FR3046186A1

FR3046186A1 - Coffrage perdu de margelle de piscine, de seuil, d'appui de fenetre ou de chapeau de mur ou muret sur mesure en partant d'elements standardises

Info

Publication number: FR3046186A1
Application number: FR1563359A
Authority: FR
Inventors: Lounes Menceur
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-12-28
Filing date: 2015-12-28
Publication date: 2017-06-30

Abstract

Le coffrage (10) perdu en forme de porte-à-faux comporte : - une première surface (105) dite « surface horizontale », - une deuxième surface (110) dite « surface verticale » formant un angle (115) avec la surface horizontale ; les première et deuxième surfaces définissant, dans l'angle saillant ainsi formé, une zone interne (120) et - au moins une excroissance (125) située sur la face interne (130) de la surface verticale dont la section parallèle à la surface verticale est croissante en s'éloignant de la face interne, de telle manière que l'excroissance et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu'un solide empli la zone interne.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un coffrage perdu de margelle de piscine, de seuil, d’appui de fenêtre ou de chapeau de mur ou muret sur mesure en partant d’éléments standardisés en porte-à-faux et un kit comportant un tel coffrage. Elle s’applique, notamment, à la finition d’ouvrages de maçonnerie tels des ouvrages de décoration et de finition qui restent apparents.

Plus particulièrement, la présente invention s’applique pour la réalisation de coffrages perdus de margelles, de contremarches, de chapeaux de murs en maçonnerie et d’appuis de fenêtre.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Actuellement, les ouvrages de maçonneries sont terminés par des dispositifs préfabriqués dont la forme n’est pas adaptée au jeu dû à la fabrication du mur. Dans d’autres cas, les dispositifs sont faits sur mesure, ce qui est particulièrement onéreux.

De plus, dans le cas de margelles de piscine, la plage présente un problème de continuité avec la margelle de la piscine ce qui peut être dangereux pour un utilisateur et qui risque de permettre des infiltrations d’eau.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un coffrage perdu en forme de porte-à-faux, qui comporte : - une première surface dite « surface horizontale >>, - une deuxième surface dite « surface verticale >> formant un angle avec la surface horizontale ; les première et deuxième surfaces définissant, dans l’angle saillant ainsi formé, une zone interne et - au moins une excroissance située sur la face interne de la surface verticale dont la section parallèle à la surface verticale est croissante en s’éloignant de la face interne, de telle manière que l’excroissance et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne.

Grâce à ces dispositions, le coffrage peut être placé pour qu’il n’y ait pas de discontinuité dans l’élément de maçonnerie à couvrir avec le coffrage. De plus, l’étanchéité est assurée par la continuité du coffrage qui reste une fois la maçonnerie terminée. Un tel coffrage peut s’adapter aux différentes formes des ouvrages à réaliser. De plus, le temps de pose du coffrage est accéléré et le coût de l’ouvrage de maçonnerie est diminué.

Dans des modes de réalisation, l’angle saillant est réalisé par une combinaison de trois angles saillants orientés tels que la somme des trois angles saillant orientés est égale à l’angle saillant entre la surface horizontale et la surface verticale.

Ces modes de réalisation permettent d’aligner plus facilement l’ouvrage de maçonnerie sur lequel est posé le coffrage, d’une part, et le coffrage, d’autre part. Les finitions sont donc plus précises.

Dans des modes réalisation, le coffrage objet de la présente invention comporte en outre : - une troisième surface dite « deuxième surface verticale >> formant un angle avec la surface horizontale ; les première à troisième surfaces entourant la zone interne et - au moins une excroissance située sur la face interne de la deuxième surface verticale dont la section parallèle à la deuxième surface verticale est croissante en s’éloignant de la face interne, de telle manière que l’excroissance et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne. L’avantage de ces modes de réalisation est de présenter des finitions pour deux côtés d’un mur ou d’une margelle, par exemple.

Dans des modes de réalisation, la première surface comporte deux parties assemblées par superposition partielle.

