FR3052089A1 - Mandrin porte-foret - Google Patents

Abstract

Ce mandrin porte-foret comprend un corps de mandrin (2) relié ou pouvant être relié à une broche (1), dans lequel sont réalisés des éléments de guidage de mors (4) qui sont disposés en étant inclinés par rapport à l'axe de mandrin (3) et dans lesquels sont guidés des mors de serrage (6) pouvant être déplacés au moyen d'une bague filetée (5), comprenant une douille de serrage (11) accouplée à la bague filetée (5) et comprenant un dispositif de verrouillage (7) qui peut être déplacé entre une configuration de libération et une configuration de blocage. Le dispositif de verrouillage (7) est constitué d'une douille de verrouillage (8) sensiblement fixe en rotation mais mobile en déplacement axial et qui comporte au moins un élément de blocage (9) et est associé à la bague filetée (5) ou à un élément relié à celle-ci, au moins un évidement de blocage (10) destiné à recevoir l'élément de blocage (9), et l'élément de blocage (9) peut être déplacé entre une position engagée dans l'évidement de blocage (10) et une position dégagée de l'évidement de blocage (10).

Description

Mandrin porte-foret

La présente invention a pour objet un mandrin porte-foret destiné à une utilisation sur une broche de perçage à percussion à sollicitation tangentielle, comprenant un corps de mandrin relié ou pouvant être relié à la broche de perçage à percussion, dans lequel sont réalisés des éléments de guidage de mors qui sont disposés en étant inclinés par rapport à l’axe de mandrin et dans lesquels sont guidés des mors de serrage pouvant être déplacés au moyen d’une bague filetée, comprenant une douille de serrage accouplée à la bague filetée de manière à transmettre un couple, et comprenant un dispositif de verrouillage qui peut être déplacé entre une configuration de libération, permettant une rotation relative de la bague filetée par rapport au corps de mandrin, et une configuration de blocage, gênant ou empêchant cette rotation relative.

Un mandrin porte-foret du type cité au début est décrit dans le document DE 10 2013 111 731 Al. Le mandrin porte-foret à mors arrondis montré dans ce document comprend un dispositif de verrouillage à actionnement axial qui est destiné à gêner ou empêcher une rotation relative de la bague filetée par rapport au corps de mandrin. Cela a pour but de garantir que lors du fonctionnement du dispositif de perçage, les mors de serrage ne soient ni desserrés ni serrés davantage. Or, avec ce mandrin porte-foret, on a constaté qu’en service de perçage à percussion ou de vissage à percussion, les dispositifs de verrouillage risquent d’être amenés de la configuration de blocage dans la configuration de libération, ce qui peut conduire au desserrage de l’outil, d’une part, ou à un serrage extrême du mandrin porte-foret, d’autre part.

Le document DE 10 2010 062 014 B3 décrit une machine d’outillage à main qui comprend un mécanisme de percussion tangentiel. Le paragraphe 26 de ce brevet décrit en détail ce mécanisme de percussion tangentiel et pourra servir de référence ici. En règle générale, un mécanisme de percussion tangentiel se compose d’une broche de perçage à percussion à laquelle est associée une enclume. Cette enclume est reliée de façon solidaire en rotation à la broche de perçage à percussion. D’autre part, le moyen d’entraînement de machine présente un marteau qui transmet des mouvements de percussion, en rotation et en partie tangentiels, à la broche de perçage à percussion, par l'intermédiaire de l’enclume. Lors de ce fonctionnement, des couples temporairement fortement accrus sont appliqués au corps de mandrin porte-foret qui est accouplé à la broche de perçage à percussion. Du fait de ces couples accrus, les dispositifs de verrouillage des mandrins porte-foret risquent d’être neutralisés.

Par conséquent, la présente invention a pour objet de perfectionner un mandrin porte-foret du type cité au début, de façon à ce qu’il fonctionne de manière fiable, même lors de l’utilisation d’un mécanisme de percussion tangentiel.

