FR3046050A1 - Prothese dentaire - Google Patents

Prothese dentaire Download PDF

Info

Publication number
FR3046050A1
FR3046050A1 FR1563441A FR1563441A FR3046050A1 FR 3046050 A1 FR3046050 A1 FR 3046050A1 FR 1563441 A FR1563441 A FR 1563441A FR 1563441 A FR1563441 A FR 1563441A FR 3046050 A1 FR3046050 A1 FR 3046050A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
dental prosthesis
dental
manufacturing
prosthesis
hollow interior
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR1563441A
Other languages
English (en)
Other versions
FR3046050B1 (fr
Inventor
Charles Louis Marie Deville
Benjamin Calvat
Antoine BLANDEL
Cedric Lancieux
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Euroteknika SAS
Original Assignee
Euroteknika SAS
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Euroteknika SAS filed Critical Euroteknika SAS
Priority to FR1563441A priority Critical patent/FR3046050B1/fr
Publication of FR3046050A1 publication Critical patent/FR3046050A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR3046050B1 publication Critical patent/FR3046050B1/fr
Active legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C8/00Means to be fixed to the jaw-bone for consolidating natural teeth or for fixing dental prostheses thereon; Dental implants; Implanting tools
    • A61C8/008Healing caps or the like
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C13/00Dental prostheses; Making same
    • A61C13/0003Making bridge-work, inlays, implants or the like
    • A61C13/0006Production methods
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C13/00Dental prostheses; Making same
    • A61C13/08Artificial teeth; Making same
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C13/00Dental prostheses; Making same
    • A61C13/225Fastening prostheses in the mouth
    • A61C13/265Sliding or snap attachments
    • A61C13/2656Snap attachments
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C8/00Means to be fixed to the jaw-bone for consolidating natural teeth or for fixing dental prostheses thereon; Dental implants; Implanting tools
    • A61C8/0048Connecting the upper structure to the implant, e.g. bridging bars
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61CDENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C8/00Means to be fixed to the jaw-bone for consolidating natural teeth or for fixing dental prostheses thereon; Dental implants; Implanting tools
    • A61C8/0048Connecting the upper structure to the implant, e.g. bridging bars
    • A61C8/005Connecting devices for joining an upper structure with an implant member, e.g. spacers

Landscapes

  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Dentistry (AREA)
  • Epidemiology (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Animal Behavior & Ethology (AREA)
  • Oral & Maxillofacial Surgery (AREA)
  • Public Health (AREA)
  • Veterinary Medicine (AREA)
  • Orthopedic Medicine & Surgery (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
  • Prostheses (AREA)
  • Dental Prosthetics (AREA)

Abstract

Prothèse dentaire (10) comprenant un volume intérieur creux (19) formant une connectique apte à sa fixation sur une embase de pilier (1), caractérisée en ce que le volume intérieur creux (19) présente une forme tronconique de section horizontale de forme polygonale, notamment trapézoïdale.

