimale à moindre coût.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d'aliments sous pression compact et facile à utiliser.
Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d’aliments sous pression dont la conception permet d'assurer de manière particulièrement efficace la dépressurisation de l'appareil en cas de surpression accidentelle, tout en préservant la flexibilité du joint.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau joint pour appareil de cuisson d'aliments sous pression dont la conception limite les risques d’erreurs d’utilisation.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau joint d’étanchéité pour appareil de cuisson d'aliments sous pression qui permet une dépressurisation particulièrement fiable, rapide et sûre de l'appareil de cuisson d'aliments sous pression en cas de surpression accidentelle.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression qui présente un niveau de sécurité d'utilisation optimal, ainsi qu'une construction simple et aisément industrialisable.
Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouvel appareil de cuisson d'aliments sous pression de construction particulièrement simplifiée et compacte.
Les objets assignés à l'invention sont atteints à l’aide d'un joint d'étanchéité annulaire souple destiné à équiper un appareil de cuisson d’aliments sous pression comprenant au moins une cuve et un couvercle conçus pour être associés afin de former une enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité s’étendant selon un plan moyen horizontal et étant destiné à être interposé entre lesdits cuve et couvercle pour permettre la montée en pression de ladite enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité comprenant d’une part un talon annulaire périphérique qui présente une hauteur maximale mesurée selon une direction verticale perpendiculaire audit plan moyen horizontal, ainsi qu’au moins une première lèvre qui s’étend à partir dudit talon vers l’intérieur du joint d’étanchéité, ce dernier étant caractérisé en ce que ledit talon présente au moins des première et deuxième faces inclinées relativement audit plan moyen horizontal, chacune desdites première et deuxième faces inclinées s’étendant, en convergeant l’une vers l’autre en direction de l’extérieur du joint d’étanchéité, entre un bord intérieur et un bord extérieur séparés d’une hauteur, mesurée selon ladite direction verticale, supérieure ou égale à 10% de ladite hauteur maximale.
Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un appareil de cuisson d'aliments sous pression comprenant au moins:
une cuve,
- un couvercle destiné à être associé à ladite cuve pour former une enceinte de cuisson,
- et un joint d'étanchéité annulaire souple destiné à être interposé entre la cuve et le couvercle pour permettre la montée en pression de l’enceinte de cuisson, ledit joint d'étanchéité s’étendant selon un plan moyen horizontal et comprenant d’une part un talon annulaire périphérique qui présente une hauteur maximale mesurée selon une direction verticale perpendiculaire audit plan moyen horizontal, ainsi qu'au moins une première lèvre qui s’étend à partir dudit talon vers l'intérieur du joint d'étanchéité, ce dernier étant caractérisé en ce que ledit talon présente au moins des première et deuxième faces inclinées relativement audit plan moyen horizontal, chacune desdites première et deuxième faces inclinées s’étendant, en convergeant l’une vers l'autre en direction de l’extérieur du joint d’étanchéité, entre un bord intérieur et un bord extérieur séparés d’une hauteur, mesurée selon ladite direction verticale, supérieure ou égale à 10% de ladite hauteur maximale.
D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description qui suit, en référence aux dessins annexés, donnés à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :
- La figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, un couvercle associé à une cuve pour former une enceinte de cuisson d'un appareil de cuisson d’aliments sous pression.
- La figure 2 illustre, selon une vue schématique en coupe, un détail de réalisation d'un appareil de cuisson sous pression conforme à l'invention, dans une configuration normale correspondant à un niveau de pression interne inférieur à un seuil de sécurité.
- La figure 3 illustre, selon une vue schématique en coupe, l'appareil de cuisson sous pression de la figure 2 dans une configuration de dépressurisation selon laquelle le joint s'extrude localement à travers une fenêtre d'extrusion ménagée dans le bord tombant du couvercle pour permettre une fuite de vapeur afin de ramener la pression interne en deçà du seuil de sécurité.
- La figure 4 illustre, selon une vue schématique en perspective, le joint d'étanchéité conforme à l'invention qui équipe l'appareil des figures précédentes.
- La figure 5 est une vue de côté en coupe, selon un plan vertical médian, du joint de la figure 4.
- La figure 6 est une vue partielle de côté du joint des figures 4 et 5.
- La figure 7 est une vue agrandie du détail A de la figure 5.