Ce but est atteint par le mandrin porte-foret présentant les caractéristiques de la revendication indépendante 1. Ainsi, conformément à l’invention, le dispositif de verrouillage est constitué d’une douille de verrouillage qui est montée de façon sensiblement fixe en rotation mais mobile en déplacement axial par rapport au corps de mandrin. La douille de verrouillage comporte au moins un élément de blocage, sachant qu’est associé à la bague filetée ou à un élément relié à celle-ci, au moins un évidement de blocage destiné à recevoir l’élément de blocage, au nombre d’au moins un. D’autre part, l’élément de blocage, au nombre d’au moins un, peut être déplacé au moyen d’une bague de manœuvre, montée avec possibilité de rotation par rapport au corps de mandrin, entre une position engagée dans l’évidement de blocage, au nombre d’au moins un, correspondant à la configuration de blocage, et une position dégagée de l’évidement de blocage, au nombre d’au moins un, correspondant à la configuration de libération. Cet agencement présente l’avantage que le mandrin porte-foret peut également être utilisé sur une perceuse dotée d’un mécanisme de percussion tangentiel. Lors du fonctionnement de la perceuse avec le mécanisme de percussion tangentiel, il est garanti que le mandrin porte-foret conforme à l'invention n’est pas déplacé de façon non intentionnelle de la configuration de blocage à la configuration de libération. A cet égard, il s’est avéré avantageux que le dispositif de verrouillage soit agencé de manière à ce que, dans la configuration de blocage, il empêche la rotation relative, aussi bien dans le sens de rotation correspondant au desserrage du mandrin porte-foret, que dans le sens de rotation correspondant au resserrage du mandrin. En effet, sur des mandrins porte-foret connus de l’état de la technique, le dispositif de verrouillage est conçu de manière telle qu’il autorise un resserrage de l’outil de perçage. Avec les mandrins connus, le resserrage a donc pour but de compenser la perte de force de serrage qui est due à la rotation des mors de serrage et aux forces centrifuges agissant sur ceux-ci. Avec la présente invention, ce resserrage est empêché, car lors de l’utilisation sur une broche de perçage à percussion à sollicitation tangentielle, les couples sont si élevés que le mandrin porte-foret subirait un serrage trop important et l’outil utilisé serait impossible à desserrer.

Il est alors avantageux que dans la position engagée, l’élément de blocage, au nombre d’au moins un, soit engagé par complémentarité de formes dans l’évidement de blocage, au nombre d’au moins un.

Un mode de réalisation préféré est caractérisé par le fait que la bague de manœuvre présente au moins un logement de manœuvre, et par le fait qu’est associé à la douille de verrouillage, au moins un élément de manœuvre qui, dans la configuration de blocage, est logé dans le logement de manœuvre, au nombre d’au moins un. Cela permet d’obtenir des positions de manœuvre prédéterminées de manière fixe pour la bague de manœuvre.

Afin de pouvoir déplacer l’élément de manœuvre de manière fiable, il s’est avéré dans le cadre de l’invention qu’il est préférable que l’élément de manœuvre, au nombre d’au moins un, présente au moins une surface de commande qui est agencée de façon à repousser l’élément de manœuvre hors du logement de manœuvre, dès que la bague de manœuvre est tournée avec un couple prédéterminé par rapport au corps de mandrin. Par ailleurs, il est judicieux que le logement de manœuvre présente une came de commande correspondant à la surface de commande. De préférence, il est prévu plusieurs éléments de manœuvre dont le nombre coïncide en outre avec le nombre de logements de manœuvre réalisés dans la bague de manœuvre.

Afin de pouvoir proposer un dispositif de verrouillage particulièrement stable, il est avantageux que la douille de verrouillage présente une couronne de blocage dotée d’une pluralité d’éléments de blocage, et qu’une couronne de réception dotée d’une pluralité d’évidements de blocage soit associée à la douille de serrage qui est accouplée à la bague filetée de manière à transmettre un couple.

