FR3046412A1 - Bouteille pour vin et spiritueux a indicateur d'exposition a la temperature et a la lumiere - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une bouteille pour vin et spiritueux disposant d'un fût (1) surmonté de l'épaule (2), du col (3) et de la bague (4) caractérisée en ce qu'elle dispose dans la partie basse de son fût (1) d'une cavité (12) contenant un indicateur de température dit indicateur T (13) constitué d'un thermomètre à mémoire présentant une tige capillaire (7) en forme de U et des marqueurs (10) pour indiquer les températures mini et maxi auxquelles le contenu a été soumis entre la mise en bouteille et la consommation, associée ou pas à une autre tige capillaire indiquant la température à la consommation. La cavité est comblée d'un gel transparent et recouverte d'une étiquette (8), ladite étiquette disposant d'un détecteur d'exposition aux rayons lumineux dit indicateur L (6) changeant de couleur en cas de surexposition et au moins une fenêtre (11) permettant de visualiser les indications de température et les informations d'identification du contenu de la zone (15). L'initialisation ou la remise à zéro des marqueurs (10) lors de la mise en bouteille est faite par intervention par l'intérieur ou par l'extérieur de la bouteille et ne peut être réalisée qu'une seule fois.

Description

BOUTEILLE POUR VIN ET SPIRITUEUX A INDICATEUR D'EXPOSITION A LA TEMPERATURE ET A LA LUMIERE.

La présente invention a trait au domaine de la viticulture et particulièrement à la conservation des alcools après la vinification. Elle concerne plus particulièrement une bouteille préférablement en verre incluant des moyens de visualisation des températures minimum et maximum auxquelles le contenu a été soumis, associés à des moyens de visualisation d’une surexposition éventuelle dudit contenu aux rayons lumineux.

On sait que le vin est une boisson alcoolisée obtenue par fermentation alcoolique de raisins frais, opération appelée vinification et connue depuis plusieurs millénaires.

La fermentation alcoolique se produit suivant un certain nombre de conditions et le respect de critères précis dont la température est un des plus importants.

En effet si la température est trop basse le processus de fermentation est très ralenti ou parfois même inachevé, si la température est top élevée les levures meurent et la fermentation ne peut être activée. Les niveaux de températures recommandés au cours de la vinification varient selon les type de vins produits et selon les méthodes appliquées par les professionnels mais on peut avancer sans grands risques d’erreurs que la température maximale au-delà de laquelle les risques d’arrêt de la fermentation sont très élevés est le plus souvent fixée à 27°C et la température qui donne de bons résultat, surtout pour les vins rouges, est de l’ordre de 20°C à 25°C.

La température influe beaucoup sur la qualité du raisin et par conséquent sur celle du vin. Il est donc indispensable de réguler et contrôler la température tout au long de l’élaboration du vin et après celle-ci tout au long de sa conservation.

Les vins sont qualifiés suivant plusieurs éléments distinctifs : l’origine autrement dit le terroir, le cépage, la classification, le distributeur qui peut être par exemple le vinificateur, le récoltant ou encore le négociant, ou la couleur, le millésime et bien d’autres éléments non repris ici.

Le terroir regroupe un certain nombre de terres agricoles dans une même région, bénéficiant d’un sol de mêmes caractéristiques géologiques ou orographiques, de mêmes conditions climatiques et traitées selon les mêmes méthodes viticoles. Ces conditions, qui définissent un terroir, contribuent à donner un caractère unique, une « typicité » aux raisins récoltés, puis au vin qui en sera issu. La spécificité du terroir dépend donc de la topographie, la proximité d’un plan d’eau ou d’une rivière qui vont créer un microclimat favorable.

La qualité du vin étant conditionnée par les variations médiatiques, ses caractéristiques varient selon les années ce qui contribue au fondement du millésime.

Les vins sont classés selon trois grandes catégories, le vin rouge, le vin blanc et le vin rosé, déterminées par le mode de vinification employé.

