FR3056971A1 - Deplacement de produits dans une ligne - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un chariot (5), pour déplacer des produits (2) de type bouteilles d'un poste (3) à un autre d'une ligne (1) de traitement desdits produits (2), ledit chariot (5) étant mobile en déplacement sur un sol et comportant un moyen d'entrainement autonome configuré pour lui permettre de se déplacer d'un poste (3) prédéfini à un autre poste (3) prédéfini. Ledit chariot (5) comporte un plateau (17), munie d'une surface d'accueil (8) apte à recevoir une pluralité de produits (2), et une navette (18), munie dudit moyen d'entrainement autonome et d'un moyen de solidarisation/désolidarisation par rapport audit plateau (17) La présente invention concerne aussi une ligne de traitement et un procédé correspondants.

Description

Titulaire(s) : GEBO PACKAGING SOLUTIONS FRANCE Société par actions simplifiée.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : GEBO PACKAGING SOLUTIONS FRANCE.

FR 3 056 971 - A1 (54) DEPLACEMENT DE PRODUITS DANS UNE LIGNE.

©) La présente invention concerne un chariot (5), pour déplacer des produits (2) de type bouteilles d'un poste (3) à un autre d'une ligne (1 ) de traitement desdits produits (2), ledit chariot (5) étant mobile en déplacement sur un sol et comportant un moyen d'entrainement autonome configuré pour lui permettre de se déplacer d'un poste (3) prédéfini à un autre poste (3) prédéfini. Ledit chariot (5) comporte un plateau (17), munie d'une surface d'accueil (8) apte à recevoir une pluralité de produits (2), et une navette (18), munie dudit moyen d'entrainement autonome et d'un moyen de solidarisation/désolidarisation par rapport audit plateau (17)

La présente invention concerne aussi une ligne de traitement et un procédé correspondants.

Déplacement de produits dans une ligne

La présente invention se situe dans le domaine des équipements pour le convoyage au sein d’une ligne industrielle de traitement de produits. Elle concerne plus particulièrement un chariot de déplacement de produits d’un poste à un autre, ledit chariot comportant d’une part un plateau, et d’autre part une navette, ainsi qu’une ligne et un procédé correspondants.

Dans le domaine de l’invention, une ligne de traitement de produits comprend généralement un ensemble de postes successifs, qui transforment le produit jusqu’à l’obtention finale d’une palette comprenant une superposition de couches comprenant chacune des produits, parfois regroupés en pack, caisses, fardeaux, ou autres. En aval de la ligne, la palette pleine est ensuite traitée pour une expédition, en passant éventuellement dans une centrale de gestion logistique, notamment du type magasin automatique. Les lignes de traitement de produits concernées par l’invention réalisent donc au moins une fonction de conditionnement secondaire grâce à laquelle les produits à l’unité sont préparés pour l’expédition en masse. La ligne peut aussi avoir des fonctions en amont, comme la préparation, réalisation, fabrication, stockage, du produit lui-même, en amont d’un tel conditionnement secondaire à des fins d’expédition.

Une grande quantité de produits successifs identiques est donc traitée de façon similaire au sein des postes successifs de la ligne. La ligne assure donc globalement en continu le même traitement aux produits successifs, et ce à une cadence globale qui définit le rendement de la ligne.

Ce genre de ligne est donc nécessairement muni de moyens de déplacement des produits entre les postes. Classiquement, il s’agit de convoyeurs mécaniques du type à bande sans fin, capables de tourner en continu et sur lesquels reposent les produits par leur partie inférieure pour être entraînés par lui entre ses deux extrémités. Des solutions d’accumulation adaptées permettent aussi de faire un tampon au sein de la ligne.

Une solution de convoyage pour ligne de traitement avec une accumulation entre deux postes de traitement de produits à l’unité est par exemple proposée dans EP1497208 et repose sur la succession d’un module transformant un flux unifilaire en flux multifilaire, d’un module d’accumulation d’un tel flux multifilaire, puis d’un module de transformation du flux multifilaire en flux unifilaire.

Une autre solution de déplacement entre deux postes de traitement à l’unité est proposée dans FR2998282, et repose essentiellement sur un convoyage mécanique à tapis sans fin, une solution de transfert vers une table fixe d’accumulation, pour une solution de transfert depuis ladite table vers un autre convoyeur mécanique à bande sans fin.

D’autres équipements de déplacement à base de convoyeurs mécanique fixes sont aussi proposés, par exemple, dans EP2188199, ou encore dans US6206174.

On constate néanmoins une évolution de l’utilisation de telles lignes de conditionnement pour des quantités de produits identiques de plus en plus faibles. Les formats de produits traités sont donc amenés à changer de plus en plus fréquemment et les changements et reconfigurations nécessaires de la ligne sont alors eux aussi de plus en plus fréquents. En outre, le changement de format peut non seulement requérir un nouveau réglage des postes de la ligne, mais aussi la substitution de certains postes de la ligne à d’autres, compatibles avec le nouveau produit traité. Cette reconfiguration de la ligne au niveau des équipements qui la constituent est aussi amenée par l’évolution normale de la ligne, pour y rajouter de nouvelles machines, remplacer certaines autres, etc.

