FR3056999B1 - Dalle pour la fixation a une ossature de plafond suspendu, plafond suspendu comportant une telle dalle et procede de fixation de la dalle - Google Patents

Abstract

Dalle (1) destinée à être fixée à une ossature de plafond suspendu, comportant : - au moins deux lames (2) présentant une première extrémité (3) et une deuxième extrémité (4) opposée à la première, les lames (2) étant reliées entre elles de manière à laisser entre deux lames (2) adjacentes un espace (6) non nul au moins à proximité de la première extrémité (3), - au moins un système de fixation escamotable (10), fixé à au moins une lame (2) à proximité de la première extrémité (3), configuré pour pouvoir être fixé à l'ossature, et au moins partiellement mobile relativement à ladite lame (2) entre deux positions, à savoir une position escamotée pour la mise en place de la dalle (1) relativement à l'ossature et une position de verrouillage pour la fixation de la dalle (1) à l'ossature.

Description

DALLE POUR LA FIXATION A UNE OSSATURE DE PLAFOND SUSPENDU,PLAFOND SUSPENDU COMPORTANT UNE TELLE DALLE ET PROCEDE DEFIXATION DE LA DALLE

Domaine de l’invention

La présente invention concerne les plafonds suspendus, encore appelés fauxplafonds.

Le plafond est une surface plane et généralement horizontale, parfois inclinée,qui forme la partie supérieure d'un lieu couvert. Le faux plafond ou plafond suspendu estun plafond situé sous le plafond principal. Les plafonds suspendus comportent une ossaturemétallique au-dessus de laquelle on vient positionner des dalles ou panneaux de plafondamovibles, le tout généralement réalisé en matériaux légers. La pose de tels plafondssuspendus permet de cacher, dans un espace se trouvant entre le plafond suspendu et leplafond d’un lieu fermé, des câbles et conduits techniques. Après la pose du plafondsuspendu, il est possible d'accéder à ces câbles ou conduits pour la maintenance, en retirantun ou plusieurs des panneaux amovibles.

Art antérieur et inconvénients

Dans le domaine de l'invention, sont apparus des systèmes de panneaux deplafond à lames décoratives. On connaît ainsi de EP 2 458 103 un système de panneauxajourés pour la décoration de plafonds destinés à être fixés sur une structure de supportsuspendue au plafond, les panneaux étant constitués de lames de bois massif parallèles àespacement constant et, en retrait, de contre-lames à espacement constant perpendiculairesaux lames. De tels panneaux ajourés présentent une esthétique satisfaisante mais sont longset peu aisés à installer. Leur temps de pose est important, ce qui génère des coûts. Lors del’entretien des câbles et conduits techniques, la dépose puis la repose des panneaux estégalement problématique. Ainsi, l'habillage bois pour faux plafond est réservé à seulementcertains projets, ne permettant pas une large diffusion de cette esthétique.

Il existe ainsi un besoin pour bénéficier de plafonds suspendus présentant uneesthétique satisfaisante, en particulier à base de lames de bois, qui soient faciles et rapidesà installer et à déposer.

Il existe encore un besoin pour pouvoir fixer un habillage esthétique aisémentamovible à un plafond suspendu existant.

Dalle

Pour répondre à tout ou partie des besoins précités, la présente invention a pourobjet, selon un premier de ses aspects, une dalle destinée à être fixée à une ossature deplafond suspendu, comportant : - au moins deux lames présentant chacune une première extrémité et unedeuxième extrémité opposée à la première, les lames étant reliées entre elles de manière àlaisser entre deux lames adjacentes un espace non nul au moins à proximité de la premièreextrémité, - au moins un système de fixation escamotable, fixé à au moins une lame àproximité de la première extrémité, configuré pour pouvoir être fixé à l’ossature, et aumoins partiellement mobile relativement à ladite lame entre deux positions, à savoir uneposition escamotée pour la mise en place de la dalle relativement à l’ossature et uneposition de verrouillage pour la fixation de la dalle à l’ossature.

Grâce à l'invention, notamment à la présence de système(s) de fixationescamotable(s), la pose de la dalle est facile et rapide, de même que la dépose et repose encas de maintenance, permettant un gain de productivité et donc de coûts.

