FR3071587A1 - Lampadaire constitue de panneau led - Google Patents

Abstract

Un lampadaire 1 est constitué d'un panneau LED 10 diffusant de la lumière par une de ses faces 11 de façon sensiblement homogène, et d'un pied 20 supportant le panneau LED 10 dans une position sensiblement verticale. Ce pied 20 est constitué d'un bac 21 à plante 22, positionné sensiblement sous le panneau LED 10, devant sa face diffusante 11, de telle sorte que la lumière diffusée par le panneau LED 10 soit diffusée au travers de la plante 22 du bac 21.

Description

Lampadaire constitué de panneau LED

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

L'invention concerne des lampadaires constitués de panneaux LED, à destination des habitations.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

On connaît les panneaux LED, constitués d’un cadre plus ou moins fin, diffusant une lumière homogène sur la totalité de la surface inscrite dans ce cadre. Ils sont généralement constitués de LEDS positionnées sur la tranche d’une plaque de guidage de la lumière, celle-ci réfractant la lumière émise latéralement en surface : par une matrice de rainures gravées sur la surface de la plaque de guidage, par une matrice de points imprimés avec de l’encre diffusive, ou par une matrice de particules ajoutées. Une face arrière réfléchissant la lumière vers l’avant, et une face avant diffusant la lumière de façon homogène et non éblouissante, sont ménagées de part et d’autre de la plaque de guidage. Le brevet CN203099589 illustre par exemple de tels panneaux LED.

Ces panneaux LED ont été développés pour remplacer les blocs à tubes fluorescents très largement répandus dans les entreprises. Ces blocs, aux dimensions des dalles de faux-plafond (majoritairement 60x60cm), sont constitués de tubes fluorescents, moins consommateurs d’énergie que les lampes à incandescence ou que les lampes halogènes. Cependant, la technologie LED permet depuis quelques années encore plus d’économie d’énergie. Et une lumière diffusée agréablement, avec homogénéité, proche de la lumière naturelle. Les panneaux LED peuvent ainsi se substituer avantageusement aux blocs à tubes fluorescents dans les faux-plafonds des bureaux d’entreprises, salles de cours, lieux de travail, salles d’exposition, espaces commerciaux, ... Le marché de ces panneaux LED étant très important, ils sont produits à grande échelle, avec des coûts très compétitifs.

Economiques, à l’achat et en consommation d’énergie, avec un design simple, moderne et discret, ils n’intéressent pas seulement les usages professionnels mais aussi les usages privés. En effet, ils s’intégrent dans les habitations : aux plafonds toujours (sous réserve évidemment d’alimentation électrique), par des pattes de fixation les positionnant légèrement en saillie, ou alors par le biais de suspensions.

Il est possible aussi de les installer aux murs. Néanmoins, bien que leurs formes s’adaptent parfaitement aux murs, la connexion au secteur est un problème. En effet, s’il n’y a pas d’alimentation électrique intégrée dans le mur et en ressortant à la position précise du panneau, un cordon entre le panneau LED et une prise électrique (située en bas du mur) est visible et totalement disgracieux.

Enfin, la position murale des panneaux LED comporte un autre problème, non des moindres. Même si ils peuvent être équipés de surfaces diffusantes antiéblouissement, et même si une attention particulière peut être donnée à ce critère d’éblouissement d’inconfort, quantifié par le facteur UGR (Unified Glare Rating), comme en témoignent par exemple les documents CN204829356, CN204611538 et CN204100151, leur surface lumineuse est directement perçue par l’oeil, de manière frontale, ce qui n’est pas le cas lorsque les panneaux LED sont au plafond. Or les risques d’éblouissement et d’inconfort sont nécessairement accentués lorsque cette surface lumineuse est directement perçue par l’oeil.

EXPOSE DE L’INVENTION

Un but de l'invention est de proposer une solution permettant de résoudre au moins un des problèmes des dispositifs de l'art antérieur.

Selon l'invention, un lampadaire est constitué d’un panneau LED diffusant de la lumière par une de ses faces de façon sensiblement homogène, et d’un pied supportant le panneau LED dans une position sensiblement verticale. Ce pied est constitué d’un bac à plante, positionné sensiblement sous le panneau LED, devant sa face diffusante, de telle sorte que la lumière diffusée par le panneau LED soit diffusée au travers de la plante du bac.