Il s’est avéré particulièrement avantageux que le corps de mandrin présente des guides axiaux dans lesquels sont guidés des éléments de guidage de la douille de verrouillage. Afin de concevoir le mandrin porte-foret de façon particulièrement compacte, il est avantageux que les éléments de guidage soient réalisés d’une seule pièce avec les éléments de manœuvre. D’autre part, il s’est avéré avantageux que la douille de verrouillage soit sollicitée par un ressort de rappel. De ce fait, le ressort de rappel pousse toujours la douille de verrouillage en direction de la position engagée. En d’autres termes, le mandrin porte-foret a tendance à se déplacer vers la configuration de blocage. Lorsque l’utilisateur souhaite amener le mandrin dans la configuration de libération, il doit déplacer la bague de manœuvre activement avec un couple, de préférence prédéterminé, par rapport au corps de mandrin, à l’encontre de la force du ressort de rappel, pour pousser les éléments de blocage hors des évidements de blocage. Dans le cas où, lorsque la bague de manœuvre est lâchée ou tournée en arrière, l’élément de manœuvre, au nombre d’au moins un, n’est pas aligné avec le logement de manœuvre associé de la bague de manœuvre, l’utilisation du mandrin avec un mécanisme de percussion tangentiel a pour effet que l’élément de manœuvre est tourné par rapport au logement de manœuvre jusqu’à ce que les deux soient de nouveau alignés l’un avec l’autre. Le ressort de rappel pousse alors l’élément de manœuvre dans le logement de manœuvre, ce qui a pour effet qu’en outre l’élément de blocage retourne automatiquement dans sa position engagée. Il en est de même lorsque les éléments de blocage de la couronne de blocage ne sont pas alignés avec les évidements de blocage de la couronne de réception ; dans ce cas, la couronne de blocage est également tournée par rapport à la couronne de réception, jusqu’à ce que les éléments de blocage puissent de nouveau être amenés dans la position engagée. Par conséquent, il est ainsi garanti que le mandrin porte-foret se déplace automatiquement de la position de libération dans la position de blocage, même lorsque la position de blocage n’a pas été sélectionnée activement par l’utilisateur.

De préférence, le ressort de rappel est en appui sur un logement de ressort réalisé sur la douille de serrage et/ou sur la bague filetée.

Afin de proposer des positions de manœuvre prédéfinies pour la bague de manœuvre, il est judicieux lorsqu’une douille de butée est disposée sur le corps de mandrin de façon solidaire en rotation et fixe en déplacement axial et lorsque la douille de butée comprend au moins une butée pour limiter la rotation de la bague de manœuvre. L’invention sera décrite ci-après en détail à l’aide d’exemples de réalisation illustrés par les dessins, sur lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective partiellement en coupe d’un mandrin porte-foret conforme à l'invention, -la figure 2 représente une vue de côté partiellement en coupe du mandrin porte-foret de la figure 1, dans la configuration de libération, -la figure 3 représente une vue de côté partiellement en coupe du mandrin porte-foret de la figure 1, dans la configuration de blocage, -la figure 4 représente une vue du mandrin porte-foret de la figure 1, sans douille de serrage et sans bague de manœuvre, -la figure 5 représente une coupe longitudinale du mandrin porte-foret de la figure 1, -la figure 6 représente la coupe I-I de la figure 5, -la figure 7 représente la coupe II-II de la figure 5, -la figure 8 représente un autre mode de réalisation du mandrin porte-foret conforme à l'invention, avec une broche de perçage à percussion raccordée, et -la figure 9 représente un autre mode de réalisation du mandrin porte-foret conforme à l'invention.

