FR3045529A1 - Marchepied escamotable pour vehicule automobile. - Google Patents

Abstract

Un marchepied (10) escamotable associé à une porte battante d'un véhicule automobile, comprend : - une plaque d'appui (1) montée à coulissement par rapport au véhicule, comportant une piste d'appui (17) curviligne, -un bras d'actionnement (2) rigide, monté à rotation à une extrémité pivotante (14), le bras comportant en outre une extrémité de guidage (15), dont les déplacements par rapport à la plaque (1) sont guidés par la piste d'appui curviligne. Sur au moins un premier secteur angulaire (α) de rotation du bras (2), la trajectoire (20a) imposée à l'extrémité de guidage s'effectue au moins en partie suivant la direction de translation de la plaque, et sur au moins un deuxième secteur angulaire (β) de rotation du bras, la trajectoire imposée à l'extrémité de guidage (15) par rapport à la plaque (1) s'effectue au moins en partie suivant une direction horizontale (X) perpendiculaire à la direction de translation de la plaque.

Description

MARCHEPIED ESCAMOTABLE POUR VEHICULE AUTOMOBILE L’invention a pour objet les marchepieds escamotables, et plus particulièrement les marchepieds escamotables pour véhicules automobile. Pour faciliter la montée et la descente de passager d’un véhicule automobile, des zones d'appui du pied sont parfois prévues en zone basse de l’encadrement d'une porte du véhicule. Ces zones intégrées à la carrosserie du véhicule sont généralement étroites et glissantes; elles sont donc souvent insuffisantes, parfois dangereuses à utiliser en temps que marchepied. Lorsque des zones d’appui fixe sont plus larges aménagées au niveau de l’encadrement de la porte, la largeur et l'encombrement du véhicule s'en trouve accrus, ce qui pénalise la maniabilité du véhicule sur les voies de circulation ou pour le parcage. On connaît également des véhicules équipés de marchepied mobiles, par exemple des marchepieds coulissant suivant la direction transversale du véhicule, et qui peuvent être par exemple déployées, soit par un moteur électrique, soit par une action volontaire d’un occupant du véhicule, soit encore de manière automatique à l’aide de capteurs détectant l’ouverture d’une porte du véhicule associée au marchepied. Des systèmes automatiques de déploiement de marchepieds mobiles utilisant un couplage mécanique entre la porte et le marchepied sont également connus. Par exemple, la demande de brevet FR2880851 décrit un marchepied qui est escamotable sous le véhicule par pivotement du marchepied, le pivotement du marchepied étant déclenché lorsqu’une rainure en "S" du marchepied est parcourue par un galet solidaire d’une porte coulissante du véhicule. Le document JPS 6220745 décrit un système de liaison mécanique permettant de relier un mouvement pivotant d’un battant de porte d’un véhicule automobile, et un mouvement coulissant d’une plaque de marchepied, transversalement au véhicule. Le système fait appel à une multitude de leviers et des points de rotation desdits leviers. Le système mécanique est conçu pour désolidariser le mouvement de la porte du mouvement du marchepied, une fois le marchepied entièrement déployé, de manière à pouvoir poursuivre l’ouverture de la porte au-delà de l’angle ayant provoqué le déploiement total du marchepied. Ce système est compliqué à mettre en œuvre, et nécessite de multiples points d'appui en rotation sur l’encadrement de la porte, pour permettre les mouvements nécessaires des différents leviers. L’invention a pour but de proposer un système de marchepied escamotable permettant de coupler mécaniquement le mouvement du marchepied et les mouvements d’un battant de porte pivotante de véhicule automobile, qui soit simple à réaliser, et qui permette de graduer le mouvement de déploiement du marchepied par rapport aux mouvements d’ouverture et de fermeture de la porte.

Dans un des modes de réalisation, l’invention permet de ne déclencher qu’à partir d’un angle seuil d’ouverture du battant de la porte, le déploiement du marchepied, de manière à laisser aux passagers du véhicule un libre accès à la chaussée lorsqu’ils souhaitent sortir du véhicule par une porte légèrement entrouverte, sans que le marchepied vienne obturer l’ouverture ménagée entre le corps du véhicule et le battant de la porte. A cette fin, un marchepied escamotable associé à une porte battante d'un véhicule automobile comprend : - une plaque d'appui montée à coulissement par rapport au véhicule, apte à être translatée entre une position rétracté et une position de service de la plaque, la plaque comportant un relief ou un creux formant une piste d'appui curviligne, - un organe de liaison, configuré pour lier le mouvement d'ouverture puis de fermeture de la porte au déplacement vers la position de service, puis vers la position rétractée, de la plaque, l'organe de liaison comportant un bras d'actionnement rigide , monté à rotation à une extrémité pivotante du bras autour d'un point de pivotement mobile par rapport à la plaque, le bras comportant en outre une extrémité de guidage, distante de l'extrémité de pivotement, l'extrémité de guidage étant mobile par rapport à la plaque, et ses déplacements par rapport à la plaque étant guidés sur au moins un secteur angulaire de rotation du bras, par la piste d'appui curviligne. Pour au moins un sens de rotation du bras, sur au moins un premier secteur angulaire de rotation du bras, la trajectoire imposée à l'extrémité de guidage par rapport à la plaque, s'effectue au moins en partie suivant la direction de translation de la plaque, et sur au moins un deuxième secteur angulaire de rotation du bras, la trajectoire imposée à l'extrémité de guidage par rapport à la plaque s'effectue au moins en partie suivant une direction horizontale perpendiculaire à la direction de translation de la plaque. On dit que l'extrémité pivotante du bras est mobile par rapport à la plaque dès lors que cette extrémité pivotante peut se déplacer par rapport à la plaque ou que la plaque peut se déplacer par rapport à l'extrémité pivotante.

