FR3057457A1 - Pilier de cicatrisation pour une restauration dentaire - Google Patents

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Abstract

Elément de cicatrisation apte à une connexion avec un implant dentaire, comprenant une surface latérale (13) destinée à une intégration au sein d'une gencive pour mettre en forme la gencive lors de sa cicatrisation, et une surface terminale (14), caractérisé en ce qu'une partie de la surface latérale (13) et la surface terminale (14) forment une surface émergente, destinée à rester hors de la gencive, asymétrique par rapport à au moins un plan médian perpendiculaire.

Description

057 457
59811 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction) © N° d’enregistrement national
COURBEVOIE © Int Cl8 : A 61 C8/00 (2017.01)
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION
A1
FR 3 057 457 - A1
©) Date de dépôt : 19.10.17. (© Demandeur(s) : EUROTEKNIKA Société par actions
(© Priorité : simplifiée — FR et STEMMER ARMAND— FR.
(© Date de mise à la disposition du public de la demande : 20.04.18 Bulletin 18/16. ©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule @ Inventeur(s) : LEGER THEO, CALVAT BENJAMIN, LANCIEUX CEDRIC et STEMMER ARMAND.
(© Références à d’autres documents nationaux (® Titulaire(s) : EUROTEKNIKA Société par actions sim-
apparentés : Division demandée le 19/10/17 bénéficiant de la date de dépôt du 29/10/14 de la demande initiale n° 14 60368. plifiée, STEMMER ARMAND.
©) Demande(s) d’extension : (© Mandataire(s) : NOVAIMO.
© PILIER DE CICATRISATION POUR UNE RESTAURATION DENTAIRE. ©) Elément de cicatrisation apte à une connexion avec un implant dentaire, comprenant une surface latérale (13) destinée à une intégration au sein d'une gencive pour mettre en forme la gencive lors de sa cicatrisation, et une
surface terminale (14), caractérisé en ce qu'une partie de la surface latérale (13) et la surface terminale (14) forment une 14 m
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Pilier de cicatrisation pour une restauration dentaire
La présente invention se rapporte à un élément de cicatrisation pour une restauration dentaire et à une méthode de fabrication d’un pilier de restauration dentaire basée sur un tel élément de cicatrisation.
La restauration dentaire permet de réaliser une dentition artificielle à un patient partiellement ou totalement édenté. Elle repose sur l’intégration d’un ou plusieurs implants dans la structure osseuse, pratiquée par une incision de la gencive afin d’atteindre la structure osseuse et de la percer. Ensuite, un élément de cicatrisation est en général fixé sur un implant et cet ensemble reste intouché jusqu’à solidarisation de l’implant dans la structure osseuse par ostéointégration et cicatrisation de la gencive autour de l’élément de cicatrisation. La restauration dentaire peut être finalisée par la fixation d’un pilier de restauration sur l’implant, sur lequel est fixée la prothèse dentaire. Le pilier et la prothèse dentaire sont personnalisés, adaptés à l’anatomie du patient et à la dent à remplacer, pour atteindre un résultat aussi proche que possible de la dentition naturelle idéale. Pour cela, le volume précis de l’espace à restaurer est en général pris en compte, par une prise d’empreinte, qui permet la fabrication personnalisée de la prothèse dentaire.
Dans l’état de la technique, les méthodes existantes de restauration dentaire se heurtent à tout ou partie des problèmes techniques suivants :
- dans de nombreux procédés existants, une nouvelle intervention sur la gencive est réalisée après sa cicatrisation suite à la pause d’implant, pour réaliser l’empreinte, matérielle ou numérique, de l’espace à restaurer, tout en ayant une vue de l’implant et de la gencive pour prendre en compte précisément l’ensemble de cette géométrie, dans le but de fabriquer un pilier et une prothèse de formes précises : cette approche est naturellement traumatisante ;
- d’autres procédés existants limitent ce traumatisme en utilisant des composants de cicatrisation qui ne sont pas retirés lors d’une prise d’empreinte, pour ne pas heurter la gencive : en contrepartie, ces procédés utilisent des éléments cicatrisants particuliers, en général de forme sensiblement cylindrique et standard et intégrant parfois des indicateurs et/ou plusieurs composants complémentaires pour permettre la prise en compte de tout ou partie de la géométrie au-dessus de l’implant sans y avoir totalement accès par une prise d’empreinte. Ces méthodes moins traumatisantes présentent alors d’autres inconvénients, de complexité et/ou de moins bonne optimisation de la phase de cicatrisation.
