FR3047323A1 - Monture de lunette - Google Patents
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Abstract
L'invention se rapporte à une monture de lunette (1) comportant une façade (3), et au moins une branche (6) reliée à la façade (3) par le biais d'un tenon (5') et d'une articulation (2) associée, l'articulation (2) étant formée par une partie mâle (7) et une partie femelle (8) rattachées l'une au tenon (5') et l'autre à la branche (6), la partie mâle (7) présentant une courbure générale de centre virtuel correspondant à un axe d'articulation OO' de la branche (6) par rapport à la façade (3), et la partie femelle (8) comportant une lumière cylindrique droite (80), les deux parties (7, 8) s'interpénétrant au cours du déploiement ou du reploiement de la branche (6) par rapport à la façade (3), les zones de contact entre les deux parties (7, 8) étant formées par des points distincts ou des génératrices distinctes parallèles à l'axe d'articulation OO'.
Description
Monture de lunette DESCRIPTION
Domaine technique L’invention se rapporte à une monture de lunette de type optique ou solaire, comportant une articulation sans vis.
Etat de la technique
Il est connu, dans l’art antérieur, la réalisation de montures de lunettes comportant au moins une branche passant de la position déployée à la position repliée grâce à un assemblage mobile à pivotement, soit une articulation ou une charnière.
Le brevet EP1031062 divulgue une articulation à charnière sur une monture de lunettes comportant un corps d’articulation servant d’axe de charnière rattaché à l’un parmi le tenon et la branche présentant une gorge périphérique, et une boucle ouverte à son extrémité formant œillet rattachée à l’autre parmi le tenon et la branche, l’œillet étant encliqueté dans la gorge du corps de façon élastique et coulissant dans celle-ci pour assurer la rotation de l’articulation. L’inconvénient de cette réalisation tient dans le fait que la rotation se fait par coulissement de l’œillet dans une gorge du corps, et que le frottement entre ces deux pièces, prévu sur toute la surface de contact, est difficile à mettre au point. Dans le cas d’une boucle de circularité parfaitement identique à celle de la gorge, les frottements sont importants. Dans le cas d’une boucle réalisée avec une légère variation de rayon, la surface de contact est réduite et les frottements également, et du jeu apparaît.
La fabrication et le contrôle des rayons de courbure sur de petites pièces de ce type est complexe à mettre en œuvre. Mesurer le rayon de courbure d’une gorge sans l’endommager et précisément n’est pas réalisable rapidement et économiquement. De plus, comme deux pièces forment l’articulation, il est important de vérifier les interférences de jeux entre ces deux pièces lors de l’appairage.
Cela nécessite, pour éviter des disparités de fonctionnement parmi les articulations fabriquées, de mettre en place un contrôle unitaire sur toutes les articulations réalisées. Cela présente l’inconvénient d’augmenter de prix de fabrication et accroître le taux de rebuts des articulations non satisfaisantes. Il n’est donc pas aisé de réaliser une articulation et une monture de lunette la comportant simple et économique.
En outre, il est important que le fonctionnement de l’articulation ne varie pas dans le temps, et qu’elle soit suffisamment robuste pendant toute la durée d’utilisation du porteur pour ne pas se tordre et se gauchir lors de torsions accidentelles.
Il est donc difficile d’assurer une force de frottement identique pour deux branches d’une même monture, d’une monture à l’autre, et au cours de la durée d’utilisation par le porteur.
Description de l’invention L’invention se propose donc de pallier à tous ces inconvénients en proposant une monture de lunette comportant une façade, et au moins une branche reliée à la façade par le biais d’un tenon et d’une articulation associée, l’articulation étant formée par une partie mâle et une partie femelle rattachées l’une au tenon et l’autre à la branche, la partie mâle présentant une courbure générale de centre virtuel correspondant à un axe d’articulation de la branche par rapport à la façade, et la partie femelle comportant une lumière cylindrique droite, les deux parties s’interpénétrant au cours du déploiement ou du reploiement de la branche par rapport à la façade, les zones de contact entre les deux parties étant formées par des points distincts ou des génératrices distinctes parallèles à l’axe d’articulation. L‘invention concerne également des caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. - Des zones de contact se situent aux intersections d’une paroi radiale intérieure de la partie mâle et des arêtes de délimitation d’une paroi intérieure de la lumière formant partie femelle. - Des zones de contact se situent aux intersections d’une paroi radiale extérieure de la partie mâle et d’une ou des parois intérieures de la lumière formant partie femelle. - La partie mâle présente en section une forme elliptique, préférentiellement mais optionnellement circulaire. - La partie mâle présente en section une forme polygonale, préférentiellement mais optionnellement une forme de parallélogramme, préférentiellement mais optionnellement une forme rectangulaire, préférentiellement mais optionnellement une forme carrée. - La lumière cylindrique de la partie femelle forme un cylindre elliptique droit, préférentiellement mais optionnellement circulaire. - La lumière cylindrique de la partie femelle forme un cylindre polygonal droit, préférentiellement mais optionnellement dont la base forme un parallélogramme, préférentiellement mais optionnellement de base rectangulaire, préférentiellement mais optionnellement de base rectangulaire. - Un matelas souple élastomère recouvre au moins une des parois intérieures de la lumière en contact avec la partie mâle. - La partie mâle s’étend selon un arc de centre situé sur l’axe d’articulation, l’arc s’étendant selon un angle présentant une valeur inférieure à 180° >>. - Au moins l’une des parties mâle ou femelle est en matière plastique. - Au moins l’une des parties mâle ou femelle est en métal. - L’articulation comporte deux parties mâles et deux parties femelles associées. - Une paire de lunettes est réalisée comportant la monture de lunette selon l’invention.
Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :
Brève description des figures
La figure 1 représente une vue en perspective partielle d’un exemple de monture de lunette selon l’invention, branche déployée.
La figure 2 représente une vue en perspective partielle de la monture de lunette de la figure 1 selon un autre angle de vue, branche déployée et éclatée au niveau de l’articulation.
La figure 3 représente une vue partielle, de coté, de la monture de lunette de la figure 1.
La figure 4 représente une vue en coupe selon le plan IV-IV d’un détail de la monture de la figure 3.
La figure 5 représente schématiquement l’articulation de la monture selon la figure 4
La figure 6 représente une vue tridimensionnelle partielle d’un exemple de branche de la monture selon l’invention vu en coupe selon un plan passant par le centre virtuel de l’axe d’articulation et parallèle à un axe longitudinal de la branche.
Description détaillée
La figure 3 définit la position dans l’espace de la monture de lunette selon l’invention pour toute la description et les revendications. Le haut et le bas se rapportent respectivement au haut et au bas sur la figure 3. L’avant est situé coté façade de la monture de lunette L’arrière est situé coté branche de la monture de lunette L’avant de la branche est situé coté façade lorsque la monture de lunette est branche déployée. L’arrière de la branche est situé à l’extrémité opposée à la façade lorsque la monture de lunette est branche déployée.
Dans toute la description et les revendications, la position branche déployée correspond à la configuration où la ou les branches sont ouvertes de manière à ce que la monture de lunette puisse être portée par un utilisateur non représenté ici.
La position branche repliée correspond à la configuration où les branches sont croisées et sont pliées contre la façade pour faciliter leur rangement.
Nous allons nous attacher maintenant à décrire une monture de lunette 1 comportant une articulation 2 selon l’invention.
La monture de lunette 1 comporte une façade 3 comprenant une paire de verres optiques ou solaires 4, cerclées partiellement par un cadre 5. Ce cadre 5 supporte un système d’appui nasal (non représenté ici) entre les deux verres 4 destiné à venir en contact avec le nez du porteur.
La façade 3 est reliée à une branche 6 par un tenon 5’ et une articulation 2 associée.
Dans le cas d’une absence de cadre 5, cas non représenté ici, les branches 6 peuvent chacune être rattachées directement aux verres 4 de la façade 3 par le biais chacune d’une articulation 2 et d’un tenon 5’ associé. Les verres 4 sont reliés au niveau du nez par un pont.
La monture de lunette 1 peut comprendre en lieu et place de deux verres 4 un masque de vision ou solaire.
Le dispositif d’appui nasal peut être relié au pont, au masque ou aux verres 4, et peut être formé de matière du pont, du masque ou des verres 4.
Le tenon 5’ peut venir de matière avec le cadre 5 comme représenté sur les figures 1 à 4. L’articulation 2 comprend une partie mâle 7 rattachée à la branche 6 et une partie femelle 8 rattachée au tenon 5’, ou inversement.
Le moyen de fixation des parties 7,8 sur la branche 6 ou le tenon 5’ associé peut être réversible ou non.
Le tenon 5’ peut venir de matière avec la partie mâle 7 ou femelle 8 associée.
La branche 6 peut venir de matière avec la partie mâle 7 ou femelle 8 associée.
Dans l’exemple de réalisation de l’invention décrit ici, la partie femelle 8 est rattachée au tenon 5’ par deux vis, et la partie mâle 7 est rattachée à la branche 6 par soudage. L’articulation 2 fait pivoter la branche 6 par rapport à la façade 3 autour d’un axe virtuel 00’.