La trajectoire de l'extrémité du bras peut être assimilée à la trajectoire d'un point particulier de l'extrémité du bras. Par rapport à la plaque, ce point particulier se déplace de préférence dans un plan qui est horizontal en position de montage de la plaque le plan de la plaque. La plaque elle même est de préférence montée pour présenter une surface supérieure d'appui horizontale. Avantageusement, l'extrémité de guidage du bras est guidée par la piste d'appui quand le bras parcourt le deuxième secteur angulaire de rotation. Elle est pour cela en appui sur la piste d'appui. Avantageusement, sur au moins une portion du deuxième secteur angulaire de rotation, la rotation du bras met en appui l'extrémité de guidage sur la piste d'appui de manière à provoquer une action du bras sur la plaque, causant une translation de la plaque par rapport au véhicule.

Selon certains modes de réalisation, l'extrémité de guidage du bras peut se déplacer à distance de la piste d'appui quand le bras parcourt le premier secteur angulaire de rotation, la trajectoire de l'extrémité de guidage du bras s'effectuant alors librement par rapport à la plaque, sans provoquer de translation de celle-ci.

Avantageusement, au début du premier secteur angulaire de rotation du bras, la plaque est en position escamotée, et peut rester escamotée pendant que le bras parcourt le premier secteur angulaire. La première portion de trajectoire suit alors un arc de cercle. La piste d'appui elle-même peut comprendre une portion d'arc de cercle de rayon correspondant à la distance entre l'extrémité pivotante et l'extrémité de guidage du bras. L'extrémité de guidage peut alors se déplacer le long de cette portion d'arc de cercle sans exercer d'effort de translation sur la plaque. Le centre du cercle peut correspondre à la position de l'extrémité pivotante du bras quand la plaque se trouve en position escamotée sous le véhicule.

La trajectoire de l'extrémité de guidage du bras peut être différente suivant le sens de rotation du bras. Avantageusement, la trajectoire de l'extrémité de guidage reste la même dans les deux sens de rotation du bras. Selon un mode de réalisation préféré, la trajectoire de l'extrémité de guidage longe la piste d'appui sur toute la plage autorisée en rotation pour le bras, dans les deux sens de rotation du bras.

Avantageusement, la trajectoire imposée à l'extrémité de guidage du bras à la surface de la plaque, est telle que sur le premier secteur angulaire de rotation du bras, la plaque reste immobile, par exemple en position escamotée, et sur le deuxième secteur angulaire de rotation du bras, la plaque subit un mouvement de translation, par exemple vers sa position de service. Le premier secteur angulaire peut correspondre au début de l'ouverture du battant de la porte à partir de la position fermée de la porte. Le deuxième secteur angulaire peut correspondre à la suite de l'ouverture du battant de la porte.

On peut envisager des variantes de réalisation dans lesquelles le premier secteur angulaire correspond au contraire au début de la fermeture de la porte, par exemple si on souhaite un déploiement rapide du marchepied dès le début de l'ouverture de la porte, et une immobilisation du marchepied pour les angles plus larges d'ouverture de la porte. On peut également envisager des trajectoires en trois parties imposées successivement à l'extrémité de guidage, de manière à ce que la plaque reste immobile en début et pendant la fin de l'ouverture du battant de la porte, et subisse une translation durant le passage du battant par des angles intermédiaires d'ouverture de la porte.

Avantageusement, la trajectoire de l'extrémité de guidage du bras comprend une portion de trajectoire courbe s'étendant au voisinage d'un bord latéral de la plaque, et de concavité tournée vers ce bord latéral de la plaque.

Ledit bord latéral de la plaque correspond de préférence au bord latéral le plus proche de la charnière du battant de la porte.

Avantageusement, la portion de trajectoire comprend un arc de cercle. De manière préférentielle, le centre de l'arc de cercle se trouve à l'extérieur de la surface de la plaque. De manière préférentielle, en position rétractée de la plaque comme en position de service de la plaque, le point de pivotement donné par l'intersection du plan géométrique de la plaque avec l'axe géométrique de rotation de l'extrémité pivotante du bras, se trouve à l'extérieur de la surface de la plaque. On peut dire de manière simplifiée que, en position rétractée de la plaque comme en position de service de la plaque, le point de pivotement de l'extrémité pivotante du bras se trouve en dehors de la plaque.

Avantageusement, pour des positions de la porte proches de la position fermée du battant de la porte, et pour les positions correspondantes de la plaque, ce point de pivotement se trouve au centre de l'arc de cercle décrit par la portion de trajectoire. Ainsi, lors de l'actionnement du bras en rotation, par exemple par un lien cinématique reliant le bras et le battant de la porte, tant que l'extrémité de guidage de bras se trouve sur la portion de trajectoire circulaire, la plaque reste escamotée. La plaque ne gêne pas l'accès à la chaussée pour les faibles angles d'ouverture du battant de la porte.

Selon un mode de réalisation, la portion de trajectoire en arc de cercle est imposée par une portion de glissière elle aussi en arc de cercle. L'extrémité de guidage du bras peut ainsi rester en contact avec la piste d'appui pour toutes les positions de fonctionnement de la plaque. Selon d'autres modes de réalisation, la portion de trajectoire en arc de cercle peut être obtenue en autorisant un déplacement libre de l'extrémité de guidage du bras dans une portion du plan de la plaque dénuée de glissière et de piste d'appui. L'extrémité de guidage du bras peut ainsi, par exemple lors de la fermeture de la porte, d'abord se déplacer le long de la glissière en appuyant sur la piste d'appui pour déplacer la plaque pour les angles d'ouverture importants de la porte, puis se déplacer librement dans un évidement dans le plan de la plaque sans agir sur celle-ci. A l'inverse lors de l'ouverture de la porte, dans ce même mode de réalisation, l'extrémité de guidage du bras ne commence à appuyer sur la piste d'appui de la glissière qu'au-delà d'un angle limite d'ouverture de la porte.

