FR3044650A1 - Dispositif a elingues pour le levage de charge - Google Patents

Abstract

Dispositif de levage du type comportant : - au moins trois élingues de mêmes longueurs, dont chaque première extrémité est liée à un crochet d'une grue, et dont la seconde extrémité est accrochée à une charge ; - des haubans rigides, un pour chaque élingue, dont une première extrémité est liée à une élingue, les haubans étant reliés entre eux par leur seconde extrémité ; - un moyen élastique de rappel dont une première extrémité est liée aux secondes extrémités des haubans, ledit moyen élastique exerçant une force de rappel sur les secondes extrémités des haubans reliées entre elles ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de liaison rendu solidaire d'une part du point de jonction des premières extrémités des élingues, et d'autre part du point de jonction des secondes extrémités des haubans, ledit moyen de liaison incorporant en totalité ou en partie ledit moyen élastique de rappel.

Description

DISPOSITIF A ELINGUES POUR LE LEVAGE DE CHARGE

La présente invention concerne un dispositif de levage pourvu de plusieurs élingues (chaînes, cordes, ou équivalents) susceptibles d'être associées à un crochet d’une machine de levage, telle qu’une grue, par une première extrémité, et dont l'autre extrémité est susceptible d'être accrochée à une charge à lever.

Le principe de levage de charge est connu et notamment utilisé sur les chantiers de construction, où il est constamment nécessaire de déplacer des charges d'un endroit à un autre, ou de les transporter du sol où elles reposent, vers un endroit plus élevé tel qu'une construction en cours.

Les charges concernées présentent des formes et des poids très divers.

De manière connue, on dispose d'une grue munie d'un câble à l'extrémité distale de laquelle est prévu un crochet, auquel sont accrochés, par une de leur extrémité, plusieurs chaînes, généralement quatre, nommés élingues. L'autre extrémité libre des élingues est susceptible d'être reliée de manière temporaire à la charge à lever.

On comprend que la liaison des extrémités libres des chaînes sur la charge à lever demande du temps et/ou nécessite plusieurs opérateurs.

Par ailleurs, les élingues, une fois détachées de la charge, étant constituées de chaînes par définition souples, tout en étant lourdes, constituent, lorsque la grue relève les quatre élingues ou approchent celles-ci du sol, un danger pour les opérateurs du fait de leur mouvement et déformation, qui peut présenter une grande amplitude, accentuée par l'accélération donnée par le crochet de la grue.

De plus, les élingues suspendues au crochet, du fait des mouvements de la grue, ont tendance à se croiser et s'entremêler, ce qui prend du temps pour les démêler.

Enfin, selon la forme et le volume de la charge à lever, les élingues ne sont pas toujours disposées de manière optimale.

De manière connue, pour tenter de remédier à ces inconvénients, on utilise un palonnier, constitué d'un cadre rigide, rectangulaire ou carré, fixé sensiblement à mi longueur des élingues, entre le crochet de la grue, et les extrémités libres des élingues.

Malgré l'amélioration obtenue par rapport à un système de quatre élingues libres, le palonnier ne permet pas de remédier aux inconvénients précités, en totalité.

En effet, la diversité des formes et des volumes des charges à lever, oblige à prévoir soit : - plusieurs palonniers, de différentes formes et/ou dimensions, ce qui est onéreux et encombrant ; - un palonnier unique et dont la longueur des éléments est ajustable, mais qui se révèle onéreux et peu pratique.

De plus, lors du chargement / déchargement d'un poids-lourd, les différents formats de colis constituant le chargement (caisse, panneaux, passerelles, etc) oblige à accrocher et décrocher le palonnier selon les opérations.

En outre, le palonnier doit être très résistant, d'une part compte tenu des manipulations successives et du contexte de fonctionnement d'un chantier de travaux publics ou de construction, et d'autre part pour être apte à reprendre une partie du poids de la charge. En effet, les élingues, dans leur partie située entre le crochet de la grue et le palonnier, sont disposées de manière inclinée, car elles constituent les arêtes d'une pyramide dont la base, carrée ou rectangulaire, est formée par le palonnier. La partie des élingues situées entre le palonnier et la charge est verticale ou quasi verticale. Il en résulte des forces de compression exercées par les élingues sur le palonnier, donc une perte significative des capacités de levage.