L'invention concerne un joint d'étanchéité annulaire souple 1 destiné à équiper un appareil 2 de cuisson d'aliments sous pression. L'appareil 2 est destiné à assurer la cuisson de différents aliments à un niveau de pression supérieur à la pression atmosphérique, en présence de vapeur, et par exemple de vapeur d'eau. Ladite vapeur est générée par le chauffage, au sein de l'appareil 2 et en présence des aliments, d'un liquide de cuisson, par exemple un liquide aqueux. L'appareil 2 est préférentiellement destiné à un usage domestique, étant entendu toutefois que l'invention peut également concerner les appareils professionnels ou semi-professionnels. L'appareil 2 est conçu pour monter en pression exclusivement sous l'effet d'une source de chauffe (embarquée ou externe), sans apport de pression externe. L'appareil 2 constitue avantageusement un autocuiseur, destiné préférentiellement à être disposé sur une plaque de cuisson indépendante pour en chauffer le contenu. L'appareil 2 de cuisson d'aliments sous pression comprend lui-même au moins une cuve 3 et un couvercle 4 conçus pour être associés, c'est-à-dire assemblés l'un à l'autre, afin de former une enceinte de cuisson, et en particulier une enceinte de cuisson capable de monter en pression. Dans l'exemple illustré aux figures, le couvercle 4 est destiné à être de préférence rapporté sur, et verrouillé à, la cuve 3. Cette dernière forme un récipient de cuisson destiné à cuire les aliments et présente par exemple une symétrie de révolution selon un axe vertical centrai X-X', lequel s'étend selon une direction s’apparentant à la direction verticale lorsque l'appareil 2 est en fonctionnement normal, c'est-à-dire repose sur un plan horizontal. Il est cependant tout à fait envisageable, selon une variante alternative non illustrée, que la cuve 3 présente non pas un contour circulaire comme illustré aux figures mais un contour ellipsoïde, ovale, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
La cuve 3 est de manière classique fabriquée à partir d’un matériau métallique tel que l’acier inoxydable ou l'aluminium. Elle comprend un fond 3A (par exemple un fond thermo-conducteur multicouches) ainsi qu'une paroi latérale annulaire 3B qui s'élève entre le fond 3A et un bord supérieur libre 3C, lequel est par exemple de forme circulaire (mais peut alternativement présenter plutôt une forme ellipsoïde) et délimite une ouverture d'accès à l'intérieur de la cuve 3. Comme visible sur les figures, le bord supérieur libre 3C de la cuve 3, qui forme la partie terminale de la paroi latérale 3B, s'étend par exemple radialement vers l'extérieur de la cuve 3 pour former au moins une surface annulaire qui définit une zone de repos R sur et contre laquelle est destiné à venir reposer le joint d'étanchéité 1.
L'appareil 2 comprend donc ledit joint d'étanchéité 1, qui est destiné à être interposé entre la cuve 3 et le couvercle 4 pour permettre la montée en pression de l'enceinte de cuisson, de façon par exemple que la pression régnant à l'intérieur de l'enceinte excède la pression atmosphérique d'une valeur (dite « pression de fonctionnement ») comprise entre sensiblement 10 et 120 KPa. L'appareil 2 de cuisson d'aliments sous pression comprend avantageusement une soupape de régulation, qui permet de maintenir le niveau de pression régnant dans l'enceinte à un niveau de consigne correspondant avantageusement à la pression de fonctionnement susvisée, ainsi que d'autres organes de fonctionnement, comme par exemple un moyen de sécurité à l'ouverture (du genre doigt de sécurité sensible à la pression), ou une soupape de sécurité à la surpression conçue pour dépressuriser l'appareil 2 dès que la pression régnant dans l'enceinte excède une valeur de sécurité prédéterminée.
Le couvercle 4 est de manière classique fabriqué à partir d’un matériau métallique tel que l'acier inoxydable ou l'aluminium. Il présente avantageusement une forme conjuguée à celle de la cuve 3, afin de pouvoir venir s'emboîter dans ou sur cette dernière (cf. figure 1). Comme illustré, le couvercle 4 comprend avantageusement une paroi supérieure 4A qui forme un élément de couverture dont la forme et les dimensions sont sensiblement conjuguées à celle de l'ouverture d'accès délimitée par le bord supérieur libre 3C de la paroi latérale annulaire 3B de la cuve 3. La paroi supérieure 4A présente ainsi un contour périphérique sensiblement circulaire (pour s'adapter à un bord supérieur libre 3C lui-même de contour circulaire) ou ellipsoïde (pour s'adapter à une cuve 3 dont le bord supérieur libre 3C présente lui-même un contour ellipsoïde).
Comme illustré aux figures, le couvercle 4 comprend également de préférence une jupe périphérique annulaire 4B formée par un bord tombant qui s'étend à partir de la paroi supérieure 4A, et plus précisément à partir de la périphérie de ladite paroi supérieure 4A, de préférence sensiblement perpendiculairement au plan moyen d'extension de la paroi supérieure 4A. La jupe périphérique annulaire 4B présente avantageusement, comme illustré aux figures, une forme sensiblement cylindrique ou tronconique et s'étend avantageusement entre un bord libre 40B, de contour sensiblement circulaire ou ellipsoïde, et une portion de raccordement courbe 41B reliée à la périphérie de la paroi supérieure 4A. La portion de raccordement courbe 41B forme ainsi un rayon de raccordement entre le bord tombant formant la jupe 4B et la paroi supérieure 4A. La portion de raccordement courbe 41B assure donc la jonction entre une portion sensiblement plane qui forme la périphérie de la paroi supérieure 4A et une portion sensiblement cylindrique qui forme un bord tombant cylindrique constituant la jupe 4B. Avantageusement, la jupe périphérique annulaire 4B vient de matière avec la paroi supérieure 4A. De préférence, te couvercle 4 est obtenu par une opération de formage d'un flan métallique, formage qui inclut notamment la mise en oeuvre d'une ou plusieurs opérations d'emboutissage. Ainsi, la paroi supérieure 4A et la jupe périphérique annulaire 4B forment avantageusement une pièce d'un seul tenant. Dans 1e mode de réalisation illustré aux figures, 1e couvercle 4 est destiné à venir coiffer de façon sensiblement ajusté le sommet de la cuve 3, de sorte que la jupe périphérique annulaire 4B ceinture par l'extérieur le sommet de la paroi latérale annulaire 3B de la cuve 3, tandis que la paroi supérieure 4A repose en appui sur le bord libre 3C, par l'intermédiaire du joint d'étanchéité 1 interposé entre la cuve 3 et le couvercle 4.
