FR2994080A1

FR2994080A1 - Orthese dynamique

Info

Publication number: FR2994080A1
Application number: FR1257571A
Authority: FR
Inventors: Herve Teyssedre
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2012-08-03
Filing date: 2012-08-03
Publication date: 2014-02-07
Anticipated expiration: 2032-08-03
Also published as: FR2994080B1

Abstract

La présente invente se rapporte à une orthèse dynamique comportant une semelle (16) de pied (17), et un bracelet (11) de jambe (12), la semelle et le bracelet étant reliés ensemble par une structure (19), la structure comportant un vérin (20) élastique déporté sur l'arrière de la jambe et du pied, une extension du vérin selon un axe (26) sensiblement vertical permettant à la semelle de pied de pivoter autour d'une articulation (27) d'une cheville du patient, une partie (21) supérieure du vérin étant reliée au bracelet par une pièce (23) d'ancrage comportant une fente (30) comprenant une première extrémité (31) plus basse qu'une deuxième extrémité (32) selon l'axe du vérin, ladite fente passant par un premier point (33) plus bas que la première extrémité, une tige (35) solidaire du vérin et disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe dudit vérin étant apte à coulisser dans ladite fente entre les deux extrémités.

Description

ORTHESE DYNAMIQUE La présente invention a pour objet une orthèse dynamique de pied permettant une aide à la marche, voire une rééducation fonctionnelle, notamment pour des patients atteints d'hémiplégie ou de maladies neurologiques. L'orthèse est également utilisable après l'utilisation d'un plâtre pour rééduquer le mouvement du pied à la marche. Certaines affections musculaires ou neurologiques ont pour conséquence un pied ballant, la pointe du pied retombant naturellement vers le sol lorsque la jambe est relevée. En pratique, l'articulation de la cheville est molle, du fait d'une absence partielle ou totale de motricité musculaire. Elle ne retient pas suffisamment la pointe du pied dans une direction correspondant à une mobilité et à une motricité recherchées. Par exemple, un patient souffrant d'une telle affection doit, en marchant, lever exagérément la jambe, pour éviter de trébucher par accrochage du pied ballant sur le sol. Il est connu de l'art antérieur une orthèse comportant un moyen pour repousser le talon lorsque le pied est ballant, ou pour le tirer vers la jambe lorsque le pied est en appui. Une telle orthèse coopère avec le pied du patient, notamment avec l'articulation de la cheville et les articulations antérieures du pied. Une telle orthèse est par exemple décrite dans le brevet WO 2011/067483, au nom du Demandeur. Elle comporte notamment un bracelet de jambe et une semelle de pied reliés ensemble par une structure. La structure comporte un vérin élastique déporté sur l'arrière de la jambe et du pied. Ledit vérin est extensible longitudinalement pour faire pivoter la semelle autour de l'articulation de la cheville. Ainsi, avec une telle orthèse, la force transmise par le vérin à la semelle de pied dépend directement d'un état de compression dudit vérin. Plus l'état de compression du vérin est élevé, plus la force transmise à la semelle de pied est élevée, lorsque le patient soulève le pied par exemple pour faire un pas. Au contraire, plus l'état de compression du vérin est faible, plus la force transmise à la semelle de pied est faible, lorsque le patient soulève le pied par exemple pour faire un pas. Le vérin d'une telle orthèse comporte une tige mobile dans un corps de vérin, ledit corps de vérin comportant une partie tubulaire. Une extrémité inférieure de la tige de vérin est par exemple reliée à la semelle de pied au niveau du talon, tandis que le corps de vérin est relié au bracelet de jambe au moyen d'une pièce d'ancrage. Afin de fournir une orthèse permettant la modification aisée de l'état de compression du vérin, par exemple pour accompagner la récupération de mobilité du pied d'un patient au cours d'un traitement, la pièce d'ancrage, décrite dans le brevet WO 2011/067483, comporte deux parties munies de moyens de coulissement l'une par rapport à l'autre selon un axe parallèle à l'axe du vérin, l'une des parties étant solidaire du bracelet et l'autre partie étant solidaire de la partie supérieure du vérin, la pièce d'ancrage étant en outre munie d'un moyen de réglage réversible, par exemple une vis de réglage, de la position desdites parties l'une part rapport à l'autre selon l'axe de coulissement. Une telle pièce d'ancrage permet ainsi un réglage progressif de la force transmise par le vérin à la semelle de pied, ne nécessitant pas d'outillage particulier et pouvant être effectué par le médecin traitant, par exemple au cours d'essais de l'orthèse sur un terrain accidenté. Cependant, avec une telle pièce d'ancrage, il n'est pas possible au patient d'adapter l'état de compression du vérin selon son activité, le réglage de l'orthèse nécessitant trop de minutie. En effet, une activité comme la marche nécessite le relèvement de la pointe du pied. La force que doit alors transmettre le vérin à la semelle de pied est nettement plus importante que dans des cas ne nécessitant pas le relèvement de la pointe du pied. Ces cas sont par exemple lorsque le patient est en position assise avec les pieds au sol, ou lorsque celui-ci conduit une automobile, ou descend un escalier. Par conséquent, une telle orthèse ne permet pas un confort total du patient quelque soit son activité.