La glissière peut par exemple comporter une rainure creusée dans la plaque, qui s'ouvre au-delà de l'extrémité de la rainure sur un évidement plus large de la plaque, autorisant les déplacements supplémentaires du bras (par exemple selon un arc de cercle) sans qu'il vienne en appui contre le bord de l'évidement.

Selon certains modes de réalisation, une portion de trajectoire imposée par la piste d'appui, et parcourue pour les faibles angles d'ouverture de la porte, peut être une courbe proche d'un arc de cercle, sans être strictement circulaire, de manière à permettre de déclencher un léger mouvement d'avancée du marchepied pour les faibles angles d'ouverture de la porte. Cette portion de trajectoire peut se poursuivre ensuite vers l'extrémité du marchepied par une deuxième portion de trajectoire se rapprochant plus rapidement du centre du cercle (plus rapidement s'entend par exemple par unité de longueur de trajectoire parcourue) de manière à augmenter l'amplitude de la translation de la plaque par unité angulaire d'ouverture de la porte. On obtient ainsi une gradation de la vitesse de déploiement du marchepied au cours de l'ouverture du battant de la porte.

Avantageusement, le marchepied comprend un dispositif de rail qui définit le trajet suivant lequel coulisse la plaque. Selon un mode de réalisation, la plaque d'appui peut comprendre une plaque apte à coulisser le long du dispositif de rail, et la piste d'appui résulte de la présence sur la plaque d'un relief, d'un creux, et/ou d'un évidement lié à la plaque ou creusé dans la plaque, et formant glissière.

Selon un autre mode de réalisation, la piste d'appui peut être mobile par rapport à la plaque. La plaque d'appui peut ainsi comprendre une plaque support apte à coulisser le long d'un dispositif de rail, et comprendre en outre une pièce de liaison liée à la plaque d'appui, mobile en rotation par rapport à la plaque d'appui, et sur laquelle est ménagée la piste d'appui. La pièce de liaison peut être montée à rotation autour d'un axe fixe par rapport au cadre entourant l'ouverture de la porte battante, et être en outre configurée pour coulisser selon une trajectoire curviligne imposée par rapport à la plaque support. La pièce de liaison peut ainsi agir comme un actionneur excentrique pour faire avancer puis reculer la plaque d'appui du marchepied, quand la pièce de liaison est elle-même actionnée en rotation par le bras. La piste d'appui ménagée sur la pièce de liaison comporte avantageusement une première portion de trajectoire décrivant sensiblement un arc d'un cercle, cette première portion de trajectoire se poursuivant vers l'extrémité libre de la plaque, par une deuxième portion de trajectoire extérieure audit cercle, s'éloignant du centre du cercle.

Par extrémité libre de la plaque ou bord avant de la plaque, on entend le bord de la plaque qui est perpendiculaire aux bords latéraux de la plaque et qui est, en position de service de la plaque, le plus éloigné de la caisse du véhicule. Autrement dit encore, le côté de la plaque qui se trouve du côté vers lequel avance la plaque pour se placer en position de service. On entend par bord arrière de la plaque, le côté de la plaque qui se trouve du côté vers lequel l'on escamote la plaque.

Le dispositif de rail peut avantageusement être configuré pour faire coulisser le marchepied suivant une direction rectiligne; cette direction peut avantageusement être sensiblement perpendiculaire au plan du battant de la porte lorsque celle-ci est fermée, et/ou à la direction longitudinale du véhicule, notamment dans le cas de portes latérales de véhicules. Le marchepied selon l'invention peut cependant être associé à une porte arrière de véhicule, auquel cas la direction du rail peut être parallèle à la direction avant arrière du véhicule. La direction imposée par le dispositif de rail est de préférence horizontale une fois le marchepied monté sur le véhicule, lorsque le véhicule est lui même sur un terrain horizontal.

Par bord latéral de la plaque, on entend un bord s'étendant sensiblement de manière parallèle à la direction de translation par coulissement de la plaque. Par une piste d'appui s'étendant au voisinage d'un bord latéral de la plaque, on entend que la piste d'appui est entièrement inscrite dans une moitié de la plaque située entre ce bord latéral de la plaque et une ligne médiane parallèle à la direction de déplacement du marchepied, et divisant en deux la surface du marchepied accessible à l'utilisateur en position déployée du marchepied. De manière avantageuse, la piste d'appui est même située dans un premier tiers de la plaque si on divise la plaque par des lignes parallèles à la direction de déplacement du marchepied et divisant la plaque accessible à l'utilisateur en portions de surfaces égales. On peut dire aussi que la piste d'appui est ménagée sur une portion latérale du plan de la plaque.

Selon un mode de réalisation, l'extrémité pivotante du bras peut être solidaire du battant de la porte. La première portion de trajectoire courbe peut alors se rapprocher du bord latéral de la plaque quand on suit la piste d'appui dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque.

Le bras peut ainsi tirer le marchepied au fur et à mesure de l'ouverture de la porte, et s'effacer sur le côté du marchepied quand la porte se rapproche d'une position perpendiculaire à la caisse du véhicule (i.e. se rapproche d'une position perpendiculaire au plan de l'ouverture de la porte). La piste d'appui peut alors comprendre une première portion de trajectoire décrivant sensiblement un arc d'un cercle centré sur un point proche de la plaque ou inclus dans la plaque, le centre du cercle se trouvant à l'arrière de l'arc de cercle et le cercle se rapprochant du bord latéral de la plaque, et se poursuit vers l'extrémité libre de la plaque, par une deuxième portion de trajectoire inscrite à l'intérieur dudit cercle.

