FR3055513A1 - Procede de modification de l’absorption et/ou de la reflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur des fleurs d’un bouquet - bouquet et element solide associes - Google Patents

Procede de modification de l’absorption et/ou de la reflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur des fleurs d’un bouquet - bouquet et element solide associes Download PDF

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Abstract

Le bouquet comporte : au moins une tige d'un végétal, ladite tige comportant une première extrémité qui comporte au moins une fleur et une deuxième extrémité sans fleur qui est disposée dans une solution notamment aqueuse. Selon l'invention, de manière caractéristique, pendant une durée T1, on délivre à ladite tige une quantité d'au moins un composé apte à modifier l'absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses nulle ou inférieure à une quantité donnée dite « quantité efficace » qui modifie l'absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu'elle est absorbée par ladite tige, notamment au niveau de ladite deuxième extrémité, puis pendant une durée T2, inférieure à T1, on délivre à ladite tige à travers ladite solution au moins ladite quantité efficace dudit composé apte à modifier l'absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses. Le bouquet comporte par exemple un élément solide (3) contenant ladite quantité efficace et un retardateur apte à ne laisser passer cette dernière dans la solution qu'au bout de la durée T1, et ce pendant la durée T2. L'invention permet de conserver l'attractivité du bouquet en provoquant un brusque changement de la couleur de ses fleurs au cours sa durée de conservation.

Description

[Domaine technique]
La présente invention concerne un procédé de modification de l’absorption et/ou de la réflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur des fleurs d’un bouquet.
La présente invention concerne également un bouquet de fleurs et un dispositif qui permettent la mise en œuvre dudit procédé.
[Art antérieur]
La coloration des fleurs est bien connue.
II est possible de colorer les fleurs de manière externe en les plongeant dans un bain de teinture.
L’autre procédé consiste à plonger l’extrémité coupée de la tige qui supporte la fleur dans une solution colorante. Le mécanisme naturel d’évapotranspiration des végétaux permet de faire monter la solution colorante dans toute la tige et jusque dans la fleur. La solution remplace alors l’eau du végétal colorant ainsi les pétales de la fleur, voire éventuellement les feuilles de la tige, lorsque la quantité de composé colorant contenu dans la solution colorante atteint une valeur donnée au sein du végétal. Le changement de coloration du végétal est visible à l’œil au bout de quelques heures ; cette durée est variable en fonction du végétal et de son environnement, lequel influence le mécanisme d’évapotranspiration.
Le document WO 2007/055565 A2 décrit ainsi un procédé et un dispositif qui permettent de colorer les fleurs avec plusieurs couleurs localisées sur la fleur. La solution colorée colore la fleur en quelques heures et les fleurs sont vendues colorées.
[Problème technique]
Les fleurs coupées s’étiolent, flétrissent et finissent par se faner complètement en une semaine environ voire plus en fonction de leur fraîcheur initiale. Voir un bouquet se faner est quelque peu triste et frustrant.
Un but de la présente invention est de proposer un procédé de modification de l’apparence d’une tige comportant une fleur et notamment d’un bouquet de tiges, en particulier un procédé de modification de l’absorption et/ou de la réflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur, qui permet de conserver l’attractivité de la tige/du bouquet tout au long de la durée de vie de cette dernière/ ce dernier.
Un autre but de la présente invention est de proposer un bouquet permettant la mise en oeuvre du procédé qui soit notamment peu coûteux et un élément solide qui permet la mise en oeuvre du procédé lorsqu’il est mis en présence d’une tige ou d’un bouquet.
[Brève description de l’invention]
La présente invention, selon un premier aspect, concerne un procédé de modification de l’absorption et/ou de la réflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur des fleurs d’un bouquet comportant au moins une tige d’un végétal, ladite tige comportant une première extrémité qui comporte au moins une fleur et une deuxième extrémité sans fleur qui est disposée dans une solution notamment aqueuse.
Selon l’invention, de manière caractéristique, pendant une durée T1, on délivre à ladite tige par l’intermédiaire de ladite solution notamment aqueuse, une quantité d’au moins un composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses nulle ou inférieure à une quantité donnée dite « quantité efficace » qui modifie l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’elle est absorbée par ladite tige, notamment au niveau de ladite deuxième extrémité ; puis, pendant une durée T2, inférieure à T1, on délivre à ladite tige par l’intermédiaire de ladite solution aqueuse au moins ladite quantité efficace dudit composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses, moyennant quoi l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur et notamment sa couleur se modifie.