Le pied peut être constitué d’un bac à plante et d’un mât sur lequel un ou plusieurs panneaux LED peuvent être fixés.

Le mât peut comporter un logement pour un transformateur du ou des panneaux LED.

La fixation du mât sur le bac peut être réalisée selon de multiples positions, de telle sorte que le ou les panneaux LED puissent être positionnés plus ou moins hauts par rapport au bac et à sa plante.

Les multiples positions du mât, débordant plus ou moins du bac, peuvent permettre de fixer plus ou moins de panneaux LED, pour une hauteur et une surface de lumière diffusée plus ou moins importantes, un transformateur suffisamment puissant câblé à des connecteurs suffisamment nombreux étant prévus à cet effet.

Le bac peut comporter des moyens de fixation du mât ménagés sur sa paroi arrière, à proximité de son bord haut.

Le bac peut aussi comporter un double fond, ainsi que des moyens de fixation du mât ménagés sur sa paroi arrière, au dessous de ce double fond.

Alternativement, le mât peut être fixé par le biais d’un support se positionnant à cheval sur le bord haut du bac, et débordant à l’extérieur du bac par une paroi comportant une fenêtre destinée à être traversée par un cavalier sensiblement en forme de oméga, de telle sorte que le mât puisse coulisser au sein du cavalier, en appui contre le support.

Le support peut comporter des taraudages pour des vis de pression destinées à fixer le support sur le bord haut du bac, ces vis exerçant leur effort sur la paroi arrière du bac par le biais du cavalier s’étendant au-delà des taraudages.

Le lampadaire peut aussi comporter des taraudages pour des vis de pression destinées à fixer le mât selon de multiples positions.

Les lampadaires selon l’invention permettent d’adapter avantageusement les panneaux LED, développés pour les très nombreux faux-plafonds des espaces professionnels, aux habitations. Ces lampadaires peuvent être simplement posés dans n’importe quelle pièce, près d’un mur. L’utilisation d’un bac prolonge naturellement la forme du panneau LED et permet de l’alimenter électriquement sans cordon visible disgracieux. Il est ainsi très simple et esthétique d’éclairer une pièce d’habitation par un panneau LED. Cela ne nécessite aucune intervention sur l’installation électrique, aucune saignée pour masquer une alimentation en hauteur. C’est aussi simple que d’installer un lampadaire halogène dans une pièce. Mais ici, c’est une solution en faveur de l’économie d’énergie. Enfin, la lumière des panneaux LED selon l’invention n’est pas diffusée intégralement de manière frontale, mais se réfracte en grande partie au travers des plantes. Elle est ainsi beaucoup plus agréable, beaucoup plus confortable, tout en conservant un éclairage suffisant des pièces.

DESCRIPTION DES FIGURES

La présente invention est illustrée par des exemples non limitatifs sur les figures jointes, dans lesquelles des références identiques indiquent des éléments similaires : Les figures 1 et 2 sont des vues en perspective d’un lampadaire selon l’invention, constitué d’un panneau LED et d’un bac à plante ;

La figure 3 est une en perspective du bac des figures 1 et 2 ;

Les figures 4 et 5 sont des vues en perspective d’un lampadaire selon une variante, constitué d’un bac à plante, d’un mât, et de deux panneaux LED ;

La figure 6 est une vue en perspective de l’extrémité basse du mât des figures 4 et 5, avant insertion du transformateur des panneaux LED en son sein ;

La figure 7 est une vue en perspective de cette variante des figures 4 à 6, dans une position rehaussée du mât et des deux panneaux LED ;

La figure 8 est une vue en perspective de cette variante des figures 4 à 7, dans une position encore rehaussée du mât et des deux panneaux LED, un troisième panneau LED étant rajouté ;

La figure 9 est une vue en perspective d’un lampadaire selon une autre variante, concernant la fixation du mât ;

La figure 10 est une vue en perspective du bac de la figure 9 ;

Les figures 11 et 12 sont des vues en perspective d’un lampadaire selon une dernière variante, concernant elle aussi la fixation du mât ;

La figure 13 est une vue en perspective éclatée du système de fixation représenté sur les figures 11 et 12.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

La figure 1 représente un lampadaire 1 constitué d’un panneau LED 10 diffusant de la lumière par sa face avant 11 de façon homogène. Un pied 20 supporte le panneau LED 10 dans une position verticale. Ce pied 20 est constitué d’un bac 21 à plante 22, positionné sous le panneau LED 10, devant sa face diffusante 11. Ainsi, la lumière diffusée par le panneau LED 10 est diffusée au travers de la plante 22 du bac 21.

