FR3054592A1

FR3054592A1 - Dispositif de maintien d'une echelle dans une position d'utilisation pour securiser une intervention en hauteur

Info

Publication number: FR3054592A1
Application number: FR1657481A
Authority: FR
Inventors: Benoit Gasselin
Original assignee: 4NRJ SARL
Current assignee: 4NRJ SARL
Priority date: 2016-08-01
Filing date: 2016-08-01
Publication date: 2018-02-02
Anticipated expiration: 2036-08-01
Also published as: FR3054592B1

Abstract

L'invention concerne un dispositif de maintien d'une échelle (1) dans une position d'utilisation pour sécuriser une intervention en hauteur, le dispositif comprenant : - un corps de réception (2) destiné à être présenté par un équipement en hauteur (3) sur lequel l'échelle est susceptible d'être appuyée dans une position d'utilisation ; - un corps d'ancrage (4) indépendant et complémentaire du corps de réception, le corps d'ancrage étant destiné à être porté par l'échelle et à être en appui selon une direction descendante sur le corps de réception, caractérisé en ce qu'il présente un cadre de confinement (5) dans un plan horizontal du corps d'ancrage par rapport au corps de réception.

Description

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication de matériels de sécurité pour des interventions d’installation ou d’entretien. Plus précisément, l’invention concerne l’optimisation d’opérations sur des équipements en hauteur nécessitant la montée sur une échelle d’un opérateur, et ce notamment en respectant des normes de sécurité relatives au secteur ferroviaire (interventions sur voies ferrées et sur des caténaires).

De manière classique, lors de l’utilisation d’une échelle, une personne cale l’extrémité basse de l’échelle sur le sol et applique l’extrémité haute de l’échelle sur un élément fixe situé en hauteur, tout en conférant à l’échelle une inclinaison. Ainsi, cette personne peut aller et venir sur la hauteur de cette échelle.

La sécurisation de cette opération (la montée d’une personne en hauteur à l’aide de l’échelle) peut être nécessaire. En effet, la montée et/ou la position de l’échelle peuvent présenter ou provoquer une instabilité dangereuse.

L’art antérieur propose différentes solutions.

Selon une première solution, les extrémités haute et basse des échelles peuvent être équipées de patins antidérapants. De cette manière une fois l’échelle en position d’utilisation (patins reposant sur des surfaces fixes), ces extrémités haute et basse ont moins tendance à glisser.

Selon une deuxième solution et notamment dans le cadre d’intervention sur des éléments hauts dans un contexte ferroviaire, la partie basse de l’échelle peut être sécurisée à l’aide de sangles à un élément fixe. Cette deuxième solution peut être utilisée en complément de la première solution évoquée ci-dessus.

Lors d’une intervention sur un élément haut fixe d’une voie ferrée, soit par exemple sur une caténaire raccordée à un poteau s’élevant à partir du sol, la mise en œuvre de ces solutions se déroule de la manière décrite ci-après. Dans un premier temps, l’agent intervenant sur la voie ferrée doit mettre l’échelle dans une position d’utilisation. Ainsi, comme évoqué précédemment, l’échelle doit être positionnée de manière inclinée, avec son extrémité basse qui doit être en appui stable sur le sol, et avec son extrémité haute (ou une partie intermédiaire de l’échelle) qui doit être également en appui stable sur un élément fixe situé en hauteur. Préférentiellement, les patins hauts antidérapants doivent réaliser l’interface avec l’élément fixé situé en hauteur. Dans un second temps, l’opérateur utilise une sangle pour rattacher le bas de l’échelle au poteau de manière à ce que, en cas de glissement de l’échelle sur le sol, la sangle retienne la partie basse de l’échelle.