Les durées T1 et T2 ne sont pas limitées selon l’invention. T1 est de préférence de l’ordre de 1 à 4 jours et notamment égale à 3 jours. T2 peut être inférieure à 3 heures et notamment de l’ordre d’1 heure ou moins. La coloration visible du végétal apparait elle en une durée comprise entre 30 min et 5 heures.
Le changement de couleur apparait donc brusquement durant la durée de conservation du bouquet.
La mise en oeuvre du procédé peut se faire en modifiant la solution notamment aqueuse soit par changement de cette dernière, soit par modification de la concentration en composé de cette dernière, cette modification pouvant être faite par ajout de composé éventuellement en solution ou par évaporation de la solution laquelle devient plus concentrée en composé.
Selon un mode de mise en œuvre particulier, on dispose ladite quantité déterminée d’au moins ledit composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses à proximité de ladite deuxième extrémité de ladite tige sans mettre directement en contact ledit composé avec ladite solution, puis, on délivre dans ladite solution notamment aqueuse une quantité dudit composé nulle ou inférieure à ladite quantité efficace, puis, pendant une durée T2, inférieure à T1, on délivre dans ladite solution notamment aqueuse au moins ladite quantité efficace.
Ce mode de mise en œuvre est particulièrement intéressant car il permet d’obtenir une coloration de la fleur ou du bouquet sans changement de la solution aqueuse dans laquelle trempent les deuxièmes extrémités de la ou des tiges. Pour l’utilisateur, le bouquet change de couleur assez brusquement par rapport à la durée de conservation du bouquet. II est ainsi possible de garder tout l’attrait d’un bouquet jusqu’à ce qu’il fane totalement.
Le procédé de l’invention peut être mis en œuvre pour la fête des mères, par exemple. Un bouquet donné avant le jour de la fête des mères changera brusquement de couleur le jour donné, rappelant ainsi à la personne qui a reçu le bouquet l’attention portée à son égard par la personne lui ayant offert le bouquet.
Dans le cas des roses, par exemple, le changement de coloration peut servir à communiquer via le langage des fleurs ; des roses blanches signifiant l’amour spirituel se transformant en roses rouges signifiant la passion peuvent permettre une déclaration amoureuse.
La présente invention concerne également un bouquet comprenant au moins une tige d’au moins un végétal, ladite tige comportant une première extrémité qui comporte au moins une fleur et une deuxième extrémité sans fleur.
Selon l’invention, de manière caractéristique, il comporte, en outre, un élément solide qui comprend :
- une quantité dite quantité efficace d’au moins un composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’il est en solution, notamment aqueuse, et lorsqu’au moins ladite quantité efficace a été absorbée par ladite tige ; et
- un retardateur apte à laisser passer ladite quantité efficace dudit composé vers ladite solution au bout d’une durée T1 donnée et ce pendant une durée T2 inférieure à T1, une fois que ledit élément solide a été mis au contact de ladite solution notamment aqueuse.
Le retardateur n’est pas limité selon l’invention. II peut être combiné avec ledit composé et contrôler ainsi sa diffusion. II peut s’agir, par exemple, d’un mélange du composé avec un deuxième composé soluble dans l’eau qui se présente sous forme solide et se dissout lentement dans la solution aqueuse. II peut s’agir de micro ou nanoparticules éventuellement poreuses qui contiennent ledit composé et le libère au bout d’un temps donné en une quantité donnée. II peut s’agir également de micelles.
Selon un premier mode de réalisation, ledit élément solide est disposé au niveau de ladite tige sensiblement à proximité de ladite deuxième extrémité de ladite tige. Ce premier mode de réalisation est particulièrement adapté aux tiges seules et aux bouquets classiques ou toutes les tiges sont parallèles entre elles. II peut néanmoins être utilisé avec un bouquet comportant une poche.
Selon un deuxième mode de réalisation, le bouquet comporte une poche contenant une solution notamment aqueuse dans laquelle est disposée ladite deuxième extrémité de ladite tige, ledit élément solide est disposé sur la surface de ladite poche et en contact avec ladite solution aqueuse, et notamment disposée sensiblement en dessous de ladite deuxième extrémité de ladite tige. Ce deuxième mode de réalisation est plus adapté aux bouquets dont toutes les tiges sont entrecroisées et reposent sur le fond de la poche qui sert de vase. Le contact des tiges avec l’élément solide favorise sa dégradation mécanique et la libération du composé.