Il est donc de plus en plus important de pouvoir disposer d’une ligne de conditionnement, en amont de l’installation logistique de traitement de palettes pleines, qui soit la plus flexible possible, capable de s’adapter très rapidement à des nouveaux formats de produit et qu’il est aussi très facile de faire évoluer vers de nouvelles configurations. La ligne doit aussi, préférablement, assurer une telle flexibilité et adaptabilité de la façon la moins onéreuse possible.

On peut substituer les convoyeurs mécaniques fixes par des chariots mobiles autonomes, qui remplissent alors cette fonction de déplacer les produits entre les machines au sein de la ligne. Les machines, ou postes de traitement, peuvent donc être fixes et positionnées à différents endroits dans l’atelier, voire repositionnées, voire ajoutés, voire supprimés, sans avoir à reconsidérer la conception des solutions de convoyage mécaniques fixes. Rajouter un poste de traitement dans la ligne nécessite alors éventuellement uniquement une prise en compte dans la programmation des chariots.

Toutefois le temps de transfert et de présence des produits peut être assez long, ce qui induit la nécessité de disposer d’un grand nombre de chariots. Or leur capacité de déplacement autonome les rend assez coûteux.

L’invention a ainsi pour objet un chariot pour une telle ligne, qui permette d’obtenir la flexibilité et la versatilité attendues, tout en amenant une solution moins coûteuse.

A cet effet, l’invention propose de substituer les convoyeurs mécaniques fixes par, d’une part, des navettes mobiles, et, d’autre part, des plateaux qu’ils déplacent et sur lesquels les produits sont reçus. Le recours à, d’un côté, une navette qui assure une fonction de déplacement, et, d’un autre côté, un plateau, qui assure la réception et le support des produits, permet d’éviter de laisser la navette en attente lors du transfert des produits vers ou depuis le plateau, et donc de limiter la flotte de navettes nécessaires pour assurer un flux satisfaisant pour la ligne. Cela permet aussi d’utiliser une navette standard, utilisable pour déplacer des plateaux de tailles variables.

La présente invention propose ainsi un chariot, pour déplacer des produits de type bouteilles d’un poste à un autre d’une ligne de traitement desdits produits, ledit chariot étant mobile en déplacement sur un sol et comportant un moyen d’entrainement autonome configuré pour lui permettre de se déplacer d’un poste prédéfini à un autre poste prédéfini. Ledit chariot est particulier en ce qu’il comporte un plateau, muni d’une surface d’accueil apte à recevoir une pluralité de produits, et une navette, munie dudit moyen d’entrainement autonome et d’un moyen de solidarisation/désolidarisation par rapport audit plateau. La navette peut alors être déplacée indépendamment du plateau, qui peut rester à demeure alors que la navette se déplace. La navette, élément moteur, et le plateau, élément support de produits, peuvent donc être désolidarisés pour que l’un reste alors que l’autre se déplace, et être solidarisées pour que la navette entraîne le plateau dans son déplacement.

Grâce à ces dispositions, et comparé à la solution intermédiaire des chariots intégrant, de façon non désolidarisable, une navette et un plateau, le nombre de navettes peut être très inférieur au nombre de plateaux, et on peut donc obtenir le même service rendu avec un nombre de navettes inférieur au nombre de chariots qu’on aurait dû avoir en l’absence de l’invention. Par ailleurs la ligne est plus flexible et adaptable, avec un débit de produits élevé, et une solution de déplacement peu onéreuse et adaptable à tous les produits.

Selon d’autres caractéristiques :

ledit plateau peut comporter au moins un, de préférence quatre, bord escamotable, configuré pour pouvoir être actif, et maintenir les produits à l’intérieur de ladite surface d’accueil, et pour pouvoir être escamoté pour permettre un transfert par poussée latérale d’une surface à l’autre ; on obtient ainsi un bon maintien pendant les déplacements, et une absence d’obstacle pendant les transferts. La poussée se fait à travers l’espace libéré par le bord escamoté, ledit plateau peut comporter une structure de support propre, telle que des pieds, notamment munis de roulettes, ce qui permet à la surface d’accueil d’être placée et maintenue à hauteur du convoyeur, ladite navette peut être disposée entièrement sous ledit plateau en position solidarisée, de sorte que la surface d’emprise au sol dudit chariot n’est pas supérieure à la surface d’emprise au sol dudit plateau ; cela permet de faciliter l’implantation au sol, et les déplacements, en particulier de plusieurs chariots en même temps, ladite navette peut comporter un châssis et un élévateur mobile en translation verticale, et ledit moyen de solidarisation/désolidarisation comprendre ledit élévateur mobile, configuré pour soulever ledit plateau en position solidarisée ; cela permet d’avoir un moyen de solidarisation/désolidarisation très simple, utilisant un appui entre deux surfaces, l’une du plateau et l’autre de la navette ; on peut bien sûr y ajouter d’autres accessoires tels que des crochets ou électro-aimants ou autres, ledit plateau peut comporter, au niveau de sa structure de support propre, des pieds de hauteur variable par réglage, ce qui permet de l’adapter à des postes de hauteur différente.