Ces modes de réalisation permettent d’adapter aisément la dimension de la première surface afin de l’adapter à la dimension de l’ouvrage de maçonnerie sur lequel le coffrage est posé.

Dans des modes de réalisation, la première surface comporte des moyens de fixation à une maçonnerie. L’avantage de ces modes de réalisation est de s’assurer qu’il n’y a pas de jeu entre la maçonnerie et le coffrage et de fixer le coffrage sur la maçonnerie.

Dans des modes de réalisation, l’angle saillant entre la surface horizontale et une surface verticale est de quatre-vingt-dix degrés.

Grâce à des dispositions, la maçonnerie présente des finitions appréciées par les utilisateurs.

Dans des modes de réalisation, la croissance de la section de l’excroissance est réalisée au moyen d’un angle droit. L’avantage de ces modes de réalisation est de réaliser un ancrage comportant une grande surface de contact avec le solide qui empli la zone interne et donc d’augmenter la résistance à l’arrachement.

Dans des modes de réalisation, le coffrage objet de la présente invention est fabriqué par extrusion ou moulage.

Ces modes de réalisation présentent l’avantage de pouvoir créer de grandes longueurs de coffrage à faible coût.

Dans des modes de réalisation, le coffrage objet de la présente invention est fabriqué dans un matériau parmi : - le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle >>), - l’ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène >>), - le polystyrène ou dérivé, - le bois reconstitué, - la tôle souple, - l’aluminium, - le carton ou dérivé ou - la résine.

Ce coffrage épouse la forme de l’ouvrage en coffrage fixe. Il permet de réaliser des pièces de formes différentes en un seul ouvrage et à partir d’éléments standardisés et/ou normalisés. L’avantage de ces modes de réalisation est d’être léger et aisément manipulable lors de la pause.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un kit qui comporte : - au moins deux coffrages objets de la présente invention et - au moins un coffrage dit « coffrage d’assemblage >> placé entre les deux coffrages et dans la continuité des deux coffrages comportant : - une première surface dite « surface horizontale >>, - un support de rail formant un angle avec la surface horizontale ; la première surface et le support de rail définissant dans l’angle saillant ainsi formé, une zone externe et une zone interne, et comportant au moins une excroissance située sur la face externe du support de rail dont la section parallèle à la surface verticale est croissante en s’éloignant de la face externe et - un rail comportant un relief correspondant à l’excroissance s’emboîtant avec l’excroissance, le rail s’insérant dans la continuité de la surface horizontale, de telle manière que l’excroissance, le rail et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du kit objet de la présente invention sont similaires à ceux du coffrage objet de la présente invention. Le kit objet de la présente invention, permet également, au moyen du coffrage d’assemblage, de créer des coffrages liés par des surfaces courbes.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du coffrage et du kit objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en perspective, un premier mode de réalisation particulier du coffrage objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement et en perspective, un deuxième mode de réalisation particulier du coffrage objet de la présente invention, - la figure 3 représente, schématiquement et en perspective, un premier mode de réalisation particulier d’un ouvrage de maçonnerie comportant un coffrage objet de la présente invention, - la figure 4 représente, schématiquement et en perspective, un deuxième mode de réalisation particulier d’un ouvrage de maçonnerie comportant un coffrage objet de la présente invention et - la figure 5 représente schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier d’un coffrage d’assemblage d’un kit objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE REALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. Par ailleurs, chaque paramètre d’un exemple de réalisation peut être mis en œuvre indépendamment d’autres paramètres dudit exemple de réalisation.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

Lorsqu’une surface est dite horizontale ou verticale c’est pour indiquer la position de la surface lors du montage du coffrage sur une maçonnerie. Cependant, ce terme est à titre indicatif et ne concerne en aucun cas la fabrication, le stockage ou le transport du coffrage. En effet, pendant les phases de fabrication, stockage et transport, le coffrage peut être positionné selon n’importe quel sens.

On observe, sur la figure 1, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du coffrage 10 objet de la présente invention.

