FR3053321A1 - Transfert de produits - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif de transfert (1), pour dégager des produits (2) depuis une zone de départ (3) jusqu'à une zone d'arrivée (4), lesdites zones s'étendant l'une après l'autre dans un plan de transfert (5), ledit dispositif comprenant un poussoir (6) pour pousser depuis l'arrière sur les produits (2) et effectuer un balayage parallèle au plan de transfert (5). Ce dispositif caractérisé en ce qu'il présente une surface de référence (7) sur laquelle circule le poussoir (6) et qui présente, d'une part, une portion plane (8), parallèle au plan de transfert (5), et, d'autre part, une portion d'élévation (9), pour éloigner le poussoir (6) du plan de transfert (5) L'invention a aussi pour objet une machine et un procédé correspondants.

Description

Titulaire(s) : CERMEX NEWTEC Société par actions simplifiée.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : GEBO PACKAGING SOLUTIONS FRANCE.

FR 3 053 321 - A1 (54) TRANSFERT DE PRODUITS.

©) L'invention a pour objet un dispositif de transfert (1 ), pour dégager des produits (2) depuis une zone de départ (3) jusqu'à une zone d'arrivée (4), lesdites zones s'étendant l'une après l'autre dans un plan de transfert (5), ledit dispositif comprenant un poussoir (6) pour pousser depuis l'arrière sur les produits (2) et effectuer un balayage parallèle au plan de transfert (5). Ce dispositif caractérisé en ce qu'il présente une surface de référence (7) sur laquelle circule le poussoir (6) et qui présente, d'une part, une portion plane (8), parallèle au plan de transfert (5), et, d'autre part, une portion d'élévation (9), pour éloigner le poussoir (6) du plan de transfert (5) L'invention a aussi pour objet une machine et un procédé correspondants.

- 1 TRANSFERT DE PRODUITS

La présente invention relève du domaine des équipements de transfert de produits dans une ligne industrielle, en particulier des équipements où le transfert se fait par balayage, et a pour objet, d’une part, un dispositif de transfert particulier et une machine de transfert utilisant un tel dispositif, et, d’autre part, un procédé de mise en œuvre.

Dans ce domaine, EP2842895 divulgue une installation de transfert du type par palettisation. A la fin de la ligne de convoyage se trouve un plateau mobile, ou tête de dépose, sur lequel une couche entière de produits vient être transférée. Le plateau mobile se déplace alors jusqu’à déposer la couche sur une pile, au-dessus d’une palette.

Les produits sont donc accumulés à la fin de la ligne de convoyage, puis poussés par le biais d’une barre formant poussoir, qui s’étend transversalement au convoyage. Pour pousser les produits sur la tête de dépose, la barre vient derrière la couche de produits et avance en direction de la tête. A chacune de ses extrémités, la barre est fixée à une courroie, qui assure le déplacement de la barre poussoir.

US20150063971 décrit aussi un transfert d’une couche de produits, depuis une zone de départ jusqu’à une zone d’arrivée, et qui se fait par balayage depuis l’arrière de la couche de produits à l’aide d’une barre transversale formant poussoir. La barre transversale se déplace le long d’un cycle rectangulaire : elle pousse les produits, se soulève pour permettre la réception de nouveaux produits, revient en arrière jusque derrière la nouvelle couche, puis descend à hauteur des produits pour entamer le cycle suivant. Pour ce mouvement, la barre poussoir est montée sur une paire de courroies, chacune d’un côté.

US5271709 décrit quant à lui un système poussoir monté sur deux chaînes opposées. Les chaînes sont montées sur des roues, dont le diamètre contribue au décalage entre le brin inférieur, qui entraîne la barre transversale pour la poussée de la couche de la couche de produits, et le brin supérieur, qui entraîne la barre transversale pour son retour vers l’amont, et ce de sorte qu’elle est suffisamment décalée du plan de réception de produits pour ne pas gêner l’arrivée d’une nouvelle couche de produits. Dans ce document, la barre transversale de poussée se trouve en outre en porte à faux par rapport à la surface de courroie, décalée d’elle par des

-2doigts qui s’étendent depuis ladite surface, augmentant ainsi l’écartement entre le brin aller et le brin retour.

US2010089721 décrit un poussoir pour, à chaque fois, une rangée transversale de produits ou quelques rangées. Le poussoir sous forme de barre est là aussi entraîné par des chaînes auxquelles il est fixé à chacune de ses extrémités. Le parcours rectangulaire des chaînes permet au poussoir, lors de son retour, de ne pas gêner l’arrivée d’une nouvelle couche de produits. Dans ce document, plusieurs barres transversales sont montées sur les chaînes latérales.

Ainsi, dans ce genre d’applications, l’entraînement de la barre poussoir doit être tel que son retour en position ne gêne pas l’arrivée des nouveaux produits. Le poussoir doit donc être escamoté pour son retour en position, par exemple en montant le poussoir sur un actionneur vertical, ou encore en aménageant un cycle de déplacement de poussoir plus élaboré qu’un aller et un retour similaires.

Comparativement, l’entraînement par courroie présente de nombreux avantages par rapport à un entraînement par chaîne, parmi lesquels un besoin de maintenance réduit, moins de bruit, moins salissant car pas besoin de lubrification, etc.

Lorsqu’un entraînement par courroie crantée est utilisé, avec un retour décalé par rapport à l’aller pour un escamotage de la barre poussoir, cette dernière doit être fixée sur une très courte longueur de courroie, pour circuler le long des roues de renvoi. La fixation sur une courte longueur présente bien entendu des limitations en termes de tenue mécanique et est susceptible de casser plus facilement.

L’invention vise ainsi à améliorer les solutions de transfert de produit par balayage depuis une zone de départ et jusqu’à une zone d’arrivée, en particulier en termes de simplicité et/ou de fiabilité, tout en assurant un escamotage du poussoir pour la réception des produits suivants.

Pour ce faire, l’invention propose de faire circuler la barre poussoir, pour l’aller comme pour le retour, sur une surface support qui s’élève au niveau de l’arrière de la zone de départ.

L’invention a ainsi pour objet un dispositif de transfert, pour dégager des produits depuis une zone de départ jusqu’à une zone d’arrivée, lesdites zones s’étendant l’une après l’autre dans un plan de transfert, ledit dispositif comprenant un poussoir pour pousser depuis l’arrière sur les produits et effectuer un balayage parallèle au plan de transfert.

-3 Ce dispositif est caractérisé en ce que le dispositif de transfert présente une surface de référence sur laquelle circule le poussoir et qui présente, d’une part, une portion plane, parallèle au plan de transfert, et, d’autre part, une portion d’élévation, pour éloigner le poussoir du plan de transfert.

L’invention a aussi pour objet une machine de transfert de produits par couche, du type machine de palettisation ou de dépalettisation, dans laquelle une pluralité de produits organisés en une couche sont à transférer par un cycle de balayage plan, soit depuis une pile pour une dépalettisation, soit vers une pile pour une palettisation.