La présente invention a pour objectif de pallier ce problème technique, tout en conservant les avantages apportés par la solution décrite dans le brevet WO 2011/067483 du Demandeur. Plus précisément un objet de la présente invention est une orthèse dynamique comportant une semelle de pied, un bracelet de jambe, la semelle et le bracelet étant reliés ensemble par une structure, la structure comportant un vérin élastique déporté sur l'arrière de la jambe et du pied, une extension du vérin selon un axe sensiblement vertical permettant à la semelle de pied de pivoter autour d'une articulation d'une cheville du patient, une partie supérieure du vérin étant reliée au bracelet par une pièce d'ancrage comportant une fente comprenant une première extrémité plus basse qu'une deuxième extrémité selon l'axe du vérin, ladite fente passant par un premier point plus bas que la première extrémité, une tige solidaire du vérin et disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe dudit vérin étant apte à coulisser dans ladite fente entre les deux extrémités. Une telle orthèse présente l'avantage de pouvoir adapter la force transmise par le vérin au pied, par un simple coulissement de la tige le long de la fente de la pièce d'ancrage entre les première et deuxième extrémités. Une telle orthèse permet d'avoir deux états de compression du vérin différents, et donc de fournir deux intensités de force différentes au pied du patient, lorsque le patient soulève le pied par exemple pour faire un pas. Une première intensité de force correspond au cas où la tige du vérin est disposée au niveau de la première extrémité, et une deuxième intensité de force correspond au cas où la tige est disposée au niveau de la deuxième extrémité. Préférentiellement, la première extrémité et la deuxième extrémité de la fente de la pièce d'ancrage sont alignées selon un axe sensiblement parallèle à l'axe du vérin. Un tel positionnement de la première et de la deuxième extrémité permet à l'axe d'extension du vérin de garder sensiblement la même orientation, que la tige soit disposée au niveau de la première ou de la deuxième extrémité.

