FR3052481A1 - Actionneur tubulaire d'entrainement d'un volet roulant - Google Patents

Abstract

Un actionneur domotique tubulaire d'entraînement d'un tube d'enroulement (310), comprend un système de tête (100) incluant un point fixe (1), une bague-palier (2), et une tête (3A ; 3B). Le point fixe (1) forme une portée (11) de guidage en rotation de la bague-palier (2), la bague-palier (2) recouvre partiellement un tube (210) de l'actionneur domotique tubulaire, la tête (3A, 3B) comprend un alésage (32) présentant un premier élément de liaison (33) coopérant avec un deuxième élément de liaison (13) prévu sur la périphérie extérieure du point fixe (1) de sorte à lier en rotation la tête et le point fixe et la tête comprend une butée (31) arrêtant axialement la bague-palier selon l'axe longitudinal lorsque la tête est rapportée sur le point fixe.

Description

Actionneur tubulaire d’entraînement d’un volet roulant. L’invention concerne un actionneur domotique tubulaire pour l’entraînement d’un tube d’enroulement destiné à recevoir un élément enroulable, tel qu’un store, un écran de protection solaire ou d’occultation ou de projection d’images, un volet roulant. L’invention porte aussi sur un dispositif domotique de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran comprenant un tel actionneur. L’invention porte encore sur un procédé de réalisation d’un tel actionneur. L’invention porte enfin sur un actionneur obtenu par un tel procédé de réalisation. L’actionneur domotique tubulaire comprend un système de tête d’actionneur constituant une partie d’extrémité de l’actionneur. Le système de tête est destiné à être lié mécaniquement à la structure d’un bâtiment, via un accessoire de fixation qui est fixé sur un caisson, sur la structure du bâtiment ou sur un bâti, notamment à l’aide de pattes de fixation, de vis ou de vis chevillées ou tout autre élément de fixation. Le raccordement du système de tête à l’accessoire de fixation est préférentiellement amovible, c’est-à-dire facilement verrouillé ou déverrouillé, de manière à faciliter l’installation ou la maintenance du dispositif domotique ou de l’actionneur. A cet effet, les différents fabricants ont conçu des accessoires de fixation spécifiques, comprenant par exemple des moyens de clippage élastique et des formes adaptées à la reprise simultanée du poids et du couple. La structure du bâtiment reprend ainsi, via l’accessoire de fixation, des efforts du système de tête, notamment une partie du poids de l’actionneur, du tube d’enroulement et de l’élément enroulable, typiquement la moitié du poids. Par ailleurs, la structure du bâtiment peut reprendre, via l’accessoire de fixation, l’intégralité du couple de l’actionneur. Un tel actionneur est décrit dans la demande de brevet EP2248987. Le système de tête comprend un point fixe, un palier sous forme de bague-palier tournant par rapport à un tube d’actionneur et une tête. Le point fixe est fixé d’une part au tube d’actionneur et d’autre part à la tête. La tête est fixée d’une part au point fixe et est d’autre part destinée à être fixée à l’accessoire de fixation. Avantageusement, le point fixe n’est pas lié directement à l’accessoire de fixation et la tête n’est pas liée directement au tube d’actionneur.

La bague-palier est montée mobile en rotation autour de la tête, du point fixe et du tube et est destinée à recevoir le tube d’enroulement.

Un fabricant d’actionneurs doit offrir préférentiellement un large éventail d’actionneurs, qui diffèrent notamment par la forme de la tête, pour pouvoir s’adapter à différents types de caissons ou d’accessoires ou éventuellement optimiser l’espace entre l’accessoire de fixation et le tube d’enroulement. Il en résulte un grand nombre de références qui complique la logistique et pèse sur les coûts. Si le fabricant d’actionneurs cherche à rationaliser son offre et ne présente qu’un seul type de tête, il déporte le problème chez les industriels fabricants d’éléments enroulables et les oblige à adopter une solution de fixation non nécessairement optimisée pour leurs produits. Enfin, l’actionneur avec son système de tête doit répondre le plus souvent à des contraintes d’étanchéité liées à une possible utilisation de l’actionneur à l’extérieur du bâtiment ou dans des locaux humides. L’actionneur est testé en production et garanti par son fabricant. Il est clair que cette garantie porte sur l’ensemble de l’actionneur avec son système de tête et qu’une solution d’interchangeabilité du système de tête ou d’une partie de celui-ci devient particulièrement risquée si elle échappe au cadre industriel, par exemple en étant réalisable sur un chantier. L’interchangeabilité du système de tête nécessite au moins une intervention en atelier, dans un cadre convenu entre l’industriel fabricant de l’actionneur et celui intégrant l’actionneur dans son propre produit comprenant le tube d’enroulement et/ou l’élément enroulable. Pour simplifier toutes ces opérations, on souhaite ainsi personnaliser au maximum la tête de l’actionneur (forme, matière, couleur visible...) tout en garantissant le bon fonctionnement de l’actionneur dans toutes les configurations.