Selon l’invention, elle comprend un dispositif de transfert tel que ci-dessus, monté pour agir depuis l’arrière sur les produits à transférer et les pousser.

L’invention a encore pour objet une méthode mise en œuvre par l’équipement ci-dessus, à savoir un procédé de transfert de produits par balayage, comprenant des étapes consistant à

- recevoir sur une zone de départ des produits à transférer, à l’unité ou en groupe,

- pousser les produits jusqu’à ce qu’ils atteignent une zone d’arrivée, et ce à l’aide d’un poussoir

- remettre en place le poussoir pour le cycle suivant.

Ce procédé est caractérisé en ce que le poussoir circule le long d’une portion plane, pour le mouvement de balayage depuis l’arrière des produits, et d’une portion d’élévation pour s’escamoter lors de sa remise en position permettant la réception des produits pour le transfert prochain.

L’invention sera mieux comprise grâce à la description cidessous, qui se base sur des modes de réalisations possibles, expliqués de façon illustrative et nullement limitative, en référence avec les figures annexées, dans lesquelles les produits circulent de bas en haut dans les figures 1 à 4 :

- la figure 1 montre un dispositif de transfert en position de poussoir escamoté ;

- la figure 2 montre les produits alors qu’ils sont déplacés par le poussoir ;

- la figure 3 montre une configuration à la fin du balayage ;

- la figure 4 montre une vue de dessus avec un poussoir agissant sur les produits, et

-4- la figure 5 montre une configuration du type machine de palettisation.

L’invention a donc tout d’abord comme objet un dispositif de transfert 1, pour dégager des produits 2 depuis une zone de départ 3 jusqu’à une zone d’arrivée 4, lesdites zones s’étendant l’une après l’autre dans un plan de transfert 5, ledit dispositif comprenant un poussoir 6 pour pousser depuis l’arrière sur les produits 2 et effectuer un balayage parallèle au plan de transfert 5.

La zone de départ 3 peut se trouver à l’extrémité d’un convoyeur, qui y amène alors les produits 2. La zone de départ 3 peut aussi se trouver au niveau d’une plaque morte, par exemple. Les produits 2 qui arrivent en zone de départ 3 peuvent donc y être amenés par tout moyen approprié, comme un convoyeur sur lequel ils reposent, ou même un actionneur qui les pousse par translation.

Le dispositif de transfert 1 sert ainsi à déplacer les produits 2 depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. Là encore, en zone d’arrivée, les produits 2 peuvent être accumulés, en attente, emmenés immédiatement vers une étape de traitement aval, repositionnés, traités, etc.

La zone d’arrivée 4 se trouve dans le prolongement de la zone de départ 3, préférablement directement après. En outre, chaque zone offre une surface plane sur laquelle les produits 2 peuvent se tenir. Les deux surfaces sont coplanaires et parallèles à un même plan de transfert 5. Ainsi, le dispositif de transfert 1 réalise uniquement un balayage plan des produits

2. En outre, la zone de départ 3 et la zone d’arrivée 4 sont préférablement de forme rectangulaire, séparées par une délimitation perpendiculaire au mouvement que le dispositif de transfert 1 impose au produits 2.

Préférablement, les produits 2 arrivent en zone de départ 3 et sont ensuite transférés en lot de façon cyclique sur la zone d’arrivée 4 le long d’un même mouvement linéaire. L’éventuel convoyeur qui amène les produits 2 en zone de départ 3 ou encore le moyen pour les y pousser, agit donc parallèlement au poussoir 6 du dispositif de transfert 1. Ainsi, le sens de circulation au moins pendant le transfert définit une direction et donc un côté amont et un côté aval, le mouvement de transfert se faisant du côté amont vers le côté aval.

Le dispositif de transfert 1 agit donc sur le au moins produit 2 qui se trouve en zone de départ 3 en venant à son contact du côté amont. Le

-5dispositif de transfert 1 a une action de poussoir, depuis le côté amont, sur le au moins un produit 2 en zone de départ 3.

Le dispositif de transfert 1 comprend donc un poussoir 6 qui se déplace du côté amont vers le côté aval pour le transfert des produits 2, puis du côté aval vers le côté amont pour le retour en position initiale. Le dispositif de transfert 1 a en effet une action cyclique, chaque cycle correspondant à un balayage d’au moins un produit 2 depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. Le dispositif de transfert peut comprendre un support de produits 2 dans au moins une partie de la zone de départ 3 et la zone d’arrivée 4.

Pour faciliter le balayage par poussée depuis l’arrière, qu’exerce le dispositif de transfert 1, les supports de produit 2 dans la zone de départ 3 et/ou la zone d’arrivée 4 peuvent accompagner ce mouvement, par exemple sous la forme d’un convoyeur, d’une surface à adhérence réduite, des rouleaux, des billes, etc.

Selon l’invention, le dispositif de transfert 1 présente une surface de référence 7 sur laquelle circule le poussoir 6 et qui présente, d’une part, une portion plane 8, parallèle au plan de transfert 5, et, d’autre part, une portion d’élévation 9, pour éloigner le poussoir 6 du plan de transfert 5.

Le poussoir 6 du dispositif ayant une action cyclique, sur la hauteur des produits 2, depuis l’arrière, on comprend qu’il est nécessaire que le poussoir 6 s’escamote pour laisser arriver de nouveaux produits 2. Pour cela, l’invention propose d’aménager une surface de circulation, sur laquelle circule de poussoir 6, qui se décale du plan de transfert 5 à mesure que le poussoir 6 se trouve du côté amont. Cette surface de circulation, ou surface de référence 7, reçoit le poussoir 6 du dispositif pendant l’intégralité de son mouvement. Le poussoir 6 circule donc toujours sur la surface de référence 7, dans un sens ou dans l’autre. Sa position par rapport au plan de transfert 5, détermine donc la position du poussoir 6 par rapport au même plan, en particulier dans une direction perpendiculaire audit plan.

Ainsi, pour décaler le poussoir 6 suffisamment haut pour que les produits 2 du cycle suivant puissent être reçus, la surface de référence 7 présente des hauteurs différentes par rapport à ce plan de transfert 5.

La surface de référence 7, sur laquelle va se déplacer au moins un chariot du poussoir 6, comportant notamment une platine, présente ainsi une première portion, parallèle au plan de transfert 5, dite portion plane 8.

-6Lorsque le poussoir 6 agit sur les produits 2 pour les transférer, il circule sur la portion plane 8, qui s’étend donc parallèlement au mouvement de balayage. La surface de référence 7, dans sa partie du côté amont, présente aussi une portion d’élévation 9, qui n’est pas parallèle au plan de transfert 5. Lorsque le poussoir 6 circule sur la portion d’élévation 9, il se déplace non seulement dans le sens de balayage plan, mais aussi perpendiculairement au plan de transfert 5. Lorsque le poussoir 6 va vers l’amont, il se dirige pour arriver au-dessus des produits 2, et s’élève donc, le plan de transfert 5 étant essentiellement horizontal. Pour le mouvement de transfert, le poussoir 6 commence donc par circuler vers le bas, puis circule parallèlement au plan de transfert 5.

