FR3072190A1 - Ensemble pour une cartouche thermostatique de regulation de fluides froid et chaud a melanger, ainsi que cartouche correspondante - Google Patents

Abstract

Cet ensemble comprend une embase (10), un tiroir (20) et un actionneur thermostatique (30, 34). L'embase inclut deux parties d'embase (11, 12) qui, à l'état assemblé, sont superposées l'une contre l'autre selon un axe (X-X), avec interposition d'une garniture d'étanchéité (13), et délimitent conjointement une chambre de mélange. Le tiroir est déplaçable dans la chambre de façon à faire varier de manière inverse les sections d'écoulement de deux passages, qui sont respectivement alimentés au travers d'une des deux parties d'embase et qui sont délimités axialement entre le tiroir et respectivement l'une et l'autre des deux parties d'embase. L'actionneur thermostatique est disposé dans la chambre et déplace le tiroir jusqu'à une position de régulation en fonction de la température du mélange sortant de la chambre. Afin que cet ensemble soit rapide et pratique à assembler, une première des deux parties d'embase comprend au moins une languette (14), qui s'étend parallèlement à l'axe, qui, à une première extrémité axiale est reliée au reste de la première partie d'embase à la fois de manière fixe selon l'axe et de manière déformable pour permettre une déflexion élastique de la languette transversalement à l'axe, et qui, à sa seconde extrémité axiale, est pourvue d'au moins une surface de maintien contre laquelle la seconde partie d'embase s'appuie axialement pour maintenir assemblées les deux parties d'embase.

Description

Ensemble pour une cartouche thermostatique de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, ainsi que cartouche correspondante

La présente invention concerne un ensemble pour une cartouche thermostatique de régulation de fluides froid et chaud à mélanger. Elle concerne également une cartouche thermostatique de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, comprenant un tel ensemble.

Dans le domaine sanitaire, une cartouche est un dispositif permettant de réguler des fluides chaud et froid à mélanger, notamment de l’eau chaude et de l’eau froide.

La cartouche est qualifiée de thermostatique lorsqu’elle intègre un actionneur thermostatique, notamment un élément thermostatique associé à un ressort de rappel, qui comprend une première partie, normalement fixe par rapport à une embase creuse de la cartouche, et une seconde partie, mobile selon l’axe de l’embase par rapport à la première partie sous l’effet de la température appliquée à l’actionneur, par exemple sous l’action de la dilatation d’une matière thermodilatable contenue au sein de l’élément thermostatique. La deuxième partie de l’actionneur thermostatique est prévue solidaire d’un tiroir déplaçable selon l’axe à l’intérieur de l’embase de la cartouche, de façon à faire varier de manière inverse les sections d’écoulement de passages des fluides chaud et froid dans l’embase, en vue de mélanger ces deux fluides en des proportions variables pour obtenir, en aval du tiroir, un fluide, dit mélange, ou fluide mélangé ou encore fluide mitigé, qui s’écoule le long d’une région thermosensible de l’actionneur thermostatique et qui sort de l’embase. En modifiant la position de la première partie de l’actionneur thermostatique par rapport à l’embase, au moyen d’un mécanisme de consigne ad hoc, on fait varier la température de consigne autour de laquelle la température du mélange est ainsi régulée par le tiroir.

Par ailleurs, pour faire varier le débit de fluide froid et le débit de fluide chaud envoyés au tiroir via l’embase, la cartouche intègre un organe de réglage, tel qu’un ensemble de disques en céramique, qui est monté de manière au moins partiellement mobile dans un boîtier fixé à l’embase. Cet organe de réglage et le mécanisme de consigne précité, qui permet de modifier la position de l’actionneur thermostatique par rapport à l’embase, forment ensemble un système de réglage et de commande qui permet, à la fois, de faire varier les débits respectifs de fluide froid et de fluide chaud alimentant le tiroir et de commander le débit et la température du mélange sortant de la cartouche. Comme détaillé dans WO 2017/137368, ce système de réglage et de commande peut se décliner en plusieurs types selon la façon dont sont commandés le débit et la température du mélange : ainsi, la cartouche thermostatique peut par exemple être de type monocommande, de type bicommande ou bien de type séquentiel.

Dans tous les cas, comme expliqué dans WO 2017/005860 et comme envisagé dans WO 2017/137368, il peut être avantageux que l’embase ne soit pas monobloc, mais soit réalisée en deux parties distinctes, qui sont assemblées en étant superposées axialement l’une contre l’autre, tout en prévoyant d’étancher leur interface de jonction. Une possibilité pour étancher cette interface de jonction est d’interposer axialement entre les deux parties d’embase une garniture d’étanchéité formée d’un ou de plusieurs joints. En pratique, la présence de cette garniture d’étanchéité tend à écarter axialement l’une de l’autre les deux parties d’embase, ce qui fait courir le risque d’un désassemblage des deux parties d’embase tant que la cartouche n’est pas montée et fixée à l’intérieur d’un robinet mitigeur. De même, tant que la cartouche n’est pas montée fixée à l’intérieur d’un robinet mitigeur, l’actionneur thermostatique peut exercer des contraintes qui tendent à écarter axialement l’une de l’autre les deux parties d’embase : ainsi, lorsque cet actionneur comprend un élément thermostatique associé à un ressort de rappel, ce dernier se trouve interposé entre l’élément thermostatique et l’une des deux parties d’embase, l’une des extrémités du ressort de rappel s’appuyant axialement contre cette partie d’embase tandis que l’autre extrémité du ressort de rappel plaque axialement le tiroir contre l’autre partie d’embase.

Pour répondre à cette problématique, la fixation entre les deux parties d’embase peut être prévue rigide, en recourant par exemple à des soudures ou à de la colle entre les deux parties d’embase. Ces solutions sont efficaces mais tendent à allonger la durée totale d’assemblage et, par nature, elles interdisent toute démontabilité de l’embase, empêchant donc de récupérer, si besoin, les deux parties d’embase, ainsi que le tiroir et l’actionneur thermostatique retenus entre les deux parties d’embase.

Le but de la présente invention est de proposer un ensemble pour cartouche thermostatique dont l’embase, bien que réalisée en deux parties, soit rapide et pratique à assembler.

