FR3065637A1

FR3065637A1 - Interface nasale modulaire pour l’animal

Info

Publication number: FR3065637A1
Application number: FR1770437A
Authority: FR
Inventors: Nicolas Gay
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2017-04-28
Filing date: 2017-04-28
Publication date: 2018-11-02

Abstract

La présente invention consiste en une interface modulaire nasale (1) permettant la mise en place de dispositifs interchangeables actifs ou passifs ou actifs et passifs à la fois, sur l'un des naseaux de l'animal, en particulier le cheval et le bovin. L'invention permet de positionner les dispositifs au plus près de l'entrée des voies respiratoires de manière simple et non invasive, et pouvant être en contact direct de l'air inspiré et expiré par l'animal. Cette invention s'utilise avec des modules interchangeables en particulier pour l'administration d'arômes d'huile essentielle dans les voies respiratoires de l'animal ou pour la mise en place d'un ou plusieurs capteurs de mesure des caractéristiques du flux respiratoire de l'animal. Ladite interface se présente sous forme d'une seule pièce constituée d'une zone (2) destinée à entrer dans le naseau et d'une zone (3) faisant face à la zone (2) et reliée à cette dernière par une courbure (4) permettant d'éloigner et de rapprocher les zones (2) et (3).

Description

(54) INTERFACE NASALE MODULAIRE POUR L'ANIMAL.

(s?) La présente invention consiste en une interface modulaire nasale (1 ) permettant la mise en place de dispositifs interchangeables actifs ou passifs ou actifs et passifs à la fois, sur l'un des naseaux de l'animal, en particulier le cheval et le bovin. L'invention permet de positionner les dispositifs au plus près de l'entrée des voies respiratoires de manière simple et non invasive, et pouvant être en contact direct de l'air inspiré et expiré par l'animal. Cette invention s'utilise avec des modules interchangeables en particulier pour l'administration d'arômes d'huile essentielle dans les voies respiratoires de l'animal ou pour la mise en place d'un ou plusieurs capteurs de mesure des caractéristiques du flux respiratoire de l'animal. Ladite interface se présente sous forme d'une seule pièce constituée d'une zone (2) destinée à entrer dans le naseau et d'une zone (3) faisant face à la zone (2) et reliée à cette dernière par une courbure (4) permettant d'éloigner et de rapprocher les zones (2) et (3).

5a

Résumé de l'invention - Description de l'invention

L'objet de cette invention consiste en une interface nasale simple et sécurisée, conçue pour ne pas gêner le confort de l'animal, en particulier le cheval et le bovin, et pouvant être mise en place facilement par l'utilisateur sur un des deux naseaux, tel qu'une mise en place avec une seule main est possible. A cette interface peut se connecter ainsi, de manière non intrusive pour l'animal, des dispositifs modulaires interchangeables actif ou passif, ou les deux à la fois. Grâce à cette interface, ces dispositifs sont au plus proches des voies respiratoires de l'animal. L'interface permet à l'utilisateur de choisir le type de dispositif qu'il souhaite placer sur son animal, dans le but de traiter, de mesurer ou de diagnostiquer des troubles respiratoires en particulier. L'utilisation d'une seule et même interface permet à l'animal de s'accoutumer et de mieux accepter la mise en place sur son naseau des différents dispositifs.

Comme le montre la figure 3, l'interface n'est faite que d'une seule pièce (1). La forme générale, constituée d'une zone (2) entrant dans le naseau, d'une zone (3) extérieure au naseau en face de la zone (2), d'une longueur généralement plus petite que la zone (2), et d'une courbure (4) permettant d'éloigner ou rapprocher les zones (2) et (3), rendant possible l'ouverture et la fermeture du pincement d’au moins 1mm. La forme générale reste identique en fonction de la race et la taille de ranimai. La courbure (4) est conçue de manière à ce que, une fois positionnée sur l'animal, l'interface se maintienne seule sur le naseau par pincement entre les zones (2) et (3) sans gêne ni douleur pour le confort de l'animal.

Le pincement entre les zones (2) et (3) est réalisé sur les figure 1 et figure 2, de manière directe, les zones (2) et (3) sont sur le même plan vertical, comme pour une accroche de stylo. Les figure 4 et figure 5 illustrent la vue de dessous de l'interface (1), et montre bien l'alignement sur un même pian de la zone (2) et (3) de l'interface (1). Sur la figure 8, le pincement de l'interface (1) est réalisé de manière indirecte. La zone (2) est divisée en deux parties (2a) et (2b). Sur les figure 9 et figure 10, on voit que ces deux zones (2a) et (2b) ne sont pas sur le même plan vertical que la zone (3), comme pour un trombone. Il est aussi possible d'utiliser une géométrie similaire en divisant la zone (3) et non la zone (2) de l'interface (1).