La portion d’élévation 9 sert donc à décaler suffisamment les produits 2 du plan de transfert 5 pour que ne pas gêner la circulation de produits 2 qui s’étendent vers le haut depuis le plan de transfert 5 sur lequel ils reposent par leur base.

Dans des modes de réalisation particuliers, la portion d’élévation 9 a un profil courbe, ce qui permet de réduire la course de déplacement que doit subir le poussoir 6 parallèlement au plan de transfert 5 pour que son élévation atteigne la hauteur requise. En outre, un profil courbe présente l’avantage suivant, par rapport à un profil de pente plane.

En circulant sur un profil courbe pour la portion d’élévation 9, le poussoir 6 subit une rotation autour d’un axe transversal, qui forme luimême l’axe du profil courbe. Cet axe est perpendiculaire à l’avance des produits 2 et parallèle au plan de transfert 5.

La rotation du poussoir 6 autour de cet axe permet ainsi de libérer le couloir de circulation de produits 2 avec un mouvement de plus faible amplitude, dans les cas où l’élément d’actionnement 11 du poussoir 6, qui vient contre les produits 2, se trouve être une plaque, par exemple. La partie basse de ladite plaque se soulève alors non seulement grâce à la hauteur de la portion d’élévation 9, mais aussi grâce à la rotation du poussoir 6 lorsqu’il circule sur elle.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le poussoir 6 comporte au moins un ensemble présentant une platine 10 et un élément d’actionnement 11 qui s’étend à partir d’elle, ladite platine 10 ayant deux parties de contact éloignées l’une de l’autre dans le sens du balayage pour circuler sur la surface de référence 7, telles que des roues, par exemple. L’utilisation d’au moins deux contacts entre la platine 10 et la surface de

-7 référence 7 permet en particulier de faire tourner le poussoir 6 dès lors que la portion d’élévation 9 est courbe, vue de côté.

Ledit ensemble présente préférablement deux platines 10 distantes l’une de l’autre et entre lesquelles s’étend l’élément d’actionnement 11. Ce dernier peut prendre la forme d’une barre ou d’une plaque, par exemple. L’avantage d’une plaque est que l’effort de poussée est réparti sur la hauteur des produits 2.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le dispositif de transfert 1 comprend, en outre, au moins un actionneur 12 agissant parallèlement au plan de transfert 5 pour déplacer le poussoir 6, et ce pour l’intégralité de son mouvement sur la surface de référence 7, tant sur la portion d’élévation 9 que sur la portion plane 8, c’est à dire notamment le déplacer pour le mouvement de transfert de produits 2 par balayage, et pour le ramener en position pour le cycle suivant.

L’actionnement parallèle au plan de transfert 5 permet d’avoir un actionneur 12 relativement simple. Il n’exerce en effet qu’une force parallèle au plan de transfert 5. Cet actionneur 12 peut être un vérin par exemple, ou encore un système à base de courroies décrit plus loin. Cet actionneur 12 est relié au poussoir 6 par un élément déformable qui assure la cohérence entre, d’une part, une force linéaire et un déplacement non exclusivement linéaire. L’actionneur 12 est animé d’un mouvement qui n’est que linéaire.

Le dispositif de transfert 1 peut avoir une architecture symétrique par rapport à l’avance des produits 2 et à leur balayage. Le poussoir 6 s’étend alors d’un côté à l’autre, et les moyens d’entraînement dudit poussoir 6 sont logés d’un côté et/ou de l’autre. Par exemple, le dispositif de transfert 1 peut avoir un actionneur 12 d’un côté et un actionneur de l’autre.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le au moins un actionneur 12 est relié au poussoir 6 par une interface 14 souple, en particulier une interface 14 souple montée à chaque fois entre, d’une part, un support 13 correspondant que déplace le au moins un actionneur 12, parallèlement au plan de transfert 5, et, d’autre part, une platine 10 correspondante.

L’interface 14 souple prend notamment la forme d’une lamelle flexible, dont une extrémité, fixée à un support 13 guidé parallèlement au plan de transfert 5, se déplace linéairement, l’autre extrémité, fixée au

-8poussoir 6 et préférablement à la au moins une platine 10, suit le trajet de la surface de référence, en particulier la portion d’élévation 9,

Ainsi, grâce à la déformabilité de l’interface 14, le mouvement parallèle au plan de transfert 5 de l’actionneur linéaire 12 peut pousser le poussoir 6 le long de la portion d’élévation 9, non parallèle. L’interface 14 accommode donc les différences entre ces deux mouvements.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible du dispositif de transfert 1, il comprend, en outre, d’une part, au moins un support 13 que déplace l’actionneur linéaire 12 et auquel l’interface 14 est reliée, et, d’autre part, un guidage linéaire 15 correspondant sur lequel est monté ledit au moins un support 13 pour le guider parallèlement au plan de transfert 5.

Le support 13 supporte donc un effort de torsion par la déformation de l’interface 14 lorsque le poussoir 6 s’élève, ou subit un mouvement non parallèle au plan de transfert 5, puisque ledit support 13 n’a qu’un mouvement linéaire.

Le guidage linéaire 15 sert donc aussi à compenser le couple de torsion. En effet, le support 13 est fixé à l’extrémité aval de l’interface 14, qui travaille en flexion entre cette extrémité aval et l’extrémité amont, qui s’élève à mesure que la platine 10 correspondante circule sur la portion d’élévation 9 vers l’amont. L’interface 14 se tord donc lorsque le poussoir 6 circule sur la portion d’élévation 9. L’interface 14 subit une flexion dans un plan perpendiculaire au plan de transfert 5 et parallèle à l’avance des produits 2. Le guidage linéaire 15 permet d’éviter que la torsion soit répercutée sur l’actionneur linéaire 12, dont l’extrémité, où se trouve le support 13, avance et recule de façon linéaire et parallèle au plan de transfert 5, pour exercer le cycle du mouvement de balayage, retour, escamotage, et arrivée en position.

L’interface 14 permet donc de conjuguer, d’un côté, un mouvement strictement linéaire du support 13 et donc de l’actionneur linéaire 12, avec, de l’autre côté, un escamotage par un mouvement qui n’y est pas parallèle.

Le cycle de mouvement du poussoir 6 correspond à des mouvements linéaires de l’actionneur linéaire 12, qui sont complémentaires l’un à l’autre.

-9Dans certains modes de réalisation, l’actionneur 12 comprend une courroie 16 montée avec au moins un brin actif parallèle au plan de transfert 5, le support 13 étant monté sur ledit brin, le cas échéant.