Il est à noter qu’il existe plusieurs solutions de comptage de positions selon les actionneurs. Les actionneurs à comptage dit électromécanique utilisent le fait que, la bague-palier étant en liaison mécanique avec le tube d’enroulement, la rotation de la bague -palier traduit la rotation du tube d’enroulement. Pour déterminer la position angulaire et le nombre de tours effectués par le tube d’enroulement, la bague-palier peut être pourvue d’une couronne dentée, engrenant avec un pignon denté de l’actionneur, lui-même relié à un capteur de rotation. La bague-palier remplit alors non seulement une fonction de palier, permettant au tube d’enroulement de tourner sur l’actionneur en limitant les frottements, mais également une fonction d’aide au comptage. Pour les actionneurs à comptage électronique, cette liaison mécanique d’engrènement entre la bague-palier et l’actionneur n’est pas nécessaire. Dans tous les cas, une autre contrainte est le besoin de monter une bague-palier de structure simple et solide (notamment une bague-palier circulaire fermée et non déformable) et de manière aisée.

Comme vu précédemment, la forme de la tête est généralement spécifique à un actionneur dans une gamme d’actionneurs. Elle est par exemple de forme étoilée ou ronde ou étroite. Elle intègre des éléments de reprise de couple entre l’accessoire et l’actionneur.

On connaît de la demande EP2248987 précédemment citée une solution de système de tête en deux parties comprenant un point fixe en partie enfoncé dans le tube de l’actionneur et une tête rapportée et fixée séparément. Dans cette demande, la fixation de la tête sur le tube entraîne la fixation du point fixe vis-à-vis du tube. La fixation est radiale, au niveau du tube de l’actionneur.

Ce document n’apporte pas de solution complète aux problèmes évoqués précédemment, ni ne permet une liberté de conception du système de tête en termes de matériaux, d’interchangeabilité des pièces et d’assemblage.

Le but de l’invention est de fournir un actionneur remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les actionneurs connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention permet de réaliser un actionneur simple et fiable et permettant une interchangeabilité de tête tout en simplifiant le montage du système de tête.

Selon l’invention, un actionneur domotique tubulaire d’entraînement d’un tube d’enroulement comprend : un tube ; un motoréducteur dans le tube ; un arbre de sortie à une première extrémité du tube ; et un système de tête à une deuxième extrémité du tube, le tube s’étendant selon l’axe longitudinal.

Le système de tête comprend : un point fixe, une bague-palier, et une tête. L’actionneur est tel que : - le point fixe forme une portée de guidage en rotation de la bague-palier autour de l’axe longitudinal, la bague-palier recouvrant partiellement le tube de l’actionneur domotique tubulaire, - la tête comprend un alésage présentant un premier élément de liaison, notamment des premières cannelures, coopérant avec un deuxième élément de liaison, notamment des deuxièmes cannelures, prévu sur la périphérie extérieure du point fixe de sorte à lier en rotation, autour de l’axe longitudinal, la tête et le point fixe, - la tête comprend une butée, notamment une face, arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal lorsque la tête est rapportée sur le point fixe.

Le point fixe peut présenter une première butée, notamment un premier épaulement, arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal.

Le tube peut présenter un épaulement par rapport au point fixe, arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal.

La tête peut comprendre un premier élément d’indexation en position coopérant avec un deuxième élément d’indexation en position prévu sur le point fixe de sorte à positionner angulairement la tête par rapport au point fixe.

La tête peut comprendre un troisième élément de liaison, notamment un premier trou, coopérant avec un quatrième élément de liaison, notamment un deuxième trou, prévu sur le point fixe de sorte à arrêter en coopération avec un élément de verrouillage comme par exemple un axe, une goupille, une vis ou un rivet, la tête relativement au point fixe selon l’axe longitudinal.