A cet effet, l’invention a pour objet un ensemble pour une cartouche thermostatique de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, lequel ensemble comprend :

- une embase, qui définit un axe et qui inclut deux parties d’embase distinctes et prévues pour être assemblées l’une à l’autre, lesquelles deux parties d’embase, à l’état assemblé, sont superposées axialement l’une contre l’autre, avec interposition d’une garniture d’étanchéité, et délimitent conjointement, à l’intérieur d’elles, une chambre pour mélanger des fluides froid et chaud, cette chambre étant étanchée par la garniture d’étanchéité tout en étant reliée à l’extérieur de l’embase à la fois par une première entrée pour le fluide froid et une seconde entrée pour le fluide chaud, qui sont délimitées par l’une des deux parties d’embase, et par une sortie pour le mélange des fluides froid et chaud, qui est délimitée par l’autre des deux parties d’embase,

- un tiroir, qui est déplaçable de manière sensiblement parallèle à l’axe à l’intérieur de la chambre de façon à faire varier de manière inverse les sections d’écoulement respectives d’un premier passage, qui est alimenté par la première entrée et qui est délimité axialement entre le tiroir et l’une des deux parties d’embase et d’un second passage, qui est alimenté par la seconde entrée et qui est délimité axialement entre le tiroir et l’autre des deux parties d’embase, et

- un actionneur thermostatique, qui est au moins en partie disposé dans la chambre et qui est relié au tiroir et à l’embase de manière à, en fonction de la température du mélange, déplacer le tiroir à l’intérieur de la chambre jusqu’à une position de régulation correspondant à une température de consigne qui est définie par la position axiale qu’a une partie dédiée de l’actionneur thermostatique.

Selon l’invention, une première des deux parties d’embase comprend au moins une languette :

- qui s’étend de manière sensiblement parallèle à l’axe,

- qui, à une première de ses deux extrémités axiales, est reliée au reste de la première partie d’embase à la fois de manière fixe selon l’axe et de manière déformable pour permettre une déflexion élastique de la languette transversalement à l’axe, et

- qui, à sa seconde extrémité axiale, est pourvue d’au moins une surface de maintien contre laquelle la seconde partie d’embase s’appuie axialement pour maintenir assemblées les première et seconde parties d’embase.

Une des idées à la base de l’invention est de prévoir qu’une première des deux parties d’embase est munie d’une ou de plusieurs languettes à même de se clipser sur la seconde partie d’embase. Selon l’invention, chaque languette est allongée de manière sensiblement parallèle à l’axe de l’embase et est conçue pour se défléchir transversalement à l’axe lors de l’assemblage des deux parties d’embase, moyennant la déformation élastique de l’extrémité axiale de chaque languette, reliant cette dernière au reste de la première partie d’embase. L’effet de clipsage est obtenu par une ou plusieurs surfaces de maintien qui sont prévues à l’extrémité opposée de chaque languette : dès lors que les deux parties d’embase sont assemblées l’une à l’autre, cette ou ces surfaces de maintien forment des butées axiales pour la seconde partie d’embase qui ne peut ainsi pas se dégager axialement vis-à-vis de la première partie d’embase. Le recours à cette ou ces languettes limite significativement la durée nécessaire à l’assemblage des deux parties d’embase, tout en garantissant un maintien fiable des deux parties d’embase assemblées. De plus, la réversibilité de la déflexion élastique des languettes peut être mise à profit pour permettre la démontabilité des deux parties d’embase, sous réserve d’appliquer à la ou aux languettes des contraintes appropriées pour dégager les surfaces de maintien de leur interférence axiale avec la seconde partie d’embase. On comprend que l’embase, le tiroir et l’actionneur thermostatique appartenant à l’ensemble conforme à l’invention peuvent, à l’état assemblé des deux parties d’embase, avantageusement former un module préassemblé démontable, qui n’est démonté qu’en cas de besoin, par exemple en cas de défectuosité de cet ensemble et qui, sinon, est prêt à être assemblé à d’autres composants, notamment un capot et un système de réglage et de commande, afin de fabriquer une cartouche thermostatique fonctionnelle, qui pourra alors être montée et fixée dans un robinet mitigeur. L’ensemble conforme à l’invention peut ainsi être fabriqué et stocké indépendamment du reste de la cartouche thermostatique, en étant intégré à cette dernière qu’ultérieurement. D’ailleurs, selon un mode de réalisation particulièrement avantageux qui sera détaillé par la suite, la capacité de déflexion de la ou chaque languette de l’ensemble conforme à l’invention est avantageusement mise à profit pour faciliter l’assemblage de cette cartouche thermostatique, en faisant participer la ou les languettes à la fixation du capot sur l’embase.

Suivant des caractéristiques additionnelles avantageuses de l’ensemble conforme à l’invention, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- La ou chaque languette s’étend depuis une portion périphérique de la première partie d’embase et coopère avec une portion périphérique de la seconde partie d’embase de manière que, lors de l’assemblage des première et seconde parties d’embase, la portion périphérique de la seconde partie d’embase et la languette glissent l’une contre l’autre pour défléchir la languette en direction opposée à l’axe et, à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase, la ou les surfaces de maintien mettent en prise la portion périphérique de la seconde partie d’embase pour retenir axialement la première partie d’embase par rapport à la seconde partie d’embase ;

- La ou chaque surface de maintien de la ou chaque languette s’étend en saillie depuis un chant latéral de la languette, en particulier suivant une direction orthoradiale à l’axe ;

- La ou chaque languette est prévue avec deux surfaces de maintien qui s’étendent de part et d’autre de la languette, respectivement depuis l’un et l’autre des chants latéraux de la languette ;

- La première partie d’embase est prévue avec au moins deux languettes qui sont réparties autour de l’axe ;

- La première partie d’embase est prévue avec deux languettes qui sont diamétralement opposées par rapport à l’axe et qui présentent des largeurs respectives qui sont différentes l’une de l’autre ;

- la seconde partie d’embase comprend, pour la ou chaque languette, un logement, qui est conçu pour recevoir la languette à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase et à l’intérieur duquel la seconde partie d’embase délimite, pour la ou chaque surface de maintien, une surface d’appui contre laquelle la surface de maintien bute axialement pour maintenir assemblées les première et seconde parties d’embase ;

- l’actionneur thermostatique comporte :

- un élément thermostatique qui inclut un corps, contenant une matière thermodilatable, et un piston déplaçable en translation sensiblement selon l’axe par rapport au corps sous l’effet de la dilatation de la matière thermodilatable, lequel piston forme ladite partie dédiée de l’actionneur thermostatique, et lequel corps est lié au tiroir pour déplacer le tiroir en translation sensiblement selon l’axe à l’intérieur de la chambre, et

- un ressort de rappel qui est axialement interposé entre le corps de l’élément thermostatique et l’une des première et seconde parties d’embase de manière à rappeler l’un vers l’autre le corps et le piston lors de la contraction de la matière thermodilatable.