Afin d'empêcher la séparation du couvercle 4 et de la cuve 3 sous l'effet de la montée en pression, l'appareil de cuisson 2 comprend avantageusement un système de verrouillage/déverrouillage du couvercle 4 relativement à la cuve 3, permettant à l'utilisateur de verrouiller 1e couvercle 4 relativement à la cuve 3 pour assurer la cuisson des aliments sous pression à l'intérieur de l'enceinte ou pour déverrouiller l'appareil 2 et avoir ainsi accès à l'intérieur de la cuve 3. Le système de verrouillage/déverrouillage peut être formé par tout dispositif classique connu dans 1e domaine et être par exempte un système à baïonnette (conformément à l’exemple illustré aux figures) ou un système à mâchoire mobile (avec par exemple au moins une, et de préférence deux mâchoires de verrouillage montées mobiles radialement sur le couvercle) ou un système à segment mobile (formé par des pattes radialement mobiles dont l'extrémité est destinée à venir se loger dans une cavité ou un orifice ménagé dans la paroi de la cuve), ou tout autre système connu (par exemple à étrier).
Dans le mode de réalisation illustré aux figures, le système de verrouillage/déverrouillage à baïonnette comprend des rampes de couvercle qui s'étendent à partir du bord libre 40B vers l'intérieur du couvercle et des rampes de cuve qui s'étendent radialement vers l'extérieur de la cuve 3 à partir du bord supérieur 3C. Le système de verrouillage/déverrouillage à baïonnette de l'appareil 2 illustré aux figures est conçu pour assurer le verrouillage et le déverrouillage du couvercle 4 relativement à la cuve 3 par pivotement dudit couvercle 4 relativement à la cuve 3 selon ledit axe vertical central X-X', pour amener les rampes de couvercle à passer sous les rampes de cuve afin de créer un engagement de verrouillage. Un tel système de verrouillage/déverrouillage à baïonnette est bien connu en tant que tel et ne nécessite donc pas d'être décrit plus avant ici.
Comme illustré aux figures, la jupe périphérique annulaire 4B comporte avantageusement au moins une fenêtre d'extrusion 5 pour permettre audit joint d'étanchéité 1 de s'extruder radialement à travers ladite fenêtre d’extrusion 5 lorsque la pression régnant dans l'enceinte de cuisson excède un seuil de sécurité prédéterminé. En d'autres termes, la fenêtre d'extrusion 5 constitue un espace de dégagement radial dont est pourvue localement la jupe périphérique annulaire 4B pour permettre au joint d'étanchéité 1 de se déformer localement radialement vers l'extérieur dans l'espace de dégagement en question, cette déformation locale permettant de rompre au moins localement le contact d'étanchéité entre d'une part le joint d'étanchéité 1 et d'autre part la cuve 3 et/ou le couvercle 4, pour permettre une fuite de vapeur et donc une chute de pression. Ainsi, dès que la pression au sein de l'enceinte de cuisson excède le seuil de sécurité prédéterminé, le joint d'étanchéité 1 va être repoussé localement vers l’extérieur selon la direction radiale, au niveau de la fenêtre d'extrusion 5 ménagée dans la jupe périphérique annulaire 4B, ce mouvement localisé d'extrusion radiale induisant concomitamment une rupture d'étanchéité, comme expliqué précédemment.
La sécurité additionnelle procurée par la déformation locale du joint 1 à travers la fenêtre d'extrusion 5 est avantageusement conçue pour se déclencher à titre de sécurité ultime, lorsque d’autres (et de préférence tous les) moyens de sécurité (notamment la soupape de sécurité de la surpression) n'ont pas fonctionné, ou n'ont pas fonctionné correctement. De préférence, la fenêtre d'extrusion 5 est formée par un orifice ménagé à travers ladite jupe périphérique annulaire 4B (comme illustré aux figures), c'est-à-dire par une ouverture pratiquée à travers l'épaisseur de la jupe périphérique annulaire 4B. Alternativement, la fenêtre d'extrusion 5 peut être simplement formée par une concavité résultant d'une déformation localisée de la jupe périphérique annulaire 4B, ladite concavité formant par exemple un logement creux autorisant localement le déplacement radial du joint 1 vers l'extérieur. Comme illustré aux figures, la fenêtre 5 présente préférentiellement une forme sensiblement rectangulaire, avec des petits côtés s'étendant selon une direction correspondant à la hauteur de la jupe 4B, direction qui est en l'espèce parallèle à la direction verticale X-X', lesdits petits côtés pouvant être rectilignes (comme illustré) ou courbes (en demi-cercle par exemple).
Avantageusement, comme illustré aux figures, la fenêtre d'extrusion 5 est ménagée entre lesdits bord libre 40B et portion de raccordement courbe 41B de la jupe périphérique annulaire 4B. En d'autres termes, la fenêtre d'extrusion 5 est préférentiellement ménagée en dehors de la portion de raccordement courbe 41 B, dans la partie droite de la jupe 4B, à distance du bord libre 40B. La réalisation de la fenêtre d'extrusion 5 dans la partie droite de la jupe 4B permet de préserver les caractéristiques mécaniques du couvercle 1, et de faciliter la réalisation, en particulier dans un cadre industriel, de la fenêtre d'extrusion 5. Ainsi, comme illustré aux figures, le fait que la fenêtre d'extrusion 5 soit ménagée en dehors, et en l'espèce sous, la portion de raccordement courbe 41 B, a pour conséquence que la fenêtre d’extrusion 5 est séparée par une distance he de la zone périphérique de la paroi supérieure 4A qui est immédiatement adjacente à la portion de raccordement courbe 41B (cf. figures 2 et 3). En d'autres termes, le bord supérieur de la fenêtre d'extrusion 5 s'inscrit dans un premier plan P4 horizontal, perpendiculaire à l'axe central X-X', tandis que la face inférieure 40A de la zone périphérique de la paroi supérieure 4A immédiatement adjacente à la portion de raccordement courbe 41B s'inscrit dans un deuxième plan horizontal P5 perpendiculaire lui aussi à l'axe central X-X', lesdits premier et deuxième plans horizontaux P4 P5 en question étant séparés par la distance h2 .
