FR3052760A1 - Ensemble comprenant une bande transporteuse longitudinale, et convoyeur a bande comprenant une telle bande - Google Patents

Abstract

L'ensemble (10) comprend une bande transporteuse longitudinale (12), ayant une section transversale concave définissant intérieurement un volume de réception (14) du produit en vrac ayant une ouverture (16) vers le haut, la bande transporteuse (12) ayant deux bords libres longitudinaux (18, 20) opposés l'un à l'autre, l'ensemble comportant au moins une paroi longitudinale rapportée (22, 24) sur la bande transporteuse (12), et faisant saillie à partir de la bande transporteuse (12) dans le volume de réception (14), la ou chaque paroi (22, 24) étant agencée pour fermer au moins partiellement l'ouverture (16).

Description

Ensemble comprenant une bande transporteuse longitudinale, et convoyeur à bande comprenant une telle bande L’invention concerne selon un premier aspect un ensemble comprenant une bande transporteuse longitudinale. FR 2 927 319 décrit un tel ensemble. Il est destiné à être intégré dans un convoyeur utilisé pour transporter des matériaux en vrac, sur des distances qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de kilomètres.

Dans ce convoyeur la bande transporteuse est suspendue en hauteur par rapport au sol, typiquement à une hauteur de 3 mètres entre des stations de support régulièrement espacées, par exemple de 100 mètres, le long du convoyeur à bande. La bande est généralement suspendue à une hauteur comprise entre 2 et 50 m, voire plus.

Une telle configuration permet de franchir des obstacles naturels localisés sur le tracé d’acheminement du produit en vrac.

Ces obstacles naturels ou artificiels sont par exemple un cours d’eau, une vallée, une colline, une route, une forêt etc.

La bande transporteuse est à section fermée.

Sa capacité de transport est donc réduite. Dans ce contexte, l’invention vise à proposer un ensemble offrant une meilleure capacité d’accueil, utilisable dans un convoyeur à bande suspendue. A cet effet l’invention a pour objet un ensemble du type précité comprenant une bande transporteuse longitudinale, ayant considérée en section transversale dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale, une forme concave définissant intérieurement un volume de réception du produit en vrac ayant une ouverture vers le haut, la bande transporteuse ayant deux bords libres longitudinaux opposés l’un à l’autre, l’ensemble comportant au moins une paroi longitudinale rapportée sur la bande transporteuse, et faisant saillie à partir de la bande transporteuse dans le volume de réception, la ou chaque paroi étant agencée pour fermer au moins partiellement l’ouverture.

Du fait que la bande n’est pas à section fermée, sa capacité de transport est plus grande. Par ailleurs, une bande transporteuse suspendue est sensible aux efforts transverses générés par des évènements météorologiques comprenant, par exemple, des vents transverses à la direction de transport de la bande.

Le matériau en vrac transporté par la bande transporteuse, risque d’être déversé malencontreusement hors de la bande transporteuse, sous l’action du vent, dans un endroit inapproprié.

Un tel déversement présente des risques évidents pour la sécurité du personnel travaillant à proximité d’une telle bande, ainsi que pour l’environnement.

