FR3064175A1 - Orthese dynamique de pied - Google Patents

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Abstract

Orthèse (1) dynamique de pied pour un patient, comportant : - une semelle (3) destinée à être positionnée sous le pied (P), - une embrasse (2) destinée à envelopper partiellement le mollet et comportant une partie arrière (5) et deux parties latérales (6), - une pièce de liaison (4) destinée à se positionner à l'arrière de la jambe (J), reliée d'une part à la semelle (3) par une charnière (12) et d'autre part à l'embrasse (2), - deux sangles (20) latérales destinées à se positionner respectivement de part et d'autre du pied (P) et reliant latéralement l'embrasse (2) à la semelle (3), chaque sangle (20) étant fixée par une première extrémité (21) à une partie antérieure (9) de la semelle (3) et par une deuxième extrémité à une partie latérale (6) de l'embrasse (2), - des moyens élastiques configurés pour permettre une variation de la longueur visible de chaque sangle (20) en fonction des forces exercées sur lesdits moyens élastiques, entre une longueur minimale (lmin) et une longueur maximale (Imax) prédéterminées.

Description

(54) ORTHESE DYNAMIQUE DE PIED.
©) Orthèse (1) dynamique de pied pour un patient, comportant:
- une semelle (3) destinée à être positionnée sous le pied (P),
- une embrasse (2) destinée à envelopper partiellement le mollet et comportant une partie arrière (5) et deux parties latérales (6),
- une pièce de liaison (4) destinée à se positionner à l'arrière de la jambe (J), reliée d'une part à la semelle (3) par une charnière (12) et d'autre part à l'embrasse (2),
- deux sangles (20) latérales destinées à se positionner respectivement de part et d'autre du pied (P) et reliant latéralement l'embrasse (2) à la semelle (3), chaque sangle (20) étant fixée par une première extrémité (21 ) à une partie antérieure (9) de la semelle (3) et par une deuxième extrémité à une partie latérale (6) de l'embrasse (2),
- des moyens élastiques configurés pour permettre une variation de la longueur visible de chaque sangle (20) en fonction des forces exercées sur lesdits moyens élastiques, entre une longueur minimale (Imin) et une longueur maximale (Imax) prédéterminées.
Figure FR3064175A1_D0001
Figure FR3064175A1_D0002
Figure FR3064175A1_D0003
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ORTHESE DYNAMIQUE DE PIED
Domaine de l’invention
La présente invention concerne une orthèse, qui est une adjonction au corps humain pour compenser une fonction absente ou déficitaire, pour le pied, encore appelée releveur de pied. L’invention concerne plus particulièrement une orthèse dynamique de pied.
Art antérieur et inconvénients
L’orthèse de pied est habituellement utilisée pour s’adapter au pied d’une personne dont les muscles releveurs du pied sont défaillants et ne permettent pas de relever efficacement les orteils et la pointe du pied lorsque la personne lève la jambe. Une telle pathologie est due par exemple aux suites d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) ou à une maladie neurologique telle que la sclérose en plaques.
Il est alors nécessaire, pour que le pied ne reste pas pointé vers le sol lorsque la personne lève la jambe, d’adapter une orthèse de pied. Parmi les orthèses de pied connues, les orthèses dynamiques permettent une aide à la marche, éventuellement une rééducation fonctionnelle.
On connaît de FR 2 953 129 une orthèse dynamique de pied incluant un vérin élastique disposé à l’arrière de la jambe et du pied. Une telle orthèse est chère et volumineuse. Par ailleurs, la présence du vérin cause des désagréments avec les vêtements et/ou des risques d’accrochage d’éléments extérieurs tels qu’une marche, une chaise ou autre.
WO 03/007856 décrit une orthèse incluant une articulation située au niveau de la cheville permettant un pivotement de la semelle par rapport à une coque couvrant l’avant de la jambe. Un tel système est cependant trop souple et se dérègle facilement. Par ailleurs, ce système ne monte pas très haut sur la jambe, ce qui offre un bras de levier trop limité pour être véritablement efficace.
EP 1 867 307 concerne une orthèse dynamique de pied comportant une embrasse de jambe, une base pédieuse, une articulation, un premier moyen résilient couplant l’embrasse à l’articulation, un second moyen résilient couplant la base pédieuse à l’articulation, une embrasse de cheville et des moyens de tension élastique couplant latéralement la base pédieuse à l’embrasse de cheville. La présence des moyens de tension élastique gêne la mise en place de l’orthèse sur le pied puis l’insertion dans une chaussure. De plus, cette orthèse offre de nombreuses zones d’accroche avec des éléments extérieurs.
D’autres orthèses, statiques ou dynamiques, sont décrites dans US 5 376 068, US 2006/0276736, DE 100 57 286, US2007/0135746, NL 1014794.
Il existe un besoin pour disposer d’une orthèse dont la mise en place sur le pied puis l’insertion dans une chaussure sont facilitées.
Il existe encore un besoin pour bénéficier d’une orthèse dynamique qui soit efficace pour aider à la marche tout en maintenant le pied et la cheville.
Il est encore nécessaire de permettre la fabrication et la distribution d’une telle orthèse à des coûts raisonnables.
