FR3048694A1 - - Google Patents

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FR3048694A1
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FR1751820A
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Guillaume Criniere
Robert Sebastian Gartner
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Lhoist Recherche et Developpement SA
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Abstract

Procédé de fabrication d'un lait de chaux de grande finesse comprenant au moins les étapes de fourniture d'un composé de chaux et de formation dudit lait de chaux avec une eau de traitement et ledit composé de chaux.

Description

Procédé de fabrication d*un lait de chaux éteinte de grande finesse et lait de chaux de grande finesse ainsi obtenu avec de l’eau de traitement
La présente invention concerne un procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse comprenant au moins les étapes consistant à : a) fournir un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, de pâte de chaux obtenue par addition d’une seconde eau à de la chaux vive, de pâte de chaux obtenue par addition’ d’ene troisième eau à de la chaux pré-hydratée, de pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange, et b) former un lait de chaux éteinte de grande finesse avec ledit composé de chaux par addition d’une quatrième eau audit composé de chaux ou par addition du premier composé de chaux à une quatrième eau.
Ce procédé est décrit dans la demande de brevet international non publiée n° PCT/EP2015/060114 et PCT/EP2015/070367. Selon cette demande de brevet non publiée, par l’addition d’eau à un composé de chaux au lieu de l’addition d’un composé de chaux à de l’eau, il a été possible d’obtenir un lait de chaux de grande finesse et d’une viscosité contrôlée.
La chaux est un composé à base de calcium et de magnésium qui sera dénommé ci-après composé à base de calcium.
Les composés à base de calcium, tels que CaO et Ca(OH)2, ont de nombreux usages pratiques. Par exemple, ces substances sont utilisées dans le traitement de l’eau de boisson, des eaux usées et des eaux d’égouts, dans le traitement de gaz de fumée ainsi comme agents neutralisants et nutriments du sol, pour la stabilisation du sol dans la construction, dans l’industrie des mines et des métaux ainsi que comme composants de matériaux de construction. L’oxyde de calcium CaO est souvent dénommé « chaux vive », tandis que l’hydroxyde de calcium Ca(OH)2 est dénommé « chaux hydratée », tous deux étant quelquefois dénommés de manière informelle « chaux ». En d’autres termes, la chaux est un produit industriel à base d’oxyde ou d’hydroxyde de calcium, respectivement. La chaux vive se présente habituellement sous la forme de fragments ou de granulés, mais il peut également s’agir d’une poudre. La chaux hydratée sèche est habituellement une poudre. Selon les pratiques industrielles actuelles, pour encore traiter ces composés et améliorer l’aisance avec laquelle ils sont manipulés, le CaO sec ou le Ca(OH)2 sec peut être mélangé à de l’eau pour former une suspension aqueuse, c’est-à-dire une suspension également dénommée lait de chaux, qui est une suspension fluide de chaux éteinte, également dénommée chaux hydratée (hydroxyde de calcium-Ca(OH)^), qui peut manifestement comprendre des impuretés, en particulier de la silice, de l’alumine, du calcaire non brûlé (CaCOa), de l’oxyde de magnésium ou de l’hydroxyde de magnésium à raison de quelques pour cent.
Une telle suspension est obtenue par extinction de la chaux vive (oxyde de calcium-CaO) avec un grand excès d’eau ou en mélangeant de la chaux hydratée à de l’eau.
Les suspensions aqueuses obtenues sont caractérisées par la concentration de la masse de la matière solide (% de solides), la réactivité chimique de la suspension pour neutraliser un acide et la distribution des tailles des particules en suspension (contrôlant en partie la viscosité).
Ces caractéristiques déterminent les propriétés de la suspension, principalement sa viscosité et sa réactivité.
Lorsqu’un lait de chaux est obtenu à partir de chaux hydratée, des particules de chaux hydratée sont mises en suspension dans de l’eau. La chaux hydratée est produite par des hydrateurs atmosphériques courants qui peuvent ou non avoir des systèmes de classification de tailles, où de la chaux vive est ajoutée à de l’eau dans un pré-mélangeur dans un rapport de masse spécifique et admise à se mélanger conjointement avec ladite eau dans ce que l’on dénomme une chambre de vieillissement. La température dans l’hydrateur est inférieure à 100 “C (212 °F). La distribution des tailles particulaires variera en fonction de la nature du matériau de départ de la chaux vive utilisée ainsi que du processus de fabrication particulier utilisé (présence d’un système de classification de tailles ou non, système de tamisage ou de broyage). Le lait de chaux fabriqué à partir de chaux hydratée aura une distribution de tailles particulaires similaire à celle de la forme hydratée qui est produite et la teneur en solides peut varier communément de 5 à 40 % en poids.
Le lait de chaux fabriqué à partir de chaux vive dans un processus industriel continu est typiquement produit par de la pâte commune, par rétention ou par des extincteurs de broyeurs à boulet (Boyton, 1980). Dans tous les cas, de la chaux vive est ajoutée à une quantité excédentaire d’eau et mélangée à celle-ci pour produire une suspension ayant une teneur en solides allant de 5 à 30 % en poids. L’eau réagit avec les particules de chaux vive au cours de l’opération d’extinction via une réaction exothermique pour former de la chaux éteinte. Au cours de l’extinction de la chaux vive avec un excès d’eau, la température d’hydratation se situe en dessous de 100 °C (212 °F). La distribution de tailles particulaires du lait de chaux est fonction à la fois de la nature de la chaux vive et des systèmes d’élimination de fractions grossières qui comprennent un tamisage, une sédimentation et un broyage.
Des suspensions de chaux peuvent être élaborées en lots ou au cours d’un processus continu.
Un exemple de suspensions de chaux effectuées en lots est divulgué dans le document US2004/0175324. Selon ce document, la qualité du lait de chaux produit par des lots n’est plus différente d’un lot à un autre lot, car un système de régulation de température est appliqué. Lorsque la température augmente, de l’eau est encore ajoutée pour refroidir le milieu réactionnel et, lorsque la température est trop basse, de la chaux vive est en outre ajoutée comme moyen d’extinction en réaction exothermique.
Ce document ne dit rien sur les propriétés réelles du lait de chaux ainsi produit. Il n’y a aucune information concernant la taille particulaire, la réactivité, la viscosité et des propriétés de caractérisation similaires. Aucun additif utilisé au cours de l’extinction n’est mentionné.
Selon ce document (se référer au paragraphe 0014), après chaque décharge de lot, de l’eau est ajoutée à la cuve réactionnelle initialement et de la chaux est ajoutée ensuite. Ce n’est qu’après cette étape initiale qu’une régulation de la température se produit.
Un autre exemple de fabrication de lait de chaux en lots est divulgué dans le document US n° 3 511 600. Selon ce document, de l’eau ou un lait de chaux est confiné(e) dans une cuve réactionnelle en formant un milieu aqueux auquel de la chaux (de la chaux vive partiellement hydratée) est ajoutée. Après cette addition de chaux en milieu aqueux, la température est réglée. La taille particulaire du lait de chaux est de 8 pm après élimination des gravillons.
De nombreux autres essais ont été effectués pour obtenir du lait de chaux de grande finesse où la manipulation de la suspension finale est possible.
Le document US n° 5 275 650 divulgue du lait de chaux fabriqué avec l’addition de polymères dispersants au cours du broyage dans un milieu aqueux d’un lait de chaux (déjà préparé). L’exemple 1 concerne le lait de chaux de l’état de la technique avec un agent de broyage ajouté à raison de 1 à 2 % en poids de teneur en solides sec/sec. Le diamètre moyen après broyage se situe plus ou moins entre 2 et 5 pm. L’exemple 2 concerne l’invention du document US n° 5 275 650. Le polymère dispersant d’une nature spécifique est ajouté à du lait de chaux pour broyer les particules et la taille atteinte se situe entre 2 et 3 pm lorsque le poids moléculaire du polymère est inférieur à 1 900.
Le document W002/092701 divulgue une suspension de chaux produite par l’addition de chaux à de l’eau, où l’eau comprend deux additifs. Le premier additif étant un polymère actif, typiquement un polymère anionique, tel qu’un polymère d’acide acrylique et de sodium dans une mesure comprise entre 0,1 et 5, de préférence entre 0,1 et 3 % en poids, et les exemples divulguent une addition de 0,5 ou 0,75 % en poids de polymère actif.
Le second additif est une base, de préférence de l’hydroxyde de sodium à raison d’une quantité comprise entre 0,1 et 5, de préférence entre 0,1 et 3 % en poids, et les exemples divulguent une addition de 0,5 ou de 0,75 % en poids d’hydroxyde de sodium pour obtenir une suspension de chaux avec une taille particulaire entre 0,5 et 20 pm, de préférence entre 0,5 et 10 pm, avec une viscosité acceptable inférieure à 2 000 cP (mPa.s).
Le document WO 2014/064234 au nom de la présente Demanderesse concerne une amélioration en termes de stabilité de la viscosité du lait de chaux. À cette fin, on ajoute un additif basé sur un phosphonate ou un acide phosphonique en quantité égale ou inférieure à 5 % en poids, de préférence égale ou inférieure à 3 % en poids, mieux encore égale ou inférieure à 2 % en poids, plus particulièrement égale ou inférieure à 1,5 % en poids d’acide actif par rapport au poids total de la teneur en solides.
Par cette addition, la taille particulaire moyenne atteinte dans le lait de chaux se situe entre 1 et 20 pm et la viscosité est basse et reste basse au fil du temps (inférieure à 1 500 mPa.s). La chaux est ajoutée à une phase aqueuse et le phosphonate ou l’acide phosphonique peut être ajouté à la phase aqueuse avant, pendant ou après la formation de la suspension de chaux.
Le document FR n° 2 995 301 divulgue un lait de chaux d’une grande finesse ayant un profil de distribution monomodal et pour lequel la notation dgo-dio est inférieure ou égale à 15 pm. Comme on peut l’observer dans l’exemple, de la chaux vive est ajoutée à de l’eau dans un hydrateur, l’eau étant éventuellement de l’eau de traitement, ce qui signifie dans le contexte du document FR 2 995 301 une eau ayant une température de 40 °C, c’est-à-dire une eau propre, d’où de la chaleur peut être récupérée pour améliorer la distribution des tailles particulaires du lait de chaux. Aucun additif n’est mentionné dans le document et la grande finesse est atteinte par au moins une étape de classification afin de fabriquer un lait de chaux très réactif.