Contrairement aux vins effervescents caractérisés par la présence de bulles formant une mousse, le vin dit « tranquille » ne présente pas de bulles.

La qualité du vin étant faite de la combinaison de nombreux critères à un moment déterminé, la gamme proposée est très étendue et le coût commercial est établi sur une échelle très étendue allant des valeurs les plus basses pour les vins dits de table, jusqu’à des valeurs inestimables pour le haut de l’échelle.

Le millésime, élément déterminant, exprime les conditions climatologiques de l’année, il est généralement indiqué sur l’étiquette apposée sur le contenant.

Le prix du vin annuel moyen peut être établi dès que la récolte est connue mais il n’est jamais ferme et stable. Il subit au cours d’une année viticole des oscillations notables qui peuvent, suivant le cas, susciter des espérances folles ou générer des inquiétudes profondes chez les vignerons.

Quoiqu’il en soit, le prix des vins varie selon une échelle allant de quelques euros à plusieurs milliers d’euros pour certains.

La partie haute de ('échelle mais pas seulement cette partie, justifie à elle seule le soin qui doit être apporté à la conservation des vins.

En effet, le vin est un produit particulièrement sensible à la température et à ses variations, sa qualité et son « ressenti » en dégustation peut changer du tout au tout selon que celui-ci à été exposé pendant un temps plus ou moins long à une température trop élevé ou trop basse.

Les températures idéales de conservation semblent se situer entre 10°C et 16°C avec une stabilité optimum.

Le vin supporte mal les amplitudes thermiques rapides et fréquentes et les températures extrêmes (gel, exposition au soleil). Une température trop élevée peut accélérer le vieillissement d’un vin mais provoque dans certains cas une dégradation prématurée de ses qualités naturelles, il n’atteindra pas le potentiel d’un vieillissement régulier à température normale et stable. Certains considèrent que le vieillissement est amélioré par une fluctuation légère des températures au rythme des saisons mais dans ce cas la fluctuation doit se limiter à quelques degrés et doit être scrupuleusement contrôlée.

Le vin est également sensible à la lumière que celle-ci soit naturelle ou artificielle. Il convient donc d’éviter d’exposer les contenants trop longtemps à la lumière. Ce sont les rayonnements ultraviolets qui influent négativement sur la qualité du vin.

Le vin est conditionné le plus souvent en bouteilles en verre de contenance de 75cl. Il est également proposé dans d’autres tailles comme la par exemple la demi-bouteille ou le Jéroboam (3 litres). Le plus souvent le verre constituant la bouteille qui joue un rôle de filtration de la lumière est traité contre le rayonnement ultraviolet

Quel que soit le volume de la bouteille, celle-ci est généralement conservée en position horizontale afin que le bouchon en liège soit mouillé en permanence, ceci conduisant à améliorer l’étanchéité à ce niveau. S’il ne fait aucun doute que l’exposition à la température et à la lumière est bien maîtrisée au niveau de la production pendant et après la vinification, celle-ci semble plus aléatoire lorsque le vin atteint la phase de commercialisation.

En effet, le vin est amené comme beaucoup d’autres produits à suivre une chaîne de distribution passant entre les mains de négociants, grossistes et autres distributeurs et est amené à subir des expositions à la lumière et à des températures inadaptées, pendant des durées très variables et quasiment jamais contrôlées. C’est sur ce point particulier que l’invention entend intervenir en proposant un conditionnement spécial pour certains vins dont la valeur justifie des soins tout à fait spécifiques, dans le souci de proposer au consommateur une qualité originelle garantie n’ayant subit aucune altération entre la mise en bouteille et la consommation.

Comment garantir qu’un vin de grande qualité mis en bouteille avec le plus grand soin et dans les meilleures conditions de température et d’exposition à la lumière, n’a jamais subi au cours de sa phase de commercialisation et jusqu’au moment de sa consommation une exposition à trop grande ou trop basse température ou encore une trop grande exposition à la lumière ? Comment garantir lors de la consommation d’un grand vin que celui-ci est à sa température optimum de consommation ? Comment garantir l’origine et le millésime qui caractérisent un grand vin ?