La courroie 16 circule dans deux sens opposés autour de deux poulies. La coopération se fait préférablement avec des crans, pour un meilleur positionnement. Les roues sont positionnées pour que les brins de courroie 16 entre elles soient effectivement parallèles au plan de transfert 5, et donc aussi au guidage linéaire 15. Le support 13 est fixé à la courroie 16 de sorte à ne pas circuler autour des roues, mais à rester sur un brin parallèle au plan de transfert 5. Pour l’actionnement du poussoir 6, la courroie 16 circule donc pour que le support 13 se déplace parallèlement au guidage linéaire 15 entre une position amont, qui correspond à la position amont et escamotée du poussoir 6, et une position aval, qui correspond à la position à la fin du balayage. L’actionneur 12 reposant ainsi sur une courroie 16 est de réalisation particulièrement simple, contrôlée, et fiable. En outre, comme le support reste sur un tronçon de courroie 16 qui reste droit, il peut être fixé sur une longueur de brin suffisante pour qu’il y soit ancré fermement.

Le dispositif de transfert 1 peut aussi comprendre une courroie 16 pour chaque côté des produits 2 à déplacer.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le dispositif comprend un châssis 17 le long d’un rectangle, le poussoir 6 agissant sur les produits 2 depuis un bord amont 18 dudit rectangle pour les pousser vers le bord aval 19, opposé, le dispositif comprenant, en outre, un moteur 20 positionné au niveau du bord aval pour faire circuler le poussoir 6, notamment en entraînant la au moins une courroie 16 formant l’actionneur 12, ce qui permet notamment de libérer de l’espace pour la circulation des produits au niveau du bord amont 18.

Le poussoir 6 se trouve au niveau du bord aval 19 lorsque les produits 2 ont tous été transférés. Il se trouve au niveau du bord amont 18 au début du transfert de lot de produits 2. Le cycle du poussoir 6 consiste donc à faire des allers et retours entre le bord aval 5 et le bord amont 18.

L’invention a aussi pour objet une machine de transfert de produits 2 par couche, du type machine de palettisation ou de dépalettisation, dans laquelle une pluralité de produits 2 organisés en une

- 10couche sont à transférer par un cycle de balayage plan, soit depuis une pile pour une dépalettisation, soit vers une pile pour une palettisation.

Selon l’invention, cette machine comprend un dispositif de transfert 1 tel que décrit ci-dessus, monté pour agir depuis l’arrière sur les produits 2 à transférer et les pousser.

L’invention a encore pour objet un procédé correspondant au dispositif décrit et/ou la machine décrite, à savoir un procédé de transfert de produits 2 par balayage, comprenant des étapes consistant à

- recevoir sur une zone de départ 3 des produits 2 à transférer, à l’unité ou en groupe,

- pousser les produits 2 jusqu’à ce qu’ils atteignent une zone d’arrivée 4, et ce à l’aide d’un poussoir 6

- remettre en place le poussoir 6 pour le cycle suivant.

Selon l’invention, le poussoir 6 circule le long d’une portion plane 8, pour le mouvement de balayage depuis l’arrière des produits 2, et d’une portion d’élévation 9 pour s’escamoter lors de sa remise en position permettant la réception des produits 2 pour le transfert prochain. Le poussoir 6 monte donc en circulant sur la portion d’élévation 9 en direction de l’amont. Ce faisant, il libère la place pour les produits 2 suivants. Préférablement, il redescend vers le plan de transfert 5 avant de toucher les produits 2. Le poussoir 6 est donc escamoté en amont et au-dessus des produits 2 qui sont à transférer.

Des précisions quant à l’exécution du procédé sont développées dans cette description.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures annexées, le dispositif de transfert 1 fonctionne de la façon suivante.

Les produits 2 circulent dans un plan de transfert 5 à l’aide de convoyeurs du type convoyeurs à bande. Les produits peuvent arriver en colonne large d’un seul produit 2 ou large de plusieurs produits 2. Le convoyeur amène les produits jusqu’à une zone de départ 3 à partir de laquelle le dispositif de transfert 1 les poussera jusqu’à la zone d’arrivée 4. Le dispositif de transfert 1 fonctionne par balayage, ce qui signifie que les produits 2 qui se trouvent dans la zone d’entrée 3 sont déplacés par une poussée linéaire, parallèle au plan de transfert 5, jusqu’à la zone d’arrivée 4.

- 11 Le nombre de produits 2 transférés à chaque opération de balayage peut varier en fonction des configurations. Dans certaines configurations, le dispositif de transfert 1 déplace à chaque fois un seul produit depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. Dans d’autres configurations, le dispositif de transfert 1 déplace à chaque fois une pluralité de produits. Cette pluralité de produits peut être organisée sous forme d’un lot de produits 2 qui s’étend soit transversalement, soit longitudinalement par rapport à la direction de convoyage. La pluralité de produits 2 transférée peut aussi être agencée sous forme d’une couche de forme essentiellement rectangulaire.

En effet, les produits 2 circulent grâce aux convoyeurs dans une direction de convoyage parallèle à la direction de balayage que le dispositif de transfert 1 fait subir aux produits 2. Le dispositif de transfert 1 agit donc sur un ensemble de produits de façon cyclique et ce pour les déplacer de façon linéaire dans un mouvement parallèle à un plan de transfert 5 vers une zone d’arrivée 4. Pour ce faire, le dispositif de transfert 1 est pourvu d’un poussoir 6 qui agit de façon cyclique sur le au moins un produit 2 à transférer. Ce poussoir 6 s’étend transversalement à la direction de convoyage des produits, et donc transversalement à la direction de transfert de la zone de départ 3 à la zone d’arrivée 4. Il agit depuis l’arrière du au moins un produit 2 à déplacer de la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4.

Le poussoir 6 s’étend donc transversalement d’un côté à l’autre du convoyeur qui amène les produits 2. Autrement dit, le poussoir 6 s’étend d’un côté à l’autre de la zone de départ 3 qui est formée préférablement par la partie d’extrémité avale du convoyeur. Le poussoir 6 exerce le mouvement de balayage du dispositif de transfert 1, ce balayage étant linéaire et dans un plan qui est préférablement horizontal. Le poussoir 6 est entraîné préférablement à chacune de ses extrémités. Dans certaines configurations, le poussoir 6 est entraîné à une seule de ses extrémités.

Le dispositif de transfert 1 comprend donc une structure présentant deux côtés qui s’étendent parallèlement à la direction de convoyage et de balayage ainsi qu’un côté perpendiculaire s’étendant transversalement à la direction de convoyage. Les extrémités du poussoir circulent donc chacune au niveau d’un côté longitudinal du dispositif de transfert 1. Le poussoir 6, comme il sera décrit encore ultérieurement, est guidé dans son mouvement de balayage au sein du dispositif de transfert 1.

- 12Le poussoir 6 a une action cyclique sur les produits qui se trouvent en zone de départ 3. Ce cycle d’action correspond aux étapes suivantes.

Dans une première étape, le poussoir 6 pousse les produits linéairement parallèlement à la direction de convoyage depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. Pour cette première étape, le poussoir 6 agit depuis l’arrière du au moins un produit 2. Ce qui signifie que, au départ de cette première étape, le poussoir 6 se trouve du côté amont du au moins un produit 2 à transférer de la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. On notera que, au niveau de la zone de départ 3 ainsi qu’au niveau de la zone d’arrivée 4, les produits 2 reposent sur une surface d’appui du type plaque morte, convoyeur à bande, ou encore rideaux escamotables.