La ou chaque paroi rapportée sur la bande limite les risques de déversement et permet l’utilisation de telles bandes transporteuses dans des convoyeurs à bande suspendue en toute sécurité. L’invention présente l’avantage d’empêcher que la pluie tombe dans la bande. Lorsque le produit est détrempé, il est plus difficile à transporter, à racler et peut colmater les rouleaux de retournement. De plus, la forme concave de la bande offre un important volume potentiel de rétention d’eau, le poids au mètre linéaire étant alors beaucoup plus important que prévu. Ceci pourrait créer une surcharge des moteurs d’entraînement de la bande. Enfin le fait de déverser une grande quantité d’eau dans les installations au point de déchargement est toujours un problème. Cela entraîne des débordements de produit, de la maintenance supplémentaire et des risques de projection. L’ensemble selon l’invention peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible : - la ou chaque paroi longitudinale est rapportée le long d’un des bords libres de la bande transporteuse ; - la ou chaque paroi s’étend depuis le bord libre correspondant, en direction du bord opposé de la bande transporteuse ; - deux parois longitudinales sont chacune rapportée à un bord libre, les deux parois obturant complètement l’ouverture ; - les deux parois longitudinales se recouvrent partiellement ; - les deux parois longitudinales ont des formes arquées autour d’un axe longitudinal commun ; - la ou chaque paroi est ondulée, les ondulations étant transversales à la direction longitudinale ; - la ou chaque paroi s’étend sur la plus grande partie de la longueur longitudinale de la bande transporteuse ; et - la bande longitudinale est autoportante et conserve sa forme au repos en l’absence de contrainte extérieure visant à la mettre en forme. L’invention a pour objet selon un second aspect un convoyeur à bande, comprenant : - un ensemble tel que défini ci-dessus, - une pluralité de stations de support ayant au moins un organe de support sur lequel repose la bande transporteuse. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d’un tronçon unitaire de la bande transporteuse selon l’invention ; - la figure 2 est une vue en coupe dans un plan transversal de la bande transporteuse selon l’invention ; - la figure 3 est une vue en perspective illustrant un tronçon de bande conforme à une variante de l’invention ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale des parois longitudinales du tronçon de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue de dessus d’un convoyeur à bande selon un mode de réalisation de l’invention ; et - la figure 6 est une vue de côté illustrant un mode de réalisation de l’invention.

Dans tout ce qui suit, les termes haut et bas s’entendent respectivement comme relativement plus éloigné du sol et comme relativement plus proche du sol.

Sur les figures 1 et 2, l’ensemble 10 comporte une bande transporteuse longitudinale 12, destinée à transporter des matériaux, notamment des matériaux en vrac, divisés, tels que du gypse, du sable, des graviers, des granulats ou tout autre type de matériau.

La bande transporteuse longitudinale 12 est de forme concave, et définit intérieurement un volume de réception 14 du produit en vrac. Plus précisément, elle présente une forme d’auge profonde.

Avantageusement, la section transversale de la bande transporteuse longitudinale 12 est une portion de cercle. Typiquement, la section est semi-circulaire.

Le volume de réception 14 du produit en vrac possède une ouverture 16 vers le haut permettant la réception du produit.

La bande transporteuse 12 comprend deux bords libres longitudinaux 18, 20, opposés l’un à l’autre. L’ouverture 16 est délimitée par les deux bords libres 18, 20. L’ensemble 10 comporte encore au moins une paroi longitudinale telle que, par exemple, les parois 22 et 24 rapportées sur la bande transporteuse 12. Les parois longitudinales, telles que par exemple les parois 22 et 24, font saillies à partir de la bande transporteuse 12 dans le volume de réception 14.

Chaque paroi longitudinale, telle que par exemple les parois longitudinales 22 et 24, est agencée pour fermer au moins partiellement l’ouverture 16 vers le haut.

Comme cela est illustré sur la figure 2, les parois longitudinales telles que par exemple 22 et 24, sont rapportées le long d’un des bords libres 18, 20 de la bande transporteuse longitudinale 12.

Avantageusement, les parois longitudinales sont au nombre de deux et sont chacune rapportées à un bord libre 18, 20 de la bande transporteuse 12.

Chaque paroi longitudinale telle que, par exemple 22 et 24, ensemble, s’étend depuis le bord libre correspondant 18, 20, en direction du bord opposé 20, 18 de la bande transporteuse 12.

Avantageusement, les deux parois longitudinales 22 et 24, obturent complètement l’ouverture 16 vers le haut du volume de réception 14 de la bande transporteuse longitudinale 12.

Par exemple, les parois longitudinales 22 et 24, possèdent chacune une largeur transversale comprise entre 100 et 350 mm, permettant l’obturation complète de l’ouverture 16.

Avantageusement, chaque paroi longitudinale, telle que par exemple les parois 22 et 24, s’étend sur la plus grande partie de la longueur longitudinale de la bande transporteuse 12. De préférence, chaque paroi longitudinale s’étend sur toute la longueur de la bande.

Les parois longitudinales telles que, par exemple, les parois 22 et 24, possèdent un bord libre d’extrémité, respectivement 26 et 28.

Les bords libres d’extrémité 26, 28 des parois longitudinales 22 et 24, sont adjacents et définissent un angle a d’inclinaison l’un par rapport à l’autre.