Le pied 20 est constitué du bac 21 et d’un mât 23 sur lequel le panneau LED 10 est fixé, comme l’illustre la figure 2. Selon cet exemple de réalisation des figures 1 et 2, le mât 23 est une tôle 25 emboutie de façon à créer un logement 24. Ce logement 24 est destiné à un transformateur du panneau LED 10, alimenté par le cordon 13 traversant le logement 24.

La tôle 25 du mât 23 comporte six perçages 27B superposables aux six taraudages inférieurs du panneau LED 10 (similaires aux douze taraudages supérieurs 17C), permettant de fixer le mât 23 sur le panneau LED 10 (à l’aide de six vis non représentées, similaires aux douze vis destinées aux douze taraudages 17C, non représentées). Un joint d’étanchéité peut être interposé entre la face arrière du panneau LED 10 et la tôle 25.

La tôle 25 du mât 23 comporte aussi quatre perçages 27A superposables à quatre perçages 26A ménagés sur la paroi arrière 26 du bac 21. Ces perçages 27A, 26A permettent de fixer le mât 23 sur le bac 21 (à l’aide de quatre boulons et de quatre rondelles d’étanchéité non représentés).

Avantageusement, les quatre perçages 26A du bac 21 sont situés à proximité de son bord haut 29. Ainsi, d’une part, les boulons sont visuellement masqués par ce bord haut 29, comme l’illustre la figure 3. D’autre part, le remplissage du bac 21 est ainsi en dessous des perçages 26A, limitant par conséquent le risque de fuite d’eau (des rondelles d’étanchéité étant néanmoins prévues).

Selon cet exemple des figures 1 à 3, le bac 21 peut être réalisé selon de nombreux procédés connus, par exemple en résine, fibre de verre ou autre, en tôle pliée et soudée, inox ou autre, en solid surface collée et polie, Corian® de Dupond de Nemour ou autre.

La figure 4 représente un lampadaire 1 constitué de deux panneaux LED 10 identiques, diffusant de la lumière par leur face avant 11 de façon homogène. Un pied 20 supporte les deux panneaux LED 10 dans une position verticale. Ce pied 20 est constitué d’un bac 21 à plante 22, positionné sous les deux panneaux LED 10, devant leur face diffusante 11. Ainsi, la lumière diffusée par les deux panneaux LED 10 est diffusée au travers de la plante 22 du bac 21.

Le pied 20 est constitué du bac 21 et d’un mât 23 sur lequel les deux panneaux LED 10 sont fixés, comme l’illustre la figure 5. Selon cet exemple de réalisation des figures 4 et 5, le mât 23 est un tube rectangulaire. Chaque panneau LED 10 lui est fixé par le biais de deux cavaliers 40. Chaque cavalier 40 comporte deux perçages 42, superposables à deux taraudages du panneau LED 10, destinés à deux vis (non représentées). Chaque cavalier 40 comporte aussi deux taraudages 41, destinés à deux vis de pression (non représentées). Chaque panneau LED 10 peut ainsi être fixé au mât 23 selon des positions réglables.

Chaque panneau LED 10 est alimenté par un cordon 14, à l’extrémité duquel se trouve un connecteur mâle 15. Ce connecteur mâle 15 peut être inséré dans un connecteur femelle 16 ménagé sur le mât 23. Les connecteurs femelles 16 du mât 23 sont reliés à un transformateur 12 par les câbles 18, comme l’illustre la figure 6.

Le transformateur 12 est destiné à s’insérer dans le tube 23, l’intérieur de ce tube 23 constituant le logement 24 du transformateur 12. Les câbles 18 sont eux aussi insérés dans le tube 23. De façon à simplifier l’assemblage, le transformateur 12 est fixé sur une plaque 19. Celle-ci comporte deux taraudages 17B, superposables à deux perçages du tube 23, destinés à deux vis 17A et deux rondelles d’étanchéité. D’une part, la plaque 19 est de largeur juste inférieure à la largeur intérieure du tube 23 et facilite ainsi la superposition des perçages du tube 23 aux taraudages 17B. D’autre part, ces taraudages 17B sont évidemment plus pratiques que les traditionnelles échancrures 12A des transformateurs 12. Le transformateur 12 des panneaux LED 10 est alimenté par le cordon 13 traversant le bouchon bas 23A du tube 23. Selon une variante non représentée, la plaque 19 pourrait aussi supporter un variateur destiné à moduler l’intensité lumineuse des panneaux LED 10.