Dans une deuxième étape de ce cycle, le poussoir 6 revient dans sa position initiale, ce qui signifie qu’il circule depuis une position en aval, qu’il a atteinte au terme de l’étape précédente, jusqu’à une position en amont, qui lui permettra d’effectuer l’action de balayage sur le au moins un prochain produit 2 à traiter.

Le cycle d’action du poussoir 6 repose donc sur deux étapes qui sont respectivement le déplacement vers l’aval du poussoir 6, étape lors de laquelle il effectue proprement dit le balayage et la poussée des produits 2 depuis l’arrière jusqu’à la zone d’arrivée 4, et une étape complémentaire au cours de laquelle le poussoir 6 est ramené dans sa position de départ en amont pour le cycle suivant.

On notera ici que la direction du balayage exercé par le poussoir 6 est préférablement parallèle à la direction du mouvement des produits 2. Ce qui signifie que le poussoir 6 doit s’escamoter afin de ne pas gêner l’arrivée du au moins un produit 2 à traiter au cours du cycle suivant.

On notera que le dispositif de transfert 1, à chaque cycle, peut traiter dans cette fonction de balayage linéaire et plan d’une zone de départ 3 à une zone d’arrivée 4, un produit à chaque cycle, une rangée de produits qui sont organisés les uns derrière les autres dans la direction de convoyage, ou encore une rangée de produits qui sont organisés les uns à côté des autres perpendiculairement à la direction de convoyage ou encore un ensemble de produits qui s’étend à la fois dans la direction de convoyage et perpendiculairement à la direction de convoyage. Dans cette dernière configuration, le dispositif de transfert 1 traite à chaque cycle une couche de produits 2 éventuellement complète.

- 13 Dans certains modes de réalisation, le dispositif de transfert 1 assure le déplacement, par balayage dans le sens et la direction du convoyage de produits, d’un lot de produits 2 qui s’étend transversalement à la direction de convoyage. La zone d’arrivée 4 reçoit alors successivement, à chaque cycle, une rangée transversale comprenant plusieurs produits 2. Ce qui signifie qu’en aval de la zone de départ 3, donc éventuellement directement dans la zone d’arrivée 4, une couche de produits 2 peut se constituer successivement, à chaque cycle, par addition successive des rangées transversales que le poussoir 6 déplace en zone d’arrivée 4. L’agencement spatial des produits 2 au sein des rangées successives peut être différent à chaque fois.

La zone de départ 3 peut être formée par une plaque morte. Dans d’autres réalisations, la zone de départ 3 est formée par une bande de convoyeur, mobile. La zone d’arrivée 4 peut quant à elle, dans certaines configurations, être formée par une paire de rideaux escamotables, auquel cas la zone d’arrivée 4 peut être dimensionnée pour recevoir une couche complète de produits 2, l’escamotage des rideaux qui se font face permettant alors la dépose de la couche de produits 2 qui se trouve en zone d’arrivée 4.

Ainsi, dans le mode de réalisation illustré dans la figure 5, le dispositif de transfert 1 fait partie d’une machine du type palettiseur. Ce palettiseur comprend un portique fixe. Une structure mobile verticalement est montée sur ce portique fixe et le dispositif de transfert 1 se trouve sur cette structure mobile. Alternativement, cette structure mobile verticalement peut être montée sur une seule colonne plutôt qu’entre deux colonnes se faisant face. Le dispositif de transfert 1 est donc mobile verticalement et la zone d’arrivée 4 est elle aussi mobile verticalement pour amener à la hauteur nécessaire la couche de produits 2 qu’elle contient et qu’il faut déposer au-dessus d’une pile de produits déjà accumulée sur une palette.

La zone de départ 3 peut, quant à elle, être fixe, le poussoir 2 assurant alors uniquement le transfert des produits depuis cette zone de départ 3 fixe verticalement jusqu’à une zone d’arrivée 4 qui, elle, est montée dans la structure mobile verticalement dans le palettiseur. Dans d’autres réalisations, la zone de départ 3 est elle aussi mobile verticalement, montée dans cette structure mobile au sein du portique.

Le palettiseur est alors équipé d’un moyen pour déplacer un produit ou un lot comprenant plusieurs produits jusqu’à cette zone de départ

- 143 qui prend alors notamment la forme d’une plaque morte. Dans certaines configurations de palettiseur qui ne comprennent qu’une seule colonne, ladite colonne peut être capable de tourner sur elle-même autour d’un axe vertical.

Dans certaines autres réalisations non illustrées, le dispositif de transfert 1 est fixe verticalement. Il remplit alors essentiellement la fonction d’un dispositif permettant de déplacer les objets dans un même plan le long d’une direction de déplacement linéaire et préférablement horizontale.

Comme le montrent les figures annexées, le dispositif de transfert 1 comprend un poussoir 6. Dans certains modes de réalisation, le dispositif de transfert 1 comprend une pluralité de poussoirs 6.

La figure 3 montre que le poussoir 6 se présente sous la forme d’une barre ou élément d’actionnement 11 qui s’étend transversalement au convoyage des produits 2, c’est-à-dire une barre qui s’étend transversalement à l’avance des produits 2. Comme il a déjà été expliqué, pour la réalisation de l’action de balayage elle-même, la barre transversale du poussoir 6 vient derrière le au moins un produit, c’est-à-dire dans une position d’extrémité escamotée initiale qui est en amont dudit au moins un produit.

On comprend qu’il est donc nécessaire que la barre transversale, dans le but d’exercer sur le au moins un produit une poussée depuis l’arrière, c’est-à-dire depuis l’amont, circule pour cette étape à une hauteur qui correspond environ à la hauteur des produits 2. Comme le mouvement de balayage du poussoir 6 est similaire à la direction d’avance des produits 2 jusque dans la zone de départ 3, le retour du poussoir 6 en position initiale pour le prochain cycle doit s’accompagner d’un escamotage de la barre transversale pour que cette dernière ne gêne pas l’arrivée en zone de départ 3 des produits 2 à balayer au cours du cycle suivant.

Ainsi, au cours du procédé de balayage, le poussoir 6 est soulevé à la fin de l’étape de retour en position initiale. Cela signifie que le poussoir 6 circule pour son mouvement de balayage parallèlement au plan de transfert 5. Il en va de même pour le mouvement complémentaire qui le ramène vers l’amont du convoyage. À la fin de ce mouvement de retour vers l’amont, le poussoir 6 est décalé du plan de transfert 5 jusqu’à atteindre une hauteur suffisante pour que des produits 2 passent sous lui, en particulier sous l’élément d’actionnement 11, et atteignent alors la zone de départ 3. Ainsi, dans sa position la plus en amont, ou position initiale, le

- 15poussoir 6 se trouve en hauteur par rapport au convoyeur qui amène les produits 2 en zone de départ 3. Le poussoir 6 subit un escamotage au-dessus de la colonne de produits au niveau du bord amont 18.