Le point fixe peut comprendre un pignon denté et la bague-palier peut comprendre une denture, le pignon denté et la denture coopérant par engrènement.

Le point fixe peut être conformé pour dépasser hors du tube de l’actionneur après le montage du point fixe dans le tube.

La bague-palier peut avoir une forme circulaire ou annulaire, fermée ou conçue fermée.

La bague-palier peut comprendre une couronne venue de matière en une seule pièce et une bague, notamment en acier, rapportée sur une extrémité de la couronne.

La tête peut avoir globalement une forme annulaire ou de couronne.

Une face d’extrémité du point fixe peut être accessible au travers de l’alésage de la tête.

La tête peut être montée à distance du tube.

Selon l’invention, un dispositif domotique de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran, comprend un tube d’enroulement, un élément de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran accroché au tube d’enroulement et un actionneur tel que défini précédemment, logé dans le tube d’enroulement, celui-ci étant guidé en rotation par rapport à l’actionneur par la bague-palier.

Selon l’invention, un procédé de réalisation d’un actionneur tel que défini précédemment, comprend les étapes suivantes : - Fourniture du point fixe, le point fixe étant éventuellement monté et assemblé au moins partiellement dans un tube d’actionneur, - Fourniture de la bague-palier, - Montage de la bague-palier sur le point fixe, notamment montage par glissement de la bague-palier sur la portée de guidage en rotation du point fixe jusqu’à ce qu’elle vienne au contact de la première butée, - Fourniture de la tête, - Montage de la tête sur le point fixe. L’étape de fourniture de la tête peut comprendre la sélection d’une tête parmi une pluralité de têtes de différents types, notamment de différents aspects, en particulier de différentes géométries, chaque tête de la pluralité étant adaptée pour son montage sur le point fixe.

Le dessin annexé représente, à titre d’exemple, un mode de réalisation d’un actionneur selon l’invention.

La figure 1 représente un mode de réalisation d’un dispositif domotique comprenant un mode de réalisation d’un actionneur tubulaire selon l’invention.

Les figures 2 à 6 sont différentes vues du mode de réalisation de l’actionneur tubulaire selon l’invention, la figure 3A étant une vue en coupe partielle selon son axe longitudinal, les figures 3B et 3C étant des vues en coupe transversale, la figure 5 étant une vue en perspective sans tête et la figure 6 étant une vue en perspective sans tête et sans bague-palier.

Les figures 7A à 7C sont différentes vues d’un point fixe du mode de réalisation de l’actionneur tubulaire selon l’invention.

Les figures 8A et 8B sont différentes vues d’un premier type de tête du mode de réalisation de l’actionneur tubulaire selon l’invention.

Les figures 9A et 9B sont différentes vues d’un deuxième type de tête du mode de réalisation de l’actionneur tubulaire selon l’invention.

Le mode de réalisation d’un dispositif 300 selon l’invention est décrit ci-après en référence à la figure 1. Le dispositif est un dispositif domotique de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran. Le dispositif domotique comprend un tube d’enroulement 310, un élément 320 de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran accroché au tube d’enroulement et un actionneur 200. L’actionneur est logé dans le tube d’enroulement. L’actionneur comprend une bague palier 2 guidant en rotation le tube d’enroulement relativement à l’actionneur.

Le dispositif 300 est monté sur une structure 500 d’un bâtiment, notamment entre deux parois verticales formant les côtés d’une ouverture dans un mur du bâtiment. Optionnellement, la structure peut comprendre un caisson 510, par exemple un châssis métallique ou plastique fixé à demeure au reste de la structure.

Le dispositif 300 est monté sur la structure via un accessoire de fixation 530. L’accessoire de fixation est monté fixe et rigidement sur la structure 500 ou le caisson 501, par exemple au moyen de vis 520 ou de tout autre élément de fixation approprié. En particulier, l’accessoire de fixation est destiné à recevoir l’actionneur au niveau d’une de ses extrémités comportant un système de tête 100. L’accessoire de fixation présente par exemple des conformations à cet effet. L’accessoire de fixation permet ainsi de fixer indirectement le système de tête et donc l’actionneur à la structure 500. La liaison entre l’accessoire de fixation et le système de tête est de préférence du type encastrement ou complète, c’est-à-dire que la liaison n’autorise aucun degré de liberté. Cette liaison entre l’accessoire de fixation et le système de tête est avantageusement non permanente et peut être rompue pour une éventuelle opération de maintenance, puis reconstituée après cette opération de maintenance. Ainsi, par exemple la demande EP468925 décrit une bague et un jonc élastique dont le rôle est d’immobiliser la tête de l’actionneur vis-à-vis de l’accessoire.