Ainsi, la qualité de la transmission de l'effort du vérin au pied n'est pas altérée, quelque soit la position de la tige par rapport à la fente. Préférentiellement, la pièce d'ancrage comporte un premier pan sensiblement perpendiculaire à un deuxième pan solidaire du bracelet de jambe, et un troisième pan sensiblement parallèle au premier pan, le premier et le troisième pan comprenant chacun une fente sensiblement identique, de sorte que la tige du vérin soit apte à coulisser dans les deux fentes à la fois. Une telle pièce d'ancrage permet d'avoir une égale répartition des forces transmises par la tige du vérin à chacune des fentes des premier et troisième pans de la pièce d'ancrage, augmentant ainsi une durée de vie de la pièce d'ancrage et de la tige du vérin. Selon un mode de réalisation de l'invention, la semelle de pied est apte à prendre place dans une chaussure habituelle du patient. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la semelle de pied est solidaire d'une 15 chaussure. Selon un mode de réalisation de l'invention, la fente comprend en outre au moins une autre extrémité plus basse que la deuxième extrémité, ladite fente passant par un deuxième point plus bas que l'au moins une autre extrémité. 20 Une telle orthèse permet de fournir au moins une intensité de force supplémentaire correspondant au cas où la tige est disposée au niveau de l'au moins une autre extrémité, par un simple coulissement de la tige le long de la fente de la pièce d'ancrage. Préférentiellement, l'au moins une autre extrémité de la fente de la pièce 25 d'ancrage est alignée avec la deuxième extrémité de ladite fente selon un axe sensiblement parallèle à l'axe du vérin. Un tel positionnement de la deuxième et de l'au moins une autre extrémité est avantageux pour les mêmes raisons que celles développées ci-dessus. 30 Préférentiellement, la partie supérieure du vérin accueillant la tige comporte des moyens de réglage d'une hauteur de ladite partie supérieure selon l'axe du vérin, de sorte à régler un niveau de contrainte dudit vérin lorsque la tige coopère avec la fente de la pièce d'ancrage. Une telle orthèse présente l'avantage de permettre un réglage progressif de la longueur de course du vérin, sans toucher à l'intégrité du bracelet de 5 jambe. Plus préférentiellement, les moyens de réglage de la hauteur de la partie supérieure du vérin sont des rondelles amovibles de hauteurs différentes. Avec de tels moyens de réglage, il est possible de régler l'orthèse sans outillage spécifique, permettant ainsi au médecin traitant de réaliser le 10 réglage de ladite orthèse, par exemple au cours d'essais de l'orthèse sur un terrain accidenté. L'invention a également pour objet un vérin élastique extensible selon un axe sensiblement vertical comportant une pièce d'ancrage comprenant des moyens d'attache à un bracelet de jambe d'une orthèse dynamique, telle que 15 précédemment décrite ; une partie inférieure du vérin comportant des moyens d'attache à une semelle de pied d'une orthèse dynamique, telle que précédemment décrite ; la pièce d'ancrage comportant une fente comprenant une première extrémité plus basse qu'une deuxième extrémité selon l'axe du vérin, ladite fente passant par un premier point plus bas que la première 20 extrémité, une tige solidaire du vérin et disposée sensiblement perpendiculairement à un axe dudit vérin étant apte à coulisser dans ladite fente. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont données à titre 25 indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figure 1 : une vue latérale d'une orthèse selon un mode de réalisation de l'invention ; - Figure 2a : une vue de profil d'une pièce d'ancrage et d'un vérin selon le mode de réalisation de l'invention présenté à la figure 1 ; 30 - Figure 2b : une vue de dessus de la pièce d'ancrage et du vérin présentés à la figure 2a.

La figure 1 montre une orthèse 10 dynamique selon un mode de réalisation de l'invention, portée par un patient en station debout. L'orthèse 10 comporte un bracelet 11 destiné à être placé sur la jambe 12 d'un patient. Le bracelet 11 peut prendre plusieurs formes connues de l'état de la technique. Par exemple, le bracelet 11 peut comporter deux parties (13, 14) situées l'une au-dessus de l'autre, chaque partie (13, 14) enserrant la jambe 12, les deux parties (13, 14) étant reliées par une première tige 15 sensiblement verticale, placée à l'arrière du mollet. L'orthèse 10 comporte également une semelle 16 d'un pied 17 d'un patient. La semelle 16 peut avoir la forme d'une languette allongée sous le pied 17 et formée selon la voûte plantaire du patient. La semelle 16 peut également comporter une coque anatomique adaptée au pied 17 du patient. La semelle 16 s'étend au moins sous le talon et la voûte plantaire du pied 17. De préférence, la semelle 16 s'étend également sous une partie des os métatarsiens. Dans l'exemple représenté à la figure 1, la semelle 16 ne s'étend pas jusqu'aux orteils du pied 17. Cependant, un mode de réalisation selon l'invention peut comporter une semelle s'étendant jusqu'aux orteils. L'orthèse 10 comporte des sangles (171, 172), dont une extrémité est reliée au bracelet 11 et une autre extrémité est reliée à la semelle 16. Seules deux sangles (171, 172), disposées sur un côté visible du pied 17, sont représentées sur la figure 1. Cependant, l'orthèse 10 comporte deux autres sangles disposées de manière analogue sur l'autre côté du pied 17. Une première sangle 171 est attachée à la semelle 16 au niveau d'une partie postérieure de ladite semelle, par exemple au niveau du talon. Une seconde sangle 172 est attachée à la semelle 16 au niveau d'une partie antérieure de ladite semelle, par exemple au niveau des os métatarsiens. La semelle 16 comporte une talonnière 18 qui monte le long de l'arrière du talon. Le bracelet 11 est relié à la talonnière 18, donc à la semelle 16, par une structure 19. La structure 19 comporte un vérin 20 élastique, déporté sur l'arrière de la jambe 12 et du pied 17.