Avantageusement, cet angle a possède une valeur comprise entre 30° et 180°.

Typiquement, lorsque la bande longitudinale 12 est développée à plat, les parois 22 et 24 sont sensiblement perpendiculaires à la bande 12.

Chaque paroi longitudinale telle que, par exemple par les parois 22 et 24, est ondulée, comme cela est illustré sur les figures 1 et 2. Ces ondulations rigidifient les parois longitudinales 22, 24. Elles permettent également l’allongement de ces parois lors de l’enroulement autour du tambour. Le diamètre d’enroulement est en effet plus important le long des bords libres 26 des parois longitudinales 22, 24 que le long des bords desdites parois rapportés sur la bande transporteuse.

Les ondulations des parois longitudinales 22, 24 sont transversales à la direction longitudinale de la bande transporteuse 12. Les ondulations sont avantageusement de la forme d’un sinus. En variante, elles sont de section carrée ou de section en sinus avec parties droites, ou de toute autre section.

Avantageusement les parois longitudinales 22, 24 peuvent être renforcées.

Typiquement, les parois longitudinales 22, 24 comprennent une matrice, composée d’un matériau élastique, et des renforcements. Ces renforcements rigidifient les parois longitudinales.

La matrice est typiquement constituée de caoutchouc synthétique ou naturel. Dans une variante la matrice est en PVC.

Les renforcements des parois longitudinales comprennent, par exemple, une feuille métallique, ou une armature métallique noyée dans la matrice, ou une armature textile.

Les parois longitudinales, telles que les parois 22 et 24, sont constituées d’une matrice compatible avec le matériau constitutif de la bande transporteuse 12, et sont rapportées sur la bande transporteuse 12 par vulcanisation. En variante, les parois 22 et 24 sont rapportées sur la bande transporteuse 12 par des moyens mécaniques comme des boulons ou de la colle.

Par ailleurs, de manière avantageuse, la bande 12 est autoportante. On entend par là qu’elle conserve sa forme d’auge profonde au repos, en l’absence de contrainte extérieure visant à la mettre en forme.

Typiquement, la bande transporteuse 12 comprend une matrice en un matériau élastique et une armature noyée dans la matrice. La matrice est typiquement constituée de caoutchouc synthétique ou naturel. En variante, la matrice est en PVC. L’armature comprend par exemple des câbles métalliques longitudinaux. Ces câbles sont typiquement réalisés en acier et présentent un allongement sous charge très faible, valant par exemple 0.2% à 0,3%. Ces câbles s’étendent sur toute la longueur de la bande. Ils sont typiquement régulièrement répartis circonférentiellement dans la section de la bande. L’armature comprend également, par exemple, en plus des câbles longitudinaux, des câbles métalliques transversaux. Ces câbles sont typiquement réalisés en acier. Ils s’étendent typiquement sur la plus grande partie du périmètre de la bande. Par exemple, une première extrémité de chaque câble est située à proximité du bord libre 18 et une extrémité opposée est située à proximité du bord libre 20. Les câbles longitudinaux et transversaux sont par exemple entrelacés les uns avec les autres selon une trame prédéterminée.

En variante, l’armature comporte à la place des câbles transversaux un tissu en matière plastique, par exemple un tissu de fibres de matière plastique à haute ténacité, tel que des fibres en polyamide.

Plus précisément, la bande est fabriquée par tronçons. Chaque tronçon est constitué d’une plaque plane. Sur chaque plaque plane, les parois longitudinales sont disposées de façon sensiblement perpendiculaire à la plaque, puis vulcanisées.

Une portion de la bande transporteuse est mise en forme-dans un moule de forme adapté, puis cuite en restant plaquée contre le noyau. La fabrication est réalisée en continu, chaque nouvelle portion étant pressée et cuite (vulcanisée) de manière à constituer un prolongement des portions de bande déjà fabriquées. Chaque nouvelle portion est donc fabriquée directement solidaire des portions déjà prêtes. Lorsque la longueur totale dépasse une certaine limite (de 100 à 1000 m en fonction des bandes), on recommence un nouveau tronçon puis l’on assemble les tronçons directement sur le chantier final au moment du montage du convoyeur.

