Palier amortisseur de chocs pour mobiles de pièces d'horlogerie. L'objet de la présente invention est un palier amortisseur de chocs pour mobiles de pièces d'horlogerie, notamment pour balanciers de montres, comprenant un coussinet et un contre-pivot et. dans lequel au moins le contre- pivot est déplagable suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation du mobile et est soumis à l'action d'un ressort antagoniste poussant ce contre-pivot vers le coussinet et fait en métal laminé.
A titre d'exemples seulement, le dessin ci-annexé représente diverses formes d'exécu tion et variantes du palier objet de l'inven tion.
La fig. 1 est une vue en coupe d'une pre mière forme d'exécution.
La fig. 2 en est une vue en plan, par le haut de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en coupe d'une deuxième forme d'exécution.
La fig. 4 en est une vue en plan, par le bas de la fig. 3.
Les fig. 5A et 5'' sont des coupes axiales dans un plan perpendiculaire à celui de la fig. 1, de paliers amortisseurs des chocs trans versaux et axiaux montrant, à échelle agran die, certains éléments de la fig. 1 dans une variante portant sur un détail qui est vu en plan en fig. 2, variante qui est en outre repré sentée en plan à la fig. 22.
Les fig. 5<B>'</B> et 5d sont. des coupes axiales partielles de paliers amortisseurs des chocs dirigés axialement et montrant, à échelle agrandie, un détail de la fig. 18.
La fig. 6 est une vue en coupe partielle correspondant à la fig. 3, mais à plus grande échelle.
Les fig. 7, 8, 9 et 10 sont des vues par tielles en coupe montrant autant de variantes portant sur un détail de la fig. 1.
Les fig. 11 et. 12 sont des vues partielles en plan de deux de ces variantes, dont les fi-. 9 et 10 sont des coupes respectivement suivant IX-IX de fig.11 et X-X de fig.12.
La fig. 13 représente, en coupe partielle, une variante portant sur le même détail de la fig. 1 que celles des fig. 8 à 1.2.
Les fig. 14 et 15 représentent en coupe partielle d'autres variantes encore portant sur le même détail de la fi-. 1.
La. fig. 16 est une vue en plan et la fig. 17 une vue en perspective d'une autre variante portant sur le même détail que les variantes des fig. 7 à 12.
La fig. 18 est une vue de profil d'une troisième forme d'exécution dont la fig. 19 est une vue partielle en plan.
La fig. 20 est une vue en coupe d'une quatrième forme d'exécution.
Les fig. 21 à 23 représentent, vues en plan, quelques formes d'un ressort qui peut faire partie de diverses formes d'exécution..
La fig. 24 est une vue partielle en coupe axiale d'une cinquième forme d'exécution dont la fig. 25 représente une variante par une coupe analogue.
La fig. 26 est une coupe suivant de la fig. 24.
Les fig. 27 et 28 sont des vues en plan de deux formes différentes d'une pièce faisant partie de la forme d'exécution de la fig. 24.
La fig. 29 est une vue en coupe montrant cette même pièce mise en place dans une variante de la forme d'exécution de fig. 24.
La fig. 30 est une vue en coupe partielle d'une sixième forme d'exécution.
La fig. 31 est une vue de profil à plt's petite échelle que la fig. 29 dont elle montre certains éléments situés parmi d'autres parties d'une pièce d'horlogerie.
Les fig. 32 et 33 sont, des vues en plan et de profil d'une pièce de fixation du palier-. Les fig. 34 et 35 sont des vues en plan et de profil d'une septième forme d'exécution. La. fig. 36 est une vue en plan par-dessous d'une variante de la forme d'exécution de la fig. 24.
Les fig. 37 et 38 sont des coupes suivant C-D et A -B de fig. 36.
La. fig. 39 représente une autre forme de la pièce représentée à la fig. 32.
La fig. 40 est une vue de dessous d'un pont de balancier dont la conformation eons- titue une variante concernant le montage des paliers des fig. 1 et 5a à 5e.
Les fig. 41 et 42 sont des coupes suivant. <I>C H</I> et E-F de la fig. 40.
La. fig. 43 est une vue analogue à la fig. 40 et montre une autre variante.
La fig. 44 est une coupe suivant I-J de la fig. 43.
Les fig. 45 à 50 sont des coupes axiales de diverses pièces de paliers, illustrant des phases de leur fabrication.
La fig. 1 représente le palier du pivot dit d'en haut d'un arbre de balancier de montre et la fig. 3 celui du pivot d'en bas. A ces deux cas correspondent des formes d'exécu tion différentes du palier amortisseur de chocs.