Les figures montrent un mandrin porte-foret comprenant un corps de mandrin 2 qui est prévu pour une utilisation sur une broche de perçage à percussion 1 à sollicitation tangentielle. Dans le mode de réalisation selon les figures 1 à 7, la broche de perçage à percussion 1 est liée solidement au corps de mandrin 2 et est réalisée d’une seule pièce avec lui. La broche de perçage à percussion 1 possède un raccord 23 pour une enclume d’un mécanisme de percussion tangentiel qui est formé dans le cas présent par deux méplats 24 qui prédéterminent la position solidaire en rotation de l’enclume. Dans les modes de réalisation selon les figures 8 et 9, des variantes consistent à réaliser dans le corps de mandrin 2 des logements de broche 25 auxquels peut être raccordée une broche de perçage à percussion 1 correspondante. Dans le mode de réalisation selon la figure 8, le logement de broche 25 est réalisé avec un filetage de réception 26 dans lequel une broche de perçage à percussion 1 est vissée avec une portion filetée 47. Dans le mode de réalisation selon la figure 9, le logement de broche 25 est formé avec une section transversale non ronde, en vue de recevoir un tourillon de broche.

Dans tous les modes de réalisation de mandrin porte-foret, des éléments de guidage de mors 4 sont réalisés en étant inclinés par rapport à l’axe de mandrin 3, éléments dans lesquels sont guidés des mors de serrage 6 présentant une denture 27 qui est en liaison avec un filetage de serrage 28 de la bague filetée 5 (figures 5, 8, 9). Les mors de serrage 6 forment un logement porte-outil entre eux. Une rotation de la bague filetée 5 provoque une ouverture ou une fermeture des mors de serrage 6 afin de serrer ou de libérer un outil de perçage ou de vissage disposé entre eux. Afin de pouvoir tourner la bague filetée 5 de l’extérieur, il est prévu une douille de serrage 11 qui est accouplée de manière à transmettre un couple et qui peut être actionnée par un utilisateur, de préférence par voie manuelle.

Les mandrins porte-foret illustrés à titre d’exemple présentent en outre un dispositif de verrouillage 7 qui peut être déplacé entre une configuration de libération ou configuration de serrage, permettant une rotation relative de la bague filetée 5 par rapport au corps de mandrin 2, et une configuration de blocage qui gêne ou empêche cette rotation relative de la bague filetée 5 par rapport au corps de mandrin 2.

Le dispositif de verrouillage 7 comprend une douille de verrouillage 8 qui est montée de façon sensiblement fixe en rotation par rapport au corps de mandrin 2 mais avec possibilité de déplacement axial par rapport au corps de mandrin 2. La douille de verrouillage 8 présente au moins un élément de blocage 9, et dans les exemples de réalisation montrés, la douille de verrouillage 8 comprend une couronne de blocage 12 dotée d’une pluralité d’éléments de blocage 9 (fig. 1). D’autre part, le dispositif de verrouillage 7 comporte au moins un évidement de blocage 10 qui est associé à la bague filetée 5, dans le cas présent à la douille de serrage 11 reliée de manière solidaire en rotation à la bague filetée 5, et qui est destiné à recevoir l’élément de blocage 9, au nombre d’au moins un. Dans les exemples de réalisation montrés, la douille de serrage 11 présente, sur sa face interne tournée vers les mors de serrage 6, une couronne de réception 13 dotée d’une pluralité d’évidements de blocage 10. Le nombre des évidements de blocage 10 correspond alors au nombre des éléments de blocage 9.

La douille de verrouillage 8 peut être déplacée axialement par une bague de manœuvre 37 qui est montée avec possibilité de rotation par rapport au corps de mandrin 2.