Ce tube 23 est fixé au bac 21 par l’intermédiaire du cavalier 30, qui est en deux parties. Dans cet exemple de la figure 5, le cavalier 30 est soudé au bac 21, cavalier 30 et bac 21 étant par exemple en inox. Selon une variante non représentée, il pourrait être collé, cavalier 30 et bac 21 étant par exemple en solid surface, ou même faire partie intégrante du bac 21, réalisé par exemple en plastique injecté. Dans cet exemple de la figure 5, il n’y a pas de problème d’étanchéité à résoudre au niveau de la fixation du mât 23. La protection du circuit électrique s’effectue classiquement par les bouchons haut 23B et bas 23A du tube 23, par les trois connecteurs 16, par les rondelles d’étanchéité des deux vis 17A (et pour chaque panneau LED 10).

Le cavalier 30, en deux parties, comporte six taraudages 31 destinés à six vis de pression (non représentées). Ainsi, avantageusement, la fixation du mât 23 sur le bac 21 peut être réalisée selon de multiples positions, de telle sorte que les deux panneaux LED 10 puissent être positionnés plus ou moins hauts par rapport au bac 21 et à sa plante 22.

La figure 7 illustre ceci et présente les deux panneaux LED 10 dans une position plus haute que celle des figures 4 et 5. Ainsi, avantageusement, le lampadaire 1 de cet exemple des figures 4 à 7 peut être ajusté par son utilisateur selon ses goûts et selon la hauteur de la plante 22 qu’il aura choisie (naturelle ou artificielle) pour son lampadaire 1, et pourra être aisément ajusté au fil du temps selon la croissance de cette plante 22 (s’il s’agît d’une plante naturelle).

Le lampadaire 1 selon cet exemple de réalisation de l’invention des figures 4 à 7 permet même de relever encore le mât 23 de façon à installer un troisième panneau LED 10. En effet, la figure 8 représente ce lampadaire 1 dans une position du mât 23 débordant du bac 21 de façon à autoriser un troisième panneau LED 10, identique aux deux précédents, fixé au mât 23 par le biais de deux cavaliers 40, exactement de la même manière que les deux autres panneaux LED 10. Et de la même manière, ce troisième panneau LED 10 est alimenté par le transformateur 12 par le biais des cordons 14 et 18 ainsi que des connecteurs mâle 15 et femelle 16.

L’utilisateur peut donc non seulement ajuster la hauteur des panneaux LED 10, mais aussi passer de deux à trois panneaux LED 10 (ou inversement), et varier ainsi la hauteur et la surface de lumière diffusée, selon ses goûts et selon la hauteur de la plante 22. Pour cela, il n’est avantageusement pas contraint de remplacer ni le mât 23, ni le transformateur 12, ni ces panneaux LED 10, seul l’achat d’un nouveau petit panneau LED 10 est nécessaire.

Un transformateur 12 suffisamment puissant pour trois panneaux LED 10, et câblé à trois connecteurs femelles 16 ménagés sur le mât 23, permet cette évolutivité du lampadaire 1 de deux à trois panneaux LED 10 (ou inversement de trois à deux).

Selon une variante non représentée, un bac 21 plus haut permet de passer de deux à trois ou même à quatre panneaux LED 10.

Selon une variante non représentée, l’utilisateur pourrait aussi varier la hauteur et la surface de lumière diffusée en changeant de panneaux LED 10 de hauteurs (voire de largeurs) différentes.

La figure 9 représente une variante du lampadaire 1 des figures 4 à 8, concernant la fixation du mât 23 au bac 21. Selon cette variante, le cavalier 30 en deux parties est remplacé par des entretoises 35 et des pattes d’assemblage 36. Les entretoises 35 étant légèrement moins hautes que le tube 23, les vis 31 maintiennent le tube 23 en position par pression, et permettent comme précédemment la fixation du mât 23 selon de multiples positions, de telle sorte que le ou les panneaux LED 10 puissent être positionnés plus ou moins hauts par rapport au bac 21 et à sa plante 22, et qu’ils puissent être plus ou moins nombreux, pour une hauteur et une surface de lumière diffusée plus ou moins importantes.