La piste d'appui peut comprendre une première portion de trajectoire décrivant sensiblement un arc d'un cercle, et se poursuivre vers l'extrémité libre de la plaque, par une deuxième portion de trajectoire inscrite à l'intérieur dudit cercle, se rapprochant du centre du cercle.

Selon un mode de réalisation avantageux dans lequel le marchepied comprend une biellette actionnant le bras, la première portion de trajectoire en arc de cercle s'éloigne du bord latéral de la plaque le plus proche si on suit la piste d'appui dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque. La deuxième portion de trajectoire en revanche, en se rapprochant du centre du cercle, se rapproche du bord latéral de la plaque.

La deuxième portion de trajectoire peut comprendre une portion de droite s'étendant à l'extérieur de l'angle intercepté par l'arc de cercle, ou s'étendant suivant la limite de cet angle.

Selon un mode de réalisation, la piste d'appui peut comprendre au moins une première portion de trajectoire s'éloignant du bord latéral de la plaque, dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque.

Elle peut se poursuivre vers l'extrémité libre de la plaque, par une deuxième portion de trajectoire se rapprochant, dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque, du bord latéral de la plaque le plus proche de l'axe de rotation du battant de la porte. L'organe de liaison peut comprendre en outre une biellette reliée à un point du bras, ledit point étant situé entre l'extrémité pivotante et l'extrémité de guidage, le bras et la biellette étant configurés de manière à ce que la biellette permette d'actionner le bras en rotation autour de son extrémité pivotante. L'extrémité pivotante du bras peut être assemblée à un point fixe d'un cadre entourant l'ouverture de la porte battante. Le cadre de la porte est considéré comme une portion fixe par rapport à l'habitacle du véhicule.

Une des extrémités de la biellette peut être alors solidaire du battant de la porte. De préférence, dans une telle variante de réalisation, la première portion de trajectoire de la piste d'appui s'éloigne, dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque, du bord latéral le plus proche de cette première portion de trajectoire.

De préférence, la plaque comporte une seule piste d'appui de guidage associée à un bras. Le bras venant en prise avec la plaque est de préférence unique. La première et la deuxième portion de trajectoire sont comptées comme une seule piste d'appui, car elles définissent ensemble un même chemin le long duquel l'extrémité de guidage du bras peut se déplacer de manière continue. Typiquement, la première et la deuxième portion de trajectoire sont de longueurs comparables, c’est-à-dire que la longueur de la plus longue portion ne dépasse pas 500% de la longueur de la plus courte portion, et de préférence ne dépasse pas 300% de la longueur de la plus courte portion.

Il est également proposé un véhicule comprenant au moins un marchepied correspondant à l'un des modes de réalisation décrits précédemment.

La piste d'appui et les bras de levier d'actionnement du bras peuvent être avantageusement dimensionnés de manière à ce que la force supplémentaire d'ouverture de la porte liée à la présence du marchepied ne dépasse à aucun moment un seuil, par exemple 110% de la force qui serait à appliquer au même point de la course d'ouverture de la porte en absence de marchepied. Le mouvement d'ouverture de la porte peut alors servir à commander l'actionnement du marchepied sans motorisation spécifique du marchepied, ou autre moyen d'actionnement spécifique type vérin. La première portion de trajectoire peut typiquement être alors plus longue que la deuxième portion de trajectoire.

Selon d'autres variantes de réalisation, le marchepied peut être au contraire motorisé ou actionné par un vérin, et l'ouverture puis la fermeture de la porte ainsi commandée par le déploiement et le repli du marchepied. La piste d'appui et les bras de levier d'actionnement du bras peuvent être dimensionnés de manière à pouvoir transmettre par le bras, la piste d'appui et éventuellement la biellette, les efforts nécessaires à l'ouverture et à la fermeture de la porte. La première portion de trajectoire peut être alors plus courte que la deuxième portion de trajectoire.

Selon un mode de réalisation préférentiel comportant une biellette actionnant le bras, la liaison entre l'extrémité pivotante du bras et la caisse du véhicule peut être une liaison en rotation autour d'un seul axe, qui peut être sensiblement vertical. Avantageusement, la liaison entre l'extrémité pivotante du bras et la biellette peut être une liaison en rotation autour d'un seul axe, qui peut être sensiblement vertical. De manière préférentielle, pour éviter des phénomènes d'hyperstatisme, au moins une des trois liaisons, la liaison à l'extrémité pivotante deux bras, la liaison entre le bras et la biellette, et la liaison entre la biellette et le battant de la porte, est une liaison de type rotule. Par exemple, la liaison entre la biellette et le battant de la porte, peut être une liaison de type rotule.

Quelques buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

La figure 1 est une vue schématique en perspective d’une portion de véhicule automobile comprenant un marchepied selon l’invention, vu de l’extérieur du véhicule ;

La figure 2 est une vue schématique en perspective, à partir de l'intérieur du véhicule, d’un marchepied selon l’invention partiellement démonté, de manière à faire apparaître certains organes caractéristiques du marchepied ;

La figure 3 est une vue du marchepied de la figure 2 dans une position angulaire du battant de la porte plus ouverte que sur la figure 2 ;

La figure 4 est une vue simplifiée, en vue de dessus, du marchepied des figures 2 et 3, illustrant deux positions successives de certains éléments du marchepied ;

La figure 5 est une vue schématique d’une autre variante de marchepied selon l’invention.

Tel qu’illustré sur les figures 1 à 3, un marchepied selon l’invention comprend une plaque d’appui 1 apte à servir de marchepied, la plaque coulissant parallèlement à un axe Y transversal du véhicule, au moyen d’un dispositif de rail 13 permettant de translater la plaque d’appui entre une position de service dans laquelle le bord libre 11 de la plaque d’appui se trouve dans une position extérieure au véhicule, et une position rétractée, dans laquelle la plaque 1, et notamment son bord arrière 12 opposé au bord libre 11, sont ramenés vers l’axe médian longitudinal du véhicule (non représenté sur la figure). Dans cette position rétractée, la distance entre le bord libre 11 de la plaque et l’extérieur de la carrosserie du véhicule, est réduite à une valeur minimale (sur la plaque de valeurs autorisées par le mouvement coulissant de la plaque).