Résumé
La présente invention a pour objet, selon un premier de ses aspects, une orthèse dynamique de pied pour un patient, comportant :
- une semelle destinée à être positionnée sous le pied,
- une embrasse destinée à envelopper partiellement le mollet et comportant une partie arrière et deux parties latérales,
- une pièce de liaison destinée à se positionner à l’arrière de la jambe, reliée d’une part à la semelle par une charnière et d’autre part à l’embrasse,
- deux sangles latérales destinées à se positionner respectivement de part et d’autre du pied et reliant latéralement l’embrasse à la semelle, chaque sangle étant fixée par une première extrémité à une partie antérieure de la semelle et par une deuxième extrémité à une partie latérale de l’embrasse,
- des moyens élastiques configurés pour permettre une variation de la longueur visible de chaque sangle en fonction des forces exercées sur lesdits moyens élastiques, entre une longueur minimale et une longueur maximale prédéterminées.
Grâce à l’invention, on bénéficie d’une orthèse dynamique efficace et présentant une souplesse, grâce à la charnière, lors de la mise en place de l’orthèse sur le pied et l’insertion de celle-ci dans la chaussure. En effet, la charnière permet une rotation de la pièce de liaison et de l’embrasse par rapport à la semelle, permettant ainsi la mise en place de la semelle indépendamment de la mise en place de l’embrasse.
Un autre avantage de l’invention est lié à la présence des moyens élastiques permettant une variation de la longueur des sangles au cours du mouvement du pied et de la jambe du patient porteur de l’orthèse. Cette souplesse est bornée, ce qui permet un contrôle du mouvement du pied relativement à la jambe, notamment de l’angle entre pied et jambe.
La charnière est avantageusement configurée pour permettre une rotation relative entre la pièce de liaison et la semelle autour d’un axe horizontal sensiblement perpendiculaire à un axe longitudinal de la semelle et pour limiter, de préférence empêcher, tout autre mouvement relatif. Ainsi, l’embrasse peut basculer d’avant en arrière par rapport à la semelle, ce qui facilite la manipulation et l’installation de l’orthèse.
Le terme « horizontal » se réfère au sol sur lequel vient reposer, par moments, la semelle. Ainsi, l’axe « horizontal » désigne un axe sensiblement parallèle à un sol plat sur lequel reposerait la semelle de l’orthèse. De même, le terme « vertical » ou un axe « vertical » désigne un axe perpendiculaire au sol. Les expressions « supérieur » et « inférieur » utilisées sont considérées dans un référentiel de l’orthèse reposant par la semelle sur le sol, la semelle se trouvant sous la pièce de liaison et l’embrasse.
Les forces exercées sont celles qui sont exercées par le pied, la jambe, le sol.
La pièce de liaison peut comporter un élément élastiquement déformable fixé à la partie arrière de l’embrasse et reliant élastiquement la pièce de liaison à l’embrasse.
Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, la pièce de liaison comporte une partie inférieure qui peut être réalisée dans un matériau plastique rigide ou semi-rigide et une partie supérieure qui peut être réalisée au moins partiellement avec un élément élastiquement déformable qui est fixé à la partie arrière de l’embrasse et permet un mouvement, une souplesse et une élasticité de l’embrasse relativement à la partie rigide ou semi-rigide de la pièce de liaison. En variante, la pièce de liaison est réalisée en matériau semi-rigide, tel qu’un caoutchouc ou autre, pour permettre d'absorber une partie des efforts exercés sur la charnière.
La partie arrière de l’embrasse peut comporter un fourreau, au moins partiel, pour loger la partie supérieure de la pièce de liaison, comportant notamment l’élément élastiquement déformable.
L’embrasse peut comporter, en partie inférieure de sa partie arrière, notamment à la base du fourreau, une ouverture et la pièce de liaison peut comporter une butée configurée pour empêcher l’insertion dans l’ouverture de la partie de la pièce de liaison située sous cette butée, notamment de la partie inférieure de la pièce de liaison. La butée peut consister en un épaulement ou élargissement situé à une extrémité supérieure de la partie inférieure, notamment rigide, de la pièce de liaison.
A l’extrémité inférieure de la pièce de liaison, dans la partie rigide de celle-ci, se trouve avantageusement la charnière faisant le lien avec la semelle, derrière le talon du patient.
L’embrasse comporte, comme indiqué plus haut, une partie arrière et deux parties latérales s’étendant à partir de celle-ci et destinées à entourer le mollet et formant une coque. Dans toute la description, on parlera de « partie latérale interne » et « partie latérale externe» en référence à leur positionnement sur la jambe. «Partie interne» désignera toute partie correspondant à la partie de la jambe ou du pied ayant en regard une partie interne correspondante de l’autre pied tandis que la « partie externe » désignera la partie correspondant à la partie de la jambe ou du pied n’ayant pas en regard de partie de l’autre pied.
Chaque partie latérale de l’embrasse est par exemple munie extérieurement d’un compartiment agencé pour loger et maintenir latéralement et longitudinalement les moyens élastiques. Ces derniers peuvent être formés par un ressort, notamment un ressort de compression. Un tel ressort peut présenter une raideur comprise entre 2,5 N.mm'1 et 8 N.mm1 environ, par exemple égale à 4 N.mm1 environ. Le ressort peut présenter une longueur totale comprise entre 5 et 9 cm environ à l’état de repos. Le diamètre du ressort peut être compris entre 5 mm et 15 mm. Le ressort est avantageusement réalisé en métal, notamment en acier ou encore dans un autre alliage métallique, notamment à base de nickel, de chrome, ou de titane, ou autre. L’allongement maximal de la sangle peut être compris entre 0,5 et 5 cm, mieux entre 1 et 4 cm. Comme indiqué plus haut, grâce à la présence des moyens élastiques sur chaque partie latérale, interne et externe, la longueur visible de chaque sangle et donc l’angle entre l’embrasse et la semelle peut varier sous le poids et le mouvement du pied ou de la jambe du patient.