Au niveau de l’extrémité opposée à l’actionneur, le tube d’enroulement est monté sur un deuxième accessoire 540 formant palier.

Le tube d’enroulement 310 est mobile en rotation relativement à la structure 500 autour d’un axe longitudinal X-X’, notamment horizontal. Le tube d’enroulement est entraîné en rotation par l’actionneur. Pour ce faire, une roue d’entraînement lie un arbre de sortie 230 de l’actionneur au tube d’enroulement. Selon le sens de rotation de l’arbre de sortie de l’actionneur et, par conséquent, selon le sens de rotation du tube d’enroulement, l’élément 320 de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran s’enroule sur le tube d’enroulement ou se déroule du tube d’enroulement. Ainsi, l’élément 320 de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran se replie ou se déploie.

Le mode de réalisation de l’actionneur 200 selon l’invention est décrit ci-après en référence aux figures 2 à 6. L’actionneur comprend : un tube d’actionneur 210 s’étendant selon l’axe longitudinal X- X’; un motoréducteur 220 disposé dans le tube d’actionneur ; l’arbre de sortie 230 disposé à une première extrémité du tube d’actionneur ; et le système de tête 100 à une deuxième extrémité du tube. L’arbre de sortie est mobile en rotation autour de l’axe X-X’. L’actionneur comprend en outre un dispositif électronique ou électromécanique d’alimentation électrique du motoréducteur. Le dispositif électronique ou électromécanique d’alimentation électrique du motoréducteur comprend avantageusement un dispositif de comptage électronique ou électromécanique. Le dispositif de comptage est agencé pour être entraîné par le tube d’enroulement.

Le système de tête 100 comprend : un point fixe 1, une bague-palier 2, et une tête 3A d’un premier type ou une tête 3B d’un deuxième type.

Le point fixe est fixé par des liaisons complètes d’une part au tube d’actionneur et d’autre part à la tête. Ces liaisons sont avantageusement non permanentes et peuvent être rompues pour d’éventuelles opérations de maintenance, puis reconstituées après ces opérations de maintenance.

La tête est fixée par une liaison complète d’une part au point fixe et est d’autre part destinée à être fixée par une liaison complète à l’accessoire de fixation. Ces liaisons sont avantageusement non permanentes et peuvent être rompues pour d’éventuelles opérations de maintenance, puis reconstituées après ces opérations de maintenance.

Avantageusement, le point fixe n’est pas lié directement à l’accessoire de fixation et la tête n’est pas liée directement au tube d’actionneur.

Un mode de réalisation de point fixe est décrit ci-après en référence aux figures 7A à 7C. Le point fixe a globalement une forme cylindrique. Il comprend une première portion 16 et une deuxième portion 17 séparées par une portion intermédiaire 18 présentant un premier épaulement 12 et un deuxième épaulement 181. Les portions 16 et 17 peuvent avoir un même diamètre. Alternativement, le diamètre de la deuxième portion 17 peut être supérieur à celui de la première portion 16, cette différence permettant de former le deuxième épaulement 181. Alternativement, le diamètre de la deuxième portion peut être inférieur au diamètre de la première portion, le premier épaulement 12 pouvant être constitué par le tube d’actionneur lui-même. Avantageusement, le premier épaulement constitue une butée arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal X-X’. Alternativement ou complémentairement, le tube d’actionneur 210 présente un épaulement constituant une butée arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal X-X’.

La première portion 16 est conformée pour se loger dans le tube d’actionneur jusqu’à ce que celui-ci l’arrête axialement selon l’axe X-X’ par contact de l’extrémité du tube d’actionneur contre le deuxième épaulement 181. Ainsi, le point fixe est conformé pour dépasser hors du tube d’actionneur après le montage du point fixe dans le tube. Complémentairement, le tube d’actionneur comprend une ou plusieurs rainures 211 agencées pour recevoir une ou plusieurs nervures 161 prévues sur la première portion du point fixe pour arrêter le tube d’actionneur en rotation autour de l’axe X-X’ relativement au point fixe. La présence d’une ou plusieurs nervures coopérant avec une ou plusieurs rainures réparties non régulièrement autour de l’axe X-X’ permet encore d’indexer en position le tube d’enroulement et le point fixe. La première portion 16 comprend un premier trou 182 agencé pour coopérer avec un deuxième trou 212 agencé sur le tube d’actionneur pour recevoir un élément de verrouillage comme une vis, un rivet ou une goupille. Le point fixe peut ainsi être verrouillé dans le tube d’actionneur et ceci indépendamment des autres pièces du système de tête.