Description

Prothèse dentaire
La présente invention se rapporte à une prothèse dentaire, une série de prothèses dentaires et à un ensemble de restauration dentaire sur implant comprenant une telle prothèse dentaire. Elle porte aussi sur un procédé de fabrication d’une prothèse dentaire et sur un dispositif de fabrication d’une prothèse dentaire.
La restauration dentaire permet de réaliser une dentition artificielle à un patient partiellement ou totalement édenté. Elle repose sur l’intégration d’un ou plusieurs implants dans la structure osseuse, pratiquée par une incision de la gencive afin d’atteindre la structure osseuse et de la percer. Ensuite, un élément de cicatrisation est en général fixé sur un implant et cet ensemble reste intouché jusqu’à solidarisation de l’implant dans la structure osseuse par ostéointégration et cicatrisation de la gencive autour de l’élément de cicatrisation. La restauration dentaire peut être finalisée par la fixation d’un pilier de restauration sur l’implant, sur lequel est fixée la prothèse dentaire. Le pilier et la prothèse dentaire sont personnalisés, adaptés à l’anatomie du patient et à la dent à remplacer, pour atteindre un résultat aussi proche que possible de la dentition naturelle idéale. Pour cela, le volume précis de l’espace à restaurer est en général pris en compte, par une prise d’empreinte, qui permet la fabrication personnalisée de la prothèse dentaire.
Le document FR2998472 décrit une solution de fabrication d’une prothèse dentaire adaptée à sa fabrication rapide et en tous lieux, notamment en cabinet dentaire. Cette solution n’est pas précisément adaptée à la situation particulière d’une restauration dentaire sur implant.
Dans l’état de la technique de la restauration dentaire sur implant, les méthodes existantes se heurtent à tout ou partie des problèmes techniques suivants : - dans de nombreux procédés existants, une nouvelle intervention sur la gencive est réalisée après sa cicatrisation suite à la pause d’implant, pour réaliser l’empreinte, matérielle ou numérique, de l’espace à restaurer, tout en ayant une vue de l’implant et de la gencive pour prendre en compte précisément l’ensemble de cette géométrie, dans le but de fabriquer un pilier et une prothèse de formes précises : cette approche est naturellement traumatisante ; - Les procédés nécessitent la fabrication de la prothèse dentaire dans un laboratoire spécialisé, ce qui ne permet pas une fabrication au moment où le patient est en consultation mais doit être anticipé, ce qui manque de flexibilité et entraîne un coût important ; - La restauration finale comprend l’assemblage de plusieurs composants au-dessus de l’implant, que nous appellerons ensemble de restauration dentaire. Cet assemblage est souvent complexe, ce qui induit des difficultés lors de son montage, et parfois des disfonctionnements du fait de la mauvaise coopération entre les différents composants.
Ainsi, un objet général de l’invention consiste en une solution de restauration dentaire, basée sur une prothèse dentaire, qui ne comprend pas tout ou partie des inconvénients de l’état de la technique.
Plus précisément, un premier objet de l’invention est une solution de restauration dentaire qui simplifie et fiabilise le procédé de restauration dentaire.
Un second objet de l’invention est une solution de restauration dentaire qui permet une restauration la plus adaptée possible à l’anatomie du patient.
Un troisième objet de l’invention est une solution de restauration dentaire la plus universelle possible, adaptée à tout implant et toute restauration. A cet effet, l'invention repose sur une prothèse dentaire comprenant un volume intérieur creux formant une connectique apte à sa fixation sur une embase de pilier, caractérisée en ce que le volume intérieur creux présente une forme tronconique de section horizontale de forme polygonale, notamment trapézoïdale.
Le volume intérieur creux peut présenter une forme tronconique d’axe vertical.
Le pourtour du volume intérieur creux peut comprendre un élément antirotationnel, comme un feston.
La prothèse dentaire peut être une prothèse dentaire définitive ou provisoire, comme un capuchon de cicatrisation.
Elle peut être un capuchon de cicatrisation et présenter une forme extérieure de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale et/ou le volume intérieur creux peut comprendre au moins un élément de fixation par clippage, comme un bourrelet. L’invention porte aussi sur une prothèse dentaire, caractérisée en ce qu’elle présente une surface terminale : - non plane, courbée ; et/ou - convexe ; et/ou - sans aspérité ; et/ou - sans ouverture débouchante. L’invention porte aussi sur une série de prothèses dentaires caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux prothèses dentaires telles que décrites précédemment, de volumes intérieurs creux identiques et de formes extérieures différentes. L’invention porte aussi sur un ensemble de restauration dentaire, caractérisé en ce qu’il comprend une prothèse dentaire telle que décrite précédemment, assemblée à une embase de pilier comprenant un dispositif de connexion avec un implant.
Le volume intérieur creux de la prothèse dentaire peut être clippé sur une partie coronaire de l’embase de pilier.
La partie coronaire de l’embase de pilier peut présenter une forme tronconique de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale, correspondant au volume intérieur creux de la prothèse dentaire.
La prothèse dentaire peut être collée à la partie coronaire de l’embase de pilier, qui comprend des gorges de rétention de colle. L’invention porte aussi sur un procédé de fabrication d’une prothèse dentaire telle que décrite précédemment, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’usinage d’une connectique à l’aide d’un dispositif de fabrication en cabinet dentaire, cette étape d’usinage formant un volume intérieur creux tronconique de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale, de la prothèse dentaire, apte à sa fixation sur une embase de pilier.
Les étapes de fabrication de la paroi extérieure de la prothèse dentaire et de fabrication d’une connectique peuvent être réalisées avec le même dispositif de fabrication et dans une même opération d’usinage.
Le procédé de fabrication d’une prothèse dentaire peut comprendre les étapes de fabrication de la paroi extérieure de la prothèse dentaire et de fabrication d’une connectique par enlèvement de matière à partir d’un bloc plein, notamment en disilicate de lithium, ou en céramique feldspathique, en nano-composite, en zircone, en matériau provisoire comme du PMMA, ou du PEEK, un matériau métallique. L’invention porte aussi sur un dispositif de fabrication d’une prothèse dentaire, caractérisé en ce qu’il comprend un outil et un calculateur pour mettre en œuvre le procédé de fabrication d’une prothèse dentaire tel que décrit précédemment.
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode d'exécution particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 représente une vue en perspective de dessus d’une prothèse dentaire selon un mode de réalisation de l’invention.
Les figures 2 et 3 représentent des vues en perspective de dessous d’une prothèse dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 4 représente une vue de dessus d’une prothèse dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
