FR3071161A1 - Systeme de dosage de liquide, en particulier de medicament - Google Patents

Abstract

Système de dosage se présentant sous la forme d'une pipette (1) comprenant : - un corps (2) recevant un ensemble piston (3)/bague de dosage (4) déplaçable longitudinalement dans ledit corps (2), la bague de dosage (4) étant positionnée autour du piston (3) et mobile en translation le long de celui-ci, - le corps (2) et la bague (4) étant chacun muni de moyens de blocage réversibles complémentaires de la course de l'ensemble piston (3)/bague de dosage (4) au moment du dosage, caractérisé en ce que la bague de dosage (4) est fendue longitudinalement et montée mobile en rotation autour du piston (3), et en ce que la bague de dosage (4) et le piston (3) présentent des moyens de blocage réversibles complémentaires à la fois de la rotation et de la translation de l'un par rapport à l'autre, une fois la dose sélectionnée.

Description

SYSTEME DE DOSAGE DE LIQUIDE, EN PARTICULIER DE MEDICAMENT

L’invention a pour objet un système de dosage de liquide, en particulier de médicament se présentant sous la forme d’une pipette combinant un corps recevant un ensemble piston/bague déplaçable longitudinalement dans ledit corps.

Les dispositifs de dosage de médicaments sont particulièrement utilisés dans le domaine pédiatrique. En effet, les laboratoires pharmaceutiques exploitent de nombreux médicaments tels que par exemple des antalgiques ou des antibiotiques sous forme liquide nécessitant de doser le produit avant administration à l’enfant.

De tels dispositifs de dosage sont bien connus et déjà décrits. Ainsi, le document CA22144668 décrit par exemple un limiteur de dose pour seringue consistant à fixer une rondelle sur le piston, dont le positionnement permet de délimiter un volume particulier. En fonction de la dose souhaitée, la rondelle est réglée sur le piston par le biais d’échancrures notamment. Ce système n’est pas optimal dans la mesure où la rondelle peut bouger sur le piston au moment de l’aspiration du fluide, ce qui conduirait à prélever plus que la dose prescrite. En outre, la seringue n’est pas réutilisable. En effet, au moment du retrait du piston, la rondelle se trouve bloquée par une butée que présente le corps de la seringue. La rondelle n’étant pas fixe, elle finit par se désengager du piston et reste ainsi dans le corps de la seringue.

Le document US 2014/0336591 Al décrit également un système de dosage se présentant sous la forme d’une pipette comprenant un corps dans lequel se déplace longitudinalement un piston. Le piston est en outre muni d’un moyen de dosage sous la forme d’une bague escamotable le long du piston, la bague ne pouvant être mue en rotation. Plus précisément, lorsque la bague est en position escamotée, celle-ci est désolidarisée partiellement du piston. Elle est alors positionnée dans une fenêtre prévue sur le corps de la pipette, permettant à l’utilisateur de régler la dose par translation du piston. L’utilisateur appuie ensuite sur la bague pour que celle-ci vienne se clipper sur le piston à la dose souhaitée. Il pousse ensuite le piston dans le corps jusqu’à ce que son extrémité vienne en appui dans le fond du corps. Au moment du prélèvement, il suffit alors à l’utilisateur de tirer le piston jusqu’à ce que la bague vienne en butée sur le bouchon de fermeture. Ce système constitue une alternative intéressante. Cependant, le réglage de la bague à la dose prescrite est relativement long et fastidieux. En particulier, d’un dosage à l’autre, il faut enlever le bouchon de fermeture pour extraire le piston puis désengager la bague pour la repositionner en face du dosage souhaité. La désolidarisation de la bague nécessite un mouvement radial de celle-ci, de sorte que la bague peut échapper facilement à l’utilisateur. Dans le cas où le piston ne peut être extrait, il n’est pas possible de régler une autre dose. En outre, le système nécessite de développer des corps de seringues particuliers munis d’une fenêtre nécessitant le développement de moules spécifiques.