La deuxième portion 17 dépasse à l’extrémité du tube d’actionneur. La bague-palier est insérée sur la deuxième portion jusqu’à ce que celle-ci l’arrête axialement selon l’axe X-X’ par contact de la bague-palier contre le premier épaulement 12 ou contre le tube d’actionneur.

La tête est conformée pour se loger autour de la deuxième portion 17jusqu’à ce que celle-ci l’arrête axialement selon l’axe X-X’. La tête vient en contact contre la bague-palier, qui elle-même est arrêtée en translation axiale sur la deuxième portion. Complémentairement, la tête comprend une ou plusieurs cannelures 33 agencées sur une partie interne pour coopérer avec des cannelures 13 prévues sur une partie externe de la deuxième portion 17 du point fixe pour arrêter la tête en rotation autour de l’axe X-X’ relativement au point fixe. La présence de cannelures réparties non régulièrement autour de l’axe X-X’, ou de différentes largeurs, permet encore d’indexer en position la tête et le point fixe. Ainsi, la tête peut comprendre un premier élément 33 d’indexation en position coopérant avec un deuxième élément 13 d’indexation en position prévu sur le point fixe de sorte à positionner angulairement la tête par rapport au point fixe. La deuxième portion comprend un troisième trou 14 agencé pour coopérer avec un quatrième trou 34 agencé sur la tête pour recevoir un élément 4 de verrouillage comme une vis, un rivet ou une goupille. Le point fixe peut ainsi être verrouillé axialement dans la tête. En conséquence, la tête peut comprendre un troisième élément 34 de liaison, notamment le quatrième trou 34, coopérant avec un quatrième élément 14, notamment le troisième trou 14, prévu sur le point fixe de sorte à arrêter en coopération avec l’élément de verrouillage, la tête relativement au point fixe selon l’axe longitudinal X-X’.

Les cannelures 33 et 13 sont aussi avantageusement conformées pour arrêter en translation, selon l’axe X-X’, la tête relativement à la deuxième portion 17 du au point fixe.

Le point fixe comprend, sur sa deuxième portion 17, une portée 11 de guidage en rotation de la bague-palier 2 autour de l’axe longitudinal X-X’. Cette portée 11 coopère avec un alésage de la bague-palier pour assurer ce guidage.

Le point fixe comprend aussi une ouverture 183. Cette ouverture reçoit un pignon denté 15 monté mobile autour d’un axe parallèle à l’axe X-X’ et dont certaines dents dépassent du diamètre de la deuxième portion. Cette roue dentée est en liaison cinématique, notamment par engrenage, avec le dispositif de comptage électromécanique d’une part et avec une denture interne 24 de la bague-palier 2 lorsque celle-ci est en position arrêtée en translation par le deuxième épaulement après avoir été guidée sur la deuxième portion. En particulier, le pignon denté 15 est en liaison avec une roue dentée 151, elle-même en liaison avec un capteur de rotation 152 représenté schématiquement. La mesure de la position angulaire de la roue dentée permet de déduire la position angulaire du tube d’enroulement et par conséquent la position de l’élément enroulable.

Un mode de réalisation de tête est décrit ci-après en référence aux figures 8A à 9B. La tête peut être d’un premier type comme représenté sur les figures 8A et 8B ou d’un deuxième type comme représenté sur les figures 9A et 9B. La tête peut encore avoir une autre apparence ou un autre aspect, en particulier une géométrie différente. Néanmoins, quelle que soit cette apparence, la tête est adaptée de sorte à pouvoir être fixée sur le point fixe. En fait, l’apparence de la tête permet notamment son montage à un accessoire de fixation donné. Ainsi, un premier type de tête est adapté pour être monté sur un premier type d’accessoire de fixation et un deuxième type de tête est adapté pour être monté sur un deuxième type d’accessoire de fixation. Les types de tête peuvent encore varier par leur couleur ou leur matériau.