Ce sont les réponses à ces questions qu’apporte la présente invention.

La présente invention concerne une bouteille en verre destinée à recevoir un liquide alcoolisé et préférablement du vin, caractérisée en ce qu’elle dispose d’une part d’un moyen permettant d’afficher la température exacte du contenu au moment de la consommation ainsi que la température maximum et la température minimum à laquelle ledit contenu à été exposé et d’autre part un moyen d’indiquer au consommateur si ledit contenu a été surexposé à la lumière. Outre ces informations, l’invention apporte une garantie quant l’identité réelle du contenu interdisant ainsi toute contrefaçon.

Le moyen d’afficher la température de consommation et d’exposition minimum et maximum subie par le contenu dispose d’un mode d’initialisation à usage unique de la température, de manière à afficher la température réelle du contenu au moment de la mise en bouteille.

Le moyen d’afficher la surexposition à la lumière est chimique et constitué par application sur une zone précise de la bouteille et par exemple à l’endroit même ou à proximité des moyens d’affichage de la température, d’une couche fine d’éléments sensibles aux rayonnements lumineux tels que ceux aujourd’hui connus en matière de photographie.

Le moyen de garantir l’identité réelle du contenu est préférablement constitué par un marquage indicatif rapporté de préférence au niveau des moyens techniques de contrôle de température. Ce marquage non accessible de l’extérieur étant constitué d’un code, d’un numéro, d’un logo, ou d’une appellation caractérisant le contenu.

Ainsi grâce à l’invention, tout consommateur d’un vin conditionné dans la bouteille décrite, peut d’un simple coup d’œil, savoir d’une part si le contenu est à bonne température de consommation, si celui-ci a été surexposé à la lumière suffisamment de temps pour en altérer la qualité et d’autre part si ledit contenu a été exposé depuis sa mise en bouteille à une température top élevée ou trop basse pouvant en modifier ses caractéristiques gustatives. L’invention assure ainsi deux fonctions, celle d’informer le consommateur avant l’acquisition de vins de grande qualité et de prix élevés et celle de contraindre le réseau de distribution à des précautions indispensables et en rapport avec la qualité des vins transportés et commercialisés. L’état de la technique révèle de très nombreux brevets dont beaucoup d’origine asiatique, décrivant des dispositifs de contrôle de température associés à des contenants et parfois des bouteilles, mais dont le seul but réside dans le contrôle de la température et l’affichage de celle-ci. Aucun des dispositifs relevés ne fait état de moyens permettant de mémoriser les températures les plus hautes et les plus basses subies par le contenant au cours de sa vie, ni de la possibilité d’initialisé une seule fois la température originelle en sortie de mise en bouteille et encore moins de moyens d’alerter le consommateur sur une surexposition à la lumière du contenu.

On citera dans l’art antérieur le brevet français COULON déposé le 10/04/1992 et publié le 29/10/1993, qui décrit un contenant pour nourrisson incluant un thermomètre intégré dans sa paroi périphérique et maintenu par deux anneaux eux-mêmes retenus à l’intérieur de gorges circulaires périphériques. Si l’association d’un contenant avec un thermomètre est chose connue, l’invention de ce brevet n’a ni le même objectif que celui de l’invention du présent brevet, ni les caractéristiques liées à la mémorisation des températures subies et à l’initialisation de celles-ci et encore moins les moyens d’alerte à la surexposition à la lumière, ces dernières caractéristiques n’étant aucunement dissociables dans l’invention du présent brevet. L'état de la technique révèle un grand nombre de brevets existants portant pour la plupart sur le simple contrôle de température par thermomètre intégré ou rapporté à un contenant, généralement pour nourrisson, ayant pour seul but d’informer l’utilisateur sur la température du lait avant consommation.