Les figures 5 et 6 représentent respectivement des vues de côté d’une prothèse dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 7 représente une vue en perspective d’une embase de pilier utilisée dans un procédé de restauration dentaire selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 8 représente une vue de côté d’une embase de pilier selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 9 représente une vue de dessus d’une embase de pilier selon le mode de réalisation de l’invention.
Les figures 10 et 11 représentent respectivement des vues en perspective de côté d’un ensemble de restauration dentaire comprenant une embase de pilier et une prothèse dentaire selon le mode de réalisation de l'invention.
La figure 12 représente une vue en coupe par un plan vertical médian d’un ensemble de restauration dentaire selon le mode de réalisation de l'invention.
La figure 13 représente une vue de dessus d’une partie de mâchoire dans une phase de restauration dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 14 représente une vue en perspective de la même partie de mâchoire dans une phase de restauration dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 15 représente une vue en perspective de la même partie de mâchoire à la fin de la restauration dentaire selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 16 représente schématiquement un dispositif de fabrication d’une prothèse dentaire selon un mode de réalisation de l’invention.
La figure 17 représente une fraise d’usinage utilisée par le dispositif de fabrication selon le mode de réalisation de l’invention.
La figure 18 représente un bloc plein servant de base à un dentiste pour l’usinage de prothèses dentaires selon un mode de réalisation de l’invention.
Les figures 19 et 20 représentent le même bloc à la fin de son usinage par le dispositif de fabrication selon respectivement une vue de côté et de dessous selon un mode de réalisation de l’invention.
La figure 21 représente schématiquement les étapes du procédé de fabrication d’une prothèse dentaire selon un mode de réalisation de l’invention.
Pour faciliter la description suivante, nous utiliserons un référentiel comprenant une direction horizontale définie par un plan parallèle à la surface gingivale, et une direction verticale z pour une direction perpendiculaire à cette direction horizontale, correspondant aussi sensiblement à l’orientation idéale de l’axe d’une dent. Ces directions permettent de considérer une prothèse dentaire à partir d’un référentiel correspondant à son positionnement en bouche.
Le procédé de restauration dentaire selon le mode de réalisation de l’invention peut comprendre deux phases : une première phase dite de cicatrisation, durant laquelle un ou plusieurs implant(s) sont intégrés dans la structure osseuse du patient par ostéointégration, et durant laquelle un capuchon de cicatrisation particulier associé à une embase de pilier sont utilisés, le capuchon de cicatrisation représentant alors une prothèse dentaire provisoire qui remplit notamment la fonction de cicatrisation de la gencive, puis une seconde phase de restauration en tant que telle, durant laquelle une prothèse dentaire définitive, par exemple de type couronne ou bridge, est mise en place sur le ou les implants en remplacement de la prothèse dentaire provisoire, par l’intermédiaire d’une embase de pilier, qui peut être la même embase de pilier que durant la première phase ou une embase distincte, souvent alors appelée simplement pilier de restauration.
Selon le mode de réalisation de l’invention qui va être décrit, une restauration dentaire utilise donc dans la première phase de cicatrisation un composant intermédiaire, que nous appellerons embase de pilier 1, qui est parfois appelé simplement pilier ou T-base, représentée notamment en figures 7 et 8, et un capuchon de cicatrisation, représenté notamment en figure 1, qui forme donc une prothèse dentaire 10 provisoire comme explicité ci-dessus.
La prothèse dentaire 10 provisoire, particulièrement représentée sur les figures 1 à 6, a pour fonction de venir se loger au sein de la gencive 60 incisée, après fixation d’un implant, par fixation amovible sur une embase de pilier 1 connectée à l’implant. Elle remplit une fonction de cicatrisation de la gencive 60, qui vient donc se cicatriser autour de tout ou partie de sa surface latérale 13. Pour cela, cette surface latérale 13 est choisie pour correspondre au mieux au milieu buccal du patient. La surface terminale 14 de la prothèse dentaire 10 est destinée à rester visible au-dessus de la surface gingivale 64 de la gencive 60, cette dernière étant visible notamment sur les figures 13 à 15, de manière sensiblement parallèle à cette surface gingivale. En remarque, la partie haute de la surface latérale 13 et la surface terminale 14 forment donc une surface émergente de la prothèse dentaire provisoire. Des prothèses dentaires 10 provisoires de hauteur et de forme différentes peuvent être prévues pour s’adapter à différentes configurations de la géométrie buccale. A titre d’exemples de réalisation, trois hauteurs différentes standard permettent une bonne adaptation à toutes les situations. L’extrémité de la prothèse dentaire 10 opposée à la surface terminale 14, selon une orientation verticale z, présente une ouverture 11 prolongée par un volume intérieur creux 19 s’étendant à l’intérieur de la prothèse dentaire selon une direction sensiblement verticale. Cette direction correspond de plus à l’axe 18 de la prothèse, passant sensiblement au centre de l’ouverture 11 et au centre de la surface terminale 14. Le volume intérieur creux 19 de la prothèse dentaire 10 provisoire forme un intrados, une connectique destinée à l’assemblage de la prothèse dentaire 10 avec une embase de pilier 1, comme cela sera illustré par la suite.
Selon le mode de réalisation de l’invention, la forme de la section horizontale du volume intérieur creux 19 de la prothèse dentaire 10 provisoire est spécifiquement choisie pour garantir son bon positionnement et son maintien efficace sur une embase de pilier, tout en favorisant sa fabrication avantageuse, comme cela sera détaillé par la suite. Cette section horizontale, en considérant donc une coupe par un plan horizontal, et donc perpendiculaire à la direction verticale z et/ou à l’axe 18 de la prothèse dentaire, présente de préférence une forme sensiblement trapézoïdale. Cette forme trapézoïdale, plus particulièrement visible sur la figure 3 en vue de dessous au niveau de l’ouverture 11, comprend un grand côté 111, qui sera disposé du côté de l’extérieur de la bouche (côté vestibulaire), un petit côté 112 opposé parallèle, qui sera disposé du côté de l’intérieur de la bouche (côté lingual), reliés par deux côtés latéraux 113, 114 (côtés mésio et distal). Cette forme trapézoïdale de la section peut former un trapèze se rapprochant d’un triangle, dans le cas où son petit côté 112 est très réduit, ou se rapprocher d’un rectangle, dont le grand côté va de l’extérieur de la bouche vers l’intérieur, et correspond aux côtés 113, 114 (mesio et distal), ou en variante, d’un rectangle, voire d’un carré, dont le grand côté est dans le sens inverse, et correspond aux côtés 111, 112 (vestibulaire - lingual), qui sont de longueur proche mais légèrement différentes. En variante, les côtés de la forme trapézoïdale peuvent présenter une autre orientation.