Le coffrage 10 est un coffrage perdu en forme de porte-à-faux. On rappelle ici qu’un coffrage perdu est un élément coffrant non réutilisable ou laissé en place après le durcissement d’un béton, mortier ou d’un liant.

Le coffrage 10 comporte une première surface dite « surface horizontale ».

Le coffrage 10 est préférentiellement un tronc de cylindre. On rappelle ici qu’un cylindre est une surface dans l'espace définie par une droite, appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, appelée courbe directrice, et gardant une direction fixe. La courbe directrice est préférentiellement une droite. La courbe génératrice est définie par une section de la surface horizontale et d’une surface verticale.

Préférentiellement, la section de la surface horizontale 105 est sensiblement un rectangle. Préférentiellement, la première surface 105 comporte des moyens de fixation 175 à une maçonnerie. Les moyens de fixation 175 sont un trou traversant circulaire à travers lequel est passé une vis configurée pour être vissée dans la maçonnerie, le trou circulaire peut également être fileté, par exemple.

Le coffrage 10 comporte une deuxième surface 110 dite « surface verticale » formant un angle 115 avec la surface horizontale 105; les première et deuxième surfaces, 105 et 110, définissant, dans l’angle saillant 115 ainsi formé, une zone interne 120.

Préférentiellement, la deuxième surface 110 est sensiblement un rectangle dans le même plan que le rectangle de la première surface 105 et dont le plus grand côté est forme l’angle saillant 115 avec le plus grand côté de la première surface 105.

Dans des modes de réalisation, la deuxième surface 110 est sensiblement un quadrilatère dont deux côtés sont les côtés de plus grande dimension et sont parallèles, un côté est perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension et un côté est non perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension. Le quadrilatère dans le même plan que le rectangle de la première surface 105 et dont le plus grand côté forme l’angle saillant 115 avec le plus grand côté de la première surface 105. Et le côté perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension est le côté le plus proche de la première surface 105.

Préférentiellement, l’angle saillant 115 est de quatre-vingt-dix degrés.

Dans des modes de réalisation, l’angle saillant 115 est réalisé par une combinaison de trois angles saillants orientés, 135, 140 et 145, tels que la somme des trois angles saillant orientés, 135, 140 et 145, est égale à l’angle saillant 115 entre la surface horizontale 105 et la surface verticale 110. L’angle 135 est un angle entre la surface verticale 110 et une partie intermédiaire de matière. L’angle 145 est un angle entre la surface horizontale 105 et la partie intermédiaire de matière. L’angle 140 est un angle dans la partie intermédiaire entre les angles 135 et 145.

Lorsque l’angle saillant 115 est un angle droit, les angles 135 et 145 sont préférentiellement des angles droits orientés selon la même orientation que l’angle saillant 115. Et l’angle 140 est préférentiellement un angle droit orienté selon l’orientation opposée à l’angle saillant.

Plus généralement, les angles 135 et 145 sont préférentiellement orientés selon la même orientation que l’angle 115. Et l’angle 140 est préférentiellement orienté selon l’orientation opposée à l’orientation de l’angle 115.

Le coffrage 10 comporte au moins une excroissance 125 située sur la face interne 130 de la surface verticale 110. La section de l’excroissance 125 parallèle à la surface verticale 110 est croissante en s’éloignant de la face interne 130, de telle manière que l’excroissance 125 et le coffrage 10 ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne 120. L’excroissance 125 est telle qu’au moins une section de l’excroissance 125 représente une surface plus grande qu’au moins une autre section de l’excroissance 125 plus proche de la face interne 130.

La face interne 130 de la surface verticale 110 est la face de la surface verticale en regard de la zone interne 120. L’excroissance 125 a préférentiellement une section, dans un plan perpendiculaire à la face interne 130, une première partie rectangulaire en contact avec la face interne 130 et une deuxième partie en contact avec la première partie de forme triangulaire.

Dans des modes de réalisation, le triangle de la deuxième partie est un triangle rectangle dont chaque hauteur est dans la continuité d’un côté du rectangle de la première partie.