La présente invention concerne aussi une ligne de traitement de produits comportant des postes dont au moins un est muni d’une table pour supporter et accumuler lesdits produits, et au moins un chariot selon l’invention, dans laquelle la surface d’accueil du plateau est disposée, pour un transfert de produits, à la même hauteur du sol que lesdites tables, de sorte que quand ledit plateau est disposé adjacent à ladite table, la surface d’accueil est à fleur avec ladite table. Grâce à ces dispositions, et comparé à la solution intermédiaire des chariots intégrant une navette et un plateau, le nombre de navettes peut être inférieur au nombre de plateaux, et on peut donc obtenir le même service rendu avec un nombre de navettes inférieur au nombre de chariots qu’on aurait dû avoir en l’absence de l’invention. Par ailleurs la ligne est plus flexible et adaptable, avec un débit de produits élevé, et une solution de déplacement peu onéreuse et adaptable à tous les produits. Le transfert de produits entre plateau et table est simple et peut se faire par simple poussée horizontale, ce qui permet d’utiliser un dispositif de transfert simple et universel, fonctionnant pour beaucoup de produits de taille et forme différents, puisque les produits sont toujours supportés par le fond.

La ligne concernée assure le conditionnement de produits qui sont préférablement des bouteilles, flacons, ou autre contenants, dans des postes successifs. Les contenants sont préférablement remplis et forment des éléments semi finis, à reconditionner ultérieurement. Un poste peut bien entendu recevoir des produits d’un poste amont, mais aussi d’un stockage, ou encore délivrer des produits qui sont soit traités en aval dans la ligne, soit envoyés dans un stock.

La présente invention concerne encore un procédé de déplacement de produits d’un premier poste à un deuxième poste d’une ligne de traitement de produits, par le moyen d’un chariot selon l’invention, et comprenant les étapes suivantes :

transfert des produits dudit premier poste vers la surface d’accueil dudit chariot, arrivée de la navette, et solidarisation de la navette avec le plateau déplacement du chariot jusqu’au deuxième poste désolidarisation de la navette, et départ de la navette transfert des produits de la surface d’accueil vers ledit deuxième poste.

Grâce à ces dispositions, le nombre de navettes peut être inférieur au nombre de plateaux, et on peut donc obtenir le même service rendu avec un nombre de navettes inférieur au nombre de chariots qu’on aurait dû avoir en l’absence de l’invention.

Selon d’autres caractéristiques :

les produits peuvent être disposés sur ladite surface d’accueil selon des rangées successives non quinconcées, c’est à dire que les produits d’une rangée n’empiètent pas sur une rangée adjacentes, même pour des produits ronds tels que des bouteilles, ce qui donne la possibilité de reconstituer une file unique sans difficulté particulière, ledit plateau peut comporter au moins un bord, de préférence quatre bords, et ledit bord, de préférence les quatre bords, être actif pendant l’étape de déplacement du chariot, et escamoté pendant les étapes de transfert des produits, ce qui permet d’améliorer le maintien des produits pendant le déplacement, tout en conservant la facilité de transfert,

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui fait suite, en référence aux figures annexées dans lesquelles :

La figure 1 est une vue montre une ligne selon l’invention, en amont d’une centrale logistique d’expédition,

La figure 2 schématise des possibilités de sortie d’un poste de traitement dans trois configurations : 2a, 2b et 2c,

- Les figures 3 à 6 illustrent un chariot selon l’invention lors de quatre étapes successives.

L’invention a ainsi tout d’abord pour objet une ligne 1 de traitement de produits 2 à la chaîne, comprenant, d’une part, une pluralité de postes 3 de traitement successif desdits produits 2, et, d’autre part, un moyen de déplacement 4, pour déplacer les produits 2 entre les postes 3 au sein de cette ligne 1, en particulier, depuis un poste 3 amont dans lequel ils viennent d’être traités vers un poste 3 aval dans lequel ils doivent ensuite être traités.

Les produits 2 sont en particulier du type conteneur de liquide tel que bouteille, vide ou plein, aliment, caisse, boîte, carton, vide ou plein, etc.