La tête 3A ; 3B a globalement une forme annulaire ou de couronne. Elle comprend donc un alésage central 32 présentant un premier élément de liaison 33, notamment les premières cannelures 33 précédemment évoquées, coopérant avec un deuxième élément de liaison 13, notamment les deuxièmes cannelures 13 précédemment évoquées, prévu sur la périphérie extérieure du point fixe 1 de sorte à lier en rotation, autour de l’axe longitudinal X-X’, la tête et le point fixe. L’alésage central 32 est tel qu’une fois la tête assemblée au point fixe, une face 171 d’extrémité du point fixe 1 est accessible au travers de cet alésage. Ainsi, l’alésage permet l’insertion aisée d’un câble électrique et/ou d’un éventuel connecteur en extrémité de ce câble.

La tête comprend également une butée 31, notamment une face 31, arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal lorsque la tête est rapportée sur le point fixe après la bague-palier.

Une fois montée sur le point fixe, la tête est montée à distance du tube d’actionneur. La bague palier est interposée entre la tête et le premier épaulement 12. La tête ne dépasse quasiment pas du point fixe (quelques millimètres) lorsque celle-ci est assemblée et fixée sur le point fixe par l’élément de verrouillage.

La bague-palier 2 a une forme annulaire, notamment une forme annulaire conçue fermée, c'est-à-dire sans rupture sur sa périphérie, notamment sur sa périphérie intérieure. Elle présente un alésage destiné à coopérer avec la portée 11 de la deuxième portion 17 du point fixe pour guider la bague sur le point fixe. Elle présente également une portée 21 destinée à recevoir le tube d’enroulement. Ainsi, la bague palier permet de guider le tube d’enroulement 310 relativement à l’actionneur. La portée 21 et le tube d’enroulement sont conformés de manière que la bague-palier et le tube d’enroulement sont montés en liaison complète l’un par rapport à l’autre. La bague-palier et le tube sont ainsi fixés l’un à l’autre par tout moyen approprié (emmanchement sans jeu, coopération de forme, notamment par une agrafe formée sur l’extérieur de la bague palier et coopérant avec une gorge réalisée dans l’extrémité du tube d’enroulement...). La bague palier comprend encore la denture interne prévue pour engrener avec la roue dentée prévue dans le point fixe. Ainsi, la rotation du tube d’enroulement entraîne la rotation de la roue dentée montée dans le point fixe et permet le comptage de position angulaire du tube d’enroulement.

La bague-palier comprend avantageusement trois parties cylindriques assemblées les unes aux autres, mais pourrait également être réalisée de manière monobloc en plastique. Selon un mode préféré de l’invention, la bague-palier comprend une première partie cylindrique ou couronne 22 monobloc sur l’intérieur de laquelle est formée la denture interne 24 en surépaisseur. La couronne étant de section fine, il importe que celle-ci soit réalisée en une seule pièce, de sorte à assurer sa rigidité et éviter des déformations. Si de telles déformations surviennent, cela génère des problèmes de frottement (du tube d’enroulement contre l’actionneur), voire des glissements par à-coups (autrement appelés phénomènes de jumping).

La deuxième partie est une bague 23 en acier et cylindrique monobloc, obtenue par emboutissage. Elle présente une section cylindrique axiale 26, laquelle s’insère dans la première partie cylindrique de la bague-palier et est fixée à cette dernière, par exemple par collage. Elle vient notamment en butée sur la surépaisseur formée par la denture interne 24 de la première partie cylindrique. Elle permet de rigidifier la couronne. Elle présente également une section circulaire plane 25, perpendiculaire à la section cylindrique axiale 26 et reliée à cette dernière par une courbure 27. Cette section circulaire plane vient en contact avec la tête, notamment avec la butée 31 de la tête, lorsque celle-ci est assemblée sur le point fixe. Un léger jeu peut subsister entre ces deux pièces, mais lors de l’assemblage de l’actionneur dans le tube d’enroulement, le tube est contraint élastiquement vers l’accessoire de fixation de l’actionneur et donc la bague-palier est mise en contact avec la tête. La surface circulaire plane 25 a donc également une fonction de surface-palier en fonctionnement de l’actionneur, la bague-palier étant mobile en rotation alors que la tête est fixe.