Dans la fig. l., le pivot 3 de l'arbre 1 tou- rillonne dans un coussinet 2, ordinairement en rubis, chassé dans une bague en métal 5 qui, dans les fic. 1, 5a et 5\', présente une surface extérieure \tronconique 8. On sait que cette surface est destinée à l'amortissement des chocs latéraux qui la forcent à s'incliner en frottant contre un épaulement 9 sur lequel elle repose et que présente intérieurement un corps annulaire 6 appelé ci-après corps (le palier.
Ce corps est ajusté librement dans un trot 72 du pont de balancier 7") <B>(fi_.</B> 5a) et i] est fixé à une raquette 7 dans le trou central (le laquelle il est, chassé. Leur ensemble est main tenu en place par un ressort en. fourche 75 (fig. 1, 5a et 32) qui embrasse le corps 6 au-dessus d'un collet ménagé par une gorge annulaire 76 taillée dans la partie de ce corps qui déborde de la planche du pont 73, face de dessous.
Ce ressort. applique donc. la raquette T sur la face supérieure de ce pont et crée le frottement gras qui la maintient dans les positions angulaires qu'on lui donne pour faire varier la longueur effective du spiral 84 engagé dans une clé de raquette comprenant une tête de manoeuvre 80 d'une tige 81 qui traverse une ouverture 82' du court bras de la raquette et qui porte deux rampes 82 et 83 agissant contre une pièce flexible pour régler le jeu du spiral entre elle et une pièce rigide 86 rivée sur la raquette.
Un contre-pivot 4 est monté librement dans un évidement circulaire de la bague 5 et est soumis à l'action d'un ressort 15, en métal laminé, qui le pousse contre une portée de cette bague et qui est fixé ou monté sur la raquette sans aucun organe accessoire tel qu'une vis. Pour cela, la. lame formant ce res sort présente la forme évidée vue en plan en fig. 2, ressemblant à celle d'une raquette dont les branches seraient assez larges pour qu'elles puissent être évidées. Ces branches se super posent, à la longue queue et à la courte queue de la raquette qui sont engagées dans les évidements correspondants qui déterminent.
deux bandes latérales 16 réunies à leur extré mité par une barrette_1.7 du côté de la longue queue ou aiguille de la raquette et deux bandes 19 réunies par une barrette 20 du côté de la courte queue, où la lame 15 est coudée à angle droit, tandis qu'à son extrémité oppo sée elle présente deux coudages inverses per mettant que la barrette 18 soit passée sous le bout de l'aiguille de la. raquette et que les faces de cette barrette soient dans des plans sensiblement parallèles à la partie médiane de la lame 15. Celle-ci présente, en outre, des ergots latéraux 22 qui facilitent sa préhension au moyen de brucelles, ainsi que, dans sa.
partie large correspondant au cercle de la raquette, son évidement détermine des bandes en arcs de cercles 24 qui sont. en outre pliées vers le bas pour appuyer sur la face exté rieure bombée du contre-pivot 1.
La courte queue de la raquette présente à son extrémité deux entailles latérales ména geant entre elles un doigt 21 sous lequel est engagée la barrette 20.
On comprend que la lame 15 dans la. posi tion représentée en fig. 1 peut avoir un armage initial contre le contre-pivot et qu'il en résulte des frottements sous les deux bouts de la raquette. Ainsi, lorsqu'un choc axial soulève le contre-pivot, la variation que cela entraîne de la longueur totale occupée par le ressort 15 donne lieu à un léger glissement. de la barrette 17 sous la raquette, donc à un frottement effectif absorbant de l'énergie du choc, la barrette 20 étant. retenue par les flancs des entailles latérales de la raquette.
Il n'est cependant pas certain que le mouve ment de retour du contre-pivot ne produira pas un glissement de cette barrette 20 vers l'extérieur si le frottement y était fortuitement. plus petit qu'à la barrette 18. Des variantes décrites plus loin concernent des moyens déter minant la position du ressort 15 le long de son axe longitudinal.
Il est entendu que le ressort 75 est armé entre le collet du corps de palier 6 et le fond d'une creusure 74 de la planche du pont 73, mais que sa flexion n'est pas modifiée lors de chocs latéraux ou transversaux, puisque le ressort 15 agit aussi bien lors des chocs trans versaux ou obliques en tendant constamment à ramener la bague 5 dans sa position nor male lorsqu'elle est poussée de côté de la petite quantité autorisée par l'ébat de l'arbre 1 dans le trou central du corps 6.