Ainsi, un objet général de l’invention consiste en une solution de restauration dentaire qui ne comprend pas tout ou partie des inconvénients de l’état de la technique.
Plus précisément, un premier objet de l’invention est une solution de restauration dentaire qui minimise le traumatisme du patient lors du procédé de restauration.
Un second objet de l’invention est une solution de restauration dentaire qui permet une restauration la plus adaptée possible à l’anatomie du patient.
Un troisième objet de l’invention est une solution de restauration dentaire la plus universelle possible, adaptée à tout implant et toute restauration.
Un quatrième objet de l’invention est une solution de restauration dentaire la plus simple possible.
A cet effet, l'invention repose sur un élément de cicatrisation apte à une connexion avec un implant dentaire, comprenant une surface latérale destinée à une intégration au sein d’une gencive pour mettre en forme la gencive lors de sa cicatrisation, et une surface terminale, caractérisé en ce qu’une partie de la surface latérale et la surface terminale (14) forment une surface émergente, destinée à rester hors de la gencive, qui est asymétrique par rapport à au moins un plan médian perpendiculaire.
Les parties de la surface émergente destinées respectivement à un positionnement orienté vers l’intérieur et vers l’extérieur de la bouche peuvent présenter une forme différente.
Une section transverse de sa surface latérale ou une projection sur un plan parallèle de la surface émergente peut présenter :
- une forme sensiblement trapézoïdale ou une forme sensiblement polygonale, ou triangulaire, ou carrée, ou rectangulaire, ou ovoïde, ou une forme sensiblement polygonale avec des angles arrondis ; et/ou
- une partie destinée à un positionnement orienté vers l’extérieur de la bouche de plus grande dimension qu’une partie destinée à un positionnement orienté vers l’intérieur.
Sa surface terminale et/ou sa surface émergente peut présenter :
- une surface non plane, courbée ; et/ou
- une surface convexe ; et/ou
- une surface sans aspérité.
L’élément de cicatrisation peut être un capuchon qui comprend une ouverture dans une surface opposée à la surface terminale pour coopérer avec une embase de pilier.
L’élément de cicatrisation peut comprendre un élément anti-rotationnel, notamment une gorge, pour sa fixation avec une embase de pilier sans rotation autour de l’embase de pilier.
Sa surface terminale ou sa surface émergente peut comprendre un indicateur pour indiquer sa hauteur ou l’élément de cicatrisation peut comprendre une couleur pour indiquer sa hauteur.
L’élément de cicatrisation peut être un pilier de cicatrisation qui comprend un dispositif de connexion avec un implant.
L’invention porte aussi sur un ensemble formé par l’association amovible d’une embase de pilier et d’un capuchon, caractérisé en ce que le capuchon est un élément de cicatrisation tel que décrit précédemment.
L’embase de pilier peut comprendre un dispositif de connexion avec un implant, et la surface terminale ou la surface émergente du capuchon peut comprendre un côté parallèle à une surface plane du dispositif de connexion.
L’invention porte aussi sur une série d’éléments de cicatrisation, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux éléments de cicatrisation tel que décrit précédemment présentant des formes différentes, ou en ce qu’elle comprend au moins trois éléments de cicatrisation de formes différentes.
L’invention porte aussi sur un procédé de fabrication d’un pilier de restauration dentaire, destiné à être fixé sur un implant dentaire sur une première extrémité et à recevoir une prothèse sur sa seconde extrémité, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
- prise d’une empreinte manuelle ou numérique de l’espace buccal comprenant un élément de cicatrisation tel que décrit précédemment fixé sur l’implant ;
- détection automatique du positionnement de l’implant par l’identification de :
- l’axe de l’implant correspondant à un axe de l’élément de cicatrisation identifié par la géométrie de sa surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de cicatrisation mémorisé stocké dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente ;
- orientation de l’implant à partir de l'orientation de la surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de cicatrisation mémorisé dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente ;
- hauteur de l’implant par détermination de la hauteur de l’élément de cicatrisation, à partir d’une couleur ou d’un indicateur de sa surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de cicatrisation mémorisé dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente.
Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode d'exécution particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
Les figures 1 et 2 représentent respectivement des vues en perspective d’une embase de pilier utilisée dans un procédé de restauration selon un mode de réalisation de l'invention.