La plaque d’appui est en outre délimitée par un premier bord latéral 8 et un deuxième bord latéral 9, s’étendant chacun sensiblement suivant la direction de translation de la plaque d’appui. La direction longitudinale du véhicule est ici repérée par un axe X dirigé de l’avant vers l’arrière du véhicule. La verticale par rapport au sol -et par rapport au véhicule posé sur un terrain plat- est repérée par un axe Z.

La plaque d’appui 1 est montée pour coulisser par rapport à la carrosserie du véhicule, et notamment par rapport à un cadre 5 définissant l’ouverture d'une des portes du véhicule. La porte associée au marchepied est une porte battante, comprenant un battant de porte apte à pivoter autour d’un axe 21 de rotation (axe 21 non représenté sur les figures 1 à 3, mais repéré en vue de dessus sur les figures 4 et 5). L'axe 21 de rotation est de préférence parallèle à l'axe -correspondant ici à l'axe (Ω,ζ) - de rotation du bras 2.

La plaque d’appui 1 est reliée à un battant 7 de la porte par un organe de liaison 4 assurant une liaison cinématique entre la plaque d’appui 1 et le battant 7. L’organe de liaison 4 comprend un bras 2, qui est ici rigide -mais non rectiligne dans le cas particulier illustré- et comprend également, dans le mode de réalisation illustré sur les figues 1 à 3, une biellette 3 reliée au bras 2 par une articulation permettant une rotation du bras par rapport à la biellette autour d'un point 18 de liaison en rotation. Le bras 2 comprend une première extrémité ou extrémité pivotante 14, qui est ici configurée pour pivoter autour d’un point fixe 16 solidaire du cadre de la porte. Selon les modes de réalisation, le point fixe 16 peut être solidaire d’un autre point de la carrosserie du véhicule.

Le bras comprend une deuxième extrémité 15 ou extrémité de guidage du bras, qui est masquée sur la figure 1, mais qui est illustrée sur les figures 2 et 3. L’extrémité de guidage 15 du bras vient en contact avec la plaque 1 au niveau d’une glissière 17 ménagée sur une des faces de la plaque 1. L’extrémité de guidage 15 du bras voit son trajet imposé, sur au moins une partie du parcours angulaire du bras, par la glissière 17 non visible sur la figure 1, mais visible sur les figures 2 et 3. L’extrémité 15 de guidage du bras peut par exemple comporter un galet rotatif ou un galet en matériau à coefficient de friction réduit, glissant dans une rainure formant la glissière 17. La rainure peut traverser la plaque d’appui ou être une rainure non traversante.

Le bras est mû en rotation autour du point de fixation 16 par l’action de la biellette 3, dont une extrémité est solidaire, par une liaison pivot 19, du battant de porte 7. Ainsi, lorsque l’on ouvre le battant 7 de la porte, la biellette 3 vient exercer une traction sur le bras 2 afin de faire pivoter le bras 2 vers l’extérieur du véhicule. Selon les variantes de réalisation, la plaque d’appui peut être monobloc, ou peut être composée de plusieurs plaques superposées. Par exemple la plaque 1 peut comprendre une plaque supérieure offrant une surface d’appui continue à la chaussure de l’usager du véhicule utilisant le marchepied, et comprendre en outre une plaque d’appui structurelle solidaire de la plaque d’appui supérieure et comportant le dispositif de glissière.

De multiples modes de réalisation de dispositifs de glissière sont bien sûr envisageables et ne sont pas décrits en détails ici. L’extrémité de guidage 15 du bras peut ainsi être guidée par une zone en relief ou par une zone en creux ménagée à la surface de la plaque d’appui, de préférence sur une surface inférieure de la plaque d’appui. De manière générale, le principe de la glissière permet d’offrir à l’extrémité de guidage 15 du bras une piste d’appui curviligne 17 permettant au bras d’exercer sur la plaque 1 ,un effort dont au moins une composante non nulle correspond à la direction de translation par coulissement de la plaque 1.

La trajectoire de l’extrémité de guidage 15 du bras 2 dans le référentiel de la plaque d’appui 1, est imposé d’une part, par la géométrie de la piste d’appui curviligne, et d’autre part, par le point où est assemblée la première extrémité pivotante 14 du bras. Par exemple, si l’extrémité pivotante du bras est assemblée en un point Ω fixe par rapport à la carrosserie du véhicule, tel qu'un point fixe par rapport au cadre 5 de la porte, alors l’extrémité de guidage 15 du bras décrit un arc de cercle par rapport au cadre de la porte. Cet arc de cercle vient intercepter la piste d’appui, et la tangente à l’arc de cercle au niveau du point intercepté comporte au moins une composante parallèle à la direction de translation de la plaque, si bien qu’au contact de ce point de la piste, le bras exerce une force de translation sur la plaque d’appui 1.

Suivant les variantes de réalisation, la géométrie de la plaque d’appui peut être prévue pour que, sur au moins une partie du débattement angulaire du bras 2, le bras 2 soit libre de se mouvoir en rotation par rapport à la plaque sans exercer d’effort sur la plaque. Un tel déplacement libre du bras peut être par exemple autorisé par une portion de glissière ou par une portion de piste d’appui coïncidant avec l’arc de cercle parcouru par l’extrémité 15 de guidage du bras. La plaque peut éventuellement comporter un évidement plus large que la piste nécessaire à la course en arc de cercle, sur l’extérieur de l’arc de cercle parcouru par le bras, et permettre ainsi un tel déplacement libre.