Le vérin 20 peut par exemple être un vérin pneumatique ou hydropneumatique. Il peut également s'agir d'un vérin mécanique, comportant un ressort hélicoïdal disposé à l'intérieur dudit vérin. Le vérin 20 comporte un corps 21 et une tige 22, ladite tige étant apte à coulisser à l'intérieur du corps 21. Une extrémité supérieure du corps 21 est reliée à une pièce 23 d'ancrage fixée au bracelet 11 par exemple au niveau de la première tige 15 dudit bracelet ; une partie plus basse du corps 21 est encerclée par un collier 24 de fixation, ledit collier étant relié au bracelet 11 ; et une extrémité inférieure de la deuxième tige 22 du vérin 20 est reliée à la talonnière 18 par un moyen 25 de liaison comportant plusieurs degrés de liberté en rotation. Le moyen 25 de liaison est notamment du type cardan ou rotule. Le vérin 20 est extensible selon un axe 26, sensiblement parallèle à un axe de la jambe 12. Le coulissement de la deuxième tige 22 dans le corps 21 entraîne le pivotement de la semelle 16 autour d'une articulation 27 de la cheville du patient. On considèrera dans la suite de la description que l'axe 26 d'extension du vérin 20 est disposé sensiblement verticalement. Selon un mode de réalisation de l'invention, la semelle 16 est solidaire d'une chaussure. L'extrémité inférieure de la deuxième tige 22 est alors reliée à un contrefort de la chaussure, par un moyen de liaison du type cardan ou rotule. Ledit moyen de liaison étant monté de préférence sur une pièce, par exemple métallique, incorporée dans le contrefort, dont la fonction est de transmettre les efforts entre la deuxième tige 22 du vérin 20 et la chaussure. De manière préférentielle, le vérin 20 est précontraint, lorsque la jambe 12 est perpendiculaire au pied 17. Ainsi, lorsque le patient soulève son pied du sol pour faire un pas, la deuxième tige 22 coulisse vers le bas et la semelle 16 pivote de manière à écarter du sol les orteils du pied 17.

Les figures 2a et 2b montrent respectivement une vue de profil et une vue de dessus du vérin 20 et de la pièce 23 d'ancrage assemblés ensemble selon un mode de réalisation de l'invention. La pièce 23 d'ancrage comporte un premier pan 28 disposé sensiblement perpendiculairement à un deuxième pan 29 solidaire du bracelet 11, de sorte que la pièce 23 d'ancrage ait sensiblement la forme d'un L. Le deuxième pan 29 est par exemple fixé au bracelet 11 au moyen d'une ou plusieurs vis. La pièce 23 d'ancrage est assemblée au bracelet 11 et au vérin 20, de sorte que le premier et le deuxième pan (28, 29) soient disposées sensiblement parallèlement à l'axe 26 d'extension du vérin 20. Le premier pan 28 comporte une fente 30. La fente 30 comprend une première extrémité 31 plus basse qu'une deuxième extrémité 32 de ladite fente selon l'axe 26 d'extension du vérin 20, lorsque la pièce 23 d'ancrage est assemblée audit vérin et au bracelet 11. La fente 30 relie la première à la deuxième extrémité (31, 32) en passant par un premier point 33 plus bas que ladite première extrémité. La fente 30 a ainsi sensiblement la forme d'un J.