La cuisson est réalisée avec l’armature noyée dans la matrice. L’armature est placée dans la matrice avant ou pendant l’opération de mise en forme.

Une variante de réalisation de l’invention va maintenant être décrite en référence aux figures 3 et 4. Seuls les points par lesquels cette variante diffère de celle des figures 1 et 2 seront détaillés ci-dessous. Les éléments identiques ou assurant les mêmes fonctions seront désignés par les mêmes références que sur les figures 1 et 2.

Sur les figures 1 et 2, chacune des parois longitudinales 22, 24 a une forme générale plane. Les parties de la paroi formant les bosses sont rectilignes et parallèles entre elles. Les parties de la paroi formant des creux sont rectilignes et parallèles entre elles. Les bosses et les creux sont parallèles entre eux.

Dans la variante de réalisation des figures 3 et 4, les parois longitudinales 22 et 24 sont arquées. Comme visible sur la figure 3, chaque paroi longitudinale 22, 24 présente une forme générale en secteur de cylindre, ce secteur de cylindre s’enroulant autour d’un axe longitudinal non représenté.

Les parois longitudinales 22, 24 forment ainsi deux secteurs de cylindre situés circonférentiellement dans le prolongement l’un de l’autre, ayant le même rayon de courbure et s’enroulant autour du même axe longitudinal.

Comme visible sur les figures 3 et 4, les deux parois longitudinales 22, 24 se recouvrent partiellement.

Plus précisément, le bord libre d’extrémité 26 de la paroi longitudinal 22 recouvre le bord libre d’extrémité 28 de la paroi longitudinale 24.

Ce recouvrement se fait sur environ 25 % de la largeur transversale de chaque paroi longitudinale 22, 24.

Comme visible sur les figures 3 et 4, les parties 30 de la paroi longitudinale 22 formant des bosses vers l’extérieur du volume de réception 14 sont placées à cheval sur les parties 32 de la paroi longitudinale 24 formant elles aussi des bosses vers l’extérieur du volume de réception 14.

De même, les parties 34 de la paroi 22, formant des creux vers l’extérieur du volume de réception, sont reçues et recouvrent les zones 36 de la paroi longitudinale 24 formant elles aussi des creux vers l’extérieur du volume de réception.

Ainsi, les ondulations de la paroi 22 sont exactement parallèles aux ondulations de la paroi 24, au sens où elles ont sensiblement la même amplitude et la même période.

Les rayons de courbure des ondulations des parois 22, 24 sont choisis pour permettre un contact sensiblement continu entre les bords libres d’extrémité 26 et 28.

Les rayons de courbure sont pris en section dans un plan passant par l’axe longitudinal commun des secteurs de cylindre.

Ainsi, la partie en creux 34 a une surface supérieure, tournée vers l’extérieur du volume de réception 14, présentant un premier rayon de courbure R1. Elle a une surface inférieure, tournée vers l’intérieur du volume de réception et au contact avec la paroi longitudinale 24, présentant un second rayon de courbure R2 légèrement plus grand que le premier rayon de courbure R1.

La zone en creux 36, appartenant à la paroi longitudinale 24, présente une surface inférieure, tournée vers l’intérieur du volume de réception 14, ayant un troisième rayon de courbure R3, supérieur au second rayon de courbure R2. Elle présente une surface supérieure, au contact avec la paroi longitudinale 22, ayant le second rayon de courbure R2.

La partie formant une bosse 30 présente, au niveau de sa surface supérieure tournée vers l’extérieur du volume de réception 14, le troisième rayon de courbure R3.

Au niveau de sa surface inférieure, au contact de la paroi longitudinale 24, elle présente le second rayon de courbure R2.

La partie en bosse 32 de la paroi longitudinale 24 présente, au niveau de sa surface supérieure en contact avec la paroi longitudinale 22, le second rayon de courbure R2. Sa surface inférieure, tournée vers l’intérieur du volume de réception 14, présente le premier rayon de courbure R1.

Cette variante de réalisation permet d’obtenir une excellente étanchéité du volume de réception 14. Du fait du recouvrement des deux parois longitudinales 22, 24 l’une avec l’autre, il n’existe aucun interstice entre les deux parois par lequel l’eau pourrait pénétrer à l’intérieur du volume de réception.