En effet, l'invention permet la pose de la dalle sous l'ossature existante et nonpas sur les porteurs et entretoises, comme dans l'art antérieur. Avantageusement, seule unepartie du système de fixation escamotable se trouve sur l’ossature. Dans ce cas, le reste dela dalle est suspendu sous l’ossature.

Un autre avantage de l'invention est de permettre, le cas échéant, de conserverles éléments du faux plafond existant.

Par exemple, si le plafond suspendu existe avec une isolation, avec unespécificité acoustique ou autre, la ou les dalles selon l’invention, une fois posées,permettront de conserver au plafond suspendu certaines spécificités car elles viennent encomplément, en habillage, du reste du plafond suspendu.

La ou les dalles selon l'invention peuvent également être installées sous unplafond suspendu existant à ossature apparente dont il faudrait restaurer l'aspect, ce quipermet de revaloriser l'ouvrage sans avoir à effectuer une dépose et une repose du plafondexistant.

Ainsi, grâce à l'invention, la dalle selon l'invention peut permettre degénéraliser un habillage esthétique de plafonds suspendus. Cet habillage à l'aide d'une ou plusieurs dalles selon l'invention peut être mis en œuvre sur une portion seulement duplafond suspendu ou sur toute la surface de celui-ci.

Au moins une partie du système de fixation escamotable peut être mobile enrotation relativement à la lame. La rotation peut être réalisée autour d’un pivot, parexemple d'une vis reliant le système de fixation escamotable et la lame. La rotation peutavoir lieu sur une course angulaire inférieure à 90°.

En variante ou additionnellement, au moins une partie du système de fixationescamotable est mobile en translation relativement à la lame, notamment par coulissement.

Il est à noter que les termes de « fixation » et de « verrouillage » signifient unesolidarisation de la dalle à l’ossature. Par exemple, il suffit, pour que la dalle soit « fixée »ou «verrouillée» au sens de l’invention à l’ossature, qu’elle soit portée par celle-cinotamment grâce au(x) système(s) de fixation et ne soit sensiblement pas mobilerelativement à celle-ci. Bien entendu, des éléments de verrouillage supplémentaires, parexemple générant un encliquetage, peuvent être prévus pour réellement verrouiller cettesolidarisation. L'ossature comporte généralement des entretoises et porteurs, présentantnotamment une section transversale en forme de T inversé. Le système de fixationescamotable peut alors être configuré pour, dans sa position de verrouillage, reposer surune entretoise ou porteur de l’ossature, notamment sur la barre du T inversé d’uneentretoise ou porteur de l’ossature, tandis que la lame à laquelle il est fixé est positionnée àcôté et/ou sous ladite entretoise ou ledit porteur. L'ossature peut être de type métallique standard, connu sous la dénominationT35, T24 ou T15, ou autre.

Dans toute la description, les références relatives au positionnement relatifd’un élément par rapport à un autre ou à son positionnement dans l’espace, telles que « au-dessus », « au-dessous », « sur », « sous », « supérieur », « inférieur », sont telles que vuesdans le référentiel courant dans lequel le sol d’une pièce se trouve sous le plafond de cettemême pièce.

La dalle peut comporter au moins un système de fixation additionnel fixé à aumoins une lame à proximité de la deuxième extrémité. Le système de fixation additionnelpeut être fixe relativement à la lame à laquelle il est fixé. En variante, le système defixation additionnel est mobile au moins partiellement par rapport à la lame, pouvant alors être identique au système de fixation escamotable. Le système de fixation additionnel peutêtre fixé sur une lame qui est déjà pourvue, à sa première extrémité, d’un système defixation escamotable.

Le ou chaque système de fixation, escamotable ou additionnel, peut être fixédirectement ou indirectement à la lame.

Un poinçon peut être prévu sur le système de fixation escamotable ouadditionnel, afin de stabiliser la solidarisation de la dalle à l’ossature, par exemple une foisle système de fixation escamotable en position verrouillée.

Le système de fixation escamotable peut être fixé sur une surface supérieureet/ou une surface latérale de la lame, ledit espace non nul entre les lames présentant unelargeur suffisante pour permettre à un opérateur de faire passer le système de fixationescamotable d’une position à une autre en agissant depuis un côté inférieur de la lame, lalargeur de l’espace étant notamment supérieure à 5 mm, de préférence comprise entre5 mmet 300 mm.