- L’embase, le tiroir et l’actionneur thermostatique forment ensemble, à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase, un module préassemblé démontable.

L’invention a également pour objet une cartouche thermostatique de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, caractérisée en ce que la cartouche thermostatique comprend :

- un ensemble tel que défini ci-dessus,

- un capot qui, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, est solidarisé à l’embase dudit ensemble, et

- un système de réglage et de commande, qui est monté dans le capot de façon au moins partiellement mobile de manière à, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, à la fois faire varier le débit de fluide froid envoyé à la première entrée, faire varier le débit de fluide chaud envoyé à la seconde entrée, et commander le débit et la température du mélange dans la sortie, et en ce que la ou chaque languette est pourvue, à sa seconde extrémité axiale, d’un relief saillant qui est conçu pour coopérer avec le capot de manière que, lors de l’assemblage entre le capot et l’embase, le capot et le relief saillant glissent l’un contre l’autre pour défléchir la languette vers l’axe et, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, le relief saillant met en prise un trou du capot pour retenir axialement le capot par rapport à l’embase.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une perspective éclatée d’un ensemble conforme à l’invention :

- la figure 2 est une perspective éclatée d’une cartouche thermostatique conforme à l’invention, comprenant l’ensemble de la figure 1, montré assemblé ;

- les figures 3 et 4 sont des vues en élévation selon respectivement les flèches III et IV de la figure 1, montrant l’ensemble en cours d’assemblage ;

- la figure 5 est une vue en élévation selon la flèche V de la figure 3 ;

- les figures 6 et 7 sont des coupes selon respectivement les lignes VI-VI et VII-VII de la figure 5, montrant l’ensemble à l’état assemblé ;

- la figure 8 est une coupe dans le même plan que celui de la figure 6, illustrant la cartouche thermostatique de la figure 2 en cours d’assemblage ; et

- la figure 9 est une vue similaire à la figure 8, illustrant la cartouche thermostatique à l’état assemblé.

Sur les figures 1 et 3 à 7 est représenté, seul, un ensemble 1 qui appartient à une cartouche thermostatique 2 représentée dans son ensemble aux figures 2, 8 et 9. La cartouche thermostatique 2 est adaptée pour équiper un robinet mitigeur, non représenté en tant que tel sur les figures, destiné à être alimenté en eau chaude et en eau froide. Plus généralement, la cartouche thermostatique 2 est adaptée pour équiper une installation sanitaire délivrant un fluide obtenu par mélange, au niveau de la cartouche, d’un fluide chaud et d’un fluide froid.

L’ensemble 1 est centré sur un axe géométrique X-X. Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport à cet axe X-X, en considérant que les termes « supérieur >>, « haut >> et similaires correspondent à une direction axiale tournée vers la partie haute des figures 1 à 4 et 6 à 9, tandis que les termes « inférieur >>, « bas >> et similaires correspondent à une direction axiale de sens opposé. Ainsi, au sein de la cartouche thermostatique 2, l’ensemble 1 est agencé en partie basse de la cartouche thermostatique.

Comme bien visible sur les figures 1 à 7, l’ensemble 1 inclut une embase 10 ayant une forme extérieure globalement cylindrique, centrée sur l’axe X-X. L’embase 10 comporte deux parties d’embase distinctes, qui, à l’état assemblé de l’ensemble 1, sont agencées l’une au-dessus de l’autre suivant l’axe X-X, ces parties d’embase correspondant donc à une partie basse 11 et une partie haute 12. A l’état assemblé de l’ensemble 1, les parties 11 et 12 sont axialement superposées l’une sur l’autre, en étant assemblées l’une à l’autre comme détaillé par la suite et en formant entre elles une interface de jonction qui s’étend transversalement à l’axe X-X.

L’interface de jonction entre les parties basse 11 et haute 12 est prévue étanche dans le sens où les zones de contact de matière entre ces parties 11 et 12 sont étanchées, en interdisant le passage de fluide au travers de ces zones de contact. Pour ce faire, une garniture d’étanchéité 13 est rapportée au niveau de l’interface de jonction, en étant interposée axialement entre les parties basse 11 et haute 12. En pratique, cette garniture d’étanchéité 13 comporte, voire est constituée d’un ou de plusieurs joints qui, à l’état assemblé de l’embase 10, sont enserrés axialement entre les parties 11 et 12. Ceci étant, la forme de réalisation de la garniture d’étanchéité 13 n’est pas limitative.

Comme montré sur la figure 2 et comme bien visible sur les figures 6 et 7, l’embase 10 est pourvue d’un canal 10.1 de circulation d’eau froide entre la face inférieure et la face supérieure de l’embase 10 : ce canal 10.1 est délimité par, successivement, la partie basse 11 et la partie haute 12 et traverse l’interface de jonction entre ces parties 11 et 12, en étant étanché au niveau de cette interface par la garniture d’étanchéité 13. De même, l’embase 10 est pourvue d’un canal 10.2 de circulation d’eau chaude entre la face inférieure et la face supérieure de l’embase: ce canal 10.2 est délimité par, successivement, la partie basse 11 et la partie haute 12 et traverse l’interface de jonction entre ces parties 11 et 12, en y étant étanché par la garniture d’étanchéité 13.

Comme bien visible sur les figures 6 et 7, l’embase 10 renferme une chambre 10.3 qui est traversée par l’axe X-X et qui, dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, est centrée sur cet axe. La chambre 10.3 est constituée de volumes libres internes, respectivement délimités par la partie basse 11 et la partie haute 12 de l’embase 10, la chambre 10.3 s’étendant axialement de part et d’autre de l’interface de jonction entre ces parties 11 et 12 en étant étanchée, au niveau de cette interface, par la garniture d’étanchéité 13.