Selon d’autres variantes de réalisation, la section horizontale de l’intrados pourrait s’approcher de tout polygone, comme un polygone à trois, cinq ou six côtés.
Avantageusement, toutes les prothèses dentaires peuvent présenter des formes extérieures différentes mais présenter le même intrados, pour pouvoir être universellement utilisées et fixées sur une même partie coronaire standardisée d’une embase de pilier 1, qui sera décrite plus loin. Ainsi, l’invention porte aussi sur une série de prothèses dentaires, comprenant au moins deux prothèses dentaires de volumes intérieurs creux 19 identiques et de formes extérieures différentes.
Outre sa section horizontale trapézoïdale, l’intrados de la prothèse dentaire présente une forme sensiblement tronconique, la dimension de sa section horizontale diminuant légèrement et progressivement depuis l’ouverture 11 vers l’intérieur de la prothèse, dans la direction verticale z en direction de la surface terminale 14, comme cela est visible sur la coupe de la figure 12.
Cette géométrie de l’intrados (connectique) d’une prothèse dentaire 10 présente notamment les avantages suivants : - La forme trapézoïdale permet son orientation unique et évite toute erreur de positionnement sur l’embase de pilier ; - Cette même forme trapézoïdale réduit les possibilités de rotation et restreint les jeux lorsque la prothèse est fixée ; - Elle permet la fabrication simple de l’intrados par un dispositif d’usinage équipé d’une simple fraise, par exemple selon la figure 17, comme cela sera détaillé par la suite. L’ouverture 11 de la prothèse dentaire 10 provisoire comprend un pourtour qui comprend une surface 12 destinée à venir en appui sur une surface sensiblement plane correspondante d’une collerette 2 de l’embase de pilier 1, lors de la fixation de la prothèse dentaire 10 sur l’embase de pilier 1, comme cela sera détaillé par la suite. D’autre part, selon le mode de réalisation de l’invention, la forme extérieure de la prothèse dentaire 10 provisoire est spécifiquement choisie pour favoriser la cicatrisation de la gencive. Pour cela, elle présente une forme anatomique correspondant au mieux à la dent à remplacer et par conséquent aussi à la future prothèse destinée à occuper cet espace buccal. Cette forme est notamment caractérisée par la section horizontale de sa surface latérale 13, cette section étant une coupe par un plan perpendiculaire à la direction verticale z, et donc sensiblement perpendiculaire à la surface latérale 13, et/ou sensiblement parallèle à la surface terminale 14 et/ou à la surface gingivale horizontale. En remarque, cette section est sensiblement reproduite par la forme de la surface terminale 14, ou plus précisément par la projection de cette surface terminale 14 sur un tel plan de coupe, c’est-à-dire une projection dans une direction sensiblement perpendiculaire à la surface gingivale. Elle est notamment visible sur la vue de dessus de la figure 4. La section susmentionnée des prothèses dentaires provisoires présente de préférence aussi une forme sensiblement trapézoïdale. Cette forme trapézoïdale comprend un grand côté 141, qui sera disposé du côté de l’extérieur de la bouche (côté vestibulaire), un petit côté 142 opposé parallèle, qui sera disposé du côté de l’intérieur de la bouche (côté lingual), reliés par deux côtés 143, 144 (côtés mésio et distal). Cette forme trapézoïdale de la section peut former un trapèze se rapprochant d’un triangle, dans le cas de son petit côté 142 très réduit, ou se rapprocher d’un rectangle, dont le grand côté va de l’extérieur de la bouche vers l’intérieur, et correspond aux côtés 143, 144 (mesio et distal), ou en variante, d’un rectangle, voire d’un carré, dont le grand côté est dans le sens inverse, et correspond aux côtés 141, 142 (vestibulaire - lingual), qui sont de longueurs proches mais légèrement différentes.
Naturellement, cette forme sensiblement trapézoïdale retenue de la forme extérieure de la prothèse dentaire 10 provisoire présente des angles arrondis et des côtés courbés, pour garantir de ne pas heurter la gencive. De plus, la surface terminale 14 de chaque prothèse provisoire présente une surface continue, sans relief, et/ou sans partie creuse, et/ou sans gorge, et/ou sans arrête, et/ou sans aspérité. Cette surface est convexe. Notamment, elle ne présente pas de forme creuse, et naturellement pas d’ouverture débouchante, comme cela serait nécessaire si il était choisi de fixer la prothèse provisoire par une vis de fixation. Cette géométrie sans aspérité est favorable à l’hygiène buccale, empêche par exemple l’accumulation d’aliments et le dépôt de la plaque dentaire.
Selon d’autres variantes de réalisation, la section horizontale d’une prothèse dentaire 10 provisoire au niveau de sa surface latérale 13 pourrait s’approcher de tout polygone, comme un polygone à trois, cinq ou six côtés. En variante, les angles de ces polygones pourraient être si arrondis que la forme globale s’approcherait d’une forme oblongue, voire de section d’ovoïde, voire de toute autre forme plus éloignée d’un polygone. Avantageusement, cette forme comprend au moins un centre ou point parfaitement défini géométriquement pour définir un centre 15, puis un axe 18 de la prothèse dentaire 10 provisoire, comme mentionné précédemment.
En remarque, cet axe 18 est avantageusement, mais non obligatoirement, dans l’alignement de l’axe longitudinal A de l’embase de pilier et/ou de l’axe de l’implant et/ou de la direction verticale z.
Selon le mode de réalisation, la géométrie de la surface émergente visible de la prothèse provisoire du côté de l’intérieur de la bouche diffère de la géométrie du côté de l’extérieur, pour tenir compte de la courbure de l’arcade dentaire. Cette forme extérieure de la surface émergente de la prothèse provisoire est donc asymétrique par rapport à un plan vertical médian sensiblement perpendiculaire à la surface gingivale 64. Outre sa forme anatomique, cette forme tridimensionnelle est identifiable, et permet de reconnaître la prothèse dentaire utilisée et éventuellement de connaître son orientation, ce qui est avantageux pour estimer automatiquement l’espace disponible au-dessus de l’implant et dessiner automatiquement la prothèse dentaire définitive et éventuellement l’embase de pilier définitive.
La prothèse dentaire 10 peut se trouver en matériau plastique, compatible avec une utilisation médicale, et de couleur rose, blanche ou crème. En variante, elle peut être en métal, par exemple en titane, ou peut être en zircone.