En particulier, la largeur de l'espace peut être supérieure à 2 cm si lamanipulation du système de fixation escamotable est effectuée à la main. Cet espace peutavoir une largeur inférieure, de l’ordre de 5 mm dans le cas où un outil est utilisé.

Le système de fixation peut comporter une butée latérale, notamment sousforme de débord. La butée peut permettre à l’opérateur de positionner correctement lesystème de fixation escamotable dans la position de verrouillage adéquate, la butée venantalors contre une surface de la lame, empêchant de poursuivre le déplacement, notammentlorsqu’il y a une rotation du système de fixation escamotable. La butée peut égalementpermettre de manœuvrer la rotation du système de fixation escamotable, le cas échéant.

Le ou chaque système de fixation peut être réalisé en métal, notamment enacier inoxydable ou en électrozingué, ou encore en matériau polymère, matériaucomposite, bois.

Le système de fixation escamotable peut être identique au système de fixationadditionnel, ce dernier étant fixé à la lame de manière rigide, le système de fixationcomportant des moyens pour permettre cette fixation rigide, non utilisés dans le cas dusystème de fixation escamotable.

La fixation du système de fixation additionnel peut être effectuée à l'aide d'uneou plusieurs vis ou autre élément de fixation.

Au moins une des lames peut être réalisée dans au moins un matériau choisidans le groupe constitué par le bois, par exemple le chêne, le frêne, le hêtre, un matériaucomposite, un matériau polymère, un métal ou un assemblage de ceux-ci . De préférence,les lames sont réalisées en bois. Deux lames peuvent être réalisées dans un même matériauou dans des matériaux différents. Les lames peuvent être en section transversale etlongitudinale de forme rectangulaire. Les lames peuvent être sensiblement identiques entreelles. Elles s’étendent avantageusement parallèlement à un axe longitudinal et sont donc,dans ce cas, positionnées parallèlement entre elles au sein de la dalle. Elles peuvent êtrereliées entre elles par des traverses, notamment métalliques, pouvant s’étendre selon un axetransversal, perpendiculaire ou non, à l’axe longitudinal. Le nombre de lames au sein de ladalle est notamment compris entre 1 et 40, notamment entre 1 et 20.

Les lames peuvent être plus ou moins espacées et être alignées. En variante, leslames peuvent ne pas être parallèles entre elles. Les lames peuvent présenter des motifsgéométriques réguliers ou non.

Les dimensions de la dalle sont avantageusement conçues pour correspondreaux dimensions standard de l'ossature d'un plafond suspendu, c'est-à-dire généralement desmultiples de 100 mm et de 1350 mm.

Lorsque la dalle est longiligne, un effet effilé est obtenu tandis que lorsque ladalle est carrée, on peut obtenir une illusion de damier après fixation de plusieurs dalles.

Les dimensions (largeur, longueur) de la dalle (sans inclure le(s) système(s) defixation) peuvent être les suivantes :

Les dimensions de la dalle, la forme de la dalle, le ou les matériaux utilisés,notamment l'essence de bois, peuvent varier sans sortir du cadre de l'invention.

Plafond suspendu L'invention concerne encore, selon un autre de ses aspects, en combinaisonavec ce qui précède, un plafond suspendu comportant une ossature et une pluralité dedalles telles que définies plus haut, fixées à l’ossature, notamment de manière à dissimulercelle-ci.

Le plafond suspendu peut comporter en outre des panneaux, par exemple despanneaux acoustiques ou présentant d’autres propriétés physiques, fixés sur l’ossature et aumoins partiellement dissimulés par les dalles selon l’invention, disposées sous l’ossaturecomme décrit plus haut.

Procédé de fixation L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaisonavec ce qui précède, un procédé de fixation d’une dalle telle que décrite plus haut à uneossature de plafond suspendu, comportant les étapes suivantes, qui peuvent être réaliséespar un opérateur placé sous l’ossature: - positionner la dalle sous l’ossature, - solidariser à l’ossature au moins une lame de la dalle du côté de sa deuxièmeextrémité, notamment par le ou les système(s) de fixation additionnel(s), - mettre le ou les système(s) de fixation escamotable(s) dans la positionescamotée, - positionner la dalle dans sa position finale relativement à l’ossature, - mettre le ou les système(s) de fixation escamotable(s) dans la position deverrouillage.