On retrouve sur les figures 2 et 3 des éléments communs à la figure 1, les mêmes éléments étant désignés par les mêmes références. Cependant, seule une portion inférieure de la plaque 1 est représentée, cette portion comprenant la glissière 17 permettant au bras 2 d'actionner la plaque. En pratique, la portion de plaque 1 visible sur les figures 2 et 3 peut être recouverte par une plaque d'habillage supérieure recouvrant la glissière, et offrant une surface d'appui rectangulaire continue vers l'avant de la plaque, pour que l'utilisateur puisse y poser le pied.

Comme visible sur les figures 2 et 3, la glissière 17 impose ainsi à l’extrémité 15, en terme de trajectoire par rapport à la plaque, une première portion de trajectoire 20a en arc de cercle, l’arc de cercle étant centré sur le point Ω de pivotement de l’extrémité pivotante 14 du bras 2, et lui impose une deuxième portion de trajectoire 20b, qui est ici sensiblement rectiligne et qui se dirige à l’intérieur du cercle comprenant l’arc de cercle 20a.

Les déplacements en translation autorisés à la plaque 1 coulissante sont tels que, en position escamotée de la plaque, le cercle correspondant à l’arc de cercle 20a est centré sur le point Ω.

Lorsque le battant 7 de la porte est en position fermée, la biellette 3 repousse le bras 2 vers l'intérieur du véhicule, de sorte que l’extrémité de guidage 15 du bras se trouve l’arrière la première portion de trajectoire 20a. On entend ici "arrière" et "avant" au sens de l’arrière et de l’avant de la plaque, l’avant de la plaque correspondant à l’extrémité libre 11 de la plaque s’avançant vers l'usager lorsque celui-ci désire monter à bord du véhicule.

Lorsque le battant 7 de la porte commence à s’ouvrir en tournant autour d’un axe de rotation 21, le bras 2 parcourt en rotation autour du point Ω un premier secteur angulaire a. Ce faisant, l’extrémité 15 du bras 2 se déplace le long de l’arc de cercle 20a, sans exercer d'effort sur la plaque suivant la direction de translation de la plaque. Pendant cette première partie d’ouverture du battant 7 de la porte, la plaque d’appui 1 reste donc escamotée sous le véhicule. Lorsque le battant de la porte continue à s'ouvrir au-delà de l'angle ayant amené l’extrémité 15 de guidage du bras à l'avant de la portion de trajectoire 20a, l'extrémité 15 poursuit son déplacement le long de la deuxième portion de trajectoire 20b, exerçant alors une pression sur le bord de la glissière 17, pression qui fait avancer en translation la plaque 1 pour la déployer vers l’extérieur du véhicule (en déplaçant la plaque parallèlement à la direction transversale Y du véhicule, dans le cas d'une porte latérale du véhicule). Réciproquement, lors de la fermeture du battant de la porte, l’extrémité 15 de guidage du bras exerce une pression sur la deuxième portion de trajectoire 20b jusqu’à rentrer complètement la plaque en position escamotée, pendant que le bras parcourt en rotation le secteur angulaire β, puis alors que la porte est encore entrouverte, l'extrémité 15 poursuit sa trajectoire le long de la première portion de trajectoire 20a, la plaque d’appui 1 restant désormais immobile pendant que le bras parcourt en rotation le secteur angulaire a.

On peut envisager des variantes de réalisation dans lesquelles les trajectoires aller et retour de l’extrémité de guidage 15 du bras, diffèrent suivant que l’on est en train d’ouvrir ou de fermer le battant de la porte. La trajectoire imposée à l’extrémité 15 de guidage par rapport à la plaque 1 peut ainsi comporter un arc de cercle en début d’ouverture et décrire un autre arc de cercle en début de fermeture de la porte, chacun de ces arcs de cercle étant suivi ensuite d’une portion de trajectoire sensiblement perpendiculaire à la direction de déploiement de la plaque 1. Pour ce faire, on peut par exemple remplacer la glissière 17 par un évidement, dont les contours dessineraient dans la surface de la plaque un rectangle dont les côtés suivant la direction de translation de la plaque seraient plus longs que les côtés suivant la direction perpendiculaire à la translation. Ainsi, il est possible d'obtenir une course libre du bras sur un premier secteur angulaire qui est sensiblement d'amplitude équivalente à la course angulaire du bras pendant la deuxième portion de trajectoire où le bras actionne la plaque.

Le point Ω d’assemblage de l’extrémité pivotante 14 du bras se trouve de préférence du même coté du battant de la porte que l’axe 21 de rotation du battant de la porte. La trajectoire 20 de l’extrémité 15 de guidage du bras est de préférence ménagée sur un bord latéral de la plaque qui se trouve du côté de l’axe de rotation du battant de la porte. Ainsi on limite l’encombrement du dispositif, notamment en ce qui concerne la longueur du bras et la longueur de la piste d’appui nécessaire pour actionner la plaque 1.

La figure 4 est une vue simplifiée, en vue de de dessus, du marchepied selon l’invention.

On retrouve sur la figure 4 des éléments communs aux figures 1 à 3, les mêmes éléments étant désignés par les mêmes références. La figure 4 fait notamment apparaître -en trait plein- une position 17 de la glissière de la plaque 1 en position déployée, et fait apparaître - en trait pointillé- une position 17' de la même glissière quand la plaque en position escamotée sous le véhicule. Les portions 20a et 20b de trajectoire ont été indiquées pour mémoire comme si elles se déplaçaient avec la glissière, car elles correspondent respectivement la portion "passive" et la portion "active" de la glissière. En réalité, la trajectoire 24 de l'extrémité 15 de guidage du bras décrit une portion d'arc de cercle centrée sur Ω, et qui présente une zone de recouvrement avec la portion de trajectoire 20a quand la plaque 1 est en position escamotée.