Sur une même interface (1), dans le but d'élargir la surface de fixation, plusieurs pincements successifs directs comme la figure 1 ou indirects comme la figure 8, en parallèle sont conçus. Dans une autre configuration, le pincement est aussi réalisé à l'aide d'un ressort, comme pour une pince à linge. Pour minimiser la gêne au pincement tout en maintenant un effet de tenue mécanique sur l'animal, le contact entre les zones (2e) et (3d) de l'interface 1 de la figure 3 et le naseau de l'animal doit être surfacique, l'effet ressort est optimisé en fonction de l’animal ou un gel amortisseur est positionné dans les zones de contact (2e) et (3d) de l'interface (1).

La courbure (4) est conçue pour ne pas risquer la rupture par étirement lors de sa mise en place sur l'animal, tout en permettant son effet ressort entre les zones (2) et (3). Pour ne pas faire tomber l'interface, sur la figure 1, la zone (3) propose un orifice (3a) pour pouvoir rattacher l'interface (1) à un autre élément, le licol ou au collier de l'animal en particulier, par le biais d'un cordon ou d'un élastique et d'un crochet ou d'un nœud. L'orifice (3a) peut prendre différentes formes en fonction du mode de rattachement choisi, tel qu'un surmoulage d'un cordon.

Sur la figure 3, la forme concave et l'épaisseur à l'extrémité (3b) de la zone (3) permet une prise en main simple par l'utilisateur. La forme (2d) de la zone (2) épouse l'intérieur du naseau et la zone arrondie de l'extrémité (2c) de la zone (2) permet à l'interface de pénétrer dans le naseau sans douleur pour l'animal. L'angle d'ouverture entre la zone (2d) et la surface plane (3c) de la zone (3) permet une insertion sans difficulté dans le naseau de l'animal. Cet angle permet également à l'utilisateur d'écarter en une seule main, la zone (2) et (3) grâce à l'élongation de la courbure (4), et de pousser l'interface jusqu'en butée (4a) dans le naseau de l'animal avant de relâcher et permettre le maintien de l'interface par pincement.

L'interface (1) intègre au moins une zone de fixation pour mettre en place un dispositif actif ou passif ou les deux à la fois. La figure 1 et figure 2 montrent la zone de fixation (5a), ici en baïonnette, de l'interface (1) au niveau de la zone (2) de l'interface (1) et la zone de fixation (5b), ici en glissière, de l'interface (1) au niveau de la zone (3) de l'interface (1). Dans tous les cas de figures, les fixations (5a) et (5b) permettent de fixer sur l'interface (1) un dispositif actif ou passif ou les deux à la fois. Les figure 6 et figure 7 illustrent l'interface (1) avec un dispositif (6) qui lui est connecté. Le dispositif (6) est fixé sur l'interface (1) avant ou après la mise en place de l'interface (1) sur le naseau de l'animal. Selon la configuration choisie par l'utilisateur, la fixation du dispositif (6) sur l'interface (1) est réversible, en particulier dans le cas où l'utilisateur souhaite changer de dispositif, ou irréversible, en particulier dans le cas où l'utilisateur ne considère pas qu'il soit nécessaire de changer le dispositif (6) connecté à l'interface (1). Une fois le dispositif (6) mis en place sur l'interface (1), le dispositif (6) est solidaire de l'interface (1) et ne peut pas bouger par rapport à l'interface (1). Dans le cas où la fixation du dispositif (6) sur l'interface (1) est réversible, le dispositif (6) peut être désolidarisé de l'interface (1) uniquement par une manipulation de l'utilisateur. En aucun cas le dispositif (6) ne peut se désolidariser sans volonté de l'utilisateur. En particulier, le dispositif (6) ne peut pas être désolidarisé de l'interface (1) par les flux respiratoires (inspiration et expiration), qu'ils soient intempestifs ou non (éternuement), de l'animal.

Les figures 6 et figures 7 illustrent également la fixation d'un dispositif interchangeable (6) sur l'interface (1) par le biais d'une fixation par baïonnette entre la fixation (5a) de l'interface (1) et la fixation (6a) du dispositif interchangeable (6). D'autres méthodes de fixation sont utilisées à condition qu'elles respectent les contraintes de solidarité du dispositif (6) et de l'interface (1) une fois le dispositif (6) mis en place, tel que un filetage et un taraudage entre le dispositif (6) et l'interface (1), tel que une vis permettant de serrer le dispositif (6) sur l'interface (1), ou tel que un clip. Dans le but de limiter la gêne pour l'animal, la fixation (6a) du dispositif (6), ne doit pas dépasser en hauteur la zone de fixation (5a) ou (5b) de l'interface (1).

