FR3070292A1 - Outillage de maintien d’un amortisseur pour le montage d’un train roulant de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Outillage de maintien d'un corps cylindrique d'un amortisseur pour la préparation d'un train roulant de véhicule automobile, comportant un support (50) équipé de fixations sur un poste de travail, et deux mors allongés (14) présentant chacun sur une partie avant une surface de préhension (54) serrant le corps d'amortisseur, cet outillage (12) étant remarquable en ce qu'il comporte un plan de pivotement perpendiculaire à l'axe de l'amortisseur, et un axe de commande (A) contenu dans ce plan, qui passe par l'axe de l'amortisseur, en ce qu'il comporte symétriquement de chaque côté de cet axe de commande (A) un mors (14) pivotant dans le plan de pivotement, et en ce qu'il comporte suivant l'axe de commande (A) une tige de commande coulissante (58) qui entraîne de chaque côté une biellette (68) agissant sur la partie arrière du mors (14) de son côté en serrant le corps d'amortisseur.

Description

«OUTILLAGE DE MAINTIEN D’UN AMORTISSEUR POUR LE MONTAGE D’UN TRAIN ROULANT DE VEHICULE AUTOMOBILE» [0001] La présente invention concerne un outillage de maintien d’un amortisseur de train roulant pour le montage sur la caisse d’un véhicule, ainsi qu’un procédé de mise en œuvre d’un tel outillage.

[0002] Les véhicules automobiles comportent généralement des amortisseurs hydrauliques, qui présentent un corps dont la base est fixée à un élément de la suspension, et une tige coulissante venant au-dessus de ce corps, dont l’extrémité supérieure est fixée à la caisse du véhicule.

[0003] Pour le montage de certains véhicules automobiles on prépare le train roulant avant ou arrière de ce véhicule, en fixant la base des amortisseurs hydrauliques sur un élément de suspension de ce train installé sur un plateau. Ensuite dans une opération de coiffage, on descend la caisse du véhicule sur le train roulant, pour le fixer sous la caisse.

[0004] La base de l’amortisseur est fixée à l’élément de suspension par un pivot donnant une possibilité de mouvements angulaires autour de cette liaison. Il faut alors lors de l’opération de coiffage guider l’amortisseur pour s’assurer que l’extrémité supérieure de la tige rentre bien dans un perçage de la caisse du véhicule pour la fixer, formé dans le passage de roue en haut d’un puit recevant cet amortisseur.

[0005] Un type de guidage du corps d’un amortisseur, présenté notamment par le document JP-A-11208542, utilise un robot supportant à l’extrémité de son bras une pince comportant un mors fixe et un mors mobile venant enserrer le corps de cet amortisseur entre ses deux mors.

[0006] Dans le cas du montage de différents types d’amortisseurs présentant des diamètres du corps variés, le robot peut facilement être programmé pour en fonction du type d’amortisseur, ajuster le positionnement de son bras afin de garantir une position constante de l’axe de l’amortisseur, assurant le montage de la tige dans le perçage de la caisse prévu pour la recevoir.

[0007] Toutefois dans le cas d’un outillage mécanique simple, ne comportant pas d’automatisme, fixé sur un plateau de préparation d’un train roulant, une pince comprenant un seul mors mobile entraîne en cas de variation du diamètre de corps de l’amortisseur, lors du serrage de ce corps un petit déplacement de l’axe de l’amortisseur correspondant environ à la moitié de l’écart du diamètre. On obtient un déplacement de la tige de l’amortisseur qui peut poser des problèmes de montage.

[0008] En particulier on peut prévoir un capot amovible posé sur l’extrémité supérieure de la tige de l’amortisseur, formant un cône de coiffage qui aide au centrage de cette tige lors de l’entrée dans le perçage le recevant pendant la descente de la caisse. On a alors dans le cas d’un décalage radial de la tige, une contrainte forte sur le côté de ce cône de coiffage qui peut rendre son extraction difficile.

[0009] La présente invention a notamment pour but d’éviter ces inconvénients de la technique antérieure.

[0010] Elle propose à cet effet un outillage de maintien d’un corps cylindrique d’un amortisseur pour la préparation d’un train roulant de véhicule automobile, comportant un support équipé de fixations sur un poste de travail, et deux mors allongés présentant chacun sur une partie avant une surface de préhension serrant le corps d’amortisseur, cet outillage étant remarquable en ce qu’il comporte un plan de pivotement perpendiculaire à l’axe de l’amortisseur, et un axe de commande contenu dans ce plan, qui passe par l’axe de l’amortisseur, en ce qu’il comporte symétriquement de chaque côté de cet axe de commande un mors pivotant dans le plan de pivotement, et en ce qu’il comporte suivant l’axe de commande une tige de commande coulissante qui entraîne de chaque côté une biellette agissant sur la partie arrière du mors de son côté en serrant le corps d’amortisseur.