Dans d’autres modes de réalisation, le triangle de la deuxième partie est un triangle isocèle dont les deux côtés égaux ne sont pas en contact avec la première partie. Le milieu du côté de la première partie non en contact avec la face interne 130 est confondu avec le milieu du côté du triangle en contact avec la première partie.

Dans des modes de réalisation et dans les modes de réalisation cités ci-dessus, la croissance de la section de l’excroissance est réalisée au moyen d’un angle droit 180.

Préférentiellement, l’excroissance 125 est continue le long de la face interne 130 de la surface verticale 110. Une section de l’excroissance 125 fait donc partie de la courbe génératrice du cylindre du coffrage.

Dans des modes de réalisation, le coffrage comporte plusieurs excroissances répartis uniformément le long de la face interne 130.

Préférentiellement, le coffrage 10 est fabriqué par extrusion ou moulage, dans un matériau parmi : - le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle >>), - l’ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène >>), - le polystyrène ou dérivé, - le bois reconstitué, - la tôle souple, - l’aluminium, - le carton ou dérivé ou - la résine.

Ce coffrage épouse la forme de l’ouvrage en coffrage fixe. Il permet de réaliser des pièces de formes différentes en un seul ouvrage.

On observe, sur la figure 2, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du coffrage 20 objet de la présente invention.

Le coffrage 20 est un coffrage perdu en forme de porte-à-faux. On rappelle ici qu’un coffrage perdu est un élément coffrant non réutilisable ou laissé en place après le durcissement d’un béton, mortier ou d’un liant.

Le coffrage 20 comporte une première surface 205 dite « surface horizontale ».

Le coffrage 20 est préférentiellement un tronc de cylindre. On rappelle ici qu’un cylindre est une surface dans l'espace définie par une droite, appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, appelée courbe directrice, et gardant une direction fixe. La courbe directrice est préférentiellement une droite. La courbe génératrice est définie par une section de la surface horizontale et d’une surface verticale.

La surface horizontale 205 comporte deux parties, 265 et 270, assemblées par superposition partielle. Dans une section, selon un plan perpendiculaire à l’axe de de la directrice du cylindre du coffrage 20, les parties, 265 et 270, forment une face continue et une autre face comporte une superposition des deux parties, 265 et 270. La superposition peut être réalisée au moyen d’un épaulement sur l’une des parties, 265 ou 270, correspondant à un autre épaulement sur l’autre partie, 265 ou 270. La superposition peut aussi être réalisée par le recouvrement de l’une des parties, 265 ou 270 par l’autre partie, 265 ou 270.

Préférentiellement, la section de la surface horizontale 205 est sensiblement un rectangle. Préférentiellement, la première surface 205 comporte des moyens de fixation 275 à une maçonnerie. Les moyens de fixation 275 sont un trou traversant circulaire à travers lequel est passé une vis configurée pour être vissée dans la maçonnerie, le trou circulaire peut également être fileté, par exemple.

Le coffrage 20 comporte une deuxième surface 210 dite « surface verticale » formant un angle 215 avec la surface horizontale 205; les première et deuxième surfaces, 205 et 110, définissant, dans l’angle saillant 215 ainsi formé, une zone interne 220.

Préférentiellement, la deuxième surface 210 est sensiblement un rectangle dans le même plan que le rectangle de la première surface 205 et dont le plus grand côté est forme l’angle saillant 215 avec le plus grand côté de la première surface 205.

Dans des modes de réalisation, la deuxième surface 210 est sensiblement un quadrilatère dont deux côtés sont les côtés de plus grande dimension et sont parallèles, un côté est perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension et un côté est non perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension. Le quadrilatère dans le même plan que le rectangle de la première surface 205 et dont le plus grand côté forme l’angle saillant 215 avec le plus grand côté de la première surface 205. Et le côté perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension est le côté le plus proche de la première surface 205.

Préférentiellement, l’angle saillant 215 est de quatre-vingt-dix degrés.