Toutefois, cette possibilité de mouvement angulaire est limitée afin d’empêcher le pied d’être en hyper-extension ou hyper-fl exion. Les moyens élastiques sont ainsi de préférence réglés de manière à ce que l’angle entre un plan contenant la pointe du pied et Taxe de l’os de la jambe soit compris entre environ 65° et 100°.
Pour permettre de limiter le mouvement angulaire du pied par rapport à la jambe entre deux valeurs extrémales, correspondant respectivement à la longueur maximale et à la longueur minimale visibles des sangles, le compartiment peut comporter un appui ou une retenue pour les moyens élastiques. Les moyens élastiques ont avantageusement une élasticité prédéterminée. Les moyens élastiques comprennent par exemple un ressort, notamment un ressort de compression ou un ressort de traction, de préférence un ressort de compression. Dans le cas d’un ressort de compression, la longueur maximale visible de la sangle correspond à la compression maximale du ressort de compression venant contre l’appui du compartiment, tandis que la longueur minimale visible de la sangle correspond à l’état détendu du ressort de compression.
L’appui du compartiment peut être formé par tout ou partie d’une paroi inférieure du compartiment. La retenue du compartiment peut être réalisée par une attache ou équivalent à une paroi supérieure du compartiment.
Lorsque les moyens élastiques comprennent un ressort, l’allongement maximal ou la compression maximale de celui-ci correspondent à une différence entre la longueur à l’état détendu et la longueur à l’état comprimé ou étiré. La variation de la longueur visible de la sangle est égale à la variation de la longueur des moyens élastiques, notamment du ressort de compression ou de traction. Lorsque les moyens élastiques sont un ressort de compression, la longueur maximale de la sangle est obtenue lorsque les moyens élastiques sont dans un état comprimé, et la longueur minimale de la sangle est obtenue lorsque les moyens élastiques sont dans un état détendu. Lorsque les moyens élastiques sont un ressort de traction, la longueur maximale de la sangle est obtenue lorsque les moyens élastiques sont dans un état étiré, et la longueur minimale de la sangle est obtenue lorsque les moyens élastiques sont dans un état détendu.
Le compartiment peut être réalisé de moulage avec le reste de l’embrasse.
Dans un mode de réalisation préféré, les moyens élastiques sont disposés dans une partie inférieure des parties latérales de l’embrasse.
Les moyens élastiques, notamment le ressort de compression, s’étendent de préférence selon un axe longitudinal passant par la tête du cinquième métatarsien ou la tête du premier métatarsien, selon qu’ils sont disposés sur la partie latérale interne ou externe de l’embrasse, respectivement. L’orientation particulière de l’axe longitudinal des moyens élastiques permet de contrôler efficacement le mouvement du pied soutenu par la semelle et les sangles et d’imiter les muscles releveurs défaillants. La sangle s’étend avantageusement selon cet axe longitudinal.
Les moyens élastiques peuvent présenter une élasticité différente selon qu’ils sont disposés sur la partie latérale interne ou externe de l’embrasse. Selon ce mode de réalisation, les moyens élastiques de la sangle disposée à l’intérieur du pied sont d’élasticité différente des moyens élastiques de la sangle disposée à l’extérieur du pied. Dans le cas où les moyens élastiques sont constitués par des ressorts, ces derniers sont par exemple de raideurs différentes lorsque réglant la longueur de sangle à l’intérieur du pied ou à l’extérieur du pied. On obtient, dans ce cas, une dissymétrie des moyens élastiques, ce qui permet de lutter contre une attitude vicieuse du pied telle que l’inversion ou l’éversion. Cela permet d’adapter encore davantage le réglage de l’orthèse au patient.
Les moyens élastiques et le compartiment sont de préférence configurés de telle sorte que les moyens élastiques soient accessibles et amovibles, notamment pour permettre leur remplacement et/ou modifier la course d’allongement autorisée pour la sangle. Le praticien peut dans ce cas changer les moyens élastiques pour les adapter au patient, en fonction de paramètres qui lui sont propres, tels que le poids, la taille du pied, la pathologie ou autres. De plus, il est possible de modifier la course d’allongement autorisée pour la sangle soit en remplaçant les moyens élastiques soit en modifiant l’appui formé par le compartiment, en positionnant par exemple au moins une cale contre la paroi inférieure du compartiment pour éloigner les moyens élastiques ou en la retirant lorsque présente.
La paroi inférieure du compartiment peut comporter un orifice dimensionné de manière à permettre le passage de la sangle. Lorsque les moyens élastiques forment un ressort de compression, la sangle peut s’étendre, à l’intérieur du compartiment en traversant cet orifice, sur toute la longueur du ressort de compression, à l’intérieur du cylindre formé par celui-ci, jusqu’à une extrémité supérieure de celui-ci. A cette extrémité supérieure correspondant à la deuxième extrémité de la sangle, celle-ci peut être fixée à un plot venant en appui contre l’extrémité supérieure du ressort de compression, de telle sorte que lorsque la sangle est tirée vers le bas par une force en provenance du pied, celle-ci entraîne le plot qui vient comprimer le ressort de compression et allonger de ce fait la partie visible de la sangle.