Les figures 3 et 4 représentent respectivement des vues en perspective d’une phase intermédiaire d’association d’un capuchon sur une embase de pilier dans un procédé de restauration selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 5 et 6 représentent respectivement des vues en perspective de l’ensemble obtenu après fixation d’un capuchon sur une embase de pilier dans un procédé de restauration selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 7 et 8 représentent respectivement des mêmes vues en perspective sur lesquelles le capuchon est représenté en transparence pour visualiser l’embase de pilier.
La figure 9 représente les dents inférieures et supérieures en vue de dessus.
La figure 10 représente une vue des dents selon une section justa-gingivale.
La figure 11 représente une section horizontale de la dentition au niveau justa-gingival ainsi que les capuchons correspondants retenus selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 12a à 12d et 13a à 13d représentent respectivement des vues en perspective de dessus et de dessous d’une série de capuchons selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 14a à 14d représentent respectivement des vues de côté de la série de capuchons selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 15a à 15d représentent respectivement des vues de dessus de la série de capuchons selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 16a à 16d représentent respectivement des vues de dessous de la série de capuchons selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 17a à 17d et 18a à 18d représentent respectivement des vues en perspective de dessus et de dessous d’une phase intermédiaire d’association de la série de capuchons avec des embases de piliers dans un procédé de restauration selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 19a à 19d représentent respectivement des vues de côté de la série de capuchons assemblés avec des embases de pilier selon le mode de réalisation de l'invention.
Les figures 20 à 22 représentent des vues en coupe par un plan médian vertical illustrant des étapes du procédé de restauration selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 23 illustre une vue en coupe d’un capuchon selon le mode de réalisation de l'invention disposé sur une embase de pilier fixée dans un implant.
Selon le mode de réalisation de l’invention qui va être décrit, une restauration dentaire utilise un composant intermédiaire que nous appellerons embase de pilier 1, qui est parfois appelé simplement pilier ou T-base ou Esthétibase. L’embase de pilier 1, particulièrement représentée sur les figures 1 à 8, comprend deux parties principales, séparées par une collerette 2. Une première partie comprend un dispositif de connexion 3 avec un implant. Une seconde partie coronaire est destinée à recevoir un capuchon de cicatrisation 10. Pour cela, elle comprend un dispositif de connexion 4 avec un tel capuchon. Selon le mode de réalisation, ce dispositif de connexion 4 comprend un élément de clippage 5 et un élément anti-rotationnel 6, pour empêcher le capuchon de tourner autour de l’axe longitudinal L de l’embase de pilier 1, cet axe longitudinal L étant par ailleurs destiné à un alignement avec l’axe d’un implant. Selon le mode de réalisation, l’élément anti-rotationnel 6 est un ergot. Cet élément antirotationnel 6 est de plus aligné avec une surface particulière du dispositif de connexion 3 avec un implant. De plus, selon le mode de réalisation, l’élément de clippage 5 est formé par plusieurs gorges agencées sur la circonférence de l’embase de pilier 1 au voisinage de la collerette 2.
Suite à la fixation d’un implant lors d’un procédé de restauration dentaire, une embase de pilier 1 est fixée sur l’implant 60 par son dispositif de connexion 3, et par l’intermédiaire d’une vis 61, puis un capuchon 10 est fixé sur la seconde partie coronaire de l’embase de pilier. Cet assemblage est illustré par la figure 23. Comme illustré notamment par les figures 3 et 7, le capuchon 10 comprend une ouverture 11 dans sa partie de liaison et un volume intérieur creux, permettant l’insertion de la seconde partie coronaire de l’embase de pilier. Le pourtour de cette ouverture 11 comprend une surface 12 destinée à venir en appui sur une surface plane correspondante de la collerette 2, après clippage du capuchon 10 sur l’embase de pilier, pour atteindre l’ensemble assemblé représenté par les figures 5 à 8 et 19a à 19d.
Il existe autant d’embase de piliers différentes que de dispositifs de connexion différents des implants existants, afin de pouvoir disposer, pour chaque implant existant, d’une embase de pilier dotée d’un dispositif de connexion 3 qui lui est adapté. L’avantage de cette approche est qu’elle permet de conserver toute la seconde partie coronaire des embases de piliers, à partir de la collerette 2, inchangée, quel que soit l’implant correspondant à l’embase de pilier. Naturellement, il est aussi possible de prévoir des secondes parties coronaires différentes pour des embases de pilier différentes, selon leur utilisation envisagée. Dans tous les cas, la seconde partie coronaire de l’embase de pilier est indépendante de l’implant, décorrélée du dispositif de fixation de l’implant.