On citera à l’appui de ces dires le brevet chinois CN 202859692 U déposé le 05/11/2012 et publié le 10/04/2013 qui décrit un dispositif présentant un thermomètre intégré dans la paroi périphérique d’un contenant et dont la température est prise sous le fond du récipient pour être affichée sur une des génératrices de ce dernier, ou le brevet chinois CN 203005969 déposé le 28/11/2012 et publié le 19/06/2013 qui fait état d’un thermomètre intégré lors de la fabrication du contenant à l’intérieur même de la paroi périphérique de celui-ci.

Bien d’autres brevets asiatiques similaires décrivent l’association thermomètre/biberon mais aucun d’entre eux ne révèle les caractéristiques techniques particulières du brevet de la présente invention.

La présente invention vise à informer le consommateur utilisateur d’une bouteille de vin du présent brevet, de la température à laquelle se trouve le contenu mais également des températures maximum et minimum auxquelles a été soumis ledit contenu entre le moment de la mise en bouteille et le moment de la mise en commercialisation ou en consommation. Elle vise à permettre également l’initialisation du thermomètre au moment de la mise en bouteille ou une mise à zéro unique de celui-ci à un moment donné pour ne pas fausser les informations. Elle prévoit enfin une alerte visuelle en cas de surexposition éventuelle du contenu à la lumière.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le contenant pour vin et spiritueux est constitué d’une bouteille en verre, préférablement de contenance 75 d, constituée d’un corps de préférence cylindrique dit « fut », rattaché sur sa partie supérieure au moyen d’un évasement dit « épaule », à une partie tubulaire dite « col » elle-même achevée par la « bague » communément appelée goulot et ouverte pour recevoir le bouchon. La partie basse dite « fond » est plate ou piquée c'est-à-dire convexe, configuration généralement la plus utilisée.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la bouteille de verre est préférablement fabriquée par la technique du moulage par soufflage, c’est-à-dire la déformation d’une préforme sur les parois interne d’un moule, de manière à réaliser dans la paroi périphérique du fût de la bouteille une déformation locale dite « cavité » de dimensions compatibles et adaptées pour recevoir un dispositif thermométrique à mémoire mini-maxi désigné ci-après « Indicateur T ». Cet indicateur T est le plus souvent composé d’une ou plusieurs tiges capillaires, présentant au moins deux tubes, notamment une tige en forme de « U » contenant un liquide non-miscible qui en se dilatant ou en se contractant pousse dans l’une ou l’autre des branches du « U » des marqueurs qui restent dans les positions extrêmes.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’épaisseur de verre entre la surface interne de la cavité et la surface interne du fût de la bouteille dite « épaisseur transfert » est identique à l’épaisseur de verre du reste du fût dite « épaisseur nominale ».

Selon un mode de réalisation différent de l’invention, l’épaisseur de verre entre la surface interne de la cavité et la surface interne du fût de la bouteille dite « épaisseur transfert » est inférieure à l’épaisseur de verre du reste du fût dite « épaisseur nominale ».

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la cavité est suffisamment large pour recevoir les tiges capillaires de l’indicateur T et suffisamment profonde pour recevoir lesdites tiges capillaires en contact directe avec son fond, en laissant libre entre lesdites tiges capillaires ainsi placées et la surface périphérique extérieure du fût un espace dit « espace écran ».