La ligne 1 de traitement concernée par le recours à ce type de moyen de déplacement peut être l’installation complète qui assure le traitement complet depuis la fabrication du produit 2 jusqu’à son organisation en palette prête pour son suivi ultérieur dans un centre de tri logistique ou son expédition, ou seulement une partie d’une telle installation, notamment par exemple un ilôt de postes 3 au sein d’une telle installation complète de préparation à l’expédition. Les débits attendus au sein d’une telle ligne 1 traitant les produits 2 à l’unité sont significativement plus élevés que ceux, en amont ou en aval, traitant des palettes, sur lesquels le nombre de produits 2 est significativement différent. Les produits sont généralement moins stables et les solutions techniques sont donc généralement différentes au moins pour ces deux raisons.

Les postes 3 de traitement assurent en particulier la transformation des produits 2 à l’unité, tel que le remplissage, l’étiquetage, ou encore de plusieurs produits 2 du type conteneur simultanément pour les regrouper en pack, de plusieurs produits 2 du type caisse pour les organiser en couche sur une palette, etc. Les postes 3 successifs peuvent ainsi réaliser une fabrication, une transformation, un stockage et/ou encore en changement d’organisation géométrique des produits

2. Bien entendu, la ligne 1 a des postes 3 qui reçoivent leurs produits 2 de l’extérieur, en tant que matière première pour la ligne 1, ainsi que des postes 3 qui fournissent à l’extérieur les produits 2 en fin de traitement par la ligne 1. La ligne 1 participe donc à la préparation en amont d’unités pour l’expédition logistique, généralement à base de palette, et non à la gestion, répartition et distribution de ces unités.

Un poste 3 peut ainsi servir à stocker les produits 2 temporairement, éventuellement dans un état semi fini. Un tel poste 3 reçoit alors des produits 2 depuis le ou les chariots, et/ou fournit les produits 2 au ou aux chariots. Un tel stock peut être relié à l’extérieur de la ligne : en provenir ou y aller. De façon générale, un transfert des produits 2 du chariot a donc lieu au niveau d’un poste

3, où ils seront traités, transformés, stockés ou autres. Un poste 3 peut par exemple consister essentiellement en un stock de plateaux 17 superposés l’un au-dessus de l’autre, ou encore l’un à côté de l’autre.

La ligne 1 est aménagée dans un atelier ou hall adapté, et les postes 3 reposent préférablement au sol. Le moyen de déplacement 4 classiquement utilisé dans l’état de l’art est à base de convoyeurs à bande sans fin mobile, montés sur une structure fixe posée au sol dans l’atelier. Les opérateurs de ligne 1 évoluent dans cet atelier et il est alors nécessaire de prévoir notamment des passerelles pour contourner de tels moyens de déplacement 4. Les postes 3 sont difficilement mobiles et généralement ancrés au sol.

Selon l’invention, le moyen de déplacement 4 consiste essentiellement en au moins un chariot 5 mobile autoporté autonome évoluant au sol et sur lequel reposent les produits 2 au cours de leur déplacement au sein de la ligne 1, préférablement une flotte de tels chariots 5 qui peuvent naviguer entre les postes 3 de la ligne 1. Il n’est pas nécessaire que les chariots 5 rejoignent des équipements ou autres machines qui sont hors de la ligne 1, mais ils peuvent être dédiés aux postes 3 de la ligne 1. Les chariots 5 mettent donc en relation les différents postes 3 de la ligne 1 et assurent la circulation du flux de produits 2 au sein de la ligne 1.

Le recours à des chariots 5 assure ainsi un maximum de flexibilité en fonction du nombre de produits 2 à traiter avec le format défini, mais aussi en fonction des postes 3 qui interviennent dans la réalisation du format défini, etc.

On comprendra que ces chariots 5 forment des véhicules ou navettes autonomes, capables de déplacer plusieurs produits 2 à la fois entre deux postes 3 successifs. Le déplacement de ces chariots 5 crée donc le déplacement des produits 2 entre les postes 3. Le au moins un chariot 5 se déplace donc lors de la production par la ligne 1. En outre, on comprendra que la ligne 1 comprend une pluralité de plateaux 17, et éventuellement une pluralité de navettes 18. Une navette 18 peut coopérer avec plusieurs plateaux 17 différents à chaque fois pour former alors un chariot 5. Les combinaison d’une navette 18 et d’un plateau 17 pour former un chariot 5 sont multiples et dépendent du nombre de chacun d’eux dans la ligne 1.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le au moins un chariot 5 mobile est muni d’un entraînement embarqué, de sorte que ledit chariot 5 peut générer lui-même son propre mouvement, en particulier sous forme d’une motorisation, d’une transmission et d’un jeu de roues. Ledit chariot 5 mobile est ainsi mobile entre les postes 3, de sorte à atteindre un maximum de flexibilité dans les trajets à suivre en fonction des éléments, éventuellement mobiles, de l’environnement qu’il lui faut éviter, comme des opérateurs voire d’autres chariots 5 ou navettes 17.