Comme il ressort d’une comparaison des figures 2 et 3, la douille de serrage 11 et la bague de manœuvre 37 sont immobilisées axialement par rapport au corps de mandrin 2, dans la configuration de libération et dans la configuration de blocage. La douille de serrage 11 est supportée axialement vers l’avant, c’est-à-dire en direction du côté du mandrin porte-foret qui est opposé à la broche de perçage à percussion 1, par une coiffe de protection 29 montée de préférence avec possibilité de rotation. Cette coiffe de protection 29 est à son tour fixée au corps de mandrin 2 par une bague d’arrêt 30. Vers l’arriére, c’est-à-dire en direction du côté du mandrin porte-foret tourné vers la broche de perçage à percussion 1, la position de la douille de serrage 11 est de préférence définie par une butée 31 sur le corps fileté 5.

Sur le côté de la douille de verrouillage 8 qui est tourné vers la broche de perçage à percussion 1, est façonné un élément de manœuvre 39 par lequel la douille de verrouillage 8 peut être déplacée axialement par rapport au corps de mandrin 2. Dans la configuration de blocage, l’élément de manœuvre 39 est reçu dans un logement de manœuvre 38 façonné dans la bague de manœuvre 37 (fig. 3). La bague de manœuvre 37 des modes de réalisation montrés à titre d’exemple présente exactement trois des logements de manœuvre 38 dans lesquels sont engagés, dans la configuration de blocage, un nombre correspondant d’éléments de manœuvre 39. Il est possible de prévoir plus ou moins de trois éléments de manœuvre 39 et de logements de manœuvre 38. Pour compenser les forces centrifuges, les éléments de manœuvre 39 et les logements de manœuvre 38 sont répartis régulièrement sur le pourtour.

Les éléments de manœuvre 39 des modes de réalisation représentés comportent respectivement des surfaces de commande 40a, 40b disposées sur les deux côtés, de sorte que lors de la rotation de la bague de manœuvre 37 - aussi bien dans le premier que dans le deuxième sens - les éléments de manœuvre 39 peuvent se dégager des logements de manœuvre 38 à l’aide des surfaces de commande 40a, 40b. Pour faciliter davantage ce dégagement, les logements de manœuvre 38 présentent des cames de commande 41a, 41b formées de préférence sur les deux côtés.

La douille de verrouillage 8 prend appui axialement vers l’avant sur un ressort de rappel 19, de sorte qu’une force de rappel qui est exercée par ce ressort de rappel 19 sur la douille de verrouillage 8 agit toujours en direction de la broche de perçage à percussion 1. Sur son côté opposé à la douille de verrouillage 8, le ressort de rappel 19 est en appui sur un logement de ressort 44 réalisé sur la douille de serrage 11. En variante, le ressort de rappel 19 peut également être en appui sur une partie du corps de mandrin 2 ou sur la bague filetée 5. La force de rappel doit garantir que les éléments de manœuvre 39 sont poussés en direction des logements de manœuvre 38, ce qui a pour effet qu’en même temps les éléments de blocage 9 sont poussés en direction des évidements de blocage 10.

La rotation de la bague de manœuvre 37 permet de déplacer l’élément de blocage 9, associé à la douille de verrouillage 8, entre une position engagée dans l’évidement de blocage 10, au nombre d’au moins un, de la douille de serrage 11, correspondant à la configuration de blocage, et une position dégagée de l’évidement de blocage 10, au nombre d’au moins un, correspondant à la configuration de libération. En d’autres termes, la couronne de blocage 12, avec ses éléments de blocage 9, est poussée par le ressort de rappel 19 dans la couronne de réception 13 avec ses évidements de blocage 10. Par conséquent, dans le cas où, après une rotation de la bague filetée 5, celle-ci était positionnée de telle façon que les éléments de blocage 9 ne sont pas alignés avec les évidements de blocage 10, la couronne de blocage 12 est en appui sur la couronne de réception 13 et/ou l’élément de manœuvre 39 est en appui sur une face frontale 48 de la bague de manœuvre 37. Si, dans ce dernier cas, le mandrin porte-foret est entraîné en mode vissage à percussion tangentielle ou en mode perçage à percussion tangentielle, cela provoque l’action d’un couple qui a pour effet que l’élément de manœuvre 39 se déplace le long de la face frontale 48 de la bague de manœuvre 37, jusqu’à ce qu’il soit aligné avec le logement de manœuvre 38. Du fait de ce mouvement, les éléments de blocage 9 sont positionnés par rapport aux évidements de blocage 10, et la couronne de blocage 12 est amenée dans la position engagée par la force du ressort de rappel 19 (fig. 7). Dans la position engagée, la rotation relative de la bague filetée 5 par rapport au corps de mandrin 2 est empêchée, aussi bien dans le sens de rotation correspondant au desserrage du mandrin porte-foret que dans le sens de rotation correspondant au resserrage du mandrin.