De manière distincte de la chambre 10.3, l’embase 10 est pourvue d’une entrée d’eau froide 10.4 et d’une entrée d’eau chaude 10.5, qui, dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, sont situées, transversalement à l’axe X-X, de part et d’autre de la chambre 10.3. L’entrée d’eau froide 10.4 et l’entrée d’eau chaude 10.5 débouchent chacune, à leur extrémité supérieure, sur la face supérieure de l’embase 10 tandis que, à leur extrémité inférieure, ces entrées 10.4 et 10.5 débouchent chacune dans la chambre 10.3, l’extrémité inférieure de l’entrée 10.4 étant située axialement plus haut que celle de l’entrée 10.5, comme montré sur les figures 6 et 7. Les entrées 10.4 et 10.5 relient donc la chambre 10.3 à l’extérieur de l’embase 10, plus précisément à la face supérieure de cette embase. Les entrées 10.4 et 105. sont ainsi délimitées au moins en partie par la partie haute 12 de l’embase 10 : dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, l’entrée d’eau froide 10.4 est délimitée exclusivement par la partie haute 12 de l’embase 10 et l’entrée d’eau chaude 10.5 est délimitée à la fois par la partie haute 12, en traversant cette dernière axialement de part en part, et par la partie basse 11 de l’embase 10, en s’étendant uniquement dans une région supérieure de cette partie basse 11.

L’embase 10 est également pourvue d’une sortie de mélange 10.6, qui, à son extrémité supérieure, débouche dans la chambre 10.3 tandis que, à son extrémité inférieure, cette sortie 10.6 débouche sur la face inférieure de l’embase 10. La sortie 10.6 relie donc la chambre 10.3 à l’extérieur de l’embase 10, plus précisément à la face inférieure de cette dernière. La sortie 10.6 est ainsi délimitée au moins en partie par la partie basse 11 de l’embase 10 : dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, cette sortie 10.6 est délimitée exclusivement par la partie basse 11, en étant sensiblement centrée sur l’axe X-X, comme bien visible sur les figures 6 et 7.

En service, en particulier lorsque la cartouche thermostatique 2 est reçue et fixée dans un robinet mitigeur ou similaire, les canaux de circulation 10.1 et 10.2 sont prévus pour être alimentés respectivement en eau froide et en eau chaude, depuis la face inférieure de l’embase 10. Après avoir quitté l’embase 10 par sa face supérieure, cette eau froide et cette eau chaude circulent à l’intérieur du reste de la cartouche thermostatique 2 d’où elles sont retournées vers la face supérieure de l’embase 10 de manière à alimenter respectivement les entrées 10.4 et 10.5. Cette eau froide et cette eau chaude, circulant vers le bas respectivement dans les entrées 10.4 et 10.5, alimentent ensuite la chambre 10.6 dans laquelle elles se mélangent en formant une eau mitigée, appelée par la suite mélange, qui sort de la chambre 10.3 par la sortie 10.6, en étant évacuée vers le bas.

L’ensemble 1 inclut également un tiroir 20 qui, comme bien visible sur les figures 1, 6 et 7, présente une forme globalement tubulaire, centrée sur un axe qui, à l’état assemblé de l’ensemble 1, est parallèle voire confondu avec l’axe X-X.

Le tiroir 20 est monté sur l’embase 10, plus précisément à l’intérieur de la chambre 10.3 de cette embase, de manière mobile parallèlement à l’axe X-X entre deux positions extrêmes, à savoir :

- une position extrême basse, dans laquelle la face inférieure du tiroir 20 est en appui contre un siège bas 11 A, qui est délimité par la partie basse 11 de l’embase 10 et qui est ainsi fixe par rapport à cette embase, et

- une position extrême haute, dans laquelle la face supérieure du tiroir 20 est en appui contre un siège haut 12A, qui est délimité par la partie haute 12 de l’embase 10 et qui est ainsi fixe par rapport à cette embase.

La dimension axiale totale du tiroir 20, séparant l’une de l’autre ses faces supérieure et inférieure, est plus petite que la distance axiale séparant l’un de l’autre le siège bas 11A et le siège haut 12A. Aussi, lorsque le tiroir 20 est dans sa position extrême haute, comme c’est le cas sur les figures 6 et 7, le tiroir 20 obture une admission d’eau froide à l’intérieur de la chambre 10.3, par appui axial du tiroir contre le siège haut 12A, tout en ouvrant au maximum un passage d’eau chaude, qui est délimité axialement entre le tiroir et le siège bas 11A et qui laisse passer l’eau chaude de l’entrée 10.5 à la chambre 10.3. A l’inverse, lorsque le tiroir est dans sa position extrême basse, le tiroir obture une admission d’eau chaude à l’intérieur de la chambre 10.3, par appui axial du tiroir contre le siège bas 11 A, tout en ouvrant au maximum un passage d’eau froide, qui est délimité axialement entre le tiroir et le siège haut 12A et qui laisse passer l’eau froide de l’entrée 10.4 à la chambre 10.3. En service, le passage d’eau chaude est alimenté en eau chaude par l’entrée 10.5 et le passage d’eau froide est alimenté en eau froide par l’entrée 10.4 : selon la position axiale du tiroir 20 entre ses positions extrêmes haute et basse, les sections d’écoulement respectives du passage d’eau froide et du passage d’eau chaude varient de manière inverse, ce qui revient à dire que les quantités d’eau froide et d’eau chaude admises dans la chambre 10.3 sont régulées, en des proportions respectives inverses, par le tiroir 20 selon sa position axiale. Sur les figures 6 et 7, le tiroir 20 occupe la position extrême haute pour des raisons qui apparaîtront plus loin.

En pratique, pour assurer le guidage du montage mobile du tiroir 20 dans la chambre 10.3, la face latérale de ce tiroir est reçue de manière ajustée et étanche à l’intérieur d’une surface complémentaire de la chambre 10.3, avec interposition d’un joint d’étanchéité pour empêcher tout mélange entre l’eau froide et l’eau chaude en amont du tiroir. De plus, pour que l’eau froide admise dans la chambre 10.3 depuis l’entrée 10.4 puisse rejoindre et se mélanger avec l’eau chaude admise à l’intérieur de cette chambre depuis l’entrée 10.5, en formant alors le mélange précité s’écoulant, en aval du tiroir, jusqu’à la sortie 10.6, le tiroir 20 délimite intérieurement un ou plusieurs passages d’écoulement, qui relient l’une à l’autre ses faces supérieure et inférieure et dont certains sont visibles sur les figures 1 et 6. La forme de réalisation des aménagements décrits dans le présent paragraphe n’est pas limitative.