Le chariot 5 mobile présente, d’une part, une surface d’accueil 8 de produits 2 sur laquelle les produits 2 peuvent reposer par leur partie inférieure, et, d’autre part, un châssis sur lequel est monté au moins l’entraînement embarqué. La surface d’accueil 8 est préférablement horizontale, plane, et peut arriver à la hauteur de la sortie du poste 3 amont et/ou à la hauteur de l’entrée du poste 3 en aval à l’occasion du transfert des produits 2. Le chariot 5 peut être muni de plusieurs surfaces d’accueil 8 superposées, si nécessaire.

Pour son interaction avec les postes 3, le chariot 5 mobile peut aussi notamment comprendre des moyens d’accostage assurant l’interface mécanique et le bon positionnement avec le poste 3 où il reçoit les produits 2 et/ou le poste 3 où il livre les produits 2. Ces moyens d’accostage peuvent être notamment des moyens mécaniques de positionnement référencé, par exemple par des parties complémentaires comme des cônes ou autre solution classique.

Le chariot 5 comprend aussi éventuellement une réserve d’énergie pour le fonctionnement de l’entraînement embarqué, en particulier électrique, la ligne étant alors pourvue de moyen de fourniture d’énergie électrique pour recharger le chariot 5, par exemple lorsqu’il est accosté à un poste 3 ou en circulation.

Selon une autre caractéristique avantageuse, la ligne 1 peut comprendre, en outre, une station d’accueil 16 pour recevoir temporairement, au cours de leur trajet entre les postes 3, des chariots 5, chargés ou non de produits 2, et éventuellement uniquement les plateaux 17, de sorte à assurer ainsi une zone d’accumulation en cas d’impossibilité pour le poste 3 de destination de recevoir les produits 2, ou d’impossibilité pour le poste 3 d’origine de fournir des produits

2. La ligne 1 peut ainsi avoir au moins une zone d’accumulation, dans laquelle les plateaux 17 sont disposés.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, chaque poste 3 est muni d’un moyen de transfert, pour récolter les produits 2 à traiter présents sur les chariots 5 et/ou pour déposer sur les chariots 5 les produits 2 traités, notamment un moyen de transfert comprenant un manipulateur 11. Ce moyen de transfert assure ainsi le déplacement des produits 2 entre la surface d’accueil 8 et soit une zone d’entrée 14 soit une zone de sortie 15 du poste 3. De façon générale, ce moyen de transfert peut aussi être monté sur les chariots 5. Ainsi, dans des modes de réalisation particuliers, le au moins un chariot 5 est muni d’un moyen de transfert, pour récolter, au niveau de la zone de sortie 15 d’un poste 3, les ίο produits 2 traités par lui et à déplacer vers un poste 3 aval, et/ou déposer en zone d’entrée 14 d’un poste 3 en aval, les produits 2 traités précédemment par un poste 3 amont et qu’il a déplacés.

Ledit moyen de transfert, monté sur un poste 3 ou un chariot 5, repose par exemple sur une solution robotique multiaxe ou à glissières, éventuellement avec un convoyage complémentaire du type à bande sans fin.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, les postes 3 traitent les produits 2 à l’unité et sont chacun munis d’un moyen d’alimentation à l’unité du type convoyage à bande sans fin, ainsi que d’un moyen d’extraction à l’unité du type convoyage à bande sans fin, les chariots 5 assurant le déplacement entre les postes 3 à chaque fois d’un lot de produits 2 similaires. Ces convoyages se situent respectivement en zone d’entrée 14 et zone de sortie 15. On comprend que toute configuration est envisageable : les chariots 5 peuvent, d’une part, recevoir des lots de produits 2 formant des tronçons d’une seule colonne ou de plusieurs colonnes, et, d’autre part, fournir des lots de produits 2 formant des tronçons d’une seule colonne ou de plusieurs colonnes. Le poste 3 peut être muni d’une solution de transformation du flux, pour convertir le flux unifilaire en flux pluri filaire ou inversement. Ainsi, les produits 2 transférés vers ou depuis un chariot 5 peuvent être sous forme d’une seule colonne ou de plusieurs.

Il peut ainsi être particulièrement avantageux de recevoir, dans la zone de sortie 15 d’un poste 3, les produits 2 en colonne unifilaire découpée successivement en lots à traiter et à accumuler transversalement sur le chariot 5, puis, pour le déchargement, dans la zone d’entrée 14 du poste 3 aval, de déplacer simultanément depuis le chariot 5 plusieurs tels lots. Grâce au principe de transfert sur le chariot 5, qui repose sur un transfert transversal de portions successives d’un flux, les produits 2 sont donc stockés sur le chariot 5 en matrice non quinconcée et peuvent ensuite être fournis au poste 3 en aval avec une telle organisation : on peut transférer un ou plusieurs segments parallèles simultanément.