Comme le montrent les figures annexées, le poussoir 6 présente préférablement une platine 10 à chacune des extrémités de la barre transversale. Cette platine 10 permet de guider le poussoir 6 pour le mouvement de balayage ainsi que pour le mouvement de retour en position initiale. Chaque platine 10 circule en effet sur une surface de référence 7 qui présente deux portions différentes et successives.

Une première portion de la surface de référence 7 est une portion dite portion plane 8. Cette portion plane 8 est parallèle au plan de transfert 5. Lorsque la platine 10 circule sur cette portion plane 8, le poussoir 6 est animé d’un mouvement parallèle au plan de transfert 5, ce qui correspond à l’action elle-même de poussée par balayage du au moins un produit 2 depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. En amont de cette portion plane 8 par rapport au flux de produits 2, la surface de référence 7 présente une portion d’élévation 9. Cette portion d’élévation s’éloigne progressivement du plan de transfert 5 à mesure que la platine circule vers l’amont. Le poussoir 6 circule aussi sur la portion plane 8 pour le retour en position initiale.

On notera que préférablement le dispositif de transfert 1 est muni d’une paire de telles surfaces de référence 7, à savoir une surface de référence 7 d’un côté de la zone de départ 3, ainsi qu’une surface de référence 7 de l’autre côté de la zone de départ 3, transversalement à la direction de balayage et de convoyage, alignées. Ainsi, chaque platine 10 circule sur l’une des surfaces de référence 7. La surface de référence 7 assure le guidage du mouvement de la platine 10 à partir de laquelle s’étend la barre transversale du poussoir 6.

Comme le montre la figure 1, la platine 10, afin de circuler sur la surface de référence 7, présente deux éléments de contact du type rouleau, roue, bille ou autre, de sorte que la platine 10 prend la forme d’un chariot qui peut être déplacé le long de la surface de référence 7 correspondante.

On comprend que lorsque la platine 10 circule sur la portion plane 8, la barre transversale et donc le poussoir 6 sont animés d’un mouvement parallèle au plan de transfert 5. Ce mouvement correspond au balayage ainsi qu’à une partie du retour du poussoir 6 en position initiale.

- 16Lorsque la platine 10 circule sur la portion d’élévation 9, le poussoir 6 se décale du plan de transfert 5 jusqu’à une hauteur suffisante pour permettre la circulation des produits 2, c’est-à-dire leur arrivée en zone de départ 3. La portion d’élévation 9 permet ainsi au poussoir 6 de s’escamoter lorsqu’il se trouve en amont.

Dans des configurations avantageuses, la portion d’élévation 9 a un profil courbe, notamment un profil curviligne. Dans d’autres réalisations, la portion d’élévation 9 peut être une simple pente. Cependant, l’avantage de réaliser la portion d’élévation 9 sous forme d’un profil curviligne présente l’avantage suivant. L’utilisation d’une platine 10 sous forme d’un chariot avec deux points de contact avec la surface de référence 7 a pour effet que la platine 10, lors de sa circulation sur la portion d’élévation 9 curviligne, va pivoter autour d’un axe parallèle au plan de transfert 5 et transversal à la direction d’avance des produits 2. Il est ainsi possible de réaliser le poussoir 6 avec une barre transversale sous forme de plaque s’étendant perpendiculairement au plan de transfert 5 lorsqu’elle agit sur les produits 2, c’est-à-dire présentant une certaine hauteur.

L’avantage d’une telle plaque est que l’effort de balayage sur les produits 2 est réparti sur une partie plus grande de leur hauteur. En faisant pivoter la platine 10 à la fin du mouvement d’escamotage en amont, la plaque formant la barre transversale passe d’une orientation essentiellement verticale, et donc perpendiculaire au plan de transfert 5, à une orientation qui, au final, peut-être horizontale, c’est-à-dire parallèle au plan de transfert 5. Ainsi, la barre transversale sous forme de plaque libère le passage pour les produits 2 avec un mouvement de retour vers l’amont qui présente une amplitude plus faible que si la portion d’élévation 9 ne permettait pas une telle rotation sur lui-même de l’élément d’actionnement.

Le dispositif de transfert 1 présente donc pour guider le mouvement du poussoir 6 une surface de référence 7. Cette surface de référence 7 présente dans sa portion amont une portion d’élévation 9. Cette portion d’élévation 9 reçoit les platines 10 du poussoir 6 lorsque ce poussoir 6 se trouve dans sa position la plus en amont. En aval de cette portion d’élévation 9, la surface de référence 7 présente une portion plane 8 sur laquelle circulent les platines 10 du poussoir 6 lorsque ce dernier pousse le au moins un produit 2, préférablement sous forme de couche de produits 2, depuis la zone de départ 3 jusqu’à la zone d’arrivée 4. La position du poussoir 6 en amont de la ligne de convoyage correspond donc à son

- 17positionnement sur la portion d’élévation 9. Le balayage des produits 2 vers la zone d’arrivée 4 ainsi que le retour du poussoir 6 vers la portion d’élévation 9 en amont se fait par la circulation des platines 10 sur la portion plane 8. Ces surfaces de référence 7 se composent, comme le montrent les figures annexées, de deux parties distinctes, l’une d’un côté des produits 2 à balayer, l’autre de l’autre côté.

Comme le montre la figure 3, le poussoir 6 est mis en mouvement à l’aide d’une courroie 16 crantée circulant sur des roues de renvoi à deux extrémités opposées. Ainsi, dans la partie aval du dispositif se trouve, pour une courroie 16, une roue de renvoi et, à l’opposé, dans la partie amont, se trouve une autre roue de renvoi. La courroie crantée 16 est enroulée autour de chacune de ces roues. Ces roues de renvoi sont positionnées par rapport à la surface de référence 7 et au plan de transfert 5 de sorte que la courroie 16 qui s’étend entre elles présente un brin parallèle au plan de transfert 5 et donc à la portion plane 8. La courroie 16 crantée se trouve protégée dans un capotage latéral du dispositif de transfert 1. On évite ainsi un cycle complexe de circulation de la courroie 16 puisque celleci effectue des mouvements d’aller et retour grâce à ses roues de renvoi. Le dispositif de transfert 1 présente donc, à chacun de ses côtés, un tel système d’entraînement à base d’une courroie 16 montée sur deux roues de renvoi disposées aux extrémités.