Le capuchon 10 a pour fonction de venir se loger au sein de la gencive incisée, après fixation d’un implant, par fixation sur une embase de pilier connectée à l’implant. La gencive se cicatrise donc autour de la surface latérale 13 du capuchon 10. Pour cela, cette surface latérale 13 est choisie pour correspondre au mieux au milieu buccal du patient. La surface terminale 14 opposée à l’ouverture 11 du capuchon est destinée à rester visible au-dessus de la surface de la gencive, puisque la gencive reste intégralement en contact avec la surface latérale 13 du capuchon. En remarque, la partie haute de la surface latérale 13 et la surface terminale 14 forment donc une surface émergente du capuchon. Pour cela, des capuchons de hauteur différente peuvent être prévus pour s’adapter à différentes configurations de la géométrie buccale. A titre d’exemples de réalisation, trois hauteurs différentes standard permettent une bonne adaptation à toutes les situations. Cette hauteur est avantageusement comprise entre 3 et 7 mm. Du fait de l’utilisation d’une embase de pilier qui joue le rôle d’interface, un même capuchon 10 est ainsi universellement adapté à tous les implants existants.
Selon le mode de réalisation de l’invention, la forme du capuchon est spécifiquement choisie pour favoriser la cicatrisation de la gencive, selon une forme anatomique correspondant au mieux à la dent à remplacer et par conséquent aussi à la future prothèse destinée à occuper cet espace buccal. Cette forme est notamment caractérisée par la section plane de sa surface latérale 13, cette section étant une section transverse par un plan perpendiculaire à la surface latérale, et sensiblement parallèle à la surface terminale 14. En remarque, cette section est sensiblement reproduite par la forme de la surface terminale 14.
Pour comprendre l’approche retenue, la figure 9 illustre une vue de dessus des dents supérieures et inférieures et la figure 10 illustre une vue en coupe au niveau justa-gingival d’une dentition, au niveau de la racine des émergences des dents. Ces figures montrent que les dents possèdent des sections de formes différentes, que l’on peut simplifier par des formes rectangulaires et/ou carrées et/ou triangulaires, mais plus précisément trapézoïdales.
Selon le mode de réalisation choisi, une série de capuchons 10 de formes différentes va permettre de reproduire au mieux ces différentes formes. La figure 11 représente ainsi une vue de dessus des sections de toutes les dents et une vue de dessus de capuchons 10 associés à chaque dent. Les formes des différentes séries de dents, numérotées de 11 à 18, de 21 à 28, de 31 à 38 et de 41 à 48 sur cette figure, ces numéros ne devant pas être confondus avec les références numériques utilisées par ailleurs sur les autres figures pour désigner les caractéristiques de l’invention, sont toutes approchées par l’intermédiaire de quatre capuchons 10 différents, référencés A à D. Pour certaines dents, voire toutes les dents, plusieurs capuchons, parmi les capuchons A à D, apparaissent adaptés.
Dans l’exemple de réalisation choisi et illustré par la figure 11, les capuchons A sont adaptés pour traiter la restauration des incisives latérales supérieures et toutes les incisives inférieures. Les capuchons B sont adaptés pour la restauration des canines et des prémolaires, les capuchons C sont adaptés pour la restauration des molaires intermédiaires puis les capuchons D sont adaptés pour la restauration des molaires les plus grosses. Ces capuchons vont maintenant être décrits plus en détail. Le capuchon A est particulièrement illustré par les figures 12a à 16a, le capuchon B par les figures 12b à 16b, le capuchon C par les figures 12c à 16c et le capuchon D par les figures 12d à 16d. Pour ne pas alourdir les figures, les références numériques ne sont pas reproduites sur tous les capuchons de ces figures ; toutefois, tous ces capuchons possèdent les mêmes caractéristiques, qui vont être décrites.
Comme cela ressort des figures 12 et 15, les surfaces terminales 14 de ces capuchons 10 (A à D), destinées à un positionnement au-dessus de l’émergence gingivale, sont sensiblement planes et destinées à un positionnement parallèle à un plan horizontal (parallèle au plan justagingival, entre 1 et 2 mm inclus au-dessus de ce plan) correspondant au plan de coupe de la figure 9. Elles sont toutefois légèrement bombées, présentant une partie centrale 145, plus particulièrement visible sur les figures 14a à 14d, destinées à s’élever plus au-delà de la gencive que ses parties périphériques 146.
La section transverse du capuchon, qui donne la forme finale à la gencive après cicatrisation, est sensiblement reproduite par la surface terminale 14 du capuchon, qui vient dans son prolongement. Les sections de tous les capuchons présentent toutes une forme sensiblement trapézoïdale. Elles comprennent un grand côté 141, qui sera disposé du côté de l’extérieur de la bouche, un petit côté 142 opposé parallèle, qui sera disposé du côté de l’intérieur de la bouche, reliés par deux côtés 143, 144. Le croisement des diagonales du trapèze permet de définir un centre 15. De plus, en considérant le centre 17 de l’ouverture 11 sensiblement circulaire de la surface opposée du capuchon 10, il est possible de définir un axe 18 du capuchon, passant par les deux points centraux 15, 17. Cet axe 18 du capuchon 10 est perpendiculaire à la surface terminale 14. L’ensemble de l’architecture de l’embase de pilier et d’un capuchon 10 associés est conçu pour que l’axe 18 du capuchon corresponde à l’axe longitudinale L de l’embase de pilier, et à l’axe de l’implant.
Les quatre types de capuchons 10, A, B, C et D, diffèrent donc notamment par la forme trapézoïdale de la section transverse de leurs surfaces latérales 13. Le trapèze du plus petit capuchon A se rapproche d’un triangle, car son petit côté 142 est très réduit. Le trapèze du capuchon B se rapproche d’un rectangle, dont le grand côté va de l’extérieur de la bouche vers l’intérieur, et correspond aux côtés 143, 144. Au contraire, les trapèzes des capuchons C et D se rapprochent d’un rectangle, voire d’un carré, dont le grand côté est dans le sens inverse, et correspond aux côtés 141, 142, qui sont de longueur proches mais légèrement différentes. A titre d’exemples de réalisation, les figures 16a à 16d donnent des ordres de grandeur des dimensions de ces capuchons, en millimètres.
Naturellement, cette forme sensiblement trapézoïdale retenue présente des angles arrondis et des côtés courbés, pour garantir de ne pas heurter la gencive. De plus, la surface terminale 14 de chaque capuchon présente une surface continue, sans reliefs, et/ou sans partie creuse, et/ou sans gorge, et/ou sans arrête, et/ou sans aspérité. Cette surface est convexe. Cette géométrie sans aspérité est favorable à l’hygiène buccale, empêche par exemple l’accumulation d’aliments et le dépôt de la plaque dentaire.
En variante, la série de capuchons pourrait comprendre un nombre différents de géométries différentes, par exemple au moins 3, voire au moins deux. Dans une variante de réalisation simplifiée, une seule forme de capuchon pourrait convenir pour toutes les dents.
Selon d’autres variantes de réalisation, la section transverse d’un capuchon au niveau de sa surface latérale 13 pourrait s’approcher de tout polygone, comme un polygone à trois, cinq ou six côtés. En variante, les angles de ces polygones pourraient être si arrondis que la forme globale s’approcherait d’une forme oblongue, voire de section d’ovoïde, voire de toute autre forme plus éloignée d’un polygone. Avantageusement, cette forme comprend au moins un centre ou point parfaitement défini géométriquement pour définir un centre 15, voire un éventuel axe 18 du capuchon, ce centre étant avantageusement, mais non obligatoirement, dans l’alignement de l’axe longitudinal L de l’embase de pilier.