Pour cette fixation du mât 23 au bac 21, quatre perçages 26A et 26B sont ménagés sur la paroi arrière 26 du bac 21. Les deux perçages 26A sont situés à proximité du bord haut 29, comme l’illustre la figure 10. Ainsi, d’une part, les fixations sont visuellement masquées par ce bord haut 29. D’autre part, le remplissage du bac 21 se situe avantageusement en dessous des perçages 26A, limitant ainsi le risque de fuite d’eau (des rondelles d’étanchéité étant néanmoins prévues). Les deux autres perçages 26B sont quant à eux situés au dessous d’un double fond 28 du bac 21. Ces fixations sont donc évidemment invisibles depuis l’avant du lampadaire 1, et peu sujettes au risque de fuite d’eau (voire pas du tout s’il s’agit d’un double fond complètement étanche). Néanmoins, des rondelles d’étanchéité (non représentées) sont prévues.

Selon cet exemple des figures 9 et 10, le bac 21 peut être réalisé selon de nombreux procédés connus, par exemple en résine, fibre de verre ou autre, en tôle pliée et soudée, inox ou autre, en solid surface collée et polie, Corian® ou autre. Il peut comporter de simples perçages 26A, 26B dans sa paroi arrière 26, ou des moyens de fixation 26A, 26B plus appropriés aux problèmes d’étanchéité : par exemple des inserts taraudés 26A, 26B incrustés dans la paroi arrière 26 en résine ; ou des écrous borgnes 26A, 26B soudés à la paroi arrière 26 en tôle ; ou des taraudages borgnes 26A, 26B dans des surépaisseurs collées à la paroi arrière 26 en solid surface.

Cette variante de la figure 9 concerne aussi les cavaliers 40 : ils comportent deux perçages 42, superposables à deux taraudages du panneau LED 10, destinés à deux vis (non représentées), et un perçage 41, superposable à un taraudage du tube 23, destiné à une vis et à une rondelle d’étanchéité (non représentées). Selon cette variante, chaque panneau LED 10 est donc fixé au mât 23 selon une position fixe (les taraudages du tube 23 pouvant être obturés, par une vis et une rondelle d’étanchéité ou par un simple bouchon, dans le cas où il n’y aurait pas de panneau LED 10 à leur position). Cependant, contrairement aux cavaliers 40 des figures 4 à 8, les cavaliers 40 de cette figure 9 peuvent être réalisés à partir d’une tôle plus fine, car ils sont destinés à des vis de fixation et non à des vis de pression.

Les figures 11, 12 et 13 représentent une autre variante de lampadaire 1, concernant à nouveau la fixation du mât 23 au bac 21. Selon cette variante, le mât 23 est fixé par le biais d’un support 32 se positionnant à cheval sur le bord haut 29 du bac 21, et débordant à l’extérieur du bac 21 par une paroi comportant une fenêtre 34 destinée à être traversée par un cavalier 30 sensiblement en forme de oméga, de telle sorte que le mât 23 puisse coulisser au sein du cavalier 30, en appui contre le support 32.

Le support 32 comporte quatre taraudages 33 pour des vis de pression (non représentées), destinées à fixer le support 32 sur le bord haut 29 du bac 21. Le cavalier 30 s’étendant au-delà des taraudages 33, ces vis de pression exercent leur effort sur la paroi arrière 26 du bac 21 par le biais du cavalier 30. Cet effort est donc avantageusement réparti sur toute la surface du cavalier 30 en contact avec la paroi 26. Il n’est pas localisé au niveau des vis de pression, et ne risque pas endommager le bac 21, en quelque matière que ce soit.

Le cavalier 30 comporte quant à lui six taraudages 31 pour des vis de pression (non représentées) destinées à fixer le mât 23 selon de multiples positions, de la même façon que les six taraudages 31 des figures 5, 7, 8. A la différence de ces figures 5, 7, 8, le cavalier 30 est en une seule partie. Il permet néanmoins le passage des têtes de vis 17A et du connecteur femelle 16 grâce au jeu prévu à cet effet, jeu compensé par les vis de pression des taraudages 31.