La partie mâle de l’articulation 7 présente une courbure générale de centre virtuel correspondant à un axe d’articulation 00’ de la branche 6 par rapport à la façade 3. La partie mâle 7 présente une forme globale de crochet.
La partie femelle 8 de l’articulation comporte une lumière cylindrique droite 80 perpendiculaire au sens longitudinal de la branche en position déployée représenté par l’axe YY’ ; la lumière 80 de la partie femelle de l’articulation 8 est débouchante de part et d’autre sur les deux faces latérales intérieures et extérieures de la partie femelle 83, 84.
Des arêtes délimitent le pourtour de la lumière 80 sur chaque face latérale de la partie femelle 83, 84.
Ces arêtes peuvent présenter un chanfrein ou un congé comme illustré sur la figure 4, à l’interface entre la lumière 80 et la face extérieure 84 de la partie femelle de l’articulation 8.
Les faces latérales de la partie femelle 83, 84 sont préférentiellement mais optionnellement perpendiculaires à l’axe portant la génératrice de la lumière XX’.
La partie mâle 7 coulisse dans la lumière de la partie femelle 80 au cours du déploiement ou du reploiement de la branche 6 par rapport à la façade.
Selon une vue rapportée à un plan radial à l’axe d’articulation, la partie mâle 7 présente sur sa longueur pénétrant dans la lumière de la partie femelle 8 une section « s >> de forme polygonale ou elliptique, ou une forme fermée constituée d’une combinaison de différents segments droits et/ou incurvés, par exemple comme une forme de demi lune.
Par forme polygonale, on peut citer par exemple en forme de triangle, de parallélogramme, de losange, de rectangle, de carré.
Par forme polygonale, on peut citer par exemple en forme d’ellipse, ou de cercle.
La figure 6 présente cette section « s >>, selon un mode de réalisation, de forme carrée.
Quelle que soit la forme de la section « s >>, la partie mâle 7 comporte une portion de paroi radialement intérieure 72 et une portion de paroi radialement extérieure 71.
Dans l’exemple de réalisation, la partie mâle 7 est réalisée par cintrage d’un profilé de section « s >>. Cela permet avantageusement de garantir une section « s >> constante sur toute sa longueur de la partie mâle 7 en contact avec la lumière de la partie femelle 80.
La lumière cylindrique droite de la partie femelle 80 présente une base de forme polygonale, ou elliptique ou une forme fermée constituée d’une combinaison de différents segments droits et/ou incurvés.
Par forme polygonale, on peut citer par exemple les formes de triangle, de parallélogramme, de losange, de rectangle, de carré, etc...
Par forme elliptique, on peut citer par exemple en forme d’ellipse, ou de cercle.
Dans l’exemple de réalisation, la base de la lumière 80 dans la partie femelle 8 est circulaire, et réalisée par perçage. La réalisation par perçage permet de garantir un diamètre précis.
Du fait de la forme courbée de la partie mâle de l’articulation 7 et la forme droite de la lumière 80 de la partie femelle de l’articulation 8, les zones de contact ZC1, ZC2, ZC3 entre les deux pièces ne sont formées que par des points distincts ou des génératrices distinctes parallèles à l’axe d’articulation 00’.
Dans le cas d’une partie male 7 et d’une partie femelle 8 présentant une section « s » et une base de lumière 80 avec des segments verticaux, des zones de contact ZC1, ZC2, ZC3 entre ces deux parties 7,8 sont des génératrices distinctes parallèles à l’axe d’articulation 00’.
Dans le cas d’une partie male 7 et d’une partie femelle 8 présentant une section « s >> et une base de lumière 80 avec des segments incurvés, des zones de contact ZC1, ZC2, ZC3 entre ces deux parties 7,8 sont des points,
Les zones de contact ZC2, ZC3 entre les parties mâle et femelle 7,8 se situent aux intersections d’une portion de la paroi radialement intérieure 72 de la partie mâle 7et des arêtes de délimitation d’une paroi 82 de la lumière 80 de la partie femelle 8 s’étendant en regard de la paroi radialement intérieure 72 et des faces latérales interne 83 et externe 84 de la partie femelle 8.
Ces zones de contact ZC2, ZC3 empêchent tout mouvement dirigé vers l’axe d’articulation 00’.
Au moins une zone de contact ZC1 se situe aux intersections d’une paroi radiale extérieure 71 de la partie mâle 7et d’une ou des parois intérieures 81 de la lumière 80 de la partie femelle 8 en regard de la paroi radialement extérieure 71.