Par conséquent, le problème que se propose de résoudre l’invention est celui de mettre au point un système de dosage qui ne présente pas les inconvénients précités. Plus précisément, l’objectif est de mettre au point un système de dosage simple à mettre en œuvre pour l’utilisateur, et qui garantisse que la dose sélectionnée ne puisse pas être modifiée au moment du prélèvement, c’est-à-dire en cours d’utilisation et qui puisse être réutilisé pour n’importe quel dosage.

Pour ce faire, le demandeur a mis au point un système de dosage se présentant également sous la forme d’une pipette munie d’un ensemble piston/bague. Néanmoins, à la différence de la pipette décrite précédemment, la bague est mobile en rotation autour du piston et reste engagée sur le piston tout au long de l’utilisation, sans prendre de position escamotée. Cela évite notamment de développer un corps de seringue spécifique, muni d’une fenêtre.

Plus précisément, l’invention a pour objet un système de dosage se présentant sous la forme d’une pipette comprenant :

- un corps recevant un ensemble piston/bague de dosage déplaçable longitudinalement dans ledit corps, la bague de dosage étant positionnée autour du piston et mobile en translation le long de celui-ci ;

- le corps et la bague étant chacun muni de moyens de blocage réversibles complémentaires de la course de l’ensemble piston/bague de dosage au moment du dosage.

Le système se caractérise en ce que la bague de dosage est montée mobile en rotation autour du piston, et en ce que la bague de dosage et le piston présentent des moyens complémentaires de blocage réversibles à la fois de la rotation et de la translation de l’un par rapport à l’autre, une fois la dose sélectionnée.

Avantageusement, la bague est fendue longitudinalement, de préférence sur toute sa hauteur. Cette fente permet de déplacer la bague en translation le long du piston avant réglage de la dose, c’est-à-dire lorsque la bague se trouve à l’extérieur du corps. Dans ce cas, le piston est partiellement retiré du corps de sorte à faire apparaître la bague à l’extérieur du corps. Il peut être éventuellement complètement retiré bien qu’il ne s’agisse pas d’un mode de réalisation préféré. A contrario, une fois l’ensemble bague/piston inséré dans le corps, la bague n’est plus mobile en translation.

Selon une autre caractéristique, la bague de dosage est montée mobile en rotation autour du piston. De même que ci-dessus, la bague de dosage est mobile en rotation lorsqu’elle se trouve à l’extérieur du corps. A contrario, une fois l’ensemble bague/piston inséré dans le corps, la bague n’est plus mobile en rotation.

En pratique, le piston et la paroi interne de la bague ont une forme inscrite dans un cercle permettant un contact glissant de rotation et/ou de translation entre la bague et le piston. En pratique, la bague est de forme cylindrique.

Par ailleurs, la longueur du piston est avantageusement supérieure à la longueur du corps, de sorte à ce qu’avant la première utilisation, la bague se trouve à l’extérieur du corps.

Selon une caractéristique essentielle, la bague de dosage et le piston présentent des moyens complémentaires de blocage réversible à la fois de la rotation et de la translation de l’un par rapport à l’autre, une fois la dose sélectionnée, c’est-à-dire lorsque la bague se trouve à l’extérieur du corps.

En pratique, les moyens complémentaires de blocage de la bague se présentent sous la forme d’une lumière agencée dans l’épaisseur de la paroi de la bague, de préférence une fente radiale débouchant le cas échéant dans la fente longitudinale. Dans un mode de réalisation particulier, la fente radiale est chanfreinée, ce qui améliore l’ergonomie de sélection de la dose.

En ce qui concerne le piston, celui-ci présente des moyens complémentaires de blocage réversible sous la forme de plots ou ergots présentant une face supérieure et une face inférieure et dont la hauteur est telle que le plot, une fois engagé dans l’échancrure, interdise la translation de la bague le long du piston. De même, une face latérale des plots forme une butée angulaire au moment de la rotation de la bague.

En pratique, l’utilisateur engage le plot dans la fente radiale jusqu’à ce que le plot vienne en butée au fond de cette fente. La bague se trouve alors bloquée en rotation et en translation. Le blocage est réversible en ce que la rotation peut être effectuée en sens inverse, rendant alors possible la translation de la bague, en particulier lorsque la dose sélectionnée n’est pas la bonne.