Par « longueur visible de la sangle » ou « partie visible de la sangle », on désigne la longueur ou partie de la sangle visible pour un observateur lorsque l’orthèse est en place sur le pied et la jambe, notamment la longueur ou partie de la sangle située à l’extérieur du compartiment, lorsque ce dernier est présent. On pourrait également parler de « longueur utile » ou « partie utile » de la sangle.
Lorsque Ton parle de course d’allongement ou de variation de la longueur de la sangle, il s’agit ainsi de la variation de la longueur visible, ou utile, de la sangle, c’est-àdire par exemple hors compartiment.
Au moins une sangle peut être réalisée dans un matériau souple, non déformable, par exemple choisi dans le groupe constitué par les polyamides, encore appelés nylons.
Au moins une sangle comporte par exemple deux portions reliées entre elles de manière amovible par une attache, notamment une attache dite rapide, par encliquetage, l’une des portions comportant ladite première extrémité, l’autre des portions comportant ladite deuxième extrémité. L’attache se trouve dans une partie visible de la sangle.
La sangle ou les sangles sont ainsi détachables en deux portions, ce qui peut être avantageux lors de la mise en place de l’orthèse sur le pied du patient. En effet, la sangle ne constitue alors pas une contrainte latérale et le pied peut être inséré dans l’orthèse facilement. Une fois le pied installé, la ou chaque sangle est réunie en un morceau par l’attache avant son utilisation.
Au moins une sangle peut être réglable en longueur, notamment au niveau de l’attache, indépendamment de l’allongement lié aux moyens élastiques. Le réglage de la sangle en longueur peut être avantageux pour s’adapter à la morphologie du patient.
La semelle comporte de préférence une partie de dessous du pied comprenant une partie antérieure et une partie de talon, sensiblement horizontale. La semelle peut être relativement plate et fine dans sa partie de dessous de pied, étant adaptée à la morphologie du pied. La première extrémité de la sangle peut être reliée à la partie antérieure de la semelle à l’aide d’un point d’ancrage disposé au niveau de la tête du premier ou cinquième métatarsien, selon que la sangle est reliée à la partie latérale interne ou externe de l’embrasse respectivement. La semelle comporte alors, dans sa partie antérieure, deux points d’ancrage situés au niveau des têtes des premier et cinquième métatarsiens.
La semelle peut comporter également, s’étendant à partir de la partie de talon, une partie d’enveloppement au moins partiel, à l’arrière, du talon, s’étendant vers le haut, sensiblement verticalement.
Dans ce cas, la partie d’enveloppement est de préférence reliée à la pièce de liaison par la charnière. Une première partie de la charnière est donc formée sur la pièce de liaison, notamment à une extrémité inférieure de celle-ci. Une deuxième partie de la charnière, complémentaire de la première, est formée sur la semelle, notamment à une extrémité supérieure de la partie d’enveloppement. Les deux parties de charnière peuvent être reliées par une tige de fixation, s’étendant selon l’axe horizontal et autorisant une rotation relative des deux parties de charnière. La charnière est présente à l’arrière du pied, par exemple légèrement au-dessus du talon.
L’orthèse peut en outre comporter un lien réglable et amovible, de type ruban auto-agrippant, agencé pour permettre de relier, à l’avant de la jambe, les deux parties latérales de l’embrasse, notamment dans une partie supérieure de celles-ci.
L’embrasse est avantageusement réalisée en un matériau choisi dans le groupe constitué par les polymères, notamment thermoplastiques, tels que le polypropylène (PP), l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS) ou le polyoxyméthylène (POM).
La semelle est avantageusement réalisée en un matériau choisi dans le groupe constitué par les polymères, notamment thermoplastiques, tels que le polypropylène (PP), l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS) ou le polyoxyméthylène (POM). Le matériau peut être le même pour la semelle et pour l’embrasse.
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaison avec ce qui précède, un procédé pour la mise en place d’une orthèse dynamique de pied telle que définie plus haut.
Le procédé comporte les étapes suivantes :
- détacher si besoin les attaches des sangles latérales,
- faire basculer l’embrasse vers l’arrière à l’aide de la charnière,
- positionner la semelle sous le pied du patient,
- basculer l’embrasse vers l’avant pour la positionner contre le mollet,
- solidariser les attaches des sangles et le cas échéant mettre en place le lien réglable et amovible à l’avant de la jambe.
Avant ou après avoir mis en place les attaches et le lien, le procédé peut comprendre l’étape consistant à mettre si besoin le pied muni de l’orthèse dans une chaussure adaptée.
Grâce à l’invention, le positionnement de l’orthèse sur le pied est rendu aisé. De plus, la présence des moyens élastiques rend l’orthèse particulièrement performante et modulable, de façon à s’adapter au patient concerné. Enfin, l’orthèse est peu encombrante et relativement simple de fabrication, ce qui génère des coûts inférieurs à ceux pratiqués aujourd’hui pour d’autres orthèses dynamiques de pied.