[0011] Un avantage de cet outillage est que de manière simple et rapide, avec un unique outillage économique, comprenant une mécanique simple, la tige de commande peut agir de manière symétrique par les biellettes sur chaque mors, ce qui permet de serrer radialement des corps d’amortisseurs présentant des diamètres différents sans déplacer l’axe de ces corps.

[0012] On obtient une précision de positionnement de l’axe de l’amortisseur, qui facilite l’introduction de l’extrémité supérieure de la tige dans le perçage de la caisse du véhicule recevant cette extrémité.

[0013] L’outillage de maintien suivant l’invention peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre elles.

[0014] Avantageusement, chaque mors comporte entre les parties avant et arrière, un pivot lié au support qui est perpendiculaire au plan de pivotement.

[0015] Dans ce cas, avantageusement, les biellettes entraînent un écartement des extrémités arrière des mors pour serrer le corps d’amortisseur.

[0016] Avantageusement, la tige de commande comporte une barrette transversale fixée rigidement, dont chaque extrémité est reliée par un pivot avant à une biellette, chaque biellette étant reliée à l’extrémité arrière d’un mors par un pivot arrière.

[0017] Avantageusement, l’outillage de maintien comporte un ressort appliquant une force permanente de serrage des mors sur le corps d’amortisseur.

[0018] Avantageusement, le ressort applique une force de serrage sur des corps d’amortisseur présentant différents diamètres.

[0019] Avantageusement, le ressort applique une force vers l’arrière sur la tige de commande.

[0020] Dans ce cas, avantageusement l’outillage comporte un bouton-poussoir formant un appui du ressort, comprenant un réglage par vissage de la compression de ce ressort.

[0021] L’invention a aussi pour objet un procédé de fixation d’un corps d’amortisseur sur un outillage de maintien comprenant l’une quelconque des caractéristiques précédentes, comportant une étape d’engagement du corps d’amortisseur entre les surfaces de préhension des mors de cet outillage, puis une étape de serrage automatique par un ressort de ces surfaces sur ce corps d’amortisseur.

[0022] L’invention a de plus pour objet un poste de travail pour la préparation d’un train roulant de véhicule, recevant la descente de la caisse d’un véhicule sur ce train roulant, comportant un outillage de maintien d’un corps d’amortisseur de ce train roulant comprenant l’une quelconque des caractéristiques précédentes.

[0023] L’invention sera mieux comprise, et d’autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d’exemple illustrant un mode de réalisation de l’invention, et dans lesquels :

- la figure 1 présente un outillage de maintien d’un amortisseur suivant l’invention, fixé sur un plateau de préparation d’un train avant de véhicule automobile ;

- la figure 2 présente la descente de la caisse du véhicule sur l’amortisseur maintenu par cet outillage ;

- la figure 3 présente le positionnement du haut de l’amortisseur sur la caisse du véhicule ;

- les figures 4 et 5 présentent respectivement en perspective et en vue de dessus cet outillage ; et

- la figure 6 est une vue de détail du maintien de l’amortisseur par cet outillage.

[0024] Les figures 1 et 2 présentent un amortisseur de suspension avant d’un véhicule automobile du type « MacPherson >>, comportant un corps cylindrique 2 disposé sensiblement verticalement, comprenant en partie supérieure une coupelle 4 d’appui de la base d’un ressort de suspension, et une tige coulissant axialement 6, sortant sur le dessus du corps.

[0025] La base du corps 2 comporte des fixations 16 venant se serrer sur un portemoyeu du véhicule, afin d’assurer une liaison rigide.

[0026] Un plateau fixe 10 du poste de montage du train avant du véhicule, disposé horizontalement, reçoit les éléments de suspension de ce train avant afin de les positionner sous la caisse d’un véhicule, et de recevoir avec précision la descente de cette caisse pour mettre en place ce train avant.

[0027] Un outillage de maintien du corps de l’amortisseur 2 comporte une pince 12 fixée à plat au-dessus du plateau 10, comprenant deux mors pivotants 14 qui sont disposés dans un plan de pivotement sensiblement horizontal, perpendiculaire à l’axe de l’amortisseur.

[0028] La pince 12 présente un plan de symétrie passant par l’axe de l’amortisseur, et un axe de commande A qui est à la jonction du plan de symétrie et du plan de pivotement.

