La présente invention qui est une bague fendue (dite ouverte) et coulissante en ce qui concerne le modèle pour adulte (fixe à usage de l'enfant en bas âge), permet dans sa conception que celle-ci prenne corps de façon associative par ajustement à mobilité réduite (+ - 30 microns) ou fixe, avec toute sonde et plus particulièrement les sondes invasives au corps humain (ou animal) - naso-gastriques (via l'estomac ou le jéjunum) ou buccales, de gastrostomie (PEG ou de laparoscopie) -, de façon à maintenir en place la partie externe de la sonde. La bague, objet de l'invention, servant de passage obligé au lien de fixation. Le dispositif assure le maintien de la sonde (dont drain) en garantissant le non écrasement de ses parois, ces dernières étant très souples car bien souvent en polyéthylène ou silicone, plus rarement en PVC légèrement plus rigide, ou fibre de verre ou non tissé (drain). L'invention a pour but non limitatif d'améliorer considérablement le suivi des soins post opératoires et la santé du patient auquel il a fallu poser un ou des matériels invasifs. Le dispositif permet de proscrire totalement l'usage du sparadrap, source importante de contamination bactérienne.
Dans la quasi totalité des cas, le dispositif objet de l'invention supprime le risque d'arrachement accidentel de la sonde ou drain pouvant intervenir lors d'un geste brusque ou de retournement dans la phase de sommeil du patient, de même qu'il supprime totalement le risque de migration interne de la sonde ainsi que sa chute accidentelle. L'invention évite également la fixation de la sonde par points de suture à la peau, 20 procédé parfois pratiqué lors de certaines interventions. Sur le plan hygiène et santé, l'invention réduit très fortement les risques d'escarres et de lésions du nez qui trouvent essentiellement leur siège dans le mode de fixation de la sonde par sparadrap ou autre adhésif. Le sparadrap, au contact des muqueuses se souille très rapidement, il faut alors le 25 changer tous les jours, voire plusieurs fois par jour, il est source d'une perte de temps considérable pour le personnel soignant, mais surtout source de diffusion de maladies nosocomiales très présentes dans les types d'affections qui nécessitent l'emploi de matériel invasif. L'invention réduit considérablement le travail des personnels soignants et très fortement les attaques bactériologiques liées à ces actes d'intervention en soins, tant pour le 30 patient que pour le personnel lui-même, rattaché aux soins. L'invention a une durée de vie longue et se prête très bien à la désinfection par trempage éventuel, son démontage et remplacement étant très aisé (quelques secondes). L'invention peut être fabriquée en mode monobloc, ou en deux parties collées à chaud lors de la fabrication, celle-ci étant essentiellement fabriquée en matière 35 plastique de type rigide, occasionnellement en inox ou en bois dur (type olivier) pour les cas d'allergie très rares. Mais, à un prix plus élevé dans ces deux derniers cas. L'invention a pour principe fondamental d'épouser exactement le diamètre de la sonde (3) avec une tolérance admissible de + 30 microns et de garantir durablement et en toute sécurité le positionnement invasif préalablement défini de celle-ci dans l'organisme. 40 Les bagues fendues qui sont l'invention sont de dimensions variables car, les sondes auxquelles elles doivent s'associer parfaitement ont elles aussi des diamètres qui varient selon les types d'interventions, les fabricants et matières utilisés. Les dessins qui sont partie intégrante, mais non limitative de l'invention, ont pour but de mieux faire comprendre la portée du dispositif. L'échelle est de 10 pour ipour les quatre figures. Dans l'exemple fig. 3 et 4, la partie (6) pénétrant dans la narine est optionnelle pour l'enfant, très conseillée pour l'adulte. Les dessins incluent une sonde naso-gastrique de 4 millimètres de diamètre extérieur. La bague fendue est fabriquée en fonction de la sonde à maintenir. Le percement (1) est standard, les percements marqués (4) et (5) des variantes, plus onéreuses. La figure 5 représente la sonde temps apport nutritif. 50 La figure 6 représente la sonde temps repos, glissée sous lien.