Figures
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 représente de manière schématique, vue de côté, un exemple d’orthèse dynamique de pied conforme à l’invention en place sur une simulation de jambe et de pied,
- la figure 2A représente de manière schématique et partielle, isolément, les moyens élastiques de l’orthèse de la figure 1 dans une position relâchée,
- la figure 2B représente de manière schématique et partielle, isolément, la sangle et les moyens élastiques de l’orthèse dans la position de la figure 2A,
- la figure 3A représente de manière schématique une vue similaire à celle de la figure 2A, les moyens élastiques étant dans une position comprimée,
- la figure 3B représente de manière schématique et partielle, isolément, la sangle et les moyens élastiques de l’orthèse dans la position de la figure 3A,
- la figure 4 représente de manière schématique et partielle, en perspective, un autre exemple d’orthèse dynamique de pied en place sur une simulation de pied et jambe,
- la figure 5 représente de manière schématique en vue de côté l’orthèse de la figure 4,
- la figure 6 représente de manière schématique en perspective en vue de dessous l’orthèse de la figure 4,
- la figure 7 représente de manière schématique l’orthèse de la figure 4 vue en perspective de trois-quarts avant,
- la figure 8 représente isolément, vues de l’avant de manière schématique et en perspective, la semelle et la pièce de liaison de l’orthèse de la figure 4,
- la figure 9 représente de manière schématique et en perspective, partielle, en vue de côté, l’orthèse de la figure 4 et, ίο
- la figure 10 est une vue schématique et en perspective en vue de derrière de l’orthèse de la figure 4.
On a représenté sur la figure 1 un schéma d’une orthèse 1 selon l’invention, en place sur une simulation de jambe J et de pied P. L’orthèse comporte une embrasse 2, une semelle 3 et une pièce de liaison 4. La pièce de liaison 4 relie la semelle 3 et l’embrasse 2.
L’embrasse 2 enveloppe partiellement par l’arrière la jambe J, donc le mollet, jusqu’à une zone de la jambe située juste sous le genou. L’embrasse 2 comporte une partie arrière 5 et deux parties latérales 6 et 7 dont seule la partie latérale 6 est visible sur la figure 1. La partie latérale 6 est la partie latérale interne. La partie latérale 7 est la partie latérale externe. Ces parties latérales 6 et 7 comportent une partie inférieure 6a et 7a, une partie supérieure 6b et 7b et une partie intermédiaire 6c et 7c, respectivement.
L’embrasse 2 comporte une coque formant la partie arrière et les parties latérales 6 et 7, réalisée par moulage par injection de matière en un polymère thermoplastique, dans cet exemple en polypropylène.
La semelle 3 est positionnée sous le pied P du patient. La semelle 3 s’étend à la fois sous le pied P et également derrière le talon. La semelle 3 comporte ainsi une partie de dessous de pied 8 comportant une partie antérieure 9 sous la pointe de pied, la plante et les orteils et une partie de talon 10 allant de la voûte plantaire jusqu’au talon. La semelle 3 comporte encore à l’arrière, prolongeant vers le haut la partie de talon 10, une partie d’enveloppement 11 du talon enveloppant partiellement, à l’arrière, le talon. La partie d’enveloppement 11 est reliée à la pièce de liaison 4 par une charnière 12.
La charnière 12 permet une rotation autour d’un axe de rotation Y horizontal sur cette figure, l’axe de rotation Y étant perpendiculaire à l’axe X longitudinal du pied. La charnière 12 autorise ainsi une rotation d’avant en arrière du bloc comportant la pièce de liaison 4 et l’embrasse 2 par rapport à la semelle 3.
La pièce de liaison 4 comporte une partie inférieure 13, rigide dans cet exemple, et une partie supérieure 14 comportant un élément élastiquement déformable 41, par exemple réalisé dans un matériau élastiquement déformable, par exemple du caoutchouc. La partie supérieure 14 de la pièce de liaison 4 est fixée dans la partie arrière 5 de l’embrasse, derrière le mollet, à un point de fixation 15 de l’embrasse 2. L’élasticité de l’élément élastiquement déformable permet, via l’allongement possible de l’élément élastiquement déformable 41, un déplacement, notamment en translation selon un axe parallèle à la jambe, de l’embrasse 2 relativement à la partie inférieure 13 de la pièce de liaison 4. Comme on le verra ultérieurement, la partie inférieure 13 est empêchée de pénétrer dans un logement de la partie supérieure 14 par une butée.
L’orthèse 1 comporte en outre deux sangles 20 latérales, dont une seule, la sangle 20 latérale interne, est visible, positionnées chacune d’un côté du pied. Elles relient latéralement l’embrasse 2 à la semelle 3. Chaque sangle 20 latérale comporte une première extrémité 21 fixant la sangle à une partie antérieure de la semelle par un point d’ancrage 23 présent sur la semelle et une deuxième extrémité 22, illustrée en pointillés sur la figure 1 et visible sur les figures 2 et 3, la reliant à la partie latérale 6 de l’embrasse, dans la partie inférieure 6a de la partie latérale 6. Le point d’ancrage 23 est situé au niveau de la tête du premier métatarsien de la semelle.
