FR3051330A1 - Casque ajuste - Google Patents

Abstract

Casque de sport (1) comprenant : - une calotte (22) réalisée dans un matériau amortissant, la calotte comportant une surface interne (221) destinée à couvrir, au moins partiellement, le crâne d'un utilisateur, - une bande support (42) dont chaque extrémité (421, 422) est fixée sur une partie latérale (2211, 2212), respectivement droite et gauche, de la surface interne de la calotte, la bande support recouvrant une partie frontale (2213) de la surface interne sans être reliée à cette partie frontale, la bande support comportant une face intérieure (428) orientée vers le crâne d'un utilisateur, - un élément de confort (51) intercalé entre la face intérieure de la bande support et le crâne de l'utilisateur. La bande support comprend une partie amortissante (423) constituée d'une mousse.

Description

Casque ajusté

La présente invention concerne un casque de protection pour activité sportive.

De telles activités peuvent être notamment du cyclisme au sens large, que ce soit sur route ou tout terrain. L’invention s’étend également au casque conçu pour la pratique de l’escalade, de la spéléologie, de l’alpinisme, du ski alpin, du ski de randonnée, du surf des neiges. Généralement, un casque forme une protection de la tête, pour protéger le crâne des chocs qu'il pourrait subir lorsque l'utilisateur fait une chute ou lorsqu'un objet est projeté dans sa direction.

La coiffe est destinée à recouvrir le crâne de l’utilisateur. C’est la coiffe qui confère la protection de la tête. Le plus souvent, elle est composée d’une coque externe et d’une calotte interne. La coque externe est généralement rigide, et est composée d'une matière thermoplastique telle que l'ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) ou le PC (PolyCarbonate). De manière courante, la calotte interne est réalisée dans un matériau expansé tel que l'EPS (Expandable PolyStyrene) ou ΙΈΡΡ (Expandable PolyPropylene). La coque externe prévient des perforations alors que la calotte interne assure l’amortissement du casque.

Pour que la protection soit efficace et confortable à porter, le casque comprend un dispositif de serrage de tour de tête permettant d’enserrer le crâne. Ainsi calé, le casque ne ballotte pas et les parties amortissantes sont bien positionnées. Généralement, le dispositif de serrage de tour de tête comprend un élément avant destiné à venir en appui contre le front et un élément arrière formant un arceau destiné à entourer l’arrière du crâne, au niveau de l’occiput. L’élément arrière comprend un mécanisme permettant de régler la longueur de l’arceau afin d’ajuster le serrage du dispositif à la morphologie de l’utilisateur. Lors de ce réglage, le front vient s’appuyer contre l’élément avant du dispositif de serrage.

Pour le confort, l’élément avant et l’élément arrière portent des éléments de confort au niveau de l’interface entre le crâne et les éléments avant et arrière. Ces éléments de confort sont souvent amovibles et constitués d’une mousse en polyuréthane (PU).

Selon un premier mode de réalisation, l’élément avant est constitué uniquement de l’élément de confort, lequel est fixé directement sur une partie interne frontale de la calotte interne. Cette construction n’est pas très confortable car elle ne permet pas d’obtenir une bonne conformation de l’èlèment de confort à la morphologie du crâne de l’utilisateur. En effet, la calotte interne étant relativement rigide, l’élément de confort va se conformer à la surface interne de cette calotte interne. Or, les dimensions de cette surface interne sont figées pour coïncider avec une seule morphologie. L’actionnement du dispositif de serrage de tour de tête risque donc de créer des zones de pression ponctuelles inconfortables au niveau du front, en relation avec l’adéquation entre la morphologie de l’utilisateur et la surface interne de la calotte interne.

Pour pallier ce problème, certains constructeurs ont solidarisé l’élément de confort à une bande support fixée, à ses extrémités, sur une partie latérale, respectivement droite et gauche, de la face interne de la calotte. Dans ces constructions, la bande support forme l’élément avant du dispositif de serrage de tour de tête. Il est constitué d’un segment en plastique relativement dur mais flexible. Ainsi, la bande support peut fléchir pour former un arc de cercle dont le rayon de courbure est proche de la morphologie du front. Selon un mode de réalisation, l’élément de confort est fixé sur la face intérieure de la bande support flexible par une liaison de type crochet VELCRO®. Selon un deuxième mode de réalisation, la bande support est insérée dans un fourreau porté par l’élément de confort. Dans ces deux constructions, l’adaptation morphologique de l’élément de confort par rapport au front de l’utilisateur est améliorée. Cependant, le matériau de la bande support est relativement rigide ce qui limite l’adaptation morphologique. Par ailleurs, en cas de choc, l’amortissement, au niveau de la zone frontale, est réalisé par l’élément de confort, puis très vite par la bande support et enfin par la calotte interne. La relative rigidité de la bande support ne permet pas d’absorber le choc de manière confortable.