La douille de verrouillage 8 présente plusieurs éléments de guidage 43 qui définissent la position fixe en rotation de la douille de verrouillage 8 par rapport au corps de mandrin 2. De son côté, le corps de mandrin 2 présente des guides axiaux 42 dans lesquels sont guidés les éléments de guidage 43 de la douille de verrouillage 8. Dans l’exemple de réalisation montré, les éléments de manœuvre 39 ont une double fonction, car ils sont en même temps réalisés comme élément de guidage 43 (fig. 4).

Comme il ressort de la figure 6, qui est la coupe I-I de la figure 5, une douille de butée 45 est disposée sur le corps de mandrin 2 de façon solidaire en rotation et fixe en déplacement axial et délimite ou immobilise la bague de manœuvre 37, sur son côté tourné vers la broche de perçage à percussion 1, axialement par rapport au corps de mandrin 2. Cette douille de butée 45 fournit au moins une butée 46a, 46b pour la délimitation de la rotation de la bague de manœuvre 37. Dans les modes de réalisation montrés, la douille de butée 45 présente plusieurs fenêtres 49 dans lesquelles sont guidés des éléments de butée 50 de la bague de manœuvre 37. Ces fenêtres 49 sont chacune délimitées par une première butée 46a et par une deuxième butée 46b de la douille de butée 45. Si les éléments de butée 50 sont appliqués soit contre la première butée 46a, soit contre la deuxième butée 46b, l’élément de manœuvre 39 ne se trouve pas dans le logement de manœuvre 38 et les éléments de blocage 9 sont dégagés des évidements de blocage (fig. 2). Dans le cas où la bague de manœuvre 37 est tournée de manière à ce que les éléments de butée 50 ne sont plus appliqués contre l’une des butées 46a, 46b de la douille de butée 45, les éléments de butée 50 glissent automatiquement dans une position centrée (fig. 3) - en raison de l’action du ressort de rappel 19. De ce fait, les surfaces de commande 40a, 40b des éléments de manœuvre 49 glissent le long des cames de commande 41a, 41b des logements de manœuvre 38, de sorte que le mandrin porte-foret est amené dans la configuration de blocage.

Le mode de fonctionnement du mandrin porte-foret conforme à l'invention est expliqué une nouvelle fois ci-après : afin de pouvoir serrer un outil de perçage ou de vissage dans le logement porte-outil, l’utilisateur doit tourner la bague de manœuvre 37 à l’encontre de la force élastique du ressort de rappel 19. Du fait de cette rotation, les éléments de manœuvre 39 sont poussés hors des logements de manœuvre 38, de sorte que la douille de verrouillage 8 est poussée en direction des mors de serrage 6, à l’encontre de la force du ressort de rappel 19. Il n’y a ici pas de rotation de la douille de verrouillage 8, car celle-ci dispose d’éléments de guidage 43 qui coulissent dans les guides axiaux 42 du corps de mandrin 2. Lors de ce mouvement axial de la douille de verrouillage 8, les éléments de blocage 9 sont amenés de la position engagée à la position dégagée des évidements de blocage 10. Le mandrin porte-foret se trouve alors dans la configuration de libération, de sorte que la bague filetée 5 peut être tournée par rapport au corps de mandrin 2 dans lequel sont guidés les mors de serrage 6. Si l’on fait ensuite tourner la douille de serrage 11, conjointement avec la bague filetée 5, par rapport au corps de mandrin 2, dans le sens de rotation correspondant au serrage, le logement porte-outil formé par les mors de serrage 6 est fermé jusqu’à ce que les mors de serrage 6 soient appliqués avec leurs surfaces de serrage contre la queue de l’outil de perçage ou de vissage.