Il est en général économiquement avantageux d’être à même d’augmenter la teneur en solides du lait de chaux afin de réduire les coûts de transport et les dimensions de l’équipement (réservoirs de stockage, pompes, etc.). L’économie de transport de lait de chaux d’une teneur en solides de 5 à 30 % en poids est médiocre, car cela nécessite de grands réservoirs de stockage, de grandes pompes et beaucoup d’équipement. Cela tient compte du fait que la plus grande partie des extincteurs de lait de chaux se trouve à l’endroit où le lait de chaux est utilisé. L’équipement et les procédés d’extinction sur site sont notablement divulgués dans le brevet US n° 5 507 572. De la chaux vive est ajoutée à de l’eau dans un réservoir discontinu qui est équipé de palettes horizontales pour le mélange. Les laits de chaux obtenus ont une distribution de tailles particulaires, d’une valeur de dso, d’environ 10 à 20 pm. Du gypse peut être ajouté pour augmenter la taille particulaire afin de réduire la viscosité initiale du lait de chaux. La teneur en solides obtenue se situe généralement dans la plage de 30 à 40 % en poids.
Cependant, l’extinction sur site n’est pas réellement faisable partout et peut devenir très chère lorsque la disponibilité d’eau suffisamment propre est difficile. En fait, la qualité de l’eau s’est révélée au cours des dernières années comme étant un élément critique pour ne pas perturber l’opération d’extinction et pour être à même de régler la taille particulaire et la viscosité, qui sont en fait liées de manière relativement étroite l’une à l’autre.
Par le terme viscosité, on entend dans la présente demande la viscosité dynamique ou absolue mesurée en centipoises (cP) ou en millipascals par seconde (mPa.s). Un centipoise est égal à un millipascal-seconde (mPa.s) dans le système international d’unités. En ce qui concerne des applications du lait de chaux, l’expérience a permis d’établir qu’il était souhaitable de ne pas dépasser une viscosité d’environ 1 500 mPa.s, dans certaines applications industrielles, de ne pas dépasser de préférence environ 400 mPa.s.
La viscosité est réglée à la fois par la teneur en solides et la taille particulaire. Plus grande sera la teneur en solides, plus visqueuse sera la suspension aqueuse. En outre, une suspension aqueuse avec la même teneur en solides, mais avec une distribution de tailles particulaires différente aura une valeur de viscosité différente. Plus la taille particulaire est fine, plus la viscosité est élevée.
La taille particulaire du lait de chaux est une caractéristique importante en considérant notamment sa neutralisation relative et/ou sa cinétique de précipitation. Cela est dénommé la réactivité d’un lait de chaux qui peut notamment être mesurée par une mesure de la conductivité d’une solution fabriquée en diluant une faible quantité dudit lait de chaux dans un grand volume d’eau déminéralisée. Cette technique est divulguée dans le standard européen EN 12485. Il est connu que le taux de dissolution des particules de chaux dans de l’eau déminéralisée est plus rapide lorsque la taille particulaire est plus petite. En d’autres termes, la réactivité du lait de chaux est habituellement plus élevée lorsque ses particules constitutives sont plus petites.
La taille particulaire du lait de chaux est également une caractéristique importante en considérant le taux de dépôt ou le taux de sédimentation de la phase solide de la suspension. Plus les particules sont grossières, plus le lait de chaux se déposera rapidement et plus il se déposera rapidement, plus il faudra probablement un mélange intermittent ou continu pour maintenir une teneur en solides consistante. Le dépôt ou la sédimentation peut également générer un sédiment dense qui ne sera pas aisément mis en suspension même avec une agitation vigoureuse.
Du lait de chaux fin avec une haute teneur en solides, une viscosité relativement basse et une haute réactivité est particulièrement préféré dans certaines applications industrielles.
En outre, plusieurs essais ont été effectués pour produire des laits de chaux avec des eaux non propres, telles que des eaux industrielles, comme eau d’extinction. Cependant, ces tentatives ont mené à des laits de chaux grossiers ou à des procédés nécessaires complexes et coûteux pour obtenir des laits de chaux ayant une tailie particulaire suffisamment fine. Même dans ces cas, les laits de chaux obtenus sont généralement trop visqueux et/ou contiennent une quantité élevée de composés organiques, ces derniers étant indésirables pour certaines applications.
Malheureusement, toutes les solutions existantes pour produire des laits de chaux fins à partir de chaux vive présentent des inconvénients tels que, sans se limiter, une restriction du type de chaux vive que l’on peut utiliser et la disponibilité d’eau propre qualitative pour régler l’opération d’extinction.
En conséquence, à l’heure actuelle, il existe encore un besoin d’un mode fiable et aisé pour produire un lait de chaux de grande finesse tout en évitant les inconvénients précités de l’état de la technique, notamment une dépendance restrictive sur les propriétés du matériau de départ et la disponibilité d’eau d’extinction propre ou les coûts d’utilisation d’eau d’extinction propre.
Pour résoudre ce problème, la présente invention vise un procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse comme mentionné dans le préambule, caractérisé en ce qu’au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est une eau de traitement choisie dans le groupe constitué d’une eau alcaline, d’une eau saline, d’une eau sulfatée comprenant 3 à 300 g de soluté/dm^, de préférence au moins 5,5, de préférence au moins 7, de préférence au moins 10, mieux encore au moins 15, plus particulièrement au moins 20, très nettement 30 g de soluté/dm^ et de préférence au maximum 250g/dm^, mieux encore au maximum 200g/dm^, bien mieux encore au moins 175 g/dm^, nettement mieux encore moins de 150 g/dm^ et en ce qu’au moins l’une des première, deuxième, troisième ou quatrième eau est ajoutée audit composé de chaux, c’est-à-dire en utilisant un processus de fabrication spécifique dans lequel l’eau utilisée pour l’opération d’extinction est une eau de traitement qui est ajoutée sur le composé de chaux, ledit lait de chaux de grande finesse ayant des particules de chaux éteinte présentant une dso supérieure ou égale à 1 pm et inférieure ou égale à 6 pm, mesurée par diffraction au laser en utilisant du méthanol comme solvant véhiculaire après tamisage du lait de chaux à 2 mm à travers un tamis pour éliminer les gravillons et, si nécessaire, après application d’un traitement ultrasonique.
On a découvert de manière surprenante selon la présente invention qu’en ajoutant de l’eau à un composé de chaux pour produire un lait de chaux, la pureté de l’eau n’était pas une restriction et pouvait même promouvoir l’obtention d’un lait de chaux de faible viscosité avec une petite taille particulaire et une haute teneur en solides.
Il s’est en fait révélé possible selon la présente invention d’utiliser de l’eau de traitement telle que : a) de l’eau alcaline, telle que de l’eau de drainage de processus de raffinerie d’alumine, une liqueur blanche ou verte provenant de la production de pâte à papier ou de solutions provenant de procédés de caustification - ces solutions ayant couramment un pH allant de 13 à 15 et comprenant de manière générale entre 5 et 300 g/dm^ de composés inorganiques alcalins par rapport au volume de l’eau alcaline ; de préférence au moins 7, de préférence au moins 10, mieux encore au moins 15, plus particulièrement au moins 20, bien mieux encore 30 g de soluté/dm^ et, de préférence au maximum 250 g/dm^, mieux encore au maximum 200 g/dm^, bien mieux encore au moins 175 g/dm^, nettement mieux encore moins de 150 g/dm^, b) des eaux salines, telles que de l’eau de mer, des eaux saumâtres ou des eaux hypersalines telles que des saumures de chlorure, des rétentats de nanofiltration ou d’ultrafiltration de processus de désalinisation à membrane ou de concentrés de désalinisation par évaporation telle qu’une évaporation à multi-effets ou une évaporation éclair (à multi-stades) - ces solutions peuvent avoir des concentrations de sels dissous - fréquemment, mais pas exclusivement des sels de chlorure (c’est-à-dire, par exemple, du chlorure de magnésium, de potassium ou de sodium) - dans la plage de 3 à 300 g/dm^ de composé salin par rapport au volume d’eau saline ; de préférence au moins 5,5, de préférence au moins 7, de préférence au moins 10, mieux encore au moins 15, plus particuliérement au moins 20, mieux encore 30 g de soluté/dm^ et de préférence au maximum 250 g/dm^, mieux encore au maximum 200 g/dm^, nettement mieux encore au maximum 175 g/dm^, bien mieux encore moins de 150 g/dm^. c) des eaux contenant des sulfates, telles que des saumures de sulfates, de solutions de lixiviation dans le traitement des minerais hydrométallurgiques, telle que, par exemple, la lixiviation de minerais de nickel, de cuivre ou de cobalt, ou toutes autres solutions de procédés, des effluents industriels contenant des sulfates ainsi que des effluents contenant des sulfates traités à la chaux, c’est-à-dire des solutions saturées de gypse - ces solutions peuvent typiquement contenir des composés de sulfate ou de sulfite inorganiques d’une concentration aiiant de 1 à 100 g/dm^ exprimée sous ia forme de SO3 par rapport au volume de l’eau contenant les sulfates ; de préférence au moins 3, de préférence au moins 5,5, de préférence au moins 7, de préférence au moins 10, mieux encore au moins 15, plus particulièrement au moins 20, mieux encore 30 g de soluté/dm^ et de préférence au maximum 90 g/dm^, mieux encore au maximum 85 g/dm^, bien mieux encore au maximum 75 g/dm^, nettement mieux encore moins de 65 g/dm^, pour atteindre un lait de chaux de grande finesse avec une réactivité élevée et répondant aux standards de l’utilisation de ce lait de chaux.
Pour dissiper le doute, l’eau de traitement est ici utilisée contrairement à de l’eau propre et comprend typiquement entre 3 et 300 g de soluté/dm^.
Dans le sens de la présente invention, l’addition d’eau de traitement permet l’addition d’une teneur en soluté par rapport à la teneur en solides du lait de chaux avec un rapport massique compris entre 0,15 et 15, de préférence supérieur à 0,20, mieux encore supérieur à 0,30, et de préférence inférieur à 10, mieux encore inférieur à 5.
Cela est encore plus surprenant lorsque l’on sait que, typiquement, la présence de sulfates dans de l’eau mène à un fort grossissement du lait de chaux en extinction classique. On observe la même chose à un degré moindre également pour de l’eau fortement saline (notamment de l’eau de mer et de l’eau saumâtre).
La présente invention ouvre donc de nouvelles perspectives pour un procédé d’extinction sur site, même s’il n’est pas limité, lorsque l’eau propre est rare et/ou chère, tandis que l’eau de rinçage de traitement, l’eau de fuite de procédé, l’eau de drainage sont plus abondantes et meilleur marché dans la mesure où elles sont en tout cas très souvent stockées dans un lac de sédimentation et traitées en outre comme eaux usées.
En outre, selon la présente invention, on a également observé que la faible viscosité du lait de chaux de grande finesse est stable au fil du temps.
Le lait de chaux éteinte obtenu selon l’invention présente donc une réactivité élevée en raison de sa grande finesse et qui n’est pas nécessairement liée à la réactivité de la chaux vive initialement utilisée, mais ne dépend pas non plus de la qualité de l’eau utilisée dans le processus d’extinction.