Les fig. 5c et. 511 montrent que le ressort 15 peut être aussi bien employé dans les cas où l'on se propose d'amortir seulement les chocs axiaux, cas dans lesquels le rubis 2 est directement chassé dans le corps 6 ou dans une bague 5 qui n'est qu'un simple chaton sans rampe tronconique.
Il en est de même quant aux paliers infé rieurs dont: l'exemple représenté en fig. 3 comprend une bague à pourtour tronconique 53. Dans ces paliers, le contre-pivot 51 est maintenu par un ressort 60. Le corps de palier 52 est chassé dans un trou 55 du bâti 51. Un couloir 56 pour le ressort. 60 est obtenu par un fraisage du bâti suivant une direction radiale relativement au trou 55. Dans les parois latérales 57 de ce couloir sont faites des saignées 59 dans lesquelles sont engagées des ailes 61 du ressort. 60. A son extrémité opposée à ces ailes, ce ressort présente une tête circulaire 62 munie d'entailles 65 et dont le diamètre est tel qu'elle s'engage avec. un faible jeu dans le trou 55.
La largeur du couloir 56 est soit inférieure au diamètre de ce trou, soit. supérieure, mais, dans ce dernier , cas, ce couloir se raccorde au trou 55 par une partie rétrécie dans laquelle passe une partie également rétrécie 63 du ressort. 60 dont la position le long de son axe de symé trie longitudinal est ainsi déterminée par ; l'engagement de la tête 62 dans le trou 55 alors que sa partie engagée dans les rainures 59 doit pouvoir y coulisser lors du montage pour lequel, en saisissant la tête par les flancs de deux entailles latérales 65, on impose une , flexion au ressort 60 vu que le contre-pivot 54 est à un niveau inférieur à celui du fond 58 du couloir 56 de la platine et que, durant.
l'introduction. des ailes dans les rainures, on doit maintenir la tête 62 hors du niveau de la platine ou bâti avant de la relâcher en regard du trou 55.
On voit donc qu'aussi bien pour le palier inférieur que pour le palier supérieur, le res sort du contre-pivot est monté sans qu'il soit recouru à des vis ou autres organes de fixa- Lion et qu'il en est de même pour la fixation du palier. Il en résulte une économie des frais de montage moyennant quelques opérations simples d'usinage.
La raquette pourrait présenter d'autres branches radiales que ses deux queues ordi naires pour recevoir le ressort par les moyens décrits. Elle aurait notamment une branche supplémentaire dans les cas où la courte queue n'est pas dans le prolongement de l'aiguille. Dans la fig. 7, on a montré que la bar rette 20 pourrait s'accrocher dans une entaille transversale 25 de la raquette pour déterminer fixement le centrage longitudinal du ressort. Dans la fig. 8, un effet analogue, mais plus précis, est obtenu par une entaille 26 en<B>V</B> recevant cette barrette 20. Dans les fi-.<B>9</B> et 11, une entaille transversale 27 est faite en arrière du doigt 30 analogue au doigt 21 de fig. 2.
Dans les fig. 10 et 12, une entaille 31. ainsi placée est en forme de<B>V.</B> Dans la fig. 13, le centrage du ressort est, obtenu par l'engage ment, dans le corps de palier 6, de lan guettes 35 découpées dans le ressort et repliées à l'équerre, le ressort 15 pouvant encore, comme dans les exemples précédents, coulis ser sous l'aiguille de la raquette judicieuse ment amincie.
Dans la fig. 14, ce n'est pas non plus par la barrette 20 que le ressort 15 est centré Ion gitudinalement, celle-ci pouvant coulisser sous la raquette, mais par la barrette opposée 1.7 engagée dans une entaille 36 de la raquette que cette entaille n'amincit que sur une Lon gueur déterminée et peu différente de la lar geur de la barrette. En fig. 15, le même effet est obtenu par une entaille 37 faite sur la face supérieure du pont, en regard du bout de la raquette 7, sous lequel est passée la barrette 17. Enfin, dans les fig. 16 et 17, la.
courte queue 39 de la raquette est découpée de manière qu'elle présente deux entailles latérales en<B>V</B> se faisant face dans lesquelles s'engagent des ergots 42 obtenus également par découpage à l'intérieur de l'évidement du ressort 15 dans le tronçon vertical de celui-ci immédiatement au-dessus de la. barrette 20. Dans la forme d'exécution des fig. 7.8 et 19, les évidements du ressort 15 présentent à leurs extrémités des rétrécissements for mant des boutonnières 45 clans lesquels s'en gagent les cols de boutons .16, comme on le voit sur la. fi-. 19, les boutons 46 étant fixés à la raquette ou à toute autre pièce solidaire du bâti.