Selon le mode de réalisation, la géométrie de la surface émergente visible du capuchon du côté de l’intérieur de la bouche diffère de la géométrie du côté de l’extérieur, pour tenir compte de la courbure de la gencive. Cette forme de la surface émergente du capuchon est donc asymétrique par rapport à un plan médian contenant la tangente T à la gencive, représentée sur les figures 15a à 15d et plus précisément sur la figure 9 en considérant une dent 50 à restaurer. Ainsi, une forme circulaire, associée à un capuchon cylindrique, est inadaptée. Plus généralement, toute courbe plane présentant une symétrie autour d’un point ou d’un axe est peu ou pas adaptée, car d’une part, elle ne serait pas adaptée à l’anatomie de la bouche et, d’autre part, son orientation circulaire autour de cet axe ne serait plus identifiable. Pour les mêmes raisons, la surface émergente et visible du capuchon n’est donc pas symétrique par rapport à au moins un, ou même plusieurs plans parallèles à son axe 18 et comprenant cet axe 18, ou plusieurs plans perpendiculaires à la surface émergente et passant par son centre, que nous appelons plans médians perpendiculaires. Dans l’exemple représenté, seul le plan perpendiculaire au plan tangent T mentionné, passant au milieu des deux côtés 141, 142, forme un plan de symétrie. Cette surface émergente d’un capuchon peut finalement prendre toute forme tridimensionnelle identifiable, permettant de reconnaître le capuchon utilisé et éventuellement de connaître son orientation.
Les surfaces terminales 14 des capuchons sont prolongées à partir de leur périphérie 146 par la surface latérale 13 autour de laquelle se cicatrise la gencive, et qui donne ainsi la forme de gencive adaptée à la future prothèse.
Cette surface latérale 13 présente plusieurs surfaces 131, 132, 133, 134, sensiblement planes, éventuellement légèrement courbées, s’étendant selon une direction sensiblement parallèle à l’axe 18 du capuchon et/ou parallèlement à l’axe longitudinal L de l’embase de pilier, en prolongeant respectivement les différents côtés 141, 142, 143, 144 de la surface terminale 14 du capuchon. Les interfaces entre la surface terminale 14 et ces différentes parties de la surface latérale 13 sont réalisées par des surfaces arrondis, sans aspérité, notamment convexes.
Enfin, la surface latérale 13 des capuchons se termine par une surface 19 sensiblement tronconique, jusqu’à l’ouverture 11 sensiblement circulaire, mentionnée précédemment. Cette ouverture 11 débouche sur une partie creuse interne au capuchon 10, qui permet le logement de la seconde partie coronaire de l’embase de pilier. Cette partie creuse est dotée d’un dispositif de fixation complémentaire à celui 4 de l’embase de pilier. Dans le mode de réalisation, il s’agit de bourrelets prévus pour se clipper sur les gorges 5 de l’embase de pilier. Enfin, une gorge sensiblement longitudinale 16 est agencée dans cette partie creuse du capuchon, pour coopérer avec l’ergot, formant ainsi une liaison bloquée en rotation, et parfaitement indexée, l’orientation du capuchon étant unique et parfaitement imposée. Les figures 3 à 8 et 17a à 17d, 18a à 18d et 19a à 19d, montrent particulièrement l’assemblage d’un capuchon 10 avec une embase de pilier 1.
Le capuchon peut se trouver en matériau plastique, compatible avec une utilisation médicale, et de couleur rose, blanche ou crème. En variante, il peut être en métal, par exemple en titane, ou peut être en zircone.
L’utilisation des capuchons de cicatrisation permet donc de favoriser une cicatrisation idéale de la gencive dans un procédé de restauration dentaire, comme cela a été discuté, du fait de sa géométrie conçue en phase avec l’anatomie buccale. La solution a été décrite avec un capuchon de cicatrisation dans le mode de réalisation précédent. En variante, une solution sans embase de pilier peut être mise en œuvre, par l’intermédiaire d’un seul élément de cicatrisation, ou pilier, comprenant un dispositif de connexion avec un implant et une forme correspondant au capuchon décrit précédemment. Ainsi, l’invention porte sur tout élément de cicatrisation, par exemple un capuchon associé à toute vis de cicatrisation sous-gingivale ou un pilier, qui comprend les caractéristiques du capuchon décrites précédemment. En remarque, cet élément de cicatrisation peut en variante être totalement sous-gingival et invisible, puis rendu visible par intervention sur la gencive pour mettre en œuvre le reste du procédé de reconnaissance qui est décrit ci-après.
Outre les avantages décrits précédemment, l’élément de cicatrisation permet la mise en œuvre d’un procédé de restauration avantageux, comprenant un procédé de fabrication d’une prothèse dentaire et d’un pilier définitifs, avec une traumatisation minimale de la gencive. En effet, il est possible d’obtenir une empreinte numérique ou physique de la zone à restaurer sans retirer l’élément de cicatrisation en bouche, donc sans heurter la gencive.