Du fait de la forme arquée des deux parois longitudinales 22, 24, avec le côté convexe des parois vers le haut, la pluie va ruisseler vers les bords longitudinaux de la bande sans pénétrer dans le volume de réception 14. Par ailleurs, quand la bande transporteuse est déformée dans un plan transversal, par exemple en rapprochant les bords libres longitudinaux l’un de l’autre ou en écartant les bords libres longitudinaux l’un de l’autre, les zones en recouvrement des deux parois longitudinales vont coulisser l’une contre l’autre, sans rupture d’étanchéité.

Les figures 3 et 4 illustrent, un convoyeur à bande 40 comprenant un ensemble 10 selon l’invention, comprenant une bande transporteuse longitudinale 12.

Typiquement le convoyeur 40 est prévu pour transporter des matériaux en vrac sur une distance pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres.

Le transport s’effectue entre au moins une station de chargement 42 et une station de déchargement 44.

Le sens de déplacement de la bande est représenté par des flèches sur la figure 3.

La bande transporteuse longitudinale 12 est allongée suivant la direction longitudinale, et se déplace suivant ladite direction longitudinale.

La bande 12 est refermée en boucle. Elle présente un brin de transport 46 et un brin de retour 48, s’étendant typiquement parallèlement l’un à l’autre, côte à côte ou l’un au-dessus de l’autre.

Le convoyeur à bande 40 comporte encore deux rouleaux de retournement 50, disposés aux extrémités de la bande transporteuse longitudinale 12.

La bande transporteuse longitudinale 12 circule en hauteur par rapport au sol, typiquement à une hauteur supérieure à deux mètres, autour des rouleaux de retournement 50. Les brins de transport 46 et de retour 48 s’étendent chacun d’un rouleau de retournement 50 à l’autre.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le convoyeur à bande 40 comporte une pluralité de stations de support 52, équipées d’organes de support 54 de la bande transporteuse 12.

Les stations de support 52 sont réparties longitudinalement le long de la bande transporteuse 12. La bande transporteuse longitudinale 12 repose sur les organes de support 54 des stations 52. Elle se déplace par rapport aux stations de support 52. Par exemple, au moins l’un des rouleaux de retournement 50 est motorisé, de manière à entraîner la bande.

Typiquement, certaines stations 52 comportent des moyens d’entraînement de l’un et/ou de l’autre brin de la bande 12.

Le trajet de la bande présente des courbes 56 dans l’exemple représenté sur la figure 3, typiquement de rayon supérieur ou égal à deux cent mètres.

Comme visible sur la figure 4, chaque station de support 52 comporte un ou plusieurs organes de support 54, sur lesquels repose la bande transporteuse 12 de l’ensemble 10.

Ces organes sont prévus uniquement pour reprendre le poids de la bande 12 et des matériaux transportés, et éventuellement pour guider la bande dans les courbes 56.

Les organes de support 54 sont prévus et agencés, par exemple, pour conférer à la bande transporteuse 12 une section particulière lorsque celle-ci est chargée de matériaux en vrac.

Les organes de support 54 sont placés à une hauteur par rapport au sol supérieure à deux mètres, de préférence supérieure à cinq mètres, et valant par exemple dix mètres. Les stations de support 52 présentent entre elles, le long de la bande transporteuse 12, un écartement compris entre douze et cinq cent mètres, de préférence compris entre soixante-dix et deux-cents mètres, et valant typiquement cent mètres. Elles ont par exemple une forme de pylône, pouvant accueillir plus d’un organe de support 54.

Il n’y a aucun élément de support ou structure de support entre deux stations de support 52.

Les stations de support 52 permettent, par exemple, comme cela est illustré sur la figure 4 de franchir des obstacles naturels tels qu’une rivière.

Chaque station de support 52 comporte typiquement un châssis sur lequel sont montés les organes de support 54.

Le châssis est, typiquement, fixé au sol.

Dans une variante, le châssis est flottant selon les cas. Dans une seconde variante, la bande transporteuse flotte sur un plan d’eau.