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la mise en fonctionnement de l’indicateur T peut être enclenchée au moment de la mise en bouteille ou les marqueurs dudit indicateur T peuvent être mis en position zéro, par l’intérieur ou par l’extérieur du fût de la bouteille, de telle manière que si la bouteille vide de tout contenu a été soumise avant remplissage à des températures hors des températures limites définies, les valeurs réelles de la température du vin lors de la mise en bouteille ne puissent en être affectées.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’initialisation de l’indicateur T ou la remise à zéro des marqueurs de celui-ci ne peut être opérée qu’une seule fois lors de la mise en bouteille, la position des marqueurs dans la tige capillaire de l’indicateur T ne pouvant plus être modifiée après remplissage et obturation de la bouteille. Par exemple, la mise à zéro peut être opérée par intervention à l’intérieur du fût de la bouteille avant remplissage, ce qui interdit toute intervention après obturation de la bouteille ou par l’extérieur du fût de la bouteille en agissant directement ou indirectement sur l’indicateur T et en rendant inaccessible l’accès à l’indicateur T après intervention.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur T affiche de manière visible et accessible par le consommateur sur tout ou partie d’une tige capillaire la température de consommation du contenu et sur tout ou partie d’au moins une autre tige capillaire les températures extrêmes auxquelles le contenu a été soumis entre sa mise en bouteille et la consommation.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur T affiche de manière visible et accessible par le consommateur, les deux parties graduées de la tige capillaire et le positionnement des marqueurs, de manière à ce que d’un simple regard, celui-ci puisse connaître avec précision la température du vin au moment de la lecture et les températures maximum et minimum auxquelles le vin contenu a été soumis depuis sa mise en bouteille.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, l’indicateur T affiche en plus de la température de consommation et de manière facilement visible par le consommateur, uniquement le positionnement des marqueurs par rapport à des repères indiquant les valeurs limites tolérables pour le vin concerné.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’intérieur de la cavité contenant l’indicateur T présente une zone d’identification portant un code, un numéro, un millésime ou tout autre marquage identifiant l’origine et la qualité du contenu.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’intérieur de la cavité contenant l’indicateur T et l’espace écran sont comblés par un produit isolant thermique transparent, par exemple un gel polymérisable à l’air, une résine ou toute autre matière permettant l’immobilisation dudit indicateur T en laissant les indications affichées visuellement accessibles.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la cavité contenant l’indicateur T emplie de produit isolant thermique transparent est recouverte d’un écran la dissimulant et laissant apparaître que les indications destinées à être visualisées par le consommateur.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le fût de la bouteille présente localement et à un endroit visuellement accessible, un moyen dit « indicateur L » de visualiser la surexposition éventuelle à la lumière qu’aurait subi la bouteille et son contenu entre le moment de la mise en bouteille et celui de la mise en commercialisation ou en consommation.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur L est constitué d’une étiquette de préférence de faible dimension constituée d’un support de faible épaisseur portent sur une face un adhésif fort pour être apposé à un endroit de la surface extérieure de la bouteille et sur l’autre face un plan sensible aux rayonnements lumineux, dont certains sont connus du secteur de la photographie, recouvert d’un film protecteur retiré dès la fin de la mise en bouteille.

Cet indicateur L réagit à partir d’une surexposition prolongée à lumière en changeant de couleur.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur L est intégré à l’étiquette recouvrant la cavité contenant l’indicateur T, celle-ci présentent une fenêtre de visualisation de la tige capillaire et de ses marqueurs.

La description suivante en regard des dessins annexés à titre d’exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre comment l’invention peut être mise en pratique.

La figure 1 est une vue générale d’une bouteille de l’invention portant l’indicateur T et l’indicateur L.

La figure 2 est une vue en coupe AA de la bouteille de l’invention au niveau de l’indicateur T.

La figure 3 est une vue de face de l’indicateur T recouvert d’une étiquette.

La figure 4a est une vue de face de l’indicateur T et l’indicateur L associés, recouverts par une même étiquette, l’indicateur L étant en situation d’exposition à la lumière tolérée.

La figure 4b est une vue de face de l’indicateur T et l’indicateur L associés, recouverts par une même étiquette, l’indicateur L étant en situation de surexposition à la lumière non tolérée.

La figure 5a est une représentation en coupe de l’épaisseur du fût à l’endroit de la cavité avec un espace transfert moins épais que l’épaisseur normale du fût.

La figure 5b est une représentation en coupe de l’épaisseur du fût à l’endroit de la cavité avec un espace transfert identique à l’épaisseur normale du fût.

La figure 6 est une vue générale d'une bouteille de l’invention montrant la cavité, l’indicateur T et l’étiquette portant l’indicateur L.