La fenêtre d’extrusion 5 n'affleure donc pas la face intérieure 40A de la paroi supérieure 4A, mais est séparée de cette dernière par un rebord de hauteur h0, formée par la portion de raccordement courbe 41 B.
De préférence, le couvercle 4 est pourvu d'une ou plusieurs protubérances de guidage 6, 7 qui font localement saillie de la paroi supérieure 4A vers l'intérieur de l'enceinte pour maintenir localement le joint d'étanchéité 1 en correspondance avec ladite fenêtre d'extrusion 5. En d’autres termes, la ou les protubérance(s) de guidage 6, 7 contraignent localement le joint 1 vers l’intérieur de l'enceinte, au droit de la fenêtre d'extrusion 5. Le joint 1 est ainsi d’une certaine manière maintenu localement à distance de la paroi supérieure 1A, au droit de la fenêtre d’extrusion 5. Cela signifie que le joint 1 est logé dans un espace interstitiel présentant, selon une circonférence donnée, une première hauteur sensiblement uniforme et constante, sauf au droit desdites protubérances 6, 7 où ledit espace interstitiel présente cette fois une deuxième hauteur qui est inférieure à la première hauteur. Le joint 1 est ainsi maintenu décalé localement vers l'intérieur de l'enceinte, c’est-à-dire vers le bas, dans la région située au droit de la fenêtre d’extrusion 5. Il est ainsi guidé précisément par le bord supérieur 3C de la cuve 3 d'un côté et la ou les protubérance(s) de guidage 6, 7 de l'autre. Ce guidage permet de garantir que le joint 1 se trouve bien en correspondance avec la fenêtre d'extrusion 5, et ne peut pas se décaler vers le haut pour venir par exemple se coincer contre la portion de raccordement courbe 41 B, ce qui empêcherait ou perturberait son extrusion à travers la fenêtre d'extrusion 5. Cette caractéristique technique préférentielle permet de favoriser l'alignement local du joint 1 avec la fenêtre d'extrusion 5, évitant en particulier tout risque de coincement du joint 1 contre la portion de raccordement courbe 41B et en particulier l'arête formée par cette dernière. De préférence, comme illustré aux figures, chaque protubérance 6, 7 forme une bossette solidaire de la paroi supérieure 4A. Chacune de ces bossettes est de préférence venue de matière avec la paroi supérieure 1A. De préférence, chaque protubérance de guidage 6, 7 est formée par une déformation localisée respective de la paroi supérieure 1A, auquel cas chaque protubérance de guidage 6, 7 est directement formée par la paroi supérieure 1A qui est déformée localement. Par exemple, chaque protubérance de guidage 6, 7 est obtenue par une opération de pressage permettant un enfoncement localisé de la paroi supérieure 1A, par exemple par une opération d'emboutissage.
Comme illustré aux figures, chaque protubérance de guidage 6, 7 (de préférence au nombre de deux) est disposée à la périphérie de la paroi supérieure 4A, donc au voisinage de la jupe périphérique annulaire 4B. Chaque protubérance de guidage 6, 7 est en outre avantageusement positionnée au voisinage de la fenêtre d'extrusion 5, pour pouvoir influer efficacement sur la portion du joint d'étanchéité 1 qui se trouve en regard de ladite fenêtre 5. Avantageusement, la hauteur h de chaque protubérance de guidage 6, 7 est au moins égale, et éventuellement supérieure, à la hauteur ho du rebord formé par la portion de raccordement courbe 41 B, pour faire en sorte que le joint d'étanchéité 1 soit bien maintenu en deçà du trottoir formé par la portion de raccordement courbe 41 B, et limiter ainsi le risque de coincement du joint 4 contre ledit trottoir.
De préférence, le couvercle 4 comprend une ouverture de fuite 8 ménagée à travers la paroi supérieure 4A, de préférence entre les protubérances de guidage 6, 7. L'ouverture de fuite 8 traverse ainsi la paroi supérieure 4A et est de préférence positionnée de façon qu'un même plan radial passe à la fois par ladite fenêtre d'extrusion 5 et ladite ouverture de fuite 8. Cette dernière est avantageusement disposée à la périphérie de la paroi supérieure 4A de façon que le joint d'étanchéité 1 couvre ladite ouverture de fuite 8 tant que la pression régnant au sein de l'enceinte n'excède pas le seuil de sécurité prédéterminé (figure 2), et découvre au moins partiellement ladite ouverture de fuite 8, sous l'effet de l'extrusion radiale du joint 1 par ladite fenêtre d'extrusion 5, lorsque la pression régnant dans l'enceinte excède ledit seuil de sécurité (figure 3). Ainsi, lorsque la pression régnant dans l'enceinte de cuisson excède le seuil de sécurité prédéterminé, le joint 1 est localement repoussé radialement vers l'extérieur à travers la fenêtre d'extrusion 5, ce déplacement radial centrifuge entraînant concomitamment une rupture locale de contact entre le joint 1 et la face intérieure 40A de la paroi supérieure 4A au niveau de l'ouverture de fuite 8, par laquelle la vapeur peut dès lors s'échapper pour faire chuter la pression (figure 3).