Les figues 11,12,13 et 14 montrent l'interface (1) une fois mise en place sur l'animal (7), ici le cheval. Il n'est pas illustré ici le cordon de rattachement de l'interface (1). Les figures montrent bien la petite taille de l'interface (1) qui ne se positionne que sur un seul des 2 naseaux (8a) ou (8b) de l'animal, sans altérer la liberté de mouvement de la bouche (9) et de la tête de l'animal.

Etat de l'art

Contrairement à l'Homme, l'animal ne peut agir naturellement sur les interfaces mises en place sur son corps. Il est donc essentiel d'utiliser des interfaces animal machine (IAM) adaptées. Ces interfaces sont mises en place par l'Homme et maintenues manuellement ou mécaniquement sur l'animal.

Actuellement, les interfaces entre les dispositifs, actifs ou passifs, et les voies respiratoires de l'animal sont dédiées à un dispositif unique, et consiste généralement en des masques positionnés sur le museau de l'animal. Certains masques, généralement couplés à des dispositifs d'aérosolthérapie, se placent sur un seul des 2 naseaux (comme les brevets US20040250816 et WO941775111), d'autres entourent les 2 naseaux à la fois (comme les brevets FR2991571 et FR2518398A1) et d'autres encore englobent l'ensemble du museau, à savoir les 2 naseaux et la bouche (comme les brevets W02011033092 et W020050280112). Une autre famille d'interfaces consiste à placer des capteurs en face des naseaux et les fixer grâce à une sangle entourant tout le museau de l’animal (comme le brevet US6659960). Ces familles d'interfaces IAM présentent de multiples inconvénients. Le premier, commun à tous les masques, est la mise en place complexe du masque par l'utilisateur sur l'animal, ici le cheval, qui a bien souvent du mal à l'accepter. L'utilisateur doit alors rassurer son animal pendant plusieurs minutes avant de lui proposer de placer le masque sur le museau ou le naseau. Le nombre et de l'ordre spécifique des manipulations à réaliser avant une bonne mise en place sur l'animal est également un obstacle. Le volume et le caractère parfois invasif du masque, ne permettant pas à l'animal de bouger ou de manger par exemple, nuisent aussi à sa facilité d'utilisation. A cela s'ajoute le fait que le masque reste une interface IAM dissociée du dispositif actif ou passif que l'on souhaite utiliser sur son animal, et qu'il faut, après avoir pris du temps pour installer le masque, en plus y connecter le dispositif et l'activer le cas échéant.

Il existe cependant des interfaces, différentes des masques, pour lesquelles le dispositif et l'interface ne font qu'un seul et même objet en forme généralement de U pouvant se fixer sur le ou les naseaux de l'animal, le cheval en particulier, rendant plus facile son acceptation par l'animal et l'utilisateur. Par exemple, le brevet DE 202015003981 U1 décrit l'utilisation d'un couple de nébuliseurs en forme de U avec des réservoirs individuels, rattachés l'un à l'autre par un élément mécanique passant au-dessus du museau du cheval. Les 2 nébuliseurs, intégrés dans l'interface en U, sont positionnables à façon et leurs parties actives respectives pénètrent dans chacun des naseaux de l'animal. Il ne s'agit pas ici d'une interface IAM mais d'un dispositif en soit, dont le seul et unique objectif et l'administration de substances actives dans les voies respiratoires de l'animal. Il reste néanmoins des inconvénients majeurs à cette solution. Il est nécessaire des réaliser des réglages avant de le positionner sur l'animal. Il faut positionner simultanément les deux interfaces dans les deux naseaux, rendant assez complexe sa mise en place. La solidarité mécanique entre les dispositifs positionnés dans chacun des naseaux conduit à un objet finalement volumineux. Enfin, il n’y a pas de modularité du dispositif, ici actif, qui est constitué d'un couple de nébuliseurs. Autre exemple, le brevet US7111589 décrit l'utilisation d'un support nasal individuel dilatant les naseaux de l'animal grâce sa courbure particulière épousant l'intérieur du naseau. Encore une fois, il ne s'agit pas ici d'une interface IAM mais d'un dispositif en soit, dont le seul et unique objectif et de maintenir ouverts les naseaux de l'animal. Comme l'exemple précédemment, ce dispositif, ici passif, ne propose aucune modularité, et ne peut être utilisé seulement pour son application finale de support nasal.