Un tel convoyeur à bande 40 comprenant un ensemble 10 selon l’invention, permet de transporter, en toute sécurité, des matériaux en vrac sur des dizaines de kilomètres, tout en franchissant des obstacles naturels tels que des rivières ou bien des monts et vallées. Grâce à la présence des parois longitudinales 22, 24 rapportées sur la bande transporteuse 12, obturant au moins partiellement l’ouverture 16 du volume de réception 14 du matériau en vrac, le déversement du produit en vrac est limité permettant de garantir une sécurité d’utilisation d’un tel convoyeur lors d’évènements météorologiques.

De plus, lorsque le convoyeur à bande 40 présente des courbes 56, les parois longitudinales 22, 24 évitent le déversement du produit hors de la bande transporteuse 12.

Il est également possible de protéger le matériau de la pluie et confiner les poussières générées pendant son transport. Cette solution est particulièrement avantageuse pour les bandes suspendues en hauteur ainsi que pour les bandes flottantes à l’air libre.

Ceci garanti un transport efficace, et en toute sécurité, de la matière en vrac depuis la station de chargement 42 jusqu’à la station de déchargement 44.

En fonctionnement, le matériau en vrac est chargé au niveau de la station 42. Il est transporté par le brin de transport 46 de la bande longitudinale transporteuse 12.

Lors de l’inclinaison de la bande transporteuse 12 sous l’action du vent, ou dans des courbes 56 localisées sur le tracé d’acheminement, le matériau en vrac vient s’appuyer sur les parois longitudinales 22, 24 permettant de le contenir dans le volume de réception 14 de la bande 12. Lorsque la bande 12 cesse d’être inclinée, le matériau revient au centre du volume de réception 14.

Lorsque le brin de transport 46 arrive à la station de déchargement 44, le matériau en vrac est déchargé.

Le matériau en vrac est, par exemple, conditionné pour être traité sur place ou bien conditionné pour son transport.

Le brin de retour 48 de la bande transporteuse longitudinale 12 revient, déchargé des matériaux en vrac, jusqu’à la station de chargement 42, où le brin de retour 48 devient le brin de transport 46 et est à nouveau chargé de matériaux en vrac.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. - Ensemble (10), comprenant une bande transporteuse longitudinale (12), ayant considérée en section transversale dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale, une forme concave définissant intérieurement un volume de réception (14) du produit en vrac ayant une ouverture (16) vers le haut, la bande transporteuse (12) ayant deux bords libres longitudinaux (18, 20) opposés l’un à l’autre, l’ensemble comportant au moins une paroi longitudinale rapportée (22, 24) sur la bande transporteuse (12), et faisant saillie à partir de la bande transporteuse (12) dans le volume de réception (14), la ou chaque paroi (22, 24) étant agencée pour fermer au moins partiellement l’ouverture (16).
2. 2. - Ensemble selon la revendication 1, dans lequel la ou chaque paroi longitudinale (22, 24) est rapportée le long d’un des bords libres (18, 20) de la bande transporteuse (12).
3. 3. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou chaque paroi (22, 24) s’étend depuis le bord libre (18, 20) correspondant, en direction du bord opposé (20, 18) de la bande transporteuse (12).
4. 4. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel deux parois longitudinales (22, 24) sont chacune rapportée à un bord libre (18, 20), les deux parois (22, 24) obturant complètement l’ouverture (16).
5. 5. - Ensemble selon la revendication 4, dans lequel les deux parois longitudinales (22, 24) se recouvrent partiellement.
6. 6. - Ensemble selon la revendication 4 ou 5, dans lequel les deux parois longitudinales (22, 24) ont des formes arquées autour d’un axe longitudinal commun.
7. 7. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou chaque paroi (22, 24) est ondulée, les ondulations étant transversales à la direction longitudinale.
8. 8. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou chaque paroi (22, 24) s’étend sur la plus grande partie de la longueur longitudinale de la bande transporteuse (12).
9. 9. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bande longitudinale (12) est autoportante et conserve sa forme au repos en l’absence de contrainte extérieure visant à la mettre en forme.
10. 10. - Convoyeur à bande (40), comprenant : - un ensemble (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, - une pluralité de stations de support (52) ayant au moins un organe de support (54) sur lequel repose la bande transporteuse (12).
11. 11.- Convoyeur à bande (40) selon la revendication 10, dans lequel la bande transporteuse (12) circule à une hauteur supérieure à deux mètres par rapport au sol.