Le joint d'étanchéité 1 est avantageusement réalisé en un matériau élastomère et présente une souplesse naturelle, de manière à pouvoir être comprimé entre le couvercle 4 et la cuve 3 pour réaliser l'étanchéité nécessaire. Le joint d'étanchéité 1 présente avantageusement une forme sensiblement annulaire conjuguée à celle du contour périphérique de la jupe périphérique annulaire 4B.
Plus précisément, le joint d'étanchéité 1 comprend avantageusement un talon annulaire périphérique 1A qui est préférentiellement destiné à être logé contre la face intérieure 400 de la jupe 4B. Le talon 1A est préférentiellement formé par une pièce massive, et présente de ce fait préférentiellement une section transversale pleine comme illustrée aux figures.
Le joint d'étanchéité 1 s'étend, comme illustré aux figures, selon un plan moyen horizontal Pi, l'axe central X-X' étant avantageusement normal audit plan moyen horizontal Pi lorsque le joint 1 est en place dans l'appareil 2 de cuisson d'aliments sous pression.
Comme illustré aux figures le joint d'étanchéité 1 comprend au moins une première lèvre 1B, qui est préférentiellement flexible, et s'étend à partir dudit talon 1A, et plus précisément à partir du côté interne du talon 1A tourné vers l'intérieur du joint 1 (c'est-à-dire vers l'axe central X-X' et vers l'intérieur de l'appareil 2). Dans le mode de réalisation illustré aux figures, la première lèvre 1B s'étend entre une racine 10B solidaire du talon 1A et une portion extrêmale libre 11 B, qui est préférentiellement en contact étanche avec la paroi supérieure 4A, et plus précisément avec la face interne de la paroi supérieure 4A. La première lèvre 1B forme ainsi avantageusement une jupe souple qui s'étend de préférence à partir du talon 1A, en direction de l'intérieur du joint d'étanchéité 1, c'est-à-dire en l'espèce en direction de l'axe central X-X', de préférence selon une incidence oblique et vers le haut relativement au plan moyen horizontal P1( de façon à être sollicitée en flexion par le poids du couvercle 4 lorsque ce dernier est rapporté sur la cuve 3. La première lèvre 1B vient avantageusement au contact, vers sa portion extrêmale libre 11 B, de la face intérieure de la paroi supérieure 4A, selon une zone de contact annulaire étanche. Cette dernière est éloignée de l'axe central X-X' d'une première distance (correspondant au rayon de la zone de contact annulaire en question) sensiblement inférieure à une deuxième distance séparant ledit axe central X-X' de l'ouverture de fuite 8, de sorte que cette dernière ne communique pas avec l'intérieur de l'appareil 2, du moins tant que la pression dans l'enceinte est inférieure audit seuil de sécurité prédéterminé (figure 2).
Avantageusement, le joint d'étanchéité 1 comporte une seconde lèvre 1C s'étendant également à partir du talon 1A vers l'intérieur du joint 1. La seconde lèvre 1C, qui est de préférence elle aussi flexible, est avantageusement destinée à venir en contact étanche avec la cuve 3, et plus précisément avec la face intérieure de ladite cuve 3, de préférence au voisinage de la surface de repos R comme illustré aux figures. Avantageusement, ladite seconde lèvre 1C s'étend en direction de l'intérieur du joint d'étanchéité 1 selon une incidence oblique et vers le bas relativement au plan moyen horizontal Pt, de telle sorte que lesdites première et seconde lèvres 1B, 1C s'étendent, à partir du talon 1A, de façon sensiblement divergente, selon un profil sensiblement en V.
Il est en outre tout à fait envisageable, sans pour autant que l’on sorte du cadre de l’invention, que la seconde lèvre 1C flue entre les rampes de cuve lorsque la pression au sein de l’enceinte excède ledit seuil de sécurité, ce fluage (déformation radiale localisée) de la seconde lèvre 1C conduisant à une rupture d’étanchéité entre la cuve 3 et la lèvre 1C qui contribue à faire chuter la pression dans l’enceinte.
La première lèvre 1B vient de préférence de matière avec le talon 1A, de même que la deuxième lèvre 1 C, de sorte que dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le joint 1 est formé par une pièce souple monobloc d'un seul tenant.
Avantageusement, le talon 1A, et de préférence le joint d'étanchéité 1 dans sa totalité, sont de forme symétrique relativement au plan moyen horizontal Pi. Dans ce mode de relation préférentiel illustré aux figures, le plan Pi forme ainsi un plan médian de part et d'autre duquel s'étend le talon 1 A, et avantageusement chacune des première lèvre 1B et seconde lèvre 1C.