En pratique, les moyens de blocage complémentaires du piston sont répartis sur toute ou partie de la hauteur du piston en fonction du nombre de graduations de la pipette. Plus précisément, les plots sont répartis sur une hauteur s’étendant de la dose minimale à la dose maximale à administrer. De préférence, on prévoit un plot par dose.

Dans un mode de réalisation particulier, les plots sont alignés les uns par rapport aux autres.

Selon une autre caractéristique, le piston est gradué par marquage de la dose, notamment en chiffre arabe. Le marquage est avantageusement effectué par impression, avantageusement en lien avec les plots.

En pratique, les graduations sont indexées angulairement sur le piston par rapport aux plots.

De même, pour permettre une meilleure visualisation du marquage de la dose, la bague présente une fenêtre de visualisation du marquage de la dose.

Dans un mode de réalisation perfectionné, le marquage de la dose n’est visible à travers la fenêtre qu’une fois la bague bloquée en rotation à la dose sélectionnée. Cela permet à l’utilisateur d’avoir la certitude que la bague est correctement positionnée, une fois seulement la dose sélectionnée.

Pour ce faire, la fenêtre de visualisation est angulairement indexée par rapport à la lumière de la bague pour qu’elle soit alignée sur la graduation sélectionnée en position de blocage de ladite bague.

Pour interdire tout déblocage de la bague par rotation inverse, une fois l’ensemble bague/piston inséré dans le corps, la bague de dosage et le piston présentent en outre des moyens complémentaires de verrouillage de la rotation de l’un par rapport à l’autre, une fois la dose réglée.

En pratique, les moyens complémentaires de verrouillage du piston se présentent sous la forme d’une gorge de verrouillage longitudinale localisée en aval des moyens de blocage du piston, en pratique des plots, dans le sens de la rotation conduisant au blocage de la bague.

De même, les moyens complémentaires de verrouillage de la bague de dosage se présentent sous la forme d’une nervure de verrouillage formée sur toute ou partie de la hauteur de la bague à proximité de son extrémité libre dans le sens de rotation conduisant au blocage de la bague.

En pratique, la gorge de verrouillage du piston est positionnée à une distance telle des plots de blocage que la nervure de la bague, une fois la rotation de la bague effectuée, vient se clipper dans la gorge de verrouillage. Il s’agit donc d’un clip de confort qui permet à l’utilisateur d’avoir la certitude que le dispositif est verrouillé. Une fois le piston inséré dans le corps de la pipette, la bague ne peut plus être désengagée, en particulier par rotation inverse. De la sorte, l’utilisateur à la certitude d’administrer la bonne dose car la bague ne peut plus être déréglée par mésusage.

Selon une autre caractéristique, pour faciliter la translation de la bague le long du piston lors de la sélection de la dose, le piston est muni d’une gorge de guidage longitudinale. Cette gorge est destinée à recevoir la nervure de verrouillage précitée, avant rotation de la bague. Elle est localisée en amont des moyens de blocage du piston dans le sens de la rotation conduisant au blocage de la bague.

Enfin, pour garantir que l’amplitude du mouvement de l’ensemble piston/bague corresponde à la dose sélectionnée au moment du dosage, le corps et la bague sont munis de moyens de blocage réversibles complémentaires de la course de l’ensemble bague de dosage/piston au moment du retrait du piston.

En pratique, le moyen de blocage réversible du corps se présente sous la forme d’une butée d’arrêt réversible agencée à l’intérieur du corps, à proximité de son extrémité libre supérieure, sur toute ou partie de la périphérie. De même, le moyen de blocage réversible de la bague se présente sous la forme d’un épaulement agencé sur toute ou partie de la périphérie de la paroi de la bague, de préférence au niveau de l’extrémité supérieure ou inférieure de la bague.