On comprend qu’une roue se trouve du côté amont et une autre roue se trouve du côté aval dans le dispositif. Préférablement, au moins l’une des roues de renvoi est entraînée par un moteur 20. Par exemple, le moteur 20 peut entraîner un arbre monté transversalement à la direction de convoyage qui s’étend d’un côté à l’autre de l’avancement des produits 2. Aux extrémités de cet arbre sont alors montées à chaque fois une roue de renvoi pour l’une des deux courroies 16 du système d’entraînement du poussoir 6. Comme le montrent les figures annexées, la courroie 16 lors de son mouvement se déplace donc essentiellement linéairement et parallèlement au plan de transfert 5. Ce mouvement linéaire correspond à l’intégralité du mouvement du poussoir 6 depuis sa position extrême en aval jusqu’à sa position extrême en amont, escamoté au-dessus des produits 2 entrant en zone d’arrivée 4. Sur l’un des deux brins linéaires de la courroie 16 se trouve un support 13. Ce support 13 est fixé à la courroie 16. Ce support 13 est dirigé dans son mouvement par un guidage linéaire 15 parallèle au plan de transfert 5 et à la direction de convoyage des produits 2

- 18et donc du balayage que leur fait subir le poussoir 6. A chaque fois, le support 13 subit donc un mouvement uniquement linéaire au fil du mouvement de la courroie 16 à laquelle il est relié. L’amplitude de ce mouvement correspond à l’amplitude nécessaire au poussoir 6 pour exercer l’intégralité de l’action de balayage sur les produits 2 ainsi que son retour en position escamotée.

Pour que le mouvement de la courroie 16, qui est strictement linéaire, se transforme en un mouvement du poussoir 6 qui est à la fois parallèle au plan de transfert 5 sur la portion plane 8 puis se dégageant dudit plan sur la portion d’élévation 9, le poussoir 6 est relié au support 13 grâce à une interface 14 souple. Une interface 14 souple est montée préférablement entre chacun des deux supports 13 et le poussoir 6, au niveau d’une platine. Ainsi, une interface 14, qui peut se présenter sous la forme par exemple d’une lame flexible, est fixée pour une de ses extrémités au support 13, et pour l’autre extrémité au poussoir 6, préférablement au niveau de l’une des deux platines 10. L’interface 14 est donc déformable pour assurer la compatibilité entre le mouvement strictement linéaire du support 13 le long des guidages linéaires 15 correspondants et le mouvement du poussoir 6 qui n’est linéaire, quant à lui, que le long de la portion plane 8 de la surface de référence 7.

Ainsi, l’extrémité de l’interface 14 fixée au support 13 subit un mouvement qui n’est que linéaire. L’autre extrémité de l’interface 14 est assujettie au poussoir 6 et subit donc un mouvement qui est parallèle au plan de transfert 5 pour une partie du mouvement, puis subit un mouvement qui va l’éloigner du plan de transfert 5 à l’occasion de l’escamotage du poussoir 6.

Le guidage linéaire 15 permet alors de garantir que le support 13 ne soit pas déplacé sous l’effet de la déformation que subit l’interface 14 lorsque son extrémité amont doit se déformer pour épouser le contour de la portion d’élévation 9 de la surface de référence 7. En effet, cette déformation de l’interface 14 s’accompagne d’un couple de flexion au niveau de son ancrage dans le support 13, que le guidage linéaire 15 permet de compenser.

Le dispositif de transfert 1 présente préférablement un moyen de garantir que le poussoir 6 reste contre la surface de référence 7, même dans la partie d’élévation 9, notamment grâce à des guides qui plaquent la platine 10 contre la surface de référence 7 correspondante.

- 19L’interface 14, sous forme préférablement de lamelles souples ou flexibles, qui est temporairement parallèle au plan de transfert 5, travaille donc en traction lorsque le poussoir 6 est tiré par la au moins une courroie 16 depuis sa position en amont jusqu’à sa position en aval pour exercer le balayage des produits 2. Lors du mouvement de retour du poussoir 6 dans sa position escamotée en amont, l’interface 14 travaille en compression. Ainsi, la hauteur du support 13 par rapport au plan de transfert 5 correspond préférablement à la hauteur de l’ancrage de l’extrémité amont de l’interface 14 sur la platine 10 de sorte que, lorsque le poussoir 6 est animé d’un mouvement strictement parallèle au plan de transfert 5, l’interface 14 est elle aussi parallèle au plan de transfert 5, et ses points de fixation sont dans un plan parallèle au plan de transfert 5.

Préférablement, le dispositif de transfert 1 est donc muni d’une interface 14 au niveau d’un côté du flux de circulation de produits 2 et d’une interface 14 du côté opposé.

Le dispositif de transfert 1 présente donc deux systèmes d’entraînement du poussoir 6 qui se font face, l’un d’un côté du flux de produits 2, l’autre de l’autre côté. Ce système d’entraînement comprend ainsi, comme il a été précisé précédemment, une courroie 16 montée sur deux roues crantées de renvoi, un support 13, un guidage linéaire 15 pour diriger le mouvement dudit support 13, une interface 14 montée entre ledit support 13 et la platine 10. Le poussoir 6, quant à lui, présente donc d’un côté du flux de produits une platine 10 à laquelle l’une des interfaces 14 est fixée. Il en va de même pour l’autre côté du poussoir 6 qui présente une autre platine 10 à laquelle est fixée l’autre interface 14 souple.

Dans des configurations alternatives, le dispositif de transfert 1 peut n’être muni que d’une seule telle solution d’entraînement du poussoir

6. Dans l’absolu, l’entraînement du support 13 peut être, dans certaines configurations, réalisé par toute autre forme d’actionneur linéaire 12, par exemple un vérin électrique linéaire. L’avantage du recours à une interface 14 souple est de pouvoir conjuguer, en ce qui concerne le système d’entraînement, un mouvement qui est strictement linéaire et donc parallèle au plan de transfert 5, ce qui garantit une simplicité de cet entraînement, et d’autre part un mouvement du poussoir 6 qui est pour une partie du mouvement linéaire et pour une autre partie un mouvement d’escamotage lors duquel ledit poussoir 6 s’éloigne du plan de transfert 5, ce qui garantit un balayage plan et un escamotage pour l’arrivée des nouveaux produits 2.

-20Le système d’entraînement du poussoir 6 est alors de conception simple et fiable, puisque son mouvement est essentiellement linéaire, alors que, grâce à l’interface 14 qui est souple, le mouvement final créé au niveau du poussoir 6 n’est quant à lui pas uniquement linéaire et parallèle au plan de transfert 5.

Comme le montre la figure 5, le dispositif de transfert 1 peut prendre la forme d’un châssis monté sur une structure fixe du type portique, en particulier pour une installation du type palettiseur. Dans ces cas-là, vu de haut, le dispositif de transfert 1 a une forme rectangulaire ou en U avec ses deux grands côtés parallèles à la circulation des produits 2 et donc au sens de balayage qu’exerce le poussoir 6. Les produits 2 arrivent alors dans le dispositif de transfert 1 au niveau de la zone de départ 3 dans la partie amont du dispositif de transfert 1. Le moteur d’entraînement qui déplace au final le poussoir 6 se trouve préférablement au niveau de la partie du dispositif de transfert 1 qui est en aval du mouvement de balayage.