Comme illustré aux figures, le talon annulaire périphérique 1A présente une hauteur maximale Hi mesurée selon une direction verticale perpendiculaire audit plan moyen horizontal Pi, ladite direction verticale correspondant donc en l'espèce à la direction de l'axe vertical central X-X'. La hauteur maximale Hi correspond donc à l'épaisseur maximale du talon 1A mesurée selon la direction verticale. Conformément à l'invention, le talon 1A présente au moins des première et deuxième faces 12, 13 inclinées relativement au plan moyen horizontal Pi, c'est-à-dire s'étendant respectivement selon des plans moyens respectifs Ρ2, P3 qui s'étendent de manière oblique relativement au plan moyen horizontal Ρχ (cf. figure 7). Les faces inclinées 12, 13 en question ne présentent pas nécessairement un caractère plan mais peuvent être incurvées ou bombées, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
Chacune desdites première et deuxième faces inclinées 12, 13 s'étend en convergeant l'une vers l'autre en direction de l'extérieur du joint d'étanchéité 1, entre un bord intérieur respectif 12A, 13A et un bord extérieur respectif 12B, 13B séparés d'une hauteur respective H2, H3, mesurée selon ladite direction verticale X-X', supérieure ou égale à 10 % de la hauteur maximale Hj.
Grâce à cette caractéristique, la région extérieure du talon 1A qui est destinée à faire face à la fenêtre d'extrusion 5 présente une forme biseautée prononcée qui facilite le déplacement radial centrifuge du joint 1 et son extrusion locale à travers la fenêtre 5, en réduisant le risque d'un éventuel coincement intempestif du joint 1.
De préférence, lesdits bords intérieurs 12A, 13A et extérieur 12B, 13B de chaque face inclinée 12, 13 sont séparés d'une hauteur H2, H3, mesurée selon ladite direction verticale X-X', supérieure ou égale à 30 % de ladite hauteur maximale Η·[, et de façon encore plus préférentielle supérieure ou égale à 40 % de la hauteur maximale Dans l'exemple préférentiel illustré aux figures, chaque hauteur Hg, H3 est sensiblement égale à 50% de la hauteur maximale Hi, de sorte que chacune des deux faces inclinées 12, 13 s'étend respectivement sur sensiblement la moitié de la hauteur maximale hl· du talon 1A.
Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le bord extérieur 12B de la première face inclinée 12 est confondu avec le bord extérieur 13B de la deuxième face inclinée 13, de sorte que lesdites première et deuxième faces inclinées 12, 13 se rejoignent en un bord extérieur unique et commun 12B, 13B, ledit bord extérieur unique et commun 12B, 13B correspondant à la zone du joint d'étanchéité 1 qui est la plus éloignée du centre dudit joint d'étanchéité 1, c'est-à-dire qui présente le rayon (mesuré relativement à l'axe central X-X') le plus important. Ainsi, dans le mode de réalisation illustré aux figures, les première et deuxième faces inclinées 12, 13 sont directement reliées l'une à l’autre, de sorte que le talon 1A converge continûment vers l'extérieur selon un profil globalement en pointe, qui permet d’optimiser le déplacement radial du joint 1 vers l'extérieur et de faciliter son extrusion à travers la fenêtre d'extrusion 5.
Dans le mode de réalisation illustré aux figures, les première et deuxième faces inclinées 12, 13 convergent avantageusement en direction de l'extérieur du joint 1 selon un profil sensiblement en V, la pointe du V étant avantageusement arrondie (cf. figure 7). Plus précisément, chaque face inclinée 12, 13 comprend par exemple au moins une portion sensiblement plane 120, 130 dont la projection orthogonale 120A, 130A sur le plan moyen horizontal Pi s’étend sur une longueur qui représente au moins 30 %, de préférence 50 %, de la distance séparant les projections orthogonales respectives des bords intérieurs 12A, 13A et extérieurs 12B, 13B sur ledit plan moyen horizontal Pi. Bien entendu, et comme exposé précédemment, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de faces 12, 13 sensiblement planes. Il est par exemple tout à fait envisageable de mettre en œuvre, en lieu et place des portions sensiblement planes 120, 130, des portions courbes (convexes et/ou concaves). Avantageusement, chaque face inclinée 12, 13 comprend, comme illustré aux figures, au moins une portion sensiblement courbe 121, 131 qui s'étend entre le bord extérieur 12B, 13B et la portion sensiblement plane 120, 130. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, les deux portions sensiblement courbes 121, 131 qui prolongent respectivement chaque portion sensiblement plane 120, 130 forment ensemble un nez sensiblement arrondi, de sorte que le profil du talon 1A en coupe transversale (cf. figure 7) est un profil en V à pointe émoussée.
Avantageusement, le talon 1A présente également des troisième et quatrième faces 14, 15 inclinées relativement audit plan moyen horizontal Pi, chacune desdites troisième et quatrième faces inclinées 14, 15 convergeant l'une vers l'autre en direction de l'intérieur du joint d'étanchéité 1 (cf. figure 7). Les troisième et quatrième faces inclinées 14, 15 convergent donc en sens opposé relativement aux première et deuxième faces inclinées 12, 13, de sorte que le talon 1A présente un profil avec une épaisseur (mesurée selon la direction verticale matérialisée par l'axe central X-X') qui croît de l'extérieur vers l'intérieur, de préférence continûment, jusqu'à une valeur maximale correspondant à la hauteur Hi, puis décroît dans la zone correspondant aux troisième et quatrième faces 14, 15, jusqu'à la zone de connexion (racine 10B, 10D) des lèvres 1B, 1C avec le talon 1A. La zone de décroissance correspondant aux troisième et quatrième faces inclinées 14, 15 est éventuellement précédée d’une zone palier 16, 17 de hauteur constante.
De préférence, comme illustré aux figures, ladite troisième face inclinée 14 est prolongée par ladite première lèvre 1B, tandis qu'avantageusement ladite quatrième face inclinée 15 est quant à elle prolongée par ladite deuxième lèvre 1C.
