FR3071241A1 - Procede de fabrication d’une selle et selle susceptible d’etre obtenue par ledit procede - Google Patents

Abstract

Le procédé de fabrication d'une selle (10) comprend un siège (20) s'étendant entre deux flancs latéraux opposés et un arçon (30) présentant un coté dit « intrados » destiné à être agencé en regard du dos d'une monture et un coté dit « extrados » opposé au coté intrados, ledit procédé comprenant une étape dans laquelle l'arçon (30) est disposé par son coté extrados contre le siège (20), entre ses deux flancs, ledit procédé comprend une étape dans laquelle un outil (40) de mise en tension est agencé contre le coté intrados de l'arçon (30) et une étape de fixation temporaire d'une première portion des flancs à l'outil (40) de mise en tension de sorte à maintenir ledit siège (20) en compression contre l'arçon (30) durant au moins une durée prédéterminée nécessaire à la réalisation d'une étape de fixation permanente d'une seconde portion des flancs contre le coté intrados de l'arçon (30).

Description

Domaine de l’invention

L’invention est relative à une selle pour cheval et à un procédé de réalisation d’une telle selle.

État de l’art

Une selle pour cheval comprend généralement un arçon interne rigide constituant l’armature de la selle, auquel sont solidaires, d’une part, un siège destiné à former une interface avec un cavalier et, d’autre part, des matelassures destinées à former une interface avec un cheval. L’arçon s’étend entre un troussequin et une arcade formée par deux branches écartées l’une de l’autre selon un angle prédéfini. Les matelassures sont formées par deux panneaux latéraux destinés à s’étendre de part et d’autre de la colonne vertébrale d’un cheval. Ces panneaux ont pour fonction de répartir le poids de la selle et du cavalier sur le dos du cheval de sorte à éviter zones de concentration de pressions et à assurer son confort lorsqu’il se déplace.

Deux petits quartiers, deux quartiers et deux faux-quartiers sont superposés respectivement de l’extérieur vers l’intérieur de la selle, et disposés latéralement de part et d’autre de la selle.

L’arçon comprend typiquement deux pièces longitudinales réalisées à partir de bois lamellé collé reliées l’une à l’autre par leurs extrémités par deux pièces cintrées en acier. Il existe aussi les arçons réalisés en matière synthétique ou en matériaux composites.

Généralement, la forme de l’arçon et la forme du siège sont adaptées à la morphologie du cavalier, et la forme des matelassures est adaptée à la forme du dos du cheval destiné à être monté par le cavalier.

Il apparaît donc qu’en cas de changement de monture, pour le confort du cheval, il est nécessaire de changer de selle, sous peine de générer des concentrations de contrainte sur le dos de la nouvelle monture. Cette solution est d’autant plus onéreuse qu’un cavalier possède de chevaux.

Alternativement, une solution moins onéreuse consiste à faire modifier la selle par un sellier de sorte à adapter l’arçon, notamment l’arcade de l’arçon, de ladite selle à la morphologie de la nouvelle monture. Cette solution, en plus de son coût, présente toujours l’inconvénient de ne pouvoir utiliser une unique selle par monture.

Une autre solution connue plus simple et encore moins onéreuse que celles mentionnées précédemment consiste à interposer un tapis épais entre la selle et le cheval pour combler les écarts éventuels entre les matelassures et le dos du cheval, de sorte à répartir les efforts et ainsi améliorer le confort du cheval. Toutefois, le tapis ne permet pas d’uniformiser suffisamment les efforts générés sur le dos du cheval, et donc ne permet pas d’éliminer les zones de concentration de pression.

On connaît également les selles comprenant un arçon qui présente une arcade dont l’angle entre chaque branche est réglable, ainsi que les selles dont les arçons sont interchangeables. Toutefois, aucune de ces solutions ne donne satisfaction.

En outre, les selles de l’état de l’art sont onéreuses notamment car leur fabrication est longue et fait appel à un savoir-faire complexe de la part du sellier.