Selon un mode de réalisation particulier, l’élément solide comporte une enveloppe qui renferme le composé et qui se dégrade et/ou s’ouvre au bout de la durée T1 donnée. L’enveloppe fait ici office de retardateur. L’ouverture de l’enveloppe peut être déclenchée par des moyens de fermeture qui cessent de fermer l’enveloppe bout de la durée T1. Ces moyens de fermeture peuvent être par exemple une colle qui se dissout au bout de ladite durée T1 dans une solution notamment aqueuse. L’ouverture de l’enveloppe peut également être due au gonflement d’un matériau formant au moins partiellement le contenant au contact d’une solution notamment aqueuse. La fermeture de l’enveloppe peut ainsi être obtenue par pliage, l’enveloppe se dépliant au contact d’un liquide et libérant le composé. L’enveloppe peut également être formée par compression d’une feuille autour de la quantité de composé ; la feuille se dépliant d’abord lentement au contact du liquide jusqu’à libérer rapidement le composé.
Selon un mode de réalisation particulier, ladite enveloppe est en papier et notamment en papier présentant un grammage compris entre 150 g/m2 et 250 g/m2 et notamment sensiblement égal à 180 g/m2 et elle peut être fermée par des moyens adhésifs aptes à se désolidariser de ladite enveloppe lorsqu’ils sont au contact d’une solution aqueuse pendant au moins ladite durée T1. Ces moyens adhésifs peuvent être de la colle ou du ruban adhésif.
Le composé n’est pas limité selon l’invention. Il est choisi parmi les colorants, notamment les colorants solubles en solution aqueuse, en particulier les colorants alimentaires notamment solubles en solution aqueuse, plus particulièrement parmi les mélanges d’au moins deux colorants choisis parmi le E133, le E129 et le E102, les composés photo luminescents, en particulier les composés fluorescents et/ou phosphorescents et les azurants optiques. Avantageusement, on choisit un colorant, de préférence soluble en solution aqueuse et en particulier un colorant alimentaire tel que précité.
La tige n’est pas limitée selon l’invention. Elle peut être choisie parmi les tiges éventuellement coupées de roses, notamment les roses jaunes ou blanches, les tiges éventuellement coupées de glaïeuls, les tiges éventuellement coupées de fleurs de choux, les tiges éventuellement coupées de lys, les tiges éventuellement coupées de gerberas et les mélanges d’au moins deux desdites tiges éventuellement coupées. Ces végétaux permettent d’obtenir des couleurs vives, notamment avec les colorants alimentaires précités.
La quantité dite « quantité efficace » n’est pas limitée selon l’invention. Elle peut dépendre du végétal et du composé, notamment.
Dans le cas d’un colorant alimentaire et notamment des colorants alimentaires précités et de leurs mélanges, la quantité efficace peut être estimée à 2g. Elle permet pour un bouquet comprenant une poche de 75cL de solution aqueuse d’obtenir une coloration vive en deux à trois heures. Elle permet également de colorer une seule tige sans la détériorer. Elle permet également de colorer un bouquet contenant 10 à 15 tiges. Elle est donc adaptée à tous les types de bouquets couramment vendus. Cette quantité peut aussi être utilisée pour tout autre composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des rayons lumineux selon l’invention.
La présente invention concerne également un élément solide permettant de modifier au bout d’une durée déterminée l’absorption et/ou la réflexion des rayons lumineux et notamment la couleur des fleurs d’un bouquet lorsque ledit dispositif est mis au contact d’une solution aqueuse dans laquelle sont plongées les extrémités des tiges du bouquet qui ne comportent pas lesdites fleurs.
Selon l’invention, ledit élément solide contient une quantité dite efficace d’au moins un composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’il est en solution, notamment aqueuse, et lorsqu’au moins ladite quantité efficace a été absorbée par ladite tige ; et il comporte, en outre, un retardateur apte à laisser passer ladite quantité efficace dudit composé vers ladite solution au bout d’une durée T1 donnée et ce pendant une durée T2 inférieure à T1, une fois que ledit élément solide a été mis au contact de ladite solution notamment aqueuse.