Un but de l'invention est de proposer un casque amélioré.

Un but est notamment d’améliorer le confort de portage d’un casque.

Un autre but est de proposer une structure de casque permettant une bonne adaptation morphologique au niveau du front.

Un autre but est d’améliorer les propriétés d’amortissement du casque notamment au niveau du front. L’invention propose un casque de sport comprenant une calotte réalisée dans un matériau amortissant, la calotte comportant une surface interne destinée à couvrir, au moins partiellement, le crâne d’un utilisateur; une bande support dont chaque extrémité est fixée sur une partie latérale, respectivement droite et gauche, de la surface interne de la calotte, la bande support recouvrant une partie frontale de la surface interne sans être reliée à cette partie frontale, la bande support comportant une face intérieure orientée vers le crâne d’un utilisateur; un élément de confort intercalé entre la face intérieure de la bande support et le crâne de l’utilisateur. La bande support comprend une partie amortissante constituée d’une mousse.

Ainsi, la bande support épouse au mieux la morphologie du front de l’utilisateur. De plus, la partie amortissante constituée d’une mousse de la bande support permet d’ajouter une couche d’amortissement en cas de choc. Cela permet d’avoir un amortissement progressif. Contrairement aux modes de réalisation précédents, la bande support se comprime dans son épaisseur ce qui contribue à l’amortissement du casque dans cette zone.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel casque peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : la partie amortissante est une mousse viscoélastique. l’élément de confort intègre une mousse dont la densité est inférieure à celle de la mousse constituant la partie amortissante, la bande support comprend un film souple sur lequel est fixée la partie amortissante, le film souple est constitué d’un matériau parmi le PC, le Mylar®, la bande support comprend des ouvertures traversant son épaisseur, la bande support comprend au moins une extension supérieure s’étendant de la partie frontale vers le haut de sorte à couvrir une partie supérieure du crâne de l’utilisateur, lorsque le casque est porté, l’extrémité libre de l’extension supérieure étant fixée sur une partie supérieure de la surface interne de la calotte, la calotte est constituée d’un matériau parmi l’EPS, ΓΕΡΡ, le casque de sport comprend un dispositif de serrage de tour de tête comprenant la bande support et un élément arrière fixé, au moins, sur les parties latérales droite et gauche de la surface interne de la calotte, et en ce que, de chaque côté du casque, un même organe de liaison solidarise la bande support et l’élément arrière avec la calotte, le casque de sport comprend une coque externe recouvrant, au moins en partie, la calotte. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention seront mieux compris à l’aide de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l’invention peut être réalisée, et dans lequel ; - la figure 1 est une vue en perspective avant inférieure du casque selon un mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue de dessous du casque de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en section selon lll-lll de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de dessous du casque de la figure 1 pour laquelle on a retiré un élément de confort frontal ; - la figure 5 est une vue en coupe partielle selon V-V de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de dessous partielle du casque représenté à la figure 4 pour laquelle on a déformé la bande support ; - la figure 7 est une vue de dessous partielle du casque représenté à la figure 4 Illustrant l’assemblage des éléments du dispositif de serrage du tour de tête.

Dans la suite de la description, il sera fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « transversal », « supérieur », « inférieur », « latéral », « haut », « bas », « droite », « gauche », « avant », « arrière », « devant », « derrière ». Ces termes doivent être interprétés de façon relative à la position du casque lorsque ce dernier est positionné sur le crâne d’un utilisateur portant sa tête droite.

Les figures 1 à 7 illustrent un casque 1 pour le cyclisme. Bien entendu, l’invention n’est pas limitée à cette activité et peut être transposée à des casques pour la pratique d’autres sports.