Cette dernière étape permet de fixer la dalle à l’ossature.

La solidarisation de la dalle à l’ossature peut se faire en positionnant le systèmede fixation additionnel puis le système de fixation escamotable sur la barre du T inverséd’entretoises ou porteurs de l’ossature. Le reste de la dalle peut se situer essentiellementsous l’ossature.

Pour déposer une dalle, on peut réaliser les étapes dans l’autre sens, en faisantpasser le ou les systèmes de fixation escamotables de la position de verrouillage à laposition escamotée de manière à désolidariser la première extrémité de la ou des lames de l’ossature, puis, notamment par inclinaison de la dalle, en désolidarisant la deuxièmeextrémité des lames de l’ossature.

Grâce à l’invention, on dispose d’un procédé de fixation ainsi que d’un procédéde dépose faciles et aisés à mettre en œuvre.

Figures L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui vasuivre, d'exemples de mise en œuvres non limitatifs de celle-ci et à l'examen du dessinannexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un exemple de dalleconforme à l'invention ; - la figure 2 représente de manière schématique et en perspective un exempled'ossature connue à laquelle on va fixer la dalle de la figure 1 ; - la figure 3 représente de manière schématique, partielle et en coupe axiale,la fixation de la dalle de la figure 1 sur l'ossature de la figure 2 ; - la figure 4 représente, de manière schématique, en vue latérale d’un côté, unexemple de système de fixation; - la figure 5 est une vue schématique latérale de l’autre côté du système defixation de la figure 4 ; - la figure 6 représente de manière schématique, en vue de dessus, le systèmede fixation des figures 4 et 5, dans une version escamotable ; - la figure 7 représente, selon une vue similaire à la figure 6, le système defixation, dans une version fixe ; - la figure 8 représente en vue de dessus, de manière schématique et partielle,la fixation de la dalle à l'ossature, le système de fixation escamotable utilisé étant celui dela figure 6, dans la position escamotée; - la figure 9 est une vue similaire à la figure 8 illustrant le système de fixationescamotable dans sa position de verrouillage ; - la figure 10 représente, en vue latérale, de manière schématique, partielle eten perspective, la fixation de la dalle de la figure 9 ; - les figures 11 et 12 illustrent schématiquement deux étapes du procédé depose d'une dalle à une ossature à l'aide de la dalle selon l'invention ; - les figures 13 et 14 représentent de manière schématique et isolément, envue de dessus, respectivement en vue de côté, un autre exemple de système de fixation ; - la figure 15 illustre de manière schématique et isolée, en perspective, unautre exemple de système de fixation pouvant être utilisé ; - la figure 16 représente isolément, de manière schématique et en perspective,un autre exemple de système de fixation, - la figure 17 représente de manière schématique, partielle et en perspective,la fixation de la dalle à l’ossature à l'aide du système de fixation selon la figure 16, - les figures 18, 19 et 20 illustrent d'autres exemples de lames pouvant êtreutilisées pour la dalle, de manière schématique en vue de dessus, et - les figures 21, 22 et 23 représentent de manière schématique, en vuetransversale, d'autres exemples de lames pour dalles pouvant être utilisées.

On a représenté sur la figure 1 une dalle 1 conforme à un exemple deréalisation de l'invention, destinée à être fixée à une ossature O comme celle de la figure 2pour un plafond suspendu. L'ossature O de la figure 2, connue en elle-même, peut être constituée deporteurs P, d'entretoises E, longues ou courtes, de cornières C et de suspentes S. L'ossatureO peut, même si non illustré sur cette figure, être pourvue de panneaux de faux plafond,pouvant eux-mêmes présenter des propriétés isolantes, acoustiques ou autres. Les porteursP et entretoises E consistent en des barres métalliques de section transversale en forme deT inversé, encore appelées « T-bar ».