Dans des modes de réalisation, l’angle saillant 215 est réalisé par une combinaison de trois angles saillants orientés, 235, 240 et 245, tels que la somme des trois angles saillant orientés, 235, 240 et 245, est égale à l’angle saillant 215 entre la surface horizontale 205 et la surface verticale 210. L’angle 235 est un angle entre la surface verticale 210 et une partie intermédiaire de matière. L’angle 245 est un angle entre la surface horizontale 205 et la partie intermédiaire de matière. L’angle 240 est un angle dans la partie intermédiaire entre les angles 235 et 245.

Lorsque l’angle saillant 215 est un angle droit, les angles 235 et 245 sont préférentiellement des angles droits orientés selon la même orientation que l’angle saillant 215. Et l’angle 240 est préférentiellement un angle droit orienté selon l’orientation opposée à l’angle saillant.

Plus généralement, les angles 235 et 245 sont préférentiellement orientés selon la même orientation que l’angle 215. Et l’angle 240 est préférentiellement orienté selon l’orientation opposée à l’orientation de l’angle 215.

Le coffrage 20 comporte au moins une excroissance 225 située sur la face interne 230 de la surface verticale 210. La section de l’excroissance 225 parallèle à la surface verticale 210 est croissante en s’éloignant de la face interne 230, de telle manière que l’excroissance 225 et le coffrage 20 ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne 220. L’excroissance 225 est telle qu’au moins une section de l’excroissance 225 représente une surface plus grande qu’au moins une autre section de l’excroissance 225 plus proche de la face interne 230.

La face interne 230 de la surface verticale 210 est la face de la surface verticale en regard de la zone interne 220. L’excroissance 225 a préférentiellement une section, dans un plan perpendiculaire à la face interne 230, une première partie rectangulaire en contact avec la face interne 230 et une deuxième partie en contact avec la première partie de forme triangulaire.

Dans d’autres modes de réalisation, le triangle de la deuxième partie est un triangle isocèle dont les deux côtés égaux ne sont pas en contact avec la première partie. Le milieu du côté de la première partie non en contact avec la face interne 230 est confondu avec le milieu du côté du triangle en contact avec la première partie.

Dans des modes de réalisation et dans les modes de réalisation cités ci-dessus, la croissance de la section de l’excroissance est réalisée au moyen d’un angle droit 280.

Préférentiellement, l’excroissance 225 est continue le long de la face interne 230 de la surface verticale 210. Une section de l’excroissance 225 fait donc partie de la courbe génératrice du cylindre du coffrage.

Dans des modes de réalisation, le coffrage comporte plusieurs excroissances répartis uniformément le long de la face interne 230.

Le coffrage 20 comporte une troisième surface 250 dite « deuxième surface verticale >> formant un angle 255 avec la surface horizontale 205; les première à troisième surfaces, 205 et 250, entourant la zone interne 220. Les modes de réalisation de la deuxième surface verticale 250 sont similaires aux modes de réalisation de la surface verticale 210.

Le coffrage 20 comporte au moins une excroissance 260 située sur la face interne de la deuxième surface verticale 250 dont la section parallèle à la deuxième surface verticale est croissante en s’éloignant de la face interne, de telle manière que l’excroissance 260 et le coffrage 20 ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne 220.

Les modes de réalisation de l’excroissance 260 de la deuxième surface verticale 250 sont similaires aux modes de réalisation de l’excroissance 225 de la surface verticale 210.

Préférentiellement, le coffrage 20 est fabriqué par extrusion ou moulage, dans un matériau parmi : - le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle >>), - l’ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène >>), - le polystyrène ou dérivé, - le bois reconstitué, - la tôle souple, - l’aluminium, - le carton ou dérivé ou - la résine.

On observe sur la figure 3, un premier mode de réalisation d’un ouvrage de maçonnerie 30 comportant un coffrage 10 objet de la présente invention. L’ouvrage de maçonnerie comporte un élément de maçonnerie 305 construit préalablement à la pose du coffrage 10. L’élément de maçonnerie 305 est une terrasse, une plage de piscine, un mur ou un muret, par exemple. L’élément de maçonnerie comporte une paroi sensiblement verticale et une paroi sensiblement horizontale.