L’orthèse 1 comporte des moyens élastiques 25 configurés pour permettre une variation de la longueur visible de chaque sangle 20, en fonction des forces exercées sur les moyens élastiques 25, entre une longueur minimale et une longueur maximale prédéterminée. Les moyens élastiques 25 comportent dans cet exemple un ressort de compression visible sur les figures 2A et 3 A.
Les parties inférieures 6a et 7a comportent extérieurement un compartiment 24 agencé pour maintenir latéralement et longitudinalement les moyens élastiques 25. La longueur minimale de la sangle est obtenue dans la configuration des moyens élastiques 25 illustrée sur la figure 2A, tandis que la longueur maximale visible de la sangle 20 est obtenue dans la configuration de compression maximale des moyens élastiques 25, comme visible sur la figure 3 A.
Les figures 2A et 3A illustrent en effet l’intérieur du compartiment 24. On visualise la deuxième extrémité 22 de la sangle 20 reliée à un plot 26 disposé dans une partie supérieure du compartiment 24. La sangle 20 traverse une ouverture 29 formée dans une paroi inférieure 28 du compartiment 24 pour pénétrer à l’intérieur de celui-ci. A l’intérieur du compartiment 24, la sangle 20 traverse les moyens élastiques 25 de bas en haut. L’extrémité inférieure 30 des moyens élastiques 25 repose contre la face interne 32 de la paroi inférieure 28 du compartiment 24 formant un appui. Dans un exemple non illustré, une ou plusieurs cales pourraient être insérées entre face interne 32 et extrémité inférieure 30, sans sortir du cadre de l’invention.
L’extrémité supérieure 31 des moyens élastiques 25 est au contact du plot 26 solidaire de la deuxième extrémité 22 de la sangle 20. Lorsque le pied pointe vers le bas, une force s’exerce sur la sangle 20 vers le bas et les moyens élastiques 25 sont comprimés jusqu’à une position de longueur maximale visible correspondant à la compression maximale des moyens élastiques illustrée sur la figure 3A. Les moyens élastiques 25 forment un moyen de rappel, de telle sorte qu’ils rappellent la sangle 20 dans un état détendu, de repos, illustré sur la figure 2A. La variation angulaire entre semelle 3 et embrasse 2 est contrôlée par les bornes de cette plage d’allongement possible. Cela permet de contrôler le mouvement du pied par rapport à la jambe et d’empêcher une hyperextension ou une hyper-flexion.
Les figures 2B et 3B illustrent la longueur visible de la sangle 20. Sur la figure 2B, la sangle 20 est dans l’état détendu illustré à la figure 2A. La longueur visible de la sangle 20 est la longueur minimale Imin. Sur la figure 3B, la sangle 20 est dans l’état de compression maximale illustré sur la figure 3A. La longueur visible de la sangle 20 est la longueur maximale Imax. La différence entre Imin et Imax correspond à l’allongement maximum possible L pour la sangle 20. Il est à noter que cet allongement est l’allongement visible de la sangle, c’est-à-dire en dehors du compartiment 24, la longueur totale de la sangle restant constante.
La sangle 20 comporte en outre une attache 35, par encliquetage, permettant de la séparer en deux portions puis de rattacher ces deux portions entre elles. Une telle attache 35 est utile, notamment lors de la mise en place de l’orthèse et pour, le cas échéant, permettre le réglage de la longueur de sangle 20 afin de s’adapter au pied du patient. La longueur de la sangle peut ainsi être réglée au niveau de l’attache 35, permettant de modifier la longueur totale de la sangle, et donc les longueurs Imin et Imax, mais pas l’allongement L. C’est en changeant par exemple les moyens élastiques 25 qu’on peut modifier, le cas échéant, cet allongement L souhaité. On souligne ici la grande modularité de l’orthèse selon l’invention, qui permet de nombreux réglages.
Les moyens élastiques 25, le compartiment 24 et la sangle 20, lorsque l’attache 35 relie les deux portions de sangle, sont orientés selon un axe Z passant par la tête du premier métatarsien formant le point d’ancrage 23 sur la semelle 3, du côté interne de la jambe et du pied.
L’orthèse 1 comporte en outre un lien 36 fixé à la partie supérieure 6b et à la partie supérieure 7b afin de relier, de manière amovible et réglable, les deux parties latérales 6 et 7 par l’avant de la jambe J.
Comme visible, la partie latérale 6 enveloppe le côté du mollet avec une forme avancée dans sa partie supérieure 6b puis sa partie intermédiaire 6c s’étend en retrait par rapport à la partie supérieure 6b et également en retrait par rapport à la partie inférieure 6a, comme visible sur la figure 1.
Comme illustré sur la figure 3, l’allongement maximal L de la longueur visible de la sangle est représenté. Dans cet exemple, L = 2,5cm mais L peut être différent de cette valeur sans sortir du cadre de l’invention. En particulier, L peut être compris entre 1 cm et 4 cm. Le praticien prédétermine la valeur L souhaitée ainsi que la raideur du ressort de compression formant les moyens élastiques 25 pour moduler l’allongement et la force nécessaires pour réaliser cet allongement afin de s’adapter au patient et d’obtenir les résultats escomptés à l’aide de l’orthèse 1. Dans l’exemple illustré, la raideur du ressort de compression est égale à 4 N.mm1. Il est à noter que cette raideur peut être différente pour la partie latérale interne et la partie latérale externe. Le ressort de compression disposé dans la partie latérale interne peut ainsi avoir une première raideur, tandis que le ressort de compression disposé dans la partie latérale externe a une deuxième raideur différente de la première. Cela permet au praticien de s’adapter encore davantage au patient, pour lutter notamment contre une attitude vicieuse du pied telle que l’inversion et l’éversion.