La dalle 1 comporte une pluralité de lames 2, au nombre de neuf dans cetexemple, présentant chacune une première extrémité 3 et une deuxième extrémité 4opposée à la première extrémité 3. Les lames 2 s’étendent parallèlement à un axelongitudinal X. Les lames 2 sont reliées fixement entre elles dans cet exemple par destraverses 5, encore appelées contre-lames, perpendiculaires dans cet exemple aux lames 2,et s’étendant selon un axe transversal Y perpendiculaire à l’axe X. Les traverses 5 sont aunombre de trois dans cet exemple. On ne sort pas du cadre de l’invention si les traverses 5ne sont pas perpendiculaires aux lames 2. Cette liaison entre les lames 2 est réalisée selonl'invention de manière à laisser entre deux lames 2 adjacentes un espace 6 non nul, c’est-à-dire de largeur 1 > 0, au moins à proximité de la première extrémité 3, dans cet exemple surl’ensemble de la longueur L des lames.

La dalle 1 comporte en outre au moins un système de fixation escamotable 10,au nombre de deux dans l'exemple illustré. Le système de fixation escamotable 10 est fixéà au moins une lame 2 à proximité de la première extrémité 3. Le système de fixationescamotable 10 est configuré pour pouvoir être fixé à l'ossature O et il est au moinspartiellement mobile relativement à la lame 2 entre deux positions, à savoir une positionescamotée pour la mise en place de la dalle 1 relativement à l'ossature O, et une position deverrouillage pour la fixation de la dalle 1 à l'ossature O, comme décrit ci-après.

La dalle 1 comporte également dans cet exemple, fixé à au moins une lame 2 àproximité de la deuxième extrémité 4, un système de fixation additionnel 11, dans cetexemple fixe relativement à cette lame. Dans cet exemple, le nombre de systèmes defixation additionnels 11 est égal à deux et les lames 2 portant les systèmes de fixation 10sont les mêmes que les lames 2 portant les systèmes de fixation 11. Dans cet exempleégalement, les lames 2 portant les systèmes de fixation 10 et 11 sont les lames extrémales,disposées aux extrémités latérales de la dalle 1, comme visible.

La figure 3 illustre le positionnement des lames 2 relativement au T inversé duporteur P ainsi que celui du système de fixation 10 venant reposer sur la barre du T inversé.Le positionnement du système de fixation 11 relativement à un autre T inversé d’unporteur P ou d’une autre entretoise E, à la deuxième extrémité 4 de la lame 2 peut êtreidentique. Dans cet exemple, la lame 2 ne recouvre pas inférieurement la barre du Tinversé du porteur P, mais on ne sort pas du cadre de l’invention si elle la recouvre,partiellement ou totalement.

Grâce à l'invention, la dalle 1 conforme à l'invention peut venir habiller unplafond suspendu existant, pouvant être déjà équipé de panneaux de type panneauxacoustiques ou panneaux simples, en plâtre par exemple.

Dans cet exemple, les lames 2 sont entièrement réalisées en bois, par exempleen hêtre. Les traverses 5 peuvent être réalisées en métal, ou en matériau polymère,notamment en polychlorure de vinyle (PVC).

Le nombre de systèmes de fixation escamotables 10 et additionnels 11 peutvarier. Ces systèmes de fixation peuvent être positionnés différemment sur la dalle sanssortir du cadre de l'invention.

On a représenté sur les figures 4 à 9 un premier exemple de système de fixationescamotable 10 et additionnel 11 pouvant équiper la dalle 1. Comme visible, le système de fixation 10 ou 11 comporte une lame 15 métallique prolongée vers le bas sur un bordlatéral 29, de manière perpendiculaire, par une butée 16 ou débord sur une portion de salongueur.

La lame 15 est percée de deux trous 17 et 18 sur sa face principale pourrecevoir une ou deux vis. Le système de fixation escamotable 10 est dans cet exempleidentique au système de fixation additionnel 11, qui est fixe. Seule la fixation de l'un et del'autre à la lame 2 change afin de permettre au système de fixation escamotable 10 depouvoir occuper une position escamotable et d'être mobile, dans cet exemple en rotation,relativement à la lame 2 une fois installé sur celle-ci, tandis que le système de fixationadditionnel 11 est monté fixement relativement à la lame 2. Pour cela, comme visible sur lafigure 6, le système de fixation escamotable 10 est relié à la lame 2 par une seule vis 26positionnée dans le trou 17 et autour de laquelle il peut pivoter. Quant au système defixation additionnel 11, visible sur la figure 7, il est relié à la lame 2 à l’aide de deux vis 26et 30, la vis 26 étant positionnée dans le trou 17 et la vis 30 étant positionnée dans le trou18.