Entre la couronne 22 et la bague en acier 23 de la bague-palier, une troisième partie comprenant un joint 28 ou consistant en un joint 28 peut être insérée et maintenue entre une extrémité de couronne et la section circulaire plane. Ce joint en élastomère rigide est un joint d’adaptation aux différentes cotes des différents fabricants de tubes d’enroulement. Le joint pourrait également être réalisé par un surmoulage de la bague en acier et de la couronne.

Une fois montée, la bague-palier 2 recouvre partiellement le tube d’actionneur. Elle recouvre également partiellement le point fixe. Elle est bloquée en translation entre la tête et le point fixe ou entre la tête et le tube d’actionneur.

La bague-palier est avantageusement monobloc ou venue de matière en une seule pièce. De préférence, elle est indéformable. En particulier, elle n’est pas déformée lors de son montage sur le point fixe. Ainsi, la bague-palier est obtenue facilement par moulage. Elle est assemblée au reste du système de tête avec un minimum d’opérations sur le point fixe, notamment par glissement sur la deuxième portion du point fixe, du côté opposé à l’arbre de sortie de l’actionneur.

Un mode d’exécution d’un procédé de réalisation ou de fabrication d’un actionneur tel qu’évoqué précédemment est décrit ci-après.

Le procédé comprend les étapes suivantes : - Fourniture du point fixe 1, le point fixe étant éventuellement monté et assemblé au moins partiellement dans un tube 210 d’actionneur, - Fourniture de la bague-palier 2, - Montage de la bague-palier sur le point fixe 1, notamment montage par glissement de la bague-palier sur la portée 11 de guidage en rotation du point fixe jusqu’à ce qu’elle vienne au contact de la première butée, la première butée étant constituée sur le point fixe et/ou sur le tube d’enroulement, - Fourniture de la tête 3A; 3B, - Montage de la tête sur le point fixe 1.

Le montage de la tête sur le point fixe 1 permet d’immobiliser axialement la bague-palier sur le point fixe, la bague palier se retrouvant prisonnière ou intercalée entre la première butée et la tête.

Avantageusement, l’étape de fourniture de la tête comprend la sélection d’une tête parmi une pluralité de têtes 3A ; 3B de différents types, notamment de différents aspects, en particulier de différentes géométries, chaque tête de la pluralité étant adaptée pour son montage sur le point fixe.

Selon le type de tête, le couple mécanique peut être transmis à la structure soit via la tête (par exemple dans le cas d’une tête étoilée comme représentée sur les figures 8A et 8B), soit par d’autres moyens appropriés directement au niveau du point fixe (par exemple dans le cas d’une tête cylindrique comme représentée sur les figures 9A et 9B et où aucune forme extérieure ne permet la reprise de couple, le couple étant repris dans ce cas par le point fixe). Alternativement, le couple mécanique peut être transmis partiellement par la tête et partiellement par le point fixe. Si le couple à transmettre est assez faible, si le couple est transmis directement par le point fixe ou si le couple est transmis uniquement partiellement par la tête, cela permet d’utiliser des matériaux différents pour le point fixe et pour la tête. Le matériau utilisé pour la tête peut être moins rigide et moins soumis à des contraintes techniques. Ceci permet de disposer de beaucoup de libertés pour la réalisation de la tête. Notamment, le fait que la face 171 d’extrémité du point fixe est accessible au travers de l’alésage de la tête permet d’accéder au point fixe, soit pour une maintenance, une connexion électrique ou une reprise de couple directement au niveau du point fixe.

La solution proposée permet de changer le type de tête (couleur, marque, forme, matériau plastique) avec une personnalisation effectuée facilement en dernière opération, à partir d’un corps d’actionneur étanche et fermé, grâce au point fixe. La personnalisation par une tête à partir d’un corps d’actionneur standard est donc aisée et le nombre de références est diminué dans l’usine. On peut imaginer réaliser cette personnalisation en sortie de production ou en logistique, sur commande.

Contrairement aux solutions de l’art antérieur, on remarque qu’avec l’invention, la bague-palier peut être montée sur l’actionneur par l’extrémité de tête et non par l’extrémité où se trouve l’arbre de sortie de l’actionneur. Ainsi, on peut éviter l’utilisation de bagues-palier ayant une partie déformable, par exemple des bagues-palier en forme de demi-couronnes à assembler axialement sur l’actionneur, en les déformant ou des bagues-palier se fixant en translation le long de l’actionneur (par exemple par déformation élastique, par exemple par clippage) après avoir été montée par l’extrémité où se trouve l’arbre de sortie de l’actionneur. Toutefois, ces dernières solutions de bagues-palier ayant une partie déformable restent compatibles avec l’invention.