Avantageusement, le moyen de blocage réversible de la bague se présente sous la forme d’un épaulement agencé sur toute ou partie de la périphérie de l’extrémité inférieure de la bague. Dans ces conditions, une fois le prélèvement effectué, la fenêtre de visualisation du marquage de la dose se trouve en dehors du corps, ce qui permet à l’utilisateur de vérifier au besoin la dose avant administration définitive. Une telle caractéristique permet de répondre à des habitudes d’utilisation.

L’invention et les avantages qui en découlent ressortiront bien des exemples de réalisation suivants à l’appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique du système de dosage se présentant sous la forme d’une pipette comprenant un corps et un piston selon l’invention, avant la première utilisation.

Les figures 2 a, b, c sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette de la figure 1.

Les figures 3 et 4 sont une représentation en perspective du piston isolé de la pipette telle qu’illustrée sur la figure 1.

Les figures 5 et 6 représentent la position de la bague de dosage sur le piston durant l’étape de sélection de la dose.

Les figures 7 et 8 représentent la position de la bague de dosage sur le piston durant l’étape de blocage de la dose.

Les figures 9 et 10 représentent la position de la bague de dosage sur le piston durant l’étape de verrouillage de la dose.

La figure 11 représente la position de la bague au moment du prélèvement.

La figure 12 représente la position de la bague à la fin du prélèvement.

Sur la figure 1, on a représenté un système de dosage conforme à l’invention. La configuration illustrée sur cette figure correspond au système tel qu’il se présente avant dosage.

Plus précisément, le système se présente sous la forme d’une pipette désignée par la référence générale (1). La pipette comprend un corps cylindrique (2) recevant un piston cylindrique (3) déplaçable longitudinalement dans le corps (2). Les matières constitutives du corps et du piston sont les matières classiques telles que les met en œuvre l’homme du métier dans le domaine des pipettes. Il peut s’agir de la combinaison d’un piston en matière plastique souple avec un corps en matière plastique rigide ou l’inverse.

Selon l’invention, le piston (3) reçoit une bague de dosage cylindrique (4) montée mobile en rotation autour du piston (3), en contact glissant avec celui-ci. Dans cet exemple de réalisation, la longueur du piston (3) est supérieure à la longueur du corps (2), de sorte à ce qu’avant la première utilisation, la bague (4) se trouve en totalité hors du corps (2). Le système de l’invention peut néanmoins être utilisé alors même que la bague est insérée dans le corps, l’utilisateur devant dans ce cas retirer le piston au moins partiellement. L’utilisateur se trouvera dans cette situation après la première utilisation, c’est-à-dire lorsqu’il s’agira de régler une nouvelle dose.

De manière classique, le piston est muni d’une zone d’appui (6) située à son extrémité supérieure ainsi qu’une lèvre d’étanchéité (7) située à son extrémité inférieure. Dans un mode de réalisation non représenté, l’étanchéité peut être assurée par un joint rapporté, en particulier un joint torique monté dans une gorge prévue à cet effet à l’extrémité du piston. Le piston est en outre muni, sur toute sa hauteur, d’un certain nombre de graduations (9) directement imprimées à sa surface. Dans cet exemple de réalisation, il s’agit d’une pipette de 5 ml, les graduations étant imprimées à des pas de 0,5 ml.

S’agissant du corps (2), celui-ci présente une extrémité inférieure (8) sous la forme d’une canule au travers de laquelle s’écoule le fluide. Le corps (2) présente en outre, dans sa partie intérieure, une butée d’arrêt (5) permettant, comme il sera vu par la suite, de limiter la course de la bague en cours d’utilisation. Le corps (2) présente en outre une collerette (10) constituant une zone de préhension en combinaison avec la zone d’appui (6).