Dans cet exemple, le casque 1 comprend une coiffe 2, des sangles jugulaires 3 et un dispositif de serrage de tour de tête 4.

La coiffe 2 peut être réalisée par un procédé dit de thermoformage ou « in-mold » permettant de solidariser par injection une coque externe 21 avec une calotte 22. D’autres procédés de réalisation de la coiffe peuvent être envisagés. Par exemple, la coque externe 21 peut être réalisée par moulage et assemblée postérieurement, par tout moyen approprié, à une calotte 22 réalisée par injection, indépendamment. Dans ces exemples, la coiffe comprend ainsi une couche dure externe, réalisée en ABS ou en PC ou par autre polymère. Cette couche dure correspond à la coque externe. Cette couche externe apporte une protection aux impacts et à la perforation. La coiffe comprend en outre une couche amortissante, réalisée avec un matériau expansé tel que l’EPS ou ΓΕΡΡ. Cette couche amortissante correspond à la calotte. La coque externe protège également la calotte, moins résistante aux perforations. Dans une autre variante, la coiffe 2 ne comprend pas de coque externe 21. Dans ce cas, la coiffe est uniquement constituée de la calotte 22.

La calotte 22 comprend une surface interne 221 faisant face au crâne de l’utilisateur. Cette surface interne 221 est destinée à couvrir, au moins partiellement, le crâne de l’utilisateur. Elle comprend une partie latérale gauche 2211, une partie latérale droite 2212, une partie frontale 2213, une partie supérieure 2214 et une partie arrière 2215.

Les sangles jugulaires 3 assurent le maintien du casque sur la tête. Deux sangles sont solidaires de la coiffe 2, de chaque côté latéral. Ces deux sangles sont conçues pour être assemblées entre elles, de manière amovible, en dessous du menton. En conséquence, lorsqu’elles sont reliées entre elles, les sangles empêchent le casque de s’écarter du crâne.

Le dispositif de serrage de tour de tête 4 permet de caler le casque sur la tête. Lorsqu’on agit sur ce dispositif, on vient enserrer le crâne entre un élément avant 42 et un élément arrière 41. Ces deux éléments, constitutifs du dispositif, sont solidaires de la coiffe. L’élément arrière 41 forme un arceau dont les extrémités sont fixées respectivement, sur la partie latérale gauche 2211 et droite 2212 de la surface interne 221 de la calotte 22. La longueur de l’arceau est réglable par un mécanisme, connu en soi, porté par l’élément arrière. Le réglage de la longueur de l’arceau permet d’ajuster l’écartement longitudinal entre l’élément arrière et l’élément avant. Lorsqu’on réduit cette longueur, l’élément arrière 41 vient en appui contre l’occiput alors que l’élément avant 42 vient en appui contre le front. En conséquence, le dispositif de serrage de tour de tête 4 entoure sensiblement un périmètre crânien passant par le front, les tempes et l’occiput. Cela permet de caler le casque longitudinalement et transversalement. Le casque ne ballotte plus sur la tête. Lorsqu’on augmente la longueur de l’arceau, on desserre le dispositif de serrage de tour de tête 4, ce qui permet de retirer facilement le casque. L’élément avant fomne une bande support 42 dont les extrémités gauche 421 et droite 422 sont fixées respectivement sur la partie latérale gauche 2211 et droite 2212 de la surface interne 221 de la calotte 22. La bande support comporte une face intérieure 428 orientée vers le crâne d’un utilisateur. Elle est agencée de sorte à recouvrir la partie frontale 2213 de la surface interne 221 sans être reliée à cette partie frontale. Ainsi, dans cette zone, la bande support 42 peut se déplacer relativement par rapport à la calotte 22. Ce déplacement relatif permet d’obtenir une bonne adaptation de la bande support à la morphologie du front de l’utilisateur lorsqu’on agit sur le dispositif de serrage de tour de tête 4. Du fait qu’elle ne soit pas conformée par la calotte, la bande support 42 peut alors mieux épouser le contour avant du crâne. On supprime les points de pression locale, source d’inconfort pour l’utilisateur. Il en ressort un meilleur confort de portage pour l’utilisateur. A la figure 3, on illustre l’absence de solidarisation entre la bande support et la calotte, dans cette zone frontale, par la distance « d ». Cette distance peut être sensiblement nulle ou de quelques millimétrés. L’invention porte sur la constitution de la bande support 42 et plus particuliérement sur le fait qu’elle comprend une partie amortissante 423 constituée d’une mousse. Dans cet exemple, la partie amortissante 423 constitue une partie de la bande support 42. Elle est ainsi indémontable de celle-ci.