Claims (15)

1. Revendications :

   1. Actionneur domotique tubulaire (200) d’entraînement d’un tube d’enroulement (310), comprenant : un tube (210); un motoréducteur (220) dans le tube (210) ; un arbre de sortie (230) à une première extrémité du tube ; et un système de tête (100) à une deuxième extrémité du tube, le tube s’étendant selon l’axe longitudinal (X-X’), le système de tête (100) comprenant : un point fixe (1), une bague-palier (2), et une tête (3A ; 3B), l’actionneur étant caractérisé en ce que : - le point fixe (1) forme une portée (11) de guidage en rotation de la bague-palier (2) autour de l’axe longitudinal (X-X’), la bague-palier (2) recouvrant partiellement le tube (210) de l’actionneur domotique tubulaire (200), - la tête (3A, 3B) comprend un alésage (32) présentant un premier élément de liaison (33), notamment des premières cannelures (33), coopérant avec un deuxième élément de liaison (13), notamment des deuxièmes cannelures (13), prévu sur la périphérie extérieure du point fixe (1) de sorte à lier en rotation, autour de l’axe longitudinal (X-X’), la tête et le point fixe, - la tête comprend une butée (31), notamment une face (31), arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal lorsque la tête est rapportée sur le point fixe.
2. 2. Actionneur domotique tubulaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que le point fixe présente une première butée (12), notamment un premier épaulement (12), arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal.
3. 3. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tube (210) présente un épaulement par rapport au point fixe, arrêtant axialement la bague-palier selon l’axe longitudinal.
4. 4. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tête comprend un premier élément d’indexation en position (33) coopérant avec un deuxième élément d’indexation en position (13) prévu sur le point fixe de sorte à positionner angulairement la tête par rapport au point fixe.
5. 5. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tête comprend un troisième élément de liaison (34), notamment un premier trou (34), coopérant avec un quatrième élément de liaison (14), notamment un deuxième trou (14), prévu sur le point fixe de sorte à arrêter en coopération avec un élément de verrouillage (4) comme par exemple un axe, une goupille, une vis ou un rivet, la tête relativement au point fixe selon l’axe longitudinal (X-X’).
6. 6. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le point fixe comprend un pignon denté (15) et en ce que la bague-palier comprend une denture (21), le pignon denté et la denture coopérant par engrènement.
7. 7. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le point fixe est conformé pour dépasser hors du tube (210) de l’actionneur après le montage du point fixe dans le tube.
8. 8. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague-palier a une forme circulaire conçue fermée.
9. 9. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague-palier comprend une couronne (22) venue de matière en une seule pièce et une bague (23), notamment en acier, rapportée sur une extrémité de la couronne.
10. 10. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tête a globalement une forme annulaire ou de couronne.
11. 11. Actionneur domotique tubulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une face (171) d’extrémité du point fixe (1) est accessible au travers de l’alésage (32) de la tête (3A, 3B).
12. 12. Actionneur domotique selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tête est montée à distance du tube (210).
13. 13. Dispositif domotique (300) de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran, caractérisé en ce qu’il comprend un tube d’enroulement (310), un élément (320) de fermeture, de protection solaire, d’occultation ou d’écran accroché au tube d’enroulement et un actionneur (200) selon l’une des revendications précédentes, logé dans le tube d’enroulement, celui-ci étant guidé en rotation par rapport à l’actionneur par la bague-palier.
14. 14. Procédé de réalisation d’un actionneur selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes : - Fourniture du point fixe (1), le point fixe étant éventuellement monté et assemblé au moins partiellement dans un tube (210) d’actionneur, - Fourniture de la bague-palier (2), - Montage de la bague-palier sur le point fixe (1), notamment montage par glissement de la bague-palier sur la portée (11) de guidage en rotation du point fixe jusqu’à ce qu’elle vienne au contact de la première butée, - Fourniture de la tête (3A; 3B), - Montage de la tête sur le point fixe (1 ).
15. 15. Procédé de réalisation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’étape de fourniture de la tête comprend la sélection d’une tête parmi une pluralité de têtes de différents types, notamment de différents aspects, en particulier de différentes géométries, chaque tête de la pluralité étant adaptée pour son montage sur le point fixe.