Selon un mode de réalisation particulier, simple et peu coûteux à réaliser, il comporte une enveloppe au moins partiellement en matériau dégradable au contact d’une solution notamment aqueuse et notamment en papier et/ou en ce que ladite enveloppe est fermée par des moyens de fermeture adhésifs, ledit composé est contenu dans ladite enveloppe et se présente notamment sous forme de poudre. Le papier est choisi en fonction des durées T1 et T2. Un papier présentant un gramme tel que précité et notamment sensiblement égal à 180g/m2 donne de bons résultats ; il libère peu de composé avant de se déliter ou de provoquer du fait de son imprégnation par la solution notamment aqueuse la désolidarisation des moyens de fermeture de l’enveloppe ; ces derniers sont de préférence des bouts de ruban adhésif qui ferment l’enveloppe.
Il est possible selon l’invention d’ajouter au composé notamment sous forme de poudre, un acide, notamment sous forme de poudre, comme par exemple l’acide citrique sous forme de poudre. L’acide modifie le pH de la solution notamment aqueuse et permet d’augmenter la durée de vie du bouquet et d’obtenir des couleurs très vives. Un pH de 6 est particulièrement recommandé. L’Homme du Métier est à même de doser la quantité d’acide à ajouter de manière à obtenir un pH égal à 6, par exemple dans un bouquet comprenant une poche de 75cL.
[Définitions]
Dans toute la présente demande, les termes suivants sont définis comme suit.
Le terme « tige » fait référence à une tige coupée ou comprenant encore partiellement des racines. De préférence, il s’agit d’une tige coupée.
Le terme « composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses » fait référence à tout composé d’origine synthétique ou biologique apte soit à se dissoudre dans la solution et en particulier dans une solution aqueuse ou à former une dispersion avec cette solution. On peut choisir avantageusement des composés solubles dans la solution et notamment solubles dans une solution aqueuse. Le composé peut se présenter sous une forme solide, notamment sous la forme d’une poudre pouvant être compressée ou sous la forme d’un liquide ou d’une suspension.
Le terme « enveloppe » désigne un contenant qui définit un volume interne dans lequel le composé est contenu.
Le terme « quantité efficace » est définit par rapport à un composé tel que précité donné. La quantité efficace est déterminée expérimentalement et est la quantité minimale pour obtenir en au moins 30 minutes ou en moins de 5 heures un changement notamment de coloration de la fleur.
Le terme « dégrader » et les termes associés utilisés en référence à l’élément solide et notamment eu retardateur font référence à tout processus qui permet de former une ouverture dans l’enveloppe apte à permettre le passage du composé. L’enveloppe peut ainsi se déliter ou se dissoudre.
[Figures]
La présente invention, ses caractéristiques et les différents avantages qu’elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit qui fait référence aux dessins annexes sur lesquels :
- la Fig. 1 représente une étape de fabrication d’un mode de réalisation particulier de l’élément solide selon l’invention ;
- la Fig. 2 représente le mode de réalisation de l’élément solide obtenu par mise en œuvre de l’étape représentée sur la Fig. 1 ;
- La Fig. 3 représente un premier mode de réalisation du bouquet selon l’invention ; et
- la Fig. 4 représente un deuxième mode de réalisation du bouquet selon l’invention.
[Description détaillée]
Un mode de réalisation particulier de l’élément solide de la présente invention va maintenant être décrit en références aux Fig. 1 et 2.
On réalise une enveloppe en papier Canson® de grammage 180g/m2 conformément à la Fig. 2. On a découpé une bande 2 de papier Canson® (grammage 180g/m2) de 5x15 cm comme représenté sur la Fig. 1. Sur cette bande 2, on a déposé 2g de colorant(s) alimentaire(s) en poudre 7. La bande est ensuite repliée en deux et les trois bords libres sont scellés avec des bandes de papier adhésif plastique 4 afin de former une enveloppe fermée comme représenté sur la Fig. 2. L’ensemble enveloppe - colorant(s) contenu(s) dans l’enveloppe forme l’élément solide de l’invention. L’enveloppe constitue le retardateur.
L’enveloppe fabriquée est ensuite disposée dans un bouquet.
Pour le bouquet qui comporte une poche remplie d’eau dans laquelle trempent les extrémités sans fleurs des tiges (notamment les extrémités coupées), les tiges sont relativement courtes, l’enveloppe a été placée comme décrit sur la Fig. 3. L’enveloppe 3 précitée contenant le colorant alimentaire a été collée dans la poche 1 qui contient le bouquet. Ce type de bouquet est formé par entrecroisement des tiges coupées 5 puis formation de la poche à l’aide d’une feuille souple. Il est ainsi facile de disposer l’enveloppe 3 sur la feuille de plastique avant formation de la poche. L’enveloppe 3 peut être fixée avec de la colle ou un morceau d’adhésif double-face ou non sur la face de la feuille qui va former la surface interne de la poche et avant formation de cette dernière. Une fois que l’enveloppe 3 est fixée sur la feuille plastique, on forme un bouquet comprenant une poche remplie d’eau de manière connue et classique.