Pour entraîner en déplacement axial le tiroir 20 et ainsi commander sa position axiale, l’ensemble 1 comporte également un élément thermostatique 30 comprenant un corps 31 et un piston 32. Le corps 31 contient une matière thermodilatable 33 qui, par dilatation, provoque le déplacement relatif en translation du piston 32. Le corps 31 et le piston 32 sont centrés sur l’axe de translation correspondant, cet axe de translation étant parallèle voire confondu avec l’axe X-X à l’état assemblé de l’ensemble 1. Egalement à l’état assemblé de l’ensemble 1, le corps 31 est lié au tiroir 20 pour déplacer ce tiroir entre ses positions extrêmes haute et basse en translation sensiblement selon l’axe X-X : dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, le corps 31 est solidarisé fixement au tiroir 120, et ce par tout moyen approprié. Dans tous les cas, au moins une partie du corps 31 est disposée dans la chambre 10.3 pour que la matière thermodilatable 33 puisse être sensibilisée par la chaleur du mélange s’écoulant en aval du tiroir 20 le long du corps 31.

L’élément thermostatique 30 est en outre associé à un ressort de rappel 34, typiquement un ressort de compression, qui agit sur le corps 31 de l’élément thermostatique 30, et donc sur le tiroir 20 lié à ce corps 31, de manière opposée au déploiement du piston 32 hors du corps 31 résultant d’une dilatation de la matière thermodilatable 33. Le ressort de rappel 34 est axialement interposé entre l’embase 10 et le tiroir 20 de manière que, lors de la contraction de la matière thermodilatable 33, ce ressort de rappel se détend partiellement pour permettre de rappeler le piston 32 à l’intérieur du corps 31. Dans l’exemple de réalisation considéré ici, le ressort de rappel 34 est axialement interposé entre la partie basse 11 de l’embase 10 et le corps 31 de l’élément thermostatique.

Comme indiqué plus haut, l’ensemble 1 appartient à la cartouche thermostatique 2 et, de ce fait, est prévu pour être assemblé aux autres composants de cette cartouche thermostatique 2. Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, qui est illustrée par les figures, l’ensemble 1 forme un module autonome, qui est préassemblé de manière indépendante des autres composants de la cartouche thermostatique 2. A cet effet, les parties d’embase basse 11 et haute 12 présentent des aménagements permettant de les assembler l’une à l’autre en présence de la garniture d’étanchéité 13, du tiroir 20, de l’élément thermostatique 30 et du ressort de rappel 34, comme montré sur les figures 6 et 7, ainsi que dans la moitié inférieure de la figure 2. Ces aménagements vont maintenant être décrits ci-après plus en détail.

Aux fins de l’assemblage des parties d’embase 11 et 12 l’une avec l’autre, la partie d’embase basse 11 comprend deux languettes 14 et la partie d’embase haute 12 comporte deux logements 15 qui, à l’état assemblé des deux parties d’embase, reçoivent respectivement les languettes 14.

Comme bien visible sur les figures 1, 3, 4, 6 et 7, chaque languette 14 présente une forme allongée, en s’étendant en longueur de manière sensiblement parallèle à l’axe

X-X. Chaque languette 14 présente ainsi une extrémité basse 14A qui relie la languette 14 au reste de la partie d’embase 11. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, la languette 14 est ainsi venue de matière avec le reste de la partie d’embase 11. Dans tous les cas, l’extrémité basse 14A de chaque languette 14 relie la languette 14 au reste de la partie d’embase 11 à la fois de manière fixe selon l’axe X-X et de manière déformable pour permettre une déflexion élastique de la languette 14 transversalement à l’axe X-X. En d’autres termes, chaque languette 14 est conçue pour se défléchir suivant une direction transversale à l’axe X-X, moyennant la déformation élastique d’au moins son extrémité basse 14A par rapport au reste de la partie d’embase 11, sans modifier la position axiale de cette extrémité basse 14A vis-à-vis du reste de la partie d’embase 11.

A l’opposé de son extrémité basse 14A, chaque languette 14 présente une extrémité haute 14B qui est conformée pour se clipser à la partie d’embase 12, en particulier à l’intérieur des logements 15 de cette dernière, à l’état assemblé des deux parties d’embase 11 et 12. A cet effet, l’extrémité haute 14B de chaque languette 14 déborde des deux côtés latéraux de la languette, en conférant à cette dernière une forme globale en « T >>, comme bien visible sur les figures 1,3 et 4. Plus précisément, au niveau de l’extrémité haute 14B de chaque languette 14, la languette est pourvue de deux surfaces de maintien 16, qui s’étendent en saillie depuis, respectivement, l’un et l’autre des chants latéraux de la languette, en étant ainsi situées de part et d’autre, suivant une direction orthoradiale à l’axe X-X, de la languette 14. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, chacune des quatre surfaces de maintien 16 s’étend en saillie, depuis le chant latéral correspondant de la languette 14 associée, suivant une direction orthoradiale à l’axe X-X, en particulier dans un plan géométrique perpendiculaire à cet axe X-X. Egalement dans l’exemple de réalisation considéré ici, les plans géométriques précités, respectivement associés aux quatre surfaces de maintien 16, sont confondus, comme bien visible sur les figures 3 et 4, ce qui revient à dire que, plus généralement, les quatre surfaces de maintien sont situées à un même niveau de l’axe X-X. Dans tous les cas, chacune des surfaces de maintien 16 se retrouve, à l’état assemblé des deux parties d’embase 11 et 12, en interférence axiale avec la partie d’embase 12, plus précisément se retrouve en regard axial d’une surface d’appui correspondante 17 qui est délimitée par la partie d’embase 12 à l’intérieur du logement 15 associé à la languette 14 concernée, comme bien visible sur la figure 7. En d’autres termes, à l’état assemblé des parties d’embase 11 et 12, ces dernières sont maintenues assemblées par mise en butée axiale des surfaces d’appui 17 de la partie d’embase 12 contre les surfaces de maintien 16 des languettes 14, plus généralement par appui axial de la partie d’embase 12 contre les surfaces de maintien 16 des languettes 14.