Comme expliqué précédemment, la prothèse dentaire 10 est prévue pour être fixée sur une embase de pilier 1, notamment représentée par les figures 7 à 9. Cette embase de pilier 1 comprend deux parties principales, séparées par une collerette 2. Une première partie comprend un dispositif de connexion 3 avec un implant. Une seconde partie coronaire est destinée à recevoir une prothèse dentaire 10. Selon le mode de réalisation, cette seconde partie coronaire comprend une forme correspondant à l’intrados de la prothèse dentaire, notamment trapézoïdale, voire polygonale, pour garantir la bonne coopération avec une telle prothèse. Cette forme peut être universelle (standardisée) et adaptée à toutes les prothèses dentaires. En revanche, il existe autant d’embases de pilier 1 différentes que de dispositifs de connexion différents des implants existants, afin de pouvoir disposer, pour chaque implant existant, d’une embase de pilier dotée d’un dispositif de connexion 3 qui lui est adapté. L’avantage de cette approche est qu’elle permet de conserver toute la seconde partie coronaire des embases de pilier, à partir de la collerette 2, inchangée, quel que soit l’implant correspondant à l’embase de pilier. Seule la partie inférieure de l’embase de pilier est adaptée aux différents implants existants. Naturellement, il est aussi possible de prévoir des secondes parties coronaires différentes pour des embases de pilier différentes, selon leur utilisation envisagée. Dans tous les cas, la seconde partie coronaire de l’embase de pilier est indépendante de l’implant, décorrélée du dispositif de fixation de l’implant. Du fait de l’utilisation d’une embase de pilier qui joue le rôle d’interface, une même prothèse dentaire 10 est ainsi universellement adaptée à tous les implants existants.
Selon le mode de réalisation, l’embase de pilier comprend un dispositif de connexion avec une prothèse dentaire au niveau de sa partie coronaire, qui comprend un élément de clippage 6, par exemple sous formes de gorges, destiné à coopérer avec un élément de clippage 16 complémentaire agencé au sein de l’intrados de la prothèse dentaire 10, par exemple des bourrelets, visibles sur la figure 12. De manière avantageuse, ces éléments de clippage sont tels qu’ils permettent d’obtenir un clic sonore lors de la fixation par clippage d’une prothèse dentaire 10. De plus, au moins un feston 17 peut être agencé au niveau de la surface 12 de l’ouverture 11 de la prothèse dentaire, pour coopérer avec au moins un feston complémentaire agencé à la surface de la partie coronaire de l’embase de pilier 1, pour améliorer le maintien et notamment remplir une fonction d’élément anti-rotationnel 7. La géométrie des connectiques respectives d’une prothèse dentaire et d’une embase de pilier est de plus avantageusement conçue pour obtenir après l’assemblage un alignement particulier de la prothèse dentaire avec une surface du dispositif de connexion 3 avec un implant, afin de pouvoir déduire de la prothèse dentaire l’orientation de l’implant. Enfin, des gorges complémentaires 5 sont avantageusement agencées au sein de la surface extérieure de la partie coronaire, pour former des volumes de rétention de colle, la colle formant un moyen de fixation complémentaire au clippage. En variante, un seul de ces deux moyens de fixation (clippage et collage) peut suffire, et/ou en variante, tout autre type de fixation, mécanique ou non, peut convenir.
Selon le mode de réalisation, l’embase de pilier 1 s’étend le long d’un même axe A, sensiblement parallèle à la direction verticale z lors sa fixation sur un implant, et de même sensiblement aligné à l’axe de l’implant. En variante, la partie coronaire de l’embase de pilier 1 peut ne pas être alignée avec le dispositif de connexion 3 avec un implant, auquel cas l’embase de pilier forme un coude au niveau de la collerette 2. En remarque, cette dernière peut être plane ou non. Lorsqu’elle n’est pas plane et forme un feston, comme explicité précédemment, elle présente l’avantage supplémentaire d’adopter une forme adaptée à la géométrie de la gencive, qui n’est pas parfaitement plane, notamment autour de l’implant.
En remarque, l’embase de pilier 1 utilisée est non définitive, participe à la première phase de cicatrisation uniquement, est de préférence retirée lors de la finalisation de la restauration et remplacée par un pilier de restauration définitif (qui peut se présenter sous la forme d’une autre embase de pilier). En variante, la même embase de pilier 1 est éventuellement retirée, nettoyée et réutilisée dans la restauration définitive, remplissant alors la seconde fonction de pilier de restauration.
Les figures 10 à 12 montrent particulièrement un ensemble de restauration dentaire, formé par l’assemblage d’une prothèse dentaire 10 sur une embase de pilier 1 selon le mode de réalisation de l’invention. Cet ensemble de restauration comprend une prothèse dentaire 10 provisoire. Un tel ensemble a pour principale fonction la cicatrisation de la gencive. Dans un tel cas, la collerette 2 se trouve à une très faible distance de l’implant et la quasi-totalité de la gencive vient entourer la surface latérale 13 de la prothèse dentaire 10 provisoire, qui remplit cette fonction de cicatrisation.
Les figures 13 à 15 illustrent des étapes finales d’un procédé de restauration. Suite à la fixation d’un implant, non représenté, dans la structure osseuse d’un patient, et après la phase de cicatrisation de la gencive, une embase de pilier 1 définitive est fixée sur l’implant par son dispositif de connexion 3, et par l’intermédiaire d’une vis 61, traversant une ouverture débouchante de l’embase de pilier. Les figures 13 et 14 représentent une étape intermédiaire dans laquelle l’embase de pilier 1 est fixée sur un implant au niveau d’une zone à restaurer, de sorte que seule sa partie coronaire dépasse au-delà de la surface gingivale 64. Ensuite, une prothèse dentaire 10 définitive est fixée sur cette partie coronaire. En remarque, cette prothèse dentaire finale se distingue de la prothèse dentaire provisoire décrite précédemment par sa forme extérieure, qui est conçue pour occuper le volume à restaurer en imitant au mieux la forme d’une dent naturelle. Toutefois, cette prothèse dentaire finale comprend de même un volume intérieur creux présentant les caractéristiques décrites précédemment pour sa fixation sur l’embase de pilier. Ainsi, l’invention s’applique à toute prothèse dentaire, qui peut être une prothèse finale, comme une couronne ou un bridge, ou une prothèse temporaire, et se présenter sous des formes extérieures diverses, comme un simple capuchon de cicatrisation ou imitant la forme d’une dent naturelle. Une prothèse dentaire peut même se présenter en deux, ou plus, parties distinctes complémentaires assemblées par tout moyen de fixation, l’une de ces parties formant une partie intermédiaire de la prothèse dentaire qui coopère avec une embase de pilier. Le terme de prothèse dentaire inclut aussi une prothèse incomplète, notamment une telle sous-partie intermédiaire comprenant un volume intérieur creux pour sa fixation sur une embase de pilier, parfois appelée chape. Cette première sous-partie peut ainsi comprendre un volume creux orienté dans l’axe d’une embase de pilier sur laquelle elle est fixée, et donc de l’axe d’un implant, puis une surface extérieure orientée selon une direction différente, pour orienter la prothèse dentaire finale complète selon une direction différente de l’axe de l’implant.