Cette zone de contact ZC1 empêche tout mouvement d’éloignement de l’axe d’articulation.
Les géométries des parties mâle 7 et femelle 8 sont prévues également pour empêcher tout mouvement vertical entre les deux pièces.
De cette manière, l’unique degré de liberté de la partie mâle 7 par rapport à la partie femelle 8 de l’articulation 2 ne peut être que pivotant autour de l’axe de l’articulation 00’.
Ces modes de réalisation présentent l’avantage de réduire les zones de contact ZC1, ZC2, ZC3 entre les deux parties de l’articulation. Il est alors plus rapide lors de la fabrication de vérifier les cotes fonctionnelles facilement accessibles nécessaires pour assurer simplement un bon frottement, répétable, localisée sur ces zones de contacts ZC1, ZC2, ZC3 telles que décrites.
Le choix de matériaux résilient pour la fabrication des parties mâle et femelle 7,8 leur permet une déformation légère qui rattrape les jeux pouvant exister entre les deux pièces de l’articulation 2.
Par matériaux résilient, on peut citer par exemple des métaux et alliages métalliques tel que des aciers ressort, du titane, des aciers inoxydables, mais aussi certains matériaux plastiques, thermoplastique ou thermodurcissables, et des matériaux composites.
Selon une alternative de réalisation, la partie mâle 7 peut être prévue pour se déformer légèrement et changer son rayon de courbure lorsqu’elle pénètre dans la lumière de la partie femelle 80, afin d’accentuer le frottement sur la paroi radiale extérieure 71 ou la paroi radiale intérieure 72 de la partie mâle 7 selon que la déformation augmente ou réduise le rayon de courbure autour de l’axe d’articulation 00’.
Il est ainsi possible de choisir simplement l’intensité des frottements et la zone de contact où ils auront lieu, en n’intervenant que sur le rayon de courbure de la partie mâle 7, simplifiant ainsi les réglages.
Un choix de matériaux judicieux entre les parties mâles et femelle 7,8 assure un frottement ressenti comme « gras >> par l’utilisateur.
Dans l’exemple de réalisation la partie mâle 7 est en acier inoxydable, et la partie femelle 8 est en matière plastique moulée, avantageusement en polyacétal, avantageusement en Delrin®. Cette combinaison permet de fournir des frottements « gras >> qualitatifs.
Selon une autre variante, la partie femelle 8 est également en acier inoxydable. Cette combinaisons présente des frottements suffisants, présente une robustesse améliorée et une facilité de décoration uniforme, les pièces pouvant alors être toutes dans le même matériau.
Selon une alternative de réalisation, un matelas souple élastomère, non représenté sur les figures, recouvre au moins une des parois intérieures 81,82 de la lumière 80, en regard de la partie mâle 7.
Ce matelas peut par exemple se présenter sous la forme d’une pièce élastomère rapportée dans la lumière de la partie femelle 80 et maintenue par collage. Ce matelas peut, selon une variante non représentée, être réalisé par surmoulage, ou par un traitement de surface tel qu’un vernis élastomère. L’élastomère peut être un caoutchouc ou un matériau thermoplastique ou thermodurcissable.
Ce matelas permet d’assurer un frottement plus important, et du fait d’une déformation locale du matelas au niveau d’une zone de contact ZC1, ZC2, ou ZC3, augmenter ladite zone de contact par la conformation de l’élastomère.
De plus, ce matelas permet également de rattraper des jeux pouvant exister.
Selon une variante de réalisation, l’articulation 2 comporte deux parties mâles 7 et deux parties femelles 8 associées.
Cela permet de rendre plus robuste l’articulation 2 et éviter de manière simple tout gauchissement de l’articulation 2 en cas de torsion accidentelle de la monture de lunette 1.
Selon un mode de réalisation préféré mais optionnel, la partie mâle 7 s’étend selon un arc de centre situé sur l’axe d’articulation 00’, l’arc présentant une valeur d’angle inférieure à 180°, péférentiellement mais optionnellement, présentant une valeur d’angle comprise entre 110° et 180°.
Cela permet d’assurer un fonctionnement de l’articulation 2 de la position branche ouverte à branche fermée, et éviter un désengagement de la partie mâle 7 vis-à-vis de la partie femelle 8 lorsque la branche 6 est en position repliée en conservant une longueur de pénétration de la partie mâle 7 dans la lumière de la partie femelle 8. De plus, cela assure avantageusement des frottements entre les deux parties de l’articulation 7,8 durant toute la course de fonctionnement, même en position articulation fermée, branche 6 repliée.