Une telle solution ne présente cependant pas des conditions optimales de sécurité pour la personne qui intervient en hauteur à l’aide de l’échelle ainsi mise en place. En effet, l’échelle peut toujours basculer ou déraper, et ce d’autant plus si les patins hauts antidérapant ne réalisent pas l’interface de l’échelle avec l’élément haut fixe (l’extrémité haute de l’échelle dépassant par exemple l’élément haut, et l’interface étant réalisée par le corps même de l’échelle). De plus, la mise en place de la sangle entraîne un temps de mise en place supplémentaire.

Dans un tel contexte, on peut encore noter l’utilisation obligatoire de lignes de vie. L’utilisation d’une telle ligne de vie nécessite l’emploi d’une perche qui, préalablement à la montée de l’opérateur sur l’échelle, permet d’attacher la ligne de vie en hauteur sur l’élément fixe. Par la suite, l’opérateur peut monter sur l’échelle tout en étant rattaché à la ligne de vie.

L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer une solution permettant d’améliorer la sécurité d’une personne montant en hauteur par le biais d’une échelle.

L’invention a également pour objectif de proposer une telle solution qui permette d’optimiser la durée d’une intervention nécessitant la montée d’une personne sur une échelle tout en respectant un niveau de sécurité satisfaisant.

L’invention a encore pour objectif de proposer une telle solution qui soit simple à mettre en œuvre.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un dispositif de maintien d’une échelle dans une position d’utilisation pour sécuriser une intervention en hauteur, le dispositif comprenant :

- un corps de réception destiné à être présenté par un équipement en hauteur sur lequel l’échelle est susceptible d’être appuyée dans une position d’utilisation ;

- un corps d’ancrage indépendant et complémentaire du corps de réception, le corps d’ancrage étant destiné à être porté par l’échelle et à être en appui selon une direction descendante sur le corps de réception, caractérisé en ce qu’il présente un cadre de confinement dans un plan horizontal du corps d’ancrage par rapport au corps de réception.

Grâce à un tel dispositif de maintien, une intervention en hauteur sur un élément fixe à l’aide d’une échelle est rapide à mettre en œuvre et présente des conditions de sécurité optimisées pour la personne qui va monter sur l’échelle.

En effet, selon le principe de l’invention, l’échelle utilisée pour intervenir en hauteur, et qui est mise en place dans une position d’utilisation, est couplée de manière fixe et devient solidaire de l’équipement en hauteur sur lequel une échelle classique est susceptible d’être appuyée dans une position d’utilisation.

Grâce au cadre de confinement, l’échelle ne peut basculer à gauche, à droite ou en arrière. Aussi, grâce au corps de réception qui vient fournir un appui selon une direction descendante pour le corps d’ancrage, l’échelle ne peut pas déraper et glisser vers le bas.

Préférentiellement, le corps de réception et le corps d’ancrage présentent des moyens d’interaction mutuels, aptes à interagir à partir d’une position de pré-positionnement dans laquelle le corps de réception et le corps d’ancrage sont en vis-à-vis, jusqu’à une position assemblée dans laquelle le corps d’ancrage est en appui sur le corps de réception.

Grâce à de tels moyens d’interaction mutuels et à cette position de pré-positionnement préalable à l’assemblage du corps d’ancrage sur le corps de réception, le dispositif de maintien selon l’invention présente une conception pratique à mettre en œuvre.

Avantageusement, les moyens d’interaction mutuels interagissent de la position de pré-positionnement à la position assemblée en amenant le corps d’ancrage selon une direction essentiellement descendante sur le corps de réception.

Une telle conception des moyens d’interaction mutuels permet de réaliser un assemblage de manière naturelle et intuitive pour un opérateur qui met en œuvre ce dispositif.

Selon un mode de réalisation préféré, le corps d’ancrage présente le cadre de confinement, le cadre de confinement formant un élément femelle des moyens d’interaction mutuels, et le corps de réception comporte une plaque rigide destinée à être coulissée à l’intérieur du cadre de confinement, la plaque rigide formant un élément mâle des moyens d’interaction mutuels, cet élément mâle étant complémentaire de l’élément femelle.