On a représenté sur les figures 4 à 10 un autre mode de réalisation de l’invention. Ces figures ne montrent pas les sangles latérales 20 qui sont pourtant bien présentes comme dans l’exemple des figures 1 à 3 et comme illustré sur les figures 5 et 6 en pointillés.
Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 4 à 10, on visualise les points d’ancrage 23 au niveau de la tête des premier et cinquième métatarsiens sur la semelle 3. On visualise également les différentes parties de la semelle avec partie de dessous de pied 8 comprenant la partie antérieure 9 et la partie de talon 10, plus particulièrement visible sur la figure 6 ainsi que la partie d’enveloppement 11 du talon, à l’arrière du pied et vers le haut jusqu’à la charnière 12 de la pièce de liaison 4 à laquelle elle est connectée. Cette charnière 12 est particulièrement visible sin· les figures 7 et 8 avec charnière 12 de profil, dépourvue de tige faisant le lien entre partie de la charnière appartenant à la partie d’enveloppement 11 et partie de la charnière appartenant à la pièce de liaison 4 et s’étendant selon l’axe Y, dans un souci de clarté du dessin, mais cette tige est présente et permet la rotation autour de l’axe Y de la semelle et de la pièce de liaison.
La charnière 12 permet une rotation de la semelle 3 par rapport à la pièce de liaison 4 autour de l’axe Y. La charnière 12 empêche ou à tout le moins limite tout mouvement relatif entre pièce de liaison 4 et semelle 3 autre que la rotation autour de l’axe Y.
La pièce de liaison 4 comporte une partie inférieure 13 s’étendant depuis la charnière 12, qui s’étend à son extrémité inférieure, jusqu’à une butée 40 formant un élargissement et un épaulement, comme visible notamment sur la figure 8.
La partie supérieure 14 comporte l’élément élastiquement déformable 41, étant fixée à l’aide d’une attache 42 à une partie rigide 43 de la partie supérieure 14 de la pièce de liaison 4. L’élément élastiquement déformable 41 s’étend selon un axe Q de la jambe passant par le milieu de la charnière 12 et comporte le point de fixation 15 pour la fixation à l’embrasse 2, comme visible sur la figure 10.
L’embrasse 2 comporte pour sa part un fourreau 46 logeant la partie supérieure 14 de la pièce de liaison 4. L’élasticité de l’élément élastiquement déformable 41 permet à la pièce de liaison d’avoir une élasticité vis-à-vis de l’embrasse 2 et permettre un déplacement selon l’axe Q de la pièce de liaison 4 par rapport à l’embrasse 2 dans la limite d’élasticité de l’élément élastiquement déformable 41.
Le fourreau 46 présente en partie inférieure une ouverture 47 dont la largeur est inférieure à celle de la butée 40 s’étendant de part et d’autre de l’ouverture 47 et empêchant la partie inférieure 13 de pénétrer à l’intérieur du fourreau 46. Seule la partie supérieure 14 de la pièce de liaison 4 est ainsi logée dans le fourreau 46, ce qui garantit une distance minimale entre le point de fixation 15 et la charnière 12.
Une pièce d’habillage 51 peut être prévue pour recouvrir la face intérieure 50 de l’embrasse 2. Cette pièce, visible en pointillés sur la figure 1, est avantageusement amovible, étant encliquetée, par exemple, de manière à permettre un accès au compartiment 24, comme visible sur la figure 7 notamment et/ou à la partie supérieure 14 de la pièce de liaison 4 et à ses points de fixation 15 et 42. En enlevant cette pièce d’habillage 51, on peut ainsi modifier ou remplacer les moyens élastiques 25 ou partie de la pièce de liaison 4 par exemple. La pièce d’habillage 51 est prévue pour être en contact avec la jambe, ou un habit la recouvrant, du patient.
Dans l’exemple illustré sur la figure 4, on n’a pas représenté de lien 36 entre les parties supérieures 6b et 7b des parties latérales 6 et 7 de l’embrasse 2 par l’avant de la jambe, seulement dans un souci de clarté du dessin, de même que pour les sangles 20.
Comme illustré sur la figure 5, la sangle 20 et le compartiment 24, de même que les moyens élastiques 25, s’étendent selon l’axe longitudinal Z’ passant par la tête du cinquième métatarsien, du côté externe de la jambe et du pied.
Lors du mouvement du pied d’un patient malade équipé de l’orthèse selon l’invention, le patient est, dans une première phase, debout, à l’arrêt, le pied formant un angle de 90° environ avec la jambe. Les ressorts sont en tension.
Dans une deuxième phase dite de lévitation, le patient lève la jambe, et les ressorts permettent un maintien de l’angle entre pied et jambe qui reste inférieur à 90°. En l’absence d’orthèse, un pied tombant du patient formerait avec la jambe un angle supérieur à 90°.
Les sangles de l’orthèse limitent de plus les mouvements d’inversion et de réversion que l’on peut observer pendant la phase de lévitation d’un patient sans orthèse.