Dans ce mode de réalisation, la bande support 42 est composée de deux bandes.

La première bande constitutive est fixée, à ses extrémités, respectivement sur la partie latérale gauche 2211 et droite 2212 de la surface interne 221 de la calotte 22. Cette première bande est fine, d’épaisseur inférieure à un millimètre, et forme ainsi un film souple 424, réalisé, par exemple, en polycarbonate (PC) ou Mylar®. Le film souple 424 présente une très faible raideur en flexion de sorte que le film peut se rabattre sur lui-même sans se détériorer.

La deuxième bande constitutive est fixée sur la face interne du film souple 424, orientée vers le crâne de l’utilisateur. Alternativement, la deuxième bande pourrait être fixée sur la face externe du film souple, orientée vers la calotte lorsque la bande support est assemblée à la coiffe. Cette deuxième bande forme la partie amortissante 423 de la bande support 42. Elle se localise ainsi au niveau de la partie frontale 2213 de la surface interne 221 de la calotte 22. Cette partie amortissante peut être discontinue le long du film souple 424. Elle ne couvre pas nécessairement les extrémités du film souple 424, comme illustré à travers les figures. Dans cet exemple, la partie amortissante 423 est fixée de manière non amovible sur le film souple 424, ce qui permet un bon positionnement de celle-ci lorsque la bande support 42 est assemblée à la coiffe 2. Par exemple, la partie amortissante 423 peut être collée, soudée, agrafée ou surmoulée au film souple 424. La partie amortissante 423 est conçue pour apporter un amortissement complémentaire et améliorer le confort de portage. Pour cela, elle est constituée d’une mousse. Avantageusement, la partie amortissante 423 est réalisée avec une mousse viscoélastique ce qui lui permet de retrouver sa forme initiale après déformation. Elle est réalisée, par exemple, en Poron®. Ce type de mousse, dit à mémoire de forme, est un composé chimique à base de polyuréthane. Elle est mélangée à d'autres composés qui en augmentent la densité et la viscosité. La mousse à mémoire de forme présente donc le comportement viscoélastique recherché. L’amortissement est alors amélioré. La densité de la mousse est, par exemple, supérieure à 100 kg/m^ et, préférentiellement inférieure à 240 kg/m®. Selon un mode de réalisation, la partie amortissante 423 présente une épaisseur comprise entre un et quatre millimètres.

Le film souple 424 ou première bande permet de protéger la tenue de la partie amortissante 423 ou deuxième bande. Le film souple 424 renforce la tenue à la traction de la bande support 42, selon une direction longitudinale et/ou transversale par rapport à la bande support, tout en maintenant une souplesse en flexion, dans le sens de l’épaisseur. En conséquence, le film souple 424 permet d’éviter l’arrachement ou une déformation permanente de la partie amortissante 423.

Pour améliorer le confort de portage, la bande support 42 peut comprendre des ouvertures 426 traversant son épaisseur. Ainsi, au niveau de la partie amortissante, les ouvertures 426 traversent l’épaisseur de la partie amortissante 423 et l’épaisseur du film souple 424. Préférentiellement, les ouvertures 426 sont réparties régulièrement le long de la bande de confort 42. Ces ouvertures 426 permettent d’améliorer la ventilation ou l’aération de cette zone exposée à la sudation. Le séchage des éléments du casque en contact avec le front est ainsi plus efficace. De plus, ces ouvertures permettent d’alléger la structure ce qui rend le portage du casque plus confortable. En effet, les mousses viscoétastiques sont des matières relativement denses et lourdes, il est donc préférable d’alléger cette partie amortissante 423.

Dans cet exemple, la bande support 42 forme une bande de largeur comprise entre dix et trente millimètres, d’épaisseur comprise entre un et quatre millimètres, au niveau de la partie amortissante. Elle est fixée, au niveau des tempes, sur la surface interne 221 de la calotte 22. Elle s’étend, entre ces deux points d’accroche, vers l’avant, pour former un arc de cercle couvrant la partie frontale 2213 de la surface interne 221 de la calotte, sans être fixée sur cette partie frontale. En conséquence, lorsqu’elle est assemblée à la calotte 22, la bande support 42 présente une face intérieure 428 en vis-à-vis du front.

