FR3051666A1 - Lit a hauteur variable comportant un chassis qui comporte des poutrelles configurees pour cooperer avec un pietement - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un lit comportant un sommier formé de différentes parties articulées formant une surface de couchage configurée pour recevoir un matelas, le lit comportant un châssis formé de poutrelles, le châssis étant intercalé entre le sommier articulé et une pluralité d'appuis au sol comportant à leur extrémité supérieure un roulement monté dans des glissières permettant d'abaisser, d'incliner ou d'élever le sommier, caractérisé en ce que les glissières sont contenues au moins en partie dans les poutrelles du châssis.

Description

LIT À HAUTEUR VARIABLE COMPORTANT UN CHASSIS QUI COMPORTE DES POUTRELLES CONFIGURÉES POUR COOPÉRER AVEC UN PIÉTEMENT

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne le domaine des lits et plus particulièrement des lits médicalisés à l’adresse des centres hospitaliers et hôteliers, notamment réalisant des soins. Un lit est dit médicalisé ou médical lorsqu'il est muni de fonctionnalités qui facilitent le soin, apportent du confort et sécurisent le patient (relève buste, hauteur variable, barrières...).

ÉTAT DE LA TECHNIQUE A l’heure actuelle il existe de nombreux modèles de lits médicalisés à châssis articulés disponibles auprès de fournisseurs spécialisés. Ces lits, en général assez complexes, présentent des fonctionnalités permettant de faciliter les soins portés à un patient et d’améliorer son confort. Ces fonctionnalités incluent le changement de position du châssis articulé pour lever, abaisser ou incliner tout ou partie du sommier. L’art antérieur sera mieux compris à la lecture des demandes de brevet européen, EP 2537501, et internationale, WO 2014191684 de la demanderesse.

La demanderesse a identifié de nombreuses limitations aux lits médicalisés existants, en particulier relatifs au châssis.

Une première limitation concerne les structures tubulaires habituellement employées pour former tout ou partie du cadre du châssis et qui présentent de nombreuses zones de rétentions qui rendent le nettoyage difficile. L’entretien est d’autant plus difficile que la mécanique, ainsi qu’un certain nombre de câbles, sont exposés.

Une deuxième limitation consiste en la maintenance délicate des lits médicalisés existants du fait de la difficulté d’accès des organes électriques.

Une troisième limitation réside dans le poids élevé qui rend difficile le déplacement du lit, même s’il est monté sur roue. D’autres limitations incluent l’accessoirisation limitée des lits actuellement utilisée ainsi qu’un design essentiellement orienté vers le fonctionnel sans prise en compte de l’ergonomie d’utilisation par le patient et le personnel soignant ni de l’esthétique.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention a pour objectif de répondre au moins en partie aux limitations de l’art antérieur précédemment évoqué, elle vise en particulier à fournir un lit plus simple à nettoyer, plus léger et présentant une structure d’utilisation simplifiée. La présente invention vise en outre à protéger les parties mécaniques et électriques et à favoriser l’accessoirisation. L’invention vise de plus à faciliter l’accès aux organes électriques pour en faciliter la maintenance. L’invention vise de plus à améliorer les coûts de production et à faciliter l’usage du lit par le personnel et les usagers.

Selon un premier aspect, l’invention concerne un lit comportant un sommier formé de différentes parties articulées formant une surface de couchage configurée pour recevoir un matelas, le lit comportant un châssis formé de poutrelles, le châssis étant intercalé entre le sommier articulé et une pluralité d’appuis au sol comportant à leur extrémité supérieure un roulement monté dans des glissières permettant d’abaisser, d’incliner ou d’élever le sommier, dans lequel les glissières sont contenues au moins en partie dans les poutrelles du châssis.

En d’autre termes, l’invention concerne un lit du type comprenant un sommier articulé formant une surface de couchage apte à recevoir un matelas, le lit comportant un cadre formé de montants supportant le sommier articulé, ledit cadre coopérant avec les appuis du lit sur le sol pour réaliser des mouvements du lit, caractérisé en ce que la partie des montants du cadre coopérant avec les appuis constitue des rails dans lesquels peuvent circuler des roulements portés par tous ou partie des appuis de façon à assurer l’inclinaison, le levage ou l’abaissement de la tête et/ou du pied du lit sans interférer avec l’articulation du sommier.