Dans la forme d'exécution de la fi-. 20, le ressort. 15 est. encore monté par un quasi- encastrement sur une partie amincie 43 d'un bras de la raquette 7.<B>A</B> cet effet, il est, per foré deux fois et subit quatre pliages qui situent. ces deux perforations immédiatement au-dessus de la partie 44 du ressort. qui sépare ces perforations et que les pliages ont pour effet d'éloigner du reste du ressort 15. Le bras aminci de la raquette est passé au tra vers des deux perforations et. les dépasse pour servir d'appui au bout du ressort 15 dont l'autre bout appuie sur le contre-pivot.
Dans les diverses formes clé découpure du ressort 15 en sa partie médiane 23 représentées par les fier. 21. à. 23, où la partie 23 est un cercle autant que possible centré sur l'axe du palier, on voit que cette découpure peut réser ver une simple barrette diamétrale 47 dirigée transversalement au ressort, une telle barrette coupée en son milieu de manière que ses deux tronçons radiaux 48, légèrement pliés vers le bas, comme en fig. 5a et 5v, appuient sur le contre-pivot par leurs arêtes d'extrémité 49 parallèles à la longueur du ressort, ou encore une telle barrette munie en son milieu d'un élargissement oblong 50 perforé d'un trou oblong dont les longs côtés 51 peuvent agir comme les arêtes 49.
Dans toutes ces cons tructions, on remarque qu'un léger déplace ment longitudinal du ressort est sans influence sur la direction. de la force exercée sur le contre-pivot.
Les fig. 24 et 25 montrent des modifica tions des moyens de montage du ressort de contre-pivot 60 du palier inférieur de la fi-. 3. La fi--. 24 montre que pour faciliter le frai sage des rainures 59, on peut les éloigner du fond 58 de la. creusure 56 du bâti. Mais on remarque que, comme en fig. 3, cette creusure présente l'inconvénient de diminuer d'un côté la longueur d'ajustement du corps de palier. La fig. 25 montre qu'on peut éviter cet incon vénient en faisant le fond 58a de la creusure 56 incliné, la rainure 59 restant à la même hauteur.
La fig. 27 montre que le ressort 60 peut ne pas avoir d'entailles 65 vu que le trou 64 facilite déjà sa manipulation. Dans la fig. 28, les entailles 65 sont remplacées par une seule facette 67 faite à l'extrémité du ressort.
La fig. 29 montre la tête d'un ressort 60 engagée dans l'évidement 68 d'un corps de palier 52 dont le bout, inférieur 69 dépasse la face de la platine du bâti, vu son adapta tion à une montre de petite épaisseur. On voit, en fig. 31, que le cadran 70 doit être dans ce cas éloigné de la platine par des piliers 71 dont la hauteur est exagérée sur le dessin.
La fig. 30 montre qu'il est encore possible de conformer le ressort 60 de manière que, replié deux fois à angle droit, il puisse enser rer un bord de la platine<B>51,</B> pour #7 être fixé.
Les fig. 32 et 33 représentent le ressort 75 dont les branches sont. légèrement. divergentes de faon à assurer leur serrage entre les flancs du fraisage 74 de fig. 1. Cette divergence permet aussi que le fond de la fourche de ce ressort-clavette se centre automatiquement sur la gorge 76 du corps de palier, même si les flancs du fraisage 74 sont décentrés par rap port à celui-ci. Un rebord 77 facilite la mani pulation.
La forme d'exécution des fi-. 34 et<B>35</B> ne diffère de la. variante de la fig. 14 que par le fait que la barrette 17a du resosrt 15a est engagée sous un biseau 36a du bout de la raquette 7cc, biseau qui est en même temps une entaille ne s'étendant que sur une lon gueur limitée, comme en 36 de fig. 14.
Les fig. 36 à 38 cocernent une variante des fig. 24 et 26, dans laquelle un ressort 60a est engagé par ses ailes d'encastrement dans des rainures latérales 59a d'une creusure d'un pont.. Ces rainures sont obtenues simultané ment à l'aide d'une fraise conique formant une coulisse en queue d'aronde, ce qui simpli fie considérablement l'usinage. La fig. 39 montre une clavette ou ressort de fixation du palier analogue au ressort 75 de la fig. 32.
Mais les branches de ce ressort 75a sont parallèles extérieurement et le fond de la pincette formée est un arc de cercle légèrement plus grand qu'une demi-circonfé- rence de manière que des arêtes 75c créent, après introduction dans la gorge 76 du corps de palier, un verrouillage élastique qui empêche toute sortie intempestive de ce ressort.