Dès lors que les parties d’embase 11 et 12 sont assemblées l’une à l’autre, comme montré sur les figures 6 et 7, on comprend que l’interférence selon l’axe X-X entre les surfaces de maintien 16 des languettes 14 et la partie d’embase 12 interdit d’écarter axialement les parties d’embase 11 et 12 l’une par rapport à l’autre puisque ces deux parties d’embase sont retenues axialement l’une par rapport à l’autre par les surfaces de maintien 16 en prise vers le bas avec les surfaces d’appui 17 dans les logements 15. Pour permettre aux surfaces de maintien 16 des languettes 14 de se retrouver ainsi en prise avec la partie d’embase 12, la capacité de déflexion des languettes 14 est mise à profit : lors de l’assemblage des deux parties d’embase 11 et 12, afin de permettre le rapprochement axial relatif de ces deux parties d’embase, les languettes 14 sont défléchies de manière à effacer l’interférence selon l’axe X-X entre les surfaces de maintien 16 et la partie d’embase 12, moyennant la déformation élastique de la languette ; puis, une fois que les parties d’embase 11 et 12 sont suffisamment rapprochées axialement l’une de l’autre, la déformation des languettes 14 est relâchée de sorte que ces dernières, par retour élastique, viennent mettre en prise les logements 15 pour retenir axialement les deux parties d’embase 11 et 12 l’une par rapport à l’autre.

Dans le prolongement des considérations immédiatement précédentes, une disposition particulièrement avantageuse consiste à ce que les languettes 14 s’étendent chacune depuis une portion périphérique de la partie d’embase 11 et que les logements 15 soient chacun prévus dans une portion périphérique de la partie d’embase 12, comme dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures. De plus, lors de l’assemblage des parties d’embase 11 et 12, plus précisément lors du rapprochement axial entre ces parties d’embase 11 et 12, les languettes 14 se défléchissent vers l’extérieur, c’est-à-dire en direction opposée à l’axe X-X, sous l’effet du glissement de ces languettes, plus précisément de leur face tournée vers l’axe X-X, contre les portions périphériques de la partie d’embase 12 où sont situés les logements 15. Pour faciliter et guider le contact glissant entre les languettes 14 et les portions périphériques précitées de la partie d’embase 12, des chanfreins appropriés peuvent avantageusement être prévus sur la face des languettes 14, tournée vers l’axe X-X, en particulier au niveau des extrémités hautes 14B des languettes, et/ou sur la face extérieure des portions périphériques précitées de la partie d’embase 12, comme bien visible sur les figures 1, 6 et 7. Une fois que les parties d’embase 11 et 12 sont suffisamment rapprochées axialement l’une de l’autre, le contact glissant entre les languettes 14 et les portions périphériques précitées de la partie d’embase 12 cesse du fait de l’introduction de l’extrémité haute 14B de chaque languette 14 à l’intérieur des logements 15 pour mettre en prise les surfaces de maintien 16 des languettes 14 avec les surfaces d’appui 17 de la partie d’embase 12, comme décrit plus haut. On comprend que l’assemblage des parties d’embase 11 et 12 ne nécessite aucun outillage dédié qui agirait directement sur les languettes 14 pour les entraîner en déflexion. En particulier, il suffit avantageusement de rapprocher l’une de l’autre les parties d’embase 11 et 12 exclusivement suivant un mouvement de translation parallèle à l’axe X-X, pour réaliser l’assemblage de l’embase 10.

En pratique, on notera que l’assemblage des parties d’embase 11 et 12 est mis en oeuvre en présence de la garniture d’étanchéité 13, du tiroir 20, de l’élément thermostatique 30 et du ressort de rappel 34 : la présence de ces éléments, en particulier de la garniture d’étanchéité 13 et du ressort de rappel 34, induit des contraintes qui tendent à écarter axialement l’une de l’autre les parties d’embase 11 et 12. Cependant, grâce à l’interférence selon l’axe X-X entre les surfaces de maintien 16 des languettes 14 et les surfaces d’appui 17 de la partie d’embase 12 une fois les parties d’embase 11 et 12 assemblées, les contraintes précitées sont supportées par l’embase 10, sans risque de désassemblage de cette dernière. Ces contraintes expliquent d’ailleurs pourquoi à l’état assemblé de l’ensemble 1, et tant que la cartouche thermostatique 2 à laquelle cet ensemble 1 est intégré n’est pas reçue et fixée à l’intérieur d’un robinet mitigeur ou similaire, le tiroir 20 occupe sa position extrême haute décrite plus haut et les surfaces de maintien 16 des languettes 14 pressent axialement vers le bas les surfaces d’appui 17 de la partie d’embase 12, comme montré sur les figures 6 et 7.

On comprend également que le démontage de l’ensemble 1 reste avantageusement possible, moyennant la déflexion des languettes 14 vers l’extérieur, sous réserve d’utiliser un outil approprié : cette démontabilité de l’ensemble 1 à l’état assemblé de ce dernier permet, par exemple en cas de défectuosité de cet ensemble, de récupérer tout ou partie de ses composants.

Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, les deux languettes 14 sont diamétralement opposées par rapport à l’axe X-X, ce qui favorise, à la fois, l’alignement des parties d’embase 11 et 12 et la répartition homogène des contraintes appliquées aux languettes 14 pour les mettre en déflexion lors de l’assemblage des parties d’embase 11 et 12. Avantageusement, pour détromper le montage des parties d’embase 11 et 12, la largeur, c’est-à-dire la dimension suivant une direction orthoradiale à l’axe X-X, est différente pour les deux languettes : ainsi, au moins sur une partie axiale des languettes 14, en particulier au niveau de leur extrémité haute 14B, les deux languettes 14 présentent des largeurs respectives qui sont différentes l’une de l’autre, comme bien visible sur les figures 3 et 4 sur lesquelles les largeurs respectives des extrémités hautes 14B des languettes 14 sont notées L1 et L2.

Par ailleurs, comme représenté sur les figures 2, 8 et 9, la cartouche thermostatique 2 comprend, en plus de l’ensemble 1, un capot 40 à l’intérieur duquel un système de réglage et de commande 50 est monté de façon au moins partiellement mobile. A l’état assemblé de la cartouche thermostatique 2, montré à la figure 2, le capot 40 est solidarisé à l’embase 10 de l’ensemble 1 et le système de réglage et de commande 50 permet, à la fois, de faire varier le débit d’eau froide envoyé à l’entrée d’eau froide 10.4, de faire varier le débit d’eau chaude envoyé à l’entrée d’eau chaude 10.5, et de commander le débit et la température du mélange dans la sortie 10.6 de l’ensemble 1. La solidarisation entre le capot 40 et l’embase 10 peut avantageusement présenter des spécificités qui vont être décrites par la suite. Quant au système de réglage et de commande 50, sa forme de réalisation n’est pas limitative et le lecteur pourra se reporter à WO 2017/137368 pour disposer d’exemples pour ce système de réglage et de commande 50, notamment selon que ce dernier commande conjointement ou séparément ou successivement le débit et la température du mélange sortant de la cartouche thermostatique 2. Dans tous les cas, comme d’ailleurs expliqué dans WO 2017/137368, le système de réglage et de commande 50 commande, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique 2, la position axiale du piston 132, cette position axiale définissant une température de consigne qui est choisie par l’utilisateur en agissant sur le système de réglage et de commande 50 et qui correspond à une position de régulation pour le tiroir 20 à l’intérieur de la chambre 10.3 de l’ensemble 1, cette position de régulation étant commandée par l’élément thermostatique 30 et le ressort de rappel 34.