Dans le cadre du présent document, les termes « montant » et « poutrelles » sont équivalents. Dans le cadre du présent document, les termes « glissière >> et « rail >> sont équivalents. Dans le cadre du présent document, les termes « châssis >> et « cadre >> sont équivalents.

Grâce à ces dispositions les glissières nécessaires sont contenues au moins en partie dans les poutrelles du châssis. Cette disposition astucieuse permet de s’affranchir des glissières indépendantes habituellement présentes sur les lits médicalisés. Ainsi, la surface de contact du châssis est réduite ce qui facilite l’entretien du lit. De plus le poids et l’encombrement du châssis est réduit ce qui facilite la maintenance des parties électriques plus facilement accessible et la manipulation et le déplacement du lit. Un autre avantage de l’allègement de l’encombrement du châssis réside dans l’esthétique plus épurée et donc plus plaisante du lit.

Dans des modes de réalisation, le lit comporte un passe-câble qui est contenu au moins en partie dans au moins l’une des poutrelles du châssis.

Grâce à ces dispositions, le passe-câble permet de dissimuler des câbles, notamment électrique, à l’intérieur des poutrelles du châssis. Entre autres avantages, la dissimulation des câbles facilite l’entretien du lit.

Dans des modes de réalisation, les poutrelles présentent un profilé ouvert seulement sur une partie de leur face inférieure.

Dans des modes de réalisation, ledit profilé comporte une face supérieure fermée liée à angle droit avec deux faces de coté fermées dont l’une forme avec une première face inférieure une cornière en L formant la glissière.

Dans des modes de réalisation, ledit profilé comporte une face supérieure fermée liée à angle droit avec deux faces de coté fermées dont l’une forme avec une seconde face inférieure une cornière en L configurée pour contenir le passe-câble.

Dans des modes de réalisation, les éléments du châssis sont en tôle pliée.

Cette disposition diffère des châssis habituellement commercialisés composés de tubes mécanosoudés, présentant de nombreux points faibles précédemment exposés. Entre autres avantages l’utilisation de tôle pliée contribue à la réduction du poids du châssis.

Dans des modes de réalisation, le poids du châssis est inférieur à 23 kilogrammes et préférentiellement inférieur à 21 kilogrammes. Dans des modes de réalisation, la hauteur du lit en position repliée est inférieure à 250 millimètres et préférentiellement inférieure à 210 millimètres.

Grâce à ces dispositions le stockage et le transport du lit sont facilités. De plus, le lit peut être utilisé lors du couchage en position repliée. La surface de couchage est alors très proche du sol ce qui réduit les risques de traumatisme en cas de chutes. Cette disposition est particulièrement avantageuse dans le cas d’utilisation par des patients dont les pathologies favorisent des mouvements involontaires lors du sommeil, par exemple la maladie d’Alzheimer.

Dans des modes de réalisation, le lit comporte au moins une base d’accueil sur la bordure extérieure d’un élément du sommier articulé.

Dans des modes de réalisation, la base d’accueil comporte une multitude de points d’attaches destinés à fixer des accessoires comme par exemple une barrière, un appui-tête, une poignée ou un porte-gobelet. L’innovation du châssis réside en particulier dans le développement d’une structure en tôle pliée ouverte, de forme spiroïdale. Les éléments techniques et électriques font ainsi partie intégrante du châssis. Le lit objet de l’invention comporte de multiples avantages.

Un avantage réside dans le nettoyage facilité du fait de la suppression des zones de rétention (liquides stagnants) et de la présence de surfaces planes et lisses qui permettent un nettoyage simple et rapide. De plus, le nettoyage des poutrelles est facile.

Un avantage réside dans la légèreté du lit objet de l’invention, grâce à une réduction de la part matière de 30% par rapport aux lits tubulaires (le châssis passe de 33 à 21 kilogrammes).