Selon un mode de réalisation, l’élément avant 42 et l’élément arrière 41 du dispositif de serrage de tête 4 sont fixés, latéralement, au même niveau, sur la surface interne 221 de la calotte 22. Cela permet d’utiliser un même organe de liaison 43 pour l’accroche latérale de ces deux éléments. La figure 7 illustre un exemple d’assemblage des éléments du dispositif de serrage de tête au niveau de la partie latérale droite 2212 de la surface interne 221 de la calotte. L’élément arrière 41 comprend, au niveau de son extrémité avant droite, une partie mâle 431 de l’organe de liaison 43 se présentant sous la forme d’un pion, s’étendant vers l’extérieur, en direction de la calotte. L’extrémité libre du pion se caractérise par un diamètre légèrement plus grand que son diamètre moyen. Le pion 431 est destiné à passer à travers un trou 4241 ménagé au niveau de l’extrémité arrière droite 422 de l’élément avant 42. Par ailleurs, le pion 431 est prévu pour s’insérer dans une partie femelle 432 de l’organe de liaison 43 ménagé sur la coiffe 2. Ici, la partie femelle 432 se présente sous la forme d’un trou ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre de l’extrémité du pion de sorte que celui-ci se monte serrant à l’intérieur du trou 432. Ainsi, pour chaque côté, avec un même organe de liaison 43, on solidarise l’élément avant 42 et l’élément arrière 41 à la calotte 22. Cela permet de réduire le nombre de pièces constitutives du casque et, en conséquence, d’alléger la structure.

Pour améliorer davantage le confort de portage, la bande support 42 comprend au moins une extension supérieure 425 s’étendant de la partie frontale vers le haut de sorte à couvrir une partie supérieure du crâne de l’utilisateur, lorsque le casque est porté. L’extrémité libre 4251 de l’extension supérieure est fixée sur une partie supérieure 214 de la surface interne 221 de la calotte 22. Cette extension supérieure 425 comprend également une partie amortissante 423. Elle peut aussi comprendre des ouvertures 426 traversant son épaisseur. Ainsi, l’extension supérieure permet d’augmenter la zone de contact entre le crâne et la partie amortissante pour couvrir non seulement le front mais également une partie supérieure avant de la tête. Cela accroit le confort de portage et la protection de l’utilisateur. En étant fixé à son extrémité supérieure, l’extension supérieure peut se déplacer relativement par rapport à la calotte 22. Ce déplacement relatif permet d’obtenir une bonne adaptation à la morphologie du crâne.

Un autre moyen d’accroitre le confort de portage consiste à intercaler un élément de confort 51, 52, 53 entre le crâne de l’utilisateur et un élément du casque. Ce ou ces éléments de confort forment alors l’interface entre la tête de l’utilisateur et le casque. Dans cet exemple, un premier élément de confort avant 51 est fixé sur la bande support 42, un deuxième élément de confort supérieur 52 est fixé directement sur la surface interne 221 de la calotte 22 et un troisième élément de confort arrière 53 est fixé sur l’élément arrière 41, au niveau de l’occiput. Dans une variante, l’élément de confort peut être un bonnet fin, solidaire du casque, couvrant partiellement le crâne. Le premier élément de confort avant 51 est fixé sur la face intérieure 428 de la bande support 42. Il peut être solidarisé de manière indémontable, par exemple, par collage, par soudage ou par surmoulage. Avantageusement, le premier élément de confort 51 est assemblé de manière amovible à la bande support 42. Ce peut être par une bande adhésive, une liaison par crochets de type Velcro® ou tout autre moyen. En étant amovible, cela permet de retirer le premier élément de confort pour le remplacer ou le nettoyer. La figure 3 illustre une accroche par crochet où le premier élément de confort 51 porte un moyen de fixation 517 destiné à coopérer avec un moyen de fixation 427 fixé sur la face intérieure 428 de la bande support 42. L’élément de confort à l’interface avec le crâne de l’utilisateur doit pouvoir se conformer à la morphologie du crâne sans exercer de pression excessive. Cet élément de confort contribue légèrement à l’amortissement en cas de choc mais ce n’est pas un élément déterminant pour l’absorption des chocs. Selon un mode de réalisation, l’élément de confort intègre une mousse polyuréthane (PU). Il présente une épaisseur comprise entre trois et huit millimètres. Sa densité est, par exemple, supérieure à 10 kg/m^ et, préférentiellement inférieure à 60 kg/m^. Selon un mode de réalisation, la densité de l’élément de confort 51 est inférieure à la densité de la partie amortissante 423 de la bande support 42. Cette variation de densité permet un écrasement progressif qui apporte une meilleure sensation de portage pour l’utilisateur. A noter que la combinaison d’un élément de confort 51 avec une partie amortissante 423 de la bande support 42 apporte confort et protection. Elle permet d’avoir un serrage adapté du système de rétention tout en offrant une bonne tenue du casque sur la tête. Cette construction ajoute également une couche d’amortissement supplémentaire à la calotte 22.