Dans l'exemple, la fente 30 présente une courbe sensiblement convexe dont le premier point 33 est un minimum. Dans l'exemple, la pièce 23 d'ancrage comporte en outre un troisième pan 34 disposé sensiblement parallèlement au premier pan 28, de sorte que la pièce 23 d'ancrage ait sensiblement la forme d'un U. Le troisième pan 34 comporte une fente identique à la fente 30. De manière préférentielle, la première extrémité 31 est sensiblement alignée avec la deuxième extrémité 32 selon un axe sensiblement parallèle à l'axe 26 d'extension du vérin 20, lorsque la pièce 23 d'ancrage est assemblée audit vérin.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la fente 30 comprend en outre au moins une autre extrémité plus basse que la deuxième extrémité 32, la fente 30 reliant lesdites extrémités entre elles en passant par un deuxième point plus bas que l'au moins une autre extrémité selon l'axe 26 d'extension du vérin 20, lorsque la pièce 23 d'ancrage est assemblée audit vérin et au bracelet 11. De préférence, l'au moins une autre extrémité est alignée à la deuxième extrémité 32 selon un axe sensiblement parallèle à l'axe 26 d'extension du vérin 20. Le corps 21 du vérin 20 est solidaire d'une troisième tige 35 disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe 26 d'extension dudit vérin. La troisième tige 35 est apte à coulisser à la fois dans la fente 30 du premier pan 28 et dans la fente du troisième pan 34 entre la première et la deuxième extrémité (31, 32) de chacune desdites fentes. Dans l'exemple, la troisième tige 35 est munie à chacune de ses extrémités d'une pièce 36 assurant un blocage de la troisième tige 35 dans chacune des fentes 30 du premier et du troisième pan (28, 34). La pièce 36 a sensiblement la forme d'un disque dont un diamètre est sensiblement supérieur à une largeur de la fente 30, de sorte à bloquer une translation de la troisième tige 35 selon l'axe de ladite troisième tige. Ainsi, la pièce 23 d'ancrage permet au vérin 20 de passer d'un premier état de compression, lorsque la troisième tige 35 est au niveau de la première extrémité 31, à un deuxième état de compression, lorsque la troisième tige 35 est au niveau de la deuxième extrémité 32, la compression du vérin 20 étant plus élevée dans le premier état de compression que dans le deuxième état de compression. Le passage d'un état de compression à un autre état de compression nécessite l'application d'un effort F sur la partie supérieure du vérin 20, orienté en direction de la deuxième tige 22 dudit vérin selon l'axe 26 d'extension dudit vérin. Sous l'effet de l'effort F, le corps 21 du vérin 20 glisse autour de la deuxième tige 22 en direction de l'extrémité inférieure de ladite deuxième tige, entraînant le coulissement de la troisième tige 35 le long de chacune des fentes 30, qui s'éloigne alors de la première ou de la deuxième extrémité (31, 32). L'effort F est maintenu jusqu'à ce que la troisième tige 35 ait dépassé le premier point 33 de chacune des fentes 30 en direction de la deuxième ou de la première extrémité (32, 31). Puis, lorsque l'effort F est relâché, le corps 21 du vérin 20 glisse alors autour de la deuxième tige 22 dans une direction opposée à l'extrémité inférieure de ladite deuxième tige, entraînant le coulissement de la troisième tige 35 le long de chacune des fentes 30 en direction de la deuxième ou de la première extrémité (32, 31). Enfin, le glissement du corps 21 du vérin 20 autour de la deuxième tige 22 cesse, dès lors que la troisième tige 35 a atteint la deuxième ou la première extrémité (32, 31).

Le passage du vérin 20 du premier état de compression au deuxième état de compression permet, lorsque le patient soulève son pied du sol pour faire un pas, de diminuer un effort fourni par ledit vérin à la semelle 16 pour écarter du sol les orteils du pied 17. A contrario, le passage du vérin 20 du deuxième état de compression au premier état de compression permet, lorsque le patient soulève son pied du sol pour faire un pas, d'augmenter l'effort fourni par ledit vérin à la semelle 16 pour écarter du sol les orteils du pied 17. Ainsi, le patient peut adapter l'effort fourni par le vérin 20 à la semelle 16 en fonction de ses besoins en appuyant simplement sur la partie supérieure du corps 21 dudit vérin. Le premier état de compression sera par exemple approprié à la marche du patient, tandis que le deuxième état de compression sera par exemple plus approprié en position assise avec le pied 17 à plat sur le sol ou lorsque le patient conduit. De manière préférentielle, la partie supérieure du corps 21 du vérin 20 accueillant la troisième tige 35 comporte en outre des moyens 37 de réglage d'une hauteur dudit corps, de sorte à régler un niveau de contrainte du vérin 20 à un état de compression donné. Ainsi, il est possible de régler l'effort fourni par le vérin 20 à la semelle 16 pour écarter du sol les orteils du pied 17, au premier état de compression et au deuxième état de compression. Ce réglage peut facilement être effectué par un médecin traitant, dans le cadre d'essais de l'orthèse 10. Dans l'exemple, les moyens 37 de réglage sont des rondelles amovibles de hauteurs différentes. Elles sont par exemple enfilées sur une tige filetée solidaire du corps 21 et disposée selon l'axe 26.30