Grâce à ces dispositions et pour un lit de performances équivalentes le lit objet de l’invention présente un poids 30 kilogrammes plus léger sur un poids total de 100 kilogrammes soit un gain de 30% au total. Cette réduction de poids permet un vieillissement plus tardif des organes mécaniques, la durée de vie en bon fonctionnement du lit avant maintenance, ou remplacement, est donc allongée. Cette réduction de poids permet de plus une diminution de la consommation en énergie pour mettre le lit en mouvement. Cette réduction de poids permet enfin une diminution de la fatigue pour le personnel qui déplace les lits et donc une baisse du risque de blessure. Un avantage réside dans la sûreté d’utilisation du lit pour ses utilisateurs (patient, résident, etc..) et les personnels soignants et d’entretien. En effet, l’intégration de l’ensemble des chemins de câble au châssis haut assure la protection contre les chocs, les coupures et les écrasements. L’intégration de la cinématique des croisillons au châssis haut permet une meilleure préservation des parties mécaniques.

Un avantage réside dans la facilité d’accès pour la maintenance des fonctions électriques. En effet, aucun démontage n’est nécessaire pour accéder au passe-câble.

Un avantage réside dans les lignes épurées et douces du lit pour une esthétique fluide et lisible.

Un avantage réside dans les coûts amoindris et la simplification d’usage. En effet, la fixation de panneaux et barrières peut être réalisée sans outils. De plus, une utilisation souple et adaptable est permise par la mise en oeuvre d’une base d’accueil sur la bordure extérieure comportant une multitude de points d’attaches standardisés destinés à fixer des accessoires comme par exemple une barrière, un appui-tête, une poignée ou un porte-gobelet.

PRÉSENTATION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particuliers de la présente invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du lit objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 2 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention. - la figure 3 représente, schématiquement et en vue perspective éclatée, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 4 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 5 représente, schématiquement et en vue perspective éclatée, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 6 représente, schématiquement et en vue perspective éclatée, un mode de réalisation particulier du châssis d’un lit objet de l’invention ainsi qu’un détail en coupe de la poutrelle, - la figure 7 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 8 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, - la figure 9 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention, et - la figure 10 représente, schématiquement et en vue perspective, un mode de réalisation particulier d’un lit objet de l’invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l’échelle.

On observe en figure 1, lit 10 comportant un sommier 110 formé de différentes parties articulées formant une surface de couchage configurée pour recevoir un matelas (non représenté). La surface de couchage comporte une pluralité de panneaux 101, 102, 103, 104 qui forment respectivement un support pour le buste, pour l’assise, pour les cuisses et pour les jambes. Les panneaux, aussi appelés «compact», peuvent être en matière plastique, métallique ou encore en bois aggloméré.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 1, le lit 10 comporte quatre bases d’accueil 181, 182, 183 et 184 sur la bordure extérieure du sommier articulé 110.

Au sens de l’invention une base d’accueil est une pièce fixée au sommier comportant une multitude de points d’attaches destinés à fixer des accessoires. Dans des modes de réalisation les accessoires attachés comportent au moins l’un de ces éléments : une barrière, un appui-tête, une poignée, un porte-gobelet, une télécommande, un support de télécommande, ou une poignée d’aide au levage.

Dans des modes de réalisation, les éléments du châssis sont en tôle pliée. Avantageusement, le poids du châssis 120 est inférieur à vingt-trois kilogrammes et préférentiellement inférieur à vingt et un kilogrammes.