Ainsi, la partie amont du dispositif de transfert 1 est libérée de tout moyen associé à la fonction d’entraînement du poussoir 6. Cela permet un encombrement réduit du dispositif de transfert 1 à cet endroit et ainsi de libérer plus de place pour la circulation des produits 2 qui arrivent en zone de départ 3. L’entraînement du poussoir 6 se fait donc à partir d’un actionneur linéaire 12 qui s’étend essentiellement sur les côtés du dispositif de transfert 1, alors que le moteur 20, source du mouvement, se trouve embarqué dans la partie aval du dispositif de transfert 1. Ce montage permet aussi un meilleur équilibrage des masses du dispositif de transfert 1, ce qui contribue à rendre mécaniquement compatible un montage en porte-à-faux.

On comprend de la description qui vient d’être faite que le dispositif de transfert 1 est particulièrement simple et fiable, et permet d’obtenir un mouvement de balayage plan, linéaire pour transférer des produits 2 depuis une zone de départ 3 jusqu’à une zone d’arrivée 4 de façon simple et fiable. En effet, le recours à un système de mise en mouvement linéaire contribue à la simplicité du dispositif de transfert 1. Pour autant, grâce à la portion d’élévation 9 de la surface de référence 7 sur laquelle circule le poussoir 6, ainsi que grâce à l’interface 14 souple, le mouvement linéaire du système d’actionnement est transformé en un mouvement du poussoir 6 qui correspond tant au balayage des produits 2 qu’à l’escamotage du poussoir 6 jusqu’à une hauteur suffisante pour permettre l’arrivée des produits 2 à transférer lors du cycle suivant.

-21 Ce dispositif de transfert 1 peut être utilisé, comme il a déjà été souligné, dans une machine assurant une fonction de palettisation. Dans ces cas-là, les produits 2 sont disposés en couche rectangulaire, ladite couche étant transférée dans le cadre d’un seul et même cycle par l’opération de balayage. Le dispositif de transfert 1 peut aussi être utilisé dans une machine de dépalettisation, la zone de départ 3 se trouvant alors correspondre au haut d’une pile de produits superposés sur une palette. Le dispositif de transfert 1 tel que décrit ici peut aussi être utilisé comme un poussoir dans un système de déplacement de produits au sein d’une ligne industrielle.

Ce dispositif de transfert 1 est en particulier intéressant pour les configurations dans lesquelles les produits 2 sont amenés dans la zone de départ 3 avec une direction de mouvement qui est parallèle à la direction du balayage que doit exercer le poussoir 6 entre la zone de départ 3 et la zone d’arrivée 4. Cela permet en effet au dispositif de transfert 1 d’être muni de deux entraînements pour le poussoir 6, chaque entraînement étant disposé d’un côté ou de l’autre du flux de produits 2.

Dans les cas où les produits 2 arrivent en zone de départ 3 avec un mouvement perpendiculaire à celui que leur fait subir le balayage, le poussoir 6 peut être monté en porte-à-faux depuis un seul système de mise en mouvement. Ainsi, l’absence du système de mouvement complémentaire assure une zone de passage pour les produits 2 qui arrivent en zone de départ 3.

Grâce à l’invention, un dispositif de transfert ne nécessite donc que la mise en œuvre d’un mouvement linéaire, ce qui le simplifie considérablement et en augmente la fiabilité. On notera que le mouvement de la courroie 16 sur laquelle est monté le support 13 est tel que le support 13 ne traverse jamais l’une ou l’autre des roues de renvoi, ce qui signifie que la courroie 16 est animée d’un mouvement linéaire aller et retour d’une amplitude limitée.

L’invention permet en particulier, le cas échéant, de fixer un support sur une portion significativement plus longue de courroie que s’il doit passer autour de roues de renvoi. La tenue d’une telle fixation est bien meilleure.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisations particuliers, elle n’est nullement limitative de la portée de l’invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par

-22substitution d’équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques développées ci-dessus.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de transfert (1), pour dégager des produits (2) depuis une zone de départ (3) jusqu’à une zone d’arrivée (4), lesdites zones s’étendant Tune après l’autre dans un plan de transfert (5), ledit dispositif comprenant un poussoir (6) pour pousser depuis l’arrière sur les produits (2) et effectuer un balayage parallèle au plan de transfert (5), dispositif caractérisé en ce que le dispositif de transfert (1) présente une surface de référence (7) sur laquelle circule le poussoir (6) et qui présente, d’une part, une portion plane (8), parallèle au plan de transfert (5), et, d’autre part, une portion d’élévation (9), pour éloigner le poussoir (6) du plan de transfert (5).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, où la portion d’élévation (9) a un profil courbe.
3. 3. Dispositif selon Tune quelconque des revendications 1 ou 2, où le poussoir (6) comporte au moins un ensemble présentant une platine (10) et un élément d’actionnement (11) qui s’étend à partir d’elle, ladite platine (10) ayant deux parties de contact éloignées Tune de l’autre dans le sens du balayage pour circuler sur la surface de référence (7).
4. 4. Dispositif selon Tune quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que il comprend, en outre, au moins un actionneur (12) agissant parallèlement au plan de transfert (5) pour déplacer le poussoir (6).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, où le au moins un actionneur (12) est relié au poussoir (6) par une interface (14) souple.
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que il comprend, en outre, d’une part, au moins un support (13) que déplace l’actionneur linéaire (12) et auquel l’interface (14) est reliée, et, d’autre part, un guidage linéaire (15) correspondant sur lequel est monté ledit au moins un support (13) pour le guider parallèlement au plan de transfert (5).
7. 7. Dispositif selon Tune quelconque des revendications 4 à 6, où

   -24Γ actionneur (12) comprend une courroie (16) montée avec au moins un brin actif parallèle au plan de transfert (5), le support (13) étant monté sur ledit brin, le cas échéant.
8. 8. Dispositif selon Tune quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que il comprend un châssis (17) le long d’un rectangle, le poussoir (6) agissant sur les produits (2) depuis un bord amont (18) dudit rectangle pour les pousser vers le bord aval (19), opposé, le dispositif comprenant, en outre, un moteur (20) positionné au niveau du bord aval pour faire circuler le poussoir (6).
9. 9. Machine de transfert de produits (2) par couche, du type machine de palettisation ou de dépalettisation, dans laquelle une pluralité de produits (2) organisés en une couche sont à transférer par un cycle de balayage plan, soit depuis une pile pour une dépalettisation, soit vers une pile pour une palettisation, machine caractérisée en ce que elle comprend un dispositif de transfert (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, monté pour agir depuis l’arrière sur les produits (2) à transférer et les pousser.
10. 10. Procédé de transfert de produits (2) par balayage, comprenant des étapes consistant à

    - recevoir sur une zone de départ (3) des produits (2) à transférer, à l’unité ou en groupe,

    - pousser les produits (2) jusqu’à ce qu’ils atteignent une zone d’arrivée (4), et ce à l’aide d’un poussoir (6)

    - remettre en place le poussoir (6) pour le cycle suivant procédé caractérisé en ce que le poussoir (6) circule le long d’une portion plane (8), pour le mouvement de balayage depuis l’arrière des produits (2), et d’une portion d’élévation (9) pour s’escamoter lors de sa remise en position permettant la réception des produits (2) pour le transfert prochain.

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