La dernière phase du procédé de restauration peut donc reposer sur un dispositif de restauration, qui comprend une unité centrale de traitement et de commande, comprenant ici au moins un microprocesseur, lié à une mémoire électronique, sur lequel est exécuté un logiciel permettant la mise en oeuvre de tout ou partie des étapes du procédé de restauration décrit ci-dessus. Cette unité centrale est liée par un dispositif de communication à un module d’obtention de données numériques représentant tout ou partie d’une dentition d’un patient, qui peut consister en un appareil comme un scanner buccal. Elle est aussi liée à une interface homme machine, comprenant par exemple un écran et/ou un clavier, pour permettre les échanges avec un opérateur, comme explicité ci-dessus. L’unité centrale réalise ensuite tous les traitements nécessaires, calculs et autres, par un moyen logiciel. Elle est enfin apte à générer et transmettre des commandes de fabrication à un dispositif de fabrication d’un pilier de restauration et/ou de prothèse dentaire. Elle peut de plus être liée par un second dispositif de communication à un dispositif de fabrication comme une machine outil. En variante, elle est directement intégrée dans un dispositif de fabrication de prothèse dentaire tel que celui décrit ci-après. L’invention porte aussi sur un procédé de fabrication d’une prothèse dentaire et/ou d’une embase de pilier, et sur un dispositif de fabrication 30, représenté par la figure 16, qui comprend un porte-outil 33 prévu pour recevoir un outil d’usinage 31, avantageusement une fraise d’usinage, adapté pour l’usinage d’un bloc qui serait positionné dans un logement 32 adapté à cet effet. Ce dispositif de fabrication comprend aussi un calculateur 35, par exemple un ordinateur de bord ou tout processeur électronique, relié à une mémoire électronique 36 et à un dispositif de communication 37 vers l’extérieur, et éventuellement un écran 38 et/ou un clavier 39. Selon le mode de réalisation, le calculateur 35 met en oeuvre un programme d’ordinateur pour la réalisation de tout ou partie des étapes du procédé de fabrication d’une prothèse dentaire qui sera décrit ci-après. Ce dispositif de fabrication comprend avantageusement un module de pilotage et une motorisation des axes à technologie sans balai, souvent appelé par sa dénomination anglaise de « brushless >>, permettant une précision de déplacement de l’outil d’usinage 31 et une stabilité de la machine garantissant un bon usinage des petites surfaces géométriques. Le dispositif de fabrication est par exemple de type « à quatre axes >>.
Selon un mode de réalisation, un outil d’usinage 31 utilisé par le dispositif de fabrication est représenté sur la figure 17. Il se présente sous la forme d’une fraise d’usinage, de type fraise diamant, qui comprend une zone de travail de longueur L supérieure ou égale à 17 mm, avantageusement autour de 18 mm, de forme conique d’angle a inférieur ou égal à 5°, et d’extrémité inscrite dans un disque présentant un diamètre d d’environ 1 mm. Sa forme conique lui permet d’avoir une bonne robustesse malgré sa grande longueur travaillante. Le cône de la fraise est dimensionné avec une faible valeur, ce qui lui permet d’usiner de nombreuses connectiques. Sa pointe fine, de diamètre inférieur ou égal à 1,05 mm, permet également de retranscrire les petits détails des connectiques. Elle est ainsi adaptée pour la fabrication d’un intrados de prothèse dentaire tel que décrit précédemment.
La figure 18 illustre un bloc 40 plein qui sert de base à la fabrication d’une prothèse dentaire. Ce bloc se présente sous une forme parallélépipédique rectangle. En variante, toute autre forme de base pourrait être envisagée, de volume supérieur à la prothèse dentaire qui doit être usinée, par enlèvement de matière sur ledit bloc 40. Cette forme peut être cylindrique, sphérique, en forme de disque... Nous entendons par bloc plein un bloc qui ne présente pas la connectique sur implant préformée, ou qui ne comprend pas toutes les connectiques nécessaires. Il est de préférence plein, c’est à dire ne comprenant aucune ouverture. Un tel bloc comprend un organe de préhension 41 qui permet son maintien par le dispositif de fabrication pendant son usinage. En fin d’usinage, une prothèse dentaire 10 est obtenue, comme représentée sur les figures 19 et 20, puis l’organe de préhension 41 est séparé par une découpe et la surface de la prothèse dentaire au niveau de cette coupe est reprise. Le bloc 40 peut être dans différents matériaux, parmi notamment le disilicate de lithium, la céramique feldspathique, un nano-composite, de la zircone, un matériau métallique, par exemple à base de titane ou de chrome cobalt, un matériau provisoire comme du PMMA, ou du PEEK.
Lorsqu’un patient est traité par un dentiste pour une restauration dentaire basée sur le positionnement d’au moins un implant dentaire dans sa mâchoire, pour obtenir le résultat représenté sur la figure 15 de manière traditionnelle, le dentiste met en œuvre le procédé de fabrication de la prothèse dentaire nécessaire, qui comprend, selon le mode de réalisation de l’invention, la réalisation simultanée ou quasi simultanée par le même dispositif de fabrication de la connectique de la prothèse dentaire destinée à coopérer avec une embase de pilier et de la surface périphérique de la prothèse dentaire, comme cela va être détaillé par la suite. Cette approche présente le grand intérêt de permettre au dentiste de fabriquer toute prothèse dentaire en toutes circonstances directement dans son cabinet dentaire, pour traiter au mieux et au plus vite tout patient, sans dépendance envers la disponibilité d’un laboratoire extérieur, et sans être limité à quelques modèles d’implants et/ou de piliers compatibles.
Le dispositif de fabrication participe ainsi à la mise en oeuvre d’un procédé de fabrication d’une prothèse dentaire, représenté par la figure 21, qui comprend notamment les étapes suivantes : - Détermination de la forme de la paroi extérieure E1 de la prothèse ; - Détermination de la connectique E2 de la prothèse, c’est-à-dire de la géométrie de son volume intérieur creux 19 ; - A partir d’un bloc plein 40 standard unique, usinage de la forme de la paroi extérieure E5 de la prothèse dentaire et usinage de la connectique E6 de la prothèse dentaire.
Avantageusement, les deux étapes de détermination E1, E2 sont réalisées par le dispositif de fabrication 30, par un programme d’ordinateur exécuté par son calculateur 35, à partir de données de la bouche du patient, notamment déterminant le type d’implant utilisé pour la restauration dentaire concernée, automatiquement transmises au dispositif de fabrication 30 par l’intermédiaire de son dispositif de communication 37 et/ou manuellement saisies par le dentiste par l’intermédiaire d’une interface homme machine présentée sur l’écran 38 du dispositif de fabrication ou d’un dispositif externe connecté, éventuellement à l’aide d’un clavier 39.
Selon une solution avantageuse, le même dispositif de fabrication 30 met en oeuvre les deux étapes d’usinage E5, E6 mentionnées ci-dessus. Ces deux étapes d’usinage sont de préférence mises en oeuvre en une même opération d’usinage, simultanément ou successivement. Un grand avantage de la solution provient de la précision de la prothèse finale obtenue. En effet, le fait d’usiner l’ensemble de la prothèse dentaire par le même dispositif de fabrication en une même opération, dans laquelle le bloc 40 reste maintenu par son organe de préhension 41 sans discontinuité pendant toute l’opération, permet d’atteindre une précision parfaite de l’alignement entre d’une part la connectique sur embase de pilier de la prothèse (intrados) et d’autre part la surface périphérique de la prothèse dentaire, sans perte de repère. Cette fabrication peut de plus être entièrement réalisée avec un dispositif de fabrication relativement simple et peu coûteux, adapté à une implantation et utilisation en cabinet dentaire, ce qui permet à un dentiste de fabriquer des prothèses dentaires facilement, sans recours à un laboratoire extérieur, pour le bénéfice du patient.