Lorsque le bouquet comporte des tiges parallèles, l’enveloppe 3 est disposée entre les tiges, parallèlement à ces derrières comme représenté sur la Fig. 4. L’enveloppe 3 est ainsi coincée entre les tiges 5 qui sont parallèles entre elles. L’enveloppe 3 est disposée selon sa longueur ou sa largeur entre les tiges 5, sa longueur ou sa largeur étant parallèle aux tiges 5, l’épaisseur de l’enveloppe 3 étant perpendiculaire aux tiges 5. L’enveloppe 3 est ainsi tenue voire même masquée par les tiges 5 ce qui permet de mettre le bouquet dans un vase rempli d’eau.
[Exemples]
Détermination de la concentration efficace pour un bouquet comprenant une poche
Un bouquet comprenant une poche contenant 75 cL d’eau et 15 fleurs a été utilisé. Différents colorants alimentaires en poudre ont été testés à différentes concentrations pour obtenir la formulation optimale à la coloration d’un bouquet comprenant une poche tel que précité et comprenant 10 roses blanches ou 10 glaïeuls blanc. Les colorants utilisés sont les suivants :
-E133 (Bleu Brillant FCF)
- E129 (Rouge Allura AC)
- E102 (jaune Tartrazine)
Chaque colorant a été dissout dans le volume d’eau de la poche du bouquet. II a été déterminé qu’une quantité de 2g de colorant permet d’obtenir un bouquet coloré avec une couleur vive, jusqu’à 15 roses. Cette quantité permet également d’obtenir une rose vivement colorée sans altérer la durée de vie de cette dernière.
Mélanges de colorants
1,4g deE102 et 0,6g de E133 permettent d’obtenir une coloration verte.
1,5g de E102 et 0,5g de E133 permettent d’obtenir une coloration orange.
1,5g de E129 et 0,5g de E133 permettent d’obtenir une coloration violette.
Mécanisme de passage différé du composé
La Demanderesse n’est pas liée aux explications suivantes.
Lors de l’utilisation de l’enveloppe 3 précitée, il s’avère que deux modes de libération du composé peuvent intervenir simultanément, ou l’un après l’autre. Un seul mode de libération peut également intervenir.
Le papier est poreux mais a un grammage suffisant pour laisser passer peu ou pas de composé. II n’est observé aucune coloration visible des fleurs au bout de 3 jours, ce qui indique que même si le composé passe de l’intérieur de l’enveloppe vers la solution contenant le bouquet, la quantité absorbée par le bouquet est insuffisante pour provoquer sa coloration même au bout de trois jours.
Au bout de trois jours, le papier est gorgé de solution. II se délite et sa détérioration est accélérée par les microorganismes qui vivent dans la solution ou sur les tiges du bouquet. Les frottements des tiges sur l’enveloppe accélèrent également sa détérioration. L’enveloppe se déchire rapidement libérant le composé qui passe en solution, du fait de sa dissolution.
Le deuxième mécanisme provoque l’ouverture de l’enveloppe. Le papier gorgé de solution provoque ou accélère la dissolution de la colle du ruban adhésif. L’enveloppe s’ouvre du fait de la désolidarisation du papier et du ruban adhésif, lequel n’adhère plus au papier. Le composé passe également en solution.
En pratique les deux mécanismes coexistent et permettent d’obtenir le résultat souhaité.

Claims (10)

  1. Revendications :
    1. Procédé de modification de l’absorption et/ou de la réflexion des rayons lumineux et notamment de la couleur des fleurs d’un bouquet comportant au moins une tige d’un végétal, ladite tige comportant une première extrémité qui comporte au moins une fleur et une deuxième extrémité sans fleur qui est disposée dans une solution notamment aqueuse, caractérisé en ce que :
    - pendant une durée T1, on délivre à ladite tige, par l’intermédiaire de ladite solution aqueuse, une quantité d’au moins un composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses nulle ou inférieure à une quantité donnée dite « quantité efficace » qui modifie l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’elle est absorbée par ladite tige, notamment au niveau de ladite deuxième extrémité ;
    - pendant une durée T2, inférieure à T1, on délivre à ladite tige par l’intermédiaire de ladite solution, au moins ladite quantité efficace dudit composé apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses, moyennant quoi l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur et notamment sa couleur se modifie.