Dans cet exemple également, un poinçon 19 a été réalisé sur la lame 15 afind'améliorer la tenue sur le porteur P.

Comme visible sur les figures 8 à 10, le système de fixation escamotable 10peut occuper, lorsque fixé à la lame 2, une position escamotée, étant fixé à la lame 2 sur uncôté supérieur 25 de celle-ci à l'aide de la vis 26. La vis 26 forme un axe de rotation autourduquel le système de fixation escamotable 10 peut pivoter de manière à venir sepositionner partiellement au-dessus de la barre du T inversé du porteur P, comme illustrésur les figures 9 et 10, dans la position de verrouillage. Une rondelle 27 est présente sous lalame 15. La butée 16 forme un élément de préhension qui permet à l'opérateur de fairepivoter le système de fixation 10 relativement à la lame 2 pour passer de la positionescamotée de la figure 8 à la position de verrouillage de la figure 9 à l'aide d'une rotation,dans cet exemple, d'environ 60°.

Comme visible, le système de fixation escamotable 10 n'est pas positionnéexactement au milieu de la surface du côté supérieur 25 de la lame 2, mais légèrementdécalé de manière à aligner le bord latéral 29 de la lame 15 avec le bord latéral 28 de lalame 2.

Le système de fixation additionnel 11 est identique, comme visible sur la figure7, au système de fixation escamotable 10, si ce n'est que le trou 18 est occupé par la vis 30qui permet la fixation du système de fixation 11 relativement à la lame 2, sans possibilitéde mobilité.

Les systèmes de fixation 10 et 11 peuvent en variante être différents entre euxsans sortir du cadre de l'invention.

Par ailleurs, on visualise sur les figures 11 et 12 la manière dont un opérateurpeut, sous un plafond suspendu existant F, venir fixer la dalle 1, selon un procédéconforme à l'invention. Le plafond suspendu F comporte une ossature O et, dans cetexemple, des panneaux acoustiques Q. La dalle 1 vient se positionner à côté d'autres dalles1 déjà en place dans l'exemple de la figure 11. L'opérateur placé sous le plafond suspenduF vient fixer la deuxième extrémité 4 de la dalle 1 à l'aide du ou des systèmes de fixation11, non visibles sur cette figure, la dalle 1 étant alors inclinée, comme visible. L’opérateurvient positionner la première extrémité 3 par rapport à l'ossature, dans la position finale dela dalle 1, à l’horizontale illustrée sur la figure 12, le système de fixation 10, non visible,étant alors dans sa position escamotée.

Enfin, en agissant sur le positionnement du ou des systèmes de fixation 10,l'opérateur vient déplacer, en agissant depuis un côté inférieur 23 des lames 2, le ou lessystème de fixation 10 relativement aux lames 2 dont ils sont solidaires afin de lespositionner dans leur position de verrouillage et de fixer la dalle 1 à l'ossature O du plafondsuspendu F, comme illustré sur la figure 12. On obtient alors le plafond suspendu 50 avechabillage des dalles 1, selon l’invention.

Le système de fixation 10 et/ou 11 peut être différent de celui qui a été illustrésur les figures 4 à 10 sans sortir du cadre de l’invention.

On a en particulier représenté sur les figures 13 et 14 un autre exemple desystèmes de fixation 10 et 11 sous forme d’une lame 45 légèrement incurvée, commevisible sur la figure 14, et pourvue de deux trous 46 et 47. De même que dans l'exempledes figures 4 à 10, le système de fixation 10 est muni pour sa fixation à la lame 2 d’uneseule vis, par exemple dans le trou 47, tandis que le système de fixation 11, identique ausystème de fixation 10 dans cet exemple, est muni de deux vis dans les trous 46 et 47.Toujours dans cet exemple, l’incurvation 48 permet à la partie de la lame 45 opposée à lapartie présentant les trous 46 et 47, de venir se positionner sur la barre du T inversé des entretoises et porteurs. Dans cet exemple, le système de fixation 10 vient, comme dans leprécédent exemple, se positionner et se fixer sur la lame 2 sur un côté supérieur 25 decelle-ci.