La fixation du mât 23 au bac 21 des figures 11, 12, 13 convient pour tous bacs 21 ; réalisés selon tous les procédés connus, par exemple en résine, fibre de verre ou autre, en tôle pliée et soudée, inox ou autre, en solid surface collée et polie, Corian® ou autre, en céramique, en bois, en plastique injecté, en plastique rotomoulé, à simple ou à double paroi ; comportant des parois planes ou non (par exemple ornées de tresses décoratives) ; comportant une réserve d’eau ou non ; la fixation du mât 23 ne nécessitant aucun perçage et étant réalisée par pression répartie sur une large surface.

Elle permet, comme pour l’exemple des figures 4 à 8, ou comme celui des figures 9 et 10, de créer un lampadaire 1 avec une surface lumineuse réglable en hauteur, et variable de deux à trois panneaux LED 10 (le cadre des panneaux LED 10 de la figure 11 n’ayant, à titre d’exemple, pas ou quasiment pas de bords en face avant).

Selon cette variante, il n’y a pas de problème d’étanchéité à résoudre au niveau de la fixation du mât 23, à l’instar de l’exemple des figures 4 à 8. Selon cette variante, le bac 21 ne nécessite aucun aménagement particulier, aucun moyen de fixation pour le mât 23, celui-ci pouvant s’installer sur tous bacs 21, sous réserve de dimensions concordantes.

Selon une variante non représentée, le mât 23 pourrait même être fixé sur une semelle à glisser sous n’importe quel bac 21 à plante 22.

Cette variante de la figure 12 concerne aussi la fixation des panneaux LED 10 au mât 23 : selon cet exemple, il n’y a pas de cavalier 40 mais le tube 23 comporte des perçages 42, superposables à des taraudages du panneau LED 10, destinés à des vis et des rondelles d’étanchéité (non représentées), accessibles par les perçages 43 ménagés dans le tube 23, en regard des perçages 42. Les perçages 43, de diamètre supérieur à celui de la tête des vis, peuvent être obturés par des bouchons étanches (non représentés). Les perçages 42 non utilisés pour la fixation d’un panneau LED 10 peuvent être obturés par d’autres bouchons étanches plus petits.

L’invention vient d’être décrite selon différents exemples de réalisation, appropriés à différents types de procédés de fabrication des bacs 21. Les figures 4 à 12 présentent des bacs 21 parallélépipédiques hauts, avec des panneaux LED 10 rectangulaires ou carrés. Il est évident pour un homme du métier que les bacs 21 peuvent être plus larges, sous formes de jardinières, plus ou moins hautes, plus ou moins profondes, ou que ces bacs 21 peuvent être de toutes formes, parallélépipédiques ou non ; qu’un ou plusieurs mâts 23 peuvent être ménagés, ou même que la fixation des panneaux LED puisse s’effectuer par le biais de leur cadre, sans aucun mât ; que les panneaux LED 10 peuvent être rectangulaires, carrés, ou de toutes formes, planes ou courbes, avec un cadre plus ou moins large, ou même sans cadre apparent, qu’ils peuvent être plus ou moins épais, constitués d’une plaque de guidage de la lumière ou non, qu’ils peuvent diffuser une lumière d’intensité constante ou variable, commandée par une télécommande ou par un variateur (par exemple ménagé sur le mât 23), qu’ils peuvent éclairer par leur face avant mais aussi par leur face arrière ; que la protection du mât 23 et des panneaux LED 10 aux intrusions de corps solides et liquides peut être plus ou moins importante, pour un indice de protection (IP) plus ou moins élevé, pour une utilisation en intérieur ou en extérieur (par exemple sur des terrasses).