Un tel effet de verrouillage peut également être obtenu par le dispositif des fig. 40 à 42 consistant en une conformation spéciale des surfaces du pont. de balancier contre lequel un ressort en pincette prend appui. A cet effet, le pont 51a présente pour ce ressort un logement usiné 59a obtenu par un fraisage conique. La fraise est déplacée de faon que sa petite base de taille vienne affleurer au contour 51b du pont.
On laisse subsister de la sorte des coins 59b au-dessus desquels on peut introduire la partie arrondie d'un res sort à pincette pour la laisser ensuite tomber dans le logement 59a d'où ces coins ou parois obliques 59b l'empêchent de sortir d'une manière intempestive.
Les fig. 43 et 44 montrent qu'un effet équivalent peut être obtenu avec un logement <B>59e</B> creusé par une fraise cylindrique dont la course est. limitée de manière qu'il subsiste une pointe 59d au voisinage du contour 51b du pont.
Les fig. 5a à 5d ainsi que 45 à 50 donnent encore lieu aux remarques suivantes. Le palier décrit peut être réalisé avec une très haute précision des positions relatives de ses diffé rentes pièces superposées, ce qui est important pour que les strictes tolérances imposées quant à la distance du contre-pivot au coussinet ne soient pas dépassées.
Le plan de l'épaulement 10 du corps de palier 6 peut être très exactement réglé par rapport au bâti au moment du chassage de ce corps 6 dans la raquette 7; c'est pour cela qu'un petit espace est prévu entre le niveau inférieur de la raquette et le dessous de la par tie de grand diamètre du corps 6. La hauteur du rubis 2 peut aussi être exactement réglée au moment du chassage, par rapport au plan de la circonférence d'appui du cône 8. Le plan 12 d'assise du contre-pivot peut être réglé par rapport à ce plan par une opération d'étampage à la presse qui abaissera légèrement le plan 12 par écrasement de la bague 5, opération qui sera facilitée quand le décolletage de la bague 5 comportera une piqûre.
Cela est visible aux fig. 45 et 46 où le bord intérieur 12a de la bague est écrasé jusqu'à un plan 12b en fig. 46, après étam- page.
Si l'on veut avoir un jour invariable dans une série de fabrication,. entre le rubis 2 et le contre-pivot, pour le réglage du réservoir d'huile, il suffira de chasser le dessus de la pierre 2 par rapport au plan 12.
Cette méthode très précise de terminaison peut également être appliquée lorsque le contre-pivot 4 n'est pas encastré dans la bagne 5. Comme on le voit sur la. fig. 47, la, bague 5a est destinée à recevoir un contre- pivot 4a lui-même chassé dans une bague 4b (fig. 49). Cette bague 4b est destinée à venir s'appliquer sur l'arête 5b de la bague 5a écrasée à la cote voulue. De même, la conver gence des surfaces qui viennent se rencontrer sur le bord 5b peut être changée. Cela est.
montré en fig. 48 où une bague 5c présente un bord 5d situé à sa périphérie; ce bord peut aussi être écrasé à la cote voulue. Le grand contre-pivot 4c de la fig. 50 peut évidemment remplacer alors le contre-pivot 4a. et la bague 4b de la fig. 49.
Pour que la traction axiale de la clavette 75 sur le corps de palier n'ait pas tendance à le désolidariser de la raquette, ce corps de palier sera chassé dans la raquette de haut en bas (fig. 5a). La résistance au déchassage sera encore augmentée si l'on fait en sorte que le plan supérieur du corps de palier dépasse le plan supérieur de la raquette ou si un léger bourrelet est ménagé (fig. 5").
On remarquera qu'avec le montage décrit, la grandeur des pierres n'est plus limitée par des vis de coqueret et que le démontage et l'huilage du palier peuvent être faits sans enlèvement du spiral. La bague 5 de la fig. 51 est amovible. La raquette pourrait être venue d'une pièce avec le corps de palier.
Les dispositifs décrits pour l'encastrement et le centrage des ressorts de eontre-pivots et de fixation du corps de palier pourraient être appliqués à d'autres paliers amortisseurs que ceux d'un arbre de balancier de montre.
Il est à remarquer que tous les organes décrits ci-dessus permettent. d'arriver aux résultats industriels indiqués avec le minimum de pièces et le minimum d'usinage, la. majeure partie d'entre ces derniers consistant surtout en découpages et décolletages, sans qu'il soit nécessaire de pratiquer des usinages difficiles.