Le coffrage 10 est posé en alignant la surface horizontale avec la paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 305. L’angle saillant 115 du coffrage 10 dans la continuité de la surface horizontale 105 étant superposé à l’angle entre la paroi verticale et la paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 305.

Dans les modes de réalisation dans lesquels l’angle saillant 115 est composé de trois angles saillants, l’angle saillant 145 est aligné avec l’angle entre la paroi verticale et la paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 305.

Puis, le coffrage 10 est fixé à l’élément de maçonnerie 305. Enfin le coffrage est rempli de béton ou de mortier 310. Le béton ou le mortier 310 peut être coloré. Les finitions du béton ou du mortier 310 peuvent être effectuées avec des moules de surface. Les moules de surface représentent, par exemple, une imitation de l’état de surface d’ardoise, de bois, de pierre de lave, de pierre volcanique. Puis le béton ou le mortier 310 est enduit de résine imperméabilisante.

On observe sur la figure 4, un deuxième mode de réalisation d’un ouvrage de maçonnerie 40 comportant un coffrage 20 objet de la présente invention. L’ouvrage de maçonnerie comporte un élément de maçonnerie 405 construit préalablement à la pose du coffrage 20. L’élément de maçonnerie 405 est une terrasse, une plage de piscine, un mur ou un muret, par exemple. L’élément de maçonnerie comporte deux parois sensiblement verticales et une paroi sensiblement horizontale.

Le coffrage 40 est posé en alignant la surface horizontale avec la paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 405. Un angle saillant 215 du coffrage 20 dans la continuité de la surface horizontale 205 étant superposé à l’angle entre la paroi verticale et une paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 405.

Dans les modes de réalisation dans lesquels l’angle saillant 215 est composé de trois angles saillants, l’angle saillant 245 est aligné avec l’angle entre la paroi verticale et la paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 405.

Un angle saillant 255 du coffrage 20 dans la continuité de la surface horizontale 205 étant superposé à l’autre angle entre la paroi verticale et l’autre paroi horizontale de l’élément de maçonnerie 405.

Dans les modes de réalisations dans lesquels la surface horizontale 205 du coffrage 20 comporte deux parties, 265 et 270, superposées. Les parties, 265 et 270, de la surface horizontale 205 glissent l’une sur l’autre pour être adaptées à la distance entre les angles de l’élément de maçonnerie 405.

Puis, le coffrage 20 est fixé à l’élément de maçonnerie 405. Enfin le coffrage est rempli de béton ou de mortier 410. Le béton ou le mortier 410 peut être coloré. Les finitions du béton ou du mortier 410 peuvent être effectuées avec des moules de surface. Les moules de surface représentent, par exemple, une imitation de l’état de surface d’ardoise, de bois, de pierre de lave, de pierre volcanique. Puis le béton ou le mortier 410 est enduit de résine imperméabilisante.

En ce qui concerne les figures 3 et 4, si l’élément de maçonnerie, 305 ou 405, comporte au moins un angle, le coffrage 10 ou 20 est coupé afin de suivre l’angle.

On observe, sur la figure 5, un mode de réalisation particulier d’un coffrage d’assemblage 50 d’un kit objet de la présente invention.

Le kit objet de la présente invention comporte au moins deux coffrages, 10 ou 20, objets de la présente invention.

Le kit objet de la présente invention comporte au moins un coffrage 50 dit « coffrage d’assemblage » placé entre les deux coffrages, 10 ou 20, et dans la continuité des deux coffrages 10 ou 20.

Le coffrage 50 est un coffrage perdu en forme de porte-à-faux.

Le coffrage 50 comporte une première surface 505 dite « surface horizontale ».

La surface horizontale 505 peut comporter deux parties assemblées par superposition partielle. Dans une section, les parties forment une face continue et une autre face comporte une superposition des deux parties. La superposition peut être réalisée au moyen d’un épaulement sur l’une des parties correspondant à un autre épaulement sur l’autre partie. La superposition peut aussi être réalisée par le recouvrement de l’une des parties par l’autre partie.