Exposé de l’invention

La présente invention a pour objectif de palier les inconvénients précités en proposant un procédé de fabrication d’une selle comprenant un siège s’étendant entre deux flancs latéraux opposés et un arçon présentant un coté dit « intrados » destiné à être agencé en regard du dos d‘une monture et un coté dit « extrados >> opposé au coté intrados. Le procédé comprend :

- une étape dans laquelle l’arçon est disposé par son coté extrados contre le siège, entre ses deux flancs,

- une étape dans laquelle un outil de mise en tension est agencé contre le coté intrados de l’arçon et

- une étape de fixation temporaire d’une première portion des flancs à l’outil de mise en tension de sorte à maintenir ledit siège en compression contre l’arçon durant au moins une durée prédéterminée nécessaire à la réalisation d’une étape de fixation permanente d’une seconde portion des flancs contre le coté intrados de l’arçon.

La présente invention, par l’emploi de l’outil de mise en tension permet de simplifier la réalisation d’une selle, de sorte que sa durée de fabrication s’en trouve réduite, ce qui influe favorablement sur son coût de fabrication.

En outre, la réalisation d’une selle étant simplifiée, certaines opérations de fabrication peuvent être confiées à des opérateurs peu qualifiés ou peu expérimentés, ce qui influe également favorablement sur son cout de fabrication.

Dans des modes particuliers de réalisation, l’invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaison techniquement opérantes.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, l’outil de mise en tension comprend un corps s’étendant selon un axe longitudinal entre deux extrémités et un bras transversal solidaire d’une extrémité du corps de manière à s’étendre de manière sensiblement perpendiculaire au corps, le corps et le bras étant configurés de sorte l’outil de mise en tension présente une forme sensiblement complémentaire du coté intrados.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, les première et seconde portions des flancs sont formées d’une pluralité de brins latéraux, lesdits brins étant temporairement fixés à l’outil de mise en tension de façon à uniformiser les efforts de compression du siège sur l’arçon.

Avantageusement, les brins sont fixés alternativement par paire de deux brins opposés l’un à l’autre de sorte à répartir la tension sur l’outil de mise en tension.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, à l’issue de la durée prédéterminée, l’outil est retiré de la selle.

Il peut alors être employé pour la fabrication d’autres selles.

Selon un autre aspect, l’invention concerne une selle susceptible d’être obtenue par le procédé décrit précédemment. La selle comprend :

- un arçon présentant un coté dit « intrados » destiné à être agencé en regard du dos d‘une monture et un coté dit « extrados » opposé au coté intrados,

- un siège fixé au coté extrados de l’arçon,

- des matelassures fixées au coté intrados de l’arçon de manière amovible par le biais d’attaches rapides respectivement solidaires desdites matelassures et de l’arçon.

Une même selle peut alors comprendre alternativement plusieurs matelassures de sorte qu’un jeu de plusieurs matelassures peut être utilisé pour adapter une unique selle à plusieurs chevaux.

En d’autres termes, la selle peut comprendre des matelassures interchangeables simplement et rapidement.

Dans des modes particuliers de réalisation, l’invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaison techniquement opérantes.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, les matelassures comprennent deux panneaux latéraux s’étendant entre deux extrémités longitudinales, les attaches rapides étant formées par :

- au moins un crochet dont une portion s’étend selon une direction sensiblement parallèle aux panneaux, ledit au moins un crochet étant prévu pour s’enficher dans un logement d’accroche de forme correspondante, et

- des moyens d’accouplement permettant de lier mécaniquement chaque panneau à l’arçon.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, les panneaux sont reliés entre eux par un élément d’entretoise.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, des fauxquartiers sont fixés à chaque panneau.

Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, le coté intrados de l’arçon est recouvert d’un revêtement d’habillage épousant sensiblement la forme dudit coté. Le revêtement permet notamment de limiter l’usure des matelassures en protégeant les panneaux des matelassures d’éventuels frottements contre le coté intrados de l’arçon, par exemple, qui se seraient générés lors du changement de matelassures ou lors de l’utilisation de la selle.