L’invention a aussi pour objet un chariot 5 qui comprend, seules ou en combinaison, les caractéristiques décrites ici et nécessaires pour permettre la réalisation d’une ligne 1 selon l’invention. Dans des réalisations possibles de ce chariot 5, il présente une surface d’accueil 8 des produits 2 sur laquelle ils peuvent reposer par leur partie basse, c’est-à-dire le fond, ladite surface d’accueil 8 ayant une forme essentiellement rectangulaire, plane, préférablement sans aspérités, les produits 2 traités étant alimentés d’un côté de ladite surface et ressortis du côté opposé et accumulés en rangées adjacentes entre ces côtés, de sorte à assurer que le premier produit entré soit le premier produit sorti.

Le chariot 5 peut comporter de manière séparable l’un de l’autre, d’une part un plateau 17, comprenant la surface d’accueil 8 et un moyen de supportage propre, tel que des pieds, et d’autre part une navette 18 comprenant ledit entrainement embarqué.

La surface d’accueil 8 peut comporter au moins un, de préférence quatre, bord 19 escamotable. Cela permet de maintenir les produits 2 sur la surface d’accueil 8 pendant le déplacement du chariot 5.

Lorsque le chariot 5 est en place contre un poste 3, au moins un bord 19 peut alors être escamoté, ce qui permet, lorsque la surface d’accueil 8 du chariot 5 est à fleur avec la surface du poste 3, de transférer les produits 2 du poste 3 vers le chariot 5 ou inversement, par un moyen de transfert qui est un simple moyen de poussée latérale, le cas échéant un moyen configuré pour pousser au moins une rangée de produits 2 à la fois, permettant ainsi de transférer des produits 2 non quinconcés, en maintenant leur disposition non quinconcée après le transfert. Le moyen de poussée peut bien entendu aussi être configuré pour pousser une partie seulement d’une rangée.

Un tel moyen de transfert, le cas échéant un moyen de poussée, peut aussi être disposé comme un dispositif rattaché audit plateau 17, ce qui permet de l’adapter spécifiquement à la surface d’accueil 8 du plateau 17. Cela nécessite des dispositions pour le chargement de produits 2 se trouvant sur le poste 3, permettant audit moyen de transfert d’aller les chercher.

Un tel moyen de transfert, le cas échéant un moyen de poussée, peut aussi être disposé comme un dispositif rattaché au poste 3, et configuré de sorte à pouvoir décharger le plateau 17, et à le charger.

On peut enfin prévoir que les postes 3 et les plateaux 17 comportent chacun un moyen de transfert ou de poussée. Une telle solution présente l’avantage que le moyen de transfert du poste 3 peut n’être apte qu’à charger le plateau 17, et le moyen de transfert du plateau 17 peut n’être apte qu’à décharger le plateau 17, par exemple. On peut imaginer d’autres répartitions des fonctions. Cela peut permettre de disposer de moyens de transferts plus simples, ce qui dans certains cas peut être moins complexe et moins coûteux qu’un moins grand nombre de moyens de transfert plus complexes.

La navette 18 peut comporter des roulettes 20, par exemple des roulettes 20 multidirectionnelles. Elle peut comporter un châssis 21 disposé sur lesdites roulettes 20, et pouvant donc se déplacer dans toutes les directions sur une surface sensiblement horizontale. La navette 18 peut comporter ensuite un élévateur 22 mobile en translation verticale par rapport au châssis 21, pour soulever le plateau 17 du sol.

Ainsi comme illustré en fig. 3, un plateau 17 peut se trouver accosté à un poste

3. On peut prévoir un crochet 23, configuré pour attacher le plateau 17 au poste 3.

On peut prévoir aussi de transférer tout ou partie des produits 2 du plateau 17 vers une surface d’accumulation intermédiaire, ou table, de laquelle les produits 2 sont ensuite amenés vers le convoyeur 10, et inversement pour un transfert depuis le plateau 17, vers une surface d’accumulation, puis vers le convoyeur 10.

Dans ces cas, une surface d’accumulation s’étend le long du convoyeur 10, et les plateaux 17 viennent contre ladite surface. On peut ainsi assurer un transfert des produits 2 depuis le convoyeur, sur la surface d’accumulation, puis sur le plateau 17, ou, inversement, un transfert depuis le plateau 17, jusque sur la surface d’accumulation, jusque sur le convoyeur 10. Ces transferts se font alors transversalement à la direction d’avance du convoyeur 10.

Plus précisément, on peut envisager une configuration comprenant

- un convoyeur en aval du poste 3, sur lequel ce dernier délivre des produits 2,

- une surface d’accumulation intermédiaire, ou table, contre un bord de laquelle s’étend ledit convoyeur,

- un moyen de chargement, qui transfère, par balayage transversal au convoyeur, les produits 2 depuis le convoyeur jusque sur la surface d’accumulation,

- un moyen de déchargement, qui transfère, au niveau du bord de la surface d’accumulation qui est opposé à celui où se trouve le moyen de chargement, des produits 2 sur un plateau 17, transversalement à la direction du convoyeur,

- une navette 18 pouvant être accouplée au plateau 17 pour le déplacer.