Tant que la plaque est en position escamotée, l’extrémité 15 de guidage du bras peut parcourir la portion de trajectoire 20a illustrée à gauche de la figure sans exercer d’action sur la plaque 1, celle-ci restant en position escamotée. Lorsque l’extrémité 15 arrive sur la portion 20b de trajectoire, le déplacement angulaire du bras implique une action d’appui de l’extrémité 15 du bras sur la piste d’appui définie par la glissière 17, ce qui entraîne un déplacement de la plaque vers la droite de la figure.

Ainsi pendant le premier secteur angulaire a de déplacement du bras, la plaque 1 reste escamotée, puis pendant le deuxième secteur angulaire de déplacement β -dont la valeur est de préférence du même ordre qu'a-, le bras 2 provoque le déploiement de la plaque d’appui vers sa position de service. Suivant la géométrie de la glissière 17, les proportions respectives entre la première partie angulaire de course a et la deuxième partie angulaire de course β peuvent varier.

Est également représenté en trait grisé sur la figure 4, le contour d’un évidement 23, que Ton pourrait ménager dans la plaque dans un autre mode de réalisation. Un tel évidement permettrait au bras d’exercer un rotation initiale sans appliquer de force sur la plaque d’appui 1 pendant une première partie de course angulaire, aussi bien lors de l'ouverture que lors de la fermeture de porte. En effet, l’extrémité 15 ne vient s’appuyer que sur les portions du contour définissant les bords d'extrémité de l'ouverture en forme de diabolo. Entre ces deux bords extrémité, le mouvement de l'extrémité 15 du bras est libre par rapport à la plaque.

Dans les modes de réalisation de l’invention illustrés en figures 1 à 3, en revanche, la trajectoire imposée à l’extrémité de guidage 15 du bras par rapport à la plaque d’appui 1 est telle que la course libre du bras correspond toujours aux faibles angles d’ouverture de la porte.

La figure 5 illustre encore un autre mode de réalisation d’un marchepied selon l’invention. Celui-ci diffère notamment des modes représentés en figures 1 à 4, en ce que le bras 2' comporte une extrémité pivotante 16’ fixée directement au battant 7’ de la porte. Le battant 7’ pivote par rapport au cadre 5 de la porte autour d’un axe de rotation 21. La plaque référencée 1’ est munie d’une glissière 17’ définissant une première portion de trajectoire par 20’a par rapport à la plaque 1', et définissant une seconde portion 20’b de trajectoire par rapport à la plaque 1'. La première portion de trajectoire 20’a est une portion en arc de cercle dont la concavité est tournée vers l’extérieur de la plaque, du côté 9 de la plaque le plus proche de l’axe de rotation 21 du battant de la porte. Dans ce mode de réalisation, la portion d’arc de cercle se rapproche du bord latéral de la plaque quand on suit la trajectoire en allant vers l’extrémité libre 11' de la plaque. Comme dans les modes de réalisation, illustrés en figures 1 à 4, la deuxième portion 20’b de trajectoire est sensiblement rectiligne -ou est du moins comprise à l’intérieur du cercle correspondant à l’arc de cercle 20’a, et se rapproche du bord 9 de la plaque-. L’extrémité pivotante 14’ du bras 2’ effectue par rapport au cadre de la porte, une trajectoire en arc de cercle car elle suit le battant 7' de la porte lorsque celle-ci pivote pour s’ouvrir. Le rayon de ce cercle correspond également au rayon de la portion de trajectoire 20’a. Ainsi l’extrémité de guidage 15’ du bras peut être guidée le long de la glissière 17' pendant une course angulaire a’ du bras, sans exercer d’action sur la plaque d’appui Γ. Lorsque l’extrémité de guidage du bras arrive en un point 15” de la glissière 17', au niveau duquel la trajectoire s’éloigne de la portion en arc de cercle, alors l’extrémité de guidage du bras exerce une force de traction sur la plaque 1' qui tire la plaque 1' vers l’extérieur du véhicule.

Concernant les notations utilisées sur la figure 5, les références 15’ 15” et 15”’ désignent chacune respectivement une des positions successives de l’extrémité 15’ de guidage du bras au cours du déploiement du marchepied. De manière similaire, la référence 17” désigne une des positions de la glissière 17' au cours du déploiement du marchepied. Les références 7’ 7” 7’” illustrent trois positions successives du battant de la porte. Des références 11’ 11” désignent deux positions successives de l’extrémité libre de la plaque.

Comme illustré précédemment, dans des modes de réalisation où une partie de la rotation du bras se fait sans exercer aucune action sur la plaque, la glissière 17 peut avantageusement suivre un arc de cercle tourné vers le bord 9 de la plaque le plus proche de l’axe 21 de pivotement du battant de la porte. L’invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits et peut se décliner en de nombreuses variantes. La glissière peut être dessinée pour que le bras exerce une action sur le battant de porte tout au long de l'ouverture de la porte, cette action étant graduée en fonction de l'angle d'ouverture du battant de la porte. La glissière peut alors imposer une première portion de trajectoire proche de l'arc de cercle 20a décrit précédemment, et imposer ensuite une seconde portion de trajectoire s'éloignant de plus en plus de cet arc de cercle, vers l'intérieur du cercle.

La plaque d’appui 1 peut comprendre une plaque support assemblée pour se déplacer uniquement en translation par rapport au véhicule. Elle peut comporter en outre une pièce de liaison sur laquelle est ménagée la glissière, et qui est mobile à la fois en translation et en rotation par rapport à la plaque support. Cette pièce de liaison peut comporter une glissière avec une piste d’appui en deux parties, de manière à ce que l’action du bras laisse la pièce d’action immobile pendant une première portion de course d’ouverture de la porte, puis exerce une force d’appui sur la pièce de liaison tirant la pièce de liaison vers l'extérieur du véhicule pendant une deuxième portion de course d’ouverture de la porte.