Claims (15)

  1. Revendications :
    1. Prothèse dentaire (10) comprenant un volume intérieur creux (19) formant une connectique apte à sa fixation sur une embase de pilier (1), caractérisée en ce que le volume intérieur creux (19) présente une forme tronconique de section horizontale de forme polygonale, notamment trapézoïdale.
  2. 2. Prothèse dentaire (10) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le volume intérieur creux (19) présente une forme tronconique d’axe vertical.
  3. 3. Prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le pourtour du volume intérieur creux (19) comprend un élément anti-rotationnel (17), comme un feston.
  4. 4. Prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est une prothèse dentaire définitive ou provisoire, comme un capuchon de cicatrisation.
  5. 5. Prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est un capuchon de cicatrisation et présente une forme extérieure de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale et/ou en ce que le volume intérieur creux (19) comprend au moins un élément de fixation par clippage (16), comme un bourrelet.
  6. 6. Prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle présente une surface terminale (14) : - non plane, courbée ; et/ou - convexe ; et/ou - sans aspérité ; et/ou - sans ouverture débouchante.
  7. 7. Série de prothèses dentaires caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux prothèses dentaires (10) selon l’une des revendications précédentes, de volumes intérieurs creux (19) identiques et de formes extérieures différentes.
  8. 8. Ensemble de restauration dentaire, caractérisé en ce qu’il comprend une prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications 1 à 6, assemblée à une embase de pilier (1) comprenant un dispositif de connexion (3) avec un implant.
  9. 9. Ensemble de restauration dentaire selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le volume intérieur creux (19) de la prothèse dentaire (10) est clippé sur une partie coronaire de l’embase de pilier (1).
  10. 10. Ensemble de restauration dentaire selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la partie coronaire de l’embase de pilier (1) présente une forme tronconique de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale, correspondant au volume intérieur creux (19) de la prothèse dentaire (10).
  11. 11. Ensemble de restauration dentaire selon l’une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la prothèse dentaire (10) est collée à la partie coronaire de l’embase de pilier (1), qui comprend des gorges (5) de rétention de colle.
  12. 12. Procédé de fabrication d’une prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’usinage d’une connectique (E6) à l’aide d’un dispositif de fabrication (30) en cabinet dentaire, cette étape d’usinage formant un volume intérieur creux (19) tronconique de section horizontale polygonale, notamment trapézoïdale, de la prothèse dentaire (10), apte à sa fixation sur une embase de pilier (1).
  13. 13. Procédé de fabrication d’une prothèse dentaire selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes de fabrication de la paroi extérieure (E5) de la prothèse dentaire (10) et de fabrication d’une connectique (E6) avec le même dispositif de fabrication (30) et dans une même opération d’usinage.
  14. 14. Procédé de fabrication d’une prothèse dentaire selon l’une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes de fabrication de la paroi extérieure (E5) de la prothèse dentaire et de fabrication d’une connectique (E6) par enlèvement de matière à partir d’un bloc plein (40), notamment en disilicate de lithium, ou en céramique feldspathique, en nano-composite, en zircone, en matériau provisoire comme du PMMA, ou du PEEK, un matériau métallique.
  15. 15. Dispositif de fabrication (30) d’une prothèse dentaire, caractérisé en ce qu’il comprend un outil (31) et un calculateur (35) pour mettre en œuvre le procédé de fabrication d’une prothèse dentaire (10) selon l’une des revendications 12 à 14.
FR1563441A 2015-12-29 2015-12-29 Prothese dentaire Active FR3046050B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1563441A FR3046050B1 (fr) 2015-12-29 2015-12-29 Prothese dentaire