La configuration réciproque peut être envisagée, à savoir, outre les indications cidessus :

- le convoyeur est en amont du poste 3 et l’alimente en produits

- le moyen de chargement et de déchargement sont inversés

- la navette déplaçant le plateau 17 afin qu’il alimente la ligne en produits

2.

Les transferts de chargement, déchargement sont faciles et assurés par balayage sur des surfaces montées à fleur.Comme illustré en fig. 4, une navette 18, avec élévateur 22 en position basse, peut venir se placer sous le plateau 17. On peut prévoir que dès que la navette est en position sous le plateau 17, les bords escamotables 19 du plateau 17 se remettent en place, pour un bon maintien des produits 2.

Comme illustré en fig. 5, on peut alors relever l’élévateur 22. La navette 18 se solidarise alors avec le plateau 17, par appui plan horizontal de deux surfaces, la soulève, et le cas échéant la décroche du poste 3 au niveau du crochet 23.

La fig. 6 illustre que le chariot 5, constitué de la navette 18 et du plateau 17 solidarisés entre eux, peut alors se déplacer, quitter le poste 3, pour se rendre vers un autre poste 3, ou toute autre destination prévue.

A l’arrivée vers un autre poste 3, la procédure se fait alors en sens inverse :

approche du chariot 5 constitué de la navette 18 et du plateau 17 (fig. 6), arrêt en position du chariot 5 (fig. 5), descente de l’élévateur 22, jusqu’à ce que le plateau 17 repose sur ses pieds, et un peu plus pour désolidariser la navette 18 du plateau 17 (fig. 4), escamotage des bords 19, et départ de la navette 18 (fig. 3).

Le plateau 17 est alors attaché au poste 3, et le transfert des produits 2 peut se faire. Pendant toute la durée nécessaire au transfert des produits 2 entre le plateau 17 et le convoyeur 10, la navette 18 peut aller déplacer un autre plateau

17, puis revenir déplacer celle-ci quand il faudra le faire. Une autre navette 18 peut aussi venir déplacer ce plateau 17 dès que c’est nécessaire, plusieurs navettes 18 pouvant être compatibles avec chaque plateau 17, pour peu que soit possible la coopération par appui plan en vue de la solidarisation entre la navette 18 et le plateau 17.

Ainsi pour disposer d’un nombre N de chariots 5 opérationnels, il faut prévoir N plateaux 17, mais un plus petit nombre de navettes 18 est possible. Cela permet donc de réduire significativement le coût de l’investissement ; en effet le coût de l’entrainement embarqué de la navette 18 représente une part importante du coût d’un chariot 5.

On peut prévoir aussi que le déchargement des produits 2 commence dès que le plateau 17 est en place, et avant que la navette 18 ne soit partie. On peut aussi prévoir que la navette 18 vienne s’insérer sous le plateau 17 alors que le chargement n’est pas encore terminé, et éviter ainsi un temps d’attente entre la fin du chargement du plateau 17, et le début de son déplacement par la navette

18.

On peut disposer un plateau 17 à un seul niveau, à une hauteur adaptée pour un travail d’opérateur. Mais on peut également envisager des plateaux 17 à plusieurs niveaux (non représentés), et une navette 18 adaptée pour relever son élévateur 22 à plusieurs intervalles de relevage, chacun correspondant à la situation où l’un des niveaux du plateau 17 est à fleur avec la table d’accueil du poste 3.

Selon un autre mode de réalisation, on peut prévoir que les plateaux 17 comportent des roulettes, leur donnant une possibilité de court déplacement autonome, sans l’aide d’une navette 18.

Selon un autre mode de réalisation, la hauteur des plateaux 17 peut être réglable. Cela permet d’utiliser les mêmes plateaux 17 pour des lignes de production différentes, dans lesquelles les postes 3 auraient une hauteur de surface d’accueil différente.

On peut aussi prévoir une hauteur de plateau 17 réglable automatiquement, pour permettre un transfert à un poste 3 avec une surface d’accueil différente des autres postes 3, pour des raisons d’ergonomie par exemple.

L’interface entre un plateau 17 et une navette 18 peut être une surface plane, permettant une bonne solidarisation pendant un déplacement. La désolidarisation revient alors à prévoir un espace entre le plateau 17 et la navette 18, pour que la navette 18 puisse s’éloigner sans emmener le plateau 17.

Dans la description ci-dessus, en relation avec les figs. 3 à 6, on a considéré que la navette 18 se place sous le plateau 17, puis la soulève pour l’emporter. Ceci constitue un exemple simple de réalisation, avec comme avantage en particulier, en ce qui concerne le fait que la navette 18 se place sous le plateau 17, de minimiser l’encombrement d’un chariot 5 constitué d’un tel plateau 17 et d’une telle navette 18 et en ce qui concerne le soulèvement une solidarisation simple fiable du plateau 17 à la navette 18, et la possibilité de déplacer des plateaux 17 ne disposant pas de roulettes ni de tout autre moyen de déplacement autonome. Il est bien précisé que le simple soulèvement du plateau par la navette constitue un moyen de solidarisation. En effet après soulèvement, si la navette se déplace, le plateau l’accompagne forcément : ils sont donc solidaires.

Toutefois d’autres solutions sont possibles.

On peut aussi prévoir que la navette 18 se place effectivement sous le plateau 17, mais ne la soulève pas. Elle se solidarise, par exemple par des crochets, ou des électro-aimants, et entraîne le plateau, qui roule sur ses roulettes.

On peut prévoir également que la navette 18 se place à côté d’un plateau 17, se solidarise par des crochets ou électro-aimants, puis entraîne le plateau 17 pour le déplacement, qui bénéficie alors de ses roulettes propres lors du déplacement; ou alors la navette 18 soulève le plateau 17 par un dispositif annexe, et peut alors déplacer des plateaux 17 sans roulettes ni moyen de déplacement autonome.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisations particuliers, elle n’est nullement limitative de la portée de l’invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par substitution d’équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques développées ci-dessus.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Chariot (5), pour déplacer des produits (2) de type bouteilles d’un poste (3) à un autre d’une ligne (1) de traitement desdits produits (2), ledit chariot (5) étant mobile en déplacement sur un sol et comportant un moyen d’entrainement autonome configuré pour lui permettre de se déplacer d’un poste (3) prédéfini à un autre poste (3) prédéfini, ledit chariot (5) étant caractérisé en ce qu’il comporte un plateau (17), muni d’une surface d’accueil (8) apte à recevoir une pluralité de produits (2), et une navette (18), munie dudit moyen d’entrainement autonome et d’un moyen de solidarisation/désolidarisation par rapport audit plateau (17).
2. 2. Chariot (5) selon la revendication précédente, dans lequel ledit plateau (17) comporte au moins un, de préférence quatre, bord (19) escamotable, configuré pour pouvoir être actif, et maintenir les produits (2) à l’intérieur de ladite surface d’accueil (8), et pour pouvoir être escamoté pour permettre un transfert par poussée latérale d’une surface à l’autre.
3. 3. Chariot (5) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit plateau (17) comporte une structure de support propre, telle que des pieds, notamment munis de roulettes.
4. 4. Chariot (5) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite navette (18) est disposée entièrement sous ledit plateau (17) en position solidarisée, de sorte que la surface d’emprise au sol dudit chariot (5) n’est pas supérieure à la surface d’emprise au sol dudit plateau (17).
5. 5. Chariot (5) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite navette (18) comporte un châssis et un élévateur (22) mobile en translation verticale, et ledit moyen de solidarisation/désolidarisation comprend ledit élévateur (22), configuré pour soulever ledit plateau (17) en position solidarisée.
6. 6. Chariot (5) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit plateau (17) comporte des pieds de hauteur variable par réglage.
7. 7. Ligne (1) de traitement de produits (2) comportant des postes (3) dont au moins un est muni d’une table pour supporter et accumuler lesdits produits (2), et au moins un chariot (5) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la surface d’accueil (8) du plateau (17) est disposée, pour un transfert de produits (2), à la même hauteur du sol que lesdites tables, de sorte que quand ledit plateau (17) est disposé adjacent à ladite table, la surface d’accueil (8) est à fleur avec ladite table.
8. 8. Procédé de déplacement de produits (2) d’un premier poste (3) à un deuxième poste (3) d’une ligne (1) de traitement de produits (2), par le moyen d’un chariot (5) selon l’une des revendications 1 à 6, et comprenant les étapes suivantes :

   transfert des produits (2) dudit premier poste (3) vers la surface d’accueil (8) dudit chariot (5), arrivée de la navette (18), et solidarisation de la navette (18) avec le plateau (17), déplacement du chariot (5) jusqu’au deuxième poste (3), désolidarisation de la navette (18), et départ de la navette (18), transfert des produits (2) de la surface d’accueil (8) vers ledit deuxième poste (3).
9. 9. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel les produits (2) sont disposés sur ladite surface d’accueil (5) selon des rangées successives non quinconcées.
10. 10. Procédé selon l’une des revendications 8 ou 9, ledit plateau (17) comportant au moins un bord (19), de préférence quatre bords (19), selon la revendication 3, et ledit bord (19) est, de préférence les quatre bords (19) sont, actif pendant l’étape de déplacement du chariot (5), et escamoté pendant les étapes de transfert des produits (2).
11. 11. Procédé selon l’une des revendications 8 à 10, dans lequel ladite solidarisation de la navette et du plateau consiste en un relevage dudit plateau par ladite navette, et ladite désolidarisation consiste en une descente dudit plateau jusqu’à ce qu’il repose sur des moyens de supportage propres, du type pieds.

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