Ces interactions par l’intermédiaire d’une plaque rigide destinée à être coulissée à l’intérieur du cadre de confinement permettent d’induire une sécurisation plus importante de l’assemblage.

En effet, la hauteur de la plaque rigide permet d’influer sur la hauteur de coulissement de cette plaque rigide à l’intérieur du cadre de confinement. Ainsi, pour désassembler le corps d’ancrage du corps de réception il est alors nécessaire de soulever l’échelle sur une distance équivalente à la longueur de la plaque rigide pour permettre au cadre de confinement d’être désengagé de cette plaque rigide. Tel que l’on peut le comprendre, cette distance nécessaire au désassemblage du corps d’ancrage par rapport au corps de réception permet de s’assurer que ledit désassemblage résulte d’une action volontaire de la personne qui met en œuvre le dispositif de maintien selon l’invention.

Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif comprend des moyens de guidage du corps d’ancrage vers la position de prépositionnement par rapport au corps de réception.

De tels moyens de guidage du corps d’ancrage permettent de faciliter la mise en place du dispositif de maintien selon l’invention.

Préférentiellement, les moyens de guidage comportent deux pattes latérales de centrage de l’échelle par rapport au corps de réception.

Ces deux pattes latérales permettent de s’assurer que l’échelle est bien positionnée en vis-à-vis par rapport au corps de réception qui est présenté par l’équipement en hauteur.

Selon une solution avantageuse, le corps d’ancrage est conçu amovible sur l’échelle.

Grâce à un tel corps d’ancrage conçu amovible sur l’échelle, plusieurs échelles peuvent être pourvues du même corps d’ancrage. Il revient alors à l’opérateur (utilisateur du dispositif du maintien) de monter le corps d’ancrage sur l’échelle adaptée à l’intervention en hauteur et à l’équipement en hauteur sur lequel doit se passer l’intervention pour sécuriser son intervention.

Par exemple, pour une intervention à 10 m de hauteur, l’utilisateur peut choisir une échelle à hauteur variable, ou une échelle qui permet d’atteindre exactement ces 10 m de hauteur. Par la suite si cet utilisateur doit intervenir à 5 m de hauteur, il peut changer d’échelle tout en conservant le même corps d’ancrage, ou alors il peut déplacer le corps d’ancrage sur l’échelle pour la rendre compatible avec l’intervention.

Selon une caractéristique préférée, le corps d’ancrage présente des moyens de verrouillage d’une position couplée du corps d’ancrage sur l’échelle.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le corps d’ancrage présente au moins un point d’accrochage d’une ligne de vie.

Grâce à ce point d’accrochage d’une ligne de vie sur le corps d’ancrage, l’utilisateur du dispositif de maintien n’a pas besoin de réaliser l’accrochage de la ligne de vie sur l’équipement en hauteur à l’aide d’une perche, de manière indépendante de la mise en place de l’échelle. En effet, préalablement à l’assemblage du corps d’ancrage sur le corps de réception lors de la mise en position d’utilisation de l’échelle, cet utilisateur doit coupler la ligne de vie sur le point d’accrochage du corps d’ancrage de manière à ce que, une fois l’échelle en position d’utilisation, la ligne de vie soit directement utilisable. Cette ligne de vie se retrouve par la suite couplée de manière fixe à l’équipement en hauteur grâce à l’assemblage du corps d’ancrage sur le corps de réception.

Avantageusement, le corps de réception est solidaire d’un bras horizontal déployable destiné à être présenté par l’équipement en hauteur.