Un des points essentiels de l'invention est qu'elle apporte confort et sécurité inégalés à ce jour pour le patient dans ce type d'intervention post opératoire. Le dispositif permet en effet au patient de se prêter seul à l'entretien de son visage. Lors des rasages ou lavages, il n'y a plus le risque encouru que la sonde ne s'échappe accidentellement parce que le sparadrap aura été ôté préalablement. Il suffit au patient d'éloigner légèrement la bague de sa peau à l'aide de deux doigts et avec l'autre main de passer le gant, la lingette ou encore le rasoir à main en dessous. La bague maintient fermement la sonde tout en la protégeant. Elle-même est maintenue en place par un lien qui se noue derrière la tête (voir croquis 3/4 et 4/4 de configuration) ou autour du ventre, selon le type d'intervention chirurgicale qui fut pratiqué et qui détermine l'emplacement de pose de la sonde. L'invention permet une réduction de la fréquence et de la pénibilité des soins post opératoires associés à la mise en place d'une sonde. Elle laisse l'épiderme constamment aéré et évite les souillures qui naissent immanquablement de l'association muqueuses avec sparadrap. L'invention permet au patient de garder une image positive de sa personne, car il est très difficile de supporter en permanence du sparadrap souvent souillé sur le nez et la joue, avec les démangeaisons que cela occasionne par ailleurs. L'invention, permet qu'un simple lien en coton noué derrière la tête ou le ventre sans serrage excessif, voire avec un petit jeu, apporte confort et bon moral au patient, en écartant tous risques accidentels d'arrachement de sonde. Elle offre un _ain de temps et limite les risques post opératoires liés à l'invasion bactériologique de la zone sensible. Le lien d'attache ne fait pas partie de l'invention en elle-même mais, la complète indéniablement. Ce lien doit être fourni emballé individuellement, découpé à des dimensions standardisées et, comporter sur une de ses extrémités un passant long d'au moins un centimètre et d'un diamètre de 1mm ou légèrement inférieur. Il est utile de changer ce lien dès souillure apparente ou au plus tard tous les 2 jours durant la semaine qui suit l'intervention chirurgicale, puis ensuite, une fois par semaine ou quinzaine. Proscrire absolument le lien livré en bobine qui sert de moyen de locomotion aux bactéries et est antagonique des améliorations considérables qu'apporte l'invention en matière de lutte contre les infections bactériennes, sécurité pour le personnel hospitalier et le patient, d'économies de frais de soins pour la collectivité, de confort pour le patient. Enfin, le trou de passage du lien peut être parallèle à la base de la bague (1), mais également être de trajectoire arc-boutée (5) ou incurvée (4). Ces deux derniers étant en option, fonction de divers facteurs dont l'état du patient et sa façon de supporter plus ou moins la pression bien que légère du lien sur une zone qui a pu être sensibilisée lors de l'opération, zone essentiellement située entre nez et bouche. Si le percement est arc-bouté ou incurvé, la fabrication est réalisée de préférence en en deux parties collées à chaud et obligatoirement en matière plastic, sauf à supporter des prix de fabrication prohibitifs.
La mise en place de la bague à l'emplacement retenu par le praticien sur la sonde, se fait par la simple pression de deux doigts pour appliquer l'une contre l'autre les deux parois de la sonde, afin de glisser celle-ci dans la fente de bague. La prise de corps entre les deux éléments étant alors immédiate (principe ventouse), il reste néanmoins possible par une poussée dans le sens du coulissage de parfaire la position de la bague sur la sonde. Une fois cette opération terminée le praticien marque la position par un trait au feutre indélébile de chaque côté de la bague, sur la sonde (repère visuel rapide). L'invention est pertinente et performante sur les plans : de la lutte contre les infections nosocomiales, coût de fabrication, sécurité dans le suivi des soins, gain de temps pour le personnel soignant, moral et confort du patient, facilité d'usage et durabilité produit.
L'invention concerne un dispositif de bague fendue, coulissante ou fixe, caractérisé par le fait qu'il soit mis en place en partie extérieure de sonde invasive (dont drain) du corps humain ou animal, dans le but de maintenir en toute sécurité le positionnement prédéfmi de la sonde.
La fente de la bague a toujours une ouverture supérieure à l'épaisseur de la paroi de la sonde multipliée par deux. Le dispositif qui dispose en sa partie pleine sous passage de la sonde d'au moins un percement pour passage du lien de maintien de l'ensemble bague + sonde. Le dispositif est caractérisé par le fait que la bague ne dispose d'aucun angle rigide saillant, évitant ainsi tout risque de coupure même bénigne de la sonde, du personnel soignant, du patient, ou partie poreuse qui pourrait s'avérer alors propice au développement microbien. Le dispositif est caractérisé dans sa conception pour que la bague puisse être fixe sur la sonde une fois mise en place, mais également qu'en aucun cas elle ne puisse se fixer d'elle-même directement sur la peau du patient ou s'accrocher par inadvertance aux vêtements du patient, la bague garde toute sa mobilité vis-à-vis du patient dès lors que celle-ci est sollicitée. La bague peut être de fabrication monobloc, ou en deux parties collées à chaud dans le cadre de la fabrication, selon le modèle retenu et la matière utilisée. La bague fendue comprend ou non une partie affinée invasive en narine (6) selon que le degré d'évasement (dilatation) de cette dernière est jugé suffisant ou non par le praticien pour 20 la recevoir. Les matières utilisées pour fabriquer la bague fendue sont en matières non absorbantes. La bague fendue a pour finalité première de faire proscrire l'usage du sparadrap à proximité immédiate de la zone invasive. Sparadrap qui en contact avec les muqueuses ou 25 simplement la peau, capte l'humidité générée par celles-ci et se transforme ainsi très rapidement en un champ de culture microbienne. Développement microbien qui dispose alors par le biais du matériel invasif se trouvant à sa proximité immédiate (sonde), d'une voie royale et sans barrière, d'accès aux organes internes vitaux.