Enfin, dans une troisième phase pendant laquelle le patient repose le pied au sol, celui-ci forme un angle avec la jambe qui reste inférieur à 90°, grâce à l’orthèse, donc le patient pose le talon et seulement ensuite la pointe du pied, comme dans un mouvement normal. En l’absence d’orthèse, la pointe du pied serait posée en premier, avant le talon.
Le cycle de la marche avec ces trois phases se répète ensuite.
L’invention n’est bien sûr pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
En particulier, les moyens élastiques 25 peuvent être remplacés par d’autres types de vérins pneumatiques ou hydrauliques ou autres, sans sortir du cadre de l’invention.
Lorsque les moyens élastiques 25 sont constitués par un ressort, celui-ci peut être un ressort en traction, de manière alternative.
Les moyens élastiques 25 peuvent être installés de façon à avoir des caractéristiques différentes pour répondre aux besoins du patient.
La charnière 12 peut se présenter sous une autre forme qu’un alignement de trous formés respectivement à l’extrémité supérieure de la partie d’enveloppement 11 de la semelle 3 et à l’extrémité inférieure de la partie inférieure 13 de la pièce de liaison 4 permettant l’insertion d’une tige ou vis selon l’axe de rotation Y.
On ne sort pas non plus du cadre de l’invention si les compartiments 24 sont accessibles depuis l’extérieur de l’embrasse 2 et non pas, comme illustré, depuis la face intérieure 50 de celle-ci.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Orthèse (1) dynamique de pied pour un patient, comportant :
    - une semelle (3) destinée à être positionnée sous le pied (P),
    - une embrasse (2) destinée à envelopper partiellement le mollet et comportant une partie arrière (5) et deux parties latérales (6, 7),
    - une pièce de liaison (4) destinée à se positionner à l’arrière de la jambe (J), reliée d’une part à la semelle (3) par une charnière (12) et d’autre part à l’embrasse (2),
    - deux sangles (20) latérales destinées à se positionner respectivement de part et d’autre du pied (P) et reliant latéralement l’embrasse (2) à la semelle (3), chaque sangle (20) étant fixée par une première extrémité (21) à une partie antérieure (9) de la semelle (3) et par une deuxième extrémité (22) à une partie latérale (6, 7) de l’embrasse (2),
    - des moyens élastiques (25) configurés pour permettre une variation de la longueur visible de chaque sangle (20) en fonction des forces exercées sur lesdits moyens élastiques (25), entre une longueur minimale (Imiri) et une longueur maximale (Imax) prédéterminées.
  2. 2. Orthèse selon la revendication 1, dans laquelle la charnière (12) est configurée pour permettre une rotation relative entre la pièce de liaison (4) et la semelle (3) autour d’un axe (Y) horizontal sensiblement perpendiculaire à un axe (X) longitudinal de la semelle (3) et pour limiter, de préférence empêcher, tout autre mouvement relatif.
  3. 3. Orthèse selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la pièce de liaison (4) comporte un élément élastiquement déformable (41) fixé à la partie arrière (5) de l’embrasse (3) et reliant élastiquement la pièce de liaison (4) à l’embrasse (2).
  4. 4. Orthèse selon la revendication 3, l’embrasse (2) comportant, en partie inférieure de sa partie arrière (5), une ouverture et la pièce de liaison (4) comportant une butée (40) configurée pour empêcher l’insertion dans l’ouverture de la partie de la pièce de liaison (4) située sous cette butée (40).
  5. 5. Orthèse selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle chaque partie latérale (6, 7) de l’embrasse (3) est munie extérieurement d’un compartiment (24) agencé pour loger et maintenir latéralement et longitudinalement lesdits moyens élastiques (25).
  6. 6. Orthèse selon la revendication 5, dans lequel lesdits moyens élastiques (25) sont formés par un ressort de compression, notamment présentant une raideur comprise entre 2,5 N.mm1 et 8 N.mm'1 environ, un allongement maximal (L) de la sangle (20) étant compris entre 1 cm et 4 cm.
  7. 7. Orthèse selon l’une quelconque des revendications précédentes, notamment la revendication 6, dans laquelle les moyens élastiques (25), notamment le ressort de compression, s’étendent selon un axe longitudinal (Z, Z’) passant par la tête du cinquième métatarsien ou la tête du premier métatarsien, selon qu’ils sont disposés sur la partie latérale interne ou externe de l’embrasse (3), respectivement.
  8. 8. Orthèse selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins une sangle (20) comporte deux portions reliées entre elles de manière amovible par une attache (35), l’une des portions comportant ladite première extrémité (21), l’autre des portions comportant ladite deuxième extrémité (22), au moins une sangle (20) étant réglable en longueur, notamment au niveau de l’attache, hors allongement liés aux moyens élastiques (25).
  9. 9. Orthèse selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un lien (36) réglable et amovible, de type ruban auto-agrippant, agencé pour permettre de relier, à l’avant de la jambe, les deux parties latérales (6, 7) de l’embrasse (3), notamment dans une partie supérieure de celle-ci.
  10. 10. Orthèse selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la première extrémité (21) de la sangle (20) est reliée à la partie antérieure (9) de la semelle (3) à l’aide d’un point d’ancrage (23) disposé au niveau du premier ou du cinquième métatarsien, selon que la sangle (20) est reliée à la partie latérale interne ou externe de l’embrasse (2), respectivement.
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