Par exemple, chaque panneau est formé par deux couches de cuir fixées l’une à l’autre sur leur périphérie de sorte à définir un logement garni avec un matériau de rembourrage. Dans cet exemple, les faux-quartiers peuvent être fixés entre les deux couches de cuir, sur une portion de leur périphérie.

Présentation des figures

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures qui représentent :

- Figure 1 : une vue en perspective d’une selle selon l’invention,

- Figure 2 : une vue schématique de l’assemblage d’une première et deuxième pièces pour la réalisation d’un siège d’une selle selon la figure 1,

- Figure 3 : une vue de la mise en oeuvre d’un outil de mise en tension lors d’une étape de fixation temporaire d’une première portion de flancs d’un siège de la selle selon la figure 1,

- Figure 4 : une vue de la mise en oeuvre d’un outil de mise en tension lors d’une étape de fixation permanente d’une seconde portion de flancs d’un siège de la selle selon la figure 1,

- Figure 5 : une vue de dessous d’une selle selon la figure 1 sans les matelassures,

- Figure 6 : une vue de dessous d’une selle selon la figure 1 avec les matelassures de fixées,

- Figure 7 : une vue en plan des matelassures.

Dans ces figures, des références numériques identiques d’une figure à l’autre désignent des éléments identiques ou analogues. Par ailleurs, pour des raisons de clarté, les dessins ne sont pas à l’échelle, sauf mention contraire.

Description détaillée de l’invention

La présente invention concerne un procédé de fabrication d’une selle 10 pour équidé, notamment pour cheval.

La selle 10 comprend un siège 20 formé à partir d’une première pièce 21 de cuir à laquelle est collée une deuxième pièce 22 de cuir sur une zone de collage dont la forme générale est sensiblement identique à celle d’un patron d’une assise du siège 20. Comme le montre la figure 2, la zone de collage, représentée en pointillé, est agencée sensiblement au centre de chaque première et deuxième pièces 21 et 22, de sorte que chaque dite première et deuxième pièces 21 et 22 de cuir présentent une zone libre sur leur périphérie, c’est-à-dire, une zone dans laquelle les deux pièces ne sont pas liées l’une à l’autre. Sur chacune des première et deuxième pièces 21 et 22, ces zones libres définissent préférentiellement respectivement deux flancs opposés, symétriques l’un à l’autre selon un plan de symétrie S.

Une troisième pièce 23 de cuir est préférentiellement collée sur chacun des flancs de la première pièce 21, préférentiellement du coté de l’interface entre la première et la deuxième pièce 21 et 22, de sorte à augmenter l’épaisseur desdits flancs pour qu’ils présentent une rigidité importante. Ces flancs définissent des petits quartiers de la selle 10.

Des lanières 24 s’étendant de la périphérie de la deuxième pièce 22 vers la zone de collage sont régulièrement formées dans la zone libre de ladite deuxième pièce 22, autour d’au moins une portion de sa périphérie. Préférentiellement, les lanières 24 sont réparties de manière symétrique entre deux flancs opposés de la deuxième pièce 22, selon le plan de symétrie S.

La selle 10 comprend en outre un arçon 30 s’étendant selon deux flancs latéraux entre un troussequin et une arcade. L’arcade s’étend entre deux extrémités formées par des pointes 31 et 32 latérales. L’arçon 30 est disposé contre la deuxième pièce 22, à l’opposé de la première pièce 21, de sorte que les deux flancs latéraux soient symétriquement agencés de part et d’autre du plan de symétrie S.

L’arçon 30 comporte un coté dit « extrados » et un coté dit « intrados » opposé au coté extrados. Le coté extrados comprend une couche de matériau souple, par exemple une couche de matériau expansé, tel que de la mousse de polyuréthane. Lorsque la selle 10 est utilisée, le coté intrados de l’arçon 30 est destiné à être agencé en regard du dos de ladite monture, et le coté extrados est destiné à être agencé au regard d’un cavalier.