La conformation particulière (à épaisseur croissante puis décroissante) décrite ci-avant permet de favoriser la flexibilité de chacune des lèvres 1B, 1C et de faire en sorte que le contact étanche entre chaque lèvre 1B, 1C d’une part et respectivement le couvercle 4 et la cuve 3 d’autre part se produise vers la portion extrêmale libre 10C, 10E de chaque lèvre 1B, 1C plutôt que vers sa racine 10B, 10D.
Le joint d'étanchéité 1 est avantageusement attaché, de manière amovible, au couvercle 4. À cette fin, le talon 1A repose par exemple sur les rampes de couvercle, de sorte que ces dernières assurent une double fonction de maintien du joint d'étanchéité 1 (lorsque le couvercle 4 est séparé de la cuve 3) et de verrouillage (par interaction avec les rampes de cuve). Lorsque le couvercle 4 est rapporté sur la cuve 3 (figures 1 à 3), le joint d'étanchéité 1 se retrouve interposé entre la surface de repos R et la face intérieure 40A de la paroi supérieure 4A du couvercle 4. Sous l'effet du poids du couvercle 4, les première et seconde lèvres 1B, 1C sont pressées l'une en direction de l'autre, ce qui permet ainsi d'assurer une étanchéité entre la cuve 3 et le couvercle 4. L'invention n'est toutefois absolument pas limitée à un joint d'étanchéité 1 présentant deux lèvres, et il est par exemple tout à fait envisageable que le joint d’étanchéité 1 ne comporte qu'une seule première lèvre 1B et que le talon 1A soit par exemple configuré pour venir lui-même en appui étanche contre la surface de repos R pour assurer l'étanchéité avec la cuve 3, en Heu et place de la seconde lèvre 1C. Le recours à deux lèvres 1B, 1C est toutefois préféré car il permet notamment de réaliser un joint 1 symétrique par rapport à un plan horizontal médian, ce qui facilite l'utilisation du joint 1.
Comme illustré aux figures, chaque protubérance de guidage 6, 7 se trouve au droit du talon 4A, de façon à surplomber ce dernier, lorsque la pression régnant dans l'enceinte n'excède pas le seuil de sécurité. Dans cette configuration de fonctionnement normal, illustré à la figure 2, le talon 1A est maintenu localement en correspondance avec la fenêtre d'extrusion 5 par les protubérances de guidage 6, 7, les première et seconde lèvres 1 B, 1C venant quant à elles en contact étanche avec respectivement la paroi supérieure 4A et la cuve 3.
Lorsque la pression régnant au sein de l'enceinte de cuisson dépasse le seuil de sécurité prédéterminée, le joint 1 va subir localement, en regard de la fenêtre d'extrusion 5, un déplacement radial centrifuge en direction de ladite fenêtre d’extrusion 5, Grâce au profil biseauté à faces inclinées 12, 13 du joint 1, le risque de voir ce dernier se coincer, par exemple contre le rebord de hauteur ho formé par la portion de raccordement courbe 41 B, est minimisé, surtout si, en combinaison avec ce profil biseauté sont mises en œuvre des protubérances de guidage 6, 7 (facultatif).
Le joint 1 peut ainsi s'extruder de manière extrêmement fluide et fiable à travers la fenêtre d'extrusion 5, radialement vers l'extérieur, de sorte qu'il fait alors localement sailli de la jupe périphérique annulaire 4B (cf. figure 3), à travers ladite fenêtre d'extrusion 5. Cette déformation radiale centrifuge localisée du joint 1 entraîne localement les première et seconde lèvres 1B, 1C vers l'extérieur (figure 3), de sorte que localement la portion extrêmale libre 10C va finir par se retrouver en regard de l'ouverture de fuite 8, ce qui occasionne une perte d’étanchéité permettant de faire chuter la pression au sein de l'enceinte.
L’invention permet ainsi de garantir le déclenchement d'une sécurité ultime à la surpression de manière extrêmement simple, efficace et bon marché, en permettant en particulier de recourir à une fenêtre d’extrusion 5 qui n'affleure pas la face intérieure 40A de la portion supérieure 4A du couvercle 4, mais qui en est séparée d'un trottoir de hauteur hfi, de sorte que les caractéristiques de fabrication du couvercle 4 sont préservées.
Claims (19)
1 - Joint d’étanchéité annulaire (1) souple destiné à équiper un appareil (2) de cuisson d'aliments sous pression comprenant au moins une cuve (3) et un couvercle (4) conçus pour être associés afin de former une enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité (1) s’étendant selon un plan moyen horizontal (P^ et étant destiné à être interposé entre lesdits cuve (3) et couvercle (4) pour permettre la montée en pression de ladite enceinte de cuisson, ledit joint d’étanchéité (1) comprenant d’une part un talon annulaire périphérique (1A) qui présente une hauteur maximale (Hi) mesurée selon une direction verticale (X-X’) perpendiculaire audit plan moyen horizontal (P-ι), ainsi qu’au moins une première lèvre (1B) qui s’étend à partir dudit talon (1A) vers l’intérieur du joint d’étanchéité (1), ce dernier étant caractérisé en ce que ledit talon (1 A) présente au moins des première et deuxième faces (12, 13) inclinées relativement audit plan moyen horizontal (Pi), chacune desdites première et deuxième faces inclinées (12, 13) s'étendant, en convergeant l’une vers l’autre en direction de l’extérieur du joint d’étanchéité (1), entre un bord intérieur (12A) et un bord extérieur (12B, 13B) séparés d’une hauteur (H2, H3), mesurée selon ladite direction verticale (X-X’), supérieure ou égale à 10% de ladite hauteur maximale (H-i).