Par ailleurs quelle que soit la forme de réalisation du système de réglage et de commande 50, ce dernier et le capot 40 forment avantageusement un module autonome qui, également comme expliqué en détail dans WO 2017/137368, est préassemblé indépendamment de l’ensemble 1, comme illustré par la figure 2, avant d’être assemblé à cet ensemble 1 pour fabriquer la cartouche thermostatique 2, comme illustré par les figures 8 et 9.

Suivant une forme de réalisation avantageuse, qui est mise en oeuvre dans l’exemple considéré sur les figures, les languettes 14 participent à la solidarisation du capot 40 à l’embase 10 et la capacité de déflexion de ces languettes 14 est mise à profit pour faciliter l’assemblage entre le capot 40 et l’embase 10. A cet effet, comme bien visible sur les figures 1 et 6, chacune des languettes 14 est pourvue, à son extrémité haute 14B, d’un relief 18 qui s’étend en saillie depuis la face de la languette, tournée à l’opposé de l’axe X-X. Chaque relief saillant 18 est conçu pour coopérer avec le capot 40 de manière que :

- lors de l’assemblage entre le capot 40 et l’embase 10, en particulier lors d’un rapprochement axial entre l’embase 10 et le capot 40, comme illustré à la figure 8, le relief 18 glisse contre le capot 40, en particulier contre l’extrémité inférieure de ce dernier, pour défléchir la languette 14 correspondante vers l’intérieur, c’est-à-dire vers l’axe X-X, moyennant la déformation élastique de la languette, en particulier au niveau de son extrémité basse 14A, ainsi que, le cas échéant, la déformation élastique du capot, en particulier au niveau de son extrémité inférieure, et

- à l’état assemblé de la cartouche thermostatique 2, comme illustré par la figure 9, chaque relief 18 met en prise un trou 41, typiquement un trou traversant, du capot 40 pour retenir axialement le capot 40 par rapport à l’embase 10 et éviter notamment l’écartement axial entre eux, étant noté que l’introduction de chaque relief 18 dans le trou correspondant 41 résulte avantageusement du retour élastique de la languette dès lors que la contrainte induisant sa déflexion s’interrompt.

Ainsi, les reliefs respectifs 18 des languettes 14 permettent de clipser le capot 10 à la partie d’embase 11, ce clipsage étant avantageusement obtenu exclusivement par rapprochement axial relatif du capot 40 et de l’embase 10. Pour faciliter et guider ce clipsage, le relief 18 est avantageusement chanfreiné de manière appropriée.

Une fois que la cartouche thermostatique 2 est assemblée, elle peut être reçue et fixée à l’intérieur d’un robinet mitigeur ou similaire. En pratique, cette fixation est prévue pour induire une mise en compression axiale de la cartouche thermostatique de manière que les composants de cette cartouche thermostatique se retrouvent mis sous charge axiale à l’intérieur du robinet mitigeur pour garantir leur coopération fonctionnelle. Dès lors que la cartouche thermostatique 2 est ainsi mise sous charge, les surfaces de maintien 16 peuvent ne plus être au contact des surfaces d’appui 17, de même que les reliefs 18 peuvent ne plus être en appui axial vers le bas contre le bord inférieur des trous 41. On comprend ainsi que les languettes 14 n’ont pas à être dimensionnées pour garantir leur intégrité structurelle pour toute la durée de vie de la cartouche thermostatique 2 puisque, dès lors que la cartouche thermostatique 2 est fonctionnelle, la retenue axiale entre les parties d’embase 11 et 12 et la retenue axiale du capot 40 vis-à-vis de l’embase 10 sont assurées essentiellement, voire exclusivement, par la solidarisation de la cartouche thermostatique 2 à l’intérieur du robinet mitigeur ou similaire.

Divers aménagements et variantes à l’ensemble 1 et à la cartouche thermostatique 2 décrits jusqu’ici sont envisageables. A titre d’exemples :

- plutôt que les languettes 14 appartiennent à la partie d’embase basse 1 et que les logements 15 soient délimités par la partie d’embase haute 12, l’inverse peut être prévu ;

- le nombre de languettes 14 n’est pas limité à deux ; en particulier, une seule languette peut être prévue ou bien davantage que deux languettes sont possibles, ces languettes étant alors avantageusement réparties, notamment de manière régulière, autour de l’axe X-X ;

- pour chaque languette 14, une seule surface de maintien peut être prévue au lieu des deux surfaces de maintien 16 envisagées plus haut ;

- selon la conformation de la partie d’embase à laquelle la ou les languettes n’appartiennent pas, cette partie d’embase peut ne pas présenter de logements, au sens strict du terme, tels que les logements 15 envisagés plus haut ; et/ou

-au sein de l’ensemble 1, plutôt que de déplacer le tiroir 20 à l’intérieur de la chambre 10.3 par l’élément thermostatique 30 et le ressort de rappel 34, ces derniers peuvent être remplacés par un élément à mémoire de forme qui agit en fonction de la température, par exemple un ressort à mémoire de forme ; plus généralement, un tel élément à mémoire de forme et l’élément thermostatique 30 associé au ressort de rappel 34 ne sont que des formes de réalisation possibles pour un actionneur thermostatique qui assure la fonction de déplacement du tiroir 20 à l’intérieur de la chambre 10.3 en fonction de la température et dont une partie dédiée, telle que le piston 32 pour l’élément thermostatique 30, définit, par sa position axiale, la température de consigne à laquelle le tiroir régule la température du mélange.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1,- Ensemble (1) pour une cartouche thermostatique (2) de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, lequel ensemble comprend :