Les première et deuxième pièces 21 et 22 sont par la suite tendues sur l’arçon 30 par le biais d’un outil 40 de mise en tension présentant une forme sensiblement complémentaire au coté intrados de l’arçon 30, comme représenté sur la figure 3. L’outil 40 de mise en tension est agencé de sorte à coopérer avec ledit coté intrados pour maximiser la surface de contact entre l’outil 40 de mise en tension et l’arçon 30. L’outil 40 de mise en tension comprend un corps 41 s’étendant selon un axe longitudinal entre deux extrémités, destiné à être disposé axialement à l’arçon 30 de sorte que chacune de ses extrémités soit respectivement adjacente à l’arcade et au troussequin. Dans la forme de réalisation représentée par la figure 3, l’outil 40 de mise en tension comprend également un bras 42 transversal fixé à une extrémité du corps de manière à s’étendre de manière sensiblement perpendiculaire au corps 41. Préférentiellement, l’outil 40 de mise en tension est agencé de sorte que le bras 42 soit disposé contre le troussequin, comme le montre la figure 3, de sorte à augmenter la stabilité dudit outil 40 lors de la mise en tension des première et deuxième pièces 21 et 22 pour former le siège

20.

Pour tendre les première et deuxième pièces 21 et 22, une partie des lanières 24 est fixée en tension sur l’outil 40 de mise en tension, préférentiellement de sorte à répartir symétriquement de part et d’autre du corps 41 de l’outil 40 les efforts de tension. Une partie des lanières 24 peut donc être tendue par paires de lanières 24 symétriques, tel qu’illustré par la figure 3. Les lanières 24 peuvent être fixées par agrafage ou par tout autre moyen approprié. A la suite de cette opération de tension, les première et deuxième pièces 21 et 22 sont tendues d’une intensité proportionnelle à la tension des lanières 24 fixées sur l’outil 40 de mise en tension. Ces opérations permettent de maintenir les première et deuxième pièces 21 et 22 en compression contre l’arçon 30.

Comme le montre la figure 4, les lanières 24 non tendues sont fixées rigidement sur l’arçon 30 de sorte à conserver les contraintes mécaniques générant la tension des première et deuxième pièces 21 et 22. Ces lanières 24 peuvent avantageusement être fixées par une couche de matériau adhésif, par exemple de la colle néoprène.

A la suite d’une durée prédéterminée, par exemple fonction de la durée de prise de la colle, l’outil 40 de mise en tension est retiré de l’arçon 30. Dans l’exemple décrit précédemment, les agrafes sont retirées ou les lanières 24 sont sectionnées.

Des quartiers et/ou des étrivières et/ou des contre-sanglons peuvent être rigidement fixés au coté intrados de l’arçon 30, par tout moyen approprié, par exemple par vissage, clouage, agrafage, comme le montre la figure 5.

Le coté intrados de l’arçon 30 est ensuite recouvert d’un revêtement 50 d’habillage épousant sensiblement la forme dudit coté, comme représenté par la figure 5. Le revêtement 50 est préférentiellement formé par superposition d’une couche de feutre thermo-formable collé à une couche de cuir.

Par la suite, des matelassures 60 sont formées et sont fixées à l’arçon 30, à travers le revêtement 50. Les matelassures 60 comprennent deux panneaux 61 et 62 latéraux symétriques l’un à l’autre, s’étendant entre deux extrémités longitudinales.

Préférentiellement, un jeu de matelassures 60 est formé en fonction de la forme du dos des chevaux sur lesquels la selle 10 est destinée à être installée. La forme du dos de chaque cheval est définie grâce à des moyens d’acquisition, tel qu’un scanner tridimensionnel, un moule de plâtre ou des tapis comprenant des capteurs de pression. Ces tapis comprennent deux couches de matières entre lesquelles des capteurs sont régulièrement répartis de sorte à pouvoir cartographier l’intensité des pressions appliqués sur ledit tapis.

Préférentiellement, chaque panneau 61, 62 de chaque jeu de matelassures 60 est fixé à l’arçon 30 de manière amovible par le biais d’attaches rapides respectivement solidaires desdites matelassures 60 et de l’arçon 30, telle que décrit ci-après.