Le montage de l’articulation 2 selon un mode de réalisation préféré mais optionnel s’effectue en plaçant la partie mâle 7 devant la lumière 80 de la partie femelle 8, articulation 2 en position fermée branche 6 repliée, puis par un appui exercer une cambrure réversible de la branche 6 vers la façade 3, rendre tangent l’axe portant la génératrice XX’ de la lumière 80 et le début de la partie mâle 7 pour que celui-ci pénètre dans la lumière de la partie femelle 80. Une fois la partie mâle 7 engagée, l’appui sur la branche 6 cesse, la branche reprend sa courbure normale, et l’articulation 2 de la monture de lunette 1 se retrouve en position fermée branche 6 repliée.
Pour le démontage, il faut positionner la monture de lunette 1 en position articulation 2 fermée, branche 6 repliée, exercer un appui pour cambrer la branche 6 vers la façade 3, et translater la partie mâle 7 hors de la lumière 80 de la partie femelle 8 dans le sens de l’axe XX’ supportant la génératrice de la lumière 80.
Ainsi l’articulation 2 présente l’avantage de se monter et de se démonter simplement et rapidement, avec des pièces simples à fabriquer.
On obtient ainsi une articulation 2 robuste, simple et économique, et une monture de lunette 1 comportant cette articulation 2 peut également être robuste, simple et économique, l’articulation 2 étant l’élément le plus fragile d’une monture de lunette 1.
Cette monture de lunette 1 comportant cette articulation 2 selon l’invention peut avantageusement être utilisée pour la fabrication d’une paire de lunettes.
Claims (10)
- REVENDICATIONS1. Monture de lunette (1) comportant une façade (3), et au moins une branche (6) reliée à la façade (3) par le biais d’un tenon (5’) et d’une articulation (2) associée, l’articulation (2) étant formée par une partie mâle (7) et une partie femelle (8) rattachées l’une au tenon (5’) et l’autre à la branche (6), la partie mâle (7) présentant une courbure générale de centre virtuel correspondant à un axe d’articulation 00’ de la branche (6) par rapport à la façade (3), et la partie femelle (8) comportant une lumière cylindrique droite (80), les deux parties (7,8) s’interpénétrant au cours du déploiement ou du reploiement de la branche (6) par rapport à la façade (3), caractérisé en ce que les zones de contact (ZC1, ZC2, ZC3) entre les deux parties (7,8) sont formées par des points distincts ou des génératrices distinctes parallèles à l’axe d’articulation 00’.
- 2. Monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que des zones de contact (ZC2, ZC3) se situent aux intersections d’une paroi radiale intérieure (72) de la partie mâle (7) et des arêtes de délimitation d’une paroi intérieure (82) de la lumière (80) de la partie femelle (8).
- 3. Monture de lunette selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu’au moins une zone de contact (ZC1) se situe aux intersections d’une paroi radiale extérieure (71) de la partie mâle (7) et d’une ou des parois intérieures (81) de la lumière (80) de la partie femelle (8).
- 4. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la partie mâle (7) présente en section (s) une forme elliptique.
- 5. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la partie mâle (7) présente en section (s) une forme polygonale.
- 6. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la lumière cylindrique (80) de la partie femelle (8) forme un cylindre elliptique droit.
- 7. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la lumière cylindrique (80) de la partie femelle (8) forme un cylindre polygonal droit.
- 8. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu’un matelas souple élastomère recouvre au moins une des parois intérieures (81,82) de la lumière (80) en contact avec la partie mâle (7).
- 9. Monture de lunette selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que l’articulation (2) comporte deux parties mâles (7) et deux parties femelles (8) associées.
- 10. Paire de lunettes comportant une monture de lunette (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.
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| WO2011108824A2 (fr) * | 2010-03-02 | 2011-09-09 | Shin Sang-Ho | Structure de couplage de branches et de monture de lunettes |
| CN202008555U (zh) * | 2011-05-03 | 2011-10-12 | 叶国钦 | 眼镜架 |
| WO2015071067A1 (fr) * | 2013-11-12 | 2015-05-21 | SAFILO SOCIETÀ AZIONARIA FABBRICA ITALIANA LAVORAZIONE OCCHIALI S.p.A. | Montures de lunettes |
-
2016
- 2016-01-29 FR FR1650742A patent/FR3047323B1/fr active Active
Patent Citations (4)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| WO1994029763A1 (fr) * | 1993-06-07 | 1994-12-22 | Bausch & Lomb Incorporated | Systeme de charniere pour lunettes |
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