Préférentiellement, la section de la surface horizontale 505 est sensiblement un rectangle. Préférentiellement, la première surface 505 comporte des moyens de fixation à une maçonnerie. Les moyens de fixation sont un trou traversant circulaire à travers lequel est passé une vis configurée pour être vissée dans la maçonnerie, le trou circulaire peut également être fileté, par exemple.

Le coffrage 50 comporte un support de rail 510 formant un angle 515 avec la surface horizontale 505; la première surface 505 et le support de rail 510 dans l’angle saillant 515 ainsi formé, une zone interne 525 et une zone externe 520.

Préférentiellement, le support de rail 510 est sensiblement un rectangle dans le même plan que le rectangle de la première surface 505 et dont le plus grand côté forme l’angle saillant 515 avec le plus grand côté de la première surface 505.

Préférentiellement, le coffrage 50 comporte plusieurs supports de rail 510 uniformément répartis sur la première surface 510.

Dans des modes de réalisation, le support de rail 510 est un élément continu le long de la surface horizontale 505.

Dans des modes de réalisation, le support de rail 510 est sensiblement un quadrilatère dont deux côtés sont les côtés de plus grande dimension et sont parallèles, un côté est perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension et un côté est non perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension. Le quadrilatère dans le même plan que le rectangle de la première surface 505 et dont le plus grand côté est forme l’angle saillant 515 avec le plus grand côté de la première surface 205. Et le côté perpendiculaire aux côtés de plus grande dimension est le côté le plus proche de la première surface 505.

Préférentiellement, l’angle saillant 515 est de quatre-vingt-dix degrés.

Le support de rail 510 comporte au moins une excroissance 530 située sur la face externe 535 du support de rail 510 dont la section parallèle à la face externe 535 est croissante en s’éloignant de la face externe 535. L’excroissance 530 est telle qu’au moins une section de l’excroissance 530 représente une surface plus grande qu’au moins une autre section de l’excroissance 530 plus proche de la face externe 535.

La face externe 535 est la face du support de rail 510 en regard de la zone interne 520. L’excroissance 535 a préférentiellement une section, dans un plan perpendiculaire à la face externe 535, une première partie rectangulaire en contact avec la face interne 535 et une deuxième partie en contact avec la première partie de forme triangulaire.

Dans d’autres modes de réalisation, le triangle de la deuxième partie est un triangle isocèle dont les deux côtés égaux ne sont pas en contact avec la première partie. Le milieu du côté de la première partie non en contact avec la face externe 535 est confondu avec le milieu du côté du triangle en contact avec la première partie.

Préférentiellement, la deuxième partie est un rectangle.

Dans des modes de réalisation et dans les modes de réalisation cités ci-dessus, la croissance de la section de l’excroissance est réalisée au moyen d’un angle droit.

Dans des modes de réalisation, l’excroissance 530 est continue le long de la face externe 535 d’un support de rail 510.

Préférentiellement, le coffrage 50 comporte plusieurs excroissances 535 répartis tel que chaque support de rail 510 comporte au moins une excroissance 535.

Dans des modes de réalisation, le coffrage 50 comporte un deuxième support de rail formant un angle avec la surface horizontale 505 et symétrique au support de rail 510 par rapport à un plan parallèle à la face externe 535. Les supports de rail entourant la zone interne 520. Les modes de réalisation du deuxième support de rail sont similaires aux modes de réalisation du support de rail 510.

Le coffrage 50 comporte un rail 540 comportant un relief 545 correspondant à l’excroissance 530 s’emboîtant avec l’excroissance 530, le rail 545 s’insérant dans la continuité de la surface horizontale, de telle manière que l’excroissance 530, le rail 540 et le coffrage 50 ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne 525.

Dans des modes de réalisation, Le rail peut comporter un angle saillant entre la partie du rail 540 formant la continuité avec la surface horizontale 505 et la partie du rail 540 comportant le relief 545. Préférentiellement, l’angle saillant est un angle droit.