[0029] La figure 2 présente la descente de la caisse du véhicule sur l’amortisseur, le ressort de suspension de cet amortisseur n’étant pas représenté. Lors de cette descente l’amortisseur pénètre à l’intérieur du passage de roue avant 20, dans une cheminée centrale se terminant au-dessus par une tôle horizontale présentant un perçage 22 recevant l’extrémité supérieure de la tige de l’amortisseur 6 pour être fixée sur cette tôle. .

[0030] La figure 3 présente l’extrémité supérieure de l’amortisseur comportant son ressort de suspension 30, se terminant par une plaque supérieure d’appui 32 comprenant des perçages taraudés 38.

[0031] Le passage de roue de la caisse du véhicule comporte une tôle d’appui 36 présentant une partie centrale plane et des rebords verticaux, recevant en dessous l’appui de la plaque supérieure 32 de l’amortisseur. Une tôle supérieure de renfort 34 disposée au-dessus de la tôle d’appui 36, comporte des perçages recevant des vis de fixation traversant ces deux tôles, pour se visser dans les perçages taraudés 38 de la plaque supérieure d’appui 32 de l’amortisseur.

[0032] L’extrémité supérieure de la tige 6 de l’amortisseur reçoit au-dessus de la plaque supérieure 32, un cône de coiffage 40 formé par un moulage en matière plastique, présentant une forme supérieure conique prévue pour réaliser un recentrage facilitant l’entrée de cette tige dans le perçage 22 lors de la descente de la caisse du véhicule. De cette manière on peut accepter un petit décalage radial de l’extrémité supérieure de la tige 6 par rapport à ce perçage 22.

[0033] Toutefois dans le cas d’un décalage radial trop important de l’axe de l’amortisseur par rapport au perçage 22 de la caisse, la contrainte latérale de la tôle de renfort 34 sur le cône de coiffage 40 est élevée, ce qui rend difficile l’extraction sur le dessus de ce cône. Il faut alors utiliser un outil ce qui augmente les temps d’opérations.

[0034] Par ailleurs les amortisseurs à monter sur un même type de véhicule peuvent comporter des diamètres de corps 2 différents, en particulier avec des approvisionnements venant de plusieurs fournisseurs qui peuvent présenter cette variante. On peut en particulier disposer de corps d’amortisseurs 2 présentant des diamètres compris entre 35 et 40mm. Une pince de positionnement du corps de l’amortisseur comprenant un mors fixe et un mors mobile, donnerait un décalage radial de l’axe de cet amortisseur d’environ 2,5 mm entre ces deux variantes.

[0035] Les figures 4 et 5 présentent la pince 12 disposée dans le plan de pivotement, symétriquement par rapport à l’axe de commande A, comportant dans ce plan un support 50 formant une tôle qui est fixée au plateau 10 du poste de montage. Suivant l’axe de commande A, une direction avant indiquée par la flèche AV, est par convention définie comme étant la direction tournée vers l’amortisseur.

[0036] Un mors allongé 14 disposé de chaque côté de l’axe de commande A, sensiblement parallèlement à cet axe de commande, est relié dans une partie centrale au support 50 par un pivot 52 perpendiculaire à ce support. L’extrémité avant de chaque mors 14 comporte une surface de préhension courbe 54 tournée vers l’axe de commande A, prévue pour s’adapter sur le corps des amortisseurs 2.

[0037] Une tige de commande 58 disposée suivant l’axe de commande A, est guidée dans un perçage d’un bossage 56 fixé à l’arrière du support 50.

[0038] Une barrette transversale 64 fixée à l’extrémité avant de la tige de commande 58, comporte de chaque côté un perçage perpendiculaire au support 50, recevant un pivot avant 66 d’une biellette 68. L’orientation transversale de la barrette 64 est imposée par sa fixation rigide sur la tige de commande 58, de manière à conserver la symétrie par rapport à l’axe de commande A.

[0039] Chaque biellette 68 disposée à plat dans le plan du support 50, comporte une extrémité arrière insérée dans une fente arrière du mors 14, recevant un pivot arrière 70 afin de réaliser un montage en chape.

[0040] L’extrémité arrière de la tige de commande 58 comporte un bouton-poussoir arrière plat de plus grand diamètre 60, maintenant un ressort hélicoïdal 62 entourant cette tige, qui est comprimé entre cet embout et le bossage arrière 56 du support 50. De cette manière le ressort 62 applique en permanence une poussée vers l’arrière sur le bouton-poussoir 60 qui tire la tige de commande 58, ainsi que la barrette transversale 64.

[0041] La traction vers l’arrière de la barrette 64 entraîne vers l’arrière les biellettes 68, ce qui écarte symétriquement les extrémités arrière des deux mors 14 l’une par rapport à l’autre. On obtient un pivotement symétrique des deux mors autour de leurs pivots 52, qui rapproche l’une vers l’autre leurs surfaces de préhension 54 en serrant le corps d’un amortisseur 2 se trouvant à l’intérieur avec une position définie de son axe.

[0042] Les figures 5 et 6 présentent le serrage du corps d’un amortisseur 2 de grand diamètre, sous l’effet de la traction du ressort 62 qui tire vers l’arrière la barrette transversale 64. Un retrait de la pince 12 se fait facilement par une poussée vers l’avant F sur le bouton-poussoir arrière 60 de la tige de commande 58, comprimant le ressort 62, qui avance la barrette transversale 64 en rapprochant les extrémités arrière des mors 14.

[0043] Lors d’une insertion suivante du corps d’un amortisseur 2a présentant un diamètre plus petit, la détente du ressort 62 est plus importante en entraînant un recul plus fort de la barrette transversale 64. Les mors 14 basculent symétriquement de manière plus prononcée, en venant automatiquement serrer le corps 2a de cet amortisseur tout en maintenant son axe O dans la même position.

[0044] Le bouton poussoir 60 peut contenir en particulier un perçage taraudé recevant l’extrémité arrière filetée de la tige de commande 58, ce qui permet de régler la compression du ressort 62 en tournant ce bouton. On ajuste cette compression de manière à obtenir un effort d’engagement de l’amortisseur dans la pince pas trop élevé, respectant les normes d’ergonomie, mais aussi un serrage suffisant de cet amortisseur pour assurer le maintien.

[0045] On obtient un outillage simple et économique de maintien d’un amortisseur s’adaptant automatiquement à différents diamètres du corps de cet amortisseur, sans intervention ni réglage, tout en garantissant le positionnement de son axe qui facilite le montage dans le véhicule. On assure de cette manière la rapidité du montage.

Claims (11)

1. Outillage de maintien d’un corps cylindrique d’un amortisseur (2) pour la préparation d’un train roulant de véhicule automobile, comportant un support (50) équipé de fixations sur un poste de travail, et deux mors allongés (14) présentant chacun sur une partie avant une surface de préhension (54) serrant le corps d’amortisseur (2), caractérisé en ce qu’il comporte un plan de pivotement perpendiculaire à l’axe de l’amortisseur (O), et un axe de commande (A) contenu dans ce plan, qui passe par l’axe de l’amortisseur (O), en ce qu’il comporte symétriquement de chaque côté de cet axe de commande (A) un mors (14) pivotant dans le plan de pivotement, et en ce qu’il comporte suivant l’axe de commande (A) une tige de commande coulissante (58) qui entraîne de chaque côté une biellette (68) agissant sur la partie arrière du mors (14) de son côté en serrant le corps d’amortisseur (2).

2. Outillage de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque mors (14) comporte entre les parties avant et arrière, un pivot (52) lié au support (50) qui est perpendiculaire au plan de pivotement.

3. Outillage de maintien selon la revendication 2, caractérisé en ce que les biellettes (68) entraînent un écartement des extrémités arrière des mors (14) pour serrer le corps d’amortisseur (2).

4. Outillage de maintien selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige de commande (58) comporte une barrette transversale (64) fixée rigidement, dont chaque extrémité est reliée par un pivot avant (66) à une biellette (68), chaque biellette (68) étant reliée à l’extrémité arrière d’un mors (14) par un pivot arrière (70).

5. Outillage de maintien selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un ressort (62) appliquant une force permanente de serrage des mors (14) sur le corps d’amortisseur (2).

6. Outillage de maintien selon la revendication 5, caractérisé en ce que le ressort (62) applique une force de serrage sur des corps d’amortisseur (2) présentant différents diamètres.

7. Outillage de maintien selon la revendication 4, et la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le ressort (62) applique une force vers l’arrière sur la tige de commande (58).

8. Outillage de maintien selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé 5 en ce qu’il comporte un bouton-poussoir (60) formant un appui du ressort (62), comprenant un réglage par vissage de la compression de ce ressort (62).

9. Procédé de fixation d’un corps d’amortisseur (2) sur un outillage de maintien (12) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte une étape d’engagement du corps d’amortisseur (2) entre les surfaces de

10 préhension (54) des mors (14) de cet outillage (12), puis une étape de serrage automatique par un ressort (62) de ces surfaces (54) sur ce corps d’amortisseur (2).

10. Poste de travail pour la préparation d’un train roulant de véhicule, recevant la descente de la caisse d’un véhicule sur ce train roulant, caractérisé en ce qu’il comporte un outillage de maintien (12) d’un corps d’amortisseur (2) de ce train roulant

15 selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.