Dans l’exemple illustré sur la figure 15, le système de fixation escamotable 10est prévu pour venir se fixer sur un bord latéral 28 de la lame 2 par une vis à insérer dans letrou 44. Le pivotement du système de fixation 10 se fait dans cet exemple autour d’un axehorizontal et non plus comme dans les exemples précédents par rapport à un axe vertical.Un crochet 49 permet de venir en prise avec le T inversé de l’ossature dans la position deverrouillage du système de fixation 10.

Le système de fixation 10 sur les figures 16 et 17 fonctionne non plus enrotation comme les précédents systèmes de fixation escamotables présentés mais parcoulissement d’une partie mobile 56 relativement à une partie fixe 57 du système defixation 10. Dans cet exemple, seule une partie, la partie mobile 56, du système de fixation10 est mobile relativement à la lame pour passer de la position escamotée à la position deverrouillage et vice versa. La partie mobile 56 se présente sous forme d’une lamemétallique retenue à la manière d’un loquet par la partie fixe 57 métallique disposéetransversalement sur une partie seulement de la partie mobile 56 et pouvant être fixée à lalame 2 à l’aide de deux vis de fixation pouvant être serrées dans les trous 58 de part etd’autre de la partie mobile 56. La partie mobile 56 comporte également une partie coudée59 vers le haut à une de ses extrémités pour éviter un soulèvement trop important dupanneau existant Q représenté en pointillés. Dans cet exemple également comme dansl’exemple précédent, deux systèmes de fixation 10 sont fixés à deux lames adjacentes 2aux extrémités de la dalle 1 comme visible sur la figure 17.

Sur les figures 18 à 20, on a illustré deux schémas de positionnement de lames2 au sein d’une dalle 1 présentant des largeurs a différentes et des espaces 6 inter-lamesdifférents. En particulier, sur la figure 18, les lames 2 et les espaces 6 sont relativementlarges, les largeurs a de la lame et 1 de l’espace 6 étant par exemple respectivement de 5 cmet de 6 cm.

Dans l’exemple de la figure 19, les lames 2 sont fines et de largeur asensiblement égale à la largeur 1 des espaces 6. Par exemple, les lames 2, dans cet exemple,présentent une largeur a de 3 cm et les espaces 6 une largeur 1 de 3 cm.

Dans l’exemple de la figure 20, les lames 2 sont larges et présentent des motifssous forme de trous 60 dispersés de manière aléatoire sur les lames 2 et les espaces 6 sontrelativement faibles par rapport à la largeur des lames 2. Par exemple, dans cet exemple,les lames 2 présentent une largeur a de 18 cm et les espaces 6 une largeur 1 de 2 cm.

On remarque que, dans ces exemples des figures 18 à 20, toutes les lames 2sont parallèles entre elles, de largeur a constante et les espaces 6 sont tous de même largeur1. Il peut en être autrement sans sortir du cadre de l’invention. Par exemple, dans desvariantes non illustrées, les lames 2 sont non parallèles entre elles, et/ou de largeursdifférentes et/ou les espaces 6 sont de largeurs différentes entre eux, sans sortir du cadre del’invention.

Les figures 21 à 23 illustrent différents exemples de hauteur h d’espace 6 deslames 2 dans une dalle 1 conforme à l’invention.

Dans l’exemple de la figure 21, les lames 2 présentent une section transversalelégèrement aplatie ayant une hauteur h légèrement supérieure à la largeur a, dans cetexemple h étant égale à 4 cm et a étant égale à 2 cm.

Sur la figure 22, les lames 2 sont en section transversale rectangulaires deforme allongée, la hauteur h étant largement supérieure à la largeur a, dans cet exemple hétant égale à 5 cm et a étant égale à 2 cm.

Sur la figure 23, les lames 2 sont en section transversale de forme rectangulaireallongée, la hauteur h étant bien inférieure à la largeur a, dans cet exemple h étant égale à 2cm et a étant égale à 4 cm.