Enfin, le montage et l'enlèvement du palonnier nécessitent du temps, de l’espace de stokage et des outils spécifiques, car le système de fixation de ce dernier sur les élingues obéit à des règles de sécurité contraignantes pour empêcher tout détachement intempestif.

Par ailleurs, on a proposé, de manière connue, des dispositifs visant à maintenir écartées les élingues selon une distance variable, éventuellement réglable. Certains de ces dispositifs connus comporte un mécanisme à ressort de compression associé aux extrémités des haubans reliées entre elles.

Cependant, ces dispositifs connus sont soit complexes car constitués de plusieurs pièces, soit simples de conception, mais alors fragiles et ne répondant pas à toutes les contraintes visées ci-dessus. De plus, ils limitent le débattement possible des haubans entre les positions respectives avec et sans charge du dispositif de levage.

La présente invention vise à remédier à cette situation et propose un dispositif pour le levage de charges, comportant des élingues : - apte à maintenir ces dernières écartées les unes des autres de manière que leur extrémités libres soient disposées, en quelque sorte naturellement, autour de la charge, quelle que soit la taille de cette dernière, réduisant ainsi les risques d'accrochage intempestif des élingues à la charge, et/ou de blessure d’un opérateur ; - qui soit à même de s'adapter à des dimensions diverses de chargement, par exemple jusqu'à une surface au sol de 5 x 2,5 m ; - qui soit en outre susceptible d'être débrayé facilement tout en empêchant les élingues de se croiser pour replacer les élingues proches et sensiblement parallèles les unes aux autres selon une position naturelle ; - qui soit simple à réaliser et à installer, d’une part, et peu onéreux de conception d’autre part, sans nécessiter d’outil spécifique et sans pièce démontable ; - permette de diminuer le temps de chargement / déchargement ; - améliore les conditions de travail des opérateurs et réduise les risques d’accident. À cette fin, selon invention, le dispositif de levage du type comportant : - au moins trois, de préférence au moins quatre, élingues (chaînes, cordes ou équivalents), de mêmes longueurs, dont chaque première extrémité est susceptible d'être liée à un organe commun aux élingues, tel qu’un crochet d'une grue, et dont la seconde extrémité est susceptible d'être accrochée à une charge à lever ; - des éléments longilignes formant chacun un hauban rigide, à savoir un pour chaque élingue, dont une première extrémité est liée à une élingue, les haubans étant reliés entre eux par leur seconde extrémité en un point de jonction, et maintenant ainsi à distance les élingues les unes des autres, selon une distance variable ; - un moyen élastique de rappel dont une première extrémité est liée aux secondes extrémités reliées entre elles des haubans, ledit moyen élastique exerçant une force de rappel sur les secondes extrémités des haubans reliées entre elles ; est caractérisé en ce qu’il comporte un moyen de liaison qui est rendu solidaire d’une part du point de jonction des premières extrémités des élingues liées entre elles, et d’autre part du point de jonction des secondes extrémités des haubans reliées entre elles, ledit moyen de liaison incorporant en totalité ou en partie ledit moyen élastique de rappel.

Avantageusement, le moyen élastique est constitué d'un élément longiligne déformable élastiquement.

Ledit élément élastique est formé par exemple d’un faisceau de brins élastiques (figure 11) en matériau élastique, ou d’un vérin, ou tout autre dispositif apte revenir à sa longueur au repos, après disparition de la contrainte qui lui est appliquée.

Par exemple, en variante, on peut faire appel à des vérins du type vérin à gaz incluant un ressort de rappel, appelé aussi ressort à gaz ou compas à gaz, ou vérin mécanique télescopique. L’élément élastique peut comporter tout moyen ou combinaison de moyens permettant d’exercer une force de rappel vers le haut, sur les extrémités des haubans reliées entre elles, avec un débattement d’environ 200 % entre la longueur au repos et la longueur allongée. En toute hypothèse, l’allongement maximum du moyen élastique est limité par la longueur des haubans, qui sont, pour un allongement maximal du moyen élastique, repliés quasiment les uns contre les autres, et quasiment parallèles les uns aux autres.

Le moyen de rappel élastique est en position de repos lorsque le dispositif ne suspend aucune charge, tandis qu’il subit une déformation élastique d’allongement lorsqu’une charge est suspendue. Lorsque la charge est détachée du dispositif, le moyen de rappel élastique exerce une force de rappel sur les extrémités liées des haubans, qui provoque le déplacement de ces extrémités vers le haut. En toute position, avec ou sans charge, les élingues sont maintenues écartées les unes des autres, réduisant fortement ainsi le risque que les élingues s’entremêlent.

De préférence, un moyen de lestage est fixé à l’extrémité du moyen de liaison, et notamment au point de jonction des secondes extrémités reliées entre elles des haubans.

Le moyen de rappel élastique, lorsque la charge est détachée du dispositif, exerce une force de rappel vers le haut, qui est en partie contrebalancée par le lest.

Le moyen élastique est fixé de manière amovible au point de jonction des secondes extrémités des haubans.

En position suspendue hors sol du dispositif, avec ou sans charge, les caractéristiques dudit moyen élastique d'une part, et le poids du moyen de lestage d'autre part, sont tels que le point de jonction des secondes extrémités des haubans soit toujours situé en dessous du plan incluant les points de jonction des premières extrémités des haubans sur les élingues.

Cette configuration présente un fonctionnement sécurisé.

Les premières extrémités des haubans sont liées aux élingues en des points contenus dans un plan sensiblement horizontal, lorsque le dispositif est suspendu librement hors sol, par exemple au crochet d'une grue.

Les premières extrémités des haubans sont liées aux élingues de manière amovible et détachable, et de préférence par l'intermédiaire d'un organe d’accrochage comportant avantageusement une première partie en forme générale de S allongé, suivi d'une partie rectiligne.

Ainsi, l’organe d’accrochage par sa conception n’affecte pas la structure ni le mouvement du maillon de l’élingue auquel est il est associé ou accroché.

Les premières extrémités des haubans sont liées aux élingues à une distance de la première extrémité de chaque élingue (liée au crochet de grue), comprise entre la moitié et le tiers de la longueur totale de l'élingue.

Les secondes extrémités des haubans sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un élément de jonction sur lequel sont montés articulés lesdites secondes extrémités desdits haubans, selon un axe transversal à la direction longitudinale de chacun de ces derniers.

En variante, les secondes extrémités peuvent être montées sur l’axe transversal avec des embouts à rotule permettant une liberté de mouvement horizontale.

De préférence, ledit élément de jonction forme une platine, en particulier en forme de croix (lorsque le dispositif comporte quatre élingues et donc quatre haubans), et comportant un logement pour chaque extrémité de hauban et un axe d'articulation.

De manière avantageuse, chaque seconde extrémité de hauban est apte à coulisser dans un manchon monté articulé sur ledit élément de jonction (articulé au niveau de chaque logement de l’élément de jonction), et de préférence à l’encontre d’un ressort de compression.

Pour faciliter l'accrochage de la première extrémité de chaque hauban sur l'élingue correspondante, l'organe d'accrochage du hauban sur l'élingue est fixé sur une tige coulissante longitudinalement.

Avantageusement, chacune desdites tiges est associée à un ressort de compression.

La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles : - La figure 1 est un schéma en coupe selon un plan vertical du dispositif de l’invention, suspendu, sans charge ; - La figure 2 est une vue en perspective par-dessous du dispositif de l’invention, suspendu, sans charge ; - Les figures 3A et 3B montrent chacune un schéma du dispositif dans un plan contenant deux élingues et les deux haubans associés, correspondants aux figures respectivement 2 et 4 ; - La figure 4 est une vue en perspective par-dessous du dispositif de l’invention, suspendu, avec une charge ; - Les figures 5 et 6 montrent en perspective la platine de jonction des haubans, avec les haubans respectivement déployés et repliés verticalement ; - La figure 7 est un schéma en coupe longitudinale de la partie d’un hauban liée à la platine de jonction ; - La figure 8 est une vue en perspective de la partie terminale d’un hauban accrochée à l’élingue correspondante ; - La figure 9 est une vue schématique en coupe longitudinale de la première extrémité d’un hauban liée à l’élingue correspondante ; - La figure 10 est une vue en perspective de dessus des moyens de solidarisation détachable entre ledit moyen élastique et la platine ; - La figure 11 est une vue en légère perspective de dessus du moyen élastique, seul, et le mousqueton de solidarisation à la platine.

Dans la suite de la description le terme de « hauteur», les qualificatifs «supérieur», «inférieur», «haut», «bas», « tangentiel », «radial», « transversal », « distal », « avant », « arrière », d’un élément du dispositif de l’invention sont utilisés dans le cadre d’une installation normale de ce dernier, c'est-à-dire accroché à une crochet de grue, et en référence à un sol sensiblement horizontal.

En référence aux figures 1 et 2, on décrit ci-après un exemple de réalisation du dispositif de l'invention, vu en coupe selon un plan vertical sur la figure 1, et vu en perspective sur la figure 2.

Comme montré sur la figure 2, le dispositif de l'invention comporte quatre élingues, 1, 2, 3 et 4. Seules deux élingues, à savoir 2 et 4, sont visibles sur la figure 1.

La figure 1 est une vue du dispositif dans un plan vertical (dans le plan du dessin), en ne représentant que deux élingues, alors qu’il en comporte quatre, comme montré en perspective sur la figure 2.

Les premières extrémités 1A, 2A, 3A et 4A des élingues sont liées ensemble, et plus précisément accrochées à un crochet 5. Ce dernier est fixé à l'extrémité libre d'un câble 6 qui est suspendu à une grue dont on aperçoit la flèche 7 sur la figure 2.

Les élingues 1 à 4 sont constituées chacune d'une chaîne et présentent la même longueur, soit environ 6 m.

Les extrémités libres des élingues, vers le bas, et qui ne sont pas représentées sur les figures 1 et 2, sont aptes à être accrochées ou fixées, de manière détachable, à une charge à lever (la charge n'est pas représentée).

Le dispositif comporte en outre quatre éléments d'écartement, ou haubans, référencés 8, 9, 10 et 11, constitués chacun d'une tige rigide creuse. Les haubans ont la même longueur, à savoir environ 140 cm. Seuls deux haubans 8 et 10 sont visibles sur la figure 1, qui est une vue dans le plan vertical contenant le moyen de liaison 15 et les deux couples élingues/haubans respectivement 2, 8 et 4, 10.

Les premières extrémités 8A, 9A, 10A et 11A des haubans sont liées de manière sécurisée mais amovible, comme décrit ultérieurement, chacun à une élingue, à une distance d'environ 2,7 m de la première extrémité de l'élingue correspondante (liée au crochet 5).

Les secondes extrémités 8B, 9B, 10B et 11B des haubans sont fixées sur un élément de jonction, constitué d'une platine 12, montrée plus en détail sur les figures 5 et 6 et décrite ultérieurement.

Les quatre haubans sont disposés dans des plans verticaux sensiblement orthogonaux les uns par rapport aux autres, deux à deux. Il en est de même des quatre élingues 1 à 4.

Les haubans 2 et 4 présentent un coude A2 et A4 entre les brins obliques 2B, 4B et les brins verticaux 2C, 4C des élingues.

On définit un plan P1 comme étant le plan horizontal contenant les points A2 et A4.

On définit un plan P2 comme le plan horizontal passant par l’organe d’attache de la platine 12 au moyen élastique 16.

Lorsque le dispositif est suspendu, hors sol, avec ou sans charge, le plan P2 est toujours situé en dessous du plan P1.

En toute hypothèse, le plan P1 se trouve toujours au dessus d’un plan horizontal P (non représenté) passant par le centre de gravité de l’ensemble formé par le moyen élastique 16, l’organe d’attache 17, et la platine 12. Ce plan P peut en première approximation être le plan P2 représenté qui passe par les articulations des haubans sur la platine 12. L’angle de deux haubans situés sensiblement dans le même plan (comme montré sur le schéma de la figure 1 ) est toujours inférieur à 180 °

La platine 12 comporte à sa base un bloc de lestage 13 formé d'un disque en métal ; ce dernier est fixé à la platine 12 par un noyau 14. À titre d'exemple, le poids total de la platine 12, incluant le noyau 14 et le bloc de lestage 13, est inférieur à 30 kg

En outre, le dispositif comporte selon l’invention, entre le crochet 5 et la platine 12, un moyen de liaison longiligne 15 comportant deux parties : - des moyens déformables élastiques 16 liés à la platine 12 par des moyens 17 de solidarisation sécurisée mais amovible, comme décrit ci-après plus en détail en regard de la figure 10. - un câble ou une corde 18 reliée à l'extrémité supérieure des moyens élastiques 16, et au crochet 5.

Les moyens déformables élastiques 16 sont constitués, selon l’exemple de la figure 11, d'une pluralité de filins ou brins, parallèles, en matériau élastique tel que par exemple du latex naturel pour l’âme , avec une gaine coton polyester qui au repos ne sont pas déformés7 allongés.

La longueur des moyens élastiques 16, au repos, est à titre d’exemplè d'environ 1,00 m

Selon un exemple, les moyens comportent un faisceau de 13 brins, chacun de 9.5 mm.de diamètre. Une boucle 16A , 16B, à chaque extrémité des brins est réalisée par ligature ou épissure. Chaque boucle est associée à un anneau 16C, 16D, ouvert sur un segment d’environ 20 mm, et comportant une bague filetée 16 E, 16F, reliant les deux extrémités du segment ouvert.

Il est aussi possible de disposer d’un moyen élastique comportant environ 200 à 300 brins, chacun de 2 mm de diamètre, pour obtenir la résistance souhaitée. Les brins sont en latex naturel ou synthétique. A titre d’exemple, le moyen élastique à plusieurs brins présente les caractéristiques suivantes : - Elongation à la rupture 350 / 400 % - Index de rigidité 123.61 - Plage d’utilisation conseillée 270 % par le fabricant - Plage d’utilisation effective : 150 %.

On décrit après succinctement le principe schématique de fonctionnement du dispositif, en regard des schémas 3A et 3B, montrant le dispositif de face, respectivement sans charge, et avec charge, en vue dans un plan vertical passant par deux couples élingues/ haubans, comme la figure 1, les deux autres couples élingues/haubans (1, 9 et 3, 11) n’étant pas représentés pour des raisons de clarté.

Au repos, sans charge (figure 3A), le moyen élastique 16 n’est pas quasiment pas allongé et contre balance le poids de la platine 12 (et le lest 13 associé), et les forces de gravité exercées par les élingues sur les haubans, et le poids (pondéré) des haubans Ces derniers ont une direction légèrement inclinée, leur second extrémité étant légèrement surélevée, l’angle étant par exemple de l’ordre de 20° par rapport à l’horizontale.

Lorsqu’une charge 19 est accrochée aux élingues (figure 3B), ces dernières reprennent une partie (un quart) du poids de la charge. Il en résulte une force transmise à chaque hauban. Ces derniers étant rigides et articulés à leur extrémité, exercent une force tendant à faire descendre la platine 12 vers le bas, ce qui provoque l’allongement du moyen élastique 16.

En toutes circonstances, les haubans écartent les élingues les unes des autres.

La figure 4 est une vue similaire à la figure 2, à l'exception du fait que les extrémités libres des élingues sont liées à une charge19, en l'occurrence un conteneur de forme parallélépipédique, par exemple de dimensions ,6m x 2.50 x 2.50 m. Cette figure correspond à la représentation schématique de la figure 3B.

En référence aux figures 5 et 6, on décrit ci-après plus en détail la platine 12, associée aux secondes extrémités des haubans, et le bloc de lestage 13.

En l'occurrence, la platine 12 comporte un noyau central 14, à la base duquel est fixé le bloc de lestage 13.

Sur le noyau central 14, de section carrée, sont prévues huit pattes, parallèles 2 à 2 pour former quatre logements disposés à 90°, chaque logement étant susceptible d'accueillir la seconde extrémité correspondante d'un hauban.

Chaque hauban est monté articulé dans son logement selon un axe horizontal, transversal à l'axe longitudinal du hauban correspondant. Ainsi, les haubans peuvent pivoter par rapport à la platine 12, entre deux positions extrêmes, à savoir déployés dans un même plan horizontal comme montré sur la figure 5, ou repliés parallèles les uns aux autres verticalement, comme montré sur la figure 6.

En regard des figures 5 et 10, les moyens 17 de solidarisation amovible du câble élastique 18 à la platine 12, sont prévus à l'extrémité supérieure du noyau central 14 de la platine 12. Ces moyens 17 ne sont pas représentés sur la figure 6.

Les moyens de solidarisation amovible 17 incluent d'une part un anneau fermé 17A solidaire noyau central 14, et d'autre part un anneau ouvrable, tel qu'un mousqueton 17B (visible également sur la figure 11). L'extrémité inférieure du câble élastique 18 comporte un anneau fermé 18A. Ainsi, le mousqueton 17B, comme montré sur la figure 10, est engagé dans les deux anneaux fermés respectifs 17A et 18A.

La figure 7 montre en coupe longitudinale, en détail, la seconde extrémité d'un hauban, et sa liaison articulée avec la platine 12.

Le hauban 8 comporte à sa seconde extrémité 8B un manchon cylindrique 20 dont l’extrémité proximale 20A est disposée entre les deux pattes parallèles 21,22 qui sont solidaires du noyau central (ce dernier n’est pas visible sur la figure 7).

Un premier bouchon 23 plein est disposé à l’intérieur du manchon creux 20, à la toute extrémité de ce dernier, en partie au moins entre les pattes 21, 22. Un boulon (non représenté) traverse les pattes, le manchon creux 20 et le bouchon 23. Le manchon creux 20 est ainsi articulé par rapport aux pattes, donc par rapport à la platine 12, selon un axe transversal horizontal 24. L’extrémité distale 20B (opposée à la platine 12) du manchon creux 20 accueille la seconde extrémité 8B du hauban 8 formé d’une tige. Le hauban 8 est de diamètre extérieur légèrement inférieur au diamètre intérieur du manchon creux 20, pour permettre son coulissement longitudinal. Un second bouchon plein 25 est prévu à l’intérieur de la partie d’extrémité 8B du hauban et solidaire du hauban. Une partie 25A du bouchon 25 (vue en longueur) est en regard de l’intérieur du manchon creux 20 et l’autre partie 25B dépasse de ce dernier.

Un ressort de compression 26 est disposé dans le manchon creux 20 entre les deux bouchons 23 et 25.

On comprend que le hauban 8 coulisse dans le manchon creux 20 et bute contre le ressort 26 qui se comprime, étant pris entre le premier bouchon fixe 23 et le second bouchon 25 susceptible de coulisser avec le hauban. L’amplitude de coulissement du hauban (et donc de compression du ressort 26) est de l’ordre de quelques cm.

Le système amortisseur, ainsi prévu à chaque extrémité de chaque hauban, permet d’absorber les à-coups résultant des mouvements des élingues lors du levage, des accélérations / décélérations dues au déplacement de la flèche de la grue, à laquelle est accrochée la charge, et des éventuels positions désaxées du crochet de grue ou de toute dissymétrie de positionnement des élingues par rapport à la charge.

La figure 8 montre une vue de détail, partielle, en perspective, de la fixation amovible de la première extrémité 8A d'un hauban 8 sur l'élingue 1 correspondante. L’élingue 1 est formée d’une chaîne à plusieurs anneaux ovales, de type connu. L’extrémité 8A du hauban 8 est pourvue d’un crochet 27 formé d’une tige métallique rigide, comportant une première partie proximale 28 en forme générale de S allongé, suivi d'une partie distale rectiligne 29 sensiblement orthogonale au hauban 8.

Le crochet 27 est introduit dans le trou central 30 d’un anneau 31 de la chaîne formant l’élingue 1. En cette position, le bord d’extrémité de la première extrémité 8A du hauban 8 bute contre ledit anneau par l’intermédiaire d’un anneau amortisseur 8C. Le diamètre du hauban étant supérieur à la dimension du trou 30 de l’anneau.

La figure 9 montre une vue de détail en coupe longitudinale, de l'extrémité 8A d'un hauban 8 lié de manière amovible à une élingue 1.

Il est prévu, à l’extrémité du hauban, une tige coulissante 32, apte à coulisser longitudinalement (double flèche « f >>). La partie proximale 32A de la tige 32 est située à l’intérieur du hauban et l’autre partie distale 32B dépasse de ce dernier. L’extrémité de la partie proximale 32A de la tige comporte un disque de butée 33, de diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur du hauban.

Une bague de guidage 34 est fixée à l’intérieur du hauban, dans la partie d’extrémité du hauban, et de longueur inférieure à la partie proximale 32A de la tige coulissante 32, de manière à laisser un espace, de quelques cm entre la bague 34 et le disque de butée 33.

On retrouve le crochet 27 de la figure 8 fixé à la toute extrémité de la tige 32.

Un ressort de compression 35 est disposé concentriquement à la partie distale 32B de la tige, en butée contre d’une part les chants frontaux du hauban et de la bague de guidage 34, et d’autre part l’anneau amortisseur 8C en matériau élastique, tel que du caoutchouc.

On comprend que la tige 32, solidaire du crochet 27, peut coulisser dans le hauban, avec une amplitude de quelques cm.

Ceci permet de faciliter l'accrochage de la première extrémité de chaque hauban sur l'élingue correspondante.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de levage du type comportant : - au moins trois, de préférence au moins quatre, élingues (1, 2, 3, 4) (chaînes, cordes ou équivalents), de mêmes longueurs, dont chaque première extrémité (1A, 2A, 3A, 4A) est susceptible d'être liée à un organe (5) commun aux élingues, tel qu’un crochet d'une grue, et dont la seconde extrémité est susceptible d'être accrochée à une charge à lever (19); - des éléments longilignes formant chacun un hauban (8, 9, 10, 11) rigide, à savoir un pour chaque élingue (1, 2, 3, 4), dont une première extrémité (8A, 9A, 10A, 11 A) est liée à une élingue (1, 2, 3, 4), les haubans (8, 9, 10, 11) étant reliés entre eux par leur seconde extrémité (8B, 9B, 10B, 11 B) en un point de jonction (12), et maintenant ainsi à distance les élingues (1,2, 3, 4) les unes des autres, selon une distance variable ; - un moyen élastique (16) de rappel dont une première extrémité est liée aux secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) reliées entre elles des haubans (8, 9, 10, 11), ledit moyen élastique (16) exerçant une force de rappel sur les secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) des haubans (8, 9, 10, 11) reliées entre elles ; caractérisé en ce qu’il comporte un moyen de liaison (15) qui est rendu solidaire d’une part du point de jonction (5) des premières extrémités (1A, 2A, 3A, 4A) des élingues (1, 2, 3, 4) liées entre elles, et d’autre pgrt du point de jonction (12) des secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) des haubans (8, 9, 10, 11) reliées entre elles, ledit moyen de liaison (15) incorporant en totalité ou en partie ledit moyen élastique (16) de rappel.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen élastique (16) est constitué d'un élément longiligne déformable élastiquement.
3. 3. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (16) est quasiment en position de repos lorsque le dispositif ne suspend aucune charge, tandis qu’il subit une déformation élastique d’allongement lorsqu’une charge (19) est suspendue.
4. 4. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu’un moyen de lestage (13) est fixé à l’extrémité du moyen de liaison (15), et notamment au point de jonction (12) des secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) reliées entre elles des haubans (8,9,10,11).
5. 5. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (16) est fixé de manière amovible au point de jonction (12) des secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) des haubans (8, 9,10,11).
6. 6. Dispositif selon l’une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que, avec ou sans charge (19), les caractéristiques dudit moyen élastique (16) d'une part, et le poids du moyen de lestage (13) d'autre part, sont tels qüe le point de jonction (12) des secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11B) des haubans (8, 9, 10, 11) soit toujours situé en dessous du plan (P1) incluant les points de jonction (A2, A4) des premières extrémités (8A, 9A, 10A, 11 A) des haubans (8, 9, 10, 11) sur les élingues (1,2, 3, 4).
7. 7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les premières extrémités (8A, 9A, 10A, 11A) des haubans (8, 9, 10, 11) sont liées aux élingues en des points (A2, A4) contenus dans un plan (P1) sensiblement horizontal.
8. 8. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les premières extrémités (8A, 9A, 10A, 11A) des haubans (8, 9, 10, 11) sont liées aux élingues (1, 2, 3, 4) de manière amovible et détachable, par l'intermédiaire d'un organe d’accrochage (27) comportant une première partie (28) en forme générale de S allongé, suivi d'une partie (29) rectiligne.
9. 9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les premières extrémités (8A, 9A, 10A, 11A) des haubans (8, 9, 10, 11) sont liées aux élingues (1, 2, 3, 4) à une distance de la première extrémité (1A, 2A, 3A, 4A) de chaque élingue (liée au crochet de grue), comprise entre la moitié et le tiers de la longueur totale de l'élingue (1,2, 3, 4).
10. 10. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) des haubans (8, 9, 10, 11) sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un élément de jonction (12) sur lequel sont montés articulés lesdites secondes extrémités (8B, 9B, 10B, 11 B) desdits haubans (8, 9, 10, 11), selon un axe transversal à la direction longitudinale de chacun de ces derniers.