La bague de manœuvre 37 peut alors être de nouveau tournée, de sorte que l’élément de manœuvre 39 est de nouveau poussé automatiquement vers l’arrière, dans le logement de manœuvre 38, par la force élastique du ressort de rappel 19. Lorsque l’élément de manœuvre 39 est aligné avec le logement de manœuvre 38 ou lorsque les éléments de blocage 9 sont alignés avec les évidements de blocage 10, le mandrin porte-foret est amené automatiquement dans la configuration de blocage. En revanche, si les éléments de manœuvre 39 ne sont pas alignés avec les logements de manœuvre 38 ou si les éléments de blocage 9 ne sont pas alignés avec les évidements de blocage 10, la couronne de blocage 12 est en appui sur la couronne de réception 13 et le mandrin porte-foret se trouve toujours dans la configuration de libération. Or, en mode à percussion tangentielle du mandrin porte-foret, un couple est appliqué, qui provoque une rotation automatique de la couronne de blocage 12 par rapport à la couronne de réception 13. Par conséquent, lorsque (par exemple après un court laps de temps) les éléments de blocage 9 sont de nouveau alignés avec les évidements de blocage 10, les éléments de blocage 9 sont engagés dans les évidements de blocage 10, en raison de la force exercée par le ressort de rappel 19, et il est garanti que les mandrins porte-foret conformes à l'invention sont amenés automatiquement dans la configuration de blocage.

Afin de libérer ensuite le mandrin porte-foret, la bague de manœuvre 37 doit de nouveau être tournée à l’encontre de la force du ressort de rappel 19. Lors de cette opération, la douille de verrouillage 8 est de nouveau déplacée axialement, ce qui a pour effet que les éléments de blocage 9 se déplacent dans la position dégagée. Il est alors possible de tourner la douille de serrage 11, qui est reliée à la bague filetée 5, dans le sens de rotation correspondant au desserrage, jusqu’à ce que l’outil de perçage ou de vissage soit de nouveau libéré par les mors de serrage 6.

Liste des références 1 Broche de perçage à percussion (broche de perçage à percussion tangentielle) 2 Corps de mandrin 3 Axe de mandrin 4 Elément de guidage de mors 5 Bague filetée 6 Mors de serrage 7 Dispositif de verrouillage 8 Douille de verrouillage 9 Elément de blocage 10 Evidement de blocage 11 Douille de serrage 12 Couronne de blocage 13 Couronne de réception 19 Ressort de rappel 23 Raccord 24 Méplat 25 Logement de broche 26 Filetage de réception 27 Denture 28 Filetage de serrage 29 Coiffe de protection 30 Bague d’arrêt 37 Bague de manœuvre 38 Logement de manœuvre 39 Elément de manœuvre 40a (première) Surface de commande 40b (deuxième) Surface de commande 41a (première) Came de commande 41b (deuxième) Came de commande 42 Guide axial 43 Elément de guidage 44 Logement de ressort 45 Douille de butée 46a Première butée 46b Deuxième butée 47 Portion filetée 48 Face frontale 49 Fenêtre 50 Elément de butée