Grâce à un tel bras horizontal déployable, l’échelle peut être maintenue dans une position d’utilisation pour sécuriser l’intervention en hauteur sur un équipement en hauteur qui ne présente pas, à la base, un profil adapté pour recevoir une échelle.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique de l’extrémité haute d’une échelle dans une position d’utilisation, avec un dispositif de maintien de l’échelle dans sa position d’utilisation pour sécuriser une intervention en hauteur ;

- la figure 2 est une représentation schématique selon une vue latérale du dispositif de maintien selon l’invention ;

- la figure 3 est une représentation schématique d’un corps d’ancrage ;

- la figure 4 est une représentation schématique d’un corps d’ancrage positionné en vis-à-vis d’une échelle adaptée à le recevoir ;

- les figures 5a, 5b et 5c décrivent une cinématique de couplage du corps d’ancrage sur l’échelle ;

- les figures 6a, 6b, 6c et 6d décrivent une cinématique de couplage d’une échelle sur un équipement haut fixe à l’aide du dispositif de maintien selon l’invention.

Tel que l’on peut l’observer sur les figures 1 et 2, l’échelle 1 représentée est dans une position d’utilisation. Le dispositif de maintien selon l’invention permet de sécuriser une intervention en hauteur à l’aide de cette échelle quand elle est dans cette position d’utilisation.

Tel que l’on peut l’observer sur ces figures, le dispositif de maintien comprend :

- un corps de réception 2 qui est présenté par un équipement en hauteur 3 ;

- un corps d’ancrage 4 indépendant et complémentaire du corps de réception, ce corps d’ancrage étant porté par l’échelle.

Selon le présent exemple, l’équipement en hauteur 3 est un poteau qui s’étend à partir du sol. Ce poteau peut notamment correspondre à ceux présents sur ou en bordure des voies ferrées.

De tels poteaux, de manière classique, servent de support à des échelles, ces échelles étant appuyées sur ces poteaux dans une position d’utilisation.

En conséquence, le corps de réception 2 est fixé à demeure sur l’équipement en hauteur 3.

Le corps d’ancrage 4, quant à lui, est solidaire de l’échelle et est destiné, dans une position d’utilisation de l’échelle, à venir en appui selon une direction descendante sur le corps de réception.

Selon le principe de l’invention, et tel que cela va être expliqué plus en détails par la suite, le dispositif de maintien présente un cadre de confinement 5 du corps d’ancrage 4 par rapport au corps de réception 2.

Ce cadre de confinement s’étend dans un plan horizontal et permet, dans la position d’utilisation de l’échelle, d’empêcher toute translation indésirable du corps d’ancrage par rapport au corps de réception. En ce sens, le cadre de confinement empêche toute translation indésirable, dans un plan horizontal, de l’échelle (qui présente le corps d’ancrage) par rapport à l’équipement en hauteur (qui présente le corps de réception), ces translations indésirables résultant par exemple d’un dérapage, d’un glissement, ou encore d’un basculement de l’échelle.

Ainsi, du fait que le corps d’ancrage est en appui selon une direction descendante sur le corps de réception quand l’échelle est en position d’utilisation, et que le dispositif de maintien comprend le cadre de confinement tel qu’expliqué précédemment, une intervention en hauteur à l’aide du dispositif de maintien selon l’invention est alors particulièrement sécurisée pour une personne qui doit monter sur l’échelle.

Tel qu’illustré par les figures 1 et 2, le corps de réception 2 et le corps d’ancrage 4 présentent des moyens d’interaction mutuels 6. Ces moyens d’interaction mutuels interagissent ensemble à partir d’une position de pré-positionnement dans laquelle le corps de réception et le corps d’ancrage sont en vis-à-vis, jusqu’à une position assemblée dans laquelle le corps d’ancrage est en appui sur le corps de réception. Selon les figures 1 et 2, le corps d’ancrage est représenté en appui sur le corps de réception, ce qui correspond à une position assemblée. Cette interaction est décrite plus en détails ci-après.

Les moyens d’interaction mutuels 6 comprennent :

- le cadre de confinement 5, présenté par le corps d’ancrage 4 ;

- une plaque rigide 20 présentée par le corps de réception 2.

La plaque rigide 20, selon la position assemblée illustrée par les figures 1 et 2, est coulissée à l’intérieur du cadre de confinement 5. Cette plaque rigide forme un élément mâle des moyens d’interaction mutuels 6, cet élément mâle étant complémentaire du cadre de confinement qui forme quant à lui un élément femelle des moyens d’interaction mutuels 6.