Dans un mode préféré de réalisation, le lit 10 est conforme aux dispositions de la norme NF EN 60601-2-52 relatives aux lits médicaux. En particulier, le lit 10 peut supporter douze-mille cycles d’élévation/abaissement tout en portant une charge de 250 kilogrammes. En particulier, le lit 10 peut supporter une charge de neuf-cent kilogrammes durant au moins dix minutes. On observe en figure 2, une vue d’un lit objet de l’invention sans les panneaux formant la surface de couchage. Le même lit est présenté en figure 3 sous forme éclatée. Le lit 10 comporte un châssis 120 supportant le sommier articulé 110, le châssis 120 est formé de poutrelles 129, 130, 131, 132 montées selon une forme rectangulaire. Le châssis comporte de plus un support 125 d’assise disposé de sorte à relier les deux poutrelles 129 et 130 entre elles. Le sommier comporte un support d’assise 125, un relève-buste 111 articulé à cette assise du coté de la tête de lit, un relève-cuisse 112 articulé à cette assise du coté du pied de lit et un relève-jambe 114 prolongeant le relève-cuisse 112 vers le pied de lit. L’assise 125 est fixe par rapport au châssis alors que les parties articulées 111, 112 et 114 sont mobiles. Les parties mobiles sont mises en mouvement par un moteur relève-buste 133 et un moteur relève-jambe 134.

Dans des modes de réalisation, l’articulation relève-buste 111 peut être relevée jusqu’à former un angle de 65°, préférentiellement 70°, par rapport au plan formé par les poutrelles du châssis 120. Dans des modes de réalisation l’articulation relève-cuisse 112 peut être jusqu’à former un angle de 25°, préférentiellement 30, par rapport au plan formé par les poutrelles du châssis 120. Quelques exemples de dispositions du sommier articulé 110 du lit 10 sont illustrés en figure 7 et en figure 9.

Le châssis 120 est intercalé entre le sommier 110 et un piètement formé d’une pluralité d’appuis aux sols. Quatre montants 161, 162, 163 et 164 fixés au châssis permettent de fixer des dispositifs de verrouillage dont seuls deux 151 et 152 sont illustrés ici. Lesdits dispositifs de verrouillages sont destinés à fixer des barrières ou autres accessoires. Les possibilités offertes par lesdits dispositifs de verrouillage seront mieux comprises à la lecture du brevet de la demanderesse publié sous le numéro de FR 297691 B1.

Qn observe en figure 4 le châssis 120 et le piètement représenté face de couchage vers le sol, en figure 5 le même châssis est illustré en représentation éclatée. Le piètement comporte deux ensembles 141 et 142, l’ensemble 141 est formé de deux croisillons 157, 158 et de deux demi-croisillons 117, 118, l’ensemble 142 est formé de deux croisillons 155 et 156 et de deux demi-croisillons 115 et 116. Des barres transversales relient les croisillons de chaque ensemble entre eux.

Une extrémité de chaque croisillon 155, 156, 157, 158 est montée aux poutrelles 129, 130 du châssis 120, le montage autorise seulement deux degrés de liberté, un degré de liberté en rotation dans le plan formé par l’axe du croisillon et l’axe de la poutrelle et un degré de liberté en translation le long de la poutrelle. Le mouvement en translation est facilité par un roulement 143, 144, 145 porté par le croisillon et apte à coopérer avec une glissière 121, 122, 123, 124 portée par le châssis 120. Les caractéristiques de l’ensemble desdits glissières, poutrelles, croisillons et roulements seront mieux comprises à la lecture de la description de la figure 6, ci-après. L’autre extrémité de chaque croisillon 155, 156, 157, 158 comporte un appui au sol 165,166,167,168. Dans des modes de réalisation, ces appuis au sol peuvent être des roues simples, des boggies à roulette équipés ou non de moyens de freinage, ou de simples appuis planaires, préférentiellement comportant une matière aux propriétés antidérapantes. L’une des extrémités de chaque demi-croisillon 115, 116, 117, 118 est montée selon un seul degré de liberté en rotation aux châssis 120. Une tôle 147, 148, 150 et 149 est intercalée entre chacun des demi-croisillons et le châssis. L’autre extrémité de chaque demi-croisillon 115, 116, 117, 118 est montée selon un unique degré de liberté en rotation aux croisillons 155, 156, 157 et 158 respectivement.

Deux vérins à hauteur variable 137 et 138 respectivement fixés sur les barres transversales des ensembles 141 et 142 à une extrémité et sur le châssis à l’autre extrémité permettent de faire varier la hauteur et l’inclinaison du châssis.