Claims (3)

1. REVENDICATIONS

   1. Dalle (1) destinée à être fixée à une ossature (O) de plafond suspendu,comportant : au moins deux lames (2) de section transversale rectangulaire, présentant chacuneune première extrémité (3) et une deuxième extrémité (4) opposée à la première, les lames (2)étant reliées entre elles de manière à laisser entre deux lames (2) adjacentes un espace (6) nonnul au moins à proximité de la première extrémité (3), au moins une des lames (2) étant réaliséedans au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par le bois, un matériau composite, unmatériau polymère, ou un assemblage de ceux-ci, au moins un système de fixation escamotable (10), fixé à au moins une lame (2) àproximité de la première extrémité (3), configuré pour pouvoir être fixé à l’ossature (O), et aumoins partiellement mobile relativement à ladite lame (2) entre deux positions, à savoir uneposition escamotée pour la mise en place de la dalle (1) relativement à l’ossature (O) et uneposition de verrouillage pour la fixation de la dalle (1) à l’ossature (O), l’ossature (O) comportant des entretoises (E) et porteurs (P) présentant une section transversaleen forme de T inversé, le système de fixation escamotable (10) étant configuré pour, dans saposition de verrouillage, reposer sur la barre du T inversé d’une entretoise (E) ou porteur (P) del’ossature (O) tandis que la lame (2) à laquelle il est fixé est positionnée à côté et/ou sous laditeentretoise (E) ou ledit porteur (P).
2. 2. Dalle (1) selon la revendication 1, au moins une partie du système de fixationescamotable (10) étant mobile en rotation relativement à la lame (2). 3. Dalle (1) selon la revendication 1 ou 2, au moins une partie du système de fixationescamotable (10) étant mobile en translation relativement à la lame (2), notamment parcoulissement. 4. Dalle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant aumoins un système de fixation additionnel (11) fixé à au moins une lame (2) à proximité de ladeuxième extrémité (4). 5. Dalle (1) selon la revendication 4, le système de fixation additionnel (11) étantfixe relativement à la lame (2) à laquelle il est fixé. 6. Dalle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le système defixation escamotable (10) étant fixé sur une surface supérieure (25) et/ou une surface latérale(28) de la lame (2), ledit espace (6) non nul entre les lames (2) présentant une largeur (1)suffisante pour permettre de faire passer le système de fixation escamotable (10) d’une position à une autre en agissant depuis un côté inférieur (23) de la lame (2), la largeur (1) de l’espace (6)étant notamment supérieure à 5 mm, de préférence comprise entre 5 mm et 300 mm.
3. 7. Dalle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, au moins unedes lames (2) étant réalisée dans au moins un bois choisi dans le groupe constitué par le chêne,le frêne, le hêtre ou un assemblage de ceux-ci. 8. Dalle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, les lames (2)étant de forme rectangulaire, sensiblement identiques entre elles, positionnées parallèlemententre elles au sein de la dalle (1), reliées entre elles par des traverses (5), notamment métalliques,le nombre de lames (2) au sein de la dalle (1) étant compris entre 1 et 40, notamment entre 1 et20. 9. Plafond suspendu (50) comportant une ossature (O) et une pluralité de dalles (1)selon l’une quelconque des revendications précédentes fixées à l’ossature (O). 10. Plafond suspendu (50) selon la revendication 9, comportant en outre des panneaux(Q), notamment acoustiques, fixés sur l’ossature (O) et au moins partiellement dissimulés par lesdalles (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9. 11. Procédé de fixation d’une dalle (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à8 sur une ossature (O) de plafond suspendu (F), comportant les étapes suivantes: - positionner la dalle (1) sous l’ossature (O), - fixer à l’ossature au moins une lame (2) de la dalle (1) par sa deuxième extrémité(4), notamment par le ou les système(s) de fixation additionne 1(s) (11), - mettre le ou les système(s) de fixation escamotables (10) dans la positionescamotée, - positionner la dalle (1) dans sa position finale relativement à l’ossature (O), - mettre le ou les système(s) de fixation escamotable(s) (10) dans la position deverrouillage.