Tel qu’illustré par les figures 3, 4, 5a, 5b et 5c, le corps d’ancrage est conçu amovible sur l’échelle. Plus précisément, le corps d’ancrage 4 se monte sur les barreaux 10 de l’échelle 1. Selon le présent mode de réalisation, l’échelle présente également un barreau complémentaire 11 qui permet à un corps d’ancrage de ne pas pouvoir être entraîné en rotation autour d’un barreau 10 de l’échelle 1. Selon d’autre mode de réalisation possible, non illustré, le corps d’ancrage peut être destiné à être uniquement couplé sur un seul barreau de l’échelle.

Tel qu’illustré par la figure 3, le corps d’ancrage présente également des moyens de verrouillage 8 d’une position couplée du corps d’ancrage sur l’échelle. Ces moyens de verrouillage 8 comprennent deux crochets 80 et des ressorts 81 qui sont conçus pour ramener les crochets dans une position d’accrochage sur les barreaux. Selon la figure 4, le corps d’ancrage est séparé de l’échelle, ce corps d’ancrage doit alors être positionné en vis-à-vis du barreau 10 de l’échelle à côté duquel se situe le barreau complémentaire 11.

Les figures 5a à 5c illustrent l’engagement et le verrouillage du corps d’ancrage sur l’échelle.

Tel qu’illustré par la figure 5a, on observe que les crochets 80 sont éloignés du passage présenté par le corps d’ancrage dans lequel le barreau 10 et le barreau complémentaire 11 doivent s’insérer.

Selon la figure 5b, on observe que le corps d’ancrage est complètement inséré sur les barreaux. A ce moment, une personne peut relâcher les crochets 80 qui tendent alors à se refermer sur le barreau 10 tel que cela est illustré sur la figure 5c. Dans cette situation (figure 5c) le corps d’ancrage est alors solidaire de l’échelle 1. L’échelle 1 et le corps d’ancrage 4 peuvent alors être utilisés pour la réalisation d’une intervention en hauteur sur un équipement situé en hauteur.

Les figures 6a à 6d illustrent la mise en position d’utilisation d’une échelle 1, et le fonctionnement du dispositif de maintien selon l’invention.

Tel qu’illustré par la figure 6a, une échelle 1 équipée du corps d’ancrage 4 est positionnée en vis-à-vis d’un équipement en hauteur 3 qui présente un corps de réception 2 installé à demeure.

Selon la figure 6b, l’échelle est posée sur le corps de réception. L’échelle est repoussée vers le haut pour que le cadre de confinement 5 du corps d’ancrage 4 se situe au dessus de l’extrémité supérieure de la plaque rigide 20.

On observe entre les figures 6a, 6b et 6c, un guidage de l’échelle. En effet, le dispositif de maintien selon le présent mode de réalisation comprend des moyens de guidage 7 du corps d’ancrage 4 (et ainsi de l’échelle 1) vers la position de pré-positionnement par rapport au corps de réception 2.

Ces moyens de guidage 7 comportent notamment deux pattes latérales de centrage 70 de l’échelle 1 par rapport au corps de réception 2. Tel que l’on peut l’observer sur les figures 6a, 6b et 6c, ces pattes latérales de centrage, présentent une orientation en biais, formant un entonnoir, permettant à l’échelle 1 et ainsi au corps d’ancrage 4 d’être bien positionnés en vis-à-vis par rapport au corps de réception 2 selon un axe transversal.

Selon le présent mode de réalisation, les moyens d’interaction mutuels 6 (cadre de confinement 5 et plaque rigide 20) interagissent de la position de pré-positionnement (figure 6b) à la position assemblée (figure 6c, puis figure 6d), en amenant le corps d’ancrage 4 selon une direction essentiellement descendante sur le corps de réception 2.