Pour cela, un praticien peut prendre une empreinte numérique de la bouche du patient, sans retirer l’élément de cicatrisation. Les données de numérisation, obtenues par tout appareil comme un scanner buccal par exemple, sont transmises automatiquement à un ordinateur doté d’un logiciel de restauration dentaire. Ce logiciel est doté d’une interface homme machine, par laquelle un opérateur peut indiquer le modèle de capuchon qu’il a utilisé, ou plus généralement la référence de l’élément de cicatrisation, et éventuellement de l’implant et/ou de l’embase de pilier utilisé.
A partir des données de numérisation, un logiciel détermine automatiquement l’axe de l’élément de cicatrisation, par construction géométrique, par exemple à partir de l’identification du centre 15 et de la direction perpendiculaire à la surface terminale 14 passant par ce centre 15. Par cette construction, il peut ainsi déterminer automatiquement l’axe de l’implant, sans avoir à le visualiser directement.
Ensuite, comme la géométrie de l’élément de cicatrisation correspond à un positionnement unique autour de son axe 18, ou autour de l’axe longitudinal L de l’embase de pilier, pour respecter le milieu buccal et notamment la géométrie de la gencive vers l’intérieur de la bouche qui diffère de sa géométrie vers l’extérieur, il est possible de déduire de son orientation l’orientation de l’axe du dispositif de connexion avec l’implant, par exemple le dispositif de connexion 3 de l’embase de pilier avec l’implant : cela permet d’en déduire automatiquement le positionnement du dispositif de connexion de l’implant, sans avoir à le visualiser directement. A titre d’exemple, il est possible d’imposer lors de cette construction que l’un des côtés parallèles de la forme trapézoïdale de la surface 14 visible du capuchon soit parallèle à un côté de l’hexagone du dispositif de fixation d’un implant.
Enfin, dans le cas où des éléments de cicatrisation de hauteur différente existent, il reste à déterminer cette hauteur, pour positionner parfaitement l’implant invisible. Une première approche peut consister à former des éléments de cicatrisation de couleur différente pour des hauteurs différentes. Une seconde approche consiste à disposer tout indicateur sur la surface 14 visible de l’élément de cicatrisation pour indiquer cette hauteur, cet indicateur pouvant être composé de chiffres et/ou de lettres et/ou de tout symbole et/ou de couleurs et/ou de marquages laser. Une troisième approche peut consister à former des éléments de cicatrisation présentant une surface 14 visible différente selon leur hauteur. A titre d’exemple, les capuchons A, B, C, D pourraient conserver la même forme mais avec des dimensions légèrement plus grandes pour des hauteurs plus importantes, permettant ainsi de les différencier automatiquement puis de déterminer leur hauteur.
En variante ou complément de réalisation, un opérateur saisit par une interface homme machine la référence de l’élément de cicatrisation, ce qui permet au logiciel de retrouver les caractéristiques de cet élément de cicatrisation comme sa hauteur, son centre et/ou axe, dans une bibliothèque présente sous forme de base de données stockée dans une mémoire électronique qu’il peut consulter. La figure 20 illustre à titre d’exemple un capuchon 10’ virtuel mémorisé dans la bibliothèque associée au logiciel de restauration. Un repère dans l’espace 50’ est associé au capuchon, permettant son positionnement dans l’espace. En variante, le logiciel peut reconnaître automatiquement l’élément de cicatrisation à partir de ses caractéristiques géométriques, sans saisie manuelle de sa référence.
A partir des données numérisées, le logiciel sait donc associer l’élément de cicatrisation virtuel issu de sa bibliothèque à l’environnement buccal numérisé, en remplacement de l’élément de cicatrisation réel, pour obtenir une reproduction numérique plus parfaite. En remarque, la forme de l’élément de cicatrisation réel permet de déterminer son orientation, notamment du fait de sa forme asymétrique, comme mentionné précédemment. Comme représenté sur la figure 21, le repère réel 50 du capuchon 10 réel est ainsi déterminé automatiquement par le logiciel. II est possible de positionner parfaitement l’élément de cicatrisation virtuel sur l’empreinte numérique, automatiquement ou éventuellement par l’intermédiaire d’une intervention d’un opérateur sur une interface homme machine permettant de visualiser l’empreinte buccale et l’élément de cicatrisation. Ce positionnement parfait de l’élément de cicatrisation virtuel permet d’en déduire toutes les géométries avoisinantes, à partir des références connues mémorisées dans la base de données associée à l’élément de cicatrisation précis considéré, dont la position de l’implant 60 et la géométrie de la gencive cicatrisée sans présence du capuchon 10 ni de l’embase de pilier, comme représenté par la figure 22.