En outre, les pointes 31 et 32 de l’arçon sont logés respectivement dans des goussets 64 et 65 agencés sur chaque panneau 61,62.

La présente invention concerne également une selle 10, comme représenté par la figure 1, susceptible d’être fabriquée selon le procédé précédemment décrit. Cette selle 10 comprend un arçon 30 comportant un coté dit « extrados >> et un coté dit « intrados >> opposé au coté extrados, et s’étendant selon deux flancs latéraux entre un troussequin et une arcade de manière analogue à l’arçon 30 précédemment décrit. L’arcade s’étend entre deux pointes latérales formant ces extrémités.

La selle 10 comprend un siège 20 fixé sur le coté extrados de l’arçon 30, adapté à recevoir un cavalier, et des matelassures 60 fixées sur le coté intrados de l’arçon 30, adaptées à coopérer avec le dos d’un cheval.

Des quartiers, des étrivières et des contre-sanglons peuvent être fixés à l’arçon 30 de façon connue de l’homme du métier, de sorte à être interposé entre les matelassures 60 et le coté intrados de l’arçon 30.

Les matelassures 60 comprennent deux panneaux 61 et 62 latéraux symétriques l’un à l’autre, s’étendant entre deux extrémités longitudinales. Les panneaux 61 et 62 sont formés par deux couches de matière, préférentiellement de cuir, fixées l’une à l’autre sur leur périphérie de sorte à définir un logement garni avec un matériau de rembourrage. Chaque panneau 61 et 62 est configuré de sorte à comprendre une face plane intrados, telle que représentée par la figure 7, destinée à être au regard de l’arçon 30, et une face extrados convexe conformée de sorte à s’adapter à la forme du dos d’un cheval, telle que représentée par la figure 6. Les couches de matière définissent respectivement les cotés intrados et extrados de chaque panneau 61 et 62.

Les panneaux 61 et 62 sont préférentiellement reliés entre eux par un élément d’entretoise 63, par exemple un lien souple, tel que représenté par les figures 6 et 7.

Les matelassures 60 sont fixées au coté intrados de l’arçon 30 de manière amovible par le biais d’attaches rapides respectivement solidaires desdites matelassures 60 et de l’arçon 30.

Plus particulièrement, les attaches rapides peuvent être formées par des organes d’accroche 70 comprenant au moins un crochet 71 dont une portion s’étend selon une direction sensiblement parallèle aux panneaux 61 et 62, ledit au moins un crochet étant prévu pour s’enficher dans un logement 72 d’accroche de forme sensiblement complémentaire. De tels organes d’accroche sont représentés dans un mode de réalisation par les figures 5 et 7.

Dans ce mode de réalisation, une première plaque ondulée présentant deux bossages définissant des logements est rigidement fixée à l’arçon, au niveau du troussequin; et une seconde plaque ondulée, comprenant deux bossages de forme sensiblement complémentaire à ceux de la première plaque, dans chacun desquels est agencée une languette rigide prévu pour se loger dans les logements de la première plaque pour fixer les matelassures au coté intrados de l’arçon.

Les attaches rapides peuvent également comprendre, en combinaison avec les organes d’accroche, des moyens d’accouplement permettant de lier mécaniquement chaque panneau 61 et 62 à l’arçon 30. De tels moyens d’accouplement peuvent être formés par tout système d’attache mâle/femelle.

Dans une forme de réalisation non représentée par les figures, chaque panneau 61 et 62 comprend à l’une de ses extrémités un crochet et comprend à l’autre extrémité des moyens d’accouplement.

Un même arçon 30 peut donc recevoir successivement plusieurs matelassures 60 différentes, de sorte qu’un jeu de plusieurs matelassures 60 peut être utilisé pour adapter une unique selle 10 à plusieurs chevaux.

Avantageusement, des faux-quartiers 66 et 67 sont fixés à chaque panneau 61 et 62, de sorte à être interposée entre les deux couches de matière, comme montré par la figure 7.

En outre, chaque panneau 61, 62 comprend un gousset 64, 65 prévus pour recevoir respectivement les pointes 31,32.

De manière plus générale, il est à noter que les modes de mise en oeuvre et de réalisation de l’invention considérés ci-dessus ont été décrits à titre d’exemples non limitatifs et que d’autres variantes sont pas conséquents envisageables.

Notamment, dans la présente description, il est décrit une forme de réalisation d’une selle 10 dont certains éléments constituant sont en cuir. De manière alternative, tout ou partie de ces éléments peuvent être réalisés dans une couche de matériau souple présentant des propriétés mécaniques similaires au cuir, tel que du cuir artificiel ou un matériau polymère.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de fabrication d’une selle (10) comprenant un siège (20) s’étendant entre deux flancs latéraux opposés et un arçon (30) présentant un coté dit « intrados » destiné à être agencé en regard du dos d'une monture et un coté dit « extrados » opposé au coté intrados, ledit procédé comprenant une étape dans laquelle l’arçon (30) est disposé par son coté extrados contre le siège (20), entre ses deux flancs, ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend une étape dans laquelle un outil (40) de mise en tension est agencé contre le coté intrados de l’arçon (30) et une étape de fixation temporaire d’une première portion des flancs à l’outil (40) de mise en tension de sorte à maintenir ledit siège (20) en compression contre l’arçon (30) durant au moins une durée prédéterminée nécessaire à la réalisation d’une étape de fixation permanente d’une seconde portion des flancs contre le coté intrados de l’arçon (30).
2. 2. Procédé de fabrication d’une selle (10) selon la revendication 1, dans lequel l’outil (40) de mise en tension comprend un corps (41) s’étendant selon un axe longitudinal entre deux extrémités et un bras (42) transversal solidaire d’une extrémité du corps (41) de manière à s’étendre de manière sensiblement perpendiculaire au corps (41), le corps (41) et le bras (42) étant configurés de sorte l’outil (40) de mise en tension présente une forme sensiblement complémentaire du coté intrados.
3. 3. Procédé de fabrication d’une selle (10) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel les première et seconde portions des flancs sont formées d’une pluralité de brins latéraux, lesdits brins étant temporairement fixés à l’outil (40) de mise en tension de façon à uniformiser les efforts de compression du siège (20) sur l’arçon (30).
4. 4. Procédé de fabrication d’une selle (10) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel à l’issue de la durée prédéterminée, l’outil (40) de mise en tension est retiré de la selle (10).
5. 5. Selle (10) obtenue par le procédé selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant :

   - un arçon (30) présentant un coté dit « intrados » destiné à être agencé en regard du dos d'une monture et un coté dit « extrados » opposé au coté intrados,

   - un siège (20) fixé au coté extrados de l’arçon (30),

   - des matelassures (60) fixées au coté intrados de l’arçon (30) de manière amovible par le biais d’attaches rapides respectivement solidaires desdites matelassures (60) et de l’arçon (30).
6. 6. Selle (10) selon la revendication 5, dans laquelle les matelassures (60) comprennent deux panneaux (61, 62) latéraux s’étendant entre deux extrémités longitudinales, les attaches rapides étant formées par :

   - au moins un crochet dont une portion s’étend selon une direction sensiblement parallèle aux panneaux (61, 62), ledit au moins un crochet étant prévu pour s’enficher dans un logement (72) d’accroche de forme correspondante, et

   - des moyens d’accouplement permettant de lier mécaniquement chaque panneau (61, 62) à l’arçon (30).
7. 7. Selle (10) selon la revendication 6, dans laquelle les panneaux (61, 62) sont reliés entre eux par un élément d’entretoise (63).
8. 8. Selle (10) selon l’une des revendications 6 ou 7, dans laquelle des faux-quartiers (66, 67) sont fixés à chaque panneau (61, 62).
9. 9.

   Selle (10) selon l’une des revendications 5 à 8, dans lequel le coté intrados de l’arçon (30) est recouvert d’un revêtement (50) d’habillage épousant sensiblement la forme dudit coté.