Les figures 2a, 2b et 2c sont des représentations en perspective de la bague de dosage isolée de la pipette. La bague est tout d’abord munie d’une fente longitudinale (11) débouchant à chacune de ses extrémités. La bague présente par ailleurs, à l’opposé de la fente longitudinale (11), une fenêtre de visualisation du marquage (15). Elle présente en outre un moyen de blocage de la rotation et/ou de la translation de la bague sous la forme d’une fente radiale (12). Cette fente radiale (12) délimite deux pattes respectivement une patte inférieure (13) et une patte supérieure (14). La patte inférieure (13) est munie à son extrémité libre débouchant dans la fente longitudinale (11) et sur sa surface intérieure, d’une nervure de verrouillage (16). Une nervure similaire peut être prévue au niveau de la patte supérieure (14). Comme il apparaît sur ces figures, la fente radiale (12) présente au niveau de son extrémité libre, un évasement matérialisé par les chanfreins (13a et 14a) des pattes (13 et 14). Cet évasement permet d’améliorer l’ergonomie d’utilisation lors de la rotation de la bague pour sélectionner la dose. Enfin, la bague présente à son extrémité inférieure et sur toute sa périphérie, un épaulement (17) destiné à venir en appui sur la butée d’arrêt (5) du corps, à la fin du prélèvement.

Les figures 3 et 4 sont une représentation du piston tel qu’illustré sur la figure 1. Ainsi, on retrouve notamment les moyens de préhension (6) de même que la lèvre (7). Sur la figure 3, on retrouve le marquage (9) des graduations.

Le piston présente en outre trois caractéristiques supplémentaires. Tout d’abord et comme il apparaît sur les deux figures, le piston présente des moyens de blocage sous la forme de plots (18) alignés, équidistants et répartis sur la hauteur du piston.

Selon une autre caractéristique, le piston (3) est muni d’une gorge de guidage (19) localisée immédiatement en amont des plots (18) dans le sens de rotation de la bague en vue de son blocage, dans le cas d’espèce, de droite à gauche. La gorge de guidage (19) débouche par ailleurs, dans la partie supérieure du piston, dans une zone (20) formée d’une première section en creux (21) et d’une seconde section (22) de même diamètre que le reste du piston. La zone (20) est destinée à recevoir la bague (4) avant la première utilisation.

Comme il apparaît sur la figure 4, la troisième caractéristique du piston (3) est d’être munie d’une gorge longitudinale de verrouillage (23), laquelle est localisée en aval des plots (18), dans le sens de rotation de la bague en vue de son blocage.

Selon invention, la pipette est utilisée en plusieurs étapes successives que sont :

la sélection de la dose durant laquelle la bague de dosage est à l’extérieur du corps et qui inclut le choix de la dose qui est opéré par translation de la bague le long du piston, le blocage de la dose qui est opéré par une première rotation de la bague puis le verrouillage de la dose qui est opéré par une seconde rotation ;

le prélèvement puis l’administration de la dose durant lesquelles la bague de dosage est essentiellement à l’intérieur du corps. Dans cette position, le verrouillage est actif.

Les étapes de préparation de la dose sont représentées sur les figures 5 et 6. Comme expliqué précédemment, avant utilisation, la bague (4) est positionnée dans l’espace (20) réservé à cet effet à l’extrémité supérieure du piston. L’ensemble des opérations de sélection, blocage et verrouillage est effectué à l’extérieur du corps de la pipette sans pour autant avoir à extraire complètement le piston du corps. Ceci présente l’avantage de limiter le nombre de gestes nécessaires.

Les figures 5 et 6 correspondent à l’étape de sélection de la dose. Pour ce faire, après avoir retiré le piston, potentiellement jusqu’à la butée d’arrêt (5) de la lèvre (7) du piston, l’utilisateur aligne la nervure de verrouillage (16) de la patte (13) de la bague avec la gorge (19) de guidage puis translate la bague (4) depuis l’extrémité supérieure du piston en faisant glisser la nervure de verrouillage (16) de la patte (13) de la bague dans la gorge (19) de guidage. Comme le montre la figure 6, la fenêtre de visualisation (15) ne permet pas à ce stade de visualiser les graduations, lesquelles sont recouvertes par la paroi de la bague (4). En effet, les graduations sont indexées angulairement sur le piston par rapport aux plots. De même, la fenêtre de visualisation est angulairement indexée par rapport à la fente radiale de la bague pour qu’elle soit alignée sur la graduation sélectionnée uniquement en position de verrouillage de ladite bague. Néanmoins, dans l’hypothèse où le matériau constitutif de la bague serait transparent, une prévisualisation de la graduation est alors possible.