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1563441A FR3046050B1 (fr) 2015-12-29 2015-12-29 Prothese dentaire

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR3046050A1 true FR3046050A1 (fr) 2017-06-30
FR3046050B1 FR3046050B1 (fr) 2021-03-05

Family

ID=55411643

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1563441A Active FR3046050B1 (fr) 2015-12-29 2015-12-29 Prothese dentaire

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3046050B1 (fr)

Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN101803957A (zh) * 2010-03-10 2010-08-18 杭州口腔医院 种植牙的仿生型预成瓷基台及预成内冠
US20130196290A1 (en) * 2011-05-16 2013-08-01 Biomet 3I, Llc Healing Abutment Assembly With Combination Of Scanning Features
US20140087327A1 (en) * 2011-05-16 2014-03-27 Amann Girrbach Ag Prosthetic tooth support
JP5706976B1 (ja) * 2014-01-30 2015-04-22 敏弘 中塚 歯肉賦形キャップ及び歯肉賦形キャップキット
US20150111173A1 (en) * 2013-10-17 2015-04-23 Yunoh Jung Method of making a dental restoration that inhibits tooth demineralization
US20150125819A1 (en) * 2012-08-29 2015-05-07 Tai-Wu LIN Spring clip mounted to withdrawable artificial tooth and removable artificial tooth assembled with same

Patent Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN101803957A (zh) * 2010-03-10 2010-08-18 杭州口腔医院 种植牙的仿生型预成瓷基台及预成内冠
US20130196290A1 (en) * 2011-05-16 2013-08-01 Biomet 3I, Llc Healing Abutment Assembly With Combination Of Scanning Features
US20140087327A1 (en) * 2011-05-16 2014-03-27 Amann Girrbach Ag Prosthetic tooth support
US20150125819A1 (en) * 2012-08-29 2015-05-07 Tai-Wu LIN Spring clip mounted to withdrawable artificial tooth and removable artificial tooth assembled with same
US20150111173A1 (en) * 2013-10-17 2015-04-23 Yunoh Jung Method of making a dental restoration that inhibits tooth demineralization
JP5706976B1 (ja) * 2014-01-30 2015-04-22 敏弘 中塚 歯肉賦形キャップ及び歯肉賦形キャップキット

Also Published As

Publication number Publication date
FR3046050B1 (fr) 2021-03-05

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP3212118B1 (fr) Ensemble de cicatrisation pour une restauration dentaire
EP3367961B1 (fr) Element de cicatrisation pour une restauration dentaire
FR3057457A1 (fr) Pilier de cicatrisation pour une restauration dentaire
EP2544621B1 (fr) Ensemble d'un implant dentaire et d'un element prothetique
EP3267935B1 (fr) Fabrication d'une prothese dentaire
FR2929833A1 (fr) Procede de conception d'un appareil orthodontique.
EP3641692B1 (fr) Ensemble de restauration dentaire
EP2685929B2 (fr) Implant dentaire
EP3817689B1 (fr) Dispositif de cicatrisation pour implant dentaire
EP3478216B1 (fr) Embase de pilier pour une restauration dentaire
EP4321127A1 (fr) Élément de cicatrisation, procédé de restauration dentaire et procédé de fabrication d'un pillier de restauration dentaire
EP3641693B1 (fr) Elément de cicatrisation dentaire
EP3648700B1 (fr) Ensemble de prise d'empreinte dentaire
FR3046050A1 (fr) Prothese dentaire
WO2018234249A1 (fr) Elément de cicatrisation dentaire
WO2018234247A1 (fr) Ensemble de restauration dentaire
EP3713512B1 (fr) Procédé de fabrication d'un ensemble de restauration dentaire provisoire
EP3849462B1 (fr) Elément monobloc de cicatrisation dentaire
CA3153876A1 (fr) Pilier de cicatrisation de la gencive pour un implant dentaire
FR3016514B1 (fr) Articulateur dentaire
FR3079132A1 (fr) Element prothetique temporaire comprenant un element fusible
WO2007068855A1 (fr) Dispositif de contact place dans un inlay, onlay, ou une obturation dentaire
WO2003078741A2 (fr) Fixation securisee d’une coiffe de prothese dentaire sur son support

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20170630

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 4

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 5

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 6

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 7

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 8

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 9