Selon un mode de réalisation, la bande support 42 est formée d’une seule bande, à savoir, une bande constituée d’une matière amortissante comme, par exemple, une mousse viscoélastique telle que décrite précédemment. Dans une variante, la bande support 42 est réalisée avec une mousse thermoformée. L’invention n’est pas limitée à ces modes de réalisation. Il est possible de combiner les différents modes de réalisation décrits. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits mais s'étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications annexées.

Nomenclature 1- Casque 2- Coiffe 21- Coque externe 22- Calotte 221- Surface interne 2211- Partie latérale gauche 2212- Partie latérale droite 2213- Partie frontale 2214- Partie supérieure 2215- Partie arrière 3- Sangle jugulaire 4- Dispositif de serrage de tour de tête 41- Elément arrière 42- Elément avant / Bande support 421- Extrémité gauche 422- Extrémité droite 423- Partie amortissante 424 - Film souple 4241-Trou 425- Extension supérieure 4251- Extrémité libre 426- Ouverture 427- Moyen de fixation 428- Face interne 43- Organe de liaison 431- Partie mâle 432- Partie femelle 51- Premier élément de confort avant 517- Moyen de fixation 52- Deuxième élément de confort supérieur 53- Troisième élément de confort arrière

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1- Casque de sport (1) comprenant : une calotte (22) réalisée dans un matériau amortissant, la calotte comportant une surface interne (221) destinée à couvrir, au moins partiellement, le crâne d’un utilisateur, une bande support (42) dont chaque extrémité (421, 422) est fixée sur une partie latérale (2211, 2212), respectivement droite et gauche, de la surface interne de la calotte, la bande support recouvrant une partie frontale (2213) de la surface interne sans être reliée à cette partie frontale, la bande support comportant une face intérieure (428) orientée vers le crâne d’un utilisateur, un élément de confort (51) intercalé entre la face intérieure de la bande support et le crâne de l’utilisateur, caractérisé en ce que la bande support comprend une partie amortissante (423) constituée d’une mousse.
2. 2- Casque de sport (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie amortissante est une mousse viscoélastique.
3. 3- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de confort intègre une mousse dont la densité est inférieure à celle de la mousse constituant la partie amortissante.
4. 4- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bande support comprend un film souple (424) sur lequel est fixée la partie amortissante.
5. 5- Casque de sport (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le film souple est constitué d’un matériau parmi le PC, le Mylar®.
6. 6- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bande support comprend des ouvertures (426) traversant son épaisseur.
7. 7- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bande support comprend au moins une extension supérieure (425) s’étendant de la partie frontale vers le haut de sorte à couvrir une partie supérieure du crâne de l’utilisateur, lorsque le casque est porté, l’extrémité libre (4251) de l'extension supérieure étant fixée sur une partie supérieure de la surface interne de la calotte.
8. 8- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la calotte est constituée d’un matériau parmi l’EPS, ΓΕΡΡ.
9. 9- Casque de sport (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de serrage de tour de tête (4) comprenant la bande support (42) et un élément arrière (41) fixé, au moins, sur les parties latérales droite et gauche de la surface interne de la calotte, et en ce que, de chaque côté du casque, un même organe de liaison solidarise la bande support et l’élément arrière avec la calotte.
10. 10- Casque de sport (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une coque externe (21) recouvrant, au moins en partie, la calotte.