Les figures 7 et 8 illustrent la position de la bague lorsque la dose est sélectionnée par l’utilisateur. Pour parvenir à ce stade, l’utilisateur positionne la fente radiale (12) en face du plot (18) susceptible de correspondre à la dose souhaitée. Il effectue ensuite une rotation de la bague de la droite vers la gauche, ce qui permet de positionner progressivement la fenêtre de visualisation (15) en face de la graduation (9). Comme le montre la figure 8, en position de blocage, la fenêtre (15) ne permet pas de visualiser la totalité de la graduation. A cet instant, la nervure de verrouillage (16) est sortie du rail de guidage (19) et se trouve à la surface du piston (3). Dans ces conditions, toute la surface interne de la bague (4) n’est pas en contact avec le piston, en particulier au niveau de la patte (13), qui se trouve alors en surépaisseur par rapport à la surface du piston. Comme le montre ces figures, la hauteur des pattes (13 et 14) ainsi que le positionnement des plots (18) sont déterminés pour que les pattes viennent s’insérer entre chaque plot consécutif, par rotation.

Les figures 9 et 10 représentent la position de la bague (4) lorsque celle-ci est verrouillée. A cet instant, et comme le montre la figure 9, la graduation (9) est lisible dans sa totalité au travers de la fenêtre de visualisation (15). Pour parvenir à ce stade, l’utilisateur poursuit la rotation de la bague de droite à gauche, ce qui a deux conséquences. La première conséquence est que le plot (18) vient buter au fond de la fente radiale (12). La seconde conséquence est que la nervure de verrouillage (16) vient se clipper dans la gorge de verrouillage (23). A cet instant, du fait qu’il visualise la totalité du marquage au travers de la fenêtre, l’utilisateur a la certitude que la dose qu’il lit est la dose qui sera administrée. En cas d’erreur, il a la possibilité de déverrouiller la bague et de sélectionner ensuite la dose correcte.

Le prélèvement puis l’administration de la dose sont ensuite effectués en poussant l’ensemble piston/bague dans le corps de pipette. Durant ces étapes, la bague de dosage est à l’intérieur du corps comme représenté sur la figure 11. En pratique, l’épaisseur de la nervure de verrouillage (16) est supérieure à la distance séparant la surface externe de la bague de la surface interne du corps. De fait, la position verrouillée de la bague interdit tout déverrouillage intempestif de celle-ci par rotation du piston, garantissant ainsi que la dose sélectionnée au départ est celle qui sera administrée. Par ailleurs, le diamètre externe de la bague est sensiblement égal au diamètre de la butée d’arrêt (5), hormis l’épaulement (17) qui constitue une surépaisseur. Par conséquent, le seul point de friction entre la bague et le corps s’exerce exclusivement au niveau de l’épaulement (17) limitant ainsi les efforts de manœuvre l’usure de la bague (4).

Le prélèvement est effectué en tirant progressivement le piston du corps. La butée d’arrêt (5) permet, au contact de l’épaulement (7) de bloquer la course de la bague et marquer la fin du prélèvement, (voir figure 12). A cet instant, la fenêtre de visualisation se trouve en dehors du corps, permettant à l’utilisateur de vérifier au besoin, une dernière fois avant administration, si la dose sélectionnée est la bonne. Le dispositif de l’invention permet donc de prendre en compte les habitudes des utilisateurs de pipettes classiques.

L’invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description cidessus. On note notamment la facilité d’utilisation de la pipette de l’invention. En particulier, le système de dosage de l’invention est précis, sans risque de voir la dose modifiée au cours de l’utilisation. En outre, il est particulièrement avantageux de pouvoir prérégler la dose sur le piston avant utilisation et de remettre la pipette ainsi préréglée soit directement au patient, soit à un intermédiaire en charge d’effectuer l’administration. C’est notamment le cas des grands-parents qui sont susceptibles d’administrer la dose à leurs petits-enfants mais également des personnes illettrées ou malvoyantes. La pipette donne également la possibilité de modifier facilement la dose uniquement lorsque la bague se trouve complètement en dehors du corps. Enfin, le dispositif permet de vérifier régulièrement tout au long du processus la sélection correcte de la dose.