Comme on peut le comprendre à la lumière de ce qui est mentionné ci-dessus, le processus de fabrication de lait de chaux de grande finesse selon la présente invention est particulièrement utile dans la mesure où un lait de chaux éteinte de grande finesse est aisément obtenu à des coûts compétitifs, car cela ne nécessite pas d’eau de qualité élevée ni ne requiert de chaux vive très réactive ni d’équipement complexe.
Le lait de chaux de grande finesse selon la présente invention a été avantageusement obtenu en fournissant une sélection spécifique d’un composé de chaux choisi dans le groupe constitué d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, de pâte de chaux obtenue par addition d’une seconde eau à de la chaux vive, de pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, de pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange à un stade de formation d’un lait de chaux éteinte de grande finesse par une étape d’extinction ultérieure ou une étape de dilution ultérieure.
La chaux pré-hydratée est fabriquée par des particules qui sont constituées d’un noyau de chaux vive (CaO) et d’un enrobage de chaux hydratée (Ca(OH)2) qui forme une couche temporairement régulière couvrant le noyau de CaO. Dans un mode de réalisation préféré, ladite chaux pré-hydratée comprend une teneur en chaux vive comprise entre 40 et 96 % en poids par rapport audit poids total de ladite chaux pré-hydratée et une teneur en chaux hydratée comprise entre 60 et 4 % en poids par rapport audit poids total de ladite chaux pré-hydratée.
Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon la présente invention, ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de la quatrième eau est ajoutée à de la chaux vive par addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de la quatrième eau à de la chaux vive sous agitation.
Par addition progressive d’eau, on entend que l’addition de l’eau est distribuée au fil du temps dans le cas d’un processus discontinu ou distribuée dans l’espace pour un processus continu. Dans certains modes de réalisation, la distribution est régulière, mais, dans le cadre de l’optimisation du processus, une certaine addition peut se faire plus rapidement pour des phases non critiques du processus. En termes généraux, cela signifie que l’addition d’eau est distribuée au fil de la conversion du composé de chaux. Dans le cas spécifique du processus discontinu, cela peut se comprendre comme une quantité d’eau ajoutée sur une quantité de composé de chaux au cours d’un certain temps et cela peut s’exprimer en g d’eau par kg de composé de chaux par minute. Dans le cas spécifique du processus continu, on peut le comprendre comme un écoulement distribué d’eau ajoutée graduellement sur un flux de composé de chaux introduite à l’entrée du processus au cours d’un certain temps de résidence et cela peut s’exprimer en g/min d’eau par kg/min de chaux par minute de temps de séjour. Enfin, dans les deux cas, cela correspond à des g/kg/min. Typiquement, ce rapport détermine le schéma d’addition et sa valeur est comprise entre 30 et 300 g d’eau par kg de chaux vive et par minute, ce qui correspond, par exemple, pour un lait de chaux de 45 % de teneur de solides à un temps de séjour d’environ 2 à 20 minutes.
Lorsque l’addition de ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de la quatrième eau ajoutée à la chaux vive est faite progressivement sous agitation, cela revient au fait qu’au cours de l’addition progressive de la première, de la deuxième ou même de la quatrième eau à la chaux vive, un premier composé intermédiaire est formé qui est de la chaux pré-hydratée.
Dans un premier mode de réalisation, la chaux vive progressivement hydratée par la première ou la quatrième formant la chaux pré-hydratée est en outre hydratée par la quatrième eau qui est en outre progressivement ajoutée. La chaux pré-hydratée disparaît ensuite progressivement à la suite de l’addition progressive de la quatrième eau. Cette addition d’eau progressive permet d’atteindre une température élevée au cours de l’étape d’hydratation en formant de très petites particules.
Dans un deuxième mode de réalisation, la chaux vive progressivement hydratée par la première ou la quatrième eau en formant la chaux pré-hydratée est en outre hydratée par la quatrième eau à laquelle ladite chaux pré-hydratée est ajoutée, progressivement ou non. Cette addition progressive de la première ou de la quatrième eau a permis d’atteindre une température élevée au cours de l’étape de pré-hydratation en formant de très petites particules.
Dans un troisième mode de réalisation, la chaux vive progressivement hydratée par la première ou la quatrième eau en formant la chaux pré-hydratée est stockée avant une autre hydratation. Cela peut être un stockage sur site ou à distance avant expédition sur site où une autre hydratation par la quatrième eau sera faite, progressivement ou non, ou par addition de la quatrième eau à de la chaux pré-hydratée ou par addition de chaux pré-hydratée à la quatrième eau. Cette addition progressive de la première ou de la quatrième eau a permis d’atteindre une température élevée au cours de l’étape de pré-hydratation en formant de très petites particules.
Dans un autre mode de réalisation préféré, ladite troisième eau ou ladite quatrième eau est ajoutée à la chaux pré-hydratée par addition progressive de ladite troisième ou de ladite quatrième eau à la chaux préhydratée sous agitation.
Selon cet autre mode de réalisation, ladite troisième eau ajoutée à la chaux pré-hydratée peut être ajoutée à de la chaux pré-hydratée du commerce ou à de la chaux pré-hydratée formée par addition progressive de la première eau à de la chaux vive.
Dans le cas où la troisième eau est ajoutée progressivement à de la chaux pré-hydratée pour former une pâte de chaux, la quatrième eau supplémentaire ajoutée à la pâte de chaux peut être ajoutée progressivement ou non à la pâte de chaux.
Dans une variante où la troisième eau est ajoutée progressivement à de la chaux pré-hydratée pour former une pâte de chaux, la pâte de chaux est en outre ajoutée à la quatrième eau.
Dans un autre mode de réalisation préféré, ladite quatrième eau est ajoutée à la pâte de chaux par addition progressive de ladite quatrième eau à la pâte de chaux sous agitation.
Dans un premier mode de réalisation particulier du procédé selon la présente invention, ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau audit composé de chaux présente un schéma d’addition de ladite une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau pour régler l’absorption d’eau par le composé de chaux dans un procédé discontinu ou dans un procédé continu.
Par l’expression schéma d’addition d’eau, on entend selon la présente invention que l’addition d’eau doit être réglée par rapport, par exemple, à son débit, à la durée de l’addition d’eau ou même à la distance le long de laquelle de l’eau est ajoutée à la chaux si la chaux pré-hydratée, la pâte de chaux ou le lait de chaux est fabriqué(e) en mode continu.
Si l’étape de formation de la chaux pré-hydratée, de la pâte de chaux ou du lait de chaux concerné par la présente invention est un processus discontinu, le facteur clé sera la quantité d’eau absorbée par une quantité prédéterminée de chaux, contenant éventuellement des additifs et/ou la dispersion de l’eau sur ou dans la chaux vive ou la chaux préhydratée dans le processus discontinu et/ou les paramètres d’agitation.
Ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau audit composé de chaux présentant un schéma d’addition pour régler l’absorption d’eau par le composé de chaux peut selon la présente invention être ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de la quatrième eau ajoutée à de la chaux vive, ladite troisième eau ou ladite quatrième eau ajoutée à de la chaux pré-hydratée, la quatrième eau ajoutée à de la pâte de chaux.
Dans un deuxième mode de réalisation particulier du procédé selon la présente invention, ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est un processus continu au cours duquel l’hydratation progressive dudit composé de chaux est effectuée en ajustant le débit d’acheminement de composé de chaux dans un hydrateur, dans lequel une atmosphère prédéterminée est créée/fournie contenant une quantité limitée de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau pour addition de ladite une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau audit composé de chaux.
En fait, si l’étape de formation de la chaux pré-hydratée, de la pâte de chaux ou du lait de chaux est un processus continu, la chaux vive est transportée dans un hydrateur ou une cuve de type hydrateur et a donc un temps de séjour. Pour régler l’absorption d’eau par la chaux vive, on peut agir sur le débit d’eau en tenant compte de la vitesse d’introduction de la chaux au cours du transport dans l’hydrateur ou dans la cuve de type hydrateur, de la taille d’au moins les gouttelettes d’eau et/ou de la distance le long de laquelle l’eau est ajoutée.
Ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la troisième ou de la quatrième eau audit composé de chaux étant un processus continu au cours duquel l’hydratation progressive dudit composé de chaux est effectuée en ajustant le débit d’alimentation en composé de chaux dans l’hydrateur fourni par l’atmosphère prédéterminée d’une quantité limitée de ladite au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau peut se faire selon la présente invention, ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de la quatrième eau étant ajoutée à de la chaux vive, ladite troisième eau ou ladite quatrième eau étant ajoutée à de la chaux pré-hydratée, ou ladite quatrième eau étant ajoutée à de la pâte de chaux.
Dans un troisième mode de réalisation particulier du processus selon la présente invention, ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est un processus discontinu au cours duquel l’hydratation progressive dudit composé de chaux est effectuée en plaçant une quantité prédéterminée de composé de chaux dans un hydrateur, dans lequel une atmosphère prédéterminée est créée/fournie contenant une quantité limitée de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau pour addition de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième audit composé de chaux.
Dans un quatrième mode de réalisation particulier du processus selon la présente invention, ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est effectuée par pulvérisation d’un brouillard de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau dans un hydrateur.
De préférence, ledit brouillard de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau présente une taille contrôlée de gouttelettes d’addition de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau. La taille des gouttelettes d’eau permet également le contrôle de la réaction d’hydratation pour former la chaux pré-hydratée, la pâte de chaux ou même le lait de chaux et, par suite, la qualité du composé de chaux obtenu fourni à l’étape du processus de formation du lait de chaux éteinte de grande finesse. En fait, la taille des gouttelettes d’eau peut révéler un impact important, car celles-ci doivent avoir une taille suffisamment grande pour ne pas s’évaporer avant d’atteindre la chaux vive et permettre à la réaction d’hydratation de se produire, mais en même temps ne pas être trop grosses pour éviter une hydratation locale non homogène des particules qui mènerait de manière non souhaitable à un composé de chaux non homogène.
Ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau audit composé de chaux effectuée par pulvérisation d’un brouillard de ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau dans un hydrateur peut être selon la présente invention ladite au moins une de la première, de la deuxième ou de quatrième eau ajoutée à de la chaux vive, ladite troisième eau ou ladite quatrième eau ajoutée à de la chaux pré-hydratée, ladite quatrième eau ajoutée à de la pâte de chaux.
Dans un mode de réalisation particulier du processus selon la présente invention, ledit composé de chaux est de la chaux vive sur laquelle une dite quatrième eau qui est de l’eau de traitement est ajoutée progressivement jusqu’à ce que ledit lait de chaux de grande finesse soit obtenu.
Dans un autre mode de réalisation particulier selon la présente invention, ledit premier composé de chaux est choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée, de pâte de chaux ou de leur mélange obtenu à partir de chaux vive sur laquelle une première eau ou une deuxième eau qui est de l’eau de traitement est progressivement ajoutée pour former ledit premier composé de chaux.
Avantageusement, ledit lait de chaux de grande finesse est obtenu par une autre addition d’une quatrième eau qui est une phase aqueuse choisie dans le groupe d’une eau propre, d’une eau de traitement, d’une eau propre avec des additifs, d’une eau de traitement avec des additifs et de leur mélange audit premier composé de chaux.
Dans une variante du processus selon la présente invention, ledit lait de chaux de grande finesse est obtenu par addition en outre dudit premier composé de chaux à une quatrième eau qui est une phase aqueuse choisie dans le groupe d’une eau propre, d’une eau de traitement, d’une eau propre avec des additifs, d’une eau de traitement avec des additifs et de leur mélange.
Dans un autre mode de réalisation particulier selon la présente invention, ledit premier composé de chaux est une pâte de chaux obtenue à partir de chaux pré-hydratée sur laquelle ladite troisième eau qui est de l’eau de traitement est ajoutée de manière progressive.
Avantageusement, ledit lait de chaux de grande finesse est obtenu par une autre addition d’une quatrième eau qui est une phase aqueuse choisie dans le groupe d’une eau propre, d’une eau de traitement, d’une eau propre avec des additifs, d’une eau de traitement avec des additifs et de leur mélange audit premier composé de chaux.
En variante, ledit lait de chaux de grande finesse est obtenu par une autre addition dudit premier composé de chaux à une quatrième eau qui est une phase aqueuse choisie dans le groupe d’une eau propre, d’une eau de traitement, d’une eau propre avec des additifs, d’une eau de traitement avec des additifs et de leur mélange.
Dans encore un autre mode de réalisation particulier, ladite troisième et ladite quatrième eau sont une seule et même eau et dans lequel ledit premier composé de chaux est de la chaux pré-hydratée sur laquelle ladite troisième eau, qui est ladite quatrième eau et de l’eau de traitement, est ajoutée progressivement jusqu’à ce que ledit lait de chaux soit obtenu.
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux du processus selon la présente invention, le procédé comprend une addition d’au moins un additif, ledit additif étant ajouté ou confiné dans ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième et de la quatrième eau ou ajouté ou confiné dans ledit composé de chaux. L’additif peut être un additif solide, un additif liquide, par exemple, mais sans s’y limiter, une suspension dudit additif ou une solution dudit additif.
De préférence, ledit additif est choisi dans le groupe constitué d’hydrates de carbone, de sucres, de sucres d’alcools, en particulier de sorbitol, de dioxyde de carbone, de phosphates, de sulfates, de bicarbonates, de silicates, de phosphonates, de polyacrylates, d’acides polycarboxyliques, d’acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés.
Mieux encore, ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième et de la quatrième eau qui est de l’eau de traitement est une phase aqueuse choisie dans le groupe constitué d’eau comprenant un sel endogène, d’une phase aqueuse alcaline industrielle, d’une eau industrielle à haute teneur en sulfate, de solutions de gypse saturées, d’eau de mer, d’une eau saline et d’une eau hypersaline, d’eau saumâtre et de leurs mélanges, recyclés ou non.
En particulier, l’eau de traitement selon la présente invention peut être de l’eau recyclée comprenant un sel endogène, une phase aqueuse alcaline industrielle recyclée, une eau industrielle à haute teneur en sulfate recyclée, des solutions de gypse saturées recyclées, de l’eau de mer recyclée, de l’eau saline recyclée et de l’eau hypersaline recyclée, de l’eau saumâtre recyclée et leur mélange.
Dans encore un autre mode de réalisation préféré du processus selon la présente invention, ladite eau de traitement comprend au moins 1 g/dm^, en particulier au moins 5 g/dm^, de préférence au moins 10g/dm^, mieux encore au moins 20g/dm^, en particulier au moins 40 g/dm^ de sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange.
Dans un mode de réalisation spécifique du processus selon la présente invention, la proportion d’eau de traitement à la quantité totale d’eau utilisée est supérieure à 40 % en poids, de préférence supérieure à 60 % en poids, mieux encore supérieure à 80 % en poids et jusqu’à 100 % en poids.
Dans un autre mode de réalisation spécifique du processus selon la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de tamisage ou de sélection pour éliminer les particules grossières supérieures à 1 mm, de préférence supérieures à 500 pm, mieux encore 200 pm, du lait de chaux de grande finesse.
De préférence, l’étape de tamisage ou de sélection est effectuée par un tamis d’acier inoxydable. D’autres modes de réalisation du processus selon la présente invention sont mentionnés dans les revendications ci-annexées.
La présente invention concerne également un lait de chaux éteinte de grande finesse comprenant des particules de chaux éteinte en suspension dans une phase aqueuse, dans lequel les particules de chaux éteinte présentent une dso supérieure ou égale à 1,5 pm et inférieure ou égale à 5 pm, mieux encore inférieure ou égale à 4 pm, bien mieux encore inférieure ou égale à 3 pm, et dans lequel ledit lait de chaux ou ladite phase aqueuse contient en outre un sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange, à un niveau d’au moins 1 g/dm^, en particulier d’au moins 5 g/dm^, de préférence d’au moins 10g/dm^, mieux encore d’au moins 20 g/dm^, en particulier d’au moins 40 g/dm^.
La notation dx représente un diamètre exprimé en pm par rapport auquel X % des particules ou des grains mesurés sont plus petits.
Le lait de chaux éteinte de grande finesse selon la présente invention est donc un lait de chaux, dans lequel non seulement dso est réduite en comparaison du lait de chaux classique de grande finesse, mais également la présence d’agglomérats de fraction grossière est réduite.
Avantageusement, dans le lait de chaux éteinte selon la présente invention, ladite phase aqueuse comprend un additif choisi dans le groupe constitué des hydrates de carbone, des sucres, des sucres d’alcools, en particulier du sorbitol, du dioxyde de carbone, des phosphates, des sulfates, des bicarbonates, des silicates, des phosphonates, des polyacrylates, des acides polyacryliques, des acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés.
Dans un mode de réalisation préféré selon la présente invention, le lait de chaux éteinte présente une teneur en solides supérieure à 20 % en poids, de préférence supérieure à 30 % en poids, mieux encore supérieure à 35 % en poids, bien mieux encore supérieure à 40 % en poids, par rapport au poids total du lait de chaux, ladite teneur en solides étant inférieure ou égale à 55 % en poids, de préférence inférieure ou égale à 50 % en poids, en particulier inférieure ou égale à 45 % en poids par rapport audit poids total du lait de chaux éteinte.
Dans un mode de réalisation préféré selon la présente invention, des additifs de stabilisation, un réducteur de viscosité, un stabilisateur de viscosité peuvent être ajoutés pour ajuster la viscosité du lait de chaux éteinte.
De préférence, le lait de chaux éteinte selon la présente invention a une viscosité mesurée avec un rhéomètre DV-3B de Brookfield en utilisant la broche prédéterminée (comme mentionné ci-dessous) à une vitesse de rotation de 100tr/min, inférieure à 1 500 mPa.s, de préférence inférieure à 1 200 mPa.s, en particulier inférieure à 1 000 mPa.s, tout particuliérement inférieure à 900 mPa.s, plus particulièrement inférieure à 800 mPa.s, encore inférieure à 600 mPa.s, tout particulièrement inférieure à 450 mPa.s, nettement mieux encore inférieure à 300 mPa.s.
On se référera au tableau ci-dessous pour la broche prédéterminée pour la plage de viscosité respective à une vitesse de rotation de 100 tr/min :
Dans le contexte de la présente invention, le terme viscosité a été utilisée pour désigner une viscosité dynamique ou absolue. La viscosité dynamique ou la viscosité absolue désigne la viscosité qui est mesurée en centipoises (cP) ou en unités de millipascals-seconde (mPa.s).
Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux selon la présente invention, le lait de chaux éteinte de grande finesse présente un taux de dépôt compris entre environ 1 et 2 % en volume après 24 heures comme mesuré selon la norme ASTM Cl 10-11.14.
Dans un autre mode de réalisation préféré selon la présente invention, ladite phase aqueuse du lait de chaux comprend moins de 2 g/dm^ de carbone organique total, de préférence moins de 1,2 g/dm^, mieux encore moins de 0,8 g/dm^ de carbone organique total. D’autres modes de réalisation du lait de chaux éteinte selon la présente invention sont mentionnés dans les revendications ci-annexées.
La présente invention concerne également l’utilisation d’eau de traitement pour la fabrication d’un lait de chaux de grande finesse dans un processus d’hydratation avec une quatrième eau d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de la chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange, ladite eau de traitement étant utilisée comme première, deuxième, troisième ou quatrième eau, ladite troisième et ladite quatrième eau étant identiques ou différentes, pour former un lait de chaux éteinte de grande finesse avec ledit composé de chaux.
De préférence, selon l’utilisation de la présente invention, au moins un additif est ajouté, ledit additif étant ajouté ou confiné dans ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième et de la quatrième eau ou ajouté ou confiné dans ledit composé de chaux.
Plus particulièrement, dans l’utilisation selon la présente invention, ledit additif est choisi dans le groupe constitué des hydrates de carbone, des sucres, des sucres d’alcools, en particulier le sorbitol, du dioxyde de carbone, des phosphates, des sulfates, des bicarbonates, des silicates, des phosphonates, des polyacrylates, des acides polycarboxyliques, des acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés.
Dans une utilisation préférée selon la présente invention, ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième et de la quatrième eau qui est de l’eau de traitement est une phase aqueuse choisie dans le groupe constitué de l’eau comprenant un sel endogène, une phase aqueuse alcaline industrielle, de l’eau industrielle à haute teneur en sulfate. des solutions de gypse saturées, de l’eau de mer, de l’eau saline et de l’eau hypersaline, de l’eau saumâtre et de leur mélange, recyclés ou non.
Dans une utilisation particulièrement préférée selon la présente invention, ladite au moins une de la première, de la deuxième, de la troisième et de la quatrième eau qui est de l’eau de traitement comprend au moins 1 g/dm^, de préférence au moins 5 g/dm^, en particulier au moins 10g/dm^, plus particulièrement au moins 20 g/dm^ et mieux encore au moins 40 g/dm^ de sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange. D’autres modes de réalisation de l’utilisation d’eau de traitement pour fabriquer un lait de chaux de grande finesse selon la présente invention sont mentionnés dans les revendications ci-annexées.
La présente invention concerne également un dispositif pour produire un lait de chaux de grande finesse comprenant une zone d’hydratation fournie pour comprendre un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de la chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange, ladite zone d’hydratation comprenant une ouverture raccordée à un moyen d’alimentation fourni pour acheminer au moins une première, une deuxième, une troisième ou une quatrième eau qui est de l’eau de traitement sur ledit composé de chaux, ledit moyen d’alimentation étant en communication fluidique avec un moyen de stockage d’eau de traitement, et une seconde ouverture raccordée à un moyen collecteur fourni pour recueillir un second composé de chaux choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux et de lait de chaux, ledit moyen d’alimentation comprenant en outre d’autres moyens de pulvérisation ou des moyens de réglage de débit. D’autres modes de réalisation du dispositif selon la présente invention sont mentionnés dans les revendications ci-annexées.
La présente invention concerne également une usine de production d’un lait de chaux de grande finesse comprenant un dispositif selon la présente invention et un moyen de stockage d’eau de traitement contenant des moyens de sortie d’eau de traitement raccordés audit moyen d’alimentation dudit dispositif. D’autres modes de réalisation de l’usine selon la présente invention sont mentionnés dans les revendications ci-annexées. D’autres caractéristiques, détails et avantages de la présente invention sont expliqués dans la description suivante donnée ci-dessous en se référant aux dessins et aux exemples, sans s’y limiter.
La présente invention concerne un procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse comprenant au moins les étapes consistant à : a) fournir un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de la chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux préhydratée à une troisième eau et de leur mélange, et b) former un lait de chaux éteinte de grande finesse avec ledit composé de chaux par addition d’une quatrième eau audit composé de chaux ou par addition du premier composé de chaux à une quatrième eau, dans lequel au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est de l’eau de traitement et dans lequel au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est ajoutée audit composé de chaux.
Le lait de chaux éteinte est une suspension de chaux hydratée dans de l’eau et peut être formé à partir de chaux hydratée ou de chaux vive : cependant, le lait préféré de chaux éteinte utilisé ici est produit à partir de chaux pré-hydratée ou de pâte de chaux obtenue par addition d’eau à de la chaux au lieu de chaux à de l’eau. La chaux vive utilisée aux fins discutées ici peut être de la chaux à « haute teneur en calcium », qui ne contient pas plus d’environ 5 pour cent d’oxyde ou d’hydroxyde de magnésium.
Selon la présente invention, plusieurs modes de réalisation sont englobés dans le cadre du procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse. La plupart d’entre eux seront décrits ci-dessous sans effet limitatif.
Dans un premier mode de réalisation préféré, une phase aqueuse dénommée quatrième eau qui est de l’eau de traitement est ajoutée à de la chaux vive progressivement jusqu’à ce qu’un lait de chaux soit produit. Successivement, la chaux vive est en partie hydratée en formant localement une chaux pré-hydratée qui disparaît progressivement lors de l’addition d’eau pour former une pâte de chaux, qui est ensuite progressivement diluée jusqu’à ce que l’on obtienne un lait de chaux de grande finesse.
Dans un deuxième mode de réalisation préféré, une phase aqueuse dénommée première eau est ajoutée à de la chaux vive pour former une chaux pré-hydratée. La chaux pré-hydratée est ensuite encore hydratée pour former un lait de chaux. L’autre hydratation passe ou non à travers l’étape dans laquelle une pâte de chaux est formée pour disparaître progressivement et former le lait de chaux. L’autre hydratation est faite en ajoutant la quatrième eau à la chaux pré-hydratée ou en ajoutant la chaux pré-hydratée à la quatrième eau. Le lait de chaux de grande finesse est obtenu même si la première ou la quatrième eau ou même la première et la quatrième eau est de l’eau de traitement.
Selon ce deuxième mode de réalisation préféré, la chaux préhydratée peut être formée dans un hydrateur qui peut être sur site ou à distance de l’hydrateur, dans lequel le lait de chaux est produit. Cela signifie également que la chaux pré-hydratée peut être également une chaux préhydratée disponible dans le commerce qui est expédiée sur site où le lait de chaux de grande finesse est produit.
Dans un troisième mode de réalisation préféré, une phase aqueuse dénommée deuxième eau est ajoutée à de la chaux vive pour former une pâte de chaux. La pâte de chaux est ensuite encore hydratée pour former un lait de chaux. L’autre hydratation est faite en ajoutant la quatrième eau à la pâte de chaux et en ajoutant la pâte de chaux à la quatrième eau. Le lait de chaux de grande finesse est obtenu même si la deuxième ou la quatrième eau ou même la deuxième ou la quatrième eau est une eau de traitement.
Selon ce troisième mode de réalisation préféré, la pâte de chaux peut être formée dans un hydrateur qui peut être sur site ou distant de l’hydrateur dans lequel le lait de chaux est produit. Cela signifie également que la pâte de chaux peut être une pâte de chaux du commerce qui est expédiée sur site où le lait de chaux de grande finesse est produit.
Dans un quatrième mode de réalisation préféré, une phase aqueuse dénommée troisième eau est ajoutée à de la chaux pré-hydratée pour former une pâte de chaux. La pâte de chaux est ensuite encore hydratée pour former un lait de chaux. L’autre hydratation est effectuée en ajoutant la quatrième eau à la pâte de chaux ou en ajoutant la pâte de chaux à la quatrième eau. Le lait de chaux de grande finesse est obtenu même si la troisième ou la quatrième eau ou même la troisième et la quatrième eau constitue une eau de traitement.
Selon ce quatrième mode de réalisation préféré, la pâte de chaux peut être formée dans un hydrateur qui peut être sur site ou distant de l’hydrateur dans lequel le lait de chaux est produit. Cela signifie également que la pâte de chaux peut être également une pâte de chaux du commerce qui est expédiée sur site à l’endroit où le lait de chaux de grande finesse est produit.
Dans un cinquième mode de réalisation, de la chaux préhydratée est ajoutée à une phase aqueuse dénommée troisième eau pour former une pâte de chaux. La pâte de chaux est ensuite encore hydratée pour former un lait de chaux avec la quatrième eau qui est identique ou différente de la troisième eau. L’autre hydratation est par suite effectuée en ajoutant la quatrième eau à la pâte de chaux ou peut être réalisée en ajoutant la pâte de chaux à la quatrième eau. Ce lait de chaux de grande finesse est obtenu même si la troisième ou la quatrième eau ou même la troisième et la quatrième eau constitue de l’eau de traitement.
Dans certains cas où la troisième eau est de l’eau propre, la chaux pré-hydratée a été obtenue en ajoutant de l’eau de traitement à de la chaux vive et la quatrième eau peut être de l’eau de traitement ou de l’eau propre, laquelle quatrième eau peut être ajoutée à la pâte de chaux ou, au contraire, la pâte de chaux peut être ajoutée à la quatrième eau.
Dans une variante où la troisième eau est de l’eau propre, la chaux pré-hydratée a été obtenue en ajoutant de l’eau propre à de la chaux vive et la quatrième eau est de l’eau de traitement, laquelle quatrième eau peut être ajoutée à la pâte de chaux ou, au contraire, la pâte de chaux peut être ajoutée à la quatrième eau.
En fait, si le lait de chaux éteinte de grande finesse est formé à partir de chaux pré-hydratée, les particules de chaux pré-hydratée sont encore éteintes avec un volume prédéterminé de troisième eau pour former la pâte de chaux. La troisième eau peut être ajoutée à la chaux pré-hydratée ou, au contraire, la chaux pré-hydratée peut être ajoutée à la troisième eau. L’autre addition de la quatrième eau forme le lait de chaux éteinte. Dans ce dernier cas, le volume de la quatrième eau peut être ajouté à la pâte de chaux ou, au contraire, de la chaux pré-hydratée peut être ajoutée au volume d’eau. Naturellement, de la chaux pré-hydratée est exclusivement formée par addition d’eau à de la chaux vive et pas le contraire. La troisième ou la quatrième ou même à la fois la troisième et la quatrième eau constitue de l’eau de traitement.
Selon ce cinquième mode de réalisation préféré, la pâte de chaux peut être formée dans un hydrateur qui peut être sur site ou distant de l’hydrateur dans lequel le lait de chaux est produit. Cela signifie également que la pâte de chaux peut également être une pâte de chaux du commerce qui est expédiée sur site à l’endroit où le lait de chaux de grande finesse est produit.
Dans un sixième mode de réalisation, la troisième eau et la quatrième eau sont la même eau et la chaux pré-hydratée est ajoutée à la phase aqueuse appelée troisième eau qui est la quatrième eau également pour former le lait de chaux, en continu et progressivement. La pâte de chaux formée en conséquence in situ disparaît progressivement (ors d’une autre hydratation pour former un lait de chaux avec la quatrième eau qui est identique à la troisième eau. Dans ce cas, la troisième et la quatrième eau sont toutes deux la même eau de traitement.
Le lait de chaux éteinte préféré utilisé ici contiendra environ 20 à 55 % en poids de solides, de préférence environ 40 à 50 % en poids de solides et, mieux encore, environ 45 % en poids de solides, sur la base du poids total du lait de chaux éteinte.
Le but de l’invention est de produire du lait de chaux éteinte avec une fine distribution de tailles particulaires. Cette propriété est obtenue par le procédé selon l’invention comprenant une première étape de fourniture d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux préhydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange. La première étape est suivie d’une étape de formation d’un lait de chaux éteinte de grande finesse qui, dans sa forme préférée, présente une distribution de tailles particulaires dso comprise entre 2 et 5 pm ou même entre 2,5 et 3,5 pm, présentant une teneur en chaux éteinte de 20 à 55 % en poids de solides, avec ledit composé de chaux par l’addition d’une quatrième eau audit composé de chaux ou par addition du premier composé de chaux à une quatrième eau, dans lequel au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est de l’eau de traitement et au moins l’une de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième eau est ajoutée audit composé de chaux.
Dans la discussion qui suit, les distributions de tailles particulaires (également dénommées granulométries) sont mesurées au moyen d’un granulomètre à laser dans du méthanol ; ces distributions sont caractérisées, par exemple, en termes de dso, dgo et dgs qui sont des valeurs interpolées des courbes de distribution de tailles particulaires. Les dimensions dso, dgo et dge correspondent aux dimensions pour lesquelles, respectivement, 50 %, 90 % et 98 % des particules sont inférieures à une valeur donnée.
La viscosité de ces laits de chaux est mesurée selon la pratique industrielle standard, notamment par l’utilisation d’un viscosimètre « Rhéomètre Brookfield DV III », avec la broche prédéterminée à 100 tr/min. En fait, dans ce procédé, la broche doit être adaptée selon la plage de viscosité de l’échantillon mesuré. Pour une vitesse de rotation de 100 tr/min, la broche prédéterminée est la broche n° 1 (ou 61) pour une échantillon ayant une viscosité jusqu’à 60 cP ; la broche θ'* 2 (ou 62) pour une viscosité d’environ 60 jusqu’à 300 cP ; la broche n° 3 (ou 63) pour une viscosité d’environ 300 jusqu’à 1 200 cP ; et la broche n” 4 (ou 64) pour une viscosité d’environ 1 200 jusqu’à 6 000 cP. La mesure est effectuée à la OO®'"® seconde, une fois que le moteur du viscosimètre a démarré.
La présente invention sera décrite de manière plus précise avec l’exemple d’un composé de chaux comme matériau de départ qui est de la chaux vive. Cependant, le lait de chaux éteinte de grande finesse selon la présente invention peut être obtenu à partir d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange.
En fait, on a découvert que la sélection d’un composé de chaux spécifique choisi dans le groupe constitué d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de la chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et de leur mélange obtenu par addition d’au moins l’une desdites premièré, deuxième, troisième et quatrième eau au composé de chaux au lieu de l’addition dudit composé de chaux à de l’eau partageait le concept que du lait de chaux éteinte de grande finesse est obtenu en raison de l’existence intermédiaire en amont ou au cours du procédé selon la présente invention de composés de chaux pré-hydratée, lequel produit intermédiaire disparaît progressivement plus ou moins le long de l’addition de l’eau jusqu’à ce que la pâte de chaux ou le lait de chaux soit formé(e).
Selon la présente invention, ladite addition progressive de ladite au moins une desdites première, deuxième, troisième et/ou quatrième eau est une étape de pulvérisation de ladite au moins une desdites première, deuxième, troisième et/ou quatrième eau pour régler l’absorption d’eau par le composé de chaux, ou un schéma continu d’addition de ladite au moins une desdites première, deuxième, troisième et/ou quatrième eau pour régler l’absorption d’eau par le composé de chaux, sous agitation. Cela signifie que le volume de ladite au moins une desdites première, deuxième, troisième et/ou quatrième eau ajoutée au composé de chaux requise pour éteindre entièrement la chaux ne peut être ajoutée en une fois, mais progressivement, pour assurer l’existence intermédiaire de chaux préhydratée.
Dans un mode de réalisation préféré selon la présente invention, l’eau de traitement, mais également toute autre eau ajoutée dans le processus selon la présente invention, peut comprendre un ou plusieurs additifs, par exemple, choisis dans le groupe constitué des hydrates de carbone, des sucres, des sucres d’alcools, en particulier du sorbitol, de dioxyde de carbone, de phosphates, de sulfates, de bicarbonates, de silicates, de phosphonates, de polyacrylates, d’acides polycarboxyliques, d’acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés. L’eau de traitement est une phase aqueuse choisie dans le groupe constitué de l’eau comprenant un sel endogène, une phase aqueuse alcaline industrielle, de l’eau industrielle à teneur en sulfate élevée, des solutions de gypse saturées, de l’eau de mer, de l’eau saline et de l’eau hypersaline, de l’eau saumâtre et de leur mélange, recyclés ou non, et peut être, par exemple, de l’eau recyclée comprenant un sel endogène, une phase alcaline aqueuse recyclée, une phase industrielle d’eau à haute teneur en sulfate recyclée, des solutions de gypse saturées recyclées, de l’eau de mer recyclée, de l’eau saline et de l’eau hypersaline recyclées, de l’eau saumâtre recyclée et leur mélange.
Dans une autre variante encore, l’eau de traitement comprend au moins 1 g/dm^, de préférence au moins 5 g/dm^, en particulier au moins 10 g/dm^, plus particuliérement au moins 20 g/dm^ et, mieux encore, au moins 40 g/dm^ de sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange.
EXEMPLES
Dans les exemples ci-dessous, la chaux utilisée est une chaux provenant de l’usine de Tapah, qui est typiquement une chaux vive qui produit dans des conditions d’extinction normales d’addition de chaux vive à de l’eau un lait de chaux de viscosité relativement élevée. EXEMPLE 1 2 100 g de chaux vive finement broyée comme composé de chaux avec une taille supérieure de 2 mm ont été placés dans un mélangeur de pâte de laboratoire horizontalement agité de 20 dm^ du type Lôdige M-20 MK. Ce mélangeur fournit une agitation par deux socs et deux racles de paroi, qui ont été fixés à l’axe de l’agitateur et permet de mélanger des produits en poudre, en pâte et en suspension.
Le couvercle au sommet du mélangeur a été équipé d’un système de dosage d’eau, c’est-à-dire d’une conduite d’eau se terminant par une buse et d’un filtre thermiquement et chimiquement résistant, qui permettait à toute vapeur formée de s’échapper du mélangeur dans un système de ventilation externe.
Une eau de traitement industrielle (quatrième eau) a été fournie avec un débit de 3,0 g/s au réacteur et donc pulvérisée à travers la buse sur la chaux. Au total, 4,2 kg de cette eau de traitement ont été ajoutés au cours d’une période d’environ 25 min. L’eau de traitement industrielle contenait environ 2 g/dm^ d’hydroxyde de sodium, 11 g/dm® de carbonate de sodium, environ 7 g/dm^ d’aluminate de sodium, environ 2g/dm^ de sulfate de sodium, environ 0,5g/dm^ de chlorure de sodium et 5 à 15g/dm^ d’impuretés organiques, qui étaient dérivées d’humates.
En outre, environ 10 g de sorbitol ont été ajoutés à l’eau. À la fin du dosage, le mélange est laissé sous agitation dans le mélangeur Jusqu’à ce qu’il se refroidisse à moins de 50 °C. Ensuite, il est retiré du mélangeur, tamisé à 2 mm à travers un tamis et analysé pour sa teneur en solides, sa viscosité et sa distribution de tailles particulaires. La distribution de tailles particulaires est mesurée avec un calibreur de particules à diffraction laser LS 13 320 de Beckman-Coulter avec une cellule de sonification interne dans le circuit de recirculation de la suspension d’échantillon méthanolique. La sonification est appliquée dans cette cellule pendant 30 s à raison de 50 % de l’intensité maximale avant deux essais de mesure sur le même échantillon. Les résultats de ces deux essais sont contrôlés et comparés et, si les deux résultats de distribution de tailles particulaires concordent avec un bon niveau de confiance (sur la base de l’écart type commun pour ce type de mesure avec l’équipement), la moyenne des deux essais est prise comme le résultat final de la distribution de tailles particulaires. Autrement, la mesure est répétée sur le même échantillon, mais sans une seconde sonification.
Cette expérimentation est répétée dans les mêmes conditions une seconde fois.
La teneur en solides a été déterminée par un poids résiduel après séchage dans une thermobalance infrarouge à 110 °C. La viscosité a été mesurée avec un rhéomètre Brookfield DV-3B en utilisant la broche prédéterminée à une vitesse de rotation de 100 tr/min.
La distribution de tailles particulaires a été mesurée avec un calibreur de particules par diffraction laser LS 13 320 de Beckman-Coulter en utilisant du méthanol comme solvant véhiculaire.
Les résultats sont représentés dans le tableau 1.
Tableau 1
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée au lait de chaux jusqu’à une teneur en solides de 23,0 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité aux exemples comparatifs. Les résultats de la viscosité et de la teneur en solides sont illustrés dans le tableau 2.
Tableau 2
EXEMPLE COMPARATIF 1
Les mêmes conditions expérimentales que celles de l’exemple 1 ont été utilisées, notamment la quantité de chaux vive, la quantité d’eau d’extinction et le sorbitol.
De même, on a utilisé la même chaux vive finement broyée. Mais, au lieu de l’eau de traitement, on a utilisé de l’eau déminéralisée. Les résultats sont représentés dans le tableau 3.
Tableau 3
Comme on peut le constater, la teneur en solides de l’exemple comparatif 1 a été réduite en comparaison de l’exemple 1 dans la mesure où une quantité notable de matière pâteuse adhérait à l’agitateur.
On peut encore observer que la viscosité est similaire en dépit de la moindre teneur en solides et que ia taille particulaire est moins fine pour ce produit obtenu avec de l’eau propre en comparaison des deux précédents obtenus avec l’eau de traitement. EXEMPLE COMPARATIF 2
Le même type de chaux vive finement broyée que dans l’exemple 1 est éteint avec la même eau de traitement industrielle dans une installation d’extinction pilote continue, ce qui signifie que de la chaux est ajoutée à de l’eau en lieu et place de la présente invention où de l’eau est ajoutée à de la chaux vive.
Cette installation pilote est constituée d’un réacteur à réservoir agité de 10 dm^ avec une double chemise, un alimentateur à vis avec une trémie pour doser en continu la chaux vive, une pompe de dosage pour acheminer en continu l’eau d’extinction et une autre pompe de dosage pour retirer en continu la suspension de chaux éteinte du réacteur. Le réacteur est équipé d’un bain de chauffage thermostatique pour régler sa température, d’un appareil de réfrigération au reflux de grande capacité avec un système de ventilation annexé pour retirer la vapeur quelconque générée et de thermocouples dans différentes positions pour surveiller la température du réacteur. L’agitation du réacteur a été conçue et vaiidée pour fournir une agitation similaire à celle des extincteurs de rétention industriels. Le réacteur a été alimenté en continu par 90 g/min de chaux vive et 450 g/min de chaux éteinte pendant un temps de séjour moyen d’environ 20 min. La température d’extinction dans le réacteur était de 80 °C. Les résultats de la qualité du lait de chaux sont représentés dans le tableau 4 et ont été obtenus dans des conditions d’état régulières (au bout d’environ 7 temps de séjour de fonctionnement).
Tableau 4
EXEMPLE COMPARATIF 3 L’exemple comparatif 2 a été reproduit, mais de l’eau déminéralisée a été utilisée en lieu et place de l’eau de traitement. Les résultats sont représentés dans le tableau 5.
Tableau 5
Comme on peut le constater, l’effet de l’eau de traitement industrielle en extinction classique continue, telle qu’elle est pratiquée dans l’industrie, est donc un grossissement notable du lait de chaux (exemple comparatif 2) en comparaison de l’eau propre (exemple comparatif 3). EXEMPLE 2
La même expérimentation dans les mêmes conditions que selon l’exemple 1 a été réalisée, mais en utilisant une solution de sels de sulfate, c’est-à-dire 10 g/dm^ de sulfate de magnésium et 2 g/dm^ de sulfate de sodium. Les deux sels ont été ajoutés sous la forme anhydre comme produits chimiques à de l’eau déminéralisée pour produire cette solution. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 6 ont été obtenus.
Tableau 6
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à 26,6 % en poids de teneur en solides pour une comparaison plus aisée de la viscosité avec celle des exemples comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 7.
Tableau 7
EXEMPLE COMPARATIF 4
La même chaux que celle selon l’exemple 1 a été éteinte dans une installation expérimentale telle que décrite dans la nomne EN 459-2, section 5.10 : « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille particulaire maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 2 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la nomne. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm, puis de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 8 ont été obtenus.
Tableau 8
EXEMPLE 3
La même expérimentation dans les mêmes conditions selon l’exemple 1 a été réalisée, mais en utilisant une autre solution de sels de sulfate, c’est-à-dire 30 g/dm^ de sulfate de magnésium et 5 g/dm^ de sulfate de sodium. Les deux sels ont été ajoutés sous la forme anhydre comme produits chimiques à de l’eau déminéralisée pour produire cette solution. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides de la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 9 ont été obtenus.
Tableau 9
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur de 26,6 % en poids de solides pour une comparaison plus aisée de la viscosité à celle de l’exemple comparatif. Les résultats sont représentés dans le tableau 10.
Tableau 10
EXEMPLE COMPARATIF 5
La même chaux que dans l’exemple 1 a été éteinte dans une installation expérimentale décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10 : « Reactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 3 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 11 ont été obtenus.
Tableau 11
EXEMPLE 4
La même expérimentation dans les mêmes conditions selon l’exemple 1 a été réalisée, mais en utilisant une solution saturée en sulfate de calcium, contenant donc environ 1,4 g/dm^ de sulfate de calcium dissous. Du gypse de qualité analytique a été utilisé pour saturer la solution. À la fin de l’expérimentation d'extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 12 ont été obtenus.
Tableau 12
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 22 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité avec celle des exemples comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 13.
Tableau 13
EXEMPLE COMPARATIF 6
La même chaux que selon l’exemple 1 a été éteinte dans une installation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: «Reactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 4 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 14 ont été obtenus.
Tableau 14
EXEMPLE 5
La même expérimentation dans les mêmes conditions selon l’exemple 1 a été effectuée, mais en utilisant une solution de chlorure de sodium, c’est-à-dire lOg/dm^ de chlorure de sodium de qualité analytique ont été ajoutés à de l’eau déminéralisée pour produire cette solution. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exempie 1. Les résultats représentés dans le tableau 15 ont été obtenus.
Tableau 15
Les suspensions ont été ensuite diiuées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 20,4 % en poids pour une comparaison pius aisée de la viscosité à ceile des exempies comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 16.
Tableau 16
EXEMPLE COMPARATIF 7
La même chaux que dans l’exemple 1 a été éteinte dans une installation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 5 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant ie tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 17 ont été obtenus.
Tableau 17
EXEMPLE 6
La même expérimentation dans les mêmes conditions que selon l’exemple 1 a été effectuée, mais en utilisant une autre solution de chlorure de sodium, c’est-à-dire que 40 g/dm^ de chlorure de sodium de qualité analytique ont été ajoutés à de l’eau déminéralisée pour produire cette solution. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale de solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats du tableau 18 ont été obtenus.
Tableau 18
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solide de 21,0 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité à celle de l’exemple comparatif. Les résultats sont représentés dans le tableau 19.
Tableau 19
EXEMPLE COMPARATIF 8
La même chaux que selon l’exemple 1 a été éteinte dans une installation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 6 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats du tableau 20 ont été obtenus.
Tableau 20
EXEMPLE 7
La même expérimentation dans les mêmes conditions que dans l’exemple 1 a été effectuée, mais en utilisant une autre solution avec la composition d’eau de mer, c’est-à-dire :
27.4 g/dm^ de NaCI 3.4 g/dm^ de MgCb 2,1 g/dm^de MgS04 1.4 g/dm^ de CaS04
0,7 g/dm^ de KCI
Cette solution a été produite à partir de sels anhydres de qualité analytique ajoutés à de l’eau déminéralisée. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm, et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale de solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 21 ont été obtenus.
Tableau 21
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 21,8 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité à celle de l’exemple comparatif. Les résultats sont représentés dans le tableau 22.
Tableau 22
EXEMPLE COMPARATIF 9
La même chaux que selon l’exemple 1 a été éteinte dans une installation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 7 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 23 ont été obtenus.
Tableau 23
EXEMPLE 8
La même expérimentation dans les mêmes conditions que dans l’exemple 1 a été réalisée, mais en utilisant une solution de composition suivante :
195 g/dm^ de NaCI 15 g/dm^ de MgS04 7 g/dm^ de Na2S04 1.4 g/dm^ de CaS04
1.5 g/dm^ de KCI
Cette solution a été produite à partir de sels anhydres de qualité analytique ajoutés à de l’eau déminéralisée. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale de solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 24 ont été obtenus.
Tableau 24
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 28,1 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité à celle des exemples comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 25.
Tableau 25
EXEMPLE COMPARATIF 10
La même chaux selon l’exemple 1 a été éteinte dans une installation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même solution que dans l’exemple 8 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans i’exempie 1. Les résuitats représentés dans ie tabieau 26 ont été obtenus.
Tableau 26
EXEMPLE COMPARATiF 11
La même chaux seion i’exempie 1 a été éteinte dans une instaliation d’essai décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10: « Réactivité». 150g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g d’eau déminéralisée avec une température initiaie de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale de solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution de tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 27 ont été obtenus.
Tableau 27
EXEMPLE COMPARATIF 12
Les mêmes œnditions expérimentales que dans l’exemple comparatif 1 ont été utilisées, mais avec une autre chaux vive de départ.
Si la chaux vive de l’exemple comparatif 1 était d’une réactivité teo de 2,5 min (mesurée selon la procédure mentionnée dans la norme EN459-2), l’échantillon de chaux vive utilisé dans cet exemple est de faible réactivité, c’est-à-dire avec un teo de 4,2 min et contient en outre des impuretés, notamment des sulfates en teneur d’environ 0,18 % en poids de SO3, ce qui réduirait la finesse du lait de chaux obtenu.
De l’eau déminéralisée a été fournie à raison de 3,0 g/s au réacteur et donc pulvérisée à travers la buse sur la chaux. Environ 10 g de sorbitol ont été ajoutés et dissous dans de l’eau à l’avance. Au total, 4,2 kg de cette eau ont été ajoutés au cours d’une période d’environ 25 min. À la fin du dosage, le mélange est laissé sous agitation dans le mélangeur jusqu’à ce qu’il se refroidisse à moins de 50 °C. Ensuite, il est retiré du mélangeur, tamisé tout d’abord à 1 mm à travers un tamis et analysé pour sa teneur en solides et sa viscosité. Ensuite, il est tamisé à 200 pm et sa distribution de tailles particulaires est déterminée. Les résultats représentés dans le tableau 28 ont été obtenus.
Tableau 28
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 21,2 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité à celle des exemples comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 29.
Tableau 29
EXEMPLE COMPARATIF 13
La même chaux que dans l’exemple comparatif 12 a été éteinte dans une installation expérimentale telle que décrite dans la norme EN 459-2, de la même manière que dans l’exemple comparatif 4.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 30 ont été obtenus.
Tableau 30
En comparaison de l’exemple comparatif 12, on observe qu’une dso notablement plus basse et une viscosité plus basse ont été obtenues dans l’exemple comparatif 12. EXEMPLE COMPARATIF 14
La même chaux que dans l’exemple 1 a été éteinte dans une installation expérimentale telle que décrite dans la norme EN 459-2, section 5.10 : « Réactivité ». 150 g de chaux finement broyée d’une taille maximale de 2 mm sont ajoutés à 600 g de la même eau de traitement que dans l’exemple 9 avec une température initiale de la solution de 20 °C et éteints sous agitation comme décrit dans la norme. La suspension obtenue est ensuite tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 pm et ensuite de 200 pm. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale en solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 31 ont été obtenus.
Tableau 31
En comparaison de l’essai de réactivité avec de l’eau déminéralisée, l’extinction dans la même installation d’essai avec de l’eau de traitement n’atteignait pas 60 °C, même si le test était contrôlé pendant plus de 15 min.
Ce manque de génération de chaleur n’a pas été noté sur l’extinction de l’exemple 9, c’est-à-dire selon l’invention, où à nouveau un lait de chaux de moindre dso et de moindre viscosité a été obtenu en comparaison de cet exemple. EXEMPLE 9
La même expérimentation dans les mêmes conditions que dans l’exemple comparatif 12 a été réalisée, mais en utilisant l’eau de traitement industrielle comme décrit dans l’exemple 1 (c’est-à-dire le procédé de la présente invention avec de la chaux vive faiblement réactive). Cette eau de traitement industrielle contenait environ 2 g/dm^ d’hydroxyde de sodium, 11 g/dm^ de carbonate de sodium, environ 7 g/dm^ d’aluminate de sodium, environ 2 g/dm^ de sulfate de sodium, environ 0,5 g/dm^ de chlorure de sodium et 5 à 15 g/dm^ d’impuretés organiques, qui étaient dérivées d’humates.
Comme dans les autres exemples, environ 10 g de sorbitol ont été ajoutés à l’eau. À la fin de l’expérimentation d’extinction, la suspension de lait de chaux obtenue a été tamisée sur des tamis d’acier inoxydable tout d’abord de 1 000 μηι et ensuite de 200 μηι. Les rejets des tamis ont été séchés, pesés et le poids exprimé en fraction de la teneur totale de solides dans la suspension.
Tandis que la teneur en solides et la viscosité ont été déterminées avant le tamisage, la distribution des tailles particulaires a été mesurée après tamisage comme décrit dans l’exemple 1. Les résultats représentés dans le tableau 32 ont été obtenus.
Tableau 32
Les suspensions ont été ensuite diluées par addition d’eau déminéralisée jusqu’à une teneur en solides de 23,7 % en poids pour une comparaison plus aisée de la viscosité avec celle des exemples comparatifs. Les résultats sont représentés dans le tableau 33.
Tableau 33
Si l’invention a été illustrée dans plusieurs de ses formes, elle n’est donc pas limitée et est susceptible de divers changements et modifications sans sortir de son esprit et des revendications ci-annexées.

Claims (29)

  1. Revendications
    1. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse comprenant au moins les étapes consistant à : a) fournir un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux préhydratée à une troisième eau et de leur mélange, et b) former un lait de chaux éteinte de grande finesse avec ledit composé de chaux par addition d’une quatrième eau audit composé de chaux ou par addition du premier composé de chaux à une quatrième eau, caractérisé en ce qu’au moins l’une des première, deuxième, troisième ou quatrième eau est une eau de traitement choisie dans le groupe constitué d’eau alcaline, d’eau saline, d’eau sulfatée comprenant 3 à 300 g de soluté/dm^ et en ce qu’au moins l’une des première, deuxième, troisième ou quatrième eau est ajoutée audit composé de chaux, ledit lait de chaux de grande finesse ayant des particules de chaux éteinte présentant une dso supérieure ou égale à 1 pm et inférieure ou égale à 6 pm, mesurée par diffraction au laser en utilisant du méthanol comme solvant véhiculaire après tamisage du lait de chaux à 2 mm à travers un tamis pour éliminer les fragments et, si nécessaire, après application d’un traitement ultrasonique.
  2. 2. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon la revendication 1, dans lequel ladite au moins une de la première, deuxième ou quatrième eau est ajoutée à du lait de chaux par addition progressive de ladite au moins une des première, deuxième ou quatrième eaux à de la chaux vive sous agitation.
  3. 3. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel ladite troisième eau ou ladite quatrième eau est ajoutée à de la chaux pré-hydratée par addition progressive de ladite troisième ou quatrième eau à de la chaux préhydratée sous agitation.
  4. 4. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel ladite quatrième eau est ajoutée à de la pâte de chaux par addition progressive de ladite quatrième eau à la pâte de chaux sous agitation.
  5. 5. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau audit composé de chaux présente un schéma d’addition de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau pour régler l’absorption d’eau par le composé de chaux dans un procédé discontinu ou un procédé continu.
  6. 6. Procédé de fabrication d’un lait de chaux éteinte de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel ladite addition progressive de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau est un processus continu au cours duquel l’hydratation progressive dudit composé de chaux est effectuée en ajustant le taux d’alimentation en composé de chaux dans un hydrateur dans lequel une atmosphère prédéterminée est créée contenant une quantité limitée de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau pour l’addition de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau audit composé de chaux.
  7. 7. Procédé de fabrication de lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, dans lequel l’addition progressive de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau est effectuée en pulvérisant un brouillard de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau dans un hydrateur.
  8. 8. Procédé de fabrication de lait de chaux éteinte de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 5 ou 7, dans lequel l’addition progressive de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau est un procédé discontinu au cours duquel une hydratation progressive dudit composé de chaux est effectuée en plaçant une quantité prédéterminée de composé de chaux dans un hydrateur, dans lequel une atmosphère prédéterminée est créée, contenant une quantité limitée de ladite au moins une de la première, deuxième, troisième ou quatrième eau pour addition de ladite au moins une première, deuxième, troisième ou quatrième eau audit composé de chaux.
  9. 9. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 8, dans lequel ledit composé de chaux est de la chaux vive sur laquelle ladite quatrième eau qui est de l’eau de traitement est progressivement ajoutée jusqu’à ce que ledit lait de chaux de grande finesse soit obtenu.
  10. 10. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 8, dans lequel ledit premier composé de chaux est choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée, de pâte de chaux et de leur mélange obtenu à partir de chaux vive sur laquelle une première eau ou une seconde eau qui est de l’eau de traitement est progressivement ajoutée pour former ledit premier composé de chaux.
  11. 11. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 8, dans lequel ledit premier composé de chaux est une pâte de chaux obtenue à partir de chaux pré-hydratée sur laquelle ladite troisième eau qui est de l’eau de traitement est progressivement ajoutée.
  12. 12. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 2 à 8, dans lequel ladite troisième et ladite quatrième eau constituent une seule et même eau et dans lequel ledit premier composé de chaux est de la chaux pré-hydratée sur laquelle ladite troisième eau, qui est ladite eau de traitement, est progressivement ajoutée jusqu’à ce que ledit lait de chaux soit obtenu.
  13. 13. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, comprenant en outre une addition d’au moins un additif, ledit additif étant ajouté ou contenu dans ladite au moins une de la première, de la deuxième, troisième ou quatrième eau ou ajouté ou contenu dans ledit composé de chaux.
  14. 14. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon la revendication 13, dans lequel ledit additif est choisi dans le groupe constitué d’hydrates de carbone, de sucres, de sucres d’alcools, en particulier du sorbitol, de dioxyde de carbone, de phosphates, de sulfates, de bicarbonates, de silicates, de phosphonates, de polyacrylates, d’acides polycarboxyliques, d’acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés.
  15. 15. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel ladite au moins une de la première, deuxième, troisième et quatrième eau qui est de l’eau de traitement est une phase aqueuse choisie dans le groupe constitué d’eau comprenant un sel endogène, d’une phase aqueuse alcaline industrielle, d’eau industrielle à teneur en sulfates élevée, de solutions de gypse saturées, d’eau de mer, d’eau saline et d’eau hypersaline, d’eau saumâtre et de leur mélange, recyclés ou non.
  16. 16. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, dans lequel ladite eau de traitement comprend au moins 1 g/dm^, en particulier au moins 5 g/dm^, de préférence au moins lOg/dm^, mieux encore au moins 20 g/dm^, en particulier au moins 40 g/dm^ de sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange.
  17. 17. Procédé de fabrication de lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, dans lequel la proportion d’eau de traitement à la quantité totale d’eau utilisée est supérieure à 40 % en poids, de préférence supérieure à 60 % en poids, mieux encore supérieure à 80 % en poids et jusqu’à 100 % en poids.
  18. 18. Procédé de fabrication d’un lait de chaux de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, comprenant en outre une étape de tamisage ou de sélection pour éliminer les particules supérieures à 1 mm, de préférence supérieures à 500 pm, mieux encore de 200 pm.
  19. 19. Lait de chaux éteinte de grande finesse comprenant des particules de chaux éteinte en suspension dans une phase aqueuse, dans lequel les particules de chaux éteinte présentent une dso supérieure ou égale à 1,5 pm et inférieure ou égale à 5 pm, mieux encore inférieure ou égale à 4 pm, bien mieux encore inférieure ou égale à 3 pm, et dans lequel ledit lait de chaux contient en outre un sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange à un niveau d’au moins 1 g/dm^, en particulier d’au moins 5 g/dm^, de préférence d’au moins 10g/dm^, mieux encore d’au moins 20g/dm^, en particulier d’au moins 40 g/dm^
  20. 20. Lait de chaux éteinte selon la revendication 19 ayant une teneur en solides supérieure à 20 % en poids, de préférence supérieure à 30 % en poids, mieux encore supérieure à 35 % en poids, bien mieux encore supérieure à 40 % en poids, par rapport au poids total du lait de chaux, ladite teneur en solides étant inférieure ou égale à 55 % en poids, de préférence inférieure ou égale à 50 % en poids, en particulier inférieure ou égale à 45 % en poids par rapport audit poids total du lait de chaux éteinte.
  21. 21. Lait de chaux éteinte selon l’une quelconque des revendications 19 à 20, ayant une viscosité mesurée avec un rhéométre Brookfield DV-3B en utilisant une broche prédéterminée à une vitesse de rotation de lOOtr/min inférieure à 1 200 mPa.s, de préférence inférieure à 600 mPa.s, en particulier inférieure à 450 mPa.s et mieux encore inférieure à 300 mPa.s.
  22. 22. Lait de chaux éteinte de grande finesse selon l’une quelconque des revendications 19 à 21, dans lequel ladite phase aqueuse comprend moins de 2 g/dm^ de carbone organique total, de préférence moins de 1,2 g/dm^, bien mieux encore moins de 0,8 g/dm^ de carbone organique total.
  23. 23. Utilisation d’eau de traitement pour la fabrication d’un lait de chaux de grande finesse dans un procédé d’hydratation avec une quatrième eau d’un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux préhydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux préhydratée à une troisième eau et de leur mélange, ladite eau de traitement étant utilisée comme première, deuxième, troisième ou quatrième eau, ladite troisième et ladite quatrième eau étant identiques ou différentes, pour former un lait de chaux éteinte de grande finesse avec ledit composé de chaux.
  24. 24. Utilisation d’eau de traitement selon la revendication 23, dans laquelle au moins un additif est en outre ajouté, ledit additif étant ajouté ou contenu dans ladite au moins une de la première, deuxième, troisième et quatrième eau ou ajouté ou contenu dans ledit composé de chaux.
  25. 25. Utilisation d’eau de traitement selon la revendication 24, dans laquelle ledit additif est choisi dans le groupe constitué d’hydrates de carbone, de sucres, de sucres d’alcools, en particulier du sorbitol, de dioxyde de carbone, de phosphates, de sulfates, de bicarbonates, de silicates, de phosphonates, de polyacrylates, d’acides polycarboxyliques, d’acides organiques de faible poids moléculaire, de leurs mélanges et de leurs dérivés.
  26. 26. Utilisation d’eau de traitement selon l’une quelconque des revendications 23 à 25, dans laquelle ladite au moins une de la première, deuxième, troisième et quatrième eau qui est de l’eau de traitement est une phase aqueuse choisie dans le groupe constitué d’eau comprenant un sel endogène, d’une phase aqueuse alcaline industrielle, d’eau industrielle à haute teneur en sulfates, de solutions de gypse saturées, d’eau de mer, d’eau saline et d’eau hypersaline, d’eau saumâtre et de leur mélange, recyclés ou non.
  27. 27. Utilisation d’eau de traitement selon l’une quelconque des revendications 23 à 26, dans laquelle ladite au moins une de la première, deuxième, troisième et quatrième eau qui est de l’eau de traitement comprend au moins 1 g/dm^, de préférence au moins 5 g/dm^, en particulier au moins 10g/dm^, plus particulièrement au moins 20 g/dm^ et nettement mieux encore au moins 40 g/dm^ de sel minéral comprenant un sulfate minéral ou un sel de sodium et leur mélange.
  28. 28. Dispositif de production d’un lait de chaux de grande finesse comprenant une zone d’hydratation fournie pour comprendre un composé de chaux choisi dans le groupe de la chaux vive, d’un premier composé de chaux et de leur mélange, ledit premier composé de chaux étant choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée obtenue par addition d’une première eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une deuxième eau à de la chaux vive, d’une pâte de chaux obtenue par addition d’une troisième eau à de la chaux pré-hydratée, d’une pâte de chaux obtenue par addition de chaux pré-hydratée à une troisième eau et leur mélange, ladite zone d’hydratation comprenant une ouverture raccordée à un moyen d’alimentation fourni pour acheminer au moins une première, une deuxième, une troisième ou une quatrième eau qui est de l’eau de traitement sur ledit composé de chaux, ledit moyen d’alimentation étant en communication fluidique avec un moyen de stockage d’eau de traitement, et une deuxième ouverture raccordée à un moyen collecteur fourni pour recueillir un deuxième composé de chaux choisi dans le groupe constitué de chaux pré-hydratée, de pâte de chaux et de lait de chaux, ledit moyen d’alimentation comprenant d’autres moyens de pulvérisation ou moyens de réglage de débit.
  29. 29. Usine de production de lait de chaux de grande finesse comprenant un dispositif selon la revendication 28 et un moyen de stockage d’eau de traitement contenant un moyen de sortie d’eau de traitement raccordé audit moyen d’alimentation dudit dispositif.
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