2- Joint d’étanchéité (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit talon (1 A) est de forme symétrique relativement audit plan moyen horizontal (P-i).
3 - Joint d’étanchéité (1) selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que chaque face inclinée (12, 13) comprend au moins une portion sensiblement plane (120, 130) dont la projection orthogonale (120A, 130A) sur ledit plan moyen horizontal (Pi) s’étend sur une longueur qui représente au moins 30%, de préférence 50%, de la distance séparant les projections orthogonales des bords intérieur (12A, 13A) et extérieur (12B, 13B) sur ledit plan moyen horizontal (Pi).
4 - Joint d’étanchéité (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que chaque face inclinée (12, 13) comprend au moins une portion sensiblement courbe (121, 131) qui s’étend entre le bord extérieur (12B, 13B) et la portion sensiblement plane (120, 130).
5 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le bord extérieur (12B) de ladite première face inclinée (12) est confondu avec celui de la deuxième face inclinée (13), de sorte que lesdites première et deuxième faces inclinées (12, 13) se rejoignent en un bord extérieur unique et commun (12B, 13B).
6 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que lesdites première et deuxième faces inclinées (12, 13) convergent en direction de l’extérieur du joint (1) selon un profil sensiblement en V, la pointe du V étant arrondie.
7 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que lesdits bords intérieur (12A, 13A) et extérieur (12B, 13B) de chaque face inclinée (12, 13) sont séparés d’une hauteur (H2, H3), mesurée selon ladite direction verticale, supérieure ou égale à 30% de ladite hauteur maximale (Ht).
8 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que ledit talon (1A) présente également des troisième et quatrième faces (14, 15) inclinées relativement audit plan moyen horizontal (Pi), chacune desdites troisième et quatrième faces inclinées (14, 15) convergeant l'une vers l'autre en direction de l'intérieur du joint d’étanchéité (1).
9- Joint d’étanchéité (1) selon la revendication 8 caractérisé en ce que ladite troisième face inclinée est prolongée par ladite première lèvre (1B).
10 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que ladite première lèvre (1B) s’étend entre une racine (10B) solidaire du talon (1 A) et une portion extrémale libre (10C).
11 - Joint d'étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que ladite première lèvre (1B) s’étend en direction de l’intérieur du joint d’étanchéité (1) selon une incidence oblique et vers le haut relativement au plan moyen horizontal (Pi).
12 - Joint d’étanchéité (1) selon l’une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce qu’il comporte une seconde lèvre (1C) s’étendant également à partir du talon (1 A) vers l’intérieur du joint (1),
13- Joint d’étanchéité (1) selon la revendication 12 caractérisé en ce que ladite seconde lèvre (1 C) s’étend en direction de l'intérieur du joint d’étanchéité (1) selon une incidence oblique et vers le bas relativement au plan moyen horizontal (P-i).
14 - Appareil (2) de cuisson d’aliments sous pression comprenant au moins:
- une cuve (3),
- un couvercle (4) destiné à être associé à ladite cuve (3) pour former une enceinte de cuisson,
- et un joint d’étanchéité (1) conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 13, destiné à être interposé entre la cuve (3) et le couvercle (4) pour permettre la montée en pression de l’enceinte de cuisson.
15- Appareil (2) selon la revendication 14 caractérisé en ce que ledit couvercle (4) comprend au moins :
- une paroi supérieure (4A) de contour périphérique sensiblement circulaire ou ellipsoïde,
- une jupe périphérique annulaire (4B) formée par un bord tombant qui s’étend à partir de ladite paroi supérieure (4B), et qui comporte au moins une fenêtre d’extrusion (5) pour permettre audit joint d’étanchéité (1) de s’extruder radialement à travers ladite fenêtre d’extrusion (5) lorsque la pression régnant dans l’enceinte de cuisson excède un seuil de sécurité prédéterminé.
16- Appareil (2) selon la revendication 15 caractérisé en ce que ladite jupe périphérique annulaire (4B) s’étend entre un bord libre (40B) et une portion de raccordement courbe (41 B) reliée à la périphérie de la paroi supérieure (4A), ladite fenêtre d'extrusion (5) étant ménagée entre lesdits bord libre (40B) et portion de raccordement courbe (41 B).
17 - Appareil (2) selon l’une des revendications 15 et 16 caractérisé en ce que ledit couvercle (4) est pourvu d’une ou plusieurs protubérance(s) de guidage (6, 7) 5 faisant localement saillie de ladite paroi supérieure (4A) vers l’intérieur de l’enceinte pour maintenir localement le joint (1) en correspondance avec ladite fenêtre d’extrusion (5).
18 - Appareil (2) selon la revendication 17 caractérisé en ce que chaque protubérance de guidage (6, 7) se trouve au droit dudit talon (1A) lorsque la pression régnant 10 dans l’enceinte n’excède pas ledit seuil de sécurité,
19- Appareil (2) selon l’une des revendications 15 à 18 caractérisé en ce que ladite fenêtre d’extrusion (5) est formée par un orifice ménagé à travers ladite jupe périphérique annulaire (4B) ou par une concavité résultant d’une déformation localisée de ladite jupe périphérique (4B).
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