Claims (12)

1. Revendications

   1/ Système de dosage se présentant sous la forme d’une pipette (1) comprenant :

   - un corps (2) recevant un ensemble piston (3)/bague de dosage (4) déplaçable longitudinalement dans ledit corps (2), la bague de dosage (4) étant positionnée autour du piston (3) et mobile en translation le long de celui-ci,

   - le corps (2) et la bague (4) étant chacun muni de moyens de blocage réversibles complémentaires de la course de l’ensemble piston (3)/bague de dosage (4) au moment du dosage, caractérisé en ce que la bague de dosage (4) est fendue longitudinalement et montée mobile en rotation autour du piston (3), et en ce que la bague de dosage (4) et le piston (3) présentent des moyens de blocage réversibles complémentaires à la fois de la rotation et de la translation de l’un par rapport à l’autre, une fois la dose sélectionnée.
2. 2/ Système de dosage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (2) est muni de moyens complémentaires de blocage réversible de la course de l’ensemble piston (3)/bague de dosage (4) au moment du dosage sous la forme d’une butée d’arrêt (5) agencée à l’intérieur du corps (2), au niveau de son extrémité libre supérieure, sur toute ou partie de la périphérie.
3. 3/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague (4) est munie de moyens complémentaires de blocage réversible de la course de l’ensemble piston (3)/bague de dosage (4) au moment du dosage sous la forme d’un épaulement (17) agencé sur toute ou partie de la périphérie de la paroi de la bague (4).
4. 4/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague de dosage (4) présente des moyens complémentaires de blocage réversibles à la fois de la rotation et de la translation par rapport au piston (3), sous la forme d’une lumière agencée dans la paroi de ladite bague (4), avantageusement une fente radiale (12) chanfreinée.
5. 5/ Système de dosage selon l’une des revendication précédentes , caractérisé en ce que le piston (3) présente des moyens complémentaires de blocage réversibles à la fois de la rotation et de la translation par rapport à la bague (4), sous la forme de plots (18) présentant une face supérieure et une face inférieure, dont la hauteur est telle que chaque plot (18), une fois engagé dans la lumière, interdise la translation de la bague (4) le long du piston (3).
6. 6/ Système de dosage selon la revendication 5, caractérisé en ce que les plots (18) sont alignés.
7. 7/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le piston (3) est gradué par marquage de la dose.
8. 8/ Système de dosage selon l’une des revendication précédentes, caractérisé en ce que la bague (4) présente une fenêtre de visualisation (15) à travers laquelle apparaît le marquage de la dose, la fenêtre de visualisation (15) étant angulairement indexée par rapport au moyen de blocage de la bague (4) en translation et en rotation pour qu’elle soit alignée sur la graduation sélectionnée en position de verrouillage de ladite bague (4).
9. 9/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague de dosage (4) et le piston (3) présentent en outre des moyens complémentaires de verrouillage de la rotation de l’un par rapport à l’autre, une fois la dose réglée.
10. 10/ Système de dosage selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de verrouillage du piston (3) se présentent sous la forme d’une gorge longitudinale de verrouillage (23) localisée en aval des moyens de blocage du piston dans le sens de la rotation conduisant au blocage de la bague (4).
11. 11/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que les moyens complémentaires de verrouillage de la bague de dosage (4) se présentent sous la forme d’une nervure de verrouillage (16) formée sur toute ou partie de la hauteur de la bague (4), à proximité de son extrémité libre dans le sens de rotation conduisant au blocage de la bague (4).
12. 12/ Système de dosage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le piston (3) est muni d’une gorge de guidage longitudinale (19), localisée en amont des moyens de blocage du piston (3) dans le sens de la rotation conduisant au blocage de la bague (4).