La figure 7 est une vue en demi-coupe BB, montrant la cavité dans laquelle l’indicateur T est installé.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le contenant pour vin et spiritueux est constitué d’une bouteille en verre, préférablement de contenance 75 cl, constituée d’un corps de préférence cylindrique dit «fut» (1), rattaché sur sa partie supérieure au moyen d’un évasement dit « épaule » (2), à une partie tubulaire dite « col » (3) elle-même achevée par la « bague » (4) communément appelée goulot et ouverte pour recevoir le bouchon. La partie basse dite « fond » (5) est plate ou piquée c'est-à-dire convexe, configuration généralement la plus utilisée. (Voir Fig 1)

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la bouteille de verre est préférablement fabriquée par la technique du moulage par soufflage, c'est-à-dire la déformation d’une préforme sur les parois interne d’un moule, de manière à réaliser dans la paroi périphérique du fût (1) de la bouteille, une déformation locale dite « cavité » (12) de dimensions compatibles et adaptées pour recevoir un dispositif de contrôle de température à mémoire mini-maxi désigné ci-après « Indicateur T » (13). Cet indicateur T (13) est le plus souvent composé d’une tige capillaire (7) en forme de « U » contenant un liquide non-miscible qui en se dilatant ou en se contractant pousse dans l’une ou l’autre des branches du « U » des marqueurs (10) qui restent en place dans les positions extrêmes, associée ou pas avec une tige capillaire (7a) pour indiquer la température du contenu au moment de la consommation. (Voir Fig 3, 5a, 5b, 7)).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’épaisseur de verre entre la surface interne de la cavité (12) et la surface interne du fût (1) de la bouteille dite « épaisseur transfert » (ET) est identique à l’épaisseur de verre du reste du fût (1) dite « épaisseur nominale » (EN). (Voir Fig 5b).

Selon un mode de réalisation différent de l’invention, l’épaisseur de verre entre la surface interne de la cavité (12) et la surface interne du fût (1) de la bouteille dite « épaisseur transfert » (ET) est inférieure à l’épaisseur de verre du reste du fût (1) dite « épaisseur nominale » (EN). (Voir Fig 5a).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la cavité (12) est suffisamment large pour recevoir la tige capillaire (7) en forme de « U » associée ou pas à la tige capillaire (7a) d’indication de la température à la consommation de l’indicateur T (13) et suffisamment profonde pour recevoir la ou lesdites tiges capillaires (7) (7a) en contact directe avec son fond, en laissant libre entre la ou les tiges capillaires (7) (7a) ainsi placées et la surface périphérique extérieure du fût (1) un espace dit « espace écran » (14). (Voir Fig 7)

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’initialisation de l’indicateur T (13) ou la mise en position zéro de ses marqueurs (10) est activée par l’intérieur ou par l’extérieur du fût (1) de la bouteille, de telle manière que si la bouteille vide de tout contenu a été soumise avant remplissage à des températures hors des températures limites définies, les valeurs réelles de la température du vin lors de la mise en bouteille ne puissent être affectées.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’initialisation ou la remise à zéro des marqueurs (10) de l’indicateur T (13) ne peut être opérée qu’une seule fois lors de la mise en bouteille, la position des marqueurs (10) dans la tige capillaire (7) de l’indicateur T (13) ne pouvant plus être modifiée après remplissage et obturation de la bouteille. Par exemple, la mise à zéro peut être opérée par intervention à l’intérieur du fût (1) de la bouteille avant remplissage, ce qui interdit toute intervention après obturation de la bouteille ou par l’extérieur du fût (1) de la bouteille en agissant directement ou indirectement sur l’indicateur T (13) et en rendant inaccessible l’accès à l’indicateur T (13) après intervention.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur T (13) affiche de manière visible et accessible par le consommateur, les deux parties graduées de la tige capillaire (7) et les marqueurs (10) correspondants et/ou la tige capillaire (7a) d’indication de la température à la consommation, de telle manière que d’un simple regard, celui-ci puisse connaître avec précision la température du vin au moment de la lecture et les températures maximum et minimum auxquelles celui-ci a été soumis depuis sa mise en bouteille. (Voir Fig 3,4a, 4b).

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, l’indicateur T (13) affiche de manière facilement visible par le consommateur le positionnement des marqueurs (10) par rapport à des repères indiquant les valeurs limites tolérables pour le vin concerné.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’intérieur de la cavité (12) contenant l’indicateur T (13) et l’espace écran (14) sont comblés par un produit isolant thermique transparent, par exemple un gel polymérisable à l’air, une résine ou toute autre matière permettant l'immobilisation dudit indicateur T en laissant les indications affichées visuellement accessibles

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le fut (1) de la bouteille présente une zone d’identification (15) portant un code, un numéro, un millésime ou tout autre marquage identifiant l’origine et la qualité du contenu, cette zone d’identification constituant un frein à la contrefaçon croissante dans le secteur concerné.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’intérieur de la cavité (12) contenant l’indicateur T (13) et l’espace écran (14) sont comblés par un produit isolant thermique transparent (9), par exemple un gel polymérisable à l’air, une résine ou toute autre matière permettant l’immobilisation dudit indicateur T (13) en laissant les indications affichées visuellement accessibles. (Voir Fig 3 et 7).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, la cavité (12) contenant l’indicateur T (13) emplie de produit isolant thermique transparent (9), est recouverte d’un écran (8) la dissimulant et laissant apparaître par au moins une fenêtre (11) que les indications destinées à être visualisées par le consommateur, notamment la température à la consommation, les températures extrêmes auxquelles le contenu a été soumis et les informations de la zone d’identification (15) (Voir Fig 3,4a, 4b, 6).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le fût (1) de la bouteille présente apposé localement et à un endroit visuellement accessible , un moyen dit « indicateur L » (6) de visualiser la surexposition éventuelle à la lumière qu’aurait subi la bouteille et son contenu entre le moment de la mise en bouteille et celui de la mise en commercialisation ou en consommation. (Voir Fig 1).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur L (6) est constitué d’une étiquette de préférence de faible dimension constituée elle-même d’un support de faible épaisseur portant sur une face un adhésif fort pour être apposé à un endroit de la surface extérieure du fût (1) de la bouteille et sur l’autre face un plan sensible aux rayonnements lumineux, dont certains sont connus du secteur de la photographie, recouvert d’un film protecteur retiré dès la fin de la mise en bouteille. Cet indicateur L réagit à partir d’une surexposition prolongée à lumière en changeant de couleur. (Voir Fig 4a, 4b, 6).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, l’indicateur L (6) est associé à une même étiquette (8) recouvrant la cavité (12) contenant l’indicateur T (13), ladite étiquette 8 laissant apparaître d’une part l’indicateur L6 et d’autre part la ou les tiges capillaires (7) (7a) et les marqueurs (10) correspondant et ou les information de la zone d’identification par au moins une fenêtre (11). (Voir Fig 6).

Claims (11)

1. REVENDICATIONS.

   1. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière, caractérisée en ce qu’elle comprend : a) A l’intérieur d’une cavité (12) un moyen (13) de connaître d’une part la température du contenu au moment de la consommation et d’autre part les températures extrêmes auxquelles la bouteille et son contenu ont été exposés, b) une zone (15) d’identification du contenu portant des informations telles qu’un numéro, un millésime, un code ou une appellation, c) un moyen (6) de savoir si la bouteille et son contenu ont été surexposés à la lumière entre le moment de la mise en bouteille et la mise en consommation.
2. 2. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle dispose dans la paroi périphérique de son fût (1) d’une déformation locale dite « cavité » (12) de dimensions compatibles et adaptées pour recevoir un dispositif de contrôle et d’indication d’une part de la température du contenu au moment de la consommation et d’autre part des température extrêmes auxquelles le contenu a été soumis dit « Indicateur T » (13), cet indicateur T (13) étant composé d’au moins une tige capillaire (7) en forme de « U » contenant un liquide non-miscible qui en se dilatant ou en se contractant sous l’effet de la température pousse dans l’une ou l’autre des branches du « U » des marqueurs (10) qui restent en place dans les positions extrêmes, associée ou pas à une tige capillaire (7a) pour indiquer la température du contenu au moment de la consommation.
3. 3. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que l’épaisseur de verre entre la surface interne de la cavité (12) et la surface interne du fût (1) de la bouteille dite « épaisseur transfert » (ET) est identique à l’épaisseur de verre du reste du fût (1) dite « épaisseur nominale » (EN).
4. 4. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la cavité (12) est suffisamment large pour recevoir la tige capillaire (7) en forme de « U » et/ou la tige capillaire (7a) d’indication de la température à la consommation de l’indicateur T (13) et suffisamment profonde pour recevoir lesdites tiges capillaires (7)(7a) en contact directe avec son fond, en laissant libre entre lesdites tiges capillaires (7)(7a) ainsi placées et la surface périphérique extérieure du fût (1) un espace dit « espace écran » (14).
5. 5. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’intérieur de la cavité (12) contenant l’indicateur T (13) et l’espace écran (14) sont comblés par un produit isolant thermique transparent (9) tel qu’un gel polymérisable à l’air, une résine ou toute autre matière permettant l’immobilisation dudit indicateur T (13) en laissant les indications affichées visuellement accessibles.
6. 6. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les marqueurs (10) de l’indicateur T (13) de la cavité (12) peuvent être initialisés ou remis en position zéro, par l’intérieur ou par l’extérieur du fût (1) de la bouteille, de telle manière que si la bouteille vide de tout contenu a été soumise avant remplissage à des températures hors des températures limites définies, les valeurs réelles de la température du vin lors de la mise en bouteille ne puissent en être affectées.
7. 7. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon la revendication 6, caractérisée en ce que l’initialisation ou la remise à zéro des marqueurs (10) ne peut être opérée qu’une seule fois lors de la mise en bouteille, leur position dans la tige capillaire (7) de l’indicateur T (13) ne pouvant plus être modifiée après remplissage et obturation de la bouteille ni par l'extérieur du fût (1) de la bouteille en agissant directement ou indirectement sur l’indicateur T (13).
8. 8. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend une zone d’identification (15) disposée de telle manière qu’elle soit visuellement accessible sans pouvoir être modifiée de l’extérieur et portant les éléments d’identification du contenu tels que numéro, millésime, code ou une appellation.
9. 9. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon les revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la cavité (12) contenant l’indicateur T (13) emplie de produit isolant thermique transparent (9), est recouverte d’un écran (8) la dissimulant et ne laissant apparaître par au moins une fenêtre (11) que les indications destinées à être visualisées par le consommateur, soit les parties de la tige ou des tiges capillaires (7) (7a) et les marqueurs (10) correspondants et/ou les indications de la zone d’identification (15).
10. 10. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon la revendication 1, caractérisée en ce que le fût (1) de la bouteille présente apposé localement et à un endroit visuellement accessible , un moyen dit « indicateur L » (6) de visualiser la surexposition éventuelle à la lumière qu’aurait subi la bouteille et son contenu entre le moment de la mise en bouteille et celui de la mise en consommation, ledit indicateur L (6) étant constitué d’une étiquette de préférence de faible dimension, constituée d’un support de faible épaisseur portant sur une face un adhésif fort pour être apposé à un endroit de la surface extérieure du fût (1) de la bouteille et sur l’autre face un plan sensible aux rayonnements lumineux réagissant à partir d’une surexposition prolongée à lumière en changeant de couleur, recouvert d’un film protecteur retiré dès la fin de la mise en bouteille.
11. 11. Bouteille pour vin et spiritueux à indicateur d’exposition à la température et à la lumière selon les revendications 9 et 10 , caractérisée en ce que l'indicateur L (6) est associé à une même étiquette (8) recouvrant la cavité (12) contenant l’indicateur T (13), ladite étiquette 8 laissant apparaître d’une part l’indicateur L6, d’autre part les tiges capillaire (7)(7a) et les marqueurs (10) de l’indicateur T (13) et les informations de la zone d’indication (15), par au moins une fenêtre (11).