Au regard de l'état de l'art on constate donc qu'il n'y a aujourd'hui que deux alternatives pour positionner sur l'animal un dispositif ou actif (administration de substances actives), ou passif (ouverture, mesure et caractérisation) en interaction avec les voies respiratoires de l'animal. Soit le dispositif et l'interface IAM sont physiquement dissociés, et dans ce cas, le masque est utilisé comme interface, présentant les désavantages décrits plus haut. Soit le dispositif et l'interface IAM sont physiquement dans un seul et même objet, et dans ce cas, cet objet prend la forme d'un II s'insérant dans le naseau de l'animai, et présentant les désavantages décrits plus haut.

L'innovation de la présente invention réside dans le fait qu'elle propose une réelle interface IAM, conçue de façon à être acceptée par l'animal, dont le cheval et le bovin, très facilement mise en place par l'utilisateur sur le naseau de l'animal et permettant d'y connecter des dispositifs modulaires directement en contact ou au plus proche du flux respiratoire de l'animal. Ces dispositifs peuvent être soit actifs (inhalateur, nébuliseur en particulier), soit passifs (microphone, anémomètre en particulier), soit actifs et passifs à la fois. Sans dispositif qui lui est connecté, cette interface est inutile. Cette invention, positionnée sur le naseau de son animal, en forme de barrette, offre ainsi à l'utilisateur le choix du dispositif qu'il souhaite lui fixer dessus tout en gardant la même gestuelle de mise en place sur son animal quel que soit le dispositif choisi. L'avantage d'une interface identique quel que soit le dispositif permet également de ne pas déstabiliser l'animal, le cheval et le bovin en particulier, qui s'accoutume et ne propose aucune résistance à sa mise en place sur son naseau.

Description des figures

Figure 1 : Vue isométrique de l'interface par pincement direct avec 2 illustrations de méthodes de fixation des dispositifs à connecter.

Figure 2 : Vue isométrique en coupe de l'interface par pincement direct avec 2 illustrations de méthodes de fixation des dispositifs à connecter.

Figure 3 : Vue de profil de l'interface par pincement direct.

Figure 4 : Vue de dessus de l'interface par pincement direct avec une illustration d'une méthode de fixation des dispositifs à connecter par baïonnette.

Figure 5 : Vue de dessous de l'interface par pincement direct avec une illustration d'une méthode de fixation des dispositifs à connecter par glissière.

Figure 6 : Vue isométrique de l'interface par pincement direct avec 1 dispositif qui lui est connecté par baïonnette.

Figure 7 : Vue isométrique en coupe de l'interface par pincement direct avec 1 dispositif qui lui est connecté par baïonnette.

Figure 8 : Vue isométrique de l'interface par pincement indirect.

Figure 9 : Vue de face de l'interface par pincement indirect.

Figure 10 : Vue de dessous de l'interface par pincement indirect.

Figure 11 : Vue de profil du cheval pour lequel une interface lui est mise en place.

Figure 12 : Vue de profil agrandie du cheval pour lequel une interface lui est mise en place.

Figure 13 : Vue de face du cheval pour lequel une interface lui est mise en place.

Figure 14 : Vue de face agrandie du cheval pour lequel une interface lui est mise en place.

Claims

Revendications

1- Interface nasale pour animaux, dont le cheval et le bovin, permettant la mise en place de dispositifs actifs ou passifs ou actifs et passifs à la fois sur l'un des naseaux caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une seule pièce constituée d'une zone (2) destinée à entrer dans le naseau et d'une zone (3) faisant face à la zone (2) et reliée à cette dernière par une courbure (4) permettant d'éloigner et de rapprocher les zones (2) et (3) pour une fixation par pincement mécanique entre l'intérieur et l'extérieur du naseau, ladite interface (1) intégrant au moins une zone de fixation pour mettre en place des dispositifs modulaires interchangeables soit actifs tels que inhalateur, nébuliseur, soit passifs tels que microphone, anémomètre, soit actifs et passifs à la fois pour traiter, mesurer ou diagnostiquer de tel sorte que ces dispositifs connectés à l'interface soient en contact ou au plus proche du flux respiratoire de l'animal.
2- Interface selon la revendication 1 pour laquelle la courbure est telle qu'elle rend possible une ouverture ou une fermeture d'au moins 1mm, et permet une mise en place sans effort par l'utilisateur jusqu'en butée avant que celui-ci ne relâche l'interface.
3- Interface selon la revendication 2 caractérisée en ce qu'elle présente une forme concave facilitant la prise en main de l'interface.
4- Interface selon la revendication 3 caractérisée en ce que les zones (2) et (3) se trouvent sur le même plan vertical.
5- Interface selon la revendication 3 caractérisée en ce que l'une des zones (2) et (3) est divisée en deux parties (2a) et (2b) qui ne se trouvent pas sur le même plan vertical que l'autre zone (3) ou (2).
6- Interface selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'elle comprend un ressort facilitant le pincement.

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