Tel que l’on peut l’observer sur les figures 6a à 6d, la plaque rigide 20 présente des biseaux 200 qui vont interagir avec le cadre de confinement 5 pour centrer ce cadre de confinement par rapport à la plaque rigide lors de la descente du cadre de confinement le long de la plaque rigide (lors du coulissement du cadre de confinement sur la plaque rigide).

Selon le présent mode de réalisation et tel qu’illustré par les figures 2, 3, 4 et 5a à 5c, le corps d’ancrage 4 présente deux points d’accrochage 90 d’une ligne de vie. En référence aux figures 1,2, 6a, 6b, 6c et 6d, les points d’accrochage permettent la fixation d’une ligne de vie 9 lorsque l’échelle, équipée du corps d’ancrage, est à terre. En conséquence, la mise en position de l’utilisation de l’échelle sur l’équipement en hauteur permet automatiquement la mise en position d’utilisation de la ligne de vie 9.

Selon le présent mode de réalisation, le corps de réception 2 est solidaire d’un bras horizontal déployable 30 qui est destiné à être présenté par l’équipement en hauteur.

Tel qu’illustré par la figure 1, le bras horizontal déployable est dans une position déployée. Il fournit un appui horizontal déporté de l’équipement en hauteur et permet ainsi d’optimiser le placement du corps de réception par rapport à l’équipement en hauteur.

Claims

REVENDICATIONS

Dispositif de maintien d’une échelle (1) dans une position d’utilisation pour sécuriser une intervention en hauteur, le dispositif comprenant :

- un corps de réception (2) destiné à être présenté par un équipement en hauteur (3) sur lequel l’échelle est susceptible d’être appuyée dans une position d’utilisation ;

- un corps d’ancrage (4) indépendant et complémentaire du corps de réception, le corps d’ancrage étant destiné à être porté par l’échelle et à être en appui selon une direction descendante sur le corps de réception, caractérisé en ce qu’il présente un cadre de confinement (5) dans un plan horizontal du corps d’ancrage par rapport au corps de réception.

Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de réception (2) et le corps d’ancrage (4) présentent des moyens d’interaction mutuels (6), aptes à interagir à partir d’une position de prépositionnement dans laquelle le corps de réception et le corps d’ancrage sont en vis-à-vis, jusqu’à une position assemblée dans laquelle le corps d’ancrage est en appui sur le corps de réception.

Dispositif de maintien selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d’interaction mutuels (6) interagissent de la position de prépositionnement à la position assemblée en amenant le corps d’ancrage (4) selon une direction essentiellement descendante sur le corps de réception (2).

Dispositif de maintien selon l’une quelconque des revendication 2 et 3, caractérisé en ce que le corps d’ancrage (4) présente le cadre de confinement (5), le cadre de confinement formant un élément femelle des moyens d’interaction mutuels (6), et en ce que le corps de réception (2) comporte une plaque rigide (20) destinée à être coulissée à l’intérieur du cadre de confinement, la plaque rigide formant un élément mâle des moyens d’interaction mutuels, cet élément mâle étant complémentaire de l’élément femelle.

5. Dispositif de maintien selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de guidage (7) du corps d’ancrage (4) vers la position de pré-positionnement par rapport au corps de réception (2).

6. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de guidage (7) comportent deux pattes latérales de centrage (70) de l’échelle (1) par rapport au corps de réception (2).

7. Dispositif de maintien selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps d’ancrage (4) est conçu amovible sur l’échelle (1).

8. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps d’ancrage (4) présente des moyens de verrouillage (8) d’une position couplée du corps d’ancrage sur l’échelle (1).

9. Dispositif de maintien selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps d’ancrage (4) présente au moins un point d’accrochage (90) d’une ligne de vie (9).

10. Dispositif de maintien selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps de réception (2) est solidaire d’un bras horizontal déployable (30) destiné à être présenté par l’équipement en hauteur (3).

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2/4 ³°^s4592
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