Les différents exemples de réalisation qui viennent d’être décrits permettent d’adapter avantageusement les panneaux LED 10, développés pour les très nombreux faux-plafonds des espaces professionnels, aux habitations. Tous ces exemples de lampadaires 1 peuvent être simplement posés dans n’importe quelle pièce, près d’un mur. L’utilisation d’un bac 21 prolonge naturellement la forme du ou des panneaux LED 10 et permet de les alimenter électriquement sans cordon visible disgracieux. Il est ainsi très simple et esthétique d’éclairer une pièce d’habitation par des panneaux LED 10. Cela ne nécessite aucune intervention sur l’installation électrique, aucune saignée pour masquer une alimentation en hauteur. C’est aussi simple que d’installer un lampadaire halogène dans une pièce. Mais ici, c’est une solution en faveur de l’économie d’énergie. Avantageusement, la lumière des panneaux LED 10 selon l’invention n’est pas diffusée intégralement de manière frontale, mais se réfracte en grande partie au travers des plantes 22. Elle est ainsi beaucoup plus agréable, beaucoup plus confortable, tout en conservant un éclairage suffisant des pièces. De surcroît, il est possible et aisé pour chaque utilisateur d’agir sur ce critère d’éblouissement d’inconfort : en choisissant une plante 22 plus ou moins dense, cette densité pouvant par exemple varier d’un arbuste dont le tronc est prépondérant à une plante extrêmement touffue. La surface lumineuse peut être évolutive, pour s’adapter au choix d’une plante 22 et accompagner sa croissance si besoin. Elle peut avantageusement l’être sans grands changements, par exemple en rajoutant un petit panneau LED 10 à d’autres déjà en place. Enfin, les différents exemples qui viennent d’être décrits permettent la protection des circuits électriques, l’invention comportant la particularité de rassembler des composants électriques à des plantes 22 nécessitant un arrosage régulier.

Les figures et leurs descriptions faites ci-dessus illustrent l'invention plutôt qu'elles ne la limitent. Les signes de références dans les revendications n'ont aucun caractère limitatif. Les verbes comprendre et comporter n'excluent pas la présence d'autres éléments que ceux listés dans les revendications. Le mot un précédant un élément n'exclue pas la présence d'une pluralité de tels éléments.

Claims (10)

1. Lampadaire (1) caractérisé en ce qu’il est constitué d’un panneau LED (10) diffusant de la lumière par une de ses faces (11) de façon sensiblement homogène, et d’un pied (20) supportant le panneau LED (10) dans une position sensiblement verticale, ce pied (20) étant constitué d’un bac (21) à plante (22), positionné sensiblement sous le panneau LED (10), devant sa face diffusante (11), de telle sorte que la lumière diffusée par le panneau LED (10) soit diffusée au travers de la plante (22) du bac (21).

2. Lampadaire (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que le pied (20) est constitué d’un bac (21) à plante (22) et d’un mât (23) sur lequel un ou plusieurs panneaux LED (10) peuvent être fixés.

3. Lampadaire (1) selon la revendication 2 caractérisé en ce que le mât (23) comporte un logement (24) pour un transformateur (12) du ou des panneaux LED (10).

4. Lampadaire (1) selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que la fixation du mât (23) sur le bac (21) peut être réalisée selon de multiples positions, de telle sorte que le ou les panneaux LED (10) puissent être positionnés plus ou moins hauts par rapport au bac (21 ) et à sa plante (22).

5. Lampadaire (1) selon la revendication 4 caractérisé en ce que les multiples positions du mât (23), débordant plus ou moins du bac (21), permettent de fixer plus ou moins de panneaux LED (10), pour une hauteur et une surface de lumière diffusée plus ou moins importantes, un transformateur (12) suffisamment puissant câblé à des connecteurs (16) suffisamment nombreux étant prévus à cet effet.

6. Lampadaire (1) selon l’une des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que le bac (21) comporte des moyens de fixation (26A) du mât (23) ménagés sur sa paroi arrière (26), à proximité de son bord haut (29).

7. Lampadaire (1) selon l’une des revendications 2 à 6 caractérisé en ce que le bac (21) comporte un double fond (28), ainsi que des moyens de fixation (26B) du mât (23) ménagés sur sa paroi arrière (26), au dessous de ce double fond (28).

8. Lampadaire (1) selon l’une des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que le mât (23) est fixé par le biais d’un support (32) se positionnant à cheval sur le bord haut (29) du bac (21), et débordant à l’extérieur du bac (21) par une paroi comportant une fenêtre (34) destinée à être traversée par un cavalier (30) sensiblement en forme de oméga, de telle sorte que le mât (23) puisse coulisser au sein du cavalier (30), en appui contre le support (32).

9. Lampadaire (1) selon la revendication 8 caractérisé en ce que le support (32) comporte des taraudages (33) pour des vis de pression destinées à fixer le support (32) sur le bord haut (29) du bac (21), ces vis exerçant leur effort sur la paroi arrière (26) du bac (21) par le biais du cavalier (30) s’étendant au-delà des taraudages (33).

10. Lampadaire (1) selon l’une des revendications 4 à 9 caractérisé en ce qu’il comporte des taraudages (31) pour des vis de pression destinées à fixer le mât (23) selon de multiples positions.