La pièce de liaison peut être mobile à la fois en rotation et en translation par rapport à la plaque, avec une trajectoire curviligne imposée par rapport à la plaque, et être articulée en rotation autour d'un point fixe par rapport au cadre de la porte. Elle peut alors jouer le rôle d’un actionneur excentrique qui transmet à la plaque support une force provoquant la translation de la plaque support. Ce mode de réalisation n’est pas illustré sur les figures.

Le marchepied selon l’invention propose un mécanisme simple faisant intervenir un nombre limité de pièces mobiles. Il permet de lier cinématiquement l’ouverture de la porte et le mouvement de la plaque d’appui du marchepied, de manière à graduer la vitesse de déploiement du marchepied par rapport au déroulement de Eouverture du battant de la porte. Dans les modes de réalisation décrits, une première partie de course d’ouverture de la porte laisse la plaque immobile. On peut cependant envisager des variantes de réalisation dans lesquelles l'ouverture du battant de la porte sur un premier secteur angulaire provoque une première longueur d'avancement de la plaque vers l'extérieur du véhicule, et l'ouverture du battant de la porte sur un deuxième secteur angulaire succédant au premier et de même amplitude, provoque une deuxième longueur d'avancement de la plaque vers l'extérieur du véhicule au moins supérieure à deux fois la première longueur.

Le marchepied selon l’invention permet de garder la possibilité de poser le pied sur la chaussée même pour les angles d’ouverture de la porte pour lesquels la chaussée risquerait d’être occultée par le marchepied déployé.

Claims (10)

1. Revendications

   1. Marchepied (10) escamotable associé à une porte battante d'un véhicule automobile, le marchepied (10) comprenant : - une plaque d'appui (1) montée à coulissement par rapport au véhicule, apte à être translatée entre une position rétractée (Γ) et une position de service (1") de la plaque, la plaque comportant un relief ou un creux (17, 17') formant une piste d'appui curviligne, - un organe de liaison (4), configuré pour lier le mouvement d'ouverture puis de fermeture d'un battant (7) de la porte au déplacement vers la position de service, puis vers la position rétractée, de la plaque (1), l'organe de liaison (4) comportant un bras (2) d'actionnement, rigide, monté à rotation à une extrémité pivotante (14, 14') du bras autour d'un point de pivotement (Ω) mobile par rapport à la plaque, le bras (2) comportant en outre une extrémité (15) de guidage, distante de l'extrémité (14) de pivotement, l'extrémité de guidage (15) étant mobile par rapport à la plaque, et ses déplacements par rapport à la plaque étant guidés sur au moins un secteur angulaire de rotation du bras (β), par la piste d'appui curviligne (17), caractérisé en ce que, pour au moins un sens de rotation du bras (2), sur au moins un premier secteur angulaire (a) de rotation du bras, la trajectoire (20a) imposée à l'extrémité (15) de guidage par rapport à la plaque (1) s'effectue au moins en partie suivant la direction (Y) de translation de la plaque (1), et sur au moins un deuxième secteur angulaire (β) de rotation du bras (2), la trajectoire (20b) imposée à l'extrémité de guidage (15) par rapport à la plaque (1) s'effectue au moins en partie suivant une direction (X) horizontale perpendiculaire à la direction de translation de la plaque.
2. 2. Marchepied (10) selon la revendication 1, dans lequel la trajectoire (20) de l'extrémité de guidage (15) du bras (2) comprend une portion (20a) de trajectoire courbe s'étendant au voisinage d'un bord latéral (9) de la plaque (1), et de concavité tournée vers ce bord latéral de la plaque.
3. 3. Marchepied selon la revendication 2, dans lequel la piste d'appui (17) dessine sur la plaque une première portion de trajectoire (20a) décrivant sensiblement un arc d'un cercle, et se poursuit vers l'extrémité libre (11) de la plaque (1), par une deuxième portion de trajectoire (20b) inscrite à l'intérieur dudit cercle, se rapprochant du centre du cercle.
4. 4. Marchepied selon la revendication précédente, dans lequel la deuxième portion de trajectoire (20b) dessine sur la plaque une portion de droite s'étendant à l'extérieur de l'angle (a) intercepté par l'arc de cercle, ou s'étendant suivant la limite de cet angle.
5. 5. Marchepied selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel la piste d'appui (17) dessine sur la plaque (1) au moins une première portion de trajectoire (20a) s'éloignant du bord latéral (9) de la plaque (1), dans le sens allant vers l'extrémité libre (11) de la plaque.
6. 6. Marchepied selon la revendication 5, dans lequel la trajectoire (20) dessinée par la piste d'appui (17) se poursuit vers l'extrémité libre (11) de la plaque, par une deuxième portion de trajectoire (20b) se rapprochant, dans le sens allant vers l'extrémité libre de la plaque, du bord latéral de la plaque (9) le plus proche d'un axe de rotation (21) du battant (7) de la porte.
7. 7. Marchepied selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une biellette (3) reliée à un point (18) du bras, ledit point étant situé entre l'extrémité pivotante (14) et l'extrémité de guidage (15), le bras et la biellette étant configurés de manière à ce que la biellette (3) permette d'actionner le bras (2) en rotation autour de son extrémité pivotante (14).
8. 8. Marchepied selon la revendication précédente, dans lequel l'extrémité pivotante (14) du bras est assemblée à un point fixe (Ω) d'un cadre (5) entourant l'ouverture de la porte battante.
9. 9. Marchepied selon l'une quelconque des revendications précédentes, dont la plaque (1) comporte une seule piste d'appui (17) curviligne associée à un bras (2).
10. 10. Véhicule comprenant au moins un marchepied (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes.