FR3047419B1

FR3047419B1 - Manche de prehension d'un piolet comportant une cale, et piolet comportant un tel manche de prehension

Info

Publication number: FR3047419B1
Application number: FR1651082A
Authority: FR
Inventors: Christophe Quillard
Original assignee: Zedel SAS
Current assignee: Zedel SAS
Priority date: 2016-02-10
Filing date: 2016-02-10
Publication date: 2019-06-28
Anticipated expiration: 2036-02-10
Also published as: FR3047419A1

Abstract

L'invention est relative à un manche de préhension (3) de piolet comprenant un corps (4), et une cale (5) entourant le corps (4). La cale (5) est configurée pour coulisser le long du corps (4), et comporte une encoche (6) en forme de U doté de premier et deuxième doigts (6a, 6b), et des moyens de blocage (7) de la cale (5) sur le corps (4). Lorsque les moyens de blocage (7) sont dans une première position, les premier et deuxième doigts (6a, 6b) de l'encoche (6) sont écartés l'un de l'autre, de sorte que la cale (5) peut coulisser le long du corps (4). Par ailleurs, lorsque les moyens de blocage (7) sont dans une deuxième position, les moyens de blocage (7) appuient sur les premier et deuxième doigts (6a, 6b) de l'encoche (6), de sorte que l'encoche (6) enserre le corps (4) et bloque la cale (5). L'invention concerne également un piolet comportant un tel manche de préhension (3).

Description

Manche de préhension d’un piolet comportant une cale, et piolet comportant un tel manche de préhension

Domaine technique de l'invention L’invention est relative à un manche de préhension d’un piolet, comportant une cale destinée à soutenir la main ou les doigts de l’utilisateur lorsque ce dernier évolue sur la glace. État de la technique

La tenue du manche de préhension d’un piolet dans la main d’un alpiniste constitue un facteur essentiel pour la sécurité et l’efficacité de la grimpe. En effet, il est préférable de tenir le piolet à l’extrémité opposée à la lame afin d’avoir un couple de force maximum pour ancrer le piolet dans la glace. L’alpiniste peut par exemple s’aider d’une cale pour maintenir sa main dans la position souhaitée.

Les demandes de brevet EP2218481 et EP2277669 au nom de la demanderesse proposent d’utiliser une cale dont la position est réglable le long du manche afin de s’adapter aux besoins de l’utilisateur. Dans les deux cas, la cale possède un levier coopérant avec un manche de préhension qui possède une crémaillère. Pour bloquer la cale, le levier doit être introduit dans l’un des crans de la crémaillère.

Il est cependant possible d’utiliser la cale décrite dans la demande EP 2277669 dans une zone qui est dépourvue de crémaillère. Dans ce cas, la cale est bloquée directement par coincement sur le manche de préhension.

Toutefois la structure d’une cale pouvant être à la fois configurée pour être bloquée à l’aide d’une crémaillère et directement sur le manche est complexe.

Il existe donc un besoin de réaliser une cale de structure simplifiée par rapport à la cale de l’art antérieur, et qui puisse être adaptée à des manches de préhension de différentes formes.

Objet de l'invention

Un objet de l’invention consiste à réaliser un manche de préhension de piolet comportant une cale à la conception simplifiée. A cet effet, le manche de préhension comprend : • un corps, • une cale entourant le corps et configurée pour coulisser le long du corps, la cale comportant une encoche en forme de U doté de premier et deuxième doigts, et des moyens de blocage de la cale sur le corps.

Par ailleurs, lorsque les moyens de blocage sont dans une première position, les premier et deuxième doigts de l’encoche sont écartés l’un de l’autre, de sorte que la cale peut coulisser le long du corps. En revanche lorsque les moyens de blocage sont dans une deuxième position, les moyens de blocage appuient sur les premier et deuxième doigts de l’encoche, de sorte que l’encoche enserre le corps et bloque la cale.

Selon un aspect de l’invention, les moyens de blocage peuvent être montés mobiles en rotation par rapport à l’encoche en forme de U entre les première et deuxième positions, et peuvent être solidaires de l’encoche en forme de U via des moyens d’assemblage. L’axe de rotation des moyens de blocage peut avantageusement être orthogonal à l’axe longitudinal des premier et deuxième doigts.

Les moyens de blocage peuvent en outre comporter des première et deuxième cames, la première came étant configurée pour prendre appui sur le bord d’un premier évidement du premier doigt, et la deuxième came étant configurée pour prendre appui sur le bord d’un deuxième évidement du deuxième doigt.

Dans ce cas, le passage de la première position à la deuxième position des moyens de blocage peut avantageusement nécessiter un effort ayant une valeur maximale lorsque la première came prend appui sur le bord du premier évidement et lorsque la deuxième came prend appui sur le bord du deuxième évidement.

Selon un mode de réalisation, le manche de préhension peut comprendre les caractéristiques suivantes : • les premier et deuxième doigts comportent chacun une zone médiane étroite, • les moyens de blocage sont plus larges que les zones médianes étroites des premier et deuxième doigts, de sorte à former saillie par rapport à l’encoche en forme de U, • les moyens de blocage et les premier et deuxième doigts ont des formes complémentaires lorsque les moyens de blocage sont dans la deuxième position, pour former une zone d’appui dépourvue de saillie.

La zone d’appui est alors avantageusement configurée pour soutenir la main d’un utilisateur. Le passage de la première à la deuxième position peut par ailleurs s’effectuer en éloignant la zone d’appui du corps.

Selon un autre aspect de l’invention, le premier doigt peut comporter une première zone de contact située sur la face interne du premier doigt, et le deuxième doigt peut comporter une deuxième zone de contact sur la face interne du deuxième doigt, les première et deuxième zones de contact étant configurées pour être en contact l’une avec l’autre lorsque les moyens de blocage sont dans la deuxième position.

Les moyens de blocage peuvent en outre être dépourvus de zone de contact avec le corps. L’invention concerne également un piolet comportant un manche de préhension doté des caractéristiques précitées. Le piolet peut en particulier comporter une lame placée à l’une des extrémités du manche de préhension, et dans lequel les moyens de blocage de la cale peuvent pivoter vers la lame lorsqu’ils passent de la deuxième position à la première position.

Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 présente une vue générale d’un piolet pourvu d’un manche de préhension selon l’invention, - la figure 2 est une vue en perspective éclatée du manche de préhension selon le mode de réalisation illustré à la figure 1, - la figure 3a est une vue de côté du manche de préhension lorsque les moyens de blocage sont dans la première position, - la figure 3b est une vue en coupe selon l’axe l-l représenté à la figure 3a, - la figure 4a est une vue de côté du manche de préhension lorsque les moyens de blocage sont dans la deuxième position, - la figure 4b est une vue en coupe selon l’axe ll-ll représenté à la figure 4a.

Description détaillée

Un piolet à glace 1 tel que représenté schématiquement sur la figure 1 comporte une lame 2 positionnée à une extrémité d’un manche de préhension 3. Ce dernier possède un corps 4 et une cale 5 configurée pour permettre à un alpiniste d’y appuyer sa main. Le corps 4 peut être complètement lisse, ou être partiellement strié de sorte à délimiter une poignée comme illustré sur les figures. Dans la suite, la poignée du manche de préhension 3 est considérée comme faisant partie intégrante du corps 4.

La cale 5 peut coulisser le long du corps 4 et être positionnée là où l’utilisateur en a besoin. La cale 5 peut par exemple être placée à l’extrémité du corps 4 opposée à la lame 2, de sorte que l’utilisateur peut appuyer la tranche de sa main lorsqu’il grimpe sur une paroi de glace. En alternative, la cale 5 peut être placée à distance de l’extrémité de façon à ce que l’utilisateur puisse bloquer la cale 5 entre ses doigts. On peut aussi envisager de placer la cale 5 sur la partie supérieure du corps 4 si l’utilisateur souhaite prendre le piolet 1 avec ses deux mains.

Selon le mode de réalisation représenté à la figure 2, la cale 5 comporte une encoche 6 en forme de U dotée d’un premier doigt 6a, d’un deuxième doigt 6b et d’un anneau 6c. La cale 5 peut définir un contour fermé, ou être ouverte comme dans le mode de réalisation illustré sur les figures. La cale 5 comporte également des moyens de blocage 7 de la cale 5 sur le corps 4, et des moyens d’assemblage 8 configurés pour connecter l’encoche 6 en forme de U avec les moyens de blocage 7. L’encoche 6 en forme de U est en contact avec le corps 4 tandis que les moyens de blocage 7 sont positionnés à distance du corps 4. L’actionnement des moyens de blocage 7 vient déformer l’anneau, de sorte à bloquer la cale 5 sur le corps 4, ou autoriser son déplacement le long du corps 4. Plus précisément, les moyens de blocage 7 peuvent être placés dans une première position (cf. fig. 3a et 3b) dans laquelle les premier et deuxième doigts 6a et 6b sont écartés l’un de l’autre, ce qui permet de faire coulisser la cale 5 le long du corps 4. Dans une deuxième position (cf. fig. 4a et 4b), les moyens de blocage 7 peuvent appuyer sur les premier et deuxième doigts de l’encoche pour que l’encoche 6 en forme de U enserre le corps 4 et bloque la cale 5. Les moyens de blocage 7 peuvent avantageusement être placés entre la lame et l’encoche 6, c’est-à-dire au dessus des premier et deuxième doigts 6a et 6b, de sorte que l’alpiniste accentue le blocage de la cale 5 lorsqu’il appuie la tranche de sa main en grimpant.

Les moyens de blocage 7 peuvent avantageusement être montés mobiles en rotation par rapport à l’encoche 6 en forme de U entre les première et deuxième positions. Les moyens d’assemblage 8 sont alors positionnés suivant l’axe de rotation des moyens de blocage 7, et peuvent consister en une vis et un écrou, un rivet, ou tout autre élément permettant de faire pivoter les moyens de blocage 7 relativement à l’encoche 6. L’axe de rotation des moyens de blocage 7 est avantageusement orthogonal à l’axe longitudinal des premier et deuxième doigts 6a et 6b, de sorte à exercer un couple de forces maximal pour appuyer sur les premier et deuxième doigts 6a et 6b. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, l’axe de rotation est également orthogonal au corps de sorte que la cale 5 fasse suffisamment saillie pour qu’un alpiniste puisse prendre appui sur cette dernière. Les moyens de blocage 7 pivotent vers le haut, c’est-à-dire vers l’extrémité où la lame d’un piolet est montée, de sorte qu’un utilisateur vient appuyer sa main et accentuer le blocage de la cale 5 lorsqu’il effectue une traction avec un piolet à glace 1.

On pourrait toutefois envisager de réaliser une cale 5 dans laquelle l’axe de rotation des moyens de blocage 7 serait parallèle à l’axe longitudinal du corps 4. Dans ce cas les doigts 6a et 6b entoureraient le corps 4, ce qui serait moins pratique à utiliser pour un alpiniste, sans pour autant être rédhibitoire quant à son utilisation.

Les moyens d’assemblage 8 traversent avantageusement les premier et deuxième doigts 6a et 6b au niveau d’un premier évidement 6d et d’un deuxième évidement 6e. Les moyens d’assemblage 8 traversent également les moyens de blocage 7 au niveau de première et deuxième cames 7a et 7b. Il est envisageable que les moyens d’assemblage 8 ne soient solidaires que d’un seul doigt 6a ou 6b, et d’une seule came 7a ou 7b. La came non solidaire des moyens d’assemblage 8 serait toutefois plus fragile dans la première position que la came connectée aux moyens d’assemblage.

Il est également envisageable que les moyens de blocages 7 de la cale 5 ne comportent qu’une seule came coopérant avec un unique évidement présent sur l’un des doigts de l’encoche 6. Le serrage de la cale 5 sur le manche de préhension 4 pourrait toutefois être fragilisé par cette structure asymétrique de l’encoche 6 et des moyens de blocage 7.

La forme des première et deuxième cames 7 n’est pas circulaire. Leur forme est complémentaire des premier et deuxième évidements 6d et 6e lorsque les moyens de blocage 7 sont dans la deuxième position.

Il en résulte que, lorsque les moyens de blocage 7 passent de la première position à la deuxième position, les première et deuxième cames 7a et 7b appuient sur les bords des premier et deuxième évidements 6d et 6e. Un effort doit donc être exercé sur les moyens de blocage 7 afin de dépasser ce point dur pour réussir à bloquer ou à débloquer la cale 5, la valeur maximale de l’effort correspondant à la position dans laquelle les cames 7a et 7b appuient le plus sur les bords des évidements 6d et 6e. Cela permet d’assurer la sécurité de l’alpiniste qui ne peut pas débloquer la cale 5 au cours d’une utilisation normale du piolet 1.

Les premier et deuxième doigts 6a et 6b comportent des zones médianes 6f et 6g qui sont plus étroites que les extrémités des doigts. La largeur des moyens de blocage 7 est par ailleurs choisie pour que la cale 5 ait une zone d’appui pour la main qui soit dépourvue de saillie, pour éviter de gêner l’alpiniste. Ainsi, au niveau des première et deuxième cames 7a et 7b, les moyens de blocage sont aussi larges que l’anneau 6c qui entoure le corps 4. L’extrémité opposée aux cames est aussi large que l’extrémité des premier et deuxième doigts 6a et 6b. Il en résulte que les moyens de blocage 7 sont plus larges que les premier et deuxième doigts 6a et 6b dans les zones médianes 6f et 6g, ce qui facilite la saisie des moyens de blocage 7 lorsqu’ils sont dans la deuxième position. De cette façon, l’alpiniste qui souhaite modifier la position de la cale 5 n’a qu’à pousser les moyens de blocage 7 en appuyant sur la face inférieure de la pièce, de sorte à la relever en direction du corps 4. La force de poussée passe par un maximum lorsque les cames 7a et 7b appuient sur les bords des évidements 6d et 6e. Ensuite l’intensité de la force diminue jusqu’à être nulle. Les moyens de blocage 7 sont alors dans la première position. Après avoir changé la position de la cale 5 sur le corps 4, l’alpiniste n’a plus qu’à faire pivoter les moyens de blocage 7 depuis la première position (cf. fig. 3a) vers la deuxième position (cf. fig. 4a). Ce faisant, la zone d’appui de la main est éloignée du corps 4. L’utilisateur peut y appuyer sa main et accentue le blocage de la cale 5 sur le corps 4 lorsqu’il progresse sur une paroi à l’aide d’un piolet à glace 1.

Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, lorsque les moyens de blocage 7 sont dans la première position (cf. fig. 3), il existe un espace de largeur J1 entre la première came 7a et le premier évidement 6d, et un espace de largeur J2 entre la deuxième came 7b et le deuxième évidement 6e. Les premier et deuxième doigts 6a et 6b sont également écartés l’un de l’autre, l’écart ayant une largeur J3 au niveau des extrémités des doigts 6a et 6b, et une largeur J4 ailleurs. II existe donc un jeu fonctionnel permettant de faire coulisser la cale 5 le long du corps 4.

Le fait de faire passer les moyens de blocage 7 de la première à la deuxième position a pour effet de resserrer les écarts entre les différentes pièces composant la cale 5. En effet, comme cela apparaît à la figure 4b, on constate que les espaces J1 et J2 entre les cames 7a et 7b et les évidements 6d et 6e sont comblés. Les formes des cames 7a et 7b sont complémentaires de celles des évidements 6d et 6e. Les premier et deuxième doigts 6a et 6b entrent également en contact l’un avec l’autre au niveau de leurs extrémités via leurs faces internes. Cependant, un espace de largeur J4 subsiste entre les faces internes de la zone médiane, ce qui permet de tenir compte des variations dimensionnelles des différentes pièces utilisées. L’invention ne se limite pas à ce mode de réalisation, on pourrait par exemple envisager un mode de réalisation dans lequel les faces internes des doigts 6a et 6b au niveau de la zone médiane sont en contact, tandis qu’elles ne le sont pas à leurs extrémités. De manière générale, la face interne du premier doigt 6a peut comporter une première zone de contact, et la face interne du deuxième doigt 6b peut comporter une deuxième zone de contact, les premières et deuxièmes zones de contact étant en contact l’une avec l’autre lorsque les moyens de blocage 7 sont dans la deuxième position. Le fait de supprimer le jeu fonctionnel entre les différentes pièces permet d’améliorer la qualité du blocage de la cale 5 sur le corps 4.

Une cale 5 telle qu’elle vient d’être décrire peut être utilisée sur un corps lisse ou texturé comme dans l’art antérieur. Cela permet une grande adaptabilité de la cale 5 sur différents manches de préhension 3.

Claims

Revendications

1. Manche de préhension (3) d’un piolet (1), comprenant : • un corps (4), • une cale (5) entourant le corps (4) et configurée pour coulisser le long du corps (4), la cale (5) comportant une encoche (6) en forme de U dotée de premier et deuxième doigts (6a, 6b), et des moyens de blocage (7) de la cale (5) sur le corps (4), caractérisé en ce que les moyens de blocage (7) sont aptes à être dans une première ou une deuxième position, • les premier et deuxième doigts (6a, 6b) de l’encoche (6) étant écartés l’un de l’autre dans la première position, de sorte que les moyens de blocage (7) peuvent coulisser le long du corps (4), • les moyens de blocage (7) appuient sur les premier et deuxième doigts (6a, 6b) de l’encoche (6), de sorte que l’encoche (6) enserre le corps (4) et bloque la cale (5).
2. Manche de préhension (3) selon la revendication 1, dans lequel les moyens de blocage (7) sont montés mobiles en rotation par rapport à l’encoche (6) en forme de U entre les première et deuxième positions, et sont solidaires de l’encoche (6) en forme de U via des moyens d’assemblage (8).
3. Manche de préhension (3) selon la revendication 2, dans lequel l’axe de rotation des moyens de blocage (7) est orthogonal à l’axe longitudinal des premier et deuxième doigts (6a, 6b).
4. Manche de préhension (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les moyens de blocage (7) comportent des première et deuxième cames (7a, 7b), la première came (7a) étant configurée pour prendre appui sur le bord d’un premier évidement (6d) du premier doigt (6a), et la deuxième came (7b) étant configurée pour prendre appui sur le bord d’un deuxième évidement (6e) du deuxième doigt (6b).
5. Manche de préhension (3) selon la revendication 4, dans lequel les moyens de blocage (7) sont configurés pour passer de la première position à la deuxième position en réponse à un effort ayant une valeur maximale lorsque la première came (7a) prend appui sur le bord du premier évidement (6d) et lorsque la deuxième came (7b) prend appui sur le bord du deuxième évidement (6e).
6. Manche de préhension (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel : • les premier et deuxième doigts (6a, 6b) comportent chacun une zone médiane étroite (6f, 6g), • les moyens de blocage (7) sont plus larges que les zones médianes (6f, 6g) des premier et deuxième doigts (6a, 6b), de sorte à former saillie par rapport à l’encoche en forme de U, • les moyens de blocage (7) et les premier et deuxième doigts (6a, 6b) ont des formes complémentaires lorsque les moyens de blocage (7) sont dans la deuxième position, pour former une zone d’appui dépourvue de saillie.
7. Manche de préhension (3) selon la revendication 6, dans lequel les moyens de blocage (7) sont configurés pour passer de la première position à la deuxième position par éloignement de la zone d’appui du corps (4).
8. Manche de préhension (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le premier doigt (6a) comporte une première zone de contact située sur la face interne du premier doigt (6a), et dans lequel le deuxième doigt (6b) comporte une deuxième zone de contact sur la face interne du deuxième doigt (6b), les première et deuxième zones de contact étant configurées pour être en contact l’une avec l’autre lorsque les moyens de blocage (7) sont dans la deuxième position.
9. Manche de préhension (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les moyens de blocage (7) sont dépourvus de contact avec le corps (4).
10. Piolet (1) comportant un manche de préhension (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.
11. Piolet (1) selon la revendication 10, comprenant une lame (2) positionnée à l’une des extrémités du manche de préhension (3), et dans lequel les moyens de blocage (7) pivotent vers la lame lorsqu’ils passent de la deuxième position à la première position.