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Mandrin porte-foret destiné à une utilisation sur une broche de perçage à percussion (1) à sollicitation tangentielle, comprenant un corps de mandrin (2) relié ou pouvant être relié à la broche de perçage à percussion (1), dans lequel sont réalisés des éléments de guidage de mors (4) qui sont disposés en étant inclinés par rapport à l’axe de mandrin (3) et dans lesquels sont guidés des mors de serrage (6) pouvant être déplacés au moyen d’une bague filetée (5), comprenant une douille de serrage (11) accouplée à la bague filetée (5) de manière à transmettre un couple, et comprenant un dispositif de verrouillage (7) qui peut être déplacé entre une configuration de libération, permettant une rotation relative de la bague filetée (5) par rapport au corps de mandrin (2), et une configuration de blocage, gênant ou empêchant cette rotation relative, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (7) est constitué d’une douille de verrouillage (8) qui est montée de façon sensiblement fixe en rotation mais mobile en déplacement axial par rapport au corps de mandrin (2) et qui comporte au moins un élément de blocage (9), en ce qu’est associé à la bague filetée (5) ou à un élément relié à celle-ci, au moins un évidement de blocage (10) destiné à recevoir l’élément de blocage (9), au nombre d’au moins un, et en ce que l’élément de blocage (9), au nombre d’au moins un, peut être déplacé au moyen d’une bague de manœuvre (37), montée avec possibilité de rotation par rapport au corps de mandrin (2), entre une position engagée dans l’évidement de blocage (10), au nombre d’au moins un, correspondant à la configuration de blocage, et une position dégagée de l’évidement de blocage (10), au nombre d’au moins un, correspondant à la configuration de libération.
2. 2. Mandrin porte-foret selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (7) est agencé de manière à ce que, dans la configuration de blocage, il empêche la rotation relative, aussi bien dans le sens de rotation correspondant au desserrage du mandrin porte-foret que dans le sens de rotation correspondant au resserrage du mandrin.
3. 3. Mandrin porte-foret selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la bague de manœuvre (37) présente au moins un logement de manœuvre (38), et en ce qu’est associé à la douille de verrouillage (8), au moins un élément de manœuvre (39) qui, dans la configuration de blocage, est logé dans le logement de manœuvre (38), au nombre d’au moins un.
4. 4. Mandrin porte-foret selon la revendication 3, caractérisé en ce que l’élément de manœuvre (39), au nombre d’au moins un, présente une surface de commande (40a ; 40b) qui est agencée de manière à repousser l’élément de manœuvre (39) hors du logement de manœuvre (38), dès que la bague de manœuvre (37) est tournée avec un couple prédéterminé par rapport au corps de mandrin (2).
5. 5. Mandrin porte-foret selon la revendication 4, caractérisé en ce que le logement de manœuvre (38) comporte une came de commande (41a ; 41b) correspondant à la surface de commande (40a ; 40b).
6. 6. Mandrin porte-foret selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la douille de verrouillage (8) présente une couronne de blocage (12) dotée d’une pluralité d’éléments de blocage (9), et en ce qu’une couronne de réception (13) dotée d’une pluralité d’évidements de blocage (10) est associée à la douille de serrage (11) qui est accouplée à la bague filetée (5) de manière à transmettre un couple.
7. 7. Mandrin porte-foret selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le corps de mandrin (2) présente des guides axiaux (42) dans lesquels sont guidés des éléments de guidage (43) de la douille de verrouillage (8).
8. 8. Mandrin porte-foret selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la douille de verrouillage (8) est sollicitée par un ressort de rappel (19).
9. 9. Mandrin porte-foret selon la revendication 8, caractérisé en ce que le ressort de rappel (19) est en appui sur un logement de ressort (44) réalisé sur la douille de serrage (11) et/ou sur la bague filetée (5).
10. 10. Mandrin porte-foret selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’une douille de butée (45) est disposée sur le corps de mandrin (2) de façon solidaire en rotation et fixe en déplacement axial, et en ce que la douille de butée (45) comprend au moins une butée (46a ; 46b) destinée à délimiter la rotation de la bague de manœuvre (37).