  2. 2. Bouquet comprenant au moins une tige (5) d’au moins un végétal, ladite tige (5) comportant une première extrémité qui comporte au moins une fleur et une deuxième extrémité sans fleur, caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, un élément solide (3) qui comprend :
    - une quantité dite quantité efficace d’au moins un composé (7) apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’il est en solution, notamment aqueuse, et lorsqu’au moins ladite quantité efficace a été absorbée par ladite tige ; et
    - un retardateur (2 ; 4) apte à laisser passer ladite quantité efficace dudit composé (7) vers ladite solution au bout d’une durée T1 donnée et ce pendant une durée T2 inférieure à T1, une fois que ledit élément solide a été mis au contact de ladite solution notamment aqueuse.
  3. 3. Bouquet selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit élément solide (3) est disposé au niveau de ladite tige (5) sensiblement à proximité de ladite deuxième extrémité de ladite tige (5).
  4. 4. Bouquet selon la revendication 2, caractérisé en ce qu’il comporte une poche (1 ) contenant une solution notamment aqueuse dans laquelle est disposée ladite deuxième extrémité de ladite tige (5) et en ce que ledit élément solide (3) est disposé sur la surface de ladite poche (1) et en contact avec ladite solution aqueuse, et notamment disposée sensiblement en dessous de ladite deuxième extrémité de ladite tige (5).
  5. 5. Bouquet selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit élément solide (3) comporte une enveloppe (2) qui renferme ledit composé (7) et qui se dégrade et/ou s’ouvre au bout de la durée T1 donnée.
  6. 6. Bouquet selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite enveloppe (2) est en papier et notamment en papier présentant un grammage compris entre 150 g/m2 et 250 g/m2 et notamment sensiblement égal à 180 g/m2 et en ce qu’elle est fermée par des moyens adhésifs (4) aptes à se désolidarisés de ladite enveloppe (2) lorsqu’ils sont au contact d’une solution aqueuse pendant au moins ladite durée T1.
  7. 7. Bouquet selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que ledit composé (7) est choisi parmi les colorants, notamment les colorants solubles en solution aqueuse, en particulier les colorants alimentaires notamment solubles en solution aqueuse, plus particulièrement parmi les mélanges d’au moins deux colorants choisis parmi le E133, le E129 et le E102, les composés photo luminescents, en particulier les composés fluorescents et/ou phosphorescents et les azurants optiques.
  8. 8. Bouquet selon l’une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que ladite tige (5) est choisie parmi les tiges éventuellement coupées de roses, notamment les roses jaunes ou blanches, les tiges éventuellement coupées de glaïeuls, les tiges éventuellement coupées de fleurs de choux, les tiges éventuellement coupées de lys, les tiges éventuellement coupées de gerberas et les mélanges d’au moins deux desdites tiges éventuellement coupées.
  9. 9. Elément solide permettant de modifier au bout d’une durée déterminée l’absorption et/ou la réflexion des rayons lumineux et notamment la couleur des fleurs d’un bouquet lorsqu’il est mis au contact d’une solution notamment aqueuse dans laquelle sont plongées les extrémités des tiges (5) du bouquet qui ne comportent pas lesdites fleurs, caractérisé en ce
    - qu’il contient une quantité dite efficace d’au moins un composé (7) apte à modifier l’absorption et/ou la réflexion des radiations lumineuses de ladite fleur lorsqu’il est en solution, notamment aqueuse, et lorsqu’au moins ladite quantité efficace a été absorbée par ladite tige (5) ; et
    5 - en ce qu’il comporte, en outre, un retardateur (2, 4) apte à laisser passer ladite quantité efficace dudit composé (7) vers ladite solution au bout d’une durée T1 donnée et ce pendant une durée T2 inférieure à T1, une fois que ledit élément solide a été mis au contact de ladite solution notamment aqueuse.
  10. 10. Elément solide la revendication 9, caractérisé en ce qu’il comporte une
    10 enveloppe (2) au moins partiellement en matériau dégradable au contact d’une solution aqueuse et notamment en papier et/ou en ce que ladite enveloppe (2) est fermée par des moyens de fermeture adhésifs (4) et en ce que ledit composé (7) est contenu dans ladite enveloppe (2) et se présente notamment sous forme de poudre.
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