   - une embase (10), qui définit un axe (X-X) et qui inclut deux parties d’embase (11, 12) distinctes et prévues pour être assemblées l’une à l’autre, lesquelles deux parties d’embase, à l’état assemblé, sont superposées axialement l’une contre l’autre, avec interposition d’une garniture d’étanchéité (13), et délimitent conjointement, à l’intérieur d’elles, une chambre (10.3) pour mélanger des fluides froid et chaud, cette chambre étant étanchée par la garniture d’étanchéité tout en étant reliée à l’extérieur de l’embase à la fois par une première entrée (10.4) pour le fluide froid et une seconde entrée (10.5) pour le fluide chaud, qui sont délimitées par l’une des deux parties d’embase, et par une sortie (10.6) pour le mélange des fluides froid et chaud, qui est délimitée par l’autre des deux parties d’embase,

   - un tiroir (20), qui est déplaçable de manière sensiblement parallèle à l’axe (X-X) à l’intérieur de la chambre (10.3) de façon à faire varier de manière inverse les sections d’écoulement respectives d’un premier passage, qui est alimenté par la première entrée (10.4) et qui est délimité axialement entre le tiroir et l’une des deux parties d’embase (11, 12), et d’un second passage, qui est alimenté par la seconde entrée (10.5) et qui est délimité axialement entre le tiroir et l’autre des deux parties d’embase, et

   - un actionneur thermostatique (30, 34), qui est au moins en partie disposé dans la chambre (10.3) et qui est relié au tiroir (20) et à l’embase (10) de manière à, en fonction de la température du mélange, déplacer le tiroir à l’intérieur de la chambre jusqu’à une position de régulation correspondant à une température de consigne qui est définie par la position axiale qu’a une partie dédiée (132) de l’actionneur thermostatique, caractérisé en ce qu’une première (11) des deux parties d’embase (11, 12) comprend au moins une languette (14) :

   - qui s’étend de manière sensiblement parallèle à l’axe (X-X),

   - qui, à une première (14A) de ses deux extrémités axiales (14A, 14B), est reliée au reste de la première partie d’embase à la fois de manière fixe selon l’axe (X-X) et de manière déformable pour permettre une déflexion élastique de la languette transversalement à l’axe, et

   - qui, à sa seconde extrémité axiale (14B), est pourvue d’au moins une surface de maintien (16) contre laquelle la seconde partie d’embase (12) s’appuie axialement pour maintenir assemblées les première et seconde parties d’embase.
2. 2, - Ensemble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la ou chaque languette (14) s’étend depuis une portion périphérique de la première partie d’embase (11) et coopère avec une portion périphérique de la seconde partie d’embase (12) de manière que, lors de l’assemblage des première et seconde parties d’embase, la portion périphérique de la seconde partie d’embase et la languette glissent l’une contre l’autre pour défléchir la languette en direction opposée à l’axe (X-X) et, à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase, la ou les surfaces de maintien (16) mettent en prise la portion périphérique de la seconde partie d’embase pour retenir axialement la première partie d’embase par rapport à la seconde partie d’embase.
3. 3. - Ensemble suivant l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la ou chaque surface de maintien (16) de la ou chaque languette (14) s’étend en saillie depuis un chant latéral de la languette, en particulier suivant une direction orthoradiale à l’axe (XX).
4. 4, - Ensemble suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la ou chaque languette (14) est prévue avec deux surfaces de maintien (16) qui s’étendent de part et d’autre de la languette, respectivement depuis l’un et l’autre des chants latéraux de la languette.
5. 5. - Ensemble suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première partie d’embase (11) est prévue avec au moins deux languettes (14) qui sont réparties autour de l’axe (X-X).
6. 6. - Ensemble suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la première partie d’embase (11) est prévue avec deux languettes (14) qui sont diamétralement opposées par rapport à l’axe et qui présentent des largeurs respectives (L1, L2) qui sont différentes l’une de l’autre.
7. 7, - Ensemble suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie d’embase (12) comprend, pour la ou chaque languette (14), un logement (15), qui est conçu pour recevoir la languette à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase (11, 12) et à l’intérieur duquel la seconde partie d’embase délimite, pour la ou chaque surface de maintien (16), une surface d’appui (17) contre laquelle la surface de maintien bute axialement pour maintenir assemblées les première et seconde parties d’embase.
8. 8. - Ensemble suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’actionneur thermostatique comporte :

   - un élément thermostatique (30) qui inclut un corps (31), contenant une matière thermodilatable (33), et un piston (32) déplaçable en translation sensiblement selon l’axe (X-X) par rapport au corps sous l’effet de la dilatation de la matière thermodilatable, lequel piston forme ladite partie dédiée de l’actionneur thermostatique, et lequel corps est lié au tiroir (20) pour déplacer le tiroir en translation sensiblement selon l’axe à l’intérieur de la chambre (10.3), et

   -un ressort de rappel (34) qui est axialement interposé entre le corps (31) de l’élément thermostatique (30) et l’une des première et seconde parties d’embase (11, 12) de manière à rappeler l’un vers l’autre le corps et le piston (32) lors de la contraction de la matière thermodilatable (33).
9. 9. - Ensemble suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’embase (10), le tiroir (20) et l’actionneur thermostatique (30, 34) forment ensemble, à l’état assemblé des première et seconde parties d’embase (11, 12), un module préassemblé démontable.
10. 10. -Cartouche thermostatique (2) de régulation de fluides froid et chaud à mélanger, caractérisée en ce que la cartouche thermostatique comprend :

    - un ensemble (1) conforme à l’une quelconque des revendications précédentes,

    - un capot (40) qui, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, est solidarisé à l’embase (10) dudit ensemble (1), et

    - un système de réglage et de commande (50), qui est monté dans le capot (40) de façon au moins partiellement mobile de manière à, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, à la fois faire varier le débit de fluide froid envoyé à la première entrée (10.4), faire varier le débit de fluide chaud envoyé à la seconde entrée (10.5), et commander le débit et la température du mélange dans la sortie (10.6), et en ce que la ou chaque languette (14) est pourvue, à sa seconde extrémité axiale (14B), d’un relief saillant (18) qui est conçu pour coopérer avec le capot (40) de manière que, lors de l’assemblage entre le capot et l’embase (10), le capot et le relief saillant glissent l’un contre l’autre pour défléchir la languette vers l’axe et, à l’état assemblé de la cartouche thermostatique, le relief saillant met en prise un trou (41) du capot pour retenir axialement le capot par rapport à l’embase.