Claims

REVENDICATIONS1 - Orthèse dynamique comportant ; - une semelle (16) de pied (17), - un bracelet (11) de jambe (12), la semelle et le bracelet étant reliés ensemble par une structure (19), la structure comportant un vérin (20) élastique déporté sur l'arrière de la jambe et du pied, une extension du vérin selon un axe (26) sensiblement vertical permettant à la semelle de pied de pivoter autour d'une articulation (27) d'une cheville du patient, une partie (21) supérieure du vérin étant reliée au bracelet par une pièce (23) d'ancrage, l'orthèse étant caractérisée en ce que la pièce d'ancrage comporte une fente (30) comprenant une première extrémité (31) plus basse qu'une deuxième extrémité (32) selon l'axe du vérin, ladite fente passant par un premier point (33) plus bas que la première extrémité, une tige (35) solidaire du vérin et disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe dudit vérin étant apte à coulisser dans ladite fente entre les deux extrémités.
2 - Orthèse selon la revendication 1, telle que la première extrémité et la deuxième extrémité de la fente de la pièce d'ancrage sont alignées selon un axe sensiblement parallèle à l'axe du vérin.
3 - Orthèse selon la revendication 1 ou la revendication 2, telle que la pièce d'ancrage comporte un premier pan (28) sensiblement perpendiculaire à un deuxième pan (29) solidaire du bracelet de jambe, et un troisième pan (34) sensiblement parallèle au premier pan, le premier et le troisième pan comprenant chacun une fente sensiblement identique, de sorte que la tige du vérin soit apte à coulisser dans les deux fentes à la fois.
4 - Orthèse selon l'une des revendications précédentes, telle que la semelle de pied est solidaire d'une chaussure. - Orthèse selon l'une des revendications précédentes, telle que la fente 5 comprend en outre au moins une autre extrémité plus basse que la deuxième extrémité, ladite fente passant par un deuxième point plus bas que l'au moins une autre extrémité. 6 - Orthèse selon la revendication 5, telle que l'au moins une autre extrémité de la fente de la pièce d'ancrage est alignée avec la deuxième extrémité de ladite fente selon un axe sensiblement parallèle à l'axe du vérin. 7 - Orthèse selon l'une des revendications précédentes, telle que la partie supérieure du vérin accueillant la tige comporte des moyens (37) de réglage d'une hauteur de ladite partie supérieure selon l'axe du vérin, de sorte à régler un niveau de contrainte dudit vérin lorsque la tige coopère avec la fente de la pièce d'ancrage. 8 - Orthèse selon la revendication 7, telle que les moyens de réglage de la hauteur de la partie supérieure du vérin sont des rondelles amovibles de hauteurs différentes. 9 - Vérin (20) élastique extensible selon un axe sensiblement vertical comportant : - une pièce (23) d'ancrage comprenant des moyens d'attache à un bracelet (11) de jambe (12) d'une orthèse (10) dynamique selon l'une des revendications précédentes ; - une partie (22) inférieure du vérin comportant des moyens d'attache à une semelle (16) de pied (17) d'une orthèse dynamique selon l'une des revendications précédentes ;ledit vérin étant caractérisé en ce que la pièce d'ancrage comporte une fente (30) comprenant une première extrémité (31) plus basse qu'une deuxième extrémité (32) selon l'axe du vérin, ladite fente passant par un premier point (33) plus bas que la première extrémité, une tige (35) solidaire du vérin et disposée sensiblement perpendiculairement à un axe (26) dudit vérin étant apte à coulisser dans ladite fente.