Lorsque le logiciel de restauration a repositionné avec exactitude le positionnement de l’implant caché, il déduit de ces connaissances la géométrie finale du pilier de restauration à fabriquer, qui doit être fixé à l’implant et occuper tout le volume gingival défini par l’élément de cicatrisation, puis la géométrie de la prothèse dentaire destinée à se fixer sur ce pilier, de manière connue.
En remarque, ce procédé de restauration peut se faire totalement numériquement, donc virtuellement, ou comprendre des phases de construction d’une maquette en plastique ou plâtre. Dans ce dernier cas, une empreinte physique, par exemple en silicone, peut être réalisée, un plâtre peut être coulé dans l’empreinte pour créer le maître modèle, c’est à dire une réplique de l’arcade dentaire à restaurer, qui est ensuite scannée en laboratoire pour reconstruire une image numérique.

Claims (8)

  1. Revendications :
    1. Elément de cicatrisation apte à une connexion avec un implant dentaire, comprenant une surface latérale (13) destinée à une intégration au sein d’une gencive pour mettre en forme la gencive lors de sa cicatrisation, et une surface terminale (14), caractérisé en ce qu’une partie de la surface latérale (13) et la surface terminale (14) forment une surface émergente, destinée à rester hors de la gencive, qui est asymétrique par rapport à au moins un plan médian perpendiculaire à la surface émergente et passant par le centre de la surface émergente et en ce que l’élément de cicatrisation est un pilier de cicatrisation qui comprend un dispositif de connexion avec un implant.
  2. 2. Elément de cicatrisation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les parties de la surface émergente destinées respectivement à un positionnement orienté vers l’intérieur et vers l’extérieur de la bouche présentent une forme différente.
  3. 3. Elément de cicatrisation selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une section transverse de sa surface latérale (13) ou une projection sur un plan parallèle de la surface émergente présente :
    - une forme sensiblement trapézoïdale ou une forme sensiblement polygonale, ou triangulaire, ou carrée, ou rectangulaire, ou ovoïde, ou une forme sensiblement polygonale avec des angles arrondis ; et/ou
    - une partie destinée à un positionnement orienté vers l’extérieur de la bouche de plus grande dimension qu’une partie destinée à un positionnement orienté vers l’intérieur.
  4. 4. Elément de cicatrisation selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que sa surface terminale (14) et/ou sa surface émergente présente :
    - une surface non plane, courbée ; et/ou
    - une surface convexe ; et/ou
    - une surface sans aspérité.
  5. 5. Elément de cicatrisation selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que sa surface terminale (14) ou sa surface émergente comprend un indicateur pour indiquer sa hauteur ou en ce que l’élément de cicatrisation comprend une couleur pour indiquer sa hauteur.
  6. 6. Série d’éléments de cicatrisation, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux éléments de cicatrisation selon l’une des revendications précédentes présentant des formes différentes, ou en ce qu’elle comprend au moins trois éléments de cicatrisation selon l’une des revendications précédentes de formes différentes.
  7. 7. Procédé de fabrication d’un pilier de restauration dentaire, destiné à être fixé sur un implant dentaire sur une première extrémité et à recevoir une prothèse sur sa seconde extrémité, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
    - prise d’une empreinte manuelle ou numérique de l’espace buccal comprenant un élément de cicatrisation selon l’une des revendications 1 à 5 fixé sur l’implant ;
    - détection automatique du positionnement de l’implant par l’identification de :
    - l’axe de l’implant correspondant à un axe de l’élément de cicatrisation identifié par la géométrie de sa surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de cicatrisation mémorisé stocké dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente ;
    - orientation de l’implant à partir de l’orientation de la surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de
    5 cicatrisation mémorisé dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente ;
    - hauteur de l’implant par détermination de la hauteur de l’élément de cicatrisation, à partir d’une couleur ou d’un indicateur de sa
  8. 10 surface émergente hors de la gencive ou à partir d’une association à un élément de cicatrisation mémorisé dans une base de données, notamment à partir de sa référence saisie dans une interface homme machine ou de sa reconnaissance automatique par la forme de sa partie émergente.
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