Quelques exemples de configuration du lit à différentes hauteurs et inclinaisons sont illustrés en figures 7 à 10. Avantageusement, la hauteur du lit 10 en position repliée est inférieure à 250 millimètres et préférentiellement inférieure à 210 millimètres. Avantageusement, la hauteur du lit en position relevée peut atteindre 800 millimètres, préférentiellement 820 millimètres.

Dans des modes de réalisation, le lit 10 comporte une batterie 136 et un boîtier d’alimentation 135 monté sur la face inférieure de l’assise 125 de support central.

On observe en figure 6, un détail en coupe de la poutrelle 130 du châssis 120. La poutrelle 130 présente un profilé ouvert seulement sur une partie de sa face inférieure. Ledit profilé comporte une face supérieure fermée liée à angle droit avec deux faces de coté fermées dont l’une forme avec une première face inférieure une cornière en L formant la glissière. De plus l’autre face de coté forme avec une seconde face inférieure une cornière en L configurée pour former un passe-câble.

Le croisillon 157 est monté coulissant dans la poutrelle 130 de sorte à autoriser deux degrés de liberté, un degré de liberté en rotation dans le plan formé par l’axe du croisillon 157 et l’axe de la poutrelle 130 et un degré de liberté en translation le long de la poutrelle 130. Le mouvement en translation est facilité par un roulement 143 porté par le croisillon 157 et apte à coopérer avec la glissière 124 formée dans la poutrelle 130. Tout particulièrement, le lit objet de l’invention diffère de l’art antérieur en ce que les glissières du piètement sont intégrées dans la structure du châssis et ne nécessitent pas de glissière indépendante.

De plus, la poutrelle 130 comporte un passe-câble 128. Le passe-câble est une cavité de taille suffisante pour permettre le passage de câbles destinés à relier les fonctions électriques du lit 10, dans le but de les alimenter ou de les commander.

Les câbles peuvent être fixés sur la surface interne de la poutrelle par des attaches en plastique, ou bien collées ou encore reposer par simple gravité sur la face interne inférieure du passe-câble.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1- Lit (10) comportant un sommier (110) formé de différentes parties articulées (110, 11, 112, 114) formant une surface de couchage configurée pour recevoir un matelas, le lit comportant un châssis (120) formé de poutrelles (129, 130, 131, 132), le châssis étant intercalé entre le sommier articulé et une pluralité d’appuis (141, 142) au sol comportant à leur extrémité supérieure un roulement (143, 144, 145, 146) monté dans des glissières (121, 122, 123, 124) permettant d’abaisser, d’incliner ou d’éiever le sommier, caractérisé en ce que les glissières sont contenues au moins en partie dans les poutrelles du châssis.
2. 2- Lit (10) selon la revendication 1, comportant au moins un passe-câble (128) contenu au moins en partie dans au moins l’une des poutrelles (129, 130, 131, 132) du châssis (120).
3. 3- Lit (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les poutrelles présentent un profilé ouvert seulement sur une partie de leur face inférieure.
4. 4- Lit (10) selon la revendication précédente, dans lequel ledit profilé comporte une face supérieure fermée liée à angle droit avec deux faces de coté fermées dont l’une forme avec une première face inférieure une cornière en L formant la glissière.
5. 5 - Lit (10) selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel ledit profilé comporte une face supérieure fermée liée à angle droit avec deux faces de coté fermées dont l’une forme avec une seconde face inférieure une cornière en L configurée pour contenir le passe-câble.
6. 6- Lit (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments du châssis (120) sont en tôle pliée.
7. 7- Lit (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le poids du châssis est inférieur à 23 kilogrammes et préférentiellement inférieur à 21 kilogrammes.
8. 8- Lit (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la hauteur du lit en position repliée est inférieure à 250 millimètres et préférentiellement inférieure à 210 millimètres.
9. 9- Lit (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, qui comporte au moins une base d’accueil (181, 182, 183, 184) sur la bordure extérieure d’un élément du sommier articulé (110).
10. 10- Lit (10) selon la revendication précédente, dans lequel la base d’accueil comporte une multitude de points d’attaches destinés à fixer des accessoires comme par exemple une barrière, un appui-tête, une poignée ou un porte-gobelet.