Dans des modes de réalisation, l’angle saillant est réalisé par une combinaison de trois angles saillants orientés tels que la somme des trois angles saillant orientés est égale à l’angle saillant du rail. Deux des angles sont préférentiellement orientés selon la même orientation que l’angle du rail 545. Et l’angle en les deux angles est préférentiellement orienté selon l’orientation opposée à l’orientation de l’angle du rail.

Le coffrage d’assemblage 50 peut être vendu à lui seul en tant que coffrage autonome.

Dans les modes de réalisations décrits précédemment les angles saillants peuvent être arrondis ou chanfreinés.

Claims

REVENDICATIONS

1. Coffrage (10, 20) perdu en forme de porte-à-faux, caractérisé en ce qu’il comporte : - une première surface (105, 205) dite « surface horizontale », - une deuxième surface (110, 210) dite « surface verticale » formant un angle (115, 215) avec la surface horizontale; les première et deuxième surfaces définissant, dans l’angle saillant ainsi formé, une zone interne (120, 220) et - au moins une excroissance (125, 225) située sur la face interne (130, 230) de la surface verticale dont la section parallèle à la surface verticale est croissante en s’éloignant de la face interne, de telle manière que l’excroissance et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide (310, 410) empli la zone interne.
2. Coffrage (10, 20) selon la revendication 1, dans lequel l’angle saillant (115, 215) est réalisé par une combinaison de trois angles saillants orientés (135, 140, 145, 235, 240, 245) tels que la somme des trois angles saillant orientés est égale à l’angle saillant entre la surface horizontale (105, 205) et la surface verticale (110, 210).
3. Coffrage (20) selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte en outre : - une troisième surface (250) dite « deuxième surface verticale » formant un angle (255) avec la surface horizontale (205) ; les première à troisième surfaces entourant la zone interne (220) et - au moins une excroissance (260) située sur la face interne de la deuxième surface verticale dont la section parallèle à la deuxième surface verticale est croissante en s’éloignant de la face interne, de telle manière que l’excroissance et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide (410) empli la zone interne.
4. Coffrage (20) selon la revendication 3, dans lequel, la première surface (205) comporte deux parties (265, 270) assemblées par superposition partielle.
5. Coffrage (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel, la première surface (105, 205) comporte des moyens de fixation (175, 275) à une maçonnerie (305, 405).
6. Coffrage (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel l’angle saillant (115, 215, 255) entre la surface horizontale (105, 205) et une surface verticale (110, 210, 250) est de quatre-vingt-dix degrés.
7. Coffrage (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la croissance de la section de l’excroissance est réalisée au moyen d’un angle droit (180, 280).
8. Coffrage (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 7, fabriqué par extrusion ou moulage.
9. Coffrage (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 8, fabriqué dans un matériau parmi : - le PVC (acronyme de « Polychlorure de vinyle >>), - l’ABS (acronyme de « Acrylonitrile Butadiène Styrène »), - le polystyrène ou dérivé, - le bois reconstitué, - la tôle souple, - l’aluminium, - le carton ou dérivé ou - la résine.
10. Kit caractérisé en ce qu’il comporte : - au moins deux coffrages (10, 20) selon l’une des revendications 1 à 9 et - au moins un coffrage (50) dit « coffrage d’assemblage » placé entre les deux coffrages et dans la continuité des deux coffrages comportant : - une première surface (505) dite « surface horizontale », - un support de rail (510) formant un angle (515) avec la surface horizontale ; la première surface et le support de rail définissant dans l’angle saillant ainsi formé, une zone externe (520) et une zone interne (525), et comportant au moins une excroissance (530) située sur la face externe (535) du support de rail dont la section parallèle à la surface verticale est croissante en s’éloignant de la face externe et - un rail (540) comportant un relief (545) correspondant à l’excroissance s’emboîtant avec l’excroissance, le rail s’insérant dans la continuité de la surface horizontale, de telle manière que l’excroissance, le rail et le coffrage